Carburant en Côte d’Ivoire : 500 milliards F CFA pour maîtriser l’inflation

Depuis début 2022, le gouvernement ivoirien subventionne les prix à la pompe.La guerre en Ukraine a perturbé le cours du marché des hydrocarbures. Pour amoindrir le choc, les États sont obligés d’appliquer des mesures sociales. En Côte d’Ivoire, « pour chaque litre de gasoil acheté à 615 F CFA, l’État contribue à hauteur de 469 F CFA. La subvention est de 285 F CFA pour chaque litre d’essence super vendu à 735 F CFA », a détaillé le président Alassane Ouattara hier samedi.

Dans son discours à la Nation, à la veille de la fête de l’indépendance, le dirigeant ivoirien a déclaré que les subventions sur les prix des produits pétroliers ont coûté à l’État environ 500 milliards F CFA durant l’année en cours. C’est pourquoi, les prix du carburant en Côte d’Ivoire figurent parmi les plus bas dans la sous-région.

En outre, « nous avons temporairement plafonné les prix de plusieurs produits alimentaires de première nécessité tels que l’huile de palme raffinée, le sucre, le lait, le riz, la tomate concentrée, la viande de bœuf et les pâtes alimentaires », a indiqué le chef de l’État ivoirien.

Par ailleurs, le gouvernement entreprend des réformes pour encourager le secteur privé national à investir dans les filières alimentaires, notamment la production de riz, de manioc, de banane plantain, de sorgho, de maïs et de soja.

« Notre objectif est d’atteindre la souveraineté alimentaire, c’est-à-dire nourrir nos populations essentiellement avec des productions agricoles ivoiriennes et à des prix accessibles », a soutenu Alassane Ouattara.

Fête de l’indépendance : retour du défilé en Côte d’Ivoire

L’an 62 de l’accession à la souveraineté internationale a été célébré ce dimanche dans la capitale politique et administrative Yamoussoukro.Située à 242 kilomètres au Nord d’Abidjan, la terre natale de Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la République de Côte d’Ivoire, a accueilli les festivités de la fête de l’indépendance.

Pour les deux précédentes éditions, les autorités avaient choisi une commémoration sobre et restreinte au Palais de la République, à Abidjan, en raison de la Covid-19. Aujourd’hui, le défilé militaire et civil, tenu sur la Place Jean-Paul II, a vu la participation de 5731 personnes dont 4625 membres des Forces de défense et de sécurité.

Un détachement de l’armée libérienne a également paradé afin de magnifier et consolider la parfaite coopération entre les États-majors des deux pays. Les présidents George Weah du Liberia et Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau, arrivés samedi soir à Yamoussoukro, ont pris part à cette célébration aux côtés de leur homologue Alassane Ouattara. Contrairement aux anciens chefs de l’État Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié pourtant invités par leur successeur.

Absent pour des « raisons personnelles », Bédié a quand même envoyé une délégation composée du Général Gaston Ouassenan Koné, de Georges Ezaley, de Coffi Léopoldine Tiezan, de Marie-Ange N’Dia et de Netro René.

Lors du traditionnel discours de veille d’indépendance, Alassane Ouattara a annoncé avoir signé un décret pour gracier Gbagbo, lever le gel de ses comptes bancaires et procéder au paiement de ses arriérés de rente viagère. Histoire « de renforcer davantage la cohésion sociale », a-t-il expliqué.

Acquitté par la Cour Pénale Internationale (CPI), l’opposant était toujours sous le coup d’une condamnation de 20 ans de prison pour le braquage de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (Bceao) pendant la crise postélectorale de 2010 – 2011.

Dans ce sens, le chef de l’État ivoirien a aussi pris un décret pour la libération conditionnelle du vice-amiral Vagba Faussignaux et du commandant Jean-Noël Abehi. En outre, environ 3000 Ivoiriens, emprisonnés pour des infractions mineures, ont été élargis selon le même procédé.

Côte d’Ivoire : des véhicules de transport en commun suspendus

Jusqu’à nouvel ordre, trois voitures, impliquées dans des accidents routiers mortels, ont perdu l’autorisation de rouler sur toute l’étendue du territoire national.Le 1er août dernier, sur les axes Alépé-Abidjan et Kononfla-Yamoussoukro, des accidents de la circulation ont endeuillé plusieurs familles. Le bilan officiel est de 38 décès et 12 blessés. Pour lutter contre l’incivisme sur les routes, le ministère ivoirien des Transports a prononcé des sanctions.

Ainsi, les véhicules immatriculés 2252KB01, 5646CJ01 et 5299FG01 ne peuvent plus être utilisés dans le transport en commun. Histoire de boucler les enquêtes censées faire toute la lumière sur les circonstances de ces drames. Parallèlement, le gouvernement a apporté aux familles éplorées un soutien moral.

De plus, le président Alassane Ouattara a instruit le gouvernement d’accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité routière. Celle-ci devrait notamment permettre le déploiement de la vidéo-verbalisation.

Côte d’Ivoire : 84 lauréats du Prix national d’excellence distingués

La cérémonie s’est déroulée ce vendredi en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.Au total, 43 personnes physiques et 41 entités morales de la vie socio-économique et administrative de Côte d’Ivoire ont été honorés lors de la 9e édition du Prix national d’excellence. Une distinction créée en 2013 pour notamment faire des émules.

Selon le président Alassane Ouattara, ce prix vise à présenter au monde entier des Ivoiriens talentueux qui contribuent à la construction d’une nation forte, prospère et solidaire. Dans son discours, il n’a pas manqué de féliciter les récipiendaires pour « le travail bien fait et la recherche constante de l’excellence ».

Pour sa part, le Premier ministre Patrick Achi, par ailleurs président du Comité national de la Journée nationale de l’excellence, a souligné que la Côte d’Ivoire doit s’appuyer sur ses ressources humaines de qualité pour faire face aux impacts de la Covid-19, de la guerre en Ukraine, de l’accélération de la crise écologique et climatique, etc.

