Mondial féminin de football : L’Allemagne enfonce l’Afrique du Sud (4-0)

L’Allemagne a défait, lundi après-midi au stade de la Mosson à Montpellier (France), l’Afrique du Sud (4-0) en match comptant pour la troisième et dernière journée du groupe B de la Coupe du monde féminine de football.Les Allemandes ont construit leur victoire en première période où elles ont inscrit trois buts par Melanie Lupo (1-0 ; 14è), Sara Däbritz (2-0 ; 29è) et Alexandra Popp (3-0 ; 40è), avant que Lina Magull ne porte le score à 4-0 (58è) au retour de la période d’oxygénation.

Pour les Banyana Banyana d’Afrique du Sud (4è, 0pt-7) éliminées de la compétition, qui sont à leur première participation à une phase finale de coupe du monde, l’apprentissage continue.

Le Nigéria qui affrontera la France, dans le groupe A en début de soirée, porte les espoirs de qualification pour les 1/8è de finales d’un représentant africain.

Ouverture à Abidjan d’une conférence internationale sur l’économie appliquée

La deuxième conférence internationale de statistique et d’économie appliquée (CISEA 2019), une tribune d’échanges entre scientifiques des pays du Sud et du Nord organisée par l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA), s’est ouverte lundi à Abidjan autour du thème: « Statistique et économie numérique », a constaté APA.Cette rencontre qui permettra de discuter de l’interaction de la statistique et de l’économie digitale comme moteur de la croissance du continent africain, sera meublée par des panels de discussion, des conférences et des présentations de travaux.

« Le numérique est une opportunité unique pour l’Afrique de réduire son retard », a estimé dans une allocution, Nahoua Yéo, le directeur de cabinet du ministre ivoirien du plan et du développement.

Réitérant l’engagement du gouvernement ivoirien à accompagner le développement de l’économie numérique dans le pays, le représentant de la ministre Nialé Kaba a encouragé l’ENSEA, au-delà de la formation, à « animer aussi la recherche scientifique ».

Avant lui, Dr Hugues Kouadio, le directeur général de l’ENSEA, a expliqué que l’objectif de la conférence est de réfléchir sur des problématiques pouvant contribuer au développement des pays africains.

« Il s’agit de tirer parti de l’évolution de l’économie numérique pour adresser les questions de gouvernance et de faire des recommandations afin d’accompagner les décideurs dans l’élaboration des politiques publiques », a dit Dr Kouadio estimant à son tour que l’économie numérique est « une chance » pour nos pays africains.

Pour sa part, Dr Albert Zeufack, l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique, a plaidé pour plus d’investissements des pays africains dans la statistique.

« Il est important d’investir dans la statistique et en faire une priorité pour nos pays. Nous pensons que l’économie numérique est une opportunité pour améliorer nos statistiques », a indiqué Dr Zeufack insistant sur la nécessité pour les pays africains de bâtir de véritables institutions de statistique pour générer des « données transparentes et crédibles ».

Il a conclu en annonçant l’engagement de son institution à soutenir le projet de l’Union africaine sur la révolution numérique. L’édition 2019 de la Conférence internationale de statistique et d’économie appliquée (CISEA) mettra l’accent sur le rôle des statistiques et de l’économie dans le développement de l’économie numérique sur le continent.

Quatre thématiques dont « Economie numérique au service du développement» et « Méthodologies statistiques et applications» meubleront cette conférence qui s’achèvera mercredi.

Diamond League : Ta Lou finit 2è derrière la Nigériane Okagbare

La sprinteuse ivoirienne, Marie-Josée Ta Lou a fini à la 2è place de l’épreuve du 100 m, derrière la Nigériane Blessing Okagbare, lors de la 6è étape de la Diamond League 2019, disputée dimanche soir à Rabat (Maroc).Ta Lou (2è) a franchi en 11 »09 la ligne d’arrivée de cette finale du meeting international Mohamed VI d’athlétisme, 4 millisecondes derrière la Nigériane Blessing Okagbare (1ère avec un temps de 11 »05). La Canadienne Crystal Ammanuel occupe la 3è place de ce 100 m avec une réalisation de 11 »30. Quant à la double championne olympique, Dafne Schippers des Pays-Bas, elle se contente de la 5è place avec son chrono de 11 »32.

« Je suis très contente, même si j’ai terminé deuxième », a réagi Marie-Josée Ta Lou à la fin de la course. « Le temps est excellent, en fait, j’ai fait la course que je voulais faire. C’est donc une excellente soirée mais je devrai regarder la vidéo pour analyser ma course», s’est-elle ensuite réjouie, ajoutant que « la suivante pour moi est la Prefontaine Classic du 30 juin où je vais courir à nouveau sur 100 m ».

A l’issue de cette 6è étape courue au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat, Blessing Okagbare du Nigeria occupe la tête du classement du 100m avec 15 points. Elle est suivie par la Jamaïcaine Elaine Thompson et l’Américaine Aleia Hobbs, respectivement 2è et 2è ex-æquo avec 14 points chacune.

Avec 12 points, l’Ivoirienne Marie-Josée Ta Lou se classe au 4è rang de ce tableau. A cette étape de la compétition (3 finales de 100m disputées sur les 6 que compte la Diamond League 2019) rien n’est encore joué dans cette épreuve pour la qualification à la Grande finale conjointe de Zurich (Suisse) et Bruxelles (Belgique), prévue les 28, 29 août et les 5 et 6 septembre 2019.

La ville de Sandford (USA) abritera le 30 juin prochain la 7è étape de la League de diamant 2019.

 

Réunion sur la monnaie unique de la CEDEAO à Abidjan à partir du 17 juin

Une réunion des ministres des Finances et des Gouverneurs des Banques centrales sur le programme de la monnaie unique de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est prévue à Abidjan du 17 au 18 juin 2019, informe une note dont APA a reçu copie dimanche.Durant ces deux jours, les ministres des Finances et les Gouverneurs de banques centrales examineront un projet de « rapport du Comité technique sur le programme de la monnaie unique de la CEDEAO », avant d’échanger sur les lignes de mises en œuvre de ce document.      

Une allocution d’ouverture du président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou est attendue pour donner des orientations aux discussions, indique le programme de la réunion, au cours de laquelle un bureau sera élu pour conduire le programme de cette monnaie unique. 

Les participants devraient au terme des travaux de réflexion adopter un rapport final du Comité technique qui fera office de feuille de route pour la mise en œuvre de la monnaie unique de la Cedeao.

  

 

Examens scolaires en Côte d’Ivoire: 1 289 603 candidats en lice

Au total, 1 289 603 candidats composeront à la session 2019 des différents examens scolaires en Côte d’Ivoire, a appris APA.L’information a été révélée samedi lors du lancement des examens à grands tirages,  présidé par le ministre de l’Education nationale de l’Enseignement technique et de  la Formation professionnelle, Kandia Camara.

« La répartition (des candidats) par examen donne les chiffres suivants : le Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) CEPE (552.115  candidats) , brevet d’études du premier cycle (BEPC)  : 439 529 candidats, Test d’Orientation en classe de seconde (25 564 candidats) et Baccalauréat : 273 348 candidats », a expliqué la ministre, soulignant qu’il y a 3214 centres d’examen.

Le programme des examens indique que les épreuves du BEPC et test d’orientation qui ont débuté par les oraux  (du mardi 11 au vendredi 14 juin) se poursuivront avec les épreuves écrites lundi prochain jusqu’au vendredi 21 juin.

Au niveau du  CEPE, les élèves composeront le mardi 01 juillet.

Quand au Baccalauréat, il est prévu du mardi 25 juin au vendredi 05 juillet  les épreuves orales, suivies des épreuves écrites du lundi 08 au vendredi 12 juillet.

 Les résultats seront proclamés le mardi 09 juillet (BEPC) , samedi 15 juillet (CEPE) et le lundi 29 juillet (BAC) .

Douze recommandations pour construire la ville ivoirienne de demain

Le séminaire international sur la formulation de la Politique Nationale de la Ville ivoirienne a pris fin, vendredi à Abidjan, par l’adoption de douze recommandations pour relever le défi que représente la place des villes dans la transformation structurelle de la Côte d’Ivoire.Pour les 140 experts participants venus de 12 pays d’Afrique et d’Europe, il incombe au gouvernement ivoirien d’inscrire la Politique de la Ville dans la vision 2040 de la Côte d’Ivoire, puissance industrielle, unie dans sa diversité culturelle, démocratique et ouverte sur le monde, de sorte qu’elle contribue à la transformation structurelle de l’économie ivoirienne et à la promotion de son attractivité et de sa compétitivité.

Le séminaire recommande de définir la Politique Nationale de la Ville dans « l’objectif d’améliorer de manière continue les conditions et le cadre de vie des habitants, dans le souci de l’équité pour tous, notamment vis-à-vis des populations les plus vulnérables, et spécifiquement les jeunes, les femmes, et les populations souffrant de handicaps « .

Selon Pr Téné Sylla qui a lu les recommandations,  les autorités ivoiriennes doivent revisiter et actualiser les cadres institutionnels, légaux et règlementaires de la gestion des villes, de leur financement, et des capacités humaines nécessaires.

