Abidjan accueille le salon des industries musicales d’Afrique

Panels, tables rondes et master class meubleront cette première édition de ce salon qui réunira des experts et professionnels connus de l’écosystème musical africain et international.M. Mamby Diomandé, commissaire général et fondateur de l’évènement, a annoncé jeudi à la presse qu’Abidjan abritera la première édition du Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA), les 17 et 18 novembre 2022.

Pour M. Mamby Diomandé, « ce salon se place dans un contexte où aujourd’hui, la musique a véritablement besoin de compter sur l’Afrique de façon générale, mais sur l’Afrique Francophone en particulier pour aussi se mettre au même niveau que l’Afrique anglophone ».

Le thème retenu pour cette édition est : « A l’ère de la digitalisation, quels sont les enjeux pour l’industrie musicale africaine ? ». Le Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA) aura lieu avec l’appui institutionnel du ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie.

Il s’agit de renforcer les capacités des acteurs de l’écosystème, de les « sensibiliser » sur les thématiques en lien avec la digitalisation des process dans le secteur, de les « structurer » et « valoriser » les industries musicales d’Afrique Francophone, a-t-il dit.

 « On va essayer de réunir tout ce qui se fait de mieux dans cet écosystème Francophone » pour que la première édition réponde aux attentes des professionnels et des mélomanes, a affirmé le rappeur franco-camerounais Pit Bacardi, co-fondateur du SIMA.

Le rappeur franco-camerounais, Pit Bacardi, a prôné « un écosystème local, régional et international qui a besoin de comprendre les modes de fonctionnement de cette industrie musicale africaine émergente ». Il estime que l’Afrique a une industrie musicale qui doit se structurer et se professionnaliser.   

Le salon, conçu et initié par des experts de l’écosystème musical, a pour objectif de réunir les acteurs des industries musicales africaines francophones et internationales, d’inciter au partage de connaissances et bonnes pratiques et de créer des opportunités d’affaires.

L’évènement bénéficie de l’appui institutionnel du ministère de la Culture et de la Francophonie qui assure le haut patronage de l’évènement, ainsi que de l’accompagnement du ministère de la Communication et de l’économie numérique.

Mme Angama Koné Malouna, représentant la ministre de la Culture et de la Francophonie, a traduit la fierté du ministère de tutelle de voir, à travers ce salon, le rayonnement et l’ouverture de la Côte d’Ivoire dans l’espace Francophone.

Au cours des quatre dernières décennies, l’industrie de la musique a été confrontée, à travers le monde, à de nombreux bouleversements dont une profonde transformation due au développement numérique et technologique.    

Cette première édition du SIMA abordera, par ailleurs, l’impact et les enjeux du digital pour l’industrie musicale sur le continent, ainsi que l’avènement du Mobile money, des nouveaux modèles de streaming, la régulation et les nouveaux modes de consommation média. 

Les acteurs du secteur tableront aussi sur la production de concert, la gestion de l’image des artistes afin de répondre aux enjeux de cette industrie fortement impactée par le digital, a fait savoir M. Mamby Diomandé, fondateur et commissaire général du SIMA.

Le commissaire général a annoncé le « concours Innova musica » qui a pour objectif d’accompagner les start-up qui ont des créations musicales. Il est prévu aussi un panel sur la cyber criminalité, la monétisation de contenus, les droits voisins et de propriété, et la médiation culturelle.  

En 2017, l’Afrique ne représentait que 2% des revenus de l’industrie musicale à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, le continent a atteint 10%, ce qui montre une véritable évolution positive en ce qui concerne les revenus générés par l’industrie de la musique.

Selon le rapport annuel de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) publié le 23 mars 2022, les revenus générés en Afrique subsaharienne par l’industrie musicale ont augmenté de 9,6% en 2021.

De nombreux professionnels de renom de l’industrie musicale, culturelle et créative et de l’écosystème des TIC sont attendus. Le lead vocal du Groupe ivoirien Magic System, Traoré Salif dit A’salfo, interviendra en qualité de speaker dans le cadre de ce salon.

Créé et initié par des experts de l’industrie musicale, le Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone (SIMA) promeut l’industrie musicale africaine, forme les acteurs de cet écosystème et offre une plateforme d’affaires entre les acteurs africains et ceux des autres continents.

Le SIMA, véritable « miroir » de l’industrie musicale africaine, propose aux acteurs de l’écosystème des rencontres avec de potentiels clients ou partenaires, la valorisation de leurs offres et services, mais surtout la possibilité d’approfondir leurs connaissances du marché musical africain et international.

Autoroute Abidjan-Lagos : accord sur le pays devant abriter le secrétariat

Les Etats ayant en partage cette autoroute ont décidé de la capitale qui abritera le secrétariat de cet ouvrage d’intégration régionale.L’autoroute Abidjan – Lagos relie la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. A l’occasion de la 3e édition de Africa investment forum, les différents chefs d’Etat et de gouvernement de ces pays ont décidé qu’Abidjan abritera le secrétariat de cette infrastructure.  

Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, qui était présent à l’ouverture de ce forum qui se tient du 2 au 4 novembre 2022 sur les bords de la lagune Ebrié, a soutenu qu’Abidjan qui abrite le siège de la Banque africaine de développement (BAD), principal financier du projet, est le lieu « naturel » pour accueillir ce secrétariat.  

Le secrétariat aura pour mission de faire le suivi de la mobilisation des ressources pour le projet de l’Autoroute Abidjan – Lagos. Et ce afin d’engager les chefs d’Etat qui s’attèleront à lever les facteurs bloquants à la réalisation de cet ouvrage qui facilitera la circulation des biens et des personnes dans la région ouest-africaine. 

« Lors du Forum virtuel sur l’investissement en Afrique, qui s’est tenu en mars de cette année, nous avons obtenu 15,6 milliards dollars (plus de 10.350 milliards Fcfa) d’investissements pour la construction de l’autoroute Lagos-Abidjan », a dit mercredi le président de la BAD, Akinwumi Adesina.

Le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, a fait savoir que « cette autoroute, qui assure 75% des échanges commerciaux en Afrique de l’Ouest, contribuera à stimuler la croissance, le commerce et les investissements dans toute la région ».

Selon une note du Centre d’information et de communication gouvernementale de la Côte d’Ivoire, « les études pour la mise en place de l’autoroute Abidjan – Lagos ont coûté 43 millions de dollars (28,7 milliards de Fcfa), quand le financement des travaux pour réaliser le projet est estimé à 15 milliards de dollars (10.027 milliards Fcfa) ».

Coton ivoirien : le CNRA développe un engrais organique

Le premier Colloque international de biosciences et de développement en Afrique s’est ouvert mercredi à Abidjan, en présence de plusieurs chercheurs du continent.Le Centre national de recherche agronomique (Cnra) de Côte d’Ivoire prend une part active à ce premier Colloque international de biosciences et de développement en Afrique avec plusieurs communications à son actif. L’évènement qui durera trois jours se tient à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan,

Dr Christophe Kobenan du CNRA, une structure de recherche publique, a présenté une communication portant sur le thème « Efficacité agronomique et rentabilité financière d’un engrais organique Biowish crop en culture cotonnière en Côte d’Ivoire ».  

Ce nouveau type d’engrais vient remplacer les engrais minéraux qui engendrent une perte de la fertilité du sol, impactant par ricochet la production du cotonnier. Cet engrais organique, dira-t-il, a fait l’objet d’un test avant qu’il soit déclaré « efficace » pour les cultures cotonnières.  

« Le CNRA a testé des doses de ce nouvel engrais comparativement à ceux qui étaient utilisés de façon historique. Et nous avons vu qu’avec cet engrais la production avoisine les 8%, soit 196 Kg par hectare de coton graine. Cela fait un gain de 31.000 Fcfa par ha pour le producteur », a expliqué Dr Christophe Kobenan. 

Sur le coût, le chercheur ivoirien a assuré que cet engrais est accessible au producteur comparativement au précédent procédé. Il ajoutera par ailleurs qu’il est respectueux de l’environnement et est un  « engrais biologique et non chimique ».  

« L’impact sur la santé est moindre que les engrais utilisés de façon traditionnelle sur le coton. Concernant le sol également cela conduit à améliorer sa qualité », a-t-il relevé, faisant savoir que cet engrais a fait l’objet d’essais à la station de recherche du programme coton du Centre national de recherche agronomique de Bouaké, dans le centre ivoirien. Ce sont quatre répétitions de chaque traitement sur une surface carrée de 48 m qui ont été réalisées.   

4e pont d’Abidjan : quelques « nouveaux ajustements » opérés

La consistance des travaux du 4e pont d’Abidjan a subi des modifications techniques de l’ouvrage principal.Dans une note sur l’état des lieux des travaux, la Banque africaine de développement (BAD) rapporte qu’ « il a été inséré les voies du Bus Rapid Transit « BRT″ du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan, financé par la Banque mondiale ».

Selon la banque, la première section de l’ouvrage de 600m en 2×3 voies a subi des réaménagements de voies, passant à 2x 4 voies pour dédier une voie dans chaque sens au BRT. Du côté de la commune d’Adjamé, dans le Nord d’Abidjan, la deuxième partie de l’ouvrage initialement prévue en 2×2 voies sur une longueur de 800 mètres sera élargie en 2×3 voies.

Les autres travaux concernent la construction d’une chaussée 2×3 voies entre la fin de l’échangeur de Boribana et l’Indénié sur une longueur de 950 mètres, indique la note d’information. Sur lagune le pont a été déjà construit sur 800 m pour un objectif de 1,4 Km.

« Compte tenu de quelques nouveaux ajustements à effectuer jusqu’à la caserne des sapeurs-pompiers à Adjamé, le pont s’étendra finalement sur 2,4 kilomètres », a mentionné Serge Paterne Keugongo, chef de l’unité Ouvrage de l’Agence de gestion des routes, cité par la banque.  

« Il y a de nobles avancées dans la réalisation de l’infrastructure, dans son ensemble. Surtout au niveau des infrastructures routières qui enregistrent des taux d’exécution intéressants », a déclaré Philippe Munyaruyenzi, responsable du projet à la Banque africaine de développement.

Aujourd’hui, les travaux ont été réalisés à hauteur de 62%. Financée par la BAD à un montant de 155,80 milliards F CFA (263,7 millions de dollars américains), la construction du 4è pont d’Abidjan entre dans le cadre d’un vaste projet de renforcement des infrastructures de transport, destiné à réduire la congestion urbaine dans la capitale économique ivoirienne.