Cette année, des ministères, la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), des associations de développement, des organisations socioculturelles, une collectivité territoriale… ont participé au Prix national d’excellence. En outre, des accessits pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption ont été décernés pour la première fois.

Dans la catégorie « meilleur élève au baccalauréat général », Kla Bolé Jean-Christ du Lycée d’excellence Alassane Ouattara de de Grand-Bassam (Sud-Est), s’est imposé avec une moyenne de 17,40 sur 20 (mention très bien) à cet examen ouvrant les portes à l’enseignement supérieur.

Anyama, située au Nord-Est d’Abidjan, a reçu le prix  de la commune la plus propre de Côte d’Ivoire. Cette municipalité offre aujourd’hui un visage reluisant grâce aux actions de salubrité et de rénovation entreprises par les autorités communales.

La plateforme Ivoirecheck (www.ivoirecheck.com), mise en place par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour lutter contre les fake news, est également primée.

Lassina Sermé, président du Repprelci, a déclaré que cette récompense nationale traduit la reconnaissance de toute la nation et constitue « une exhortation à maintenir le cap ». Tous les lauréats ont reçu un diplôme, un trophée et un chèque de 10 millions F CFA.

Mali : la Cedeao, l’UA et l’Onu pour la libération des 49 soldats ivoiriens

La Cedeao, l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) sont impliquées pour la libération des 49 militaires ivoiriens au Mali, indique une note du Conseil national de la sécurité de Côte d’Ivoire (CNS), tenu jeudi.Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a remercié lors du Conseil national de sécurité, M. Umaro Sissoco Embalo, président de la Guinée-Bissau et président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao.

Il a également remercié M. Macky Sall, président du Sénégal et président en exercice de l’Union Africaine, ainsi que Mme Amina Mohammed, vice-secrétaire générale des Nations Unies, pour leur « solidarité et leur implication en vue de la libération des militaires ivoiriens ».

Le CNS a entendu une communication du ministre ivoirien en charge de la Défense sur la détention, depuis le dimanche 10 juillet 2022, de 49 militaires ivoiriens au Mali, en particulier, qu’après plusieurs refus des autorités maliennes, le Chargé d’Affaires et l’Attaché militaire de l’ambassade de Côte d’Ivoire au Mali ont finalement pu rencontrer les 49 soldats.

Selon le texte, ces derniers, comme de vaillants militaires, ont le moral au beau fixe et supportent, avec courage, leurs conditions de détention. Le CNS déplore le fait que les autorités de la transition du Mali continuent de détenir ces soldats, de façon arbitraire, en dépit de toutes les explications et preuves fournies.

Le président ivoirien exprime, par ailleurs, ses vifs remerciements au président du Togo M. Faure Gnassingbé, pour sa médiation et pour toutes les initiatives qu’il entreprend, en vue d’une résolution diplomatique de ce malentendu entre la Côte d’Ivoire et le Mali.

Le président de la République de Côte d’Ivoire a exprimé à nouveau, sa solidarité et son soutien aux familles des détenus, tout en rassurant leurs familles ainsi que tout le peuple ivoirien, qu’« il suit personnellement cette situation pour la libération de (ces) vaillants soldats ».

La Côte d’Ivoire juge que ses 49 militaires ont été « injustement » arrêtés le 10 juillet à l’aéroport de Bamako, accusés par les militaires maliens au pouvoir d’être des « mercenaires » cherchant à déstabiliser leur pays.

Etat civil : la Côte d’Ivoire redynamise ses centres d’enrôlement

Seuls cinq millions de personnes ont été enrôlées dans les centres d’état civil sur un objectif de onze millions.L’Office national de l’état civil et de l’identification (Oneci) de Côte d’Ivoire a mis en place un « nouveau cadre de collaboration » avec les prestataires car, les contrats des agents d’enrôlement temporaires est arrivé à expiration le 31 juillet 2022. Ces derniers ont été recrutés pour six mois à l’approche de la date butoir du 31 mars dernier, date d’expiration des Cartes nationales d’identité (CNI) de 2009, pour faire face à l’affluence dans les centres.

Le directeur autonome des ressources humaines et des affaires juridiques de l’Oneci, Lossonzana Coulibaly annonce, dans un communiqué reçu à APA, qu’« à la faveur de la redynamisation des activités d’enrôlement, des dispositions sont prises par la direction générale afin d’établir un nouveau cadre de collaboration ».

La direction générale de l’Oneci qui a décidé de maintenir les centres d’enrôlement sur toute l’étendue du territoire, a établi de nouvelles dispositions qui ont trait à la rémunération des prestataires.

La rémunération des prestataires est constituée par une rémunération fixe correspondant au salaire interprofessionnel garanti (SMIG) et une autre qui est variable adossée à la performance des prestataires dans les centres.

L’affluence exceptionnelle dans les centres étant maîtrisée et le rythme opérationnel stabilisé, l’Oneci a entrepris d’ajuster sa stratégie en fonction de nouveaux critères de performance.

Pour éviter que les agents d’enrôlement ne se retrouvent au chômage, l’Oneci a décidé de leur proposer un nouveau contrat, avec une rémunération composée d’une part fixe et d’une part variable alignée sur des objectifs de performances (100 frs/enrôlement et 50 frs/distribution).

Côte d’Ivoire : les fonds de soutien Covid-19 clôturés

Les fonds ont été mis en place pour atténuer les effets socio-économiques de la pandémie du nouveau coronavirus.Le gouvernement ivoirien a décidé de clôturer les quatre fonds Covid-19, autorisant jusqu’au 31 août 2022 le traitement des dossiers en instance. La décision a été prise, mercredi 3 août 2022, par le Conseil des ministres, précisant que les modalités de dissolution desdits fonds seront définies ultérieurement par ordonnance.

Suite à la mise en place des quatre fonds de soutien Covid-19, ils ont été approvisionnés à hauteur de 220,5 milliards Fcfa. Mais seulement 168,38 milliards Fcfa ont été décaissés, soit un taux de décaissement de 76,2%.

De janvier à juin 2022, les quatre fonds Covid-19 ont réalisé des opérations d’un montant de 10,65 milliards Fcfa portant à 168,38 milliards Fcfa le montant total des décaissements de ces fonds depuis leur mise en place.