En outre, poursuivent les participants, il faut « réhabiliter la pratique de la planification urbaine et territoriale comme recommandé par les Nations Unies, avec une attention particulière sur la gestion foncière » et « encourager le développement de projets de villes, des laboratoires et des démonstrateurs urbains, en vue d’explorer la création de nouvelles centralités urbaines, de décongestionner la métropole abidjanaise, d’améliorer la fonctionnalité des villes ivoiriennes et la gestion de la mobilité ».

« Considérer que les collectivités territoriales sont en première ligne dans la gestion de l’urbanisation, ce qui implique pour la Politique Nationale de la Ville, d’avoir une préoccupation particulière sur l’approfondissement de la décentralisation, un meilleur partage des ressources publiques entre l’Etat et les collectivités territoriales, l’identification d’une assiette fiscale propre aux collectivités territoriales, et la mise en œuvre de solutions de financement innovantes », indiquent-ils.

 

Par ailleurs, le séminaire estime qu’il faut mettre en place une politique vigoureuse d’investissement dans les infrastructures et services urbains de base, pour coller à la croissance urbaine rapide, et aussi combler le déficit d’investissements et d’équipements accumulé dans les villes ivoiriennes au cours des dernières années.

A cet égard, explique le séminaire, une attention particulière devra être accordée aux centres ruraux, aux petites villes et aux villes intermédiaires, pour lesquels un programme concerté de mise à niveau devra être spécialement conçu.

En outre, il faut également mettre la Politique de la Ville en cohérence avec les agendas continentaux et mondiaux, notamment « l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ; l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable ; les Accords de Paris sur les changements climatiques ; le Nouvel Agenda Urbain Mondial ».

C’est tout « satisfait » de la qualité des travaux et surtout de ces recommandations baptisées « Délaration d’Abidjan » que le ministre ivoirien de la Ville, Albert François Amichia, initiateur du séminaire a clos la rencontre avec l’engagement de faire de « ce document stratégique un outil de plaidoyer » pour construire la ville ivoirienne de demain.

Le club burkinabé Rahimo FC bat des anciennes gloires du foot ivoirien (3-1)

Le club burkinabé Rahimo FC, champion et vainqueur de la coupe nationale, a battu samedi à Abidjan des anciennes gloires du foot ivoirien (3-1), en match de Gala, à l’occasion de la finale de la 2e édition de la Coupe de la fraternité et du développement de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire.Cette initiative visant l’intégration et le rapprochement des relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire a été organisée par l’Association pour la fraternité et le développement de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire, à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), à Abidjan.

En levée de rideau, le club burkinabé Rahimo FC a titillé l’équipe ivoirienne composée quasiment d’anciennes gloires du foot ivoirien sur le score de (3-1). Et ce, en dépit des anciens internationaux de renom tels Bonaventure Kakou, ancien de Paris Saint Germain, et Kader Keita.   

L’équipe de Rahimo FC a inscrit deux buts à la première mi-temps. Au retour des vestiaires, les pachydermes, fouettés dans leur orgueil, ont réduit la charge sur le coup d’un penalty transformé par Kalou. A nouveau harcelés, les Éléphants ont cédé à la pression, prenant un troisième but. Le match de Gala s’est déroulé en deux fois 15 minutes (30 minutes). 

Riches en spectacles, les personnes présentes dont des ressortissants burkinabé venus de l’intérieur du pays, ont eu droit à un vrai régal offert par ces professionnels du ballon rond, sous le regard d’autorités ivoiriennes et burkinabé.

Pour Bonaventure Kalou, « le plus important, ce n’était pas de gagner ou de perdre » l‘essentiel, « c’est de célébrer l’amitié entre nos deux peuples ». Étant maire de la ville de Vavoua, dans l’Ouest ivoirien, où il y a beaucoup de Burkinabè, l’ex-international du football compte y « réaliser quelque chose de ce genre ». 

M. Harouna Kaboré, ministre burkinabé de l’Artisanat, parrain de la cérémonie, s’est félicité de la mobilisation des ressortissants burkinabè venues d’Abidjan et de toutes les contrées du pays. Il déclaré que « Abidjan est un autre nom de Ouagadougou et Ouagadougou un autre nom d’Abidjan parce que l’histoire nous lie ». 

Le ministre ivoirien des Sports, Paulin Danho, s’est pour sa part dit « heureux » de partager ces instants avec les frères et sœurs du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire, réunis pour fraterniser autour du sport, avant d’ajouter : « Nous devons être ensemble pour pousser les Éléphants à la victoire » à la CAN de football 2019.

 

La finale de la 2e édition de la Coupe de la fraternité et du développement de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire a été remportée par l’équipe de la diaspora de Marcory face à celle de Kouassi (deux communes voisines au Sud d’Abidjan) sur le coup de tirs aux buts (4-3) après un jeu de deux fois 20 minutes (40 minutes).  

Le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a également pris part à cet évènement. Il représentait le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, chef du gouvernement, en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat.   

Des entreprises et entités locales dont la Fondation Magic System, ont soutenu l’événement qui a mis aux prises huit équipes pour cette seconde édition contre quatre pour la première. L’ancien capitaine des Éléphants Cyril Domoraud et Marc Zoro ont aussi pris part au jeu, soutenus sur les banquettes par Oumar Ben Salah et Beugré Yago.  

Football féminin : Chiamaka Nnadozie, la valeur sûre des Super Falcon du Nigéria

A moins de 19 ans, Chiamaka Nnadozie, la frêle gardienne de but du Nigéria a mis tout le monde d’accord sur ses immenses talents, lors du match remporté par son pays face à la Corée du sud dans ce tournoi mondial de football féminin.Si le Nigeria, multiple champion d’Afrique est encore en vie dans cette coupe du monde de football féminin, il le doit, incontestablement, à sa jeune gardienne de but Chiamaka Cynthia Nnadozie qui bouclera ses 19 ans, le 8 décembre prochain.

Mercredi, face à la Corée du Sud (2-0), la sociétaire des Rivers Angels, club nigérian, a multiplié les arrêts pour faire échec aux attaques coréennes afin de garder inviolée sa cage.

Du haut de ses 1,80 m, Chiamaka Nnadozie, dotée d’un calme olympien sur sa ligne de but avec un sens aigu d’anticipation, a sorti le grand jeu pour mettre en déroute Ji So-Yeon (6è), La Geum-Min (38è), Cho So-Hyum (52è), Lee So-doun (82è) et Yeo Min-ji (87è).

Cinq arrêts décisifs qui ont permis aux Nigérianes de s’imposer (2-0) face aux Asiatiques ultra-dominatrices et d’entretenir l’espoir d’une qualification pour les 1/8è de finales, lundi, au Roazhon Park de Rennes, face à la France pour la 3è et dernière journée du groupe A. Une performance de haut vol !

Comme celle réalisée en 2018 contre  Haïti en Coupe du monde féminine U20 où Nnadozie a reçu le trophée de la joueuse du match.

En titularisant la gamine de 18 ans et 186 jours face aux expérimentées coréennes,  en remplacement de la vétérane Tochukwa Oluehi (32 ans),  Thomas Dennerby, le sélectionneur des Super Falcon  a misé sur la jeunesse et les qualités de Chiamaka Nnadozie dont son pays aura à nouveau besoin pour défier la France, lundi, en dernier match du groupe A.

Classement FIFA: la Côte d’Ivoire, toujours, hors du Top 10 africain

La sélection nationale de football de Côte d’Ivoire occupe toujours le 11è rang du classement de la Fédération internationale de football association (FIFA) dévoilé, vendredi, par l’instance mondiale du football.Comme au dernier classement (en avril), la Côte d’Ivoire quoique  passant de la 65è à la 62è place mondiale, stagne au plan africain en  occupant le 11è rang, derrière le Mali (10è) et le Burkina Faso (9è) qui  ne sera pas de la fête du football africain en Egypte (CAN).

Sur le continent, le Sénégal (22è mondial) domine les débats suivi de la Tunisie et du Nigéria.

A l’échelle mondiale, la Belgique, la France et le Brésil occupent le podium.

Top 10 africain

1 Sénégal 

2 Tunisie

3 Nigéria 

4 Maroc

5 RD Congo

6 Ghana

7 Cameoun

8 Egypte

9 Burkina Faso

10 Mali

Top 10 mondial

1Belgique

2 France

3 Brésil 

4 Angleterre

5 Portugal

6 Croatie

7 Espagne

8 Uruguay

9 Suisse

10 Danemark

Les journalistes ouest-africains réfléchissent jeudi à Ouagadougou sur le terrorisme

Les journalistes de l’Afrique de l’ouest réfléchiront jeudi et vendredi prochains ( 20 et 21 juin) à Ouagadougou au Burkina Faso sur le rôle des médias dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans la sous-région lors d’un forum organisé par le Groupement des éditeurs de presse publique de l’Afrique de l’ouest ( GEPPAO), a appris APA vendredi à Abidjan de source officielle.Selon Venance Kouassi Konan, le président de cette organisation,  par ailleurs directeur général du quotidien pro-gouvernemental ivoirien «  Fraternité Matin », ce forum vise à créer un  « cadre de  réflexion » pour parler du rôle de la presse dans la lutte contre le  terrorisme. 

