Présidentielle : La Côte d’Ivoire à la veille d’une élection historique

« Quelque 5,7 millions d’électeurs devront départager 14 candidats, dont les trois ténors de la politique ivoirienne, pour la première fois opposés: le président sortant Laurent Gbagbo (65 ans), l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié (76 ans) et l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara (68 ans) », écrit Lemonde.fr ce samedi. Les trois candidats ont terminé leur campagne et multiplié les déclarations d’intention. Si Gbagbo se montre confiant, ADO l’est également et met en exergue sa légitimité à  changer une Côte d’Ivoire éprouvée par la crise. Ce ne sont pas les critiques d’un Gbagbo très sûr de lui, dixit, « Je mettrai tous les autres à  la retraite », qui inquiètent le technocrate, ex premier ministre. Dans un entretien sur la chaà®ne panafricaine Vox Africa, il se défendait d’ailleurs d’avoir acquis une expérience internationale à  même de l’aider à  diriger la Côte d’Ivoire actuelle. Quant à  Henri Konan Bédié, il se réclame de l’héritage d’Houphouet Boigny, sorte de dauphin naturel à  qui le pouvoir aurait été confisqué, depuis près de dix ans. Par ailleurs, les Ivoiriens sont enfin prêts et en avaient assez des reports incessants, consécutifs au putsch manqué de 2002.  » Le scrutin est censé mettre fin à  la crise née du putsch manqué de 2002, qui a entraà®né une guerre et coupé le pays en un sud loyaliste et un nord tenu par l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) de Guillaume Soro, Premier ministre depuis l’accord de paix de 2007. ». Alors que des retards dans les préparatifs ont jusque récemment fait planer le doute, la Commission électorale indépendante (CEI) tâchait samedi de parachever l’organisation du jour « J ». L’on craint quelques irréguralités dans l’élection, mais certains observateurs prédisent que Laurent Gbagbo, a assis des bases solides en 5 ans de « mandat blanc », afin de gagner cette élection, dixit un confrère de Jeune Afrique. En cas de victoire de ce dernier, acceptera t-il de s’allier avec ses camarades ? Rien n’est moins sûr face à  la personnalité affirmée du leader du FPI qui préfère faire jouer la voix du peuple. Un peuple séduit pendant 10 ans d’assise politique et à  la faveur des crises qui ont secoué le pays depuis 2002. Le démon des résultats Comme on le sait, organiser une élection démocratique en Afrique, n’est pas chose aisée, plus dur encore est d’en proclamer les résultas, et que tous les candidats s’en contentent. Généralement, l’un ou l’autre conteste, crée des émeutes ou s’autoproclame vainqueur dès le premier tour, c’est la grande crainte. Observons le cas de la Guinée, qui peine à  fixer une date de second tour, avec des dissensions entres candidats choisis. Alors les trois leaders ivoiriens, parmi les 14 inscrits, sauront-ils accepter le verdict des urnes et éviter toute contestation de la rue. Une élection en Afrique est une véritable poudrière, les exemples sont nombreux. Pour le cas de la Côte d’Ivoire, la CENI rassure sur le travail effectué, le matériel électoral de même que la distribution des cartes d’électeurs, qui devrait permettre aux ivoiriens de voter dans le calme. Le vote est imminent, dimanche, le peuple décidera de son avenir. Démocratiquement !

Présidentielle ivoirienne : un scrutin sous haute sécurité

Le schéma de sécurisation du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne est particulièrement compliqué. Mais les principaux responsables du maintien de l’ordre pendant le scrutin travaillent en bonne entente. Cela sera-t-il suffisant pour éviter les dérapages ? à€ moins de vingt quatre heures de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre, les questions sur la sécurisation du scrutin, qui se posaient depuis plusieurs semaines, semblent avoir trouvé des réponses. l’armée ivoirienne, les Forces nouvelles (ex-rébellion), les Casques bleus et la Force Licorne, l’armée française en Côte d’ivoire, travaillent en synergie pour finaliser les derniers détails. Dans le sud du pays sous contrôle du gouvernement, on a fait appel à  environ 10 000 membres des forces de l’ordre pour quadriller cette partie du territoire le jour du vote. « Ils n’auront pas le droit de s’approcher des bureaux de vote en armes, ils patrouilleront aux alentours », révèle un officier de l’armée ivoirienne. Fermeture des frontières Par ailleurs, les autorités militaires ont décidé de fermer toutes les frontières le 31 octobre à  minuit. Le système mis en place pour un déroulement apaisé du scrutin est inédit. « La configuration de la sécurisation des élections est très complexe, mais chacune des forces impliquées tentera de jouer son rôle », estime Choi Young-jin, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire. à€ Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire qui représente 33 % de l’électorat, la sécurité a été renforcée. Le Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS) est monté en puissance. Cette force spéciale, composée de policiers, de gendarmes et de militaires a multiplié les exercices de maintien de l’ordre au cours des dernières semaines. Elle a bénéficié de l’expertise de Frédéric Lafont, un ancien sous officier de l’armée française qui s’est reconverti dans la sécurité privée. « Notre objectif est de garantir un environnement paisible et sain autour du scrutin, explique le général de division de gendarmerie Guiai Bi Poin, commandant du CECOS. Nous serons dissuasifs : nous allons accélérer la cadence des patrouilles le 31 ». Du côté du Centre de commandement intégré (CCI), la force mixte composée d’éléments de l’ex-rébellion et des forces gouvernementales achève son déploiement dans le nord du pays le 30 octobre. Une mission délicate à€ Bouaké, la deuxième grande ville du pays, fief des Forces nouvelles, 800 hommes seront en charge de la sécurisation du scrutin. Malgré l’appui logistique apporté par la France et l’Union européenne, des contraintes budgétaires n’ont pas permis au CCI de disposer de son effectif initial de 8 000 hommes. Seulement 4 000 hommes ont pu être mobilisés. La très délicate mission de la sécurisation de l’acheminement des procès-verbaux vers les 415 centres de collecte sous-préfectoraux de la Commission électorale indépendante (CEI) a été confiée au CCI. Le 29 octobre, une réunion de haut niveau a eu lieu à  Abidjan entre le général Abdul Hafiz, commandant de la Force de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), son collègue français Jean-Pierre Palasset, commandant de la Force Licorne et les généraux ivoirien Philippe Mangou et Soumaila Bakayoko, respectivement chef d’état major des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (FDSCI) et chef d’état major des Force armées des forces nouvelles (FAFN), pour finaliser les derniers détails.

Elections : vers un nouveau partage du pouvoir en Côte d’Ivoire ?

Le chemin aura été bien long, après huit années de conflit et d’inertie politique ayant fait flamber la pauvreté, et après d’interminables files d’attente pour se faire enrôler puis pour retirer les cartes d’identité et les cartes d’électeur. La Côte d’Ivoire demeure coupée en deuxCertains qualifient ce scrutin à  haut risque et pour cause : malgré les discours apaisants sur la situation, le nord du pays est toujours aux mains de l’ex rébellion qui assure la sécurité, conserve des barrages de contrôle à  l’entrée et à  l’intérieur de la zone, dispose de ses propres ressources à  travers l’exploitation des richesses naturelles et d’un système de taxes. Ainsi, pour contourner ces tensions, l’idée d’un partage du pouvoir après les résultats du scrutin se fait de plus en plus pressante. Ce partage, entré dans la pratique lors des accords de Marcoussis en janvier 2003, serait également un gage de paix et de stabilité car tout le monde pourrait ainsi bénéficier des largesses du pouvoir. La notion d’un partage généreux du pouvoirCette notion de générosité dans le partage interroge pourtant lorsqu’on analyse la situation du point de vue des populations ivoiriennes. Une démocratie repose, entre autres, sur une compétition entre des partis politiques et un libre choix des électeurs. Les partis, dans l’élaboration d’une démocratie, doivent accepter le multipartisme, C’’est acquis en Côte d’Ivoire, mais ils doivent également se contraindre à  un respect de l’alternance au gré d’élections démocratiques. Le pouvoir partagé revient à  un partage du gâteau au profit de petits groupes d’hommes au détriment des populations. Tout le monde est dans le même bateau, s’il coule tout le monde est impliqué mais personne n’est responsable. Au-delà , le partage du pouvoir est une imposture envers les populations qui n’ont plus de raison de se rendre aux urnes si leur choix est trahi et bafoué. Seraient-elles là  uniquement pour légitimer, face au monde, un modèle démocratique sans consistance ? Seraient-elles là  uniquement pour légitimer la soif de pouvoir de petits groupes qui pourraient ainsi agir en toute impunité ? Ce partage, nous l’avons vu ces dernières années, ne peut conduire qu’à  l’inertie, à  la loi du silence, comme le montrent les exemples du Kenya et du Zimbabwe. On entend dire qu’ailleurs, en France, aux Etats Unis, on s’oriente également vers un partage du pouvoir. La comparaison ne tient pas. Dans ces pays, l’ouverture politique à  des personnes issues des camps adverses relève plus de la volonté d’affaiblir l’opposition. Ces recrutements sont individuels. Ce ne sont pas, comme en Afrique, les partis politiques dont sont issues les recrues qui les désignent à  leur poste. Les nouvelles recrues entrent ensuite pleinement dans la vision de l’équipe en place. Elles sont bien souvent exclues de leur propre parti politique et adoptent ensuite les couleurs politiques de leur nouvelle équipe et ce n’est pas non plus le cas en Afrique. Ce modèle de partage opportuniste à  l’occidentale n’affaiblit nullement la vision globale et n’entrave pas l’action de l’équipe en place. l’exercice du pouvoir par l’équipe sortie des urnesA l’inverse du modèle de partage, l’exercice du pouvoir par l’équipe de politiciens sortie majoritaire des urnes permet de mettre en place le programme choisi par les populations donc de respecter leur choix. Le flou disparaà®t car les dirigeants en place ont les rennes en main, peuvent travailler efficacement et deviennent pleinement responsables face aux populations et face à  l’opposition qui peut exercer son rôle de contre-pouvoir efficacement. Il faut sortir de l’image réductrice d’une opposition perdante qui reste à  ruminer à  la maison en attendant le prochain scrutin ou pire le prochain renversement. Dans une démocratie, l’opposition est en principe active et est un contre-pouvoir essentiel qui permet de limiter les dérives de l’équipe en place. l’opposition, au même titre que les médias, est censée veiller au respect des intérêts des populations. Ce rôle lui confère une forte responsabilité démocratique et une place importante dans la vie de la nation. Si la règle du jeu est respectée, l’alternance politique est facilitée. Ce mode de gouvernance, loin de l’égoà¯sme conduit au respect de l’intérêt public. l’obligation de résultats, familière au chef d’entreprise, s’impose alors aux responsables politiques qui sont comptables des deniers publics. à‡a va aller ! l’élection qui arrive devrait être un moyen de sortir de cette situation exceptionnelle qui est souvent prise comme alibi à  l’inertie et, à  travers la légitimité des urnes, rétablir l’ordre et l’équilibre démocratique. Il faut cesser la fuite en avant qui consiste à  voiler les vrais problèmes pour paraà®tre bon élève face à  la communauté internationale et fin négociateur face au peuple. Les Ivoiriens sont dans l’attente d’une équipe énergique qui saura rétablir l’Etat de droit et mettre en place un cadre institutionnel qui permettra la création de richesse. Partout dans le monde on constate que la prospérité est en corrélation directe avec les libertés. Reconnaà®tre des libertés individuelles et mettre en place un cadre institutionnel favorable à  la création de richesse relèvent de la volonté des dirigeants. Alors que le partage du pouvoir incite à  la déresponsabilisation, il serait regrettable que, quelque soit le leader sorti des urnes, cette échéance électorale tant attendue et tellement coûteuse se solde par un coup d’épée dans l’eau.

Il est temps!