Pour le Fonds de soutien aux grandes entreprises (FSGE), au 1er semestre 2022, sept entreprises ont bénéficié de 1,7 milliard Fcfa. Depuis sa mise en place, ce fonds a soutenu 138 entreprises pour un montant total de 32,26 milliards Fcfa.

Concernant le Fonds de soutien aux PME (FSPME), du 1er janvier au 30 juin 2022, 30 PME ont été soutenues à hauteur de 877,35 millions Fcfa. Ces opérations portent à 889 PME bénéficiaires pour un montant total de 44,4 milliards Fcfa.

Pour ce qui est du Fonds d’appui au secteur informel (FASI), ce sont 429,25 millions de Fcfa de subventions qui ont été accordées à 1717 acteurs du secteur informel, portant le nombre total de bénéficiaires à 139.641 pour un montant total de 34,4 milliards Fcfa.

Quant au Fonds spécial de solidarité et de soutien Covid-19, au cours de ce premier semestre 2022, ce sont 7,5 milliards de Fcfa de transferts monétaires qui ont été effectués au profit de 108.875 ménages vulnérables.

Depuis sa mise en place, le FSS Covid-19 a décaissé 56,2 milliards Fcfa au profit de 431.930 ménages vulnérables, de 20.808 travailleurs mis en chômage du fait de la Covid-19 et de 152.749 ménages abonnés au tarifs social d’électricité et 472.972 abonnés au tarif social de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci).

Selon l’état d’exécution des fonds Covid-19, « à ce jour, la grande majorité des entreprises nationales se sont réajustées et insérées dans la dynamique de la reprise économique ». En outre, ils ont contribué à contenir les perturbations engendrées par la crise sanitaire de Covid-19.

Houston va accueillir un Sommet sur l’énergie avec l’Afrique

Le maire de la ville de Houston, Texas (Etats-Unis), Sylvester Turner va accueillir du 22 au 23 septembre 2022, le premier Sommet Houston-Afrique sur l’énergie avec des chefs d’Etat africains, des ministres africains et des PDG du secteur de l’énergie basés à Houston et des chefs d’entreprise du continent africain et de la région du Grand Houston.Ce Sommet réunira des dirigeants africains qui vont rencontrer directement les entreprises énergétiques de Houston afin de promouvoir de nouvelles activités, d’identifier les opportunités de développement économique et de discuter des défis auxquels sont confrontées les entreprises américaines opérant en Afrique. Le Sommet sera une plateforme pour discuter des stratégies générales et des opportunités spécifiques d’extraction de pétrole et de gaz naturel, de la construction de capacités d’énergie renouvelable, de la réduction des émissions de carbone et de la création de systèmes de distribution d’énergie innovants en Afrique.

« Notre ville n’est vraiment pas comme les autres. En tant que capitale mondiale de l’énergie, Houston occupe une position unique pour accueillir le Sommet et organiser un dialogue qui permettra d’ouvrir ensemble des portes et d’offrir des opportunités commerciales aux Etats-Unis et à l’Afrique dans le secteur de l’énergie », a déclaré le maire Sylvester Turner. « Je suis extrêmement fier de l’amitié significative que nous partageons avec l’Afrique et j’ai promis d’accroître les engagements de Houston avec le continent ».

Houston est le siège et la capitale intellectuelle de presque tous les segments de l’industrie énergétique, notamment l’exploration, la production, la transmission, le marketing, l’approvisionnement et les nouvelles technologies. Houston emploie près d’un tiers de tous les emplois liés à l’extraction du pétrole et du gaz aux Etats-Unis et abrite 5.000 entreprises qui s’activent dans l’énergie. La région de Houston reste à l’avant-garde des investissements étrangers dans la transition énergétique. Avec une longue histoire d’innovation industrielle, les entreprises basées à Houston représentent le partenaire idéal pour aider à développer le secteur énergétique de l’Afrique.

Pour plus de détails sur le sommet, veuillez contacter le Mayor’s Office of Trade and International Affairs à l’adresse suivante : motia@houstontx.gov.

Côte d’Ivoire : l’État va céder 9,95 % de ses parts de Orange

Au total, 14,2 millions d’actions, d’une valeur unitaire de 9500 F CFA, seront vendues par la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM).C’est l’une des principales annonces à l’issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement de ce mercredi. « Le Conseil des ministres a adopté un décret autorisant la cession d’une participation de 9,95 % détenue par l’État dans le capital de la société Orange Côte d’Ivoire », a rapporté Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement.

Dans les 14,2 millions d’actions, cédées à travers la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), 80 % sont réservées aux nationaux. A en croire le gouvernement, cette opération vise à encourager les Ivoiriens à avoir une culture de l’investissement sur les marchés financiers et à favoriser l’accès des investisseurs nationaux à l’épargne par les placements à la BRVM dont le siège se trouve à Abidjan.

Côte d’Ivoire : deux anciens présidents à la fête de l’indépendance

Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié sont invités aux festivités du 62e anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à la souveraineté internationale, annonce le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.Quoi de plus symbolique que la date à laquelle la Côte d’Ivoire commémore son indépendance pour afficher l’unité du pays ? Dans ce dessein, le président Alassane Ouattara souhaite que ses deux prédécesseurs soient à ses côtés le 7 août prochain.

« Le chef de l’Etat a invité Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié à participer donc à ces festivités », a déclaré Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien, à l’issue du Conseil des ministres tenu ce mercredi.

Le 14 juillet dernier, Alassane Ouattara s’est entretenu au palais présidentiel d’Abidjan avec Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié dans le but de décrisper davantage le champ politique. Ce jour-là, l’actuel homme fort du pays a assuré les rencontrer « régulièrement » pour discuter de certains sujets d’intérêt national.

Pour Alassane Ouattara, ces « rencontres ordinaires » auront lieu de façon « régulière » en fonction de la disponibilité de ses interlocuteurs.