« Ce forum a pour objet de faire en sorte que nous  réfléchissions ensemble sur le rôle que les médias peuvent jouer dans  notre espace contre ce phénomène. L’objectif est de créer un cadre de  réflexion entre politiques et journalistes dans la lutte contre le  terrorisme», a dit M. Konan dans une conférence de presse de  présentation de cette rencontre  animée conjointement avec Mahamadi  Tiengna,  le directeur général du quotidien national Burkinabè Sidwaya. 

«  Les résolutions de ce forum seront transmises aux chefs d’États de  l’Afrique de l’ouest. Tant que la menace contre le terrorisme existe,  les hommes de médias ont aussi leur partition à jouer », a poursuivi le  président du GEPPAO estimant que « nous ne pouvons pas rester là à nous  contenter de rendre compte ».

« Les journalistes de l’Afrique de l’ouest  décident de jouer leur partition en s’interrogeant sur leur pratique  quotidienne et en convoquant les spécialistes du domaine et les hommes  politiques pour voir les meilleures approches à adopter pour que le  terrorisme puisse être endigué», a expliqué à son tour, Mahamadi  Tiengna, le directeur général des éditions Sidwaya, par ailleurs  secrétaire général du GEPPAO. 

Pour lui, ce forum qui «concerne au premier chef» les hommes de médias, « doit permettre de  tirer les meilleures dividendes possibles pour améliorer notre pratique  quotidienne de compte-rendu sur le terrorisme ». La menace du terrorisme  «reste permanente» dans son pays, a fait savoir M. Tiengna assurant  cependant « qu’il n’y a pas encore eu d’atteinte à l’intégrité physique  d’un journaliste ». 

Plusieurs personnalités politiques de l’Afrique de  l’ouest dont le président Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, sont  attendus à ce conclave des journalistes de la sous-région sur le  terrorisme. La conférence inaugurale de ce forum sur le thème : « Le  rôle des médias dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de  l’ouest-entre contraintes sécuritaires et devoirs », sera animée par la  diplomate nigérienne Aïchatou Mindaoudou, ex-représentante spéciale du  secrétaire général des Nations-Unies en Côte d’Ivoire.

 Créé en décembre  2014 à Abidjan, le Groupement des éditeurs de presse publique de  l’Afrique de l’ouest ( GEPPAO) rassemble des éditeurs de la presse  publique de la sous-région. Cette organisation a entre autres, pour  objectifs, de créer des liens amicaux et de solidarité entre ses membres  et de créer un espace de réflexion entre les journaux de service public  de l’Afrique de l’ouest.

La Côte d’Ivoire, 1er pays ouest-africain à disposer d’un appareil médical qui traite plus de 50 maladies

Avec l’acquisition, par une polyclinique d’Abidjan, d’un caisson hyperbare (H-Séries – 3300H), appareil médical servant à traiter plus de 50 maladies notamment les lésions dues à la complication du diabète diabète et les AVC (Accidents vasculaires cérébraux), la Côte d’Ivoire devient le premier pays en Afrique de l’Ouest à disposer de cette offre technologique.Le caisson hyperbare, également appelé caisson de décompression ou  chambre hyperbare, est un appareil dans lequel un patient peut être  exposé à une pression supérieure à celle de l’atmosphère, ce qui permet  d’accroître l’oxygénation des tissus organiques.  

Interrogé,  le docteur Jérôme Poussard, médecin français au Centre hospitalier  universitaire (CHU) de Sainte Marguerite, à Marseille, en France,  explique que « le but du traitement, c’est d’amener de l’oxygène en très  grande quantité dans le sang, au niveau des tissus, ce qui va entraîner  une stimulation importante de la cicatrisation et la formation de  nouveaux vaisseaux ». 

L’oxygénothérapie  hyperbare, dira-t-il, a des vertus anti-infectieuses. Elle intervient  dans la prise en charge de l’Accident vasculaire cérébral,  où des  études en cours ont montré son efficacité sur cette maladie ; et joue le  rôle d’une suppléance des lésions et parties abîmées sur lesquelles  l’oxygène a manqué.  

Docteur Ismaël Koné (34  ans), le premier spécialiste ivoirien en médecine subaquatique et  hyperbare en Afrique de l’Ouest, souligne qu’avec cette offre  technologique médicale acquise par la polyclinique Farah, « on arrive à régler le problème de l’ischémie »,  qui est l’arrêt ou l’insuffisance de la circulation sanguine dans une  partie du corps ou un organe qui prive les cellules d’apport en oxygène.  Et ce, en régénérant les tissus.

Cette  pratique a une grande efficacité sur les lésions des pieds diabétiques  beaucoup fréquentes dans le pays. Selon le docteur Ismaël Koné, « ce  n’est pas le diabète qu’on soigne, mais ce sont les lésions dues à la  complication du diabète » chez le patient.   

Concernant  l’AVC, cependant, « on arrive aujourd’hui à régler le problème en  apportant assez d’oxygènes au cerveau, ce qui permet de le régénérer ».  En Côte d’Ivoire, les accidents vasculaires cérébraux font chaque année  plusieurs décès.  

L’AVC survient parfois à une  rupture d’un vaisseau, d’une artère ou d’une veine cérébrale lorsque le  cerveau n’est plus irrigué en oxygène. Avec cette technologie « on  arrive à donner au cerveau la quantité d’oxygène dont il a besoin,  permettant aux autres traitements de venir agir et favoriser une  récupération des facultés cérébrales », assure Dr Koné.   

Outre,  ces maladies, la médecine hyperbare permet d’apporter des solutions aux  problèmes des ulcérations, des plaies à cicatrisation difficile, la  prise des greffes et des pathologies diverses comme l’anxiété,  l’insomnie, la fatigue chronique, les brûlures et la surdité.  

L’oxygénothérapie  hyperbare permet par ailleurs « de nettoyer et détoxifer le corps, de  booster le système immunitaire, guérir des blessures, apaiser des  douleurs, traiter des blessures cutanées,  augmenter l’énergie, aider  les athlètes sportifs (à récupérer) et augmenter le focus ».

Une  cinquantaine de maladies peuvent être traitées « voire plus » avec ce  dispositif médical,  insinue-t-il, avant d’ajouter qu’ « il y a des  aspects de recherche très intéressants qu’on compte développer en Côte  d’Ivoire pour révolutionner la médecine ivoirienne », au niveau des  anémies sévères, des lésions post-traumatiques et la réduction des  crises de la drépanocytose.    

Grâce à cette  thérapie, « quelqu’un qui manque de sang, en attendant de pouvoir  trouver du sang pour lui transfuser, et quelque soit le taux  d’hémoglobine, il suffit de le mettre dans le caisson hyperbare et il  peut tenir le temps qu’on lui trouve du sang », a-t-il poursuivi.    

Jeudi  à Abidjan, cette polyclinique de référence internationale a signé un  protocole d’accord avec le groupe Paris Fondations (Hôpital Foch,  Fondation Rothshild et Hôpital Diaconesses), en vue d’échanger les  bonnes pratiques.     

La médecine hyperbare, en  Côte d’Ivoire, vient résoudre des problèmes de santé publique, car il  permet d’obtenir « un taux de survie et de guérison supérieur à 85% »,  ce qui devrait permettre de réduire ente autres, les amputations dans  les cas d’écrasement des membres, les artériopathies des patients  diabétiques, les frais d’hospitalisation et post-opératoires.  

Côte d’Ivoire : les producteurs de l’Agnéby Tiassa sensibilisés à l’agroforesterie

Les agriculteurs d’Aboudé Mandéké dans la région de l’Agnéby-Tiassa, ont été sensibilisés sur l’importance de la pratique de l’agroforesterie aussi bien pour l’utilisation rationnelle de leurs terres cultivables que pour la lutte contre la déforestation, rapporte une note d’information de la Fondation Marie Esther, initiatrice de l’activité, transmise, mercredi à APA.Quelque 200 agriculteurs venus des villages de la sous-préfecture voire de toutes les contrées de la région de l’Agnéby Tiassa ont participé à cette journée de sensibilisation du 24 mai qui visait à « identifier les pratiques agricoles actuelles des paysans et les impacts des effets du changement climatique sur leurs activités, à sensibiliser les populations sur les pratiques agricoles répondant aux problématiques d’atténuation et d’adaptation ».

L’objectif principal de la journée, selon Mme Esther Kanga, le Directeur exécutif de la Fondation est de « sensibiliser les participants sur la sécurité alimentaire des populations par les pratiques agricoles les plus pertinentes permettant d’atténuer les émissions de gaz à effet de serres en vue de les adapter aux changements climatiques. 

Au terme d’une série d’échanges, les participants ont visité le site témoin à Aké Douanier, une localité  dans la Sous-préfecture d’Ananguié pour mettre en contacts avec ces nouvelles pratiques.  

Pour Mme Zéhi Eva Irié, Sous-préfet d’Aboudé, « la participation massive des agriculteurs est déjà un signe d’adhésion au projet d’agroforesterie qui vient à point dans notre sous-préfecture où les terres ne font que se raréfier », se réjouissant des activités de la Fondation Marie Esther « qui fait beaucoup au niveau de la sous-préfecture ». 

