Hillary Nelson, une volontaire dans l’agriculture…

Hillary Nelson est américaine. Elle a prêté serment le 12 décembre avec cinq autres nouveaux volontaires au Mali, à  la résidence du Chargé d’Affaires de l’Ambassade des USA au Mali. A cause de l’épidémie d’Ebola, la jeune américaine nous explique qu’au lieu de rentrer aux Etats-Unis, elle a choisi de venir poursuivre son programme de volontariat au Mali. Journaldumali.com : Après la Guinée, pourquoi le Mali ? Hillary Nelson : : C’est simple, je n’avais pas du tout envie de quitter l’Afrique. A cause de l’épidémie d’Ebola, nous avons dû être évacué de Mamou, o๠je travaillais dans l’agroforesterie, avec un groupement de femmes. J’adorais ce pays, j’y avais des amis et c’a été une vraie peine de quitter la Guinée. Je crois qu’au Mali, ici la fièvre Ebola a plutôt été bien contrôlée et contrairement à  la Guinée, o๠l’épidémie est plus grave, il n’y a aucune raison d’avoir peur ou de céder à  la psychose. Quel va être ta zone d’intervention au Mali ? Je vais aller dans la zone de Bougouni, et je vais surtout travailler dans les questions de développement communautaire. Je vais aussi m’impliquer à  aider une coopérative agricole de femmes dans la transformation de produits agricoles tels que le fonio ou les mangues séchées et dans le but d’exporter ce sproduits. Je vais leur montrer comment valoriser ce sproduits, les commercialiser, et faire du marketing autour ! Quel est ton parcours académique vers le volontariat L’Afrique m’a toujours intéressé et c’est après un séjour de quelques mois en France o๠j’ai rencontré beaucoup d’Africains, que cela m’a donné envie d’aller en Afrique. D’un autre côté, j’aime beaucoup l’agriculture et c’est pourquoi je me suis spécialisée dans ce domaine en particulier. Mais à  l’Université, j’ai étudié la politique, une science qui permett de comprendre le fonctionnement des sociétés, ensuite, j’ai viré vers l’Agriculture.

Volontariat : le Corps de la Paix est de retour

Ils s’appellent William, Sarah, Janet, Matthew et Christopher. Ils sont Américains et viennent de prêter serment, pour la réouverture du Corps de la Paix, ou « Peace Corps » qui consacre chaque année de nombreux jeunes volontaires américains en Afrique. La cérémonie de prestation des 5 volontaires du Mali a eu lieu ce jeudi 25 septembre à  la résidence du Chargé d’Affaires de l’ambassade des Etats-Unis au Mali. Andrew Young a ainsi lancé : [i«Peace Corps na na tougouni!»]. Autrement dit, le corps de la paix est de retour après une absence de deux ans suite à  la crise sécuritaire et politique qui a frappé le Mali. La philosophie du « Corps de la Paix », crée en 1961, par le président américain John Fitzgerald Kennedy, était au départ, un défi lancé à  de jeunes étudiants de l’Université du Michigan pour aller vivre dans un pays en développement et y servir la cause de la paix. Plus de 200000 volontaires ont ainsi servi dans 139 pays au total. Pour le Mali, le gouvernement a signé l’Accord avec le Corps de la Paix en Avril 1971, ce qui a pu faciliter l’arrivée des premiers volontaires dans notre pays. A l’heure actuelle, près de 2800 volontaires ont servi au Mali jusqu’en 2012 et dans divers domaines comme l’éducation, l’environnement, l’eau, l’assainissement, les femmes et développement ou encore la prévention du VIH SIDA, jusqu’au moment de la crise. Servir les communautés Soixante plus tard, l’élan n’est pas retombé, souligne Jacqueline Geier Sesonga, qui fut elle aussi volontaire dans les années 1980. Aujourd’hui, Directrice Pays par intérim du Corps de la Paix, elle a exprimé sa joie de voir le retour des jeunes volontaires au Mali : « Ils vont faire la connaissance de leur diatigui, ils seront hébergés dans des maisons simples. Ils vont manger, boire et partager la vie quotidienne des Maliens, travailleront avec des organisations locales, les centres de santé, les animateurs ruraux pour achever le travail par lequel ces mêmes villages les ont invité ». Aussi a-t-elle exhorté les cinq nouveaux volontaires qui vont travailler dans les secteurs Santé Publique (WASHUTRITION) et Petites et Moyennes Entreprises, dans la région de Sikasso, à  ne pas décevoir les espoirs placés en eux. Pour Ousmane Koné, le ministre de la Santé, il faut tout simplement saluer « l’aptitude des volontaires à  parler nos langues locales et à  s’imprégner des réalités du Mali, dans les coins les plus reculés du pays ». Diatiguiya malienne Pour Janet Smith, qui fait partie des nouveaux volontaires, mais qui a servi deux ans au Sénégal : « Le Mali est un pays d’une hospitalité rare, un pays qu’on a plus envie de quitter, aussi s’engager en tant que volontaire est une chance. Celle de fournir une assistance aux autres, de faire des rencontres, de se faire des cousins, des sœurs et des frères maliens ». s’exprimant en bambara, Sarah Batta, dont le nom malien est Fanta Souaré, car chaque volontaire a son patronyme malien, partir il y a deux ans du Mali, au moment des évènements a été douloureux pour tous les volontaires de l’époque. Le retour sur le terrain est donc un bonheur, une nouvelle expérience à  vivre ! Et comme l’a si bien dit Andrew Young, le Chargé d’affaires de l’ambassade américaine, qui a ensuite coupé le gâteau de bienvenue avec les volontaires :