L’Etat ivoirien veut collecter 22.000 poches de sang/mois

A terme, la Côte d’Ivoire vise 250.000 poches de sang par an pour couvrir ses besoins en produits sanguins.Le gouvernement ivoirien s’engage à compenser le manque de sang dans ses structures sanitaires. Ainsi, il envisage de collecter 22.000 poches par mois.

Pour ce faire, l’Etat a octroyé en février 2022 un financement supplémentaire de cinq milliards FCfa au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) pour satisfaire les besoins en produits sanguins dans le pays.

Le directeur général du CNTS, Dr Seidou Konaté, a dévoilé, mercredi 2 août 2022, à la presse, le plan d’action mis en place pour l’augmentation des prélèvements de sang pour atteindre l’objectif de 250.000 poches.

Il a indiqué que 2,5 milliards Fcfa sont destinés au fonctionnement du CNTS et 2,5 milliards Fcfa pour l’achat de matériels d’équipements. Cela a permis de réhabiliter un certain nombre de CNTS.

Selon le directeur général du CNTS, il y a des laboratoires qui vont voir le jour dont un à Bouaké (centre) et un autre à Korhogo (nord). Il a assuré que « certainement dans ce mois d’août ces laboratoires vont ouvrir ».

« Ces structures qui sont des antennes, vont devenir des plateaux techniques, donc des CTS (Centres de transfusion sanguine) et nous allons monter à six centres déjà à mi-parcours », a fait savoir Dr Seidou Konaté.

« On pense que d’ici fin août 2022, ces laboratoires seront fonctionnels. (Car) l’objectif est de créer 10 plateaux techniques d’ici à 2025 », a-t-il ajouté, soulignant que l’une des difficultés est la conservation du sang qui est de 42 jours, après quoi il faut détruire la poche.

Faisant le point de la collecte des produits sanguins, il a exposé qu’« on était à 13.000 poches par mois, mais aujourd’hui nous sommes à 20.000 poches », mais en dépit de cet effort important, le pays reste toujours déficitaire.

« Quand nous étions à 13.000 poches par mois, nous couvrions à peu près 60 à 64% des besoins et aujourd’hui avec 20.000 poches nous couvrons 80% des besoins », a précisé Dr Konaté.

Côte d’Ivoire : 26 étudiants admis dans de prestigieuses écoles françaises

Le secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, Abdourahmane Cissé, a reçu mardi à Abidjan, au nom du chef de l’Etat, 26 étudiants ivoiriens admis à des concours dans des écoles prestigieuses de commerce et d’ingénieur françaises.M. Abdourahmane Cissé, qui avait à ses côtés le ministre de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, Adama Diawara, a rencontré au nom du chef de l’Etat ces étudiants. Il a indiqué qu' »il y a une vingtaine d’étudiants qui ont été admis dans les meilleures écoles de commerce et d’ingénieur françaises ».

Parmi ces établissements « nous avons l’école polytechnique où il y a eu plusieurs admis dont une fille », a ajouté le secrétaire général de la présidence, ajoutant qu’il y a également HEC Télécoms Paris. Des écoles prestigieuses et difficiles d’accès.

M. Abdourahmane Cissé leur a remis des cadeaux, notamment des ordinateurs portables à tous ces étudiants ivoiriens admis dans les meilleures écoles de commerce et d’ingénieur françaises. Ces derniers bénéficient d’une bourse de l’Etat ivoirien pour leur permettre de pouvoir poursuivre leurs études dans de bonnes conditions.

« Cette bourse est faite de façon très équitable c’est uniquement basé sur le mérite », a souligné M. Cissé, faisant savoir que « dans quelques mois, ils partiront. Ils sont issus de plusieurs lycées à travers le pays : lycée sainte Marie de Cocody Abidjan, lycée scientifique de Yamoussoukro, d’Oumé, de Tiassalé, du lycée moderne de Grand-Bassam, d’Abobo, de Bingerville, de Korhogo et de Boundiali.

« Concernant le retour au pays, nous avons partagé nos expériences personnelles » à l’endroit de ces jeunes qui « représentent le futur de notre pays », a déclaré M. Cissé, avant d’ajouter « nous souhaitons qu’ils servent d’exemples pour émuler d’autres jeunes et travailler en Côte d’Ivoire une fois qu’ils auront eu leurs diplômes ».

Leur prodiguant des conseils, il a relevé qu’« une chose, c’est d’être admis, ce qui n’est pas facile, (car) ce sont les meilleures écoles d’ingénieures françaises ». Et, une autre, c’est d’avoir des ressources financières, ce qui n’est pas évident. A cet effet, le chef de l’Etat Alassane Ouattara leur a offert des bourses « systématiquement » pour leur scolarité.

« Lorsque vous réussissez au concours et que vos parents n’ont pas les moyens, vous allez vous tourner le pouce, ne sachant pas comment faire pour payer la scolarité. Aujourd’hui, grâce au président de la République, ces préoccupations ne sont plus des préoccupations », a insisté M. Cissé, faisant observer que c’est une « opportunité ».

« Aujourd’hui, lorsque vous êtes admis dans les meilleures écoles de commerce et d’ingénierie françaises, vous bénéficiez systématiquement d’une bourse pour faire des études », a-t-il poursuivi, témoignant que ses parents n’avaient pas les moyens pour lui payer le billet d’avion pour aller à Paris, mais c’est grâce à une bourse d’étude qu’il a fait toutes ses études.

En accordant ces bourses d’étude, l’Etat de Côte d’Ivoire veut assurer une formation de haut niveau à sa jeunesse qui est la relève de demain. Il a révélé qu’« il y a eu des cas d’étudiants qui se sont faits renvoyer et ça c’est inacceptable. Soyez humbles, continuez à apprendre, et construisez un réseau », a-t-il lancé, les exhortant à être ambitieux et à ne pas baisser les bras.

Côte d’Ivoire : Guillaume Soro doit « faire profil bas » face à Ouattara (KKB)

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a estimé lundi que l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, doit « faire profil bas » face à Alassane Ouattara, avec qui il est en froid.