Ce qui a fait dire au Colonel Bledou N’goran Pascal, Directeur régional  de l’Environnement de l’Agnéby sa disponibilité à « accompagner la Fondation à sensibiliser nos populations sur l’agroforesterie surtout au niveau de la conservation foncière et la préservation de certaines espèces végétales lors des pratiques agricoles ».

Les nombreux agriculteurs sont repartis satisfaits en prenant l’engagement de s’approprier cette agriculture intelligente. Outre 10.000 arbres à planter à Aboudé, la Fondation annonce le reboisement de la forêt classé de Kavi, une réserve réduite actuellement à 8000 ha du fait des activités humaines.

La Fondation Marie-Esther a initié dans ladite Sous-préfecture, depuis le 22 février 2019, un projet de jardinage d’agroforesterie. C’est un projet d’éducation à l’écocitoyenneté et à la préservation du milieu naturel. Elle a installé des pépinières d’essences forestières dans 5 écoles issues de 3 villages avec l’appui du ministère des Eaux et forêts.

 

Le Pdci se dit respectueux du droit à la différence politique suite à un accroc avec un correspondant de presse

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) est respectueux du droit à la différence politique, a déclaré jeudi sa directrice de la communication, Mme Djénébou Zongo face à la presse, à la suite d’un incident survenu à un reportage impliquant notamment un correspondant de presse du journal L’Expression, un organe proche du pouvoir.« En politique, il y a le droit à la différence. Ce n’est pas parce  qu’on n’a pas le même point de vue que nous devons être des ennemis », a  dit Mme Djénébou Zongo, lors d’un point de presse au siège du Pdci, à  Abidjan, expliquant l’incident fâcheux survenu sur un lieu de reportage  avec un correspondant de presse de L’Expression à Yamoussoukro.

Selon  Mme Djénébou Zongo, des journalistes, ayant appris que le président  du Pdci, Henri Konan Bédié, procédait au dépôt de gerbes de fleurs sur  la tombe de feu Félix Houphouët-Boigny, au caveau familial, sont  accourrus « à l’occasion d’une cérémonie strictement privée ». 

«  Aucun organe de presse n’était convié, je dis bien aucun », a-t-elle  insisté, avant d’ajouter que « le caractère privé de cette cérémonie qui  se voulait dans la plus grande intimité a nécessité de la part des  services de sécurité de M. Bédié d’interdire la prise d’images aux  journalistes ».

Malgré cette interdiction, le  correspondent du quotidien de L’Expression, Diarra Traoré Yacouba, a «  désobéi en prenant les images dont le service de sécurité a demandé la  suppression. S’opposant à cette demande, il s’en est suivie une vive  discussion », a fait observer Mme Djénébou Zongo.  

Suite  à cette invective, Les Éditions Yassine, société éditrice du quotidien  L’Expression, a saisi l’Autorité nationale de la presse (ANP), organe  régulateur de la presse écrite et numérique ivoirienne. Et ce, afin  d’élucider la question.  

Dans un courrier,  l’ANP indique que « le correspondant aurait été contraint de supprimer  les images, le 5 mars 2019 à Yamoussoukro, à l’occasion de la cérémonie  de dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe de feu Félix Houphouët-Boigny  par M. Bédié ».  

La saisine de Les Éditions  Yassine adressée à l’ANP mentionne que « la directrice de la  communication du Pdci, Mme Djénébou Zongo aurait donné des  instructions à l’effet de supprimer les images » faites par le  correspondant de presse. 

En raison de ces  accusations, l’ANP a invité par courriers en dates des 2 et 17 mai 2019  Mme Djénébou Zongo à une séance de travail. Elle n’a répondu et donné  non plus une suite à l’invitation pour avancer sa version des faits  comme « promis » lors d’une entrevue téléphonique. 

«  Je n’ai pas répondu à cette invitation parce que je ne voulais pas  créer un précédent en acceptant de partir à une convocation où je  n’étais pas conviée. Je suis vraiment peinée », a laissé entendre la  directrice de la communication du Pdci.

Mme Djénébou Zongo qui s’interroge pourquoi ce communiqué de l’ANP  intervient « deux mois après les événements », a assuré de ses cordiales  relations avec l’ensemble de la communauté des journalistes en Côte  d’Ivoire.

« J’ai toujours eu de bonnes  relations avec toute la presse (…) le droit à la différence existe, ce  n’est pas qu’ aujourd’hui nous ne sommes pas au Rhdp (la coalition au  pouvoir) que des journalistes avec qui j’ai travaillé et eu des  complicités » vont devenir des «ennemis », a dit Mme Djénébou Zongo.  

Les investissements portugais agréés en Côte d’Ivoire de 2015 au 1er trimestre 2019 estimés à plus de 38 milliards Fcfa

Les investissements portugais agréés en Côte d’Ivoire de 2015 au 1er trimestre 2019 s’élèvent à plus de 38 milliards de Fcfa, a indiqué jeudi le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Promotion de l’investissement privé, Essis Esmel, à l’ouverture du 5è Forum économique ivoiro-portugais, à Abidjan.« Le volume des investissements portugais ayant obtenu l’agrément à  l’investissement au Centre de promotion des investissements de Côte  d’Ivoire (Cepici) sur la période de 2015 au premier trimestre 2019  s’élève à plus de 38 milliards Fcfa », a dit M. Essis Esmel, à  l’ouverture de ce 5è Forum économique ivoiro-portugais.     

Ces  investissements ont été réalisés, entre autres, dans les secteurs de  l’assainissement, de la gestion des déchets, de la métallurgie, des BTP  et des matériaux de construction. Estimés à moins de 5 milliards de Fcfa  de 2015 à 2017, ils ont connu « une croissance spectaculaire en 2018 »,  selon M. Essis.

Les statistiques du Cepici, le  Guichet unique de l’investissement, révèlent que « ce sont près d’une  quinzaine de structures portugaises qui ont été reçues de 2017 à 2018 ».  Pour les deux pays, les investissements restent encore « faibles », et  dans cet élan des accords bilatéraux ont été signés.

Dans  la logique de l’émergence économique de la Côte d’Ivoire en 2020, le  gouvernement ivoirien a élaboré un Plan national de développement (PND,   2016-2020) qui offre de véritables opportunités d’investissements dans  tous les secteurs d’activités dont l’agriculture, l’énergie, la  construction, les TIC, le transport et le tourisme.  

Le  pays s’est inscrit pleinement dans un processus constant d’amélioration  et de modernisation de l’environnement des affaires à travers la mise  en œuvre d’importantes réformes sectorielles et structurelles.  L’objectif étant de faire du secteur privé le principal moteur de la  croissance économique.

En 2018, le Portugal a  exporté pour 57 millions d’euros (37,38 milliards Fcfa) de marchandises  sur le marché ivoirien et importé pour 30 millions d’euros (19,67  milliards Fcfa), a précisé le secrétaire d’Etat portugais à  l’internationalisation, Eurico Dias, dans une allocution au siège du  Patronat ivoirien.   

Le Portugal qui  représente le 31è fournisseur de la Côte d’Ivoire, veut approfondir ses  relations économiques bilatérales avec l’Etat ivoirien. Dans ce  contexte, le gouvernement portugais annonce l’ouverture d’une ambassade à  Abidjan au cours de l’année 2020.  

La Côte  d’Ivoire, porte d’entrée de l’Afrique de l’Ouest,  région estimée un  marché de plus de 320 millions d’habitants, envisage d’être un hub. Le  pays veut d’ailleurs se hisser dans le TOP 50 au classement Doing  business  de la Banque mondiale dans les années à venir. 

Ce  forum vient consolider les acquis des fora et journées économiques de  Porto, Lisbonne et Abidjan avec la participation d’un grand nombre de chefs  d’entreprises ivoiriennes et leurs homologues portugais. Il intervient  après celui de septembre 2017 tenu à Lisbonne en présence de Alassane  Ouattara.   

C’est la première fois qu’un chef  d’Etat portugais visite la Côte d’Ivoire. Cet évènement constitue le  point culminant d’une série de rencontres bilatérales, lesquelles ont  favorisé l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre Abidjan et  Lisbonne.  

Le secteur privé ivoirien invité à « prendre toute sa part» dans la lutte contre l’érosion côtière

Le secteur privé ivoirien a été invité jeudi à Abidjan à « prendre toute sa part» dans la lutte contre l’érosion côtière et les effets pervers des changements climatiques sur le littoral ouest-africain, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet  appel a été lancé  au patronat ivoirien à l’occasion d’un atelier de  sensibilisation des acteurs du secteur privé sur le projet  d’investissement pour la résilience des zones côtières ouest africaines (  WACA) organisé autour du thème : « Comment impliquer davantage le  secteur privé ivoirien dans la mise en oeuvre d’actions pour renforcer  la résilience du littoral ouest africain face aux changements  climatiques ? ». 

Ce projet dénommé WACA, financé en Côte d’Ivoire à  hauteur de 15,8 milliards FCFA par la Banque mondiale de concert avec  les autorités ivoiriennes et des partenaires au développement à une  durée de cinq ans dans le pays. Il vise notamment à renforcer la  résilience du littoral dans la sous-région. 