Le 4è pont d’Abidjan a connu un ralentissement des travaux lors du pic de la pandémie de Covid-19. Le pont a vu ses travaux s’accélérer après la levée des restrictions par le gouvernement. L’objectif est désormais de parvenir à livrer l’ouvrage au plus tard à fin 2022.

Ce projet devrait, outre la décongestion du trafic routier à Abidjan, permettre le désenclavement et l’assainissement de plusieurs quartiers du District. Il contribue à la création de nombreux emplois dans le cadre des travaux de génie civil.  

Le Projet de transport urbain d’Abidjan est financé par la BAD à hauteur de 629,49 millions de dollars, soit 74% du coût total du projet. Les co-financiers sont l’Etat ivoirien (17%), la coopération japonaise, JICA (8%) et le Fonds pour l’environnement mondial (1%).

Il est prévu dans le programme du projet la construction de six échangeurs, de 88 kilomètres de voie rapide urbaine et la rénovation de 89 carrefours. Le 4e pont relie la commune populaire de Yopougon au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan, en passant par Attécoubé et Adjamé.

Mobilisation record de fonds pour l’autoroute Lagos-Abidjan

La Banque africaine de développement (BAD) annonce avoir obtenu des ressources importantes pour cette infrastructure, en cours de réalisation.« Lors du Forum virtuel sur l’investissement en Afrique, qui s’est tenu en mars de cette année, nous avons obtenu 15,6 milliards dollars (plus de 10.350 milliards Fcfa) d’investissements pour la construction de l’autoroute Lagos-Abidjan », a dit mercredi le président de la BAD, Akinwumi Adesina, à l’ouverture de la 3è édition de Africa Investment forum qui a lieu à Abidjan du 2 au 4 novembre 2022.  

Le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, a fait savoir que « cette autoroute, qui assure 75% des échanges commerciaux en Afrique de l’Ouest, contribuera à stimuler la croissance, le commerce et les investissements dans toute la région ».

A l’occasion de ce forum qui a réuni plus de 1.500 participants, M. Adesina a déclaré qu’« aujourd’hui, le président Ouattara, le président Akufo-Addo et le président Talon discuteront de l’emplacement du secrétariat du projet, alors que nous le mettons en route ».

Durant ces trois jours, « nous aurons répertorié plusieurs projets prêts à être investis pour vous, investisseurs », a-t-il lancé, avant d’ajouter que ceux-ci vont des énergies renouvelables à l’hydroélectricité, en passant par les infrastructures gazières, les chemins de fer, les routes et le transport maritime.

Le portefeuille de projets comprend également les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’exploitation minière, de la fabrication d’engrais, des infrastructures portuaires et les transports urbains verts, ainsi que le sport, le logement urbain et les fonds d’investissement privés.

« Nous avons des investissements ciblant les entreprises dirigées par des femmes », a-t-il fait savoir.

« Les analyses de Moody’s sur les défauts de paiement des investissements en infrastructures sur 14 ans montrent que l’Afrique a le taux de défaut de paiement le plus bas du monde (5,5 %), comparé à l’Amérique latine (12,9 %), l’Asie (8,8 %), l’Europe de l’Est (8,6 %), l’Amérique du Nord (7,6 %) et l’Europe de l’Ouest (5,9 %) », a-t-il fait observer.

M. Adesina a soutenu que « l’Afrique n’est pas aussi risquée » comme pensent des investisseurs, soulignant que « la perception n’est pas la même que la réalité ». L’objectif de Africa Investment Forum est de faire en sorte que « les investissements atterrissent en Afrique comme un avion sur une piste d’atterrissage lisse ».

Plus de 100 milliards de dollars (plus de 66.000 milliards Fcfa) de deals transactionnels attendus à ce forum, organisé par la Banque africaine de développement (BAD), en collaboration avec la Côte d’Ivoire.  

Ouverture à Abidjan de Africa Investment Forum 2022

Plus de 100 milliards de dollars (plus de 66.000 milliards Fcfa) de deals transactionnels sont attendus à ce forum, organisé par la Banque africaine de développement (BAD), en collaboration avec la Côte d’Ivoire.Cette rencontre a enregistré la participation de trois chefs d’Etat, notamment celui du Ghana Nana Akufo-Addo, du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa, de l’Éthiopie Mme Sahle-Work Zewde, des chefs de gouvernement, des bailleurs de fonds et des promoteurs de projets.

Ouvrant l’édition 2022 de Africa Investment Forum, le vice-président de la République de Côte d’Ivoire Meyliet Tiémoko Koné, a relevé que les pays africains connaissent des chocs extérieurs dus à la crise de Covid-19 et au conflit russo-ukrainien.

Cela, dira-t-il, a entraîné de lourdes conséquences économiques, financières et sociales. En outre, les Etats africains subissent durement les effets de la hausse des coûts du pétrole et du fret avec des difficultés d’approvisionnement en produits de base.

« La présence des chefs d’Etat et des gouvernements à cette rencontre, aux côtés des différents investisseurs africains et internationaux, est une des preuves de notre détermination à créer ensemble un environnement économique favorable à la réalisation des investissements nécessaires pour accélérer la transformation du continent africain », a-t-il ajouté.

« Après les deux premières éditions qui ont permis d’identifier un portefeuille de transactions respectivement à 46,9 milliards de dollars US et 67,7 milliards de dollars US, nous espérons franchir la barre de 100 milliards de dollars lors de cette 3e édition », a déclaré M. Meyliet Koné.   

« Le Forum sur l’investissement en Afrique génère des investissements extraordinaires pour l’Afrique. En quatre ans, depuis le début du Forum en 2018, il a permis de mobiliser 110 milliards de dollars d’intérêts d’investissement pour l’Afrique », a précisé le président de la BAD, Akinwumi Adesina.

A ce forum, « nous concluons des accords et des deals transformationnels », a indiqué M. Adesina, évoquant « le financement titrisé de 600 millions de dollars pour soutenir le Conseil du cacao du Ghana, (ce qui) a aidé le Ghana à augmenter sa production de cacao d’un million de tonnes métriques, avec des infrastructures d’entreposage et de transformation du cacao ».

Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, a lancé un message aux investisseurs, soutenant que c’est vrai qu’il y a des difficultés et des contraintes, mais il y a des opportunités à saisir et l’Afrique représente un grand dividende démographique qu’il faudrait prendre en considération.     

Pour sa part, la présidente de l’Éthiopie Mme Sahle-Work Zewde, a appelé à changer le regard sur l’Afrique qui est vue comme un continent où sévit la faim et la pauvreté, faisant remarquer que les lignes bougent en termes d’investissements et de développement économique. 

L’édition 2022 de Africa Investment Forum qui se tient du 2 au 4 novembre sur les bords de la lagune Ebrié, intervient après celle de 2018 et 2019 en Afrique du Sud. Ces trois éditions se sont tenues en présentielle, selon les organisateurs qui indiquent qu’une rencontre en ligne a eu lieu lors de la crise de Covid-19. 

Mariatou Koné pour une coopération des systèmes éducatifs africains

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, professeur Mariatou Koné a pris part ce mardi 1er novembre 2022 par visioconférence à un forum académique sur l’avenir des stratégies d’enseignement à la lumière des développements actuels.Cette activité qui se tient au siège de l’Organisation du Monde Islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) à rabat, au Royaume du Maroc vise à promouvoir le dialogue et à présenter diverses visions et perspectives sur l’avenir des stratégies d’enseignement à l’ère moderne.

Représentant la Côte d’Ivoire à ce forum académique, la ministre Mariatou Koné a appelé à une mutualisation des expériences, une coopération solide entre les systèmes éducatifs et des partenariats stratégiques dynamiques pour soutenir l’écosystème numérique dans chaque pays.

« Je voudrais rappeler à votre bienveillante attention que le monde entier a été mis à rude épreuve par la pandémie de la Covid-19 », a dit la ministre Mariatou Koné à l’endroit des participants, au cours de son intervention, faisant cas des impacts de la crise sanitaire mondiale sur les systèmes éducatifs.   

« Au-delà de ses impacts sur nos systèmes éducatifs, cette crise sanitaire mondiale aura eu le mérite de confirmer le rôle et la valeur de l’éducation pour outiller et transformer les hommes et les femmes afin d’assurer le développement durable de nos sociétés », a-t-elle soutenu.  

La ministre a fait savoir que « les systèmes éducatifs ont été astreints à se réinventer non seulement pour assurer le droit à l’éducation avec l’utilisation de l’outil numérique, mais aussi pour réquisitionner leurs trajectoires au regard des défis mondiaux ».

Poursuivant, elle a souligné l’intensité des dialogues sur la nécessité d’un plus grand engagement de l’ensemble des parties prenantes pour un développement transformationnel de l’éducation en adéquation avec les mutations du monde.

Elle a évoqué les recommandations du Sommet mondial sur la transformation de l’éducation convoqué par le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, en septembre dernier ainsi que lors de la triennale de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA).

Tout ceci conforte la Côte d’Ivoire, selon la ministre, dans le choix qu’elle a fait d’initier un dialogue participatif et inclusif autour de l’école ivoirienne : les États généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA).

Côte d’Ivoire : les prix du carburant maintenus

Les prix de l’essence et du gasoil pour le mois de novembre 2022 restent inchangés.Le prix du litre de l’essence avait connu une hausse en octobre, passant de 735 Fcfa à 775 Fcfa, soit une augmentation de 40 Fcfa. Celui du gasoil était également en hausse de 40 Fcfa, passant de 615 FCfa à 655 Fcfa. 

Le prix du pétrole lampant, resté inchangé depuis juillet, a connu aussi un relèvement en octobre, passant de 645 Fcfa le litre à 685 Fcfa, soit un accroissement de 40 Fcfa. Pour le mois de novembre 2022, il reste également inchangé, selon une note officielle de la direction générale des hydrocarbures.

Les prix du gaz butane ont été maintenus sur la période du 1er au 30 novembre 2022. La bouteille de 6 Kg demeure à 2.000 Fcfa et celle de 12,5 Kg à 5.200 Fcfa. La bouteille de 15 Kg est cédée à 6.965 Fcfa, celle de 17,5 Kg à 8.125 Fcfa, la bouteille de 25 Kg à 11.610 Fcfa et la bouteille de 28 Kg à 13.000 Fcfa.

Les prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire sont ajustés mensuellement conformément aux dispositions du mécanisme automatique de fixation des prix des hydrocarbures. Et ce, selon les cours sur le marché international.