M. Kouadio Konan Bertin s’exprimait à l’occasion la conférence inaugurale de la Tribune politique de l’organisation de la presse diplomatique et politique de Côte d’Ivoire (OP-DP-CI) autour du thème « Réconciliation et cohésion nationale en Côte d’Ivoire : « les raisons d’y croire », à la Maison de l’entreprise à Abidjan.

« Si Alassane est le père de Soro et je confirme que c’est son père, alors si j’aime Guillaume Soro, comme je prétends l’aimer là, je ne peux pas lui donner un autre conseil en dehors de ce que lui-même m’a donné en son temps, à savoir que face à Alassane, c’est à lui de faire profil bas », a dit KKB.

Selon le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin, « il y a un seuil qu’on ne franchit pas quand on est opposé à son père, dans les discours. On n’aide pas Soro Guillaume si on prétend l’aimer en l’exhortant à raidir sa position face au président de la République ».

« Il suffit que cette dose d’humilité habite mon frère Guillaume. J’ai essayé de le voir, mais jusque-là je n’ai pas encore réussi (…); mais si nous sommes face à face, je lui dirai ce que je crois qu’un ami et frère doit dire à un autre frère quand tu es dans cette situation ».

M. Kouadio Konan Bertin a insisté, que pour sa part, il inviterait son frère Guillaume Soro à saisir « la main tendue du président Alassane Ouattara ». Si le chef de l’Etat ivoirien l’a fait pour l’ancien président Laurent Gbagbo, « il n’y a pas de raison que ça soit autrement » pour l’ancien président de l’Assemblée nationale.

« Vous ne pouvez pas être en train d’écrire pour soutenir Guillaume dans les positions incendiaires et puis accuser par la suite Alassane Ouattara de ne rien faire pour que Guillaume Soro soit dans le processus (de réconciliation), je trouve que ce n’est pas honnête, alors que nous savons tous que c’est comme cela que ça va finir », a-t-il lancé à l’endroit des journalistes.

« Pourquoi vouloir coller à la peau de Guillaume (…) d’espérer qu’il renverse Ouattara; donc c’est lui qui est tout le temps là pour renverser les régimes. Non, ce n’est pas ça Guillaume, pourquoi lui coller cela à sa peau », a-t-il poursuivi, disant que « c’est un ami, c’est un frère » à qui il parle avec le cœur.

M. KKB, ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, nommé depuis le 15 décembre 2020, a confié avoir été dans le Tchologo, la région natale de M. Soro, située dans le Nord. Il a dit savoir la position de ses parents qui ne vont jamais accepter de voir leur fils dans un « bras de fer face à Alassane Ouattara ».

L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, est actuellement hors de la Côte d’Ivoire. Après son refus de rejoindre le Rhdp (pouvoir), le parti de Alassane Ouattara, les relations se sont dégradées avec son mentor.

Côte d’Ivoire : une vingtaine de morts dans un accident

Un accident de la circulation a fait, ce lundi 1er août 2022, 21 morts.Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) souligne que le drame est survenu dans une collision entre un camion et un minicar, à Abobo, dans le Nord-Est d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

En Côte d’Ivoire, le ministère des Transports indique qu’il y a plus de 12.000 accidents de la circulation par an, constituant ainsi la première cause de mortalité chez les enfants et les jeunes âgés de 5 à 29 ans.

20e Congrès ASEA : à Dakar, la CIE partage son expérience sur la formation

Au 20e Congrès de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA), tenu à Dakar du 14 au 21 juillet 2022, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a partagé son expérience sur la formation à travers le Centre des métiers de l’électricité (CME).A cet événement d’envergure, qui s’est déroulé autour du thème « Nécessité de service public et la performance des sociétés d’électricité », la CIE était présente avec une délégation conduite par son directeur général M. Ahmadou Bakayoko. 

En tant que membre fondateur de l’ASEA, la CIE y était pour participer aux différents échanges sur les enjeux et défis des sociétés. Elle s’est faite remarquée à travers son stand d’exposition très apprécié des participants, et qui a été le plus visité.

Au cours de ce congrès, la CIE, a animé des thématiques en vue de partager son expérience sur trois points majeurs, à savoir la formation au niveau du Centre des métiers de l’électricité (CME), la cybersécurité, et l’accès à l’électricité.

M. Ahmadou Bakayoko a mis en avant les facteurs clés de succès du modèle ivoirien, lors de son intervention. Il a recommandé la formation à distance, de plus en plus développée, qui offre un business model attrayant en raison de son aspect accessible avec un bon rapport qualité-prix.

Il a étalé la vision de la formation du Centre des métiers de l’électricité (CME) de Côte d’Ivoire, qui offre des formations pratiques permettant de mieux répondre à la demande croissante dans le secteur, permettant à ses collaborateurs d’être aguerris et bien outillés.

Parlant de la cybersécurité, M. Harouna Bakayogo, le directeur général délégué du pôle systèmes informatiques, a évoqué le risque quasi-permanent des attaques cybernétiques qui menacent les sociétés africaines dont 40% ont perdu leurs données, suite à des attaques informatiques.

Selon lui, ces attaques cybernétiques engendrent des pertes d’exploitation qui plombent les chiffres d’affaires et fragilisent la production ainsi que la fourniture d’une électricité de qualité à une clientèle de plus en plus exigeante sur le continent.

Comme solution, le partage de données pour la prévention de risques d’attaques cybernétiques passe par une harmonisation de la collecte des données, afin de disposer d’informations de qualité pour une meilleure prise de décisions.

Face à la montée des cyberattaques, la digitalisation est présentée comme une opportunité pour anticiper et traiter le risque afin de préserver l’outil de travail. M. Harouna Bagayogo a appelé à la définition d’une voie politique de sécurité qui devra être sur la base des normes réactualisées annuellement.

Cette idée qui reprécise la demande faite à l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA), de créer un cadre de concertation pour le partage de données, montre la synergie du secteur sur le continent.

L’exemple ivoirien, avec la forte pénétration de l’Internet, même dans les zones rurales, a permis une forte digitalisation des moyens de paiement avec le mobile money. M. Bagayogo a fait observer qu’avec un taux de 90% des opérations dans le monde rural effectué à partir du mobile money, la CIE a développé une stratégie de réduction de la fraude sur d’électricité.