« Ce atelier permet  d’appeler le secteur privé ivoirien à prendre toute sa part dans la  lutte contre l’érosion côtière et les effets pervers du changement  climatique», a dit Pr Ochou Delphin, le coordonnateur du projet WACA en  Côte d’Ivoire estimant que ce phénomène ( érosion côtière) menace les  entreprises « à court, moyen et long terme ». 

Auparavant, il a fait  remarquer que l’érosion côtière et le changement climatique menacent les  « infrastructures de premier plan» de la Côte d’Ivoire. « Un diagnostic  en Côte d’Ivoire a permis d’identifier cinq points chauds, entendez  points sensibles au phénomène de l’érosion côtière à savoir San-Pedro,  Grand-Lahou, Abidjan Port-Boüet, Grand-Bassam et Assinie», a rappelé Pr  Ochou soulignant  que le projet WACA vise à mettre en évidence des «  mesures multi-sectorielles»  qui peuvent apporter des «solutions  viables» aux  problématiques de gestion des sols et d’aménagement du  territoire. 

De son avis, le secteur privé ivoirien, très présent dans  les zones côtières du pays, est un « acteur clé »  dans la gestion  intégrée du littoral. C’est pourquoi, Pr Ochou a estimé que son  implication ( le secteur privé ivoirien) apparaît comme une « priorité »  pour le succès de la lutte contre l’érosion côtière.

 « La grande  majorité des entreprises de Côte d’Ivoire sont implantées sur le  littoral. Chaque jour, elles sont soumises aux effets de l’érosion  côtière. Il faut préserver les infrastructures côtières si nous voulons  pérenniser nos activités » a conseillé  pour sa part, M. Claude Koutouan  au nom de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (  CGECI, patronat ivoirien). 

Poursuivant, le représentant du patronat  ivoirien a réaffirmé l’intérêt que son institution apporte aux questions  environnementales espérant que cet atelier permette de rendre « nos  entreprises moins vulnérables ». De son côté, Mélissa Landesz, la cheffe  du projet WACA à la Banque mondiale a appelé à, son tour, le secteur  privé ivoirien à s’impliquer davantage pour la gestion intégrée du  littoral. « C’est en mutualisant nos efforts que nous arriverons à des  résultats concrets », a-t-elle estimé.

 Selon la Banque mondiale, un  tiers des habitants de l’Afrique de l’ouest vivent sur le littoral et  les zones côtières sont à l’origine de 56% du PIB de la région. Le  projet WACA, financé par la Banque mondiale et mis en oeuvre dans six  pays ( Côte d’Ivoire, Sénégal, Bénin, Togo, Mauritanie, Sao Tomé et  Principe) entend contribuer au développement durable du littoral ouest  africain en luttant contre l’érosion et les inondations côtières.

Abidjan et Lisbonne signent quatre accords de coopération

Quatre accords ont été signés, jeudi entre la Côte d’Ivoire et le Portugal relatifs à la protection des investissements, au tourisme à la formation et à l’assainissement, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces  accords ont été signés par les ministres en charge de ces portefeuilles  en présence des chefs d’Etats ivoirien Alassane Ouattara et  portugais,  Marcelo Rebelo De Sousa dans le cadre de la visite d’Etat de  ce dernier en terre ivoirienne.

 Le  premier accord porte sur la promotion et la protection réciproque  des  investissements. Quant au second,  il s’agit d’un  protocole de  coopération dans les domaines de l’assainissement et de la valorisation  des déchets solides entre le ministre ivoirien de l’assainissement et de  la salubrité et le ministre portugais de l’environnement et de la  transition énergétique.

Dans le domaine touristique, les deux pays se sont engagés dans le domaine de  la formation touristique.

La formation professionnelle constitue le quatrième de ces signatures  qui ont eu pour cadre le palais présidentiel ivoirien.

En  mai dernier, dans le cadre de  la 3ème session de la Commission  bilatérale ivoiro-portugaise à Abidjan présidée par  les ministres des  affaires étrangères  Augusto Santos Silva (Portugal) et Marcel Amon Tanoh  (Côte d’Ivoire), trois accords de coopération dans les domaines de  l’administration, du sport et de l’éducation avait  été signés.

 Un forum économique ivoiro-portugais s’est ouvert à Abidjan .

Les  deux pays ont décidé de booster leur coopération dans divers domaines  .Les premières relations diplomatique en la Côte d’Ivoire et le Portugal  datent du  29 janvier 1975.

« Abidjan est candidate à devenir une des grandes métropoles mondiales » (Dominique Strauss-Kahn)

L’ancien Directeur général du Fonds monétaire international (FMI), le Français Dominique Strauss-Kahn a estimé, mercredi dans un entretien avec APA, qu’Abidjan est « candidate à devenir une des grandes métropoles mondiales ».Interrogé par APA en marge  du séminaire sur la formulation de la politique nationale de la ville en Côte d’Ivoire, organisé par le ministère ivoirien de la Ville, Dominique Strauss-Kahn a fait remarquer que « la croissance démographique, très forte en Côte d’Ivoire, est un signe de la vitalité » avec « l’explosion » de la ville d’Abidjan.

« Avec Lagos, Luanda et quelques autres grandes villes du continent, Abidjan est certainement une candidate à devenir une des grandes métropoles insérées dans le réseau des métropoles mondiales qui, aujourd’hui, fonctionnent, un peu, comme à l’écart des états », indique M. Strauss Kahn ajoutant que « les métropoles sont devenues des entités qui vivent elles-mêmes et qui créent leurs propres économies ».

Si ce n’est pas encore le cas en Afrique, l’économiste français espère que « ça va le devenir et qu’Abidjan est un des cas qui peut réussir ».

Mais pour y parvenir, recommande-t-il, « il y a plusieurs politiques à mener qui luttent contre les logements insalubres, politiques d’infrastructures, problèmes de financement, problèmes d’inégalités sociales, problèmes d’environnement… », se réjouissant du séminaire qui est, déjà, « une réussite », car à sa connaissance, « c’est une des premières fois en Afrique qu’on se préoccupe directement des problèmes de la ville », souligne l’ancien Dg du FMI. 

Un séminaire de trois jours réunit, depuis mercredi à Abidjan, autour du thème « Construire ensemble la ville ivoirienne de demain » de nombreux experts en provenance de France, de Belgique, du Sénégal, du Maroc, du Rwanda, du Mali au nombre desquels Dominique Strauss-Kahn, ancien Directeur général du FMI, Pierre Andriamampianina, secrétaire général adjoint du Sommet Afrique-France 2020, Michèle Sabban, Administratrice du Fonds mondial de développement des villes…

Ouverture à Abidjan d’un séminaire international sur la construction de la ville ivoirienne de demain

Un séminaire international de formulation de la politique nationale de la ville s’est ouvert, mercredi soir dans un grand hôtel abidjanais autour du thème « construire ensemble la ville ivoirienne de demain » sous l’égide du ministère ivoirien de la ville, a constaté, sur place APA, dans la capitale économique du pays.Selon le ministre de la Ville Albert François Amichia, la problématique de la ville, mieux, de la ville durable est aujourd’hui au centre de toutes les attentions, de par les défis et les opportunités qu’elle représente. 

Cette donne , a-t-il poursuivi dans son allocution d’ouverture, s’est particulièrement illustrée ces dernières années par les récents accords internationaux qui, pour la première fois, reconnaissent « les villes comme des acteurs de premiers plans pour agir et faire face aux défis mondiaux que sont le changement climatique, les migrations, la sécurité, l’inclusion sociale, l’emploi, l’égalité femmes–hommes ou encore la formation des jeunes ». 

«La Côte d’Ivoire qui connait un taux d’urbanisation avoisinant les 50%, à ce jour, avec une projection estimée à plus de 60% en 2030, doit aujourd’hui faire face aux vulnérabilités inhérentes à  l’urbanisation subie et parfois mal maîtrisée » a indiqué le ministre Amichia François.

Selon lui, l’armature territoriale ivoirienne repose sur trois catégories de villes, que sont: les grandes villes, telles qu’Abidjan, San-Pedro (deuxième ville portuaire du pays) et Yamoussoukro qui sont également des connecteurs globaux ; les villes régionales indispensables aux échanges commerciaux et qui relient les grandes villes du pays à la sous-région et les petites villes qui concentrent l’essentiel de la production agricole du pays. 

« Ces deux dernières catégories représentent les villes secondaires ou intermédiaires. Aujourd’hui, les disparités qu’elles présentent nous exigent d’y agir dans le cadre d’une stratégie équitable et concertée. Nous sommes appelés à bâtir les cités de demain, à repenser les villes ivoiriennes comme l’a souligné une étude récente de la Banque mondiale, qui indique d’ailleurs que notre pays se situe sur une trajectoire vertueuse pour accéder au statut des pays à revenu intermédiaire d’ici à 2030… », a-t-il fait remarquer. 

Cependant, l’accès a ce statut est intimement corrélé à un impératif de gestion rationnelle de l’urbanisation, autrement dit,  la croissance économique isolée des questions de croissance urbaine (démographique) ne suffit pas à stabiliser un développement durable. 

« C’est donc ce tableau mettant en relief les défis urbains et les opportunités qu’elles présentent qui nous conduit aujourd’hui à envisager une politique urbaine concertée, connectée et savamment projetée », a-t-il justifier la tenue du séminaire qui durera trois jours. 