La proposition vient du président de la CENI guinéenne. Il s’agit de tenir le second tour de l’élection présidentielle le même jour qu’en Côte d’Ivoire, C’’est-à -dire le 31 octobre. Il est donc fort possible que les guinéens aillent aux urnes le dimanche prochain. On attend encore la réaction du général Président Sékouba Konaté qui doit valider ou pas cette date proposée par la CENI. Quant aux deux candidats, les réactions varient selon les camps. Du côté de l’Alliance Arc-en-ciel, Alpha Condé a accepté la date, tout en souhaitant que le décompte des voix se fasse manuellement, étant donné que des ordinateurs ont été volés à  la CENI. Cellou Dalein Diallo, lui, a souligné que la date du 31 octobre était très proche. Le leader de l’UFDG, arrivé en tête du premier tour du scrutin le 27 juin dernier, souhaiterait que les plaies de ses militants soient pansées, avant d’aller au vote. Un « calme précaire » règne dans le pays. Dans les rues, la tension est palpable, les partisans de l’un ou l’autre candidat se lancent des menaces et des accusations. On sent une certaine appréhension et les « conakrykas » ne cachent pas les craintes que leur inspire ce second tour déjà  maintes fois reporté et surtout l’après-élection. Longtemps, on s’est demandé si la Guinée ne serait pas atteinte du syndrome ivoirien. Toute l’Afrique retient son souffle en priant pour que le dimanche 31 octobre soit la date à  retenir dans l’histoire de ces deux pays dont le parcours politique est plus que tourmenté depuis des décennies pour la Guinée et depuis les années 2000 pour la Côte d’Ivoire. Aux leaders politiques des deux pays de comprendre, enfin, que ce qui doit les motiver, avant tout !, C’’est la paix, le bien-être des populations. Comprendre qu’il est temps, en cette année des cinquantenaires de montrer l’image de politiciens africains responsables, soucieux du devenir de leur peuple. Il est temps que les pauvres bougres que sont les citoyens, militants ou pas, puissent gouter à  une vie de quiétude et de développement réel enfin amorcé. La Guinée de Sékou Touré, la Côte d’Ivoire d’Houphouà«t Boigny le méritent et en ont besoin. Il est temps !

Présidentielle en Côte d’Ivoire : L’élection approche à grands pas !

Quelques inquiétudes Dans moins de dix jours, les ivoiriens seront appelés aux urnes pour choisir enfin leur futur président. Pour la première fois depuis cinq ans, la présidentielle se concrétise avec entre autres, la signature par le président sortant Laurent Gbagbo, du décret devant ouvrir la voix pour la tenue scrutin. Egalement, la distribution des cartes d’identité et d’électeur qui a commencé depuis quelques semaines. La campagne électorale a officiellement commencé vendredi dernier. Dès le lancement, ce sont les candidats du front populaire ivoirien (FPI) Laurent Gbagbo et du rassemblement des républicains (R d’Alassane Dramane Ouattara qui ont donné le ton. Ils chacun de leur côté, tenu d’importants meetings à  Abidjan. Henry Konan Bédié du parti démocratique de Côte d’ivoire (PDCI) quand à  lui, se dit en campagne depuis plus de trois ans. A quelques jours du tant attendu scrutin sans cesse reporté depuis 2005, une controverse sur le mode de comptage des voix entoure le vote. La Commission électorale indépendante (CEI) a décidé de recourir manuellement au comptage des voix. Il faut dire qu’au départ, la méthode choisie était électronique. Elle avait été confiée à  une filiale du Bureau national d’Etudes techniques et de développement dirigée par Ahoua Don Bello. Celui-ci est considéré comme étant trop proche de proche du président Gbagbo par l’opposition. Ils veulent par conséquent, éviter toute tentative de fraude. La CEI a donc en fin de compte, décidé de recourir au comptage manuel afin d’éviter toute équivoque une décision qui réjouit fortement les contestataires. Appréciations diverses sur la décision de la CEI Le parti au pouvoir n’est pas du tout d’accord avec le comptage manuel des voix décidé par la CEI sous pression de l’opposition. Le président du front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N’Guessan déclare que « le comptage manuel n’est pas acceptable et ne peut pas être accepté compte tenu des gros risques que ces modes de comptage des résultats comportent. Nous ne pouvons pas nous engager dans un processus aussi rétrograde et aussi arriéré. Ce serait la porte ouverte à  tous les débordements et une occasion donnée à  chacun de se proclamer vainqueur. » Il indique par ailleurs que le FPI interpelle la commission électorale afin qu’elle revoie sa copie parce que la décision ne parait pas acceptable. Le PDCI, principal instigateur du changement de décision de la CEI, se réjouit fortement de cette décision. Le porte parole de l’ancien président Henry Konan Bédié, Niamkey Koffi indique: « nous pensons que C’’est une décision heureuse, sage et salutaire parce qu’elle permettra d’éviter les tripatouillages et les tentatives de fraude qui forcément vont créer des troubles et une nouvelle déception des résultats de vote. Nous pensons que le comptage manuel est plus sécurisant et que les vérifications peuvent se faire sur place. Donc C’’est une très bonne décision. Ce n’est pas la première fois que la Côte d’Ivoire organise des élections, nous en avons l’habitude et les compétences. Le comptage vient après les élections, on ne peut donc pas en faire un obstacle». Satisfaction du côté du RDR de Ouattara. Sa porte parole Anne Désirée informe que « le candidat Alassane Ouattara salue la sagesse et la diligence avec laquelle la Commission électorale indépendante a traité cette question. Il faudrait que cette élection, pour qu’elle soit acceptée par tous, soit organisée dans des conditions justes et transparentes. Face à  cette situation de doute dans laquelle la CEI s’était retrouvée, elle a préféré se rétracter. C’’est la position qu’elle a prise, nous saluons cette décision. Et C’’est possible de comptabiliser manuellement les résultats en trois jours comme le prévoit la loi. Il appartient à  cette commission de tout mettre en œuvre pour faire en sorte que nous ayons les résultats dans les délais requis». Les ivoiriens attendent ce scrutin avec impatience et espèrent que cette fois sera la bonne !

Côte d’Ivoire : Les derniers échos de la campagne présidentielle

l’Intelligent précise que les faits se sont déroulés hier soir sur l’autoroute du Nord, près d’Elibou : « des individus animés de mauvaises intentions ont dressé des morceaux de bois sur la route, raconte le journal. Le véhicule éclaireur du convoi de Ouattara a été stoppé. Puis les autres voitures bloquées. Et les gardes de corps, pour dissuader les assaillants qui se sont refugiés dans la broussaille, ont procédé à  des tirs de sommations. Bilan : un gendarme a été blessé ainsi qu’un journaliste. ». l’Intelligent ne dit pas si les blessés ont été atteints par les tirs des gardes du corps ou des assaillants, ou même si ceux-ci ont vraiment ouvert le feu. En tout cas, relève le journal, « du côté des militants RDR, l’on s’interroge encore sur cette attaque. Qui sont vraiment ces individus ? Quelles étaient leurs intentions réelles ? (…) Vu ce qui vient de se passer, il urge que plus d’attention soit portée à  l’endroit des candidats, commente l’Intelligent, surtout leur sécurité. » Gbagbo se mouille ! Laurent Gbagbo, le président sortant, lui, est en ce moment dans la région de San-Pédro. Moins grave, le candidat de la majorité présidentielle a dû subir hier les assauts de la pluie, lors d’un meeting.« La pluie qui a failli tout gâcher », relève l’Inter. « J’attends vos voix pour vous donner du travail », a lancé Laurent Gbagbo en direction des nombreux jeunes présents. Pour sa part, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, Young Jin Choi, s’est réjoui hier du « bon début de la campagne électorale qui se déroule dans le calme et la sérénité, conformément aux règles démocratiques, malgré la passion inhérente à  ce genre d’événement. » C’’est ce que relève Fraternité Matin. Le Représentant spécial a déclaré, en outre, poursuit le journal, « avoir été rassuré par le président de la CEI sur le bon déroulement du recrutement et de la formation des 66 000 agents électoraux. Au vu de tout cela, à  moins d’un incident inattendu, nous pouvons dire que nous sommes là  pour le 31 octobre et nous nous concentrons sur les défis qui restent avant le scrutin », a estimé Young Jin Choi.

Côte d’Ivoire : La présidentielle se concrétise

Un optimisme sous réserve Reportée plusieurs fois pour de multiples raisons, la présidentielle ivoirienne doit logiquement se tenir le 31 octobre prochain. Si beaucoup restent prudents quant au respect de cette date, la commission électorale indépendante (CEI) elle se dit confiante. La liste électorale indépendante qui a pendant longtemps été un bras de fer entre pouvoir et opposition, a finalement été validée par toutes les parties. Ce jeudi matin, enfin, les citoyens ivoiriens ont commencé le retrait de leurs cartes d’identité et d’électeur. Les tout premiers retraits ont eu lieu au quartier du Plateau, au centre de la ville. Les ivoiriens attendaient ce moment depuis longtemps. La joie perceptible sur les visages ce matin n’était que logique. Plusieurs responsables d’entreprises, fonctionnaires, commerçants, ménagères, élèves, étudiants…se bousculaient devant les salles de retraits. Beaucoup croient fortement que cette fois est la bonne et que le 31 octobre prochain, ils iront voter pour leur futur président. Le maire de la commune du Plateau, Mr Noel Akossi déclare avec une certaine conviction que le « 31, nous irons voter ». C’’est en novembre 2005 que devait logiquement se tenir le scrutin présidentiel marquant la fin du premier quinquennat du président Laurent Gbagbo. Cette date sera finalement repoussée à  cause de la crise politique et sociale de l’époque. Les Nations Unies intervenant dans la résolution de cette crise, accorderont un sursis de 12 mois pour le président sortant, le temps de trouver une solution de sortie de crise. Ce prolongement de mandat ne résoudra pas pour autant les problèmes qui minent le pays à  l’époque. Les nombreuses dates fixées pour les élections seront à  chaque fois remises en question. De report en report donc, cinq longues années se sont écoulées. Il n’y a toujours pas d’élection. Néanmoins, la crise ivoirienne est passée, des accords ont été signés et pour l’instant, tout semble aller dans le bon sens. C’’est donc en raison de ces multiples reports que, la date du 31 octobre prochain est prise avec réserve par les observateurs. La plupart des sceptiques craignent d’être déçus par un nouveau report. Les ivoiriens du Mali s’expriment Un membre de l’association des jeunes ivoiriens du Mali, Gnozanga Traoré explique que « nous avons trop attendu. A chaque fois qu’une date était fixée, J’avais hâte que les élections se fassent. Je me disais toujours que cette fois est la bonne. Malheureusement, il n’y a eu que déception après déception. Donc finalement, je me dis que tant que je ne verrai pas les gens aller aux urnes le 31, je ne serai pas convaincu ». Mme Touré Geneviève Kouamé est employée dans une agence de voyage à  Bamako. Elle est plutôt optimiste quant à  la prochaine présidentielle « J’avoue que le peuple de Côte d’Ivoire a trop attendu. Mais je pense que toutes les parties, les politiques et autres ont montré leur volonté de voir une Côte d’Ivoire unie et prospère, comme au temps de notre papa Houphouà«t. Je suis donc convaincue que nous irons bel et bien aux urnes cette fois-ci. Parce que Dieu aime trop ce pays pour le laisser souffrir plus que ça ». Autant de témoignages qui montrent à  quel point l’espoir le dispute au scepticisme. l’avenir nous dira à  quoi nous en tenir.

Côte d’Ivoire : Une nouvelle usine de cacao à San Pedro

l’infrastructure a été inaugurée ce week-end par le ministre ivoirien du plan et du développement, Paul-Antoine Bohoun Bouabré. Elle a eu lieu pendant l’ouverture officielle de la campagne cacaoyère 2010/2011 dans la capitale économique Abidjan. Le prix d’achat indicatif du cacao aux planteurs de Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a été fixé hier vendredi 1er octobre à  1 100 CFA le kg. Une première dans ce pays o๠le kilo n’avait jamais dépassé 1000 francs. Le président du comité de gestion de la filière café-cacao, Gilbert Anoh explique que cette montée du prix profitera forcément aux planteurs qui en bénéficieront à  plus de 60%. Il précise cependant qu’il s’agit de planteurs sérieux et travailleurs qui font de l’excellent cacao bon pour la vente. Une usine flambant neuve A San Pedro, on est heureux de disposer d’une usine digne de ce nom. les populations l’attendaient depuis plus d’une décennie. La réalisation de l’usine Saf «cacao-choco-ivoire» était logique puisque la côte d’ivoire est le premier producteur mondial de cacao. l’usine permettra une transformation quotidienne de plus de 50 000 tonnes de fèves de cacao, en produits semi-fini destinés aux chocolatiers. Le ministre Bouabré précise : «Â dans la décennie à  venir, nous avons l’ambition de transformer toute la production ivoirienne. Aujourd’hui, on va atteindre 40 % avec les unités qui se mettront en route, et d’ici une dizaine d’années, il faudra tout transformer. Je pense que C’’est tout à  fait possible. Il suffit que les opérateurs économiques nationaux se mettent en partenariat avec ceux qui ont l’expérience du broyage, de la transformation pour que les opérations qui ne sont plus indispensables dans les pays consommateurs se fassent ici. C’’est la seule façon pour nous de progresser véritablement ». Notons que l’usine a commencé à  fonctionner dès son inauguration. Elle emploie plus d’une centaine de personnes. Elle relance ainsi l’espoir d’une production longtemps effritée par la crise politique qui a fait chuter l’économie du pays pendant près d’une décennie.