AP/APA

Plus d’un an d’actions de Healthy Heart Africa contre l’hypertension

Depuis son lancement en 2021, le programme a permis d’identifier plus de 27.000 mesures de pression artérielle élevée et plus de 6.000 diagnostics confirmés d’hyperpression.Healthy Heart Africa (HHA) est un programme innovant d’AstraZeneca qui s’attaque à l’hypertension (pression artérielle élevée) et au fardeau croissant des maladies cardiovasculaires (MCV) sur le continent africain.

Ce programme soutient les systèmes de santé locaux en sensibilisant aux symptômes et aux risques de l’hypertension, et en proposant une éducation, un dépistage, un traitement à bas prix (le cas échéant) et un contrôle. Healthy Heart Africa est actuellement actif en Afrique de l’Est et de l’Ouest.

Selon le Dr Allan Mackenzie, directeur des Affaires gouvernementales, développement durable mondial – accès aux soins de santé AstraZeneca, plus de 250.000 mesures de la pression artérielle ont été effectuées par le programme Healthy Heart Africa depuis sa mise en œuvre au Sénégal, en 2021.

« Nous espérons avoir un impact encore plus important à mesure que le programme se poursuit. », a déclaré le Dr Allan Mackenzie, directeur des affaires gouvernementales, développement durable mondial – accès aux soins de santé, AstraZeneca.

Le programme est présent dans les régions de Dakar, Thiès et Saint Louis. Ida Ndione, de Path au Sénégal, a dit qu’en soumettant la prise de la pression artérielle aux établissements de santé et à la collectivité, cela permet d’identifier les mesures de pression artérielle élevée au sein de la communauté.  

« Nous sommes satisfaits des résultats obtenus depuis le lancement du programme, mais nous aimerions encourager davantage de personnes à faire contrôler leur pression artérielle, afin qu’elles puissent connaître leur état et le surveiller », a-t-il lancé.  

Pour lui, « c’est un appel à tous, jeunes et vieux, à faire contrôler sa pression artérielle, car tout le monde peut être affecté par l’hypertension. ». Le programme est mis en œuvre en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’action sociale pour renforcer le système de santé par la prévention et le contrôle des Maladies cardiovasculaires (MCV).   

Le programme HHA contribue à la mise en place de systèmes de santé résilients pour les soins de santé liés à l’hypertension par la mesure gratuite de la pression artérielle, le renforcement de la prise en charge et des soins à travers la formation des prestataires de soins, ainsi que par la fourniture de matériels de sensibilisation sur l’hypertension, ses symptômes et ses facteurs de risque.  

Au Sénégal, Healthy Heart Africa (HHA) est mis en œuvre par le programme de soins de santé primaires et l’équipe des maladies non transmissibles de Path. Dans le pays, on estime que près de 30% de la population souffre d’hypertension, bien que la plupart du temps non traitée, avec un taux de contrôle de seulement 8%.

Considérée comme un tueur silencieux, l’hypertension ne présente aucun symptôme. Elle peut être évitée en faisant régulièrement du sport, en mangeant plus de fruits et légumes, en évitant le tabac et l’excès d’alcool, et en limitant les aliments riches en graisses saturées, entre autres facteurs de risque.

Le ministère de la Santé et de l’action sociale reconnaît l’importance d’étendre la Couverture maladie universelle et de développer des stratégies telles que le Plan national de développement sanitaire et social 2019-2028 qui met l’accent sur l’amélioration de l’accès équitable aux soins de santé pour tous.

Ce plan expose les défis que le ministère cherche à relever, notamment la nécessité de renforcer les soins de santé primaires ainsi que la promotion de la santé et la prévention. Healthy Heart Africa visant à être « durable », le programme travaille avec les parties prenantes locales pour élaborer des interventions basées sur des objectifs communs.   

« Notre partenariat avec le ministère de la Santé et de l’action sociale est important, car l’un de ses domaines d’intervention est de promouvoir la prévention sanitaire par le dépistage précoce de l’hypertension et la lutte contre la maladie », a soutenu Dr Allan Mackenzie.

Communément appelée pression artérielle élevée, l’hypertension est une maladie non transmissible (MNT) grave qui peut entraîner une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une insuffisance cardiaque, ainsi que d’autres problèmes de santé. Elle est une cause majeure de décès prématuré dans le monde.

Le programme Healthy Heart Africa (HHA) est mis en œuvre dans neuf pays d’Afrique, dont la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Nigeria, l’Ouganda, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, y compris Zanzibar.

Côte d’Ivoire : la CIE célèbre l’excellence en milieu scolaire

Neuf élèves ayant brillamment réussi à leur examen de fin de cycle primaire, secondaire et technique, ont été récompensés dans le cadre de la célébration du Prix national d’excellence CIE du meilleur élève 2022.L’évènement, marquant la 8e édition de ce prix national d’excellence de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), s’est déroulé lundi à Abidjan devant un parterre de personnalités, des acteurs de la communauté éducative et des parents d’élèves des lauréats.

« Ce moment marque également d’une pierre blanche l’engagement constant de notre entreprise, aux côtés de l’Etat, à encourager l’ardeur et la persévérance au travail, spécifiquement en milieu scolaire », a déclaré le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko.    

Les lauréats sont des élèves qui se sont brillamment illustrés en étant les meilleurs nationaux aux examens à grand tirage, organisés en 2022 par le ministère ivoirien de l’Education nationale et celui de l’Enseignement technique.

L’édition 2022 est le 8ème acte de cette aventure lancée depuis 2015. M. Ahmadou Bakayoko a assuré de l’engagement de son entreprise à pérenniser ce qui lui permet de plus que jamais de réaffirmer sa vocation d’entreprise citoyenne.  

Ces neufs nouveaux élèves primés portent à 305, depuis 2015, le nombre de lauréats du prix en huit éditions, aussi bien au niveau régional qu’au cours des célébrations du Prix national d’excellence de l’entreprise.

Pour cette édition, les élèves lauréats ont eu pour mentor le professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly, directrice du Centre national de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), la première agrégée en cancérologie de Côte d’Ivoire et d’Afrique de l’Ouest Francophone. Et ce, pour encourager ces élèves à la culture de l’effort.

M. Eloi Noël Kouassi, le représentant de la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a déclaré que la ministre de tutelle, marraine de la cérémonie, est « attachée à la question de l’excellence et de la qualité ».   

A l’endroit des lauréats, il a dit de la part de leur marraine, qu’« au moment où tous sont rassemblés autour de vous pour célébrer votre savoir-faire et savoir être, nous avons à cœur de vous manifester notre admiration et nos félicitations chaleureuses (…) persévérez donc dans l’effort ».

Pour sa part, le représentant du ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, M. Zakaria Berté, a félicité M. Ahmadou Bakayoko et ses collaborateurs pour les efforts, tout en encourageant ces élèves à l’effort dans un monde très compétitif.

« La quête d’une économie compétitive passe par une jeunesse nombreuse, bien formée. Il est donc bon de susciter l’effort, de réguler ses faiblesses et l’audace d’apprendre à exprimer sa subjectivité créatrice pendant des années d’études », a-t-il poursuivi.

Un chèque factice a été octroyé aux différents lauréats : CEPE (400.000 Fcfa); BEPC (500.000 Fcfa). Pour les différentes séries du baccalauréat, chaque lauréat a reçu 1 million de Fcfa : BAC A ; BAC B; BAC C; BAC D ; BAC E ; BAD F et BAC G.

Les lauréats ont en outre obtenu d’autres récompenses, telles qu’une télévision de 50 pouces, une plaque, une médaille, un kit de la compagnie, un bon d’achat de librairie. Ce prix qui est une reconnaissance du mérite, vise à primer et valoriser les meilleurs élèves du pays.

La Cedeao table à Abidjan sur un écosystème de santé

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut, à travers le concept « Une seule santé », prévenir de nouvelles flambées et éradiquer les maladies zoonotiques, transmises aux hommes par les animaux.La Cedeao tient du 31 octobre au 2 novembre 2022, sur les bords de la lagune Ebrié, un atelier de validation de la stratégie régionale et du manuel de la gouvernance du mécanisme de coordination de l’approche Une seule santé.

Cette approche, selon le directeur pays de l’OMS en Côte d’Ivoire, Jean-Marie Vianny Yaméogo, vise à « considérer la santé comme une seule entité », car la santé humaine a un lien avec l’environnement et la santé animale, au regard des interactions.    

Il a fait observer que des maladies animales se retrouvent chez l’homme. Pour l’OMS, c’est de créer une quadripartite, comprenant l’Organisation mondiale de la santé animale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’OMS et ONU Environnement.

De ce fait, devant un phénomène de santé publique, ces entités peuvent se retrouver pour identifier ensemble les différentes causes d’une maladie aux fins de voir le vecteur de la pathologie et le lien d’impact sur l’homme, tout en échangeant au niveau de cette plateforme, a-t-il dit.  

Au niveau de la Côte d’Ivoire, la plateforme « Une seule santé », pilotée par la Primature, regroupe plus de 11 ministères. M. Yaméogo a souligné qu’il y a, à l’instar de tous les pays de la Cedeao, un défi de coordination de ces entités y compris les laboratoires de santé humaine et de santé animale.

Le deuxième grand défi, c’est le financement, a relevé le directeur pays de l’OMS, soulignant que l’organisation pourra ainsi adresser efficacement les différentes problématiques. Le troisième défi, lui, concerne la collecte de données de qualité via une plateforme unique qui va fédérer ces données.

Ouvrant les travaux de l’atelier, le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a fait remarquer que « le concept Une seule santé est relativement nouveau depuis l’émergence des maladies touchant à la fois les humains et les animaux ».

« Ce concept appelle à la fois la mobilisation et la collaboration multisectorielle, notamment les secteurs de la santé humaine, la santé animale y compris la faune et la santé environnementale pour mieux coordonner à travers les plateformes nationales, prévenir et détecter » les maladies, a-t-il ajouté.

La commissaire aux Affaires économiques et à l’agriculture de la Cedeao, Mme Mansandjé Touré-Litse, a indiqué qu’il s’agit d’« une stratégie régionale qui cible les risques sanitaires à la source telle que l’approche Une seule santé qui s’avère nécessaire pour prévenir les conséquences sanitaires chez l’être humain plutôt que de les traiter ».