De façon spécifique, a précisé M. Amichia, la ville ivoirienne  de demain devra être « une ville productive, basée sur le développement économique équitable comme composant essentiel à toute ville durable et génératrice d’emplois décents …, une ville inclusive favorisant la mixité et la cohésion sociale, une ville planifiée se projetant sur le long terme, une ville écologique intégrant l’efficacité carbone, une ville résiliente ayant une capacité d’adaptation aux différentes formes de contraintes et une ville sûre et saine, c’est-à-dire, une ville qui pratique l’inclusion et améliore la qualité de vie de ses citoyens…», a-t-il espéré. 

Auparavant, Michèle Sabban, Administratrice du Fonds mondial pour le développement des villes (FMDV), saluant l’initiative ivoirienne qui peut être accompagnante pour les autres pays, a émis le vœu de « trouver des solutions curatives pour les villes d’aujourd’hui (…) et planifier les villes de demain  et des enjeux à venir avec une population urbaine qui dépassera le milliard d’habitants dans moins d’une génération ». 

« Nous devons planifier dès à présent des villes accessibles, abordables et vivables pour toutes et pour tous. Et si les récents accords internationaux répondent à ces défis qui n’ont pas de prix pour l’humanité, ils ont en revanche un coût important pour la puissance publique et particulièrement en Afrique », a déclaré Mme Sabban. 

Sur les 90 milliards de dollars estimés nécessaires de mobiliser dans les 30 prochaines années  pour atteindre ces objectifs, seuls 25% viendront des ressources publiques et 75% de l’investissement privé, a-t-elle révélé appelant à « innover pour à la fois accompagner les politiques et dispositifs publics  à se développer dans les cadres fixés par les  accords tout en stimulant l’engagement des investisseurs privés ». 

Représentant le Premier ministre Amadou Gon, président de la cérémonie, le Ministre d’Etat, ministre de la défense Hamed Bakayoko a relevé que « nos villes sont au cœur de la création de richesses et d’emplois » car elles abritent avec leurs périphéries, « en majorité les industries et les entreprises » avec 70% du Produit intérieur brut (PIB) mondial. 

« La croissance démographique des villes constitue un enjeu majeur pour tous les gouvernants  et une préoccupation pour les populations elles-mêmes. Pour maintenir la cohésion sociale et garantir la sécurité, nos Etats ont la responsabilité de trouver des solutions concrètes aux problèmes de transport, de logement et de nuisance dans nos villes », a souligné M. Bakayoko, indiquant qu’en Côte d’Ivoire, « la politique de développement urbain a toujours été au cœur  de l’action gouvernementale ». 

Il a, par ailleurs, traduit l’engagement du gouvernement aux côtés du ministre de la ville pour donner « un contenu à son département comme le présent séminaire dont le gouvernement attend des solutions appropriées » le démontre.

De nombreux experts en provenance de France, de Belgique, du Sénégal, du Maroc, du Rwanda, du Mali au nombre desquels Dominique Strauss-Kahn, ancien Directeur général du FMI, Pierre Andriamampianina, secrétaire général adjoint du Sommet Afrique-France 2020 participent à ce séminaire meublé de table-rondes thématiques et qui sera sanctionné par un rapport général et des recommandations.

Présentation à Abidjan d’un roman pour dénoncer les vicissitudes des enfants orphelins

L’écrivain ivoirien, Sabana Barro a présenté mercredi à Abidjan, son roman intitulé « Les Nuits Blanches », un ouvrage de 123 pages qui dénonce les vicissitudes des enfants orphelins, l’injustice et la corruption dans la société, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Les nuits blanches sont le récit des aventures d’un orphelin qui va se  retrouver dans des situations difficiles, mais qui comprendra qu’il  faut se battre dans la vie et tout mettre en oeuvre pour avancer… Dans  cet ouvrage, j’aborde les thèmes de l’enfance en difficulté, la  corruption, l’injustice, les conflits identitaires et les lacunes  système éducatif ivoirien », a expliqué l’auteur  au cours d’une  cérémonie de présentation de son oeuvre. 

Regrettant les conflits  identitaires dans la société, M. Barro qui est enseignant de formation,  a estimé que « dans la division nous ne pouvons rien réussir ». « Nous  serons forts si nous conjuguons nos efforts, nos intelligences et nos  cultures », a dit l’écrivain qui dit militer pour « un monde plus juste  et  équitable ». 

De l’avis de Richard Gbeuly, le critique littéraire de  ce roman, les thèmes abordés sont d’actualité. « Lorsqu’on vous parle  d’injustice, de favoritisme, de corruption, vous convenez avec moi que  c’est ce que nous vivons tous les jours », a indiqué M. Gbeuly  soulignant la « simplicité » de l’écriture de cette oeuvre. 

« Cet  ouvrage est un bijou dans le fond comme dans la forme. Les thèmes  utilisés sont connus. Mais la manière de les utiliser fait la différence  et la qualité de cette oeuvre. Quand nous lisons ce roman, nous avons  l’impression de vivre dans l’au-delà. 

Autrement dit, vivre ici-bas en  rechignant la haine», a expliqué à son tour, Dr Djofolo Doumbia,  enseignant-chercheur et directeur de la communication de l’Université  Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. « Les Nuits Blanches » édités en 2014,  est un roman de 123 pages  subdivisé en cinq chapitres.

Le budget de l’Etat ivoirien estimé à plus de 8 000 Fcfa pour 2020

Le budget de l’Etat ivoirien pour l’année 2020 s’établit à 8 048,4 milliards Fcfa, soit une hausse de 9,8% par rapport au niveau du budget actuel, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.« Le budget de l’Etat pour l’année 2020 est prévu pour s’établir en  ressources et en charges à 8 048,4 milliards de Fcfa, soit une hausse  de 9,8% par rapport au niveau du budget actuel de l’Etat », a dit Sidi  Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.

 Selon  le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, « ce niveau  devrait continuer de s’accroître pour atteindre 9.283, 1 milliards Fcfa  en 2022 ». 

Le Conseil a adopté un document de  programmation budgétaire et économique pluriannuel en abrégé  (DPBEP  2020-2022). Ce document présente les orientations budgétaires pour les  trois prochaines années conformément au principe de la pluriannualité  avec l’adoption du budget-programme.

Elle  indique notamment les ressources budgétaires, les projections des  dépenses budgétaires et les principaux domaines de l’intervention de  l’Etat sur la période 2020-2022,  a fait observer le porte-parole du  gouvernement ivoirien.

Cette nouvelle politique  budgétaire de l’Etat ivoirien vise l’efficacité et le recouvrement des  recettes intérieures,  la consolidation, la maîtrise des charges de  fonctionnement ainsi que la politique de lutte contre la pauvreté et des  investissements en vue d’une « croissance économique soutenue, forte et  inclusive ». 

La programmation budgétaire  prend appui sur « la priorité du gouvernement pour l’enseignement, la  santé, l’emploi, le logement, l’accès à l’eau potable et l’électricité  avec un accent particulier sur le renforcement de la sécurité et de la  lutte contre le grand banditisme », a souligné M. Sidi Touré.  

Gestion du commerce extérieur ivoirien: GUCE-CI remplace Webb Fontaine dès le 1er juillet

La Société Guichet unique du commerce extérieur de Côte d’Ivoire (GUCE-CI) remplace dès le 1er juillet 2019 Webb Fontaine dans la gestion du commerce extérieur ivoirien, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Sidi Touré, après un Conseil des ministres.Le Conseil a « décidé de confier la gestion, l’exploitation et le  développement du GUCE (Guichet unique du commerce) à une nouvelle  société dénommée GUCE Côte d’Ivoire SA (GUCE-CI) avec une participation  de l’Etat à hauteur de 70% du capital », a dit M. Sidi Touré.  

Cette  nouvelle société, a-t-il ajouté, « sera opérationnelle dès le 1er  juillet 2019 » en remplacement de Webb Fontaine dont le contrat de  concession signé en février 2013 avec l’Etat de Côte d’Ivoire arrive à  terme le 30 juin 2019.  

Webb Fontaine avait  notamment en charge « le développement, la conception, le financement,  le déploiement, la maintenance, l’exploitation et la gestion du Guichet  unique du commerce extérieur (GUCE) ». 

Lancement à Abidjan de Africa Radio avec A’Salfo et Manu Dibango comme actionnaires

Africa Radio, une radio panafricaine visant à accompagner le développement du continent au plan éducatif, social, sportif, économique et culturel, a été lancée mercredi à Abidjan, en présence de la quasi-totalité des actionnaires que sont notamment A’Salfo et Manu Dibango.Le projet d’Africa Radio est né de la rencontre de Dominique  Guihot, Président directeur général d’Africa Média, entité éditrice du  programme d’Africa No 1 Paris, de Jean-Michel Severino, président du  fonds d’investissement Investisseurs & Partenaires, et de quatre  personnalités africaines.

Outre A’Salfo, Manu  Dibango et Dominique Guihot, sont associés au projet Investisseurs &  Partenaires, représentés par Jean-Michel Severino, l’économiste Momar  Nguer, directeur marketing de Total Sénégal,  Total Cameroun et Kenya,  puis Lionel Zinsou, ancien Premier ministre béninois.  