 » Un Homme, une vision » : Un documentaire sur Gbagbo en tournée au Mali

Le parcours d’un homme A voir l’affiche du film, «Â Un homme, une vision, on s’attend bien à  voir le parcours d’un véritable animal politique en la personne de Laurent Gbagbo, président de la république de Côte d’Ivoire depuis 2000 et patron du FPI, le parti qui l’a porté au pouvoir. Et d’emblée, le ton est donné, en effet, Gbagbo lui-même et ses proches ( la sœur Jeannette Koudou, Simone Gbagbo, sa femme et même Michel le fils aà®né), parmi une pléiade d’hommes politiques témoignent à  chaque instant du parcours de cet homme, militant actif depuis la jeunesse et le tout commenté par la voix du comédien Ivoirien, Ahmed Souané, ( Dr Boris ). Des années estudiantines, de militantisme sous le règne de Félix Houphouet-Boigny, dont il contesta la politique du parti unique, aux premières heures de la prise du pouvoir en 2000 jusqu’ au coup d’état, qui plongea la Côte d’Ivoire dans le chaos, le film d’une durée d’1h 40 tente de décrypter la vision d’un homme, habité par l’idéal du pouvoir, un élan panafricaniste qui le poussa à  briguer la magistrature suprême. Produit par Abderahmane Ndiaye, mauritanien, le film s‘inscrit dans un contexte particulier : «Â  Au moment o๠la Côte d’Ivoire et des pays africains s‘apprêtent à  fêter leur cinquantième anniversaire, le film retrace le parcours exceptionnel d’un homme«Â , un élu légitime, selon certains intervenants et qui se maintient au pouvoir depuis dix ans maintenant. Et qui à  l’approche des élections du 31 octobre, pose son bilan personnel. Serait-ce les prémisses d’une fin de règne agitée ou plutôt un ultime acte de campagne. Car on ressort séduit par la personnalité charismatique de Gbagbo, son franc parler, sa proximité avec le peuple jadis, car les choses ont bien changé. s’il prône le développement, il n’en reste pas moins que l’économie de la Côte d’Ivoire ne profite qu’aux nantis, derrières les idéaux socialistes du FPI. Gbagbo le choc des idées Si les divers intervenants ( Henri Emmanuelli, député français, Ousmane Tanor Dieng, homme politique sénégalais, Charles Blé Goudé, militant patriote, Pascal Affi Nguessan, ancien premier ministre ou encore Simone Gbagbo,) parmi tant d’autres se veulent laudateurs et séducteurs sur la personnalité de l’homme, reste le silence sur les opposants de toujours que sont Alassane Dramane Ouattara ou Henri Konan Bédié : « Le film aurait gagné à  entendre ces voix là , même s’il retrace bien la lutte anti colonialiste, mais le FPI, pourra-t-il être rassembleur dans le contexte actuel ?», s’interroge le réalisateur Malien Cheikh Oumar Sissoko, présent à  la projection. Enfin, ce dernier déplore le manque sur la situation des ressortissants africains non ivoiriens qui ont subi la guerre.Et puis, il y a les images d’archives, bien distillées dans le documentaire, certes un peu long, le choc des tirs de l‘armée française, le pilonnage des bases aériennes et les morts de la guerre civile que déplore le président, antihéros, des français. Pour la réalisatrice, « ce film est un témoignage majeur pour l’histoire de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique. Car Gbagbo est a selon Hanny Tchelley, une vision particulière du panafricanisme et aura marqué son époque ». Mais pourquoi ce documentaire maintenant ? A quelques semaines de l’élection du 31 Octobre ?

Laurent Gbagbo : « Nous sommes au bout de nos peines ! « 

Entre pessimisme et optimisme, les Ivoiriens se demandent encore si les élections présidentielles se tiendront bien le 31 octobre 2010 après la signature de la liste électorale définitive signée par le président Laurent Gbagbo, le 9 septembre, condition sine qua none d’un processus électoral qui n’ a eu de cesse d’être reporté pour de multiples raisons. Cette fois,  » Nous sommes au bout de nos peines, a affirmé devant les citoyens, le président Gbagbo, et cela pour la tenue d’une élection apaisée, a t-il pousuivi, le sourire en coin, » enfin que Dieu Bénisse la Côte d’Ivoire », a t-il conclu. Parole de sage ou parole de vieux singe rusé ? Le temps seul nous dira si Laurent Gbagbo par crainte de perdre une élection aura plus d’un tour dans son sac. Celui qu’on appelle en Côte d’Ivoire, le « boulanger », pourrait encore avori à  rouler ses adversaires qui lui courrent après pour espérer atteindre la magistrature suprême. Liste définitive, élection sûre ? Une liste de 5 725 720 inscrits qui a été expurgée d’environ 50 000 cas encore à  vérifier. « Nous sommes à  la fin de nos peines », a dit le chef de l’Etat lors de la cérémonie solennelle de signature au palais présidentiel d’Abidjan. Mais si les plus gros obstacles du processus électoral sont désormais aplanis, d’autres écueils demeurent avant le premier tour de la présidentielle.Avec la liste électorale définitive, la voie des élections est certes ouverte, mais le diable est dans les détails. Si la fabrication des cartes d’identité et d’électeurs a déjà  commencé, leur distribution dans tout le pays est un défi logistique de taille. l’impression des documents électoraux en est un autre. Pour l’acheminement des cartes, l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire mettra la main à  la pâte. Mais, au niveau local, l’administration devra sans délai mobiliser et former ses personnels pour recueillir les documents et les remettre à  5 725 720 personnes. Pour les bulletins de vote et les professions de foi des candidats, l’imprimerie nationale doit légalement s’en charger. Mais ses capacités techniques sont insuffisantes. Elle devra donc sous-traiter. Quand au volet sécuritaire du processus, il bute encore sur le désarmement des milices, qui reste à  faire.Autant d’objections qui incitent toujours à  la prudence. Pour capitale qu’elle soit, la liste ne saurait mettre le processus électoral définitivement à  l’abri d’une surprise. La Côte d’Ivoire en a vu d’autres.

Scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire : le doute persiste !

En fixant les élections en fin octobre prochain, les autorités ivoiriennes ont-elles sonné le glas de la renaissance tant prônée pour la Cote d’Ivoire? En tout cas, pour l’heure, le doute plane encore sur la tenue des élections présidentielles. Même si Gbagbo affiche « une volonté de façade » pour la cause, il faut dire que les conditions sont loin d’être réunies par envisager des élections libres paisibles et transparentes. Le président Laurent Gbagbo, qui effectuait, le week-end dernier, une visite d’Etat dans la région de l’Agneby, a demandé aux populations d’Azaguié et Grand-Morié de ne pas se laisser séduire par ceux qui font courir complaisamment la rumeur que l’élection présidentielle ne va pas se tenir à  la date du 31 octobre. « Les élections vont avoir lieu le 31 octobre et nous avons pris toutes les dispositions pour briser tous les obstacles sur le chemin de ces élections. Ne vous laissez pas séduire par les oiseaux de mauvais augure », a rassuré le chef de l’Etat ivoirien. Pour Laurent Gbagbo, il y a plusieurs raisons profondes pour que ces élections se tiennent. La première raison, c’est que les Ivoiriens sont fatigués des manœuvres de ceux qui ne voulaient pas qu’elles aient lieu. Aussi dira-t-il qu’il espère que ceux qui n’avaient pas compris comprennent aujourd’hui pourquoi il a été amené à  dissoudre en son temps la Commission électorale indépendante (Cei) et le gouvernement. « On nous a chaque fois mené en bateau en nous communiquant de fausses informations qui nous ont amenés à  prendre des décisions intenables. Aujourd’hui, nous sommes sur la bonne voie. Ces élections vont se tenir parce que nous nous sommes débarrassés de ceux qui nous menaient en bateau », a-t-il indiqué devant une population en liesse. Elections reportées L’autre raison qui justifie la tenue des élections, selon le président de la République, c’est que la Côte d’Ivoire en a besoin. Il a expliqué que son pays a besoin d’un gouvernement uni autour d’un chef élu : « La Côte d’Ivoire a besoin d’un chef légitime, légitimé et qui a une claire vision de son pays. La Côte d’Ivoire n’a pas besoin de ceux qui participent au gouvernement et qui disent Excellence au président de la République au Conseil des ministres, mais disent aussi quand il sont seuls dans leurs maisons ou bien arrivés chez eux, Gbagbo, je ne le respecterais jamais. La Côte d’Ivoire a besoin d’une unité d’actions pour sortir de la crise et pour se développer », a-t-il précisé. La troisième raison indiquée par le président Gbagbo, c’est que les élections doivent avoir lieu parce que la Côte d’Ivoire a besoin de développement, car, pour lui, il est impossible d’entreprendre dans l’incertitude du lendemain. Toute chose qui l’a poussé à  inviter ses compatriotes à  se préparer pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. « Préparez-vous pour le 31 octobre et ne vous laissez pas séduire par les mauvaises langues dont la vocation première est de dire des mauvaises choses », a-t-il appuyé. Pour le chef de l’Etat, les élections du 31 octobre sonneront la renaissance de la Côte d’Ivoire. Mais…des doutes persistent! Beaucoup de débats se font dans les coulisses à  propos de la non fiabilité de la liste électorale. A l’issue de la réunion du dialogue inter-ivoirien ce lundi 6 septembre 2010 dans la soirée à  Abidjan, le Premier ministre Guillaume Soro a annoncé un accord politique entre le Président Gbagbo, l’ancien président Bédié et l’ancien Premier ministre Ouattara. Accord portant sur l’élection présidentielle prévue le 31 octobre prochain et notamment sur la liste électorale définitive, attendue cette semaine. La liste électorale définitive en vue de la présidentielle, après de multiples reports depuis 2005, est attendue « cette semaine », a annoncé hier lundi 6 septembre, le Premier ministre Guillaume Soro.« Ensemble nous avons convenu de faire en sorte que l’élection du président de la République se tienne le 31 octobre 2010. Il fallait franchir la liste électorale définitive et je suis heureux de vous dire que nous nous sommes tous mis d’accord sur la liste électorale définitive », a-t-il déclaré à  l’issue d’une réunion au palais présidentiel entre le président Laurent Gbagbo et ses deux principaux opposants, l’ex-chef de l’Etat, Henri Konan Bédié et l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara. « Nous avons demandé au président de la Commission électorale indépendante (CEI) de tout faire pour que la liste électorale définitive soit disponible cette semaine, et que dans les délais indiqués, tout ce qui a a trait à  l’organisation pratique des élections, à  savoir, la confection des bulletins et des documents électoraux, soit réalisé », a-t-il indiqué devant la presse. Accord, certes, sur la liste électorale comme sur la sécurisation du scrutin. Mais quel accord ? Guillaume Soro s’est bien gardé de le dire.

Présidentielle en Côte d’Ivoire : La CEI confirme la date du 31 octobre

[ Respect strict de la date du scrutin ] Le processus électoral en Côte d’Ivoire est bancal depuis maintenant 5 ans. De report en report, la date de l’élection présidentielle ivoirienne est accueillie avec prudence. Mais, la CEI assure qu’elle aura bel et bien lieu comme prévu. l’un des porte-parole de la commission, Bamba Yacouba affirme : « nous avons une date fixée au 31 décembre 2010. Nous avons un calendrier et nous devons le respecter. » Cette date est donc selon lui, irréversible, elle sera bel et bien respectée. La CEI indique que certaines conditions doivent être respectées par le gouvernement et les opérateurs techniques pour le respect effectif de cette date. Selon le chronogramme de la commission, la fin du contentieux autour de la liste électorale devait prendre effet depuis hier jeudi 26 août. Ainsi, la liste définitive sera publiée à  partir du 10 octobre, c’est-à -dire, quelques jours avant le scrutin. [ Les conditions pour accéder à  l’élection seront-elles remplies à  tant? ] Les multiples reports de la présidentielle ivoirienne sont particulièrement liées aux divergences sur la citoyenneté des électeurs et le désarmement des ex-rebelles des forces nouvelles. Celui-ci a débuté depuis le mois dernier à  Séguéla, pour ensuite s’étendre à  Korhogo et Bouaké. Il faut dire sur les 5000 encasernements, juste 200 avait été faits depuis les accords de Ouaga. Cela dit, tout semble bien parti pour finaliser cette situation avant le 31 octobre prochain. Par ailleurs, concernant le second point de revendication, la CEI précise que l’examen des plaintes relatives au recensement électoral est terminé. Cependant, elle dit attendre le verdict des tribunaux à  propos de quelques dossiers. La CEI optimiste pour le maintien du scrutin Bon nombre d’observateurs nationaux estiment que la date de la présidentielle sera de nouveau reportée. Pour sa part, la CEI se montre confiante quant à  son maintien. Elle indique même que le pays sera réunifié comme le souhaite le président Laurent Gbagbo qui d’ailleurs, conditionne cela aux élections. Et C’’est justement cette position du camp présidentielle qui sème le doute dans le tête de nombreux ivoiriens. Certains le taxant de vouloir faire l’impossible afin qu’il n’y ait pas d’élection. Il faut dire que son mandat devait s’achever depuis 2005. Mais il a bénéficié d’une prolongation avec l’accord de paix signé à  Ouagadougou au Burkina Faso entre les différents partis en désaccord.