Cette stratégie, renchérira-t-elle, permet de garantir des populations animales en bonne santé et un environnement sain pour une population humaine en bonne santé, chose essentielle pour protéger la planète des risques associés aux maladies zoonotiques émergentes et existantes ».

Mme Stella Gaetani, la représentante du BMZ, une entité allemande chargée de l’aide au développement économique, qui appuie la Cedeao dans ce projet, a salué le changement de paradigme utilisant l’approche Une seule santé pour prévenir les maladies zoonotiques.

 

Trafic aérien : griefs des syndicats de l’Asecna

Le Bureau exécutif de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA (USYCAA) dénonce « un sabotage en cours des résolutions du Comité des ministres » de l’organisation à la suite de leur grève.Les syndicats sont mécontents de la direction générale de l’Asecna. Le bureau exécutif, dans un communiqué de presse, fait observer « la reconstitution des conditions délétères, dangereuses et anxiogènes ayant conduit à la grève généralisée de septembre 2022 ».  

Le bureau exécutif de l’union des syndicats des contrôleurs aériens estime que cela est dû « à l’initiative solitaire, belliciste et jusqu’au-boutiste du directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Monsieur Mohamed Moussa ».

« Depuis la réunion extraordinaire du Comité des ministres, organe suprême de l’ASECNA, tenue le lundi 17 octobre 2022, qui a (demandé) la restauration des contrôleurs aériens dans leurs droits légitimes à travers de pertinentes résolutions, l’on assiste à une déferlante vague de sanctions administratives sournoisement teintées contre ces derniers », note l’organisation syndicale.

L’USYCAA se plaint entre autres « des ponctions abusives sur les salaires du mois d’octobre 2022, le gel des congés et des ingérences administratives dans la gestion des structures et le choix des représentants des travailleurs », poursuit le communiqué de presse. 

Le bureau exécutif de l’organisation syndicale dénonce également des « affectations abusives en cours et sans motif valable, vers leurs pays d’origine, de (ses) vaillants camarades expatriés, aggravant ainsi dans les centres de contrôle, le sous-effectif qui est déjà criard ».

Au regard de ces faits, l’USYCAA « demande le rétablissement, sans délai, de tous les contrôleurs aériens expatriés dans leurs droits en instruisant l’annulation pure et simple des rapatriements en cours » et « interpelle les ministres membres du Comité de suivi sur l’existence d’un risque réel d’aggravation » de la situation.  

 Le Bureau exécutif de l’Union des Syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA a levé le jeudi 20 octobre 2022 son mot d’ordre de grève à la suite d’un préavis de grève réactivé le mardi 20 septembre 2022 et suspendu le samedi 24 septembre 2022.

Côte d’Ivoire : dépistage du cancer du sein à Yopougon

Des dizaines de femmes et de jeunes filles se sont faites dépister du cancer du sein samedi, au Lycée des jeunes filles de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.Cette séance était couplée avec le dépistage du col de l’utérus, une pathologie foudroyante. En 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré plus de 2.000 cas et plus de 1.400 décès, soit plus de la moitié des patientes qui ont perdu la vie.

Le cancer du sein, lui, est le premier cancer de la femme dans le pays. Il représente 19% de tous les cancers et plus du tiers de tous les cancers féminins avec plus de 3.300 nouveaux cas et près de 1.800 décès.    

Pour sensibiliser les femmes sur les facteurs de risques afin prévenir ces maladies, l’ONG Hope Life, a organisé une journée de dépistage gratuit du cancer du sein et du col de l’utérus. Le moment a été meublé par une séance de vaccination et de fitness.

Dr Rita Gouessé, la marraine de l’évènement, qui a « grandi dans le quartier » abritant ce lycée féminin et fait ses études dans cet établissement, s’est félicitée d’accompagner cette ONG pour permettre à certaines femmes qui n’ont pas les moyens d’aller à l’hôpital de se faire dépister.

Biologiste spécialiste du cancer, Dr Rita Gouessé a animé une conférence sur le cancer du sein. Plusieurs jeunes filles ont répondu à l’appel parmi lesquelles Andréa Zahoué, 26 ans, qui dit être venue pour le dépistage afin d’éviter ces « maladies très graves qui tuent ».  

Mme Fatou Traoré, 32 ans, une commerçante, affirme pour sa part être venue faire le test pour savoir si elle a une maladie, confiant avoir « peur de ça », c’est pourquoi elle a fait le déplacement pour faire le dépistage pour savoir si elle ne porte pas le cancer du sein ou du col de l’utérus. 

Selon Dr Rita Gouessé, le cancer du sein est une maladie qui est due à des cellules dans le corps qui deviennent folles, se multiplient trop et qui font des boules anormales. Mais, détecté tôt, le cancer du sein peut être guéri. Raison pour laquelle les femmes sont exhortée à faire le dépistage. 

Des facteurs de risques provoquent le cancer du sein. Deux cancers sur trois sont diagnostiqués après l’âge de 50 ans, suite à une ménopause tardive (après 55 ans), après une prise prolongée de pilules (sur au moins 5 ans), une puberté précoce (avant l’âge de 8 ans) et une grossesse tardive notamment après 40 ans.

En outre, la prise du tabac, l’obésité et le stress sont des facteurs de risques du cancer. Ce dépistage vise à détecter la pathologie, car un cancer débutant diagnostiqué précocement et traité, le sujet a au moins 90% de chance de guérison. 

La conférencière a par ailleurs conseillé l’autopalpation des seins et instruit les femmes sur ce geste. Elle a exhorté ces dernières à la réalisation dès l’âge de 45 ans et tous les deux ans, d’une mammographie qui a la capacité de détecter les cancers de petite taille.

A ses côtés, le médecin Simon Boni du Programme de lutte contre le cancer, a quant à lui exposé sur le col de l’utérus. Il a fait remarquer que le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer chez les femmes en Côte d’Ivoire avec plus de 2.000 cas et plus de 1.400 décès.   

L’infection au papillomavirus humain (HPV) est le principal facteur de risque du cancer du col de l’utérus. Etant une infection sexuellement transmissible, Dr Boni a appelé les femmes et les jeunes filles à éviter d’avoir des partenaires sexuels multiples. Aussi, les premiers rapports sexuels avant 18 ans constituent-ils un facteur de risque. 

Dr Simon Boni a fait savoir qu’aujourd’hui, il existe un vaccin contre le papillomavirus humain (HPV). La dose étant extrêmement couteuse, 200.000 Fcfa, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de vacciner gratuitement les filles âgées de 9 à 14 ans.  

Côte d’Ivoire : les contraintes à l’élaboration de la comptabilité des matières

La mise en œuvre de la comptabilité des matières, visant une meilleure gestion des biens meubles et immeubles de l’Etat, nécessite l’implication de plusieurs acteurs clés.Pour valider le Projet de Document d’actions stratégiques de mise en œuvre de la comptabilité des matières (Dascom, 2022-2025), la direction générale du Budget et des finances, a organisé un séminaire du 25 au 28 octobre 2022 à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

La cérémonie de clôture a été présidée par M. Théodore Gnamien Konan, sous-directeur de l’évaluation et de la comptabilité des matières, représentant le directeur général du budget et des finances, M. Traoré Seydou.  

Il ressort des recommandations faites aux autorités compétentes, l’exhortation des structures sectorielles à se rapprocher du Comité technique de la comptabilité des matières pour la rédaction des textes en lien avec la comptabilité des matières.

En outre, les participants ont-ils, invité les ordonnateurs à impliquer les gestionnaires du patrimoine dans la gestion des biens acquis par les projets logés au sein de leurs structures. Et ce, en vue de recueillir toutes les données relatives aux propriétés de l’Etat.  

Le séminaire visait notamment l’élaboration d’un cadre de référence de la comptabilité des matières en Côte d’Ivoire. Il a permis de relever des griefs soulevés par les participants, entre autre, l’appréciation difficile des coûts des activités relevées dans le document d’actions stratégiques de la comptabilité des matières.

Les participants ont ensuite fait observer lors des débats que le Comité technique de la comptabilité des matières devrait être associé à l’élaboration de textes des structures techniques aux fins que cela n’ait pas un impact sur la comptabilité des matières.

Les travaux du séminaire se sont déroulées en Commissions et en plénière sous la présidence de Julien Etchi Koumé, gestionnaire du patrimoine du ministère de la Construction, du logement et de l’urbanisme.  

Ils ont été marqués par deux phases, la première ayant consisté pour les commissions à statuer sur une partie de l’avant-projet du Dascom 2022- 2025 ; tandis que et la seconde a concerné l’analyse et l’adoption des conclusions des différentes commissions les deux derniers jours du séminaire.

La Côte d’Ivoire veut mettre en conformité son dispositif selon les directives du Conseil des ministres de l’Uemoa sur l’harmonisation de la gestion des finances publiques de ses pays membres. Dans ce contexte, le pays a entrepris des réformes dont celle portant réglementation de la comptabilité des matières.   

Réflexion à Abidjan sur le visa d’affaires francophone

Ce visa a pour but de permettre une liberté totale de circulation au sein de la Francophonie, afin de fluidifier les échanges, les réalisations et la création de richesses partagées.L’idée a été exprimée dans les groupes de travail durant ces deux journées de débat, lors de la 2e Rencontre des entrepreneurs Francophones à Abidjan, tenue à l’occasion des 10 ans de célébration de Cgeci Academy, le forum économique annuel du Patronat ivoirien.    

La seconde édition de la Rencontre des entrepreneurs Francophones (REF) est un évènement inédit organisé par l’Alliance des Patronats Francophones et la Confédération générale de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien).

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, s’est félicité vendredi, au cours de la cérémonie de clôture, de cette réflexion visant à « mettre sur pied un système spécifique de mobilité intra francophone des gens d’affaires, un véritable visa d’affaires francophone ».

Sept groupes de travail de l’Alliance des Patronats francophones ont analysé l’environnement économique, en passant par les infrastructures au numérique, la libre-circulation, la transition écologique, le secteur bancaire, les investissements et la formation professionnelle.

Les travaux des sept groupes de travail de l’Alliance appellent à renforcer considérablement le climat d’affaires de l’espace francophone avec l’appui des gouvernements ; et à favoriser « la circulation des biens et des personnes dans l’espace francophone pour lequel la création d’un visa d’affaires francophone est une nécessité absolue ».

Des projections indiquent qu’au regard du dynamisme démographique de ses membres, africains notamment, l’espace commun Francophone devrait atteindre en 2050 plus d’1,5 milliard de personnes, dont 700 millions de locuteurs francophones.