M. Léandre N’Dri, le directeur central, d’études générales et de la planification stratégique, à son tour, a fait une présentation très appréciée sur la mise en œuvre du Programme Electricité Pour Tous (PEPT) pilotée par la CIE depuis 2014.

Cette présentation a mis en avant l’expérience en matière d’accès à l’électricité avec notamment une expérience en matière d’innovation.

Mme Marguerite Yapi, directeur chargée des missions et M. Zandou Tchoko, sous-directeur de la planification et des systèmes d’informations RH du Centre des métiers d’électricité de la CIE, ont quant à eux, présenté le centre et les formations.

Le Centre des métiers d’électricité (CME) est reconnu comme un pôle d’excellence dans la sous-région grâce à ses agréments et certificats (racee, serec, ect) en termes de formation dans le secteur de l’électricité.

En matière d’engagement sociétal, l’entreprise s’est faite remarquer positivement à travers la présentation de son rapport RSE 2021. Depuis sept ans, elle  produit régulièrement un rapport en matière de développement durable à l’attention de ses parties prenantes.

Côte d’Ivoire: les travaux du pont de Cocody bientôt achevés

L’infrastructure qui comprend un pont routier à haubans doit relier les communes de Cocody et du Plateau.La capitale économique ivoirienne, Abidjan, disposera bientôt de son cinquième pont. Selon le Premier ministre, Patrick Achi, les infrastructures de base du pont de la baie de Cocody qui doit relier cette commune de l’Est d’Abidjan à celle du Plateau, centre des affaires, seront achevées en fin 2022.

« Normalement », les infrastructures de base du projet devraient être « achevées d’ici à la fin de l’année », a déclaré M. Patrick.

Le chef du gouvernement ivoirien a souligné qu’après les travaux du pont à haubans, les développeurs interviendront pour « aménager ces zones pour leur donner de la beauté qu’on attend tous d’elles et qui vont se faire à partir du mois de janvier (2023) ».

Selon Patrick Achi, ce chantier comprend un certain nombre de composantes, la première étant celle de l’embouchure de Grand Bassam.

« Quand le fleuve de la Comoé vient dans la mer, il y a donc une embouchure où se fleuve passe mais qui était bouchée. Il fallait donc ouvrir cette embouchure, sinon l’eau qui vient chargée de tout ce qu’on peut imaginer de l’intérieur du pays rentre dans la lagune », a-t-il expliqué aux journalistes, jeudi 28 juillet 2022, lors d’une visite de chantiers du pont baie de Cocody.

La deuxième composante de ce projet concerne le carrefour de l’Indenié qui, à son avis, permet d’éviter les embouteillages et les inondations.

« Le pont de la baie de Cocody vient régler le problème de l’embouteillage parce que tous ceux qui venaient du Plateau et qui ne pouvaient pas descendre sur le Boulevard lagunaire étaient obligés de retourner par l’Indenié, ce qui créait des bouchons », a poursuivi Patrick Achi.

Qualifiant la baie de Cocody de « lieu mythique » doté « d’une beauté sublime », le Premier ministre a indiqué qu’il est prévu sur le site « une zone pour une marina où on pourra avoir des bateaux, des loisirs, des jeux, et une superficie rectangulaire destinée restaurants, cafés et magasins ».

« Ce sera, a-t-il promis, un lieu de tourisme. Il y aura également des habitations dans certains endroits ».

Côte d’Ivoire : retour du défilé pour la fête de l’indépendance

Le pays de la lagune Ebrié célèbre cette année son accession à la souveraineté internationale dans un contexte sécuritaire particulier.L’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire annonce 5731 participants dont 4625 éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) au défilé du 62e anniversaire de l’indépendance du pays, prévu le 7 août 2022 à Yamoussoukro.

Il est prévu 532 participants des universités et écoles supérieures, alors que les 14 districts autonomes du pays vont envoyer 574 participants. Chacun de ces districts se présentera avec deux plateaux mobiles, l’un sur une thématique agricole et l’autre sur sa caractéristique culturelle particulière. La jeunesse, celle qui est préparée à relever les défis futurs et à construire une résilience durable sera représentée par des étudiants.

L’an 62 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire intervient dans un contexte sécuritaire particulier, avec une présence accrue des forces armées régulières dans le nord du pays, où des localités ont essuyé des attaques de groupes armés terroristes. Pour l’armée, l’environnement demande une synergie d’actions entre Forces de défense et de sécurité et populations pour matérialiser le concept « armée-nation ».

Le retour du défilé militaire et civil à la fête de l’indépendance ivoirienne intervient après deux années de commémoration sobre et restreinte au palais présidentiel en raison de la Covid-19. Selon les autorités, le choix de Yamoussoukro répond à son statut de capitale politique.

Quatre activités principales ont été retenues. Elles portent sur une marche pour une cohésion entre FDS-population le 06 août ; la retraite au flambeau dans la soirée du samedi 6 août sur les principales artères de la ville de Yamoussoukro ; un concert géant durant la nuit du samedi 06 août à la fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix ; et un défilé aérien, pédestre et motorisé suivi d’une démonstration de sauts en parachute sur la Place Jean-Paul II.

Le défilé militaire de l’édition 2022 recevra comme invité spécial, un détachement des Forces armées voisines du Liberia pour magnifier et consolider la parfaite coopération qui règne entre les deux armées.

Abidjan et Ouagadougou lancent un projet de prévention des conflits à leur frontière

Les autorités ivoiriennes et burkinabè ont procédé mercredi à Laléraba, un village du Nord de la Côte d’Ivoire, frontalier avec le Burkina Faso, au lancement officiel d’un projet transfrontalier dénommé « Renforcer la gouvernance des zones frontalières pour consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits ».Ce projet, d’un montant global de plus de 2,6 milliards Fcfa, s’étend de janvier 2022 à décembre 2023 et est financé par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF). Il vise à réduire la vulnérabilité des populations des zones frontalières entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, face aux dynamiques évolutions des conflits en lien avec la crise au Sahel.