Côte d’Ivoire : Les ex-rebelles attendent leur intégration dans l’armée régulière

Après la fin des hostilités suivant les signatures des accords de paix de Ouagadougou (Burkina Faso), les ex-rebelles des forces nouvelles de Côte d’Ivoire devaient rejoindre l’armée régulière avant le scrutin présidentiel initialement prévu pour novembre 2005. Cette élection sera d’ailleurs reportée à  plusieurs reprises pour de nombreuses raisons dont celle du désarmement des FN du premier ministre Soro Guillaume . Manque de moyens financiers A l’image du volet désarmement des ex-rebelles et du démantèlement des milices, l’encasernement des ex-rebelles est complètement arrêté par manque de moyens financiers. Globalement, ce sont plus de 5000 personnes qui devaient être intégrées dans la nouvelle armée ivoirienne, qui sera basée à  Korhogo (nord du pays). Mais jusqu’à  présent, seulement 200 membres des ex-rebelles sont encasernés. l’opération a été stoppée par manque de fonds nécessaires pour la mobilisation de ces milliers d’hommes. Un probable déblocage en cours Ce vendredi 13 à  Abidjan, une réunion s’est tenue entre les ministères de la défense et de l’économie, les forces nouvelles, la primature et les structures impliquées dans le désarmement. Au cours de cette rencontre, un accord de principe a été trouvé entre les différents participants. Au départ, les forces nouvelles réclamaient un budget de 40 milliards de francs CFA pour la réalisation de cette opération. Cela dit, si l’accord est validé par le Premier ministre, le budget débloqué par le ministère de l’Economie et des Finances devrait être dix fois inférieur, soit cinq (5) milliards de francs CFA. Par ailleurs, une source diplomatique ne s’étonne pas de cette spectaculaire chute, expliquant que pour tous les financements la première demande est toujours astronomique avant que les acteurs concernés ne reviennent à  des sommes plus raisonnables. Par ailleurs, selon l’accord obtenu vendredi, l’encasernement des 5 000 combattants des FN(Forces Nouvelles) appelés à  intégrer la future armée ivoirienne se fera simultanément à  Korhogo, Man, Séguéla et Bouaké. Signalons que le calendrier d’application pour le désarmement des ex-rebelles dépend désormais de l’état-major des forces nouvelles. Avec les élections prévues pour la fin octobre, dans le camp du premier, l’on affirme que tout sera mis en œuvre pour que la machine soit relancée.

Côte d’Ivoire : Cinquante ans d’indépendance entre inquiétude et espoir

Après avoir été durant des décennies un modèle de stabilité et de prospérité en Afrique, la Côte d’Ivoire est depuis 2002 une puissance régionale au prestige entamé, qui a connu en quelques années ce qui fut longtemps inimaginable : la guerre intérieure, des massacres de civils, une mise sous tutelle internationale et la déliquescence de son économie paralysée. La célébration du cinquantenaire de son indépendance a des relents de nostalgie d’une gloire passée. Avant l’arrivée des Européens, la région connaà®t d’importants mouvements de population et des royaumes d’une certaine ampleur sont signalés (tel le Royaume de Kong au XVIIIe siècle). Les Portugais, dès le XVe siècle, puis les Hollandais et les Anglais installent des comptoirs et se livrent au commerce côtier, achetant des esclaves à  compter surtout du XVIIe siècle, période qui voit plusieurs grandes migrations de populations akan – notamment les Baoulé dirigés par la Reine Poku -, venues de l’actuel Ghana. Français et Anglais entrent en concurrence, signent respectivement des traités d’amitié avec les populations jusqu’au partage de leurs zones d’influence en 1884, explorent l’arrière-pays et introduisent la culture du café. La Côte d’Ivoire devient colonie française en 1894, mais la conquête de tout le territoire, rattaché à  l’Afrique occidentale française en 1905, aboutit très progressivement (défaite de Samory Touré en 1898). Après Grand-Bassam, puis Bingerville, Abidjan devient la capitale du territoire en 1934. La mise en valeur est l’affaire de quelques grandes compagnies, des infrastructures sont construites pour permettre l’évacuation des produits d’exportation (café, puis cacao, bois, caoutchouc, palme…), tandis que se met en place une économie de plantations détenues par les Européens et les Africains. En 1945, Felix Houphouà«t-Boigny qui a fondé un syndicat des planteurs de cacao est élu à  l’Assemblée nationale française. Il contribue à  la création du Rassemblement démocratique africain (RDA), et crée sa section ivoirienne, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Ministre de la IVe République française en 1955, il initie la loi qui supprime le travail forcé et joue un rôle important dans le processus de passage des colonies d’Afrique à  l’indépendance, acquise en août 1960, devient enfin président de la République après les élections de novembre 1960. Le pouvoir personnalisé Félix Houphouà«t-Boigny instaure un pouvoir fort en s’appuyant sur le PDCI, parti unique, avec des poussées autoritaires qui voient se succéder plusieurs vagues d’épurations à  la tête de l’Etat («complots» des années 63-64), il réprime avec vigueur les contestations étudiantes (1967-69) et met fin brutalement à  l’irrédentisme bété à  Gagnoa (centre-ouest) en 1970, l’ampleur de la répression restant sujette à  contestation. Résolu à  s’opposer aux «démons de la division», le président peut compter sur le soutien indéfectible de la France qui maintient une base militaire à  Abidjan (Port-Bouet) et dont la présence s’exerce dans tous les secteurs de l’économie (industrie, services, aussi bien que commerce o๠les capitaux français comptent pour 55% en 1976), mais aussi de l’administration, avec une pléthore de conseillers et de coopérants, la population française atteignant 40 000 personnes à  son plus haut niveau, dans la décennie 1970-80 (elle va progressivement décroà®tre jusqu’à  compter moins de 15 000 personnes au début des années 2000). Cette alliance privilégiée avec la France, qui s’élargit à  des considérations géostratégiques (intervention franco-ivoirienne au Biafra), est pour Houphouà«t-Boigny la condition parfaitement assumée d’une prospérité qui s’épanouit jusqu’au début des années 1980, avec un envol de l’agriculture d’exportation, notamment le cacao et le café dont le pays devient l’un des premiers producteurs mondiaux. Cette prospérité génère une forte immigration venue des pays voisins, les étrangers comptant pour plus de 3 millions dans les années 90. Le «miracle ivoirien» se lit alors dans l’exceptionnel développement de la ville d’Abidjan, avec ses gratte-ciels et ses voies rapides, et permet un niveau d’équipement du pays (routes, électrification, éducation et santé) alors peu égalé en Afrique, tandis que se développe une classe moyenne nantie. Obsédé par la constitution d’une nation ivoirienne, le chef de l’Etat entend favoriser la participation de toutes les composantes à  la réussite économique, celle-ci dût-elle passer par le clientélisme et une corruption à  grande échelle parmi les élites. Tout en favorisant son ethnie d’origine, les Baoulés, il se montre accueillant aux éléments étrangers, associés sans formalisme au pouvoir et à  ses retombées, dans le cadre d’une définition très extensive de la « citoyenneté » ivoirienne : le droit de vote, l’accès à  la propriété et aux emplois publics, y compris aux hautes fonctions administratives, leur est ouvert. Ce système est à  la fois cohérent et fragile, car il repose sur la circulation des ressources. Il devient problématique lorsque la crise économique frappe le pays, durant la décennie 1980. La descente aux enfers La situation sociale se dégrade : montée du chômage et paupérisation urbaine, tensions autour de la propriété foncière, qui provoquent des antagonismes entre communautés et la naissance de manifestations xénophobes jusque là  inconnues. Alors que la contestation sociale et les revendications politiques ont amené une reconnaissance du multipartisme en avril 1990, Félix Houphouà«t-Boigny disparaà®t en décembre 1993 sans avoir planifié sa succession, cependant que le pays est en pleine récession. Le président de l’Assemblée nationale, Henri Konan-Bédié lui succède dans un contexte houleux : C’’est par un quasi coup de force qu’il fait reconnaà®tre sa légitimité face au Premier ministre, Alassane Ouattara. Voulant renouer avec l’autoritarisme du régime, il se heurte à  une opposition de plus en plus active, o๠aux côtés du FPI de Laurent Gbagbo, on voit s’ériger une nouvelle force comprenant d’anciens militants du PDCI, le Rassemblement des Républicains (R, dont Alassane Ouattara prend la tête. Pour répondre à  la fois au mécontentement de sa base autant que pour faire barrage aux ambitions électorales de ce dernier, Henri Konan Bédié initie une politique dite d’« ivoirité » qui restreint l’accès des étrangers à  la citoyenneté (loi du 13 décembre 1994), tandis qu’un nouveau code électoral exclut de fait Alassane Ouattara, jugé de nationalité «douteuse», de la compétition. l’élection en 1995 de Henri Konan Bédié n’apaise en rien les tensions, et tandis que l’économie poursuit sa décrue dans un climat de corruption effrénée, la xénophobie se donne libre cours et touche par amalgame tous les ressortissants « nordistes » (musulmans et/ou appartenant à  la communauté dioula). Une mutinerie de sous-officiers ouvre la voie au coup d’Etat, le 24 décembre 1999, de l’ancien chef d’Etat-major, le général Robert Gueà¯. Une junte militaire s’installe, chargée d’assurer la transition vers le retour au régime civil, au terme des élections présidentielles d’octobre 2000. Désordre politique et rébellion Celles-ci se déroulent dans la confusion. Elles sont boycottées par une partie des électeurs, les candidatures d’Alassane Ouattara et d’Henri Konan Bédié ayant été écartées. Laurent Gbagbo est élu, Robert Gue௠tente un coup de force mais doit se soumettre face aux manifestations populaires, qui dégénèrent (octobre – novembre 2000) en affrontements sanglants (200 morts) entre partisans de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara. Une fois au pouvoir, Laurent Gbagbo tente une ouverture (Forum de réconciliation en octobre 2001), prélude à  l’entrée du RDR au gouvernement (août 2002). Le 19 septembre 2002, une tentative de coup d’Etat à  Abidjan, marquée par l’assassinat de personnalités politiques, dont Robert Gue௠et le ministre de l’Intérieur Emile Boga Doudou, marque le début d’une rébellion militaire qui prend le contrôle de tout le Nord de la Côte d’Ivoire. l’intervention dès le 22 septembre des militaires français (opération Licorne) et la conclusion d’un cessez-le-feu figent les positions des forces loyalistes et de la rébellion, cette dernière représentée par le Mouvement patriotique de la Côte d’Ivoire (MPCI), dirigé par l’ancien leader étudiant, Guillaume Soro. La communauté internationale, notamment la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) se mobilise pour parvenir à  un règlement, mais les Français sont les plus actifs : ils organisent en France une réunion des partis politiques ivoiriens qui aboutit aux accords, le 24 janvier 2003, de Marcoussis prévoyant un gouvernement de transition, ouvert à  la rébellion et à  l’opposition, formé en mars-avril par le Premier ministre Seydou Diarra. s’engageait alors une impossible normalisation, marquée par la sortie des «Forces Nouvelles» (ex-rebelles) du gouvernement en septembre 2003, par des tentatives répétées de médiation de la Cedeao, de l’Union africaine et l’implication directe du président sud-africain, Thabo Mbeki, à  partir de juin 2005. Sur le terrain, outre le maintien des troupes françaises (plus de 4000 hommes), l’ONU mettait en place à  partir d’avril 2004 une force de maintien de la paix de 6 000 hommes (Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire – ONUCI). La rupture du cessez-le-feu, en novembre 2004, et la mort de 9 militaires français entraà®na toutefois des réactions en chaà®ne : destruction par les militaires français de l’aviation ivoirienne, puis manifestations anti-françaises à  Abidjan aboutissant à  l’évacuation de la quasi-totalité des ressortissants français et des binationaux (8 000 personnes). Un an plus tard, il fallut renoncer à  organiser les élections générales prévues en octobre 2005, et une nouvelle période de transition s’instaurait, avec la nomination d’un Premier ministre, Charles Konan Banny, dans un climat de défiance généralisée. Vers un rétablissement de l’ordre républicain Un début de normalisation intervient en mars 2007, lorsque Laurent Gbagbo et Guillaume Soro signent l’accord de Ouagadougou, résultat des discussions directes entre les deux camps sous l’égide du facilitateur, le président burkinabé Blaise Compaoré, accusé jusque-là  par les partisans du président ivoirien de soutenir la rébellion. Guillaume Soro devient Premier ministre. Les armes se taisent sur les fronts et une réunification administrative du pays se remet en place en attendant que la Côte d’Ivoire politique ne retrouve ses couleurs. Les institutions mises en place devraient y concourir. En août 2010, et après les innombrables reports depuis cinq ans, Guillaume Soro annonce la tenue de l’élection présidentielle pour le 31 octobre 2010. La chute de l’économie ivoirienne a eu des conséquences graves dans toute la sous région, o๠la Côte d’Ivoire constituait la « locomotive » de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), offrant également un débouché pour les échanges de ses voisins enclavés, forcés de réorienter leurs flux de marchandises. Le contournement de la Côte d’Ivoire scindée en deux a ouvert de nouvelles routes commerciales au détriment des axes Abidjan-Bamako, Abidjan-Ouagadougou, Abidjan-Lomé-Cotonou…Ces voies secondaires pour la plupart informelles ont fait d’une corruption déjà  dénoncée depuis les années 90 un vrai fléau qui mobilise aujourd’hui encore les plus hautes instances de la république. Malgré tout, les voyants sont au vert : la croissance qui devrait être de 3,39% en 2010 pourrait atteindre 4,5% en 2011. La production d’hydrocarbures connaà®t un fulgurant développement et pourrait concurrencer le café et le cacao en termes de gains pour le pays. Toutefois, les bases encore solides de la production agricole et industrielle de l’économie ivoirienne ne font pas vraiment percevoir le danger imminent de l’effondrement total du système si les enjeux politiques restent la préoccupation majeure des décideurs ivoiriens. Source : Les 100 clés de l’Afrique. Philippe Leymarie et Thierry Perret. Co-édition Hachette Littératures/RFI. 2006.