Découverte d’un charnier près de Kati

C’est le juge d’instruction en charge de l’affaire, Yaya Karembé, accompagné de la brigade d’intervention judiciaire de la gendarmerie malienne et du ministre de la Justice en personne qui ont procédé à  une fouille à  Diago. Cette découverte a été possible grâce aux témoignages de militaires inculpés dans le cadre de la même procédure que Sanogo. La semaine dernière, ils sont au moins sept à  avoir été inculpés. Une quinzaine d’autres font l’objet de mandat d’amener. La radio affirme que « plusieurs d’entre eux ont avoué avoir participé aux exécutions et ont donné aux enquêteurs les indications qui leur ont permis de localiser le charnier ». La semaine dernière, après avoir refusé deux fois de se présenter devant le juge Karembe, Amadou Sanogo a été inculpé de « complicité d’enlèvement » dans cette affaire et placé sous mandat de dépôt. Le 30 avril 2012, des bérets rouges ont tenté de reprendre le pouvoir lors d’une tentative de contre-coup d’Etat contre l’auteur du putsch du 21 mars 2012, Amadou Haya Sanogo. Au cours de cette opération, une vingtaine d’entre eux ont disparu.

Armée : une unité d’élite pour sécuriser la transition

Alors que la CEDEAO a envoyé ce week-end des experts pour préparer le déploiement de la Force d’attente que l’organisation entend envoyer au Mali, le gouvernement de transition du Mali a annoncé la création d’un « corps d’élite indépendant de douze cents éléments chargés d’assurer la protection des institutions de la République ». Cette annonce faite ce lundi 09 juillet intervient après la visite au Maroc les vendredi et samedi derniers du Premier Ministre. Cheick Modibo Diarra était parti demander l’aide du Royaume pour sortir le Mali de la crise et surtout en ce qui concerne l’intervention militaire pour libérer le nord du pays. Selon le communiqué, ces forces spéciales composées de 1200 hommes « vont assurer la sécurité du chef de l’Etat, du premier ministre, du président de l’Assemblée nationale et des présidents des autres institutions de la République » sur la durée de la transition. La création de cette force répond « au vœu légitime exprimé dans ce domaine par les dirigeants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) », lors d’un sommet samedi à  Ouagadougou, précise le ministère de la communication. Des chefs d’Etat ouest-africains ont à  nouveau appeler le Mali à  demander « sans délai » à  la Cédéao et à  l’ONU l’envoi d’une force africaine au Mali, dont la première mission serait de protéger les institutions. Bamako prend donc les devant en se dotant elle-même d’une unité en charge d’assumer cette fonction. Ce « corps d’élite » sera indépendant du reste de l’armée et placé « sous l’autorité directe du président de la République ». Toujours selon le communiqué, la décision de la création de cette unité a été prise de commun accord entre le Président Dioncounda Traoré et le Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Ce dernier « a sollicité les pays amis du Mali pour parfaire la formation de ce corps d’élite et renforcer son équipement matériel et logistique ».