A cette échéance, 90% des locuteurs âgés de 15 à 30 ans, vivront en Afrique, ce qui montre que « notre continent francophone est, sans prétention aucune, l’un des acteurs clés du temps d’aujourd’hui et des mondes de demain », a lancé le Premier ministre ivoirien.

Pour M. Patrick Achi, faire grandir la Francophonie économique, c’est aujourd’hui savoir saisir une triple opportunité historique. La première opportunité, est géopolitique, la seconde est productive et la troisième est celle du combat de la nouvelle modernité.

M. Jean-Marie Ackah, président de la CGECI, le Patronat ivoirien, a relevé « la lourde responsabilité historique » des entrepreneurs francophones à « faire émerger une vraie Francophonie des affaires, qui permette de donner un contenu concret à la solidarité francophone que nous proclamons, alors que fleurissent partout dans le monde des blocs et les antagonismes qui les accompagnent ».

« Nous en avons débattu au cours de ces assises et nous repartons convaincus que nous devons inventer, selon le juste mot du président Geoffroy de Bézieurs, un modèle d’affaires singulier, qui nous distingue par son caractère généreux », a-t-il poursuivi.

L’évènement a enregistré la présence de Mme Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, de Geoffroy Roux de Bézieux, président de l’Alliance des Patronats francophones et près de 30 délégations des Patronats francophones.

Six mois après la création, à Tunis, de l’Alliance des Patronats Francophones, les 28 organisations patronales des pays francophones, se sont réunis les 27 et 28 octobre 2022 à Abidjan pour la seconde édition de la Rencontre des entrepreneurs Francophones (REF).

Cette session marque un point d’étape pour les travaux initiés par l’Alliance, créée pour dynamiser les flux économiques de l’espace francophone. La création de cette Alliance porte en elle un potentiel puissant et a vocation à devenir le bras armé des entreprises francophones.

Métro d’Abidjan : les délais d’indemnisation et des travaux arrêtés

Sur ligne de Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan, où des emprises du projet restent encore occupées, le ministre des Transports Amadou Koné, a rassuré vendredi que les personnes impactées seront indemnisées avant les opérations de déguerpissement.M. Amadou Koné a indiqué que les négociations devraient s’achever le 10 novembre prochain et les indemnisations jusqu’au 30 novembre 2022, afin que l’ensemble du parcours soit mis à la disposition de l’entreprise de construction qui débutera les travaux le 15 décembre 2022.   

Après un échange, à la mairie de Port-Bouët, avec des populations impactées Amadou Koné a expliqué être venu se rassurer que les délais fixés sont tenables, se disant « très heureux de constater que sur la quasi-totalité du tracé, les emprises ont été libérées » selon le schéma défini en mars dernier.

« Quand on aura finalisé un certain nombre d’études qui sont encore en cours, on pourrait modifier (et) ajouter encore quelques bâtiments, rien de grave, mais on peut considérer que les délais pour la libération des emprises seront tenus », a-t-il fait savoir.

Cette rencontre avec les populations impactées intervient après celle de septembre 2022. Il a réitéré ses engagements, promettant que « tous ceux qui sont impactés par le projet seront dédommagés (et) que sur Port-Bouët, c’est plus de 1 milliard Fcfa qui ont été déjà payés à des personnes impactées ».

Il a relevé également être venu exhorter « à peu près 145 ménages » de faire la négociation pour tenir compte du délai. Pour le ministre des Transports, Amadou Koné, on peut ne pas être d’accord avec le montant qui est proposé, mais il y a des voies de recours.

Le ministre des Transports a salué les populations des autres communes impactées par le projet, notamment Anyama, Abobo, Adjamé, Plateau, Treichville, Marcory et Koumassi, où avec le concours des autorités municipales « les choses se sont bien passées globalement ».

A Port-Bouët, M. Amadou Koné a souhaité que les habitants coopèrent, tout en insistant qu’« ils ont jusqu’au 10 novembre pour finir les négociations, et nous avons deux à trois semaines de démarches administratives pour payer les indemnisations ».

« Ceux qui ne viendront pas, ne vont pas non plus boquer le projet alors que des milliers de personnes ont été déplacées ; elles ont jusqu’au 30 novembre pour régler leur situation, car passé ce délai nous sommes obligés de libérer totalement l’emprise », a-t-il prévenu.

« Je voudrais lancer un appel à ceux qui ne se sont pas présentés encore pour les négociations, qu’il faut qu’ils aillent rencontrer les équipes (du projet) pour achever ces négociations d’ici le 10 novembre, (car) nous avons un délai incompressible, qui est le délai du 30 novembre pour libérer totalement l’ensemble des emprises », a-t-il poursuivi.

Il a fait remarque que « quasiment plus de 95% des emprises ont été libérées ». L’agenda du gouvernement de Côte d’Ivoire prévoit que la ligne 1 du Métro d’Abidjan soit mise à la disposition des Ivoiriens dans « un délai maximum de quatre ans, soit en 2026 ».

Interrogé en marge de cette rencontre, le président des impactés de la cité balnéaire de Port-Bouët Amoli Kouassi, a déploré que la veille qu’un machiniste pilotant un Caterpillar a tenté de casser des habitations. Il s’est félicité de ce que le ministère établira un plan de déguerpissement et octroiera au préalable les indemnisations pour faciliter les départs.

Les missions de « Côte d’Ivoire export » envers les PME

Le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a évoqué jeudi le rôle de cette agence dans l’accompagnement des entreprises locales sur les marchés extérieurs.« Côte d’Ivoire export va labelliser les produits des PME (…), labelliser les produits et renforcer les capacités des PME exportatrices », a dit M. Souleymane Diarrassouba, à un panel à l’occasion de l’édition 2022 de Cgeci Academy, le forum économique du Patronat ivoirien.

« Nous allons continuer de supporter les gros exportateurs », a assuré M. Souleymane Diarrassouba. Côte d’Ivoire export a été créé pour aider les entreprises à répondre efficacement aux nouvelles exigences du commerce international et surmonter les contraintes du marché international.

Elle va intervenir dans la mise en œuvre de la politique de transformation industrielle du pays, soutenir les entreprises dans le processus d’exportation, en termes de développement des compétences, de culture d’exportation, de recherche d’opportunités d’affaires et de promotion des produits ivoiriens.  

L’Etat de Côte d’Ivoire qui vise la transformation de son économie, a dans le Programme national de développement (PND, 2021-2025), d’un montant global de 59.000 milliards de FCFA d’investissements, consacré 74 % au secteur privé, soit plus de 43.000 milliards de FCFA.

Cet objectif assigné au secteur privé devrait faire passer le taux d’investissement privé d’un niveau de 17% du Produit intérieur brut (PIB) en 2020 à 25% du PIB en 2025. Pour l’atteinte de cette projection, des politiques de promotion du secteur privé ont été érigées en priorités.

Le 3ème pilier du PND 2021-2025 qui en compte six au total, est orienté vers des politiques destinées à renforcer le secteur privé et l’investissement privé. Le renforcement des infrastructures devrait permettre de réduire le coût des facteurs de production et d’améliorer la compétitivité globale de l’économie.

L’Etat ivoirien envisage par ailleurs de mettre en place une fiscalité plus équitable et plus incitative, afin de favoriser notamment les investissements, d’élargir l’assiette fiscale et d’accroitre les ressources budgétaires de l’Etat.

Le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah a fait observer qu’au plan régional, les dernières prévisions indiquent un ralentissement de la croissance de l’Afrique subsaharienne en 2022 dans un environnement mondial marqué par des chocs multiples, une forte volatilité et des incertitudes.

L’activité économique, dira-t-il, devrait ainsi « progresser de 3,6 % seulement en 2022 (contre 4,1 % en 2021). ». Dans ce contexte, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), ouvre de nouveaux horizons pour les entreprises opérant en Côte d’Ivoire. 

Des dons du Rotary Club à un groupe scolaire à Abidjan

Le Rotary Club offre d’importants kits scolaires et des tables-bancs au Groupe scolaire Koumassi-Bietry, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.Le président de ce club service de la Zone de Bietry, Xavier Effoué a offert des kits scolaires et des tables-bancs au Groupe Scolaire Koumassi-Bietry. Cette cérémonie de don a eu lieu ce jeudi 27 octobre 2022 dans l’enceinte de l’école.  

La remise des dons s’est faite en présence de Mme Diomandé Maférima, représentante de la directrice régionale de l’Education nationale et de l’alphabétisation de la zone d’Abidjan 2. Celle-ci s’est dit comblée au nom de la Drena pour le don fait à l’endroit de la communauté éducative.  

Elle a par ailleurs exhorté les encadreurs et les parents à un meilleur suivi des élèves afin d’honorer les donateurs par d’excellents résultats scolaires. Pour Xavier Effoué, ce don, en plus de participer à la vision générale du Rotary Club vient renforcer l’action du gouvernement dans l’aide apportée aux parents dans le cadre de la scolarisation de leurs enfants et également en vue de garantir une école de qualité.

« L’éducation et l’alphabétisation constituent des actes prioritaires de notre organisation de service créée en 1905 par Paul Harris. A travers cette action de ce jour ce sont 5.000 kits scolaires et 400 tables-bancs qui vont être remis à plusieurs établissements sur l’ensemble du territoire », a-t-il dit.  

Pour l’Inspection de l’enseignement primaire (IEP) de Bietry, ce sont 1.000 kits scolaires qui sont remis ce jour et repartis entre tous les établissements de cette inspection. Concernant les tables-bancs, 80 iront à l’endroit de l’IEP dont 50 pour le Groupe scolaire Koumassi Bietry, selon la clé de répartition.  

Il n’a pas manqué d’inviter les membres de la communauté éducative à faire bon usage de ces dons et à travailler dans le sens de l’obtention de résultats probants en fin d’année scolaire. La porte-parole des élèves, Zeinabou, a au nom de ses camarades remercié les donateurs, déclarant « grâce à vos dons vous soulager non seulement nos parents, mais aussi et surtout vous nous permettez de travailler dans de meilleures conditions ».    

« Nous vous disons une fois de plus merci pour votre geste à grande valeur sociale », a-t-il ajouté, portant une doléance au club service notamment en ce qui concerne la réfection de la peinture de leur établissement et l’obtention d’un espace de jeux particulièrement pour les élèves de la maternelle.