Présidentielle en Côte d’Ivoire : encore des problèmes à régler avant le 31 octobre

Une décision annoncée à  Yamoussoukro, quelques jours avant le cinquantenaire de l’indépendance qui aura lieu samedi 7 août 2010. Toutefois, plusieurs étapes doivent encore être franchies. La liste définitive des votants n’est pas encore établie, et le désarmement des Forces Nouvelles ( ex-rebellion), corollaire de la réunification du pays, n’est pas encore effectif. Annoncer la date tant attendue de l’élection présidentielle à  Yamoussoukro ville du père de l’indépendance ivoirienne Félix Houphouà«t-Boigny, C’’est tout un symbole. Au C’œur des célébrations du cinquantenaire, C’’est peut être là  une façon de demander la bénédiction des anciens pour cette nouvelle échéance. Mais pour les moins spirituels et les sceptiques, seules les urnes et les files d’électeurs pourront les convaincre. Le laborieux processus électoral doit encore franchir des étapes importantes. Parmi les retards, l’imbroglio de l’élaboration d’une liste électorale dont 90% du travail viennent d’être achevés . Mais pour conduire le pays à  l’élection, les conditions restent les mêmes et le désarmement en fait partie. Sujet de discorde entre l’opposition et le camp présidentiel, cette question sera remise au goût du jour avant la fin du mois selon une source proche du dossier. Ce désarmement n’a connu pour l’heure qu’un timide démarrage en raison officiellement de problèmes de financement. Selon le dernier accord signé à  la fin de l’année 2008, il est censé être achevé deux mois avant le scrutin.

Présidentielle en Côte d’ivoire : Une nouvelle commission de campagne médiatique

Un bureau équilibré La commission de campagne est composée de plusieurs colorations aussi bien politiques qu’apolitiques. Elle comprend notamment 14 représentants des différents partis politiques et candidats au futur scrutin présientielle et 9 personnes issues de la société civile. Ces 23 membres devront organiser des débats télévisés entre les deux heureux candidats de l’éventuel second tour. Enrichir le débat politique Le président du conseil national de la commission audiovisuelle (CNCA), Franck Anderson Kouassy estime que les ivoiriens ne s’expriment pas vraiment face à  la vie politique, économique et sociale du pays. Il déplore le fait qu’aucun moyen n’existait pour parer à  cela. C’est selon lui, l’une des principales raisons qui ont fait que cette commission est née. « Les membres devront donc mettre tout en oeuvre pour apporter assez de crédit aux débats sur l’échiquier politique ivoirien. » Il s’avère important de garantir l’indépendance de cette commission comme l’a indiqué Mr Kouassi. Le président du CNCA précise que la vocation première de cette commission, c’est celle de tenir des débats palpitants entre les deux candidats finalistes. Sans compter qu’avant tout cela, des pré-débats seront orgnisés afin de donner la chance à  tous les candidats à  la présidentielle de s’exprimer. C’est dire que les médias ne seront pas uniquement la priorité du seul chef de l’Etat comme on souvent tendance à  dénoncer la plupart des opposants africains. Une date attendue depuis trop longtemps Notons que les émissions-élections débuteront dès le début de la campagne électorale. En ce qui concerne la date probable de l’élection présidentielle, les ivoiriens sont toujours dans l’attente. En effet, les trois principaux leaders de la vie politique ivoirienne, notamment le président Laurent Gbagbo, l’ancien chef de l’Etat Henry Konan Bédié et l’ex-premier ministre Alassane Dramane Ouattara doivent se rencontrer dans quelques jours. L’objectif sera de tomber d’accord sur une éventuelle date de la prochaine élection présidentielle qui se fait attendre depuis bien trop longtemps.

Côte d’Ivoire : La création d’une commission d’enquête rencontre des obstacles

Il y a une dizaine de jours, le chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo a demandé l’ouverture d’une enquête sur son ministre de l’intérieur Désiré Tagro et le premier ministre Soro Guillaume. Les rasions évoquées par Gbagbo concernaient notamment, des soupçons de fraude, corruption et détournement d’argent. l’opposition demande la création d’une commission d’enquête parlementaire Lors de la session parlementaire de ce mardi 29 juin, les députés de l’opposition ont demandé la création d’une enquête parlementaire par rapport à  l’affaire Tagro. Le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Coulibaly est le principal instigateur de cette commission d’enquête. La session s’est déroulée en présence des vices présidents de l’assemblée, des présidents de commissions et des présidents de groupes parlementaires. Cependant, la mise en place de la dite commission s’est vue confrontée à  un certain nombre de procédures. La stratégie anti-corruption rencontre des obstacles Les députés ivoiriens veulent mettre en place, des stratégies anti-corruption. Ils se basent essentiellement sur de présumés soupçons de corruptions au concours d’entrée à  l’école nationale de police. Certains font même état de discrimination raciale et de favoritisme ethnique. Le nom du ministre de l’intérieur apparait également dans ce dossier. Cependant, les parlementaires sont confrontés à  des problèmes de procédure. En effet, ils sont obligés conformément à  la loi, de demander l’aval du ministère de la justice afin de pouvoir ouvrir leur commission d’enquête. Par ailleurs, une enquête judiciaire est déjà  en cours sur la demande du président Gbagbo. Il a en effet demandé au procureur de la république, de se charger d’enquêter sur son ministre de l’intérieur et tous ceux qui sont de loin ou de prêt, concernés par l’affaire. Le ministère de la justice devra donc tenir compte de cette enquête du parquet avant d’accorder l’ouverture d’une enquête parlementaire. Une difficulté de taille. C’’est probablement ce qui amènera les parlementaires à  se mettre au travail avec des commissions techniques. Ils ont également ouvert un dossier pour vérifier si les entrées à  l’école nationale d’administration (ENA), l’école de police et celle de la gendarmerie ont été conditionné à  d’éventuels versements d’argent. Sans oublier les considérations ethniques. Par ailleurs, les parlementaires ont mis sur la table, des questions relatives aux trafics de diamants, d’or et de cacao, dans les zones contrôlées par l’ex-rébellion des forces nouvelles dirigées par le premier ministre Soro Guillaume. A cela s’ajoutent, les attributions de marchés dans le secteur la téléphonie mobile et sur le foncier urbain à  Abidjan (capitale économique su pays). A la fin de cette journée parlementaire, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Mamadou Coulibaly a tenu à  préciser qu’ « il faut aspirer à  la propreté, C’’est derrière cet idéal que nous devons courir. »

Mondial 2010 : les Eléphants n’ont pas réalisé le miracle, mais…l’honneur est sauvé

l’enjeu de cette rencontre était de taille pour les ivoiriens. En effet, pour se qualifier en 8ème de finale, les Eléphants devaient impérativement gagner par un écart de but de 8-0 sur les nords coréens. Ce n’est pas tout ! Pour asseoir la qualification de la Cote d’Ivoire, le Brésil devait pour sa part battre le Portugal. C’’est dire que la Cote d’Ivoire n’avait pas totalement son destin entre les mains. Mais toutefois, dès les premières minutes, la Cote d’Ivoire a démarré le match pied au planché. Les coéquipiers de Drogba étaient visiblement décidés face à  une équipe nord-coréenne physiquement apte à  quadriller l’air de jeu. Dès la 3ème minute, Kader Keita a failli surprendre l’équipe coréenne, qui sera sauvé de justesse par l’intervention de son gardien. La forte pression des Eléphants a laissé quelque peu pantois les nords-coréens. Ils étaient les premiers sur presque tous les ballons. Même dans les duels, ils ne faisaient aucun cadeau aux nords coréens. Domination Ivoiriennne en 1ère mi-temps C’’est ainsi que Yaya Touré marquera le premier but de la Cote d’Ivoire, sur coup de pied à  la 15ème minute. Cueillis à  froid par ce but, les Coréens ont réagi par de timides offensives devant le but du portier ivoirien, Barry. Le but de Romaric intervient à  la 30ème minute du jeu sur un coup de tête. Les ivoiriens ont laissé passer beaucoup d’occasions de but qui auraient pu changer la donne de ce score. Ainsi, le score fleuve souhaité n’a finalement pas eu lieu pour les ivoiriens. En 2ème mi-temps, les ivoiriens se devaient d’être encore réalistes devant le but coréen. Mais ils ont maintenu le même rythme d’accélération du jeu. Le changement effectué par l’entraà®neur aura changé quelque chose dans l’offensive ivoirienne. Sur un tir de Arthur Boka sur le flanc gauche, Salomon Kalou réussi à  corser l’addition pour les ivoiriens. 3-0 pour les ivoiriens. Nous sommes à  la 81ème minute. Le score restera tel jusqu’à  la fin. l’armada ivoirienne n’a pu résister face à  la forte résistance coréenne. Didier Drogba aura quand bien même été le fer de lance de la formation. Il était là  à  se battre aux cotés de ses coéquipiers, mais le challenge était très dur à  atteindre. Arthur Boka est l’un des joueurs qui a le plus donné dans le rang des ivoiriens. Il a été tout temps au four et au moulin de la récupération. A défaut d’une qualification, Drogba et ses coéquipiers ont opté à  sauver leur honneur. Ils sont restés concentrés tout au long du match. Ainsi, la Cote d’Ivoire termine 3ème de son Groupe, précédé du Brésil (1er) et du Portugal (2ème). Et donc rentre à  la maison.

Côte d’Ivoire : Après le ministre de l’Intérieur, Soro sous le coup d’une enquête

Deux ministres en cause Dimanche dernier, les ivoiriens apprenaient avec stupéfaction au journal de 20 h, qu’une enquête serait ouverte sur le ministre de l’intérieur Désiré Tagro et le premier ministre Soro Guillaume, pour détournement de fonds. Une chose qui étonne quand on sait que le premier est un proche du président et a été pendant la période de crise, son porte-parole. Des allégations infondées selon Méà¯té Sindou Cependant, le porte parole de Soro, Méà¯té Sindou attendra lundi soir pour déclarer que ces allégations sont « infondées et ils demandent que toute la lumière soit faite sur cette affaire.» Même s’il ajoute que le geste du chef de l’Etat est salutaire car selon lui, les ivoiriens ont droit à  la vérité. Le procureur de la république auquel l’enquête a été confié, devra sur une période d’un mois, déterminer si le ministre de l’intérieur et le premier ministre ont perçu la somme de 10 milliards de FCFA de commissions de la part de la société française SAGEM, chargée de mener techniquement le processus électoral ivoirien. « Nous pensons qu’il est bon que l’opinion et singulièrement la presse considèrent cette requête d’information du chef de l’Etat comme une procédure normale. La Côte d’Ivoire est en train de rebâtir ses institutions et ce tournant s’est renforcé depuis la signature de l’accord de Ouagadougou. Et le Premier ministre partage avec le chef de l’Etat, l’idée qu’il est nécessaire en Côte d’Ivoire, de re-crédibiliser les institutions, de rebâtir l’Etat et notamment d’enraciner l’Etat de droit, en mettant fin à  l’impunité». A-t-il déclaré. Mr Méà¯té indique que le premier ministre veut que son action soit bien comprise dans le cadre de la sortie de crise qui dure depuis 5 ans environ. Il ajoute l’air très serein, que « nous attendons la fin de l’enquête qui est dans moins d’un mois et qui J’en suis certain, permettra de renforcer la crédibilité de Soro Guillaume. » Les explications de Gbagbo Selon le porte-parole du gouvernement, le président Laurent Gbagbo veut juste faire la lumière sur cette affaire et ces accusations dont fait l’objet depuis quelques semaines, son ministre de l’intérieur. Il précise que monsieur Tagro est la cheville ouvrière des accords politiques de Ouagadougou. Pour sa part, Désiré Tagro a précisé dans le quotidien national ‘fraternité matin’ du lundi 21 juin 2010, qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une épreuve de vérité. Il a indiqué « J’attends que l’enquête livre ses secrets avant de me prononcer. »