22 nouveaux volontaires Peace Corps prêtent serment

Présent au Mali depuis 1971, ce Programme Américain pour la Paix dans le Monde symbolise la détermination des Etats-Unis d’Amérique à  Âœuvrer pour l’unité et la cohésion entre les peuples. Après plus de 2 mois en stage de formation, les 22 nouveaux volontaires Américains vont être déployés sur le terrain pour soutenir les efforts de leurs communautés de destination dans les domaines de l’éducation et de l’accès à  l’eau et l’assainissement. Les «Â Peace Corps » est une initiative du président américain John Kennedy, il y a 50 ans lors d’un discours devant les étudiants de l’Université du Michigan. A cette occasion, il demanda aux jeunes de consacrer deux années de leur vie à  aider les pays en voie de développement dans le monde. Depuis, des milliers d’américains ont répondu à  cet appel et ils sont 9000 aujourd’hui à  travers 77 pays, sur les 5 continents. Au service du Mali Maria Haris est devenue Aminata Samaké au Mali et parle bien Bambara. C’’est la traduction de l’excellente coopération entre le Mali et les Etats Unis à  travers le programme du Corps de la Paix. Ils sont tous diplômés de haut niveaux et  viennent de 15 Etats d’Amérique. Les 22 nouveaux volontaires du Corps de la Paix se sont enracinés dans la culture malienne avec l’apprentissage des langues locales comme le tomokan, le malinké et le bambara, ils ont même pris des noms du terroir comme Salimata Diarra(Renate Schulz), ou Oumar Tessougué (Zacharia Postle).  Il s’agissait pour eux, au cours des 9 semaines de formation au centre  Toumani Sow de Samaya à  15Km de Bamako, de s’adapter aux valeurs culturelles du Mali. Ils seront répartis dans les régions de Kayes, de Koulikoro, de Ségou, de Sikasso et de Mopti o๠ils seront de véritables agents de développement dans ces localités. Ils seront 12  dans le secteur de l’Education, avec comme priorité l’amélioration de l’éducation de base et de l’alphabétisation au Mali. Les 10 autres volontaires vont évoluer dans le secteur de l’eau l’assainissement pour renforcer la capacité locale et pour permettre une gestion efficace des ressources en eau. Il s’agira  aussi pour eux d’améliorer les conditions d’assainissement à  travers le transfert de technologies appropriés et le changement de comportement.

Le Corps de la Paix du Mali fête son cinquantenaire

150 volontaires au Mali Il y a 50 ans, le président Kennedy avait signé l’ordre exécutif de création du Corps de la paix le 14 octobre 1960, a rappelé l’ambassadrice des Etats Unis au Mali, Mme Gillian Milovanovic : «Â C’’est à  l’université du Michigan qu’il avait lancé un défi aux jeunes diplômés américains, en leur proposant de consacrer deux ans de leur vie à  aider les populations des pays en voie de développement. ». Depuis ce jour, plus de 200 000 américains ont servi en tant que volontaires dans 136 pays à  travers le monde. Pour Michael J. Simsik, Directeur du corps de la paix du Mali, C’’est à  l’invitation du gouvernement, que le corps de la paix Américain a envoyé ses premiers volontaires au Mali en 1971. Dès lors, le gouvernement et le peuple malien ont accueilli 3000 volontaires dans 1000 villes et villages à  travers le Mali.» Il précise que 150 volontaires servent dans cinq des huit régions du pays dans plusieurs secteurs. Léducation, la santé, la sécurité alimentaire, l’eau et l’assainissement, la gestion des petites et moyennes entreprises et l’environnement. Et 62 stagiaires en formation deviendront dans six semaines, des volontaires à  travers le pays. Immersion malienne l’appellation de ‘volontaire’ signifie servir les communautés maliennes, en échange d’un émolument mensuel. Les volontaires sont soumis à  une formation linguistique, culturelle et technique intensive dispensée par un personnel malien hautement qualifié. Les volontaires s’engagent pour une durée de deux ans et sont orientés dans l’une des cinq filières rattachée à  un ministère Malien. « Si le travail du corps de la paix est facilité au niveau national, grâce à  la collaboration entre gouvernements malien et américain, la plus grande partie du travail quotidien des volontaires se déroule au niveau local » rappelle M Simsik, Directeur du Corps de la Paix. Les volontaires collaborent avec les autorités administratives locales, les associations communautaires, les écoles, les organisations non gouvernementales (ONG) et les acteurs du secteur privé. Au cours des 40 dernières années, le corps de la paix a travaillé en collaboration avec le gouvernement du Mali pour aider à  relever les défis du développement de notre pays. Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Moctar Ouane, au nom du gouvernement du Mali, a salué le travail effectué par le corps de la paix dans notre pays depuis 40 ans. Plus de 8000 volontaires servent dans 70 pays à  travers le monde et mettent en pratique, les trois objectifs de corps de la paix : Aider les populations à  promouvoir une meilleure compréhension du peuple américain ; Les aider à  répondre à  leurs besoins en main d’œuvre qualifiée afin de satisfaire les besoins fondamentaux des plus démunis et assurer une meilleure cohésion entre l’Amérique et ses amis.