An 70 Institut Unesco : Mariatou Koné porte la voix de l’Afrique

L’alphabétisation et l’éducation restent des défis majeurs pour l’Afrique afin d’assurer son développement dans un monde globalisé et face à des crises multiformes.La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, s’est prononcée ce 26 octobre 2022 par visioconférence, au nom du continent, lors d’une célébration hybride du 70ème anniversaire de l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie.

Cette célébration qui s’est tenue à Hambourg, en Allemagne, a enregistré la participation de plusieurs personnalités de l’écosystème mondial de l’éducation et de l’alphabétisation pour repenser et projeter l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie.

Au nombre de ces personnalités, figurent la directrice générale adjointe de l’UNESCO chargée de l’Éducation, Steffania Giannini, et David Atchorena, directeur de l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie. Les participants ont discuté de l’avenir de l’apprentissage tout au long de la vie scolaire.  

L’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie qui existe depuis sept décennies, a pour objectif est de faire progresser l’alphabétisme dans le monde, garantir une éducation des adultes de qualité et renforcer l’apprentissage tout au long de la vie dans plus de 200 villes de toutes les régions du monde.

Lors de son intervention, la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation de la Côte d’Ivoire, a salué la noblesse de cette institution et l’excellente collaboration de l’Afrique avec elle depuis un demi-siècle environ.

La ministre ivoirienne s’est félicité de la mobilisation des États dans le cadre de l’alliance mondiale pour l’éducation ; présidée par la Côte d’Ivoire depuis 2016 ainsi que l’admission de la ville de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, dans le réseau des villes apprenantes de l’UNESCO.

Le professeur Mariatou Koné s’est réjouie de la participation de la Côte d’Ivoire aux conférences internationales, de la Conférence internationale sur l’éducation des adultes (COFINTEA 1972 et 2022), le renforcement des capacités des ressources humaines, des structures et la synergie d’actions.

L’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) est seul institut du système des Nations Unies entièrement consacré à l’apprentissage tout au long de la vie. Il soutient les États membres dans l’élaboration de politiques et de pratiques visant à donner à chacun la possibilité d’apprendre.

Deuxième jour de grève des agents d’Eco Eburnie à Abidjan

Le directeur général de la société de ramassage des ordures ménagères a échangé jeudi avec les employés grévistes.Selon une source interne, le directeur général « n’a pas pu convaincre les travailleurs ». Le porte-parole des employés a déclaré « tout ce que nous demandons monsieur le DG, c’est qu’à compter d’aujourd’hui, (les agents bénéficient) de vaccinations et de l’assurance maladie ».

Le porte-parole des travailleurs a également exprimé comme doléance au directeur général que les balayeuses aient deux jours de repos par semaine contre un jour actuellement pour permettre une meilleure récupération physique.  

Des dizaine d’employés ont observé mercredi un arrêt de travail spontané sur le site de l’entreprise à Marcory, dans le Sud d’Abidjan. Et ce, au lendemain de la remise, selon eux, de lettres de licenciement à trois porte-voix d’un mouvement de mécontentement tenu le 13 octobre 2022.

Les agents visés par le licenciement sont notamment un superviseur d’équipes, une déléguée du personnel et un délégué du personnel. Lors de l’arrêt de travail du 13 octobre, les employés ont souhaité la réintégration d’un chauffeur poids lourd qui avait été licencié.

 Dans un communiqué, l’Agence nationale de gestion des déchets (ANAGED) signale depuis le 26 octobre 2022 un arrêt des activités de collecte des déchets notamment dans les communes de Port-Bouët, Koumassi, Marcory et Treichville, représentant le secteur 3 Sud Abidjan).   

« Cet état de fait crée un engorgement des points de collecte d’ordures dans les communes de Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët », mentionne l’Anaged, qui explique que des employés de Eco Eburnie observent « un mouvement de grève suite au licenciement d’un des travailleurs ».

L’Agence nationale de gestion des déchets « tient à s’excuser auprès des populations pour les désagréments causés et les rassure que des dispositions sont prises pour palier dans les plus délais cette situation », conclut le communiqué. 

Deuxième rencontre des entrepreneurs Francophones à Abidjan

Cette rencontre s’est ouverte officiellement jeudi à l’occasion de l’édition 2022 de Cgeci Academy, le forum économique annuel du Patronat ivoirien qui se déroule du 27 au 28 octobre 2022.La seconde édition de la Rencontre des entrepreneurs Francophones (REF) est un évènement inédit organisé par l’Alliance des Patronats Francophones et la Confédération générale de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien).

Ce moment qui a regroupé des chefs et représentants d’entreprises, des chambres consulaires, des organisations patronales et des acteurs du monde des affaires, a enregistré la présence de la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.  

Elue en 2018 avec comme « mandat de repenser l’Organisation internationale de la Francophonie » après 50 ans, Louise Mushikiwabo s’est dit « convaincue que cette Francophonie de l’avenir (…) ne peut pas exister sans la Francophonie économique ».

La Francophonie économique, dira-t-elle est un aspect extrêmement important dans la création de l’emploi. L’espace Francophone qui comprend 88 Etats et gouvernements, représente 16% du PIB mondial et détient 14% des ressources minières et énergétiques.

Le Français est la 3e langue dans les milieux économiques et commerciaux. M. Geoffroy Roux De Bezieux, président de l’Alliance des Patronats Francophones, a soutenu que face au contexte géopolitique « nous devons tracer notre propre chemin », car c’est ensemble que l’organisation sera forte.  

Près d’une trentaine de Patronats Francophones sont présents à ce forum économique de la Cgeci. La veille, s’est tenue sur les bords de la lagune Ebrié une Assemblée générale des Patronats Francophones qui a réuni tous les membres de l’Alliance des Patronats Francophones.

M. Geoffroy Roux De Bezieux a fait savoir que l’espace Francophone comprend 10 millions d’entreprises, ce qui est une « puissance et une force ». Une opportunité également que les entreprises peuvent capitaliser pour leur croissance.

Ouvrant l’édition 2022 de Cgeci Academy, marquant les 10 ans de ce forum, le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Meyliet Koné a félicité le Patronat ivoirien pour cette initiative. La Cgeci comprend plus de 3.500 membres et contribue pour plus de 80% aux recettes fiscales du pays avec 40% des emplois formels.

Le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah, a fait observer qu’avec l’évolution défavorable de l’environnement géopolitique mondial et la persistance de l’inflation fait planer de lourdes menaces sur les économies mondiales notamment les économies en développement.

Lancée en 2012, la Cgeci Academy, le forum économique du Patronat ivoirien, s’est imposé comme une stratégie du secteur privé ivoirien pour appréhender les enjeux économiques au plan national et international. Il se veut également un espace de rencontre d’affaires et de promotion de l’entrepreneuriat.

La BID évalue son portefeuille de projets en Côte d’Ivoire

Le président du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), Dr Muhammad Sulaiman, a réitéré l’engagement de son institution à financer le Plan national de développement (PND, 2021-2025)Dr Muhammad Sulaiman qui effectue une visite de 72 heures en Côte d’Ivoire a débuté, dans la matinée du mercredi 26 octobre 2022, son séjour par une séance de travail avec la ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé.

Elle a indiqué que le niveau d’engagement de la banque aux cotés de la Côte d’Ivoire, avec un portefeuille de projets qui est passé de 250 millions de dollars US de 2002 à 2010, à 1 milliard 600 millions de dollars US en 2020, pour atteindre à ce jour 2 milliards 100 millions dollars US.

La BID est l’un des partenaires financiers qui accompagnent la Côte d’Ivoire dans son développement. Elle s’est déjà engagée, en juin 2022, lors du Groupe consultatif, organisé par le gouvernement ivoirien, à financer le Programme national de développement (PND 2021-2025).

« Nous avons 56 opérations financées qui sont en cours de réalisation, c’est un indicateur positif de notre coopération qui se veut fructueuse. La Côte d’Ivoire est membre de toutes les entités du groupe auprès desquelles elle a un large portefeuille. Nous sommes présents pour élargir cette coopération. », a dit Dr Muhammad Al Jasser, au cours d’une conférence de presse co-animé avec Mme Nialé Kaba.

La ministre du Plan et du développement, Mme Kaba Nialé, en sa qualité de gouverneure de la BID pour le compte de la Côte d’Ivoire, s’est réjouie de la présence de Dr Muhammad Al Jasser qui est en visite pour la première fois en terre ivoirienne.

La BID est un groupe rassemblant d’autres institutions qui opèrent avec le secteur privé. Pendant ces 72 heures, tous les membres du gouvernement, les hautes autorités et moi allons lui dire toutes l’intention que nous avons à l’attention du groupe et lui présenter les opportunités d’investissement pour la Côte d’Ivoire », a-t-elle dit.  

Economie bleue : convention entre la Côte d’Ivoire et la FAO

Cette convention vise la transition vers une économie bleue à travers des réformes et des investissements mettant en valeur le potentiel en ressources océaniques, côtières et des eaux intérieures.Le Projet de préparation pour le financement des activités de développement de l’économie bleue en Côte d’Ivoire (Ppf) a fait l’objet de cette signature de convention entre la FAO et le ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques.  

La cérémonie s’est tenue le mercredi 26 octobre 2022 dans les locaux de la Fao à Abidjan, en présence du représentant de l’organisation, M. Samy Gaiji et du coordonnateur de l’économie bleue et la pêche à la Banque africaine de développement, M. Assane Kane.

L’évènement a enregistré également la présence du ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré. Il s’est réjoui de la signature de ce projet qui viendra réduire le déficit d’emplois et renforcer les capacités économiques de la Côte d’Ivoire notamment au niveau de son écosystème maritime.

M. Sidi Touré s’est dit d’autant « plus ravi que la requête d’assistance financière introduite auprès de la Banque africaine de développement (BAD) à travers le ministère du Plan et du développement pour bénéficier d’un mécanisme de financement de la préparation des projets (PPF) en faveur du Projet de développement de l’économie bleue en Côte d’Ivoire, ait reçu un avis favorable ».

Ce projet, lancé le 12 mai 2022, a abouti à la signature de la lettre d’accord le 18 janvier 2022, s’est satisfait Sidi Touré, qui a fait savoir que cet appui technique a pour objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales. Ce projet reçoit le soutien financier de la BAD.

« La promotion d’une économie bleue appuyée sur la préparation d’un cadre de réformes et d’investissements fera participer davantage le potentiel en ressources océaniques, côtières et des eaux intérieures de la Côte d’Ivoire à la transformation de l’économie nationale », a-t-il ajouté.