«  Ce qui m’envoie dans cette aventure, part d’un déjeuner à Paris, je  suis invité par Dominique qui a un projet à me présenter, il me parle de  ce projet et je vois son engagement de pouvoir montrer que l’Afrique  aussi à un autre visage que les gens ne connaissent pas » à travers  Africa Radio, a dit A’Salfo. 

Chose  surprenante, « Dominique est Français et c’est lui qui me parle des  potentialités que l’Afrique peut avoir, et je dis, ce n’est pas à moi  d’être pessimiste sur mon continent, alors j’adhère tout de suite au  projet et je dis on va y aller et s’il y a d’autres associés qui y  croient (…) on ira jusqu’au bout », a-t-il raconté.  

Pour  Dominique Guihot, ce parcours qui commence à Abidjan, où Africa Radio  peut être captée à partir de la fréquence 91.1 FM, ce lancement « marque  la plus belle aventure » de la radio, symbole du « retour » de Africa  No 1, une radio panafricaine qui a changé la vie de beaucoup  d’auditeurs. 

Il y a 20 ans, Dominique qui a  pris la direction de Africa N0 1 à Paris, a soutenu qu’à l’époque cette  radio était « la vitrine de la grande radio panafricaine qui bénéficiait  déjà d’un auditoire important, mais qui était au service du continent  avec des émissions comme le Journal des auditeurs ».   

Africa  Radio se veut une synergie africaine. Le plan d’actions de son Conseil  d’administration devrait permettre à la radio panafricaine de se  déployer sur tout le continent africain, et au-delà, à travers le monde.  Et ce, depuis Abidjan, « le centre de gravité » de cette radio.  

«  Le droit à l’information fait partie des droits fondamentaux des  concitoyens et le gouvernement ivoirien veut respecter cette exigence en  ouvrant les ondes à toutes les offres d’informations dès lors qu’ il  les trouve pertinentes », a dit son porte-parole Sidi Touré, ministre de  la Communication et des médias.

Le processus  de libéralisation de l’espace radiophonique entamé en Côte d’Ivoire  depuis les années 90, permet de compter au 31 mai 2019 un effectif de  199 radios agréées,  toute catégorie confondue, émettant en modulation  de fréquence.

La Côte d’Ivoire compte trois  radios sonores de service public, une radio institutionnelle  (La radio  de la paix), cinq radios privées commerciales dont la société Africa  Radio SA créée en 2016 et 185 radios non commerciales de types  communautaire et associatif.  

Africa Radio  ambitionne de devenir dans les cinq années à venir un acteur privé  indépendant majeur du paysage radiophonique africain. La radio émet à  Paris sur la fréquence 107.5 et devrait bientôt diffuser ses émissions à  Brazzaville sur 94.5 FM.  

Côte d’Ivoire/Un budget de plus de 9 milliards FCFA alloué pour les compétions sportives en 2019

Le Porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a révélé, mercredi, que le budget destiné pour le financement des activités sportives est estimé à 9,826 milliards FCFA. Le ministre de la communication et des médias, Porte-parole du  gouvernement,  l’a fait savoir à l’issue du Conseil des ministres  hebdomadaire qui a évoqué la question.

Ainsi , « le budget global  destiné à la gestion des équipes, des compétitions sportives   nationales  et des grands événements sportifs  prévus au calendrier de  l’année 2019 est estimé à 9,826 milliards FCFA ».

« Suite au  lancement des différentes compétions internationales, le Conseil a  validé la répartition du budget entre les différentes fédérations  sportives », a conclu M. Touré.

Parmi les compétions  internationales, figure la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue du  21 juin au 19 juillet prochain en Égypte où la Côte d’Ivoire est  engagée.

Les Eléphants  logées dans le groupe D, entreront  en  lice le 24 juin face à l’Afrique du Sud avant de jouer contre le Maroc  le 28 juin pour terminer la phase de groupe le 1er juillet face à la  Namibie.

En marge du Conseil des ministres du jour, le président  de la République, Alassane Ouattara, a reçu sa carte de supporter et son  écharpe par le biais du ministre en charge des sports, Paulin Danho.

CmF/ Football: le Nigéria bat la Corée du Sud (2-0) et se relance

Les Super Falcons du Nigéria se sont relancés dans la coupe du monde féminine de football, en dominant, cet après-midi, leurs homologues de la Corée du Sud (2-0) au stade des Alpes à Grenoble, en match comptant pour la 2è journée du groupe A.Après une première sortie  catastrophique face à la Novège (0-3), le Nigéria, champion d’Afrique, a  rebondi face à la Corée du Sud.

En  dépit d’une première période nettement maîtrisée par les Coréennes, ce  sont les Africaines qui ont ouvert la marque par  Kim Do-yeon  qui,  pressée par la capitaine nigériane, Désirée Oparanozie, marque contre son  camp (1-0; 28ê). C’est le score à la pause.

A  la reprise, Chiamaka Nnadozie la gardienne du Nigeria, impériale sur la  ligne de but, multiplie les arrêts pour faire échec aux nombreux  assauts coréens et maintenir son équipe en vie avant la délivrance. 

Sur  un contre éclair, Asisat Oshoala, l’attaquante du Barcelone FC, prend  de vitesse la défense de la Corée du Sud, évite la gardienne pour faire  le break (2-0; 74è) qui renvoie les Coréennes à  la maison à une journée  de la fin de la phase de groupe.

Avec  ce succès, le Nigéria se relance pour jouer  la France, pays  organisateur, samedi, pour la 3è et dernière journée de la phase de  groupe.

Le président sénégalais Macky Sall en visite officielle en Côte d’Ivoire du 20 au 22 juin

Le président sénégalais Macky Sall effectue une visite officielle en Côte d’Ivoire du 20 au 22 juin 2019, a annoncé mercredi à Abidjan le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Nous avons la chance de recevoir la visite officielle du  président du Sénégal du 20 au 22 juin 2019, Son excellence le président  Macky Sall », a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi  Touré, face à la presse, à la présidence de la République.

Le  chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a soutenu le président Macky  Sall lors de la campagne présidentielle pour son second mandat. Outre,  les questions politiques, les deux hommes d’Etat échangeront sur la  coopération bilatérale et régionale.

Depuis son  élection à la tête du Sénégal pour son second mandat, avec 58,27% % des  suffrages dès le premier tour du scrutin, tenu le 24 février 2019,  c’est la première visite officielle que va effectuer le chef de l’Etat Macky  Sall en Côte d’Ivoire. 

La qualité des infrastructures en Afrique au coeur d’un séminaire d’affaires à Abidjan

Un séminaire d’affaires sur la qualité des infrastructures en Afrique s’est ouvert mercredi à Abidjan pour préparer la participation de la Côte d’Ivoire à la septième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique ( TICAD 7) prévue en août prochain à Yokohama au Japon, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Une vingtaine d’entreprises japonaises et plusieurs opérateurs  économiques ivoiriens participent à cette rencontre qui permettra de  finaliser des partenariats d’affaires entre les deux pays.

 « Cette  cérémonie consacre le lancement officiel de la participation de notre  pays à la TICAD 7. Spécifiquement cette rencontre est un prétexte pour  créer un cadre d’échanges et de partage d’expériences entre les  entreprises japonaises et les entreprises ivoiriennes et de créer des  partenariats d’affaires qui vont être finalisés pendant la TICAD 7», a  expliqué Souleymane Diarrassouba, le ministre ivoirien du commerce, de  l’industrie et de la promotion des PME qui a ouvert ces assises au nom  de son collègue du plan et du développement, Nialé Kaba.

 « Les  infrastructures sont à l’économie ce que la colonne vertébrale est pour  le corps humain » a estimé M. Diarrassouba déplorant la faiblesse des  infrastructures de transport en Afrique l’ouest. 

« Le transport routier  représente près de 90% des mouvements des personnes en Afrique de  l’ouest. Or l’espace de la communauté économique des États de l’Afrique  de l’ouest ( CEDEAO) demeure encore sous-equipé en terme  d’infrastructures routières », a regretté le représentant de la ministre  Nialé Kaba. C’est pourquoi, il souligné avec insistance que la TICAD  constitue une « véritable opportunité» pour le continent.

 « Cette  conférence est une véritable opportunité pour l’Afrique car elle  s’inscrit dans le cadre de la recherche de solution au problème de  financement des infrastructures et de l’énergie  auquel est confronté  l’Afrique», a indiqué M. Diarrassouba. Avant lui, au nom de la  Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire ( CGECI,  patronat ivoirien), M. Guy Koizan a fait savoir que ce séminaire  permettra de discuter des initiatives de développement de l’Afrique et  de la Côte d’Ivoire dans le domaine des infrastructures.

 En outre, il a  appelé « solennellement » les entreprises ivoiriennes  à s’associer à la  TICAD 7. La septième édition de la TICAD est prévue du 28 au 30 août  prochain à Yokohama au Japon. 

Cette conférence initiée par le Japon, est  un forum multilatéral qui réunira les pays africains, des organisations  internationales, des partenaires au développement… Elle a pour thème :  « Financement de la mise en oeuvre des projets et opportunités  d’investissement dans les infrastructures et l’énergie en Afrique ».