Côte d’Ivoire : Enquête ouverte sur le ministre de l’intérieur

Ces derniers temps, la presse ivoirienne a multiplié des accusations de fraude à  l’encontre du ministre de l’intérieur, un proche du président de la république. Mr Tagro est accusé de détournement de fonds et de malversations. C’’est donc avec étonnement que les ivoiriens ont appris ce dimanche au journal de la RTI, un communiqué émanant de la présidence de la république. Ordonnance indiquant qu’une enquête sera ouverte contre le ministre de l’intérieur, suite à  la déclaration du président de l’assemblée nationale quelques jours plus tôt. Enquête menée par le procureur de la République l’enquête sur monsieur Tagro sera menée par le procureur de la république de Côte d‘Ivoire. Le ministre serait impliqué dans un certain nombre d’affaires qui restent assez floues. Entre autres, le recrutement xénophobe à  l’école nationale de police, communément appelé le céphonisme par les ivoiriens. Cette pratique qui o๠l’on a tendance à  favoriser une personne de la même ethnie que soi au détriment d’une autre, quelques soient ses talents. Il faut dire qu’elle est assez courante dans la sous-région ouest-africaine, et encore plus visible et courante au pays d’Houphouà«t Boigny. Il est aussi suspecté d’un détournement de 10 milliards de FCFA lui ayant été versés par la société française SAGEM, impliqué dans l’identification des électeurs. A cela s’ajoute cet autre détournement de la somme octroyée par l’Etat, lors des trois derniers pèlerinages de musulmans ivoiriens à  la Mecque. La liste se rallonge avec également le détournement de l’argent destiné aux victimes du Probo-Koala, versés par la société responsable Trafigura. Le procureur de la république a un mois pour clarifier cette situation qui jette le discrédit sur Désiré Tagro, fidèle de Laurent Gbagbo. Notons qu’il fut le porte-parole de Gbagbo lors de la précédente crise politique et sociale qui avait plongée le pays dans le chaos, puis négociateur de la présidence pour l’accord de Ouagadougou. Qui veut la peau de Tagro ? Vu la proximité, la complicité et les bonnes relations entre les deux hommes, C’’est avec une surprise général que les ivoiriens ont accueilli le geste de leur président. Même si Désiré Tagro n’est pas suspendu de ses fonctions de ministres, l’enquête sur lui en fait parler plus d’un. En Côte d’ivoire, une enquête sur un ministre en exercice ne peut être menée que par la haute cour de justice. Cependant, cette fois ci, le chef de l’Etat a demandé au procureur de la république de s’en occuper. l’on serait tenté de se demander si Koudou (surnom de Gbagbo) ne voudrait à  travers cet acte, sacrifier son acolyte de tout le temps. Certains observateurs ivoiriens estiment que l’affaire n’est qu’une ruse de l’homme pour montrer sa bonne gouvernance et pour l’occasion, éloigner tout soupçon de fraude à  l’encontre de son ministre. Néanmoins, ils n’écartent pas l’hypothèse selon laquelle, C’’est une manière de faire tomber des têtes. Ainsi, si l’on suit cette logique, le prochain sur la liste devrait vraisemblablement être le premier ministre et chef des ex-rebelles des forces nouvelles, Soro Guillaume. Précisons que dans le communiqué faisant état de l’ouverture de l’enquête sur Tagro, il est dit que « Désiré Tagro a-t-il perçu seul ou avec autrui, notamment le Premier ministre, la somme de 10 milliards de francs CFA ?». La suite de cette affaire sera connue pendant le mois de juillet prochain et l’on verra s’il s’agit juste d’une mise en scène ou d’une véritable division au sein du pouvoir ivoirien.

CM2010 : La tête de Drogba sauve l’honneur de la Côte d’Ivoire face au Brésil

Après sa débâcle d’hier, la formation ivoirienne est dans une situation des plus inconfortables. En effet, le sort des éléphant s’est scellé davantage avec la cuisante défaite hier contre le Brésil. Mal entrés dans le jeu dès le départ, les ivoiriens ont emprunté un style de jeu qui n’était pas le sien. Comme pour s’adapter à  la tactique brésilienne. C’’est ainsi qu’ils prendront le premier but brésilien, signé de l’incontournable Louis Fabiano (dossard 9). Grâce à  ce magnifique tir dans les 18 mètres, l’attaquant de FC Seville réussit à  inscrire son premier but au mondial. Réaffirmant leur statut de mondialiste confirmée, le Brésil vient une fois encore de démontrer qu’il tient au présent trophée. Le deuxième but brésilien qui est survenu en deuxième mi temps, sur fond d’une faute de main de Louis Fabiano. Ce dernier aura obtenu son doublé. Ce deuxième but a un peu coupé les jambes des jeunes ivoiriens. Malgré tout les « Eléphants » n’étaient pas au bout de leur peine. Car le score sera aggravé par Elano (dossard 7), sur une passe décisive de Kaka (dossard 10) à  partir du flanc gauche. La tête de Drogba Fort heureusement, les ivoiriens réussiront à  réduire le score à  travers un coup de tête magnifique de Drogba. Intervenu à  moins 10 minutes du match, la consolation était maigre, car les coéquipiers de Drogba ne réussiront pas à  remonter les 3 buts brésiliens. Lors de leur troisième journée, les « Eléphants » se verront contraint de battre les Nord Coréens. Et de l’autre coté le Brésil devra passer à  la trappe le Portugal. En marquant ce seul but, les ivoiriens ont pu puiser dans leur réserve morale. La Piètre prestation de l’équipe arbore toute ses insuffisances et son manque de niveau lors de la présente compétition. l’histoire retiendra que le but de Drogba apparaà®t comme le tout premier but qu’une équipe africaine ait marqué contre le Brésil en phase finale de la Coupe du monde.

Mondial 2010/ Groupe G : Portugal – Côte d’Ivoire (0-0)

La Côte d’Ivoire et le Portugal n’ont pas réussi à  se départager ce mardi pour le premier rendez-vous du Groupe G (0-0). Didier Drogba est entré en début de la seconde période et a tenu jusqu’à  la fin du match, ce qui est bon pour le moral des Eléphants de Côte d’Ivoire. La rencontre entre le Portugal de Cristiano Ronaldo évoluant en 4-3-3 et la Côte d’Ivoire de Didier Drogba a bien tenu ses promesses en termes de jeu. Le score de 0-0 obligera les deux équipes à  jouer leur qualification en 8e face à  l’équipe du Brésil. Didier Drogba était remplaçants en début du match, ce qui a permis à  Gervinho d’être titulaire. l’attaquant de Lille était encadré de Dindane et Kalou, qui ont livré un match parfait. Eboué, Tiote et Yaya Touré étaient présents au milieu. Concernant la défense des Eléphants, Demel était aligné à  droite, Tiené à  gauche et Zokora dans l’axe avec Kolo Touré. Copa Barry était dans les buts. Du côté du Portugal, Carlos Queiroz a placé Cristiano Ronaldo sur le côté droit de de l’attaque, Danny à  gauche et Liedson à  la pointe du triangle. La prestation de Ronaldo n’a pas été à  la hauteur des attentes mais tout reste possible pour la suite. Eriksson: « Drogba est important pour nous » Encore une fois, l’homme le plus cher de l’histoire du football (94 M EUR lors de son transfert l’été dernier au Real Madrid) a semblé sous pression, sans doute victime des attentes et de son manque de réussite, lui qui n’a plus marqué en sélection depuis février 2009. En première période, la ligne blanche du milieu de terrain a ressemblé à  une ligne infranchissable pour l’équipe du sélectionneur Queiroz. Et en seconde, seule une tête de Liedson (58) et un coup franc non cadré de Ronaldo (80) ont pu faire croire que… Mais les Ivoiriens n’ont pas non plus outrageusement dominé la rencontre. Un coup franc de Tiéné (14), une frappe de Tioté (17), un centre-tir de Gervinho (47), une frappe molle de Kalou (54) et une tête de Gervinho (60): c’était bien trop imprécis pour espérer gagner un match. « On prend un point, c’est moins bien que trois, mais je pense que nous avons fait un bon match et que nous avons bien contrôlé le match », a déclaré Sven Goran Eriksson. Le sélectionneur suédois pourra compter davantage sur Drogba face au Brésil, dimanche. « Le fait qu’il ait joué, même 25 minutes, est très important pour nous, a-t-il souligné. Pour le prochain match, il sera encore plus opérationnel ».

Côte d’Ivoire : Existe-t-il une vraie opposition dans ce pays ?

Le président ivoirien a entamé lundi dernier, des visites aux domiciles des principaux leaders de l’opposition. Le lundi 10 Mai, il s’est rendu au domicile de l’ancien président Henry Konan Bédié, en compagnie du premier ministre Soro Guillaume, dans sa villa du quartier chic d’Abidjan à  Cocody résidentiel. Cette rencontre avec Bédié visait selon Gbagbo, à  la recherche d’une sortie de crise qui dure depuis plus de cinq ans maintenant et la tenue de la rencontre de la BAD à  Abidjan. Les dirigeants du RHDP en désaccord Signalons que le rassemblement des Houphouétistes (RHDP), qui regroupe les principaux partis politique du pays, devait mener une marche le samedi 15 mai dernier. Cette marche s’inscrivait dans le cadre du refus contre la dictature selon ses membres et la fixation d’un calendrier clair et précis, du scrutin présidentiel qui se fait désirer depuis trop longtemps. 7 fois a-t-il été reporté. Ainsi à  l’issue de la rencontre entre Gbagbo et son rival Bédié, il a été décidé l’annulation de ladite marche. Sur l’ensemble des partis membres du groupement, seul le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) et le RDR (Rassemblement des Républicains) sont tombés d’accord pour cette annulation. Et C’’est bien entendu leur décision qui a été maintenu puisqu’étant « les poids lourds du mouvement. » La marche n’a pas donc pas eu lieu mais, les jeunes du RHDP n’ont pas caché leur mécontentement. l’un des représentants déplorait cette décision car selon lui, « nous avons tellement préparé la manifestation et cela, durant des mois. Bédié n’aurait pas dû accepter de céder. » Ces jeunes il faut le dire, sont majoritairement les militants du PDCI et du RDR. Gbagbo a donc montré à  travers ce geste, qu’il est le meneur du jeu politique actuellement. En effet, le fait que les dirigeants du RHDP aient cédé face au président, a été considéré par un bon nombre de personnes comme une faiblesse. l’opposition ivoirienne montre qu’elle n’est pas aussi forte qu’elle voudrait le faire croire. D’ailleurs, un membre du RDPH était assez remonté vis-à -vis de la décision de l’autre partie. Cela a même créé un froid entre eux, même si ce dernier indiquait il y a quelques jours, qu’aucun problème n’existe entre Bédié, Ouattara et lui. « Il s’agit juste d’un mal entendu qui d’ailleurs figure désormais dans le passé »A-t-il affirmé. ADO d’accord avec Bédié Le président du PDCI-RDA a ainsi convaincu l’ex-premier ministre Alassane Dramane Ouattara d’avorter la marche du 15 mai. Expliquant que leur cher rival souhaitait que les assises de la banque africaine de développement se déroulent sans embrouille. La marche n’ayant pas été faite comme prévue, Gbagbo s’est rendu chez ADO pour selon lui, le remercier d’avoir accepté sa demande sans problème. Il faut également signaler que lors de la rencontre entre les deux hommes, il a été question de la situation de crise qui règne dans le pays. En particulier, le contentieux électoral autour de la liste électorale qui n’est toujours pas établie de façon définitive. Une situation qui bloque par conséquent, tout le processus électoral en cours. Alassane Ouattara a accueilli son hôte avec lequel il a discuté durant plus d’une heure et demie. Ce simple geste de Gbagbo à  se déplacer chez ses adversaires, en sa qualité de président de la république, constitue à  n’en point douter, un excellent début de campagne. La fragilité de l’opposition ivoirienne se confirme au fur et à  mesure depuis quelques années. Cette opposition qui a du mal à  s’imposer et à  imposer un jeu politique constructif. Par ailleurs, les ivoiriens attendent toujours le scrutin présidentiel qui ne cesse d’être reporté depuis 5 ans.