Le projet devrait en outre permettre de favoriser la création de richesses et l’émergence d’emplois dans des conditions de réduction des dégradations et des risques environnementaux. Financé par le Fonds de Préparation de Projet (Project Preparation Facility : PPF), il s’inscrit dans la promotion d’une économie bleue et de l’entrepreneuriat, permettant d’apporter des réponses à la vulnérabilité des communautés côtières et à la transformation de l’économie nationale.  

Par ailleurs, ce projet s’adosse à la vision de l’émergence et au Plan national de développement (PND, 2021-2025) qui demeure la boussole pour la construction de la Côte d’Ivoire de demain, a fait remarquer M. Sidi Touré.

Il a fait observer qu’il s’inscrit dans le Plan national d’investissement agricole (PNIA) deuxième génération et la Politique nationale de développement de l’Élevage, de la Pêche et de l’aquaculture (PONADEPA, 2022-2026) qui sont des leviers essentiels pour réduire la dépendance vis-à-vis des produits alimentaires carnés et halieutiques d’importation et la vulnérabilité aux chocs exogènes.  

La mise en œuvre de cette initiative se fera par le maître d’œuvre du projet, la FAO, qui assurera la coordination technique des actions prévues dans le cadre de la composante A du projet portant sur les « études », tout en contribuant à certaines activités d’appui pour la composante B portant sur le « renforcement du cadre institutionnel » ainsi que la composante C portant sur la « coordination du Ppf ».

Le représentant de la Fao, Samy Gaiji a noté que cette assistance se fera aux côtés du ministère des Ressources animales et halieutiques de Côte d’Ivoire et en étroite coordination avec les autres institutions nationales désignées dans le Ppf.

M. Samy Gaiji a expliqué que ce projet qui est à sa phase préparatoire aboutira à terme à la préparation d’un Programme de Développement de l’Économie Bleue (PRODEB) en Côte d’Ivoire. Lequel aura pour effet de capter des investissements massifs autour des activités liées à cette économie.

AP/APA

Côte d’Ivoire : du pain composé avec des farines locales

Le pays envisage de passer à l’échelle avec des matières premières locales entrant dans le pain composé, en réduisant au fil du temps les importations de blé.Le Conseil des ministres a adopté, mercredi, une communication relative aux mesures pour le développement local des matières premières agricoles entrant notamment dans la fabrication du pain composé.

En février 2022, le gouvernement ivoirien a entériné une nouvelle norme prenant en compte le pain composé, à savoir la norme NI 380 (pain de boulangerie spécification). Cette nouvelle norme définit les exigences relatives au pain de boulangerie et identifie désormais trois types de pain.

Le porte-parole du gouvernement de Côte d’Ivoire, M. Amadou Coulibaly, par ailleurs ministre de la Communication, de l’Economie numérique, a indiqué que ces pains sont « les pains courants ; les pains spéciaux et les pains composés », à l’issue d’un Conseil des ministres.

A la différence des pains courants et des pains spéciaux qui sont fabriqués à partir de la farine de blé, le pain composé est fabriqué à partir de mélange de farines avec du blé dans une proportion d’environ 85% et de farine de maïs ou de manioc à hauteur de 15%, a-t-il précisé.  

Cette disposition constitue l’« amorce d’une impulsion de la politique de production, de transformation et de consommation des produits locaux » et s’inscrit dans la continuité des mesures prises par le gouvernement pour la production de riz, de manioc, de maïs, de banane plantain et de sorgho, a-t-il dit. 

Le Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC) a organisé le 22 octobre 2022 une séance de dégustation gratuite de pains, de viennoiseries et pâtisseries faits à base de farines de matières premières locales : manioc, maïs et banane plantain. Et ce, afin de promouvoir la farine locale. 

A cette dégustation, étaient mis en exergue des pains marbrés à base de farine de maïs avec une teneur en maïs de 30%, des pains ordinaires à base de farine de manioc avec une teneur en manioc de 30%, des pains au chocolat à base avec 20% de farine de manioc et des croissants avec 20% de farine de manioc.

Cette mesure devrait permettre de réduire les importations de blé et de développer la filière boulangère en termes de sécurité alimentaire, d’accroissement des revenus des producteurs et de création de nombreux emplois. Elle est une réponse à la flambée des cours du blé due à la crise russo-ukrainienne. 

La Russie et l’Ukraine, deux gros producteurs mondiaux de blé au monde étant en guerre, cela a entraîné une baisse de l’offre de cette denrée sur le marché international et impacté fortement le prix des denrées alimentaires de base, créant une inflation. Le gouvernement ivoirien veut développer les matières premières locales entrant dans la fabrication du pain et leur transformation en farine.

 

Inondation à Agboville: le Gvt ivoirien décaisse un fonds spécial

Ce fonds, destiné aux victimes, vise à leur apporter une assistance en vivres et non vivres.Le Premier ministre, Patrick Achi, a assuré qu’« un fonds spécial avait été décaissé » à hauteur de 221,430 millions de Fcfa pour soutenir les victimes, a rapporté mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Ce fonds, dira-t-il, a été mis à la disposition du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle ; et du ministère de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté afin de « témoigner à ces populations toute la solidarité et l’accompagnement du gouvernement ».

Il devrait permettre notamment d’assurer leur sécurité et leur protection dans la fourniture de vivres et de non vivres, a-t-il poursuivi. Le porte-parole du gouvernement a fait savoir que ce niveau de pluie exceptionnel dans la Région d’Agboville est une première depuis 1970.

Cette inondation imputée aux impacts du changement climatique, a touché plusieurs quartiers de la commune d’Agboville (Sud), à la suite de la montée des eaux du fleuve Agbo, faisant plus de 400 personnes déplacées.

Ordures ménagères : grève d’agents d’Eco Eburnie à Abidjan

Des dizaine d’employés observaient mercredi un arrêt de travail spontané devant le site de l’entreprise à Marcory, dans le Sud d’Abidjan.Selon Antoine Djaha, un délégué syndical sous le coup d’un licenciement, « il s’agit d’un arrêt de travail qui a été suscité par un saut d’humeur » des agents, au lendemain d’une remise de lettre de licenciement à trois porte-voix d’un mouvement de mécontentement des employés tenu le 13 octobre 2022.

Interrogé sur les lieux, un responsable de l’entreprise qui n’a daigné décliner son identité, a lancé que « c’est une grève illégale », sans autre précisions. Cet arrêt de travail paralyse les activités dans le secteur 3 notamment à Port-Bouët, Koumassi, Marcory et Treichville, des communes dans le Sud d’Abidjan.     

Les employés revendiquent de meilleures conditions de vie et de travail. Ils se plaignent, entre autres, de ne pas avoir d’assurance maladie pour des personnes qui sont au quotidien en contacts avec les ordures ménagères, et dénoncent par ailleurs des salaires qui « varient » chaque mois.       

« Le 13 octobre nous avons exprimé notre ras-le-bol de cette situation, alors tous les camarades qui ont été le porte-voix de ce mécontentement se sont vus placés en même temps sous procédure de renvoi auprès de l’inspection du travail de Yopougon (dans l’Ouest d’Abidjan) », a dit Antoine Djaha.

Les agents visés par le licenciement sont notamment un superviseur d’équipes, une déléguée du personnel et un délégué du personnel. Lors de l’arrêt de travail du 13 octobre, les employés ont également souhaité la réintégration d’un chauffeur poids lourd qui avait été licencié.

« Ils nous reprochent d’avoir participé à une grève illégale du secteur privé, chose qui n’a jamais été le cas chez nous », a dit Antoine Djaha, membre du Syndicat national des acteurs et travailleurs du milieu de la salubrité de Côte d’Ivoire (Synatsab-ci).

M. Djaha a rapporté qu’avec la direction des points d’accord ont été trouvés parmi lesquels la réintégration de l’agent licencié (Wahi Daniel), l’octroi de deux jours de repos aux balayeuses contre un jour actuellement par semaine et l’accord de principe pour l’acquisition de vaccins pour protéger la santé des agents.

Il a, en outre, fait savoir que les délégués du personnel ont obtenu auprès de la direction générale de l’entreprise « la non répression de tous les travailleurs qui auraient participé à ce saut d’humeur du 13 octobre 2022 ». 

« Alors, contre toute attente, aucun de ces points n’a été pris en compte, ni respecté à aucun moment par l’employeur. Le camarade dont on a demandé la réintégration n’a jamais été réintégré, et ceux qui ont été les porte-voix » de la grève, des demandes de licenciement les concernant sont devant le tribunal du travail, a-t-il dit.      

Côte d’Ivoire : sensibilisation sur le Spina Bifida et l’hydrocéphalie

Le Centre Don Orione de Bonoua, situé au Sud-est d’Abidjan, a accueilli la Journée internationale du Spina Bifida et l’hydrocéphalie les 24 et 25 octobre 2022.Durant deux jours, l’ONG ivoirienne Esperance’S Hope et de la Société ivoirienne de neurochirurgie en Côte d’Ivoire ont sensibilisé des parents, dont les enfants sont atteints de Spina Bifida et d’hydrocéphalie afin de mieux assister leurs progénitures.

Professeur Espérance Broalet, neurochirurgienne et présidente de la Société ivoirienne de neurochirurgie en Côte d’Ivoire, a avec ses équipes organisé une session de consultations gratuites et d’interventions chirurgicales dans l’enceinte de ce centre médical. 

Pour cette édition 2022, le thème retenu est « Elève ta voix ». Professeur Espérance Broalet a assuré que son ONG Esperance’S Hope et la Société ivoirienne de neurochirurgie en Côte d’Ivoire donneront la voix pour faire entendre le plaidoyer sur les enfants atteints de ces pathologies.    

A l’occasion de cette journée mondiale, les spécialistes en la matière rappellent au public et au monde politique que le Spina Bifida et l’hydrocéphalie sont une réalité et qu’il est impératif d’en prendre conscience pour améliorer la vie des personnes vivant avec ces maladies.  

Avec son ONG Esperance’S Hope, créée en 2013, le Professeur Broalet mène la lutte pour éradiquer le Spina Bifida et l’hydrocéphalie. L’objectif de l’organisation est de faire reculer l’incidence de ces deux maladies.

Le Père Basile Aka, directeur de ce Centre médical, a soutenu que l’enfant est un don de Dieu. Dès lors, les parents devraient veiller sur ces dons avec une attention particulière. Il a renchéri que toute vie est sacrée et est une bénédiction de Dieu.  