Beauté : Les vertus du beurre de Karité

Origines du karité Depuis des millénaires, le beure de karité est utilisé en Afrique. l’histoire nous enseigne que certaines reines s’enduisaient de karité afin de donner un éclat particulier à  leur beauté. L’arbre de karité pousse dans le sahel avec une pluviométrie allant jusqu’à  1000 mm et deux saisons bien distinctes. Il faut au karité une longue période sèche. Il n’existe qu’en Afrique et la zone s’étend de la frontière du Sénégal et de la Guinée pour s’enfoncer vers l’Afrique Centrale à  travers le Mali, le Nord de la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Nord de Ghana, du Togo et du Bénin puis le Nigéria. L’arbre de karité mesure 10 à  15 m présente un système radiculaire fortement pivotant permettant des cultures associées. Le fruit est charnu et ressemble à  un petit avocat avec une pulpe sucré et comestible. Il renferme le plus souvent une graine entourée d’une coque mince. Il mûrit en cinq mois. La production moyenne est de 15 à  20 kg de fruit frais par arbre, soit 3 à  4 kg d’amandes sèches commercialisées.La noix contient environ 50% de matière grasse. Vertus cosmétiques Hydratant, adoucissant, protecteur et embellissant,le beurre de karité possède des vertus réelles pour la peau. Il est composé, des vitamines (A, D, E, F). Il est recommandé pour les mères d’enduire leurs bébés de beurre de karité pour leur adoucir la peau ou pour prévenir les vergétures suite à  une grossesse. Quelques conseils pratiques Pour maintenir un visage souriant, il est recommandé d’utiliser quotidiennement le beurre de karité. Il suffit de se masser pendant une dizaine de minutes pour donner un résultat extraordinaire.Bien, insister sur les zones inertes (bases du nez, commissures des lèvres). Il permet ainsi l’élasticité de la peau. La peau qui bénéficie l’usage quotidien du beure de karité, est protégée des maladies dermatologiques. Sa protection est réelle et dure longtemps. En période de froid, le beure de karité est indiqué pour se préserver contre la sécheresse des lèvres qui absorbent rapidement le beurre. Karité et Agroalimentaire Avec ses vertus cosmétiques, le beurre de karité est aussi utilisé dans l’alimentation. Aujourd’hui, on fabrique le chocolat avec, ce qui explique la ruée des occidentaux sur ce produit ces dernières années. L’exportation du beurre de Karité vers l’occident se développe de plus en plus avec une demande très forte sur le marché des cosmétiques et surtout de l’agroalimentaire (essentiellement pour le chocolat). A retenir que la récolte et l’extraction du karité sont surtout effectuées par les femmes des zones rurales : cette activité occupe des milliers de femmes au Mali, qui tirent 80% de leurs revenus de cette culture informelle. Elles ont aussi développé le commerce équitable grâce au karité et à  Siby au Mali, on trouve la Maison du Karité,une coopérative qui transforme, stocke et revend le karité sous forme de savons ou de crèmes aux touristes étrangers. Ce produit est aussi un facteur d’autonomisation des femmes qui en connaissent ses secrets éternels. Vive le karité !

La natation : une activité ludique et sportive pour remodeler votre corps

Il fait chaud, c’est le moment idéal pour se jeter à  l’eau! En piscine ou dans une mer calme, joignez l’utile à  l’agréable en favorisant certaines nages, qui auront l’avantage de sculpter votre silhouette en la raffermissant. La brasse : Pour avoir de jolies épaules, des seins fermes et des biceps galbés. Un conseil : Dans la mesure du possible, ne levez pas trop la tête, car cela crispe la nuque et tasse les vertèbres. Pensez aussi à  expirer tête dans l’eau, lorsque vous allongez les bras pour ne pas trop cambrer. Le crawl : Conseillé pour affiner les hanches, muscler les fessiers et les cuisses. Prescrit également dans les problèmes de souffle, pour augmenter la capacité respiratoire. Un conseil : Si vous débutez, faites d’abord des battements de pieds en tenant une planche devant vous. Maintenez toujours les fesses bien serrées, pour ne pas cambrer. le dos crawlé : Nage recommandée par les kinés par excellence, car elle redresse le dos, étire muscles et vertèbres. Elle soulage lombalgies et sciatiques par le mouvement des bras à  l’arrière du dos. Un conseil : Lorsque vous serez familiarisée avec cette position, essayez de synchroniser les jambes avec les bras. Alors à  l’eau! et bonne nage!