Côte d’Ivoire: L’opposition prépare sa «révolution blanche» le 15 mai

l’opposition au régime de Laurent Gbagbo entend descendre dans les rues pour exiger le départ de ce dernier. Une manifestation à  haute tension au regard de la situation de ce pays scindé en deux depuis le coup d’Etat manqué de 2002. En conséquence, le gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro (chef de l’ex-rébellion des Forces nouvelles) essaie de raisonner les responsables du Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp). C’’est peine perdu devant la lettre adressée récemment au ministère ivoirien de l’Intérieur. Ils affirment ne pas fléchir sur la date et l’organisation de la marche sur toute l’étendue du territoire. D’après Noà«l Diomandé Mamadou le président du mouvement, la manifestation tient sur le 15 mai et nous serons tous vêtus de blanc Une couleur qui à  leurs yeux symbolise le caractère «pacifique» de cette manifestation pour réclamer le «changement». Depuis des années, l’opinion ivoirienne vit dans une instabilité institutionnelle et sociale constante. La répression des mouvements de contestation de la dissolution unilatérale du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (Céi) avait fait une dizaine de morts en février dernier. A ce jour, de nombreux signes laissent penser à  de probables dérapages si jamais la manifestation de samedi a lieu. Même si l’opposition crie à  la manipulation et à  l’intoxication, le pouvoir prend très au sérieux cette affaire. l’on annonce pourtant, une rencontre à  venir entre le président Laurent Gbagbo et ses challengers. l’ex-président Henri Konan Bédié, l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara et autres Innocent Anaky Kobena et Albert Toikeusse Mabri seront invités à  convaincre les jeunes de laisser tomber la marche du 15 mai.

Côte d’Ivoire : L’opposition s’impatiente pour les élections

années d’incertitude pour la tenue du scrutin présidentiel La Côte d’Ivoire est depuis 2005, sujette à  des reports incessants de l’élection présidentielle. La cause de ces reports est issue de la guerre civile de 2003 à  2008 ayant endeuillées le pays. Le scrutin normalement prévu pour octobre 2005, n’a alors cessé d’être reporté. Face à  cette impasse, une solution avait été trouvée suite aux accords politiques de Ouagadougou. La tête de la commission électorale indépendante (CEI) était revenue à  l’opposition. Le processus électoral avait commencé avec l’enregistrement des listes électorales. Et, la liste dite blanche comporte 5 277 392 inscrits, contre la fameuse liste à  qui sera source de contentieux entre le président Gbagbo et la CEI comprenant environ 1 033 985 d’inscrits. Le chef de l’Etat avait accusé la CEI d’avoir frauduleusement introduit certains noms sur la liste électorale et demandé par conséquent, la démission de Robert Beugré Mambé de la présidence de la commission. Cela avait entrainé une vague de mécontentement dans le rang de l’opposition. Surtout que Laurent Gbagbo a dissout non seulement la CEI, mais également le gouvernement en place. Le médiateur burkinabé Blaise Compaoré interviendra une fois de plus pour clamer les esprits et trouver une solution pour aller aux élections. Un gouvernement a donc été formé ainsi qu’un nouveau président pour la CEI. En fin de semaine dernière, le président de la CEI Youssouf Bakayoko et le premier ministre Soro Guillaume ont annoncé la reprise du contentieux électoral à  partir du lundi 10 mai. Cependant, le point qui suscitera le mécontentement de l’opposition, C’’est la réouverture du contentieux selon de nouvelles modalités. Autrement dit, l’opposition ne veut en aucun cas que la liste blanche soit touché or, le président Gbagbo a déclaré qu’elle sera minutieusement revisité. Le RHDP mécontent Mécontentement du RHDP face à  la révision de la liste blanche Le secrétaire général du parti, Alphonse Djédjé Mady indique qu’il est hors de question de tolérer des radiations arbitraires et fantaisistes qui priveraient certains citoyens de leur nationalité. Un autre point de mécontentement de l’opposition, C’‘est la position des 415 comités de réclamation censée revérifier la fiabilité de la liste des 5 millions d’inscrits et auparavant validé. Rappelons que le RHDP regroupe en son sein, plusieurs partis politiques dont le PDCI de l’ancien président Henry Konan Bédié, le RDR de l’ex premier ministre Alassane Dramane Ouattara, le PIT de Francis Wodié, etc. Ainsi ces barons de la vie politique ivoirienne, lasses de la situation actuelle, exigent des élections sans délai, puisque craignant un nouveau report du scrutin. Ils appellent les partis politiques et toute la société civile à  les rejoindre au sein du front de refus de la dictature. Considérant que le chef de l’Etat règne en dictateur et refuse que les élections se passent depuis 5 ans. La commission électorale indépendante pour sa part, rassure la population ivoirienne en indiquant que la prochaine reprise du processus électoral a été précédée d’une large concertation politique.La tenue des élections en Côte d’ Ivoire permettra-t-elle réellement à  ce grenier de l’Afrique de l’ouest de retrouver ses lettres noblesses ? De remettre son économie sur les rails et la replacer au C’œur des pays les plus développé de la sous région ?

Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie, un centre hospitalier ultramoderne en Afrique de l’Ouest

Le développement des techniques médicales et surtout le vieillissement du matériel dans les centres hospitaliers-universitaires publics (CHU de Cocody et Treichville), favorisa dès 1972 dans l’esprit des médecins des universités, l’idée de créer un établissement hospitalier privé, donnant des soins d’un haut niveau de qualité, et dont la conception unique en Afrique de l’Ouest, lui confèrerait une vocation internationale. Cependant, afin de mener à  bien ce projet, la prise de participation de professionnels de la santé en Côte d’Ivoire et l’obtention de ressources de financement s’avéraient indispensables. Ainsi, ce fut seulement qu’en 1976, que la Société d’Exploitation et d’Expansion (SEE), une banque canadienne, accepta de financer ce projet, qui fut achevé en 1985. Inaugurée au début de l’année 1985, la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) offre dans un cadre agréable, un ensemble de soins et de services de santé, d’une qualité et d’une technicité correspondant aux normes occidentales et une infrastructure hospitalière offrant une gamme complète de soins. La compétence des médecins spécialistes, les équipements technologiques de pointe et une organisation au service des patients sont le gage de l’efficacité et de la qualité des soins qui ont fait de la PISAM, depuis sa création jusqu’à  aujourd’hui, un des fleurons de la médecine moderne en Afrique. Une unité d’hospitalisation de grand confort Située à  5 minutes du centre-ville, la PISAM offre dans un cadre agréable et reposant : – Un espace hospitalier moderne et chaleureux conçu pour le confort et le repos des patients : 159 chambres dont 89 chambres à  1 lit et 9 suites, réparties dans 5 unités : maternité (chambres toutes équipées de « box bébé ») et gynécologie, pédiatrie, médecine générale, chirurgie générale, chirurgie orthopédique ; – Une présence constante de médecins spécialistes expérimentés ; – Un accès immédiat à  des services supports de pointe pour une grande réactivité et une permanence des soins : service de soins intensifs, service d’imagerie, laboratoire, physiothérapie… Un service de consultations externes Organisé comme un cabinet médical avec des salles d’attente par spécialité, il accueille toute personne désirant consulter un médecin en mettant à  leur disposition : – Un large choix de médecins compétents spécialistes ou généralistes ; – Une gamme variée de spécialités : gynécologie, pédiatrie, dentisterie, ORL, ophtalmologie, dermatologie, orthopédie… – Des infirmiers disponibles pour tout pansement, pose et retrait de plâtre… – Un service de soins d’un jour pour toutes les interventions inférieures à  24 heures (fibroscopie, chimiothérapie…) ; – Un service de dialyse. Un service de laboratoires autonome et ultra moderne Le laboratoire de biologie clinique BIOCSAM dispose de tous les atouts d’un laboratoire de classe internationale : – Un équipement moderne Le laboratoire BIOCSAM, dans un objectif constant d’amélioration de l’efficacité et de la qualité, s’oblige à  renouveler son équipement pour demeurer à  la pointe de la technologie. Il dispose notamment d’analyseurs automatiques multiparamétriques (ROCHE, ABBOTT, etc), d’appareils de gaz du sang (ROCHE, AVL), et d’automates d’immunologie (VIDAS PC, IMX ABBOTT). – Une équipe efficace l’équipe constituée d’une dizaine de techniciens est dirigée par le Docteur Lamine DJIBO, pharmacien biologiste, ancien interne des Hôpitaux de Paris, titulaire d’un DESS en pharmacie hospitalière et pharmacie clinique de PARIS. – Des tarifs attractifs Outre les tarifs préférentiels dont bénéficient certains organismes ayant signé des conventions avec la PISAM, le laboratoire BIOCSAM propose des avantages aux clients réguliers dont la fréquence d’examens est élevée (cas de certaines pathologies comme le diabète, cas des bilans en cardiologie…) Une imagerie diagnostique de pointe Une équipe motivée et compétente qui, grâce à  un plateau technique sophistiqué (radiologie numérisée, 2 scanners dont un scanner hélicoà¯dal , un ampli de brillance, des mammographes) assure une activité radiologique traditionnelle et de qualité en explorations neurologiques ou rachidiennes, en radiologie vasculaire, ostéo-articulaire adulte et infantile, urologie, gastro-entérologie.. Un service d’urgence médico-chirurgicale ouvert 24h / 24 Doté d’un héliport , ce service reçoit à  tout moment du jour et de la nuit les urgences médicales et chirurgicales en provenance du pays et des états voisins . La permanence est assurée par une équipe de médecins urgentistes compétents prêts à  accueillir les patients dans les meilleures conditions humaines et technologiques. Un bloc opératoire d’une qualité et d’une technologie inégalée Doté de 7 salles d’intervention totalement autonomes et d’une salle d’endoscopie et de petite chirurgie ; – Equipé de matériel ultra moderne et garantissant une haute sécurité anesthésique ; – Doté d’un équipement de vidéo chirurgie avec une ligne numérisée pour vidéoconférence ; – Supporté par un service de stérilisation centrale avec 4 autoclaves directement reliées au laboratoire ; – Assure des interventions chirurgicales de pointe : chirurgie cardiaque à  C’œur ouvert, chirurgie thoracique, neurochirurgie, orthopédie, vidéochirurgie, gynécologie, urologie, chirurgie pédiatrique, chirurgie maxilo faciale et cervico-faciale… Un Bloc obstétrical autonome qui comprend 2 salles d’accouchement pour césariennes et 4 salles de travail avec échographes. Une unité de soins intensifs hautement spécialisée Dans le cas de situations cliniques critiques exigeant des soins complets et une surveillance constante le patient peut être orienté vers l’unité de réanimation de la PISAM. C’est un service de réanimation polyvalente avec : – 5 lits totalement autonomes (respirateur, monitoring) ; – Un système de surveillance monitorée centralisé avec des postes terminaux à  chaque lit ; – Une équipe médicale expérimentée composée de cinq médecins réanimateurs vacataires sous la coordination d’un réanimateur résident et soutenue par un ensemble de spécialistes disponibles 24 heures sur 24 (chirurgien, cardiologue…) ; – La proximité d’un laboratoire performant, d’un scanner hélicoà¯dal, d’un bloc opératoire équipé et d’un service d’urgence doté d’une salle de déchoquage. Notre service des soins intensif est un service de référence en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, les hôpitaux publics et toutes les cliniques privées. Une entreprise humaine au service des patients La PISAM compte environ 150 médecins vacataires spécialisés, expérimentés et d’un haut niveau d’enseignement entourés de 250 infirmières et aide-soignants formés et encadrés par une Direction des soins infirmiers et une Direction des médecins. La PISAM c’est aussi 213 000 patients depuis 1985, 4 500 admissions par an en hospitalisation avec une durée moyenne de séjour de 4 jours, 25 000 consultations par an, 5 000 admissions par an aux urgences, plus de 300 personnes réanimées par an aux soins intensifs, plus de 100 bébés par an sauvés par le service de néonatalogie…. La liste des spécialités : Endocrinologie, Dermatologie, Rhumatologie, Pneumologie, Cardiologie, Physiothérapie, Nutrition-Diétothérapie, Psychologie et psychiatrie, Orthophonie, Oto-rhino-laryngologie , Gastro-entérologie, Odontostomatologie, Pédiatrie – Néonatalogie, Gynécologie – Obstétrique, Chirurgie urologique, Chirurgie Traumato-orthopédique, Médecine interne, Exploration fonctionnelles respiratoires, Infectiologie, Allergologie, Pneumologie, Neurologie Neurochirurgie, Chirurgie Ophtalmique, Chirurgie Thoracique et vasculaire, Chirurgie pédiatrique, Chirurgie endoscopique, Chirurgie digestive, Chirurgie au Laser, Chirurgie séparatrice, Immuno-hématologie, Médecine