Le Spina Bifida est une malformation qui survient lors de la formation du cerveau. Lorsque cette malformation touche la moelle, alors s’installe la pathologie. Des maladies chez la mère telles que la tension, le diabète et les médicaments d’épilepsie peuvent favoriser le Spina Bifida.  

L’hydrocéphalie, elle, se caractérise par une augmentation de la taille du crâne chez les nourrissons et un excès de liquide dans les cavités profondes du cerveau, exerçant une pression sur le cerveau qui peut entraîner des lésions cérébrales.

L’hydrocéphalie et le Spina Bifida représentent selon le Professeur Broalet « à peu près 16% des hospitalisations en neurochirurgie ». Ce taux montre que ces pathologies doivent être adressées de façon diligente pour assurer une meilleure santé à la mère et à l’enfant.

Les causes de l’hydrocéphalie sont multiples. Les spécialistes énoncent des malformations qui peuvent provoquer une infection neuronale, tumorale et vasculaire (saignement, notamment chez les prématurés qui pendant l’accouchement vont avoir des hémorragies).

Dr Bourgi a conseillé les femmes, insistant sur la prise de l’acide folique sur les 25 ou 28 premiers jours de la grossesse pour se prémunir du Spina Bifida. Les carences en vitamines notamment l’acide folique, la carence en vitamine C et en zinc les exposent aussi à ces pathologies.   

Le diagnostic reste un problème de parce que certains enfants n’ont pas pu faire le scanner cérébral, a fait observer professeur Broalet, plaidant pour la construction de cellules dans les centres hospitaliers publics parce que dans le privé ça coûte cher. Cela devrait permettre à chaque région de disposer de cellules dédiées.   

Aïcha Camara, venue pour des consultations, confie avoir pleuré la veille. Elle a fait savoir que « c’est à peine si on a le soutien de papa et de la famille ». Elle rapporte que « du côté de (son) mari, c’est difficile parce ils passent leur temps à dire que l’enfant n’est pas un être humain ».

Grâce aux progrès continus de la médecine, la prise en charge médicale a été améliorée pour les personnes atteintes de dysraphisme spinal et d’hydrocéphalie. Mais malgré cela, de nombreux enfants vivant avec ces pathologies n’ont toujours pas accès aux services de soins et aux traitements appropriés.

La stigmatisation et la discrimination restent une réalité dans de nombreux pays. Certaines personnes ne sont pas informées des faits importants concernant le Spina bifida et l’hydrocéphalie et les moyens de prévenir les défauts de fermeture du tube neural.

En 2011, l’assemblée générale de la Fédération Internationale (IF) pour le Spina Bifida et l’Hydrocéphalie a désigné le 25 octobre Journée mondiale du Spina Bifida et de l’hydrocéphalie (World Spina Bifida and Hydrocephalus Day – WSBHD).

Ses membres utilisent cette journée pour sensibiliser et aider à mieux comprendre le spina-bifida et l’hydrocéphalie, ainsi que les moyens de prévenir les défauts de fermeture du tube neural (NTD). Depuis 2012 la Journée mondiale du Spina Bifida et de l’hydrocéphalie est organisée tous les ans.

Le professeur Broalet a, au nom de sa délégation, procédé à la remise de dons composés de matériels pour développer la psychomotricité des enfants malades. Cela devrait aussi permettre aux enfants d’apprendre à utiliser leurs mains pour dessiner, une sorte de rééducation de leurs organes sensoriels.

Yodé et Siro sollicitent Mme Dominique Ouattara

Ces artistes Zouglou, engagés dans la transition verte, ont dévoilé mardi leur projet à la Première dame de Côte d’Ivoire.De leurs vrais noms Gervais Dali Djedje dit Yodé et Sylvain Decavailles Aba dit Siro ont, au cours d’une audience, sollicité l’appui de la Première dame pour la tenue de la deuxième caravane de reboisement initiée dans le cadre de leur organisation dénommée « Yes Fondation ».  

La Première Dame Dominique Ouattara qui les a reçus à son cabinet de Cocody, les a en retour félicités pour cette initiative qu’elle trouve noble. L’épouse du chef de l’Etat a décidé d’accompagner le groupe dans cette initiative verte en acceptant d’en être la « marraine ».    

« Aujourd’hui, vous savez que la Côte d’Ivoire a perdu près de 90% de sa forêt. Et nous savons que c’est une situation qui préoccupe la Première dame. Comme notre Fondation est engagée dans la lutte contre cette question, nous sommes venus la voir pour lui témoigner notre soutien et solliciter le sien afin que nous puissions bien mener notre deuxième caravane nationale de reboisement populaire 2023 », a expliqué Sylvain Decavailles Aba dit Siro.

L’année précédente, ce sont 182 hectares de forêts qui ont été reboisés dans dix villes de la Côte d’Ivoire par la Fondation Yes de Yodé et Siro. A l’occasion de la 42e Journée mondiale de l’alimentation, les deux artistes se sont engagés à soutenir les actions du gouvernement ivoirien.

Le président de la BID en visite à Abidjan

Le président de la Banque islamique de développement (BID), Dr Muhammad Sulaiman, arrive pour la première fois sur le sol ivoirien.Dr Muhammad Sulaiman, effectue une visite à Abidjan, du mercredi 26 au vendredi 27 octobre 2022, dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Groupe de la BID, indique une note du ministère ivoirien du Plan et du développement.

Cette visite sur les bords de la lagune Ebrié est sa première sortie en Afrique francophone. Dr Muhammad Sulaiman sera accueilli en premier par la ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, gouverneure de la BID pour la Côte d’Ivoire.

Ils échangeront sur les accords de coopération qui lient la banque à la Côte d’Ivoire. Ensuite, le président de la BID et sa délégation participeront à plusieurs rencontres au sommet de l’Etat ivoirien, notamment avec le président de la République, Alassane Ouattara.

Avec le chef de l’Etat ivoirien, il abordera le repositionnement stratégique de la BID pour la période 2023-2025. Il échangera aussi avec le Premier Ministre, Patrick Achi, avec la participation du ministère du Plan et du développement ainsi que celle d’autres départements ministériels concernés.

Par ailleurs, le Saoudien, à travers des visites guidées sur plusieurs sites socio-économiques et touristiques, aura l’occasion d’apprécier de visu, les efforts de développement du gouvernement ivoirien avec le soutien de la Banque islamique de développement.

La BID est l’un des partenaires financiers qui accompagnent l’Etat de Côte d’Ivoire dans son développement. Elle s’est déjà engagée à financer l’ambitieux Programme National de Développement (PND 2021-2025) lors du Groupe Consultatif organisé par la Côte d’Ivoire, en juin dernier.

La banque a consolidé sa présence en Afrique Francophone avec la nomination en mai 2022 d’un représentant pays en la personne de Cheick Oumar Ouattara. Une nomination qui vise à assurer un meilleur suivi du portefeuille de projets actifs.

Elle est une banque multilatérale de développement qui œuvre pour améliorer la vie des populations bénéficiaires en favorisant le développement social et économique dans les pays musulmans et les communautés musulmanes à travers le monde, et en produisant un impact à grande échelle.

Au service de 57 pays membres répartis dans les quatre continents, la BID investit largement dans le développement socio-économique en Afrique. Le siège de l’institution se trouve à Djeddah, en Arabie Saoudite.

Pour cette visite Dr Muhammad Sulaiman sera accompagné du Directeur du Hub régional Ouest Africain de la BID (en poste à Dakar), Musa Sillah et le représentant pays de la Côte d’Ivoire, Cheick Oumar Ouattara.

Comptabilité des matières : la Côte d’Ivoire élabore un référentiel

A travers ce référentiel, le pays veut se doter d’un document pour recenser et suivre du point de vue comptable tous les biens meubles, immeubles et propriétés de l’Etat.Pour mettre en conformité son dispositif selon les directives du Conseil des ministres de l’Uemoa sur l’harmonisation de la gestion des finances publiques de ses pays membres, la Côte d’Ivoire a entrepris un certain nombre de réformes dont celle portant réglementation de la comptabilité des matières.  

Dans cet élan, la direction générale du Budget et des finances a décidé d’organiser du 25 au 28 octobre 2022 un séminaire de validation du plan d’action stratégique de la comptabilité des matières, à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

La cérémonie d’ouverture du séminaire était présidée par M. Yaya Diomandé, le directeur général adjoint, représentant le directeur général du Budget et des finances. Il avait à ses côtés le directeur du patrimoine de l’Etat, M. Ali Sissoko.

M. Yaya Diomandé a expliqué l’enjeu de l’activité, renseignant que la comptabilité des matières est une innovation majeure et un acte de modernisation des outils de gestion des finances publiques en Côte d’Ivoire.

« Sa mise en œuvre nécessite l’adoption d’un document stratégique consensuel entre les différents acteurs qui ont en charge la gestion des biens corporels et incorporels de l’Etat afin d’assurer à terme la situation patrimoniale de l’Etat », a fait savoir M. Yaya Diomandé.

Il a exhorté encouragé les agents dans leur service de gestion des biens de l’Etat à une attention soutenue et une grande assiduité au cours du séminaire afin de s’approprier ce projet de document stratégique afin d’y apporter les améliorations nécessaires en vue d’une mise en œuvre aisée.  

« Ce document qui déterminera à court, moyen et long terme la stratégie globale de mise en œuvre de la Comptabilité des matières en Côte d’Ivoire », un outil inscrit dans le Plan d’action stratégique de la direction générale du budget et des finances, a-t-il souligné.  

Le directeur du patrimoine de l’Etat a relevé que cette œuvre consensuelle requiert l’engagement de tous pour sa bonne exécution. Pour lui, « une telle activité ne se mène pas seulement à la direction du patrimoine de l’Etat, mais concerne l’Etat central, les collectivités et les établissements publics nationaux ».  

Le document sur la comptabilité des matières est fait avec le concours de nombreux ministères à travers un Comité mis en place qui a travaillé à élaborer un avant-projet. Ces assises devraient permettre de valider en élargissant les observations d’autres acteurs qui n’y ont pas participé en amont.

Le texte final « nous servira alors pour la mise en œuvre de la Comptabilité des matières. Nous attachons donc beaucoup de prix à ce que les uns et les autres s’y mettent pour que ce document soit le reflet de la mise en œuvre de la Comptabilité des matières en Côte d’Ivoire », a souhaité M. Ali Sisssoko.