L’affaire « Bédié appelle à la haine de l’étranger » continue de faire la Une des journaux ivoiriens

L’affaire « Bédié appelle à la haine de l’étranger » continue de faire la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de la conférence de presse du porte-parole du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) après celle du secrétariat exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié à la coalition au pouvoir) qui a été précédée par la déclaration-condamnation du Gouvernement.Grave incitation à la haine contre les étrangers : « Adjoumani  déshabille le père de l’ivoirité », barre en Une Le Rassemblement qui se  demande si Bédié est « encore le disciple d’Houphouët ». « Pourquoi  dénie-t-il aux autres, leurs origines ? (…) Peut-il encore présider le  prix Houphouët ? », s’interroge le porte-parole principal du RHDP dans  ce journal.

Appel à la xénophobie du président  du PDCI : Adjoumani déshabille « totalement », Bédié, commente à son  tour Le Mandat. « Ses appels à la haine sont constitutifs d’infraction  (…) Son neveu est l’un des plus grands pourvoyeurs d’orpailleurs  clandestins », enfonce M. Adjoumani en Une de ce quotidien. 

Ce  qui fait dire à L’Expression que Bédié est pris dans son propre piège  suite à son engagement pour le retour en force de l’ivoirité et du  tribalisme. « Bédié tombe sous le coup du code pénal » parce que « ses  paroles sont dangereuses et nuisibles pour la cohésion sociale et la  paix », rapporte de son côté Le Patriote en attribuant ces propos au  ministre Adjoumani.  

« Les déclarations de  Bédié ne constituent pas une faute politique », fait remarquer par  contre un juriste et analyste politique dans les colonnes de Le Sursaut,  là où dans L’Inter un autre juriste explique si « on peut arrêter Bédié  ». Ce qui fait écrire à Notre Voie que le RHDP est dans tous ses états  après la charge de Bédié et du PDCI. 

Présidentielle  2020/ Aveuglé par ses ambitions, comment Bédié met en péril la vie des  planteurs baoulé, croit savoir pour sa part Le Jour Plus. « Tout ceci  montre que Bédié est conscient que le PDCI ne peut pas gagner », répond  dans L’Intelligent d’Abidjan, le porte-parole adjoint du RHDP, Mamadou  Touré.

Ouverture à l’Université de Bouaké d’un colloque international de géographie

Un colloque international de géographie s’est ouvert, mardi, au campus 2 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, la deuxième ville ivoirienne autour du thème, « Dynamique des milieux anthropisés et gouvernance spatiale en Afrique subsaharienne depuis les indépendances ».Cette ouverture des travaux s’est déroulée en présence des représentants du président de la commission africaine de l’Union géographique internationale (UGI) et du parrain de la cérémonie, le ministre ivoirien des transports, Amadou Koné.

Ce thème transversal permettra aux enseignants-chercheurs de diverses disciplines et aux praticiens du développement d’apporter un éclairage scientifique sur les transformations en cours en Afrique depuis les indépendances, a fait observer dans son allocution, le Président du comité d’organisation (PCO), Moussa Diakité.

Organisé par le département de géographie de l’Université Alassane Ouattara, ce colloque international a pour objectifs de favoriser d’une part, une cohésion au niveau de la recherche entre différentes disciplines des sciences humaines pour les questions de développement durable et de permettre d’autre part, une émergence de la géographie dans la gestion des espaces en Afrique subsaharienne afin de créer un cadre de vie harmonieux moins contraignant aux réalités environnementales et en accord avec les aspirations sociétales.

Plusieurs chercheurs, experts, enseignants, et cadres des services techniques des institutions de l’administration privée et publique venus de différentes contrées du continent africain et de la France participent aux travaux de ce colloque scientifique qui refermera ses portes, jeudi. Tout au long de ces trois jours (11 au 13 juin), ces différents spécialistes se pencheront sur la résolution de nombreuses problématiques se rapportant entre autres aux modèles de gestion spatiale les plus commodes aux réalités de développement durable ainsi que les défis et perspectives liés au développement sur le continent africain face aux mutations d’ordre climatique, environnemental, démographique et technologique.

 Ce colloque, à travers des communications pluridisciplinaires, analysera les modes de gouvernance ainsi qu’un ensemble de dynamiques mis en œuvre sur le continent (fonctionnement des systèmes urbains et ruraux, variabilité climatique, transition démographique, problèmes environnementaux, fulgurance inédite du numérique dans les activités socioéconomiques…etc.).

En outre, ce regard croisé entre chercheurs de différentes spécialités permettra de dégager des perspectives nouvelles et d’aboutir à des conclusions utiles au processus de développement du continent.

 « Gouvernance et territoire », « Urbanisation, désordre spatial et dynamique des paysages ruraux », « Société, démographie et question foncière » ainsi que « Aménagement spatial et contribution des TIC au développement » et « Environnement, variabilité climatique et dynamique des milieux » sont entre autres quelques thématiques clés des panels qui meubleront ce rendez-vous scientifique à Bouaké.

Télécoms: La Côte d’Ivoire veut « rehausser sa contribution financière » au sein de l’UIT

La Côte d’Ivoire s’est engagée à « rehausser sa contribution financière » au sein de l’Union internationale des télécommunications (UIT) en la portant désormais à deux parts contributives, soit une multiplication par huit de son niveau initial, selon une note transmise mardi à APA.L’information a été portée par le ministre ivoirien de l’Économie  numérique et de la poste, Claude Isaac Dé, à l’occasion du 1er Conseil  de l’UIT qui se tient du 10 au 20 juin 2019 à Genève, au siège de cette  institution des Nations-Unies, en charge des télécommunications.   

«  La Côte d’Ivoire voudrait vous rassurer quant à la tenue des  engagements pris et solennellement annoncés lors de la PP18 (session  2018), notamment celui de rehausser sa contribution financière au sein  de l’UIT en la portant désormais à deux parts contributives, soit une  multiplication par huit de son niveau initial », a déclaré M. Isaac Dé,  sans autres précisions.    

Lors de la 22ème  Conférence des Plénipotentiaires à Dubaï, à la fin de l’année dernière  (la PP-18), la Côte d’Ivoire, après plusieurs années d’absence, a été  élue pour réintégrer le Conseil de l’Union internationale des  télécommunications (UIT). 

A cette occasion, la  Côte d’Ivoire a réitéré son engagement à travers ses contributions tant  techniques que financières. Les engagements  du pays, en termes de  contributions, ont été saluées par le secrétaire général de l’UIT,  Houlin Zhao. 

Le Conseil de l’UIT est organe  qui agit entre deux conférences des plénipotentiaires.  En cette session  2019, il est appelé à se prononcer sur des sujets majeurs de  développement des télécommunications et des radiocommunications.  

Les  pays membres du Conseil devront se prononcer sur les questions de  politique en matière de télécommunications, définir les orientations et  stratégies de l’Union autour des thématiques clés que sont la sécurité  et les politiques de performance et de vulgarisation de l’Internet.  

La  promotion du genre et le prochain forum sur les politiques des télécoms  en 2021, seront également scrutés, de même que le mandat du groupe  d’experts sur le règlement des télécommunications internationales,  l’implémentation des résultats du « SMSI » et des objectifs du  développement durable.

M. Isaac Dé a souhaité «  plein succès au Conseil dans ses délibérations pour ces quatre  prochaines années » à l’occasion de la session inaugurale du Conseil qui  s’étend notamment sur la période 2019-2022.

La police et des acteurs judiciaires échangent sur les violences basées sur le Genre

Des experts ont échangé, mardi à Abidjan, sur la coopération entre la police et les acteurs judiciaires dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre (VSBG), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon la Chef de Cabinet du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Elise Ouattara, «  la question de la prise en charge  des violences basées sur le genre a un long chemin qui a connu beaucoup de ralentissement ».

« Je pense que   nous sommes entrain de faire un bond qualitative et nous devrons nous en féliciter  », a-t-elle ajouté.

« Les acteurs judiciaires ne peuvent pas considérer cette question comme une question non essentielle parce que ça fait partie d’un de nos indicateurs de performances  dans toutes les actions d’évaluation du gouvernement », a insisté l’experte en Genre.

Mamadou Konaté, Coordinateur–projet du Programme d’appui au secteur  de la sécurité au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Représentant le représentant-Résident a précisé que son institution « depuis le début de l’année et l’ambassade des Etats Unis se sont engagées  pour faire  renforcer la réponse nationale  à la  problématique des violences sexuelles  basées sur le genre ».

Le projet d’appui au renforcement de la justice et des services de sécurité intérieure dans la réponse aux VSBG en Côte d’Ivoire (PARR/VSBG) se propose de renforcer « le professionnalisme des forces de sécurité intérieure dans la prise en charge des VSBG , l’efficacité de la justice en matière de prise en charge des cas de VSBG”.

Ce renforcement prendra également en compte  la confiance des populations dans les instruments légaux mis en place pour leur protection, les capacités nationales et celles des services de sécurité en matière de coordination et de collecte d’information sur les VSBG ».

Des agents des forces de sécurité et de défense du pays, des magistrats et plusieurs organisations internationales ont participé  à ces travaux.

Au terme de l’atelier qui réunit une trentaine de participants, un rapport final  sera remis au ministre de la justice pour la mise en œuvre d’une bonne prise en charge de ces violences.