Côte d’Ivoire : Le processus électoral devrait redémarrer le 10 mai

l’annonce a été faite par le Premier ministre, Guillaume Soro, et le président de la Commission électorale indépendante, Youssouf Bakayoko. Le traitement du contentieux avait été suspendu en février après les violences de militants d’opposition qui manifestaient contre les procès en radiation ouverts à  la demande du camp présidentiel. La liste grise Dans un premier temps, cette reprise concernera la liste dite « grise », qui comprend un peu plus d’un million de personnes dont la nationalité ivoirienne est contestée. La reprise du contentieux de la liste provisoire, dite « liste blanche », qui compte plus de 5 270 000 électeurs potentiels, sera annoncée plus tard. Dès le 3 mai, les pétitionnaires, qui n’avaient pas encore saisi la Commission électorale indépendante avant la suspension de l’opération le 10 février, ont dix jours pour se rendre dans les CEI locales Pour statuer, 415 comités de réclamation vont être mis en place à  travers le pays, en remplacement des comités de suivi. Plusieurs structures composent ces comités de réclamation, dont l’INS, l’Institut national de la statistique. Une présence contestée par le Rassemblement des républicains, comme l’explique le chargé des élections du RDR, Mamadou Sanogo : « l’INS n’est pas neutre. Tout le monde connaà®t les prises de position de son directeur général ainsi que son bord politique. Il est totalement partisan, il ne peut pas statuer sur les questions de nationalité. » Le FPI salue la relance du processus Du côté du Premier ministre, on justifie la composition des comités de réclamation, o๠aucune structure ne peut peser dans la prise des décisions en fonction de sa sensibilité. Le conseiller spécial de Guillaume Soro chargé de la communication, Alain Lobognon, insiste sur ce point : « On peut très bien polémiquer sur les attributions de tel ou tel autre acteur et on ne s’en sortira jamais. Maintenant, si on parle de l’INS, il faut dire également qu’il y a d’autres acteurs qui ont des positions connues. Donc, il faut faire ce travail critique consensuel pour régler définitivement la question de la nationalité. » Au FPI (Front populaire ivoirien), on salue la relance du processus. De leur côté, les composantes de l’opposition regroupées au sein du RHDP, le Rassemblement des Houphouà«tistes pour la démocratie et la paix, devraient se réunir le 5 mai pour arrêter une position commune

Guinée : Fin de la tournée ivoirienne du général Sékouba Konaté

Les deux pays frontaliers entretiennent des liens d’amitié depuis plusieurs décennies. l’ancien président guinéen Lansana Konté était l’un des meilleurs alliés de Laurent Gbagbo et l’a beaucoup soutenu à  l’époque o๠il était isolé en sur le plan ouest-africain avec ses crises ivoiriennes. Par ailleurs, les forces nouvelles du premier ministre Soro Guillaume, entretenaient elles aussi d’étroites relations avec certains ministres du capitane Moussa Dadis Camara, notamment Idrissa Chérif et Sidiki Konaté. l’opposition n’est pas en reste avec les anciens premiers ministres Alassane Dramane Ouattara et Sidya Touré qui sont bon complices. C’’est dire à  quel point, les relations ivoiro-guinéennes sont diverses, variées, fortes de longue date. Amitié franco-guinéenne Le président par intérim en Guinée a été reçu par le président Gbagbo, le premier ministre et tous les membres du gouvernement Soro. Sékouba Konaté est arrivé au bord de l’avion présidentiel ivoirien envoyé sur place à  Conakry pour transporter son hôte jusqu’à  Abidjan. Le général Konaté estime qu’il y a toujours eu des liens assez étroits entre son pays et la Côte d’Ivoire. Il place ainsi sa visite sous le signe de l’amitié et de la coopération bilatérale. Sékouba dit espérer que cette visite sera fructueuse pour les guinéens puisque la Côte est un modèle de réussite économique, industrielle et architecturale malgré la crise qu’elle a traversé durant 7 bonnes années. Sécuriser la frontière ivoiro-guinéenne Au cours de l’entretien entre les deux chefs d’Etats, il a été question de la sécurisation de l’axe Abidjan/Conakry en vue d’un meilleur déroulement de l’élection présidentielle guinéenne prévue le 27 juin prochain. Signalons que cette élection est attendue par tous les guinéens avec comme défi majeur, la restauration d’une stabilité politique. Une stabilité censée mener la Guinée vers de nouvelles bases, acquérant ainsi, un réhaussement du niveau de vie et de l’économie. Pendant ces deux jours de visite, le général Konaté a rencontré la communauté guinéenne de Côte d’Ivoire. l’une des préoccupations majeures se situent au niveau des préparatifs de la future élection présidentielle. La communauté guinéenne indique par ailleurs être confrontée à  de multiples difficultés telles la carte de séjour, les lenteurs dans l’obtention des cartes consulaires, etc. Cependant il n’y a pas que ça, les Guinéens de Côte d’Ivoire se réjouissent fortement de la visite de leur président parce que cela faisait quelques années, qu’ils n’avaient reçu la visite d’aucun président, ce qui selon le président du collectif, leur donnait le sentiment d’être des orphelins. Ils se disent maintenant prêts et mobilisé pour la présidentielle qui n’est plus très loin il faut le dire. Avant l’étape ivoirienne, le général Konaté a effectué des visites au Mali et en France dans le souci de remettre la Guinée sur la scène internationale.

Côte d’Ivoire : 2000 instituteurs du Nord intégrés à la fonction publique

Lors de la crise ivoirienne débutée après le coup d’Etat manqué de 2002, le pays s’était scindé en deux. Une zone sous le contrôle du gouvernement et une seconde(le nord), dirigée par les ex-rebelles des forces nouvelles(FN) du premier ministre Soro Guillaume. A cette époque, les enseignants titulaires avaient fui les lieux pour regagner la zone sous contrôle gouvernemental. Les élèves laissés à  eux même, n’avaient plus beaucoup d’espoir d’apprentissage. Les parents ont maintes fois exprimé leur désarroi et leur tristesse face à  une telle situation. Enseignants déserteurs Au regard de tout cela, les jeunes diplômés sur place à  Bouaké, ont jugé nécessaire de prendre les choses en main. C’’est ainsi qu’ils décideront de remplacer leurs ainés enseignants déserteurs. Le représentant de ces jeunes instituteurs indique que lors d’une visite en 2007, le chef de l’Etat Laurent Gbagbo avait tenu la promesse de les intégrer à  la fonction publique. Cette promesse a visiblement été tenue comme prévu, 3 ans après. 2000 nouveaux instituteurs intègrent la fonction publique En 2009, 2665 enseignants volontaires avaient déposs leurs demandes d’affectation. Sur ces demandes, 448 dossiers sont toujours en cours de traitement et les enseignants volontaires du secondaire seront bientôt affectés selon le ministère ivoirien de l’éducation. Ce vendredi 26 mars, 2000 enseignants volontaires du cycle primaire du Nord du pays, ont été pour la première fois, intégrés dans la fonction publique, en qualité d’enseignants stagiaires. Cette décision est favorablement accueillie par les enseignants eux mêmes, mais aussi et surtout, les parents d’élèves qui espéraient voir une école o๠les cours se dérouleront normalement sans aucune perturbation. Volontariat Signalons que ces enseignants régularisés sont tous de jeunes volontaires réunis au sein d’un regroupement dénommé Mouvement des enseignants volontaires de Côte d’Ivoire (MEVCI). Le président du MEVCI, Mr Souleymane Ouattara indique : « Le président a dit qu’il allait nous accepter, il l’a falli. Nous lui disons merci, sans oublier le premier ministre Soro Guillaume qui nous a fortement appuyé. s’il n’avait pas soutenu nos dossiers, cela ne serait jamais arrivé ». La zone longtemps restée sous le contrôle des forces nouvelles, a connu de nombreuses dégringolades au niveau de l’école, aussi bien primaire que secondaire. Cette nouvelle insertion permettra certainement une remise à  niveau des élèves, comme C’’était le cas dans le temps.

Côte d’Ivoire : Pourquoi Laurent Gbagbo s’accroche t-il autant au pouvoir ?

Le chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo demandait en début de semaine, le désarmement total des ex-rebelles. Conditionnant ce désarmement à  la tenue de l’élection présidentielle. Réaction vive Les forces nouvelles (FN) de Soro Guillaume ont vivement réagi ce lundi face aux propos du président qu’ils qualifient de non fondés. Ce désarmement selon eux, est déjà  inclus dans l’accord de Ouagadougou. « Le désarmement n`est pas lié à  l`organisation de l`élection présidentielle et n`a donc jamais été une question préalable à  son organisation », a déclaré Me Affoussy Bamba, porte-parole des FN. Presqu’une année après le coup d’Etat militaire contre le président Henry Konan Bédié, la Côte d’Ivoire tenait l’élection présidentielle en octobre 2000. Election au bout de laquelle, sera élu le président Laurent Gbagbo, opposant historique au vieux Félix Houphouà«t Boigny, père de l’indépendance ivoirienne. Deux ans après le scrutin, une tentative de coup de force échoue contre le chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Cette situation plongera le pays dans une situation de crise engendrant des milliers de morts. Tout en divisant la Côte d’Ivoire en deux : Le sud dirigé par Gbagbo et le nord par les forces nouvelles de Guillaume Soro (avec comme bas, Bouaké). Les tiraillements continueront entre les deux parties pour le grand malheur des ivoiriens demeurant les seuls seules victimes de cette mésentente. Nouveau mandat Arriva donc 2005, année à  laquelle prenait fin, le premier mandant de Laurent Gbagbo (deux mandats étant autorisés par la constitution). Le scrutin présidentiel devait alors se tenir en octobre 2005. Cependant, vu la violence de la crise persistante, l’organisation des Nations-Unies (ONU) décide d’accorder une année de sursis à  Gbagbo, le temps de revenir à  un climat de paix et de sérénité. Cette décision marque le premier report de l’élection présidentielle ivoirienne. Le scrutin devrait ainsi se tenir en 2006. Mais, il sera une fois de plus reporté par le gouvernement, avec comme prétexte, un important retard dans les préparatifs. Incessants reports l’on est tenté de dire que la véritable raison de ces reports, réside dans l’affaire Kieffer. C’’est ce journaliste indépendant franco-canadien, disparu mystérieusement en avril 2004. Guy André Kieffer a été vu vivant pour la dernière fois, le 16 avril 2004 sur un parking à  Abidjan. Il avait rendez-vous avec Michel Legré, beau frère de la première dame Simone Gbagbo. Son corps n’a jamais été retrouvé. Certains témoins ont affirmé avoir vu le journaliste dans le sous-sol de la maison présidentielle. Beaucoup s’accordent à  dire que Mme Gbagbo est à  la base de la disparition de l’homme et qu’elle l’aurait probablement assassiné. Cependant, aucune preuve de cette affirmation n’a été trouvée jusqu’alors et l’affaire suit toujours son cours. Une élection hypothétique Gbagbo refuse d’organiser l’élection présidentielle de peur de la perdre. Hors, il ne manque pas de moyens financiers. Cependant, le grand problème en Côte d’Ivoire, C’’est bien celui de l’ethnie. Ce farouche opposant de Félix Houphouà«t Boigny, de l’ethnie bété (centre-ouest) du pays, est en minorité face à  Bédié et Ouattara. En effet, Henry Konan Bédié du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et Alassane Dramane Ouattara du rassemblement des républicains (R, sont réunis autours du rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Ce rassemblement a été rallié il y a quelques mois, par le parti ivoirien des travailleurs (PIT) de Francis Wodié (adversaire de Bédié à  la présidentielle de 1995). Gbagbo sait que s’il va à  armes égales avec ses opposants à  l’élection, il a très peu de chance de se faire réélire, même si un sondage indiquait en 2009, qu’il est le favori du scrutin. Le RHDP s’il reste soudé, est certain de remporter un important nombre de voix avec les dioulas du nord et les baoulé du sud. En plus des centristes et de certaines ethnies de l’ouest d’o๠est originaire Wodié. L’affaire Kieffer Par ailleurs, Gbagbo craint la suite de l’affaire Kieffer. Il craint d’être poursuivi par la justice avec sa femme Simone qui se trouve au C’œur de l’affaire. Au cas o๠il n’est pas réélu, son immunité diplomatique ne l’épargnera guère. En ajoutant à  cela, les crimes interethniques orchestrés contre les nordistes dioulas, taxés d’étrangers maliens, guinéens et burkinabés. La communauté internationale estime que seule la tenue d’une élection, permettra un retour à  la paix dans ce pays qui était encore au début des années 2000, le pays le plus prospère d’Afrique de l’ouest francophone. Le scrutin prévu au départ pour le 29 novembre 2009, a été remis entre fin avril et mai 2010, sous l’œil vigilant du médiateur burkinabé Blaise Compaoré.