Ce projet transfrontalier est mis en œuvre en étroite collaboration avec les Commissions nationales des frontières, les ministères en charge du Plan, de la Sécurité, de l’Eau, de la Protection, de la Jeunesse et de l’Administration du territoire, depuis le mois de janvier 2022.

Selon M. Marc Vincent, représentant résident de l’Unicef en Côte d’Ivoire, « ce sont plus de 20.000 personnes dans 18 villages miroirs des deux côtés de la frontière qui en bénéficieront dans les Régions des Cascades et du Sud-Ouest (Burkina-Faso), du Tchologo et du Bounkani en Côte d’Ivoire ».

Dans un discours, il a, au nom du Système des Nations Unies, précisé que le projet a deux objectifs principaux, à savoir le renforcement de la cohésion sociale entre les communautés le long de la zone frontalière et également entre ces communautés et les Forces de sécurité et de défense.

En outre, ce projet vise à renforcer la provision des services sociaux dans les régions transfrontalières avec un focus sur l’approvisionnement en eau potable, la lutte contre la traite et l’exploitation des enfants et l’engagement des jeunes comme acteurs de changement positifs dans leurs communautés.

Les zones frontalières entre ces deux pays connaissent la menace des groupes armés non étatiques, dont le mode opératoire consiste à fragiliser les représentations de l’État dans des lieux reculées, à travers des attaques contre les postes de police, de gendarmerie, les forces de défenses et les infrastructures socio-économiques de base et le capital des communautés.

Dans ces régions frontalières l’accès aux services sociaux de base, tels que l’éducation, l’eau, la santé et les services de protection sociale restent des défis majeurs. Pour faire face à ces défis, le système des Nations Unies a mis en place des stratégies et interventions de prévention, visant à outiller toutes les composantes des populations au changement positif de comportement.

« C’est en réponse à ces préoccupations que le Système des Nations Unies, à travers l’UNICEF et le PNUD, en partenariat avec la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso, et plus particulièrement leurs Commissions nationales de frontières, les Conseils régionaux, les services techniques déconcentrés et avec le soutien financier du Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la paix (PBF), a développé le projet que nous lançons officiellement aujourd’hui », a-t-il poursuivi.

Le préfet hors grade, Daouda Ouattara, conseiller spécial du Premier ministre ivoirien, chargé des questions frontalières, représentant le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire, qui a procédé au lancement officiel du projet, s’est félicité de ce que « ce projet s’appuie sur une approche novatrice et holistique ».

Il permet de prendre en compte, d’un seul tenant, plusieurs problématiques, dans les efforts que déploient nos gouvernements respectifs pour garantir la sécurité, la paix, la cohésion sociale et le développement socio-économique dans notre zone frontalière commune, a déclaré le représentant du Premier ministre ivoirien.

« Chères populations, chers chefs coutumiers et guides religieux, chères braves femmes, chers jeunes, le Premier ministre me charge de vous dire qu’au-delà de ce projet, la paix est quelque chose d’indispensable à tout acte de développement. Elle est indispensable pour l’épanouissement des familles, le développement de nos villages et de nos pays », a-t-il lancé.

« A vous chers jeunes, vous êtes l’avenir de nos familles, de nos villages et de nos pays respectifs. Il est vrai que les conditions de vie sont parfois difficiles. Mais, il ne faut pas tomber dans la facilité. Rien n’est facile dans la vie. Il faut que vous compreniez que tout se gagne par le courage, l’endurance, l’abnégation et l’amour du travail. C’est cela qui vous donne la dignité et la vraie indépendance », a-t-il conseillé.

Il a insisté que « la facilité est un chemin sans lendemain », les exhortant à « tourner le dos à la facilité » et à se dire que s’ils travaillent sans se décourager, ils y arriveront un jour, avant d’ajouter « si vous voyez la vie ainsi, soyez convaincus que demain sera un jour heureux pour vous. (Car), nous comptons beaucoup sur vous pour préserver la paix dans nos pays.»

Le gouverneur de la Région des Cascades du Burkina Faso, M. Jean-Charles Somé, a fait observer que les défis liés à la sécurisation des frontières et les espaces frontaliers, à l’accès aux services sociaux de base, à la gestion des ressources naturelles partagées, et au développement des zones transfrontalières s’imposent pour atteindre les objectifs escomptés.

Cette situation, dira-t-il, appelle à accorder une attention soutenue à ces espaces et à renforcer plus que jamais les liens de fraternité et de coopération afin de rechercher ensemble des solutions à travers une gestion concertée et efficace. Pour lui, la coopération transfrontière est un moyen de répondre aux préoccupations des communautés transfrontalières en vue d’une cohabitation pacifique.

« De tels projets nourrissent en nous la foi que notre coopération transfrontalière va se renforcer et nous aider à construire un espace intégré sur le plan économique et social dans lequel règneront la paix, la sécurité, la solidarité et la cohésion sociale entre les populations de notre espace transfrontalier », a-t-il relevé.

La veille, les femmes et les jeunes des deux côtés des frontières, ont échangé sur leurs environnements et dégagé des recommandations pour leur autonomisation au plan économique, social et personnel. Les jeunes ont à l’issue de leur dialogue soulevé la question du manque d’emploi qui peut exposer certains à rejoindre des groupes terroristes.

Les jeunes ont relevé « l’insuffisance d’opportunités d’emplois », leur autonomisation. En outre, les filles sont moins prises en compte dans les processus de décision et leur-savoir-faire ne sont pas valorisés.

La déscolarisation des enfants et des jeunes, l’insuffisance d’infrastructures socio-culturelles et éducatives constituent un véritable problème que les autorités doivent prendre rapidement en compte pour éviter l’enrôlement des jeunes dans des groupes armés.

Ils ont appelé les gouvernants à les accompagner dans des projets en termes d’entrepreneuriat, en finançant leur business et idées. Ce qui va nécessiter des efforts importants en matière de scolarisation, car plus de la moitié des populations des villages frontaliers est analphabète.

Dans ces zones, les conflits entre agriculteurs et éleveurs fragilisent la cohésion sociale, de même les problèmes fonciers qui entraînent des conflits. Par ailleurs, le phénomène d’orpaillage clandestin favorise la déscolarisation des jeunes et provoque l’insécurité alimentaire car les cultures de la terre sont abandonnées.

Pour leur part, les femmes des deux pays ont exprimé comme besoins, la dotation en unités de transformation du soja, de mangue, noix de karité, l’ouverture de centres d’alphabétisation pour les femmes non scolarisées, ainsi que l’élargissement du réseau électrique dans les villages, la construction de pompes hydrauliques et de fontaines.

Elles ont appelé aussi à la construction de centres de santé, des collèges de proximité, la construction d’un marché. Au niveau du Burkina Faso, eu égard aux attaques terroristes, elles souhaitent la construction de centres d’accueil pour les déplacés internes ainsi que la prise en charge de la scolarisation des enfants déplacés internes.

Pour soutenir leurs activités, les femmes du côté ivoirien ont demandé la mise en place d’une microfinance, l’appui en intrants notamment des engrais et des semences pour les activités de maraîchers, ce qui va offrir aux femmes des opportunités.

Elles souhaitent également des engins pour la transformation des produits de rente et la réouverture de la frontière terrestre, fermée pour cause de covid-19. La fermeture de la frontière, dans ce contexte de menace terroriste pourrait être ostensiblement retardée.

Côte d’Ivoire : seconde découverte de pétrole brut et de gaz naturel

Une seconde découverte de pétrole brut et de gaz naturel dans le bloc CI-802 du bassin sédimentaire offshore de la Côte d’Ivoire vient d’être enregistrée.Le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly a fait l’annonce dans un communiqué jeudi.

« Une seconde découverte de pétrole brut et de gaz naturel vient d’être faite par la société pétrolière italienne Eni et son partenaire PETROCI Holding, dans le bloc CI-802 du bassin sédimentaire offshore de la Côte d’Ivoire », écrit-il.

Le bloc CI-802 est adjacent au bloc CI-101 dans lequel une première découverte a été faite en 2021, par le même consortium, précise le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie.

Il explique que cette nouvelle découverte, qui confirme l’extension du gisement Baleine dans le bloc CI-802, accroit d’environ 25%, les réserves initialement annoncées dudit gisement qui passent ainsi de 2 à 2,5 milliards de barils de pétrole brut et de 2 400 à 3 300 milliards de pieds cubes de gaz naturel.

La nouvelle découverte, qui valorise encore le potentiel du bassin sédimentaire ivoirien, rassure le consortium Eni et PETROCI Holding qui est engagé pour la mise en production accélérée du gisement Baleine au premier semestre de 2023, soit environ un an et demi après la première découverte, conclut M. Sangafowa-Coulibaly.

La date des préinscriptions des bacheliers ivoiriens connue

Pour la session 2022 du Baccalauréat en Côte d’Ivoire, 98.446 candidats ont été déclarés admis, soit un taux de réussite national de 30,78%, contre 29,24% en 2021.Les préinscriptions des nouveaux bacheliers ivoiriens dans les universités et grandes écoles publiques au titre de l’année universitaire 2022-2023 démarrent le 1er août prochain. C’est ce qu’annonce un communiqué signé par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur, Adama Diawara.

Ces préinscriptions se feront en ligne via la plate-forme : www.orientationsup.net. Elles se dérouleront du 1er au 13 août 2022 pour les pré-inscriptions dans les universités publiques et du 21 août au 21 septembre 2022 pour les pré-inscriptions dans les universités et grandes écoles privées.

Les nouveaux bacheliers qui ne seront pas retenus dans les universités publiques pourront s’orienter vers les universités et les grandes écoles privées de leur choix.

L’année dernière, sur 87.095 nouveaux bacheliers, 69.334 s’étaient préinscrits sur la plateforme du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Parmi eux, seuls 19.600 ont été orientés dans les universités publiques ivoiriennes.

Frontière ivoiro-burkinabè: un dialogue communautaire à Laléraba

La rencontre a réuni des populations vivant le long de la frontière entre les deux pays.Les conflits armés et la cohésion sociale étaient, mardi 26 juillet 2022, au menu d’un dialogue communautaire à Laléraba, un village de l’extrême nord ivoirien, à la frontière avec le Burkina Faso, pays voisin éprouvé par le terrorisme.

Les échanges des populations transfrontalières ont regroupé, d’un côté des jeunes et de l’autre, des femmes, dans une même salle, pour discuter des défis liés à la violence imputée aux groupes jihadistes et du renforcement de la cohésion sociale.

Les commissions nationales des frontières de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont mobilisé les communautés transfrontalières pour cet événement, financé par le système des Nations unies pour renforcer la gouvernance des zones frontalières afin de consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits.

Un match amical de football entre les jeunes des villages frontaliers s’est tenu à Laléraba. Il a été interrompu par une forte pluie, alors que l’équipe burkinabè menait (1-0). Cette rencontre sportive et les échanges entre les populations ont meublé la première journée de cet événement qui se tient sur deux jours.

Pour Marc Vincent, représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) en Côte d’Ivoire, l’évènement se tient en prélude au lancement officiel du Projet transfrontalier dénommé « Renforcer la gouvernance des zones frontalières pour consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits ».

Ce projet, d’un coût global de 4 millions de dollars US, soit plus de 2,6 milliards FCFA, s’étend sur la période allant janvier 2022 à décembre 2023. Il est financé par le Fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix (PBF) et vise à réduire la vulnérabilité des populations des zones frontalières face aux dynamiques évolutives de conflits en lien avec la crise au Sahel.

Le projet vise également à renforcer la cohésion sociale, la sécurité et la résilience des populations. La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso partagent 620 Km de frontières et des liens culturels, ethniques et économiques, avec des défis identiques en termes de déficit de gouvernance des zones frontalières, combinés à une gestion complexe des conflits fonciers.

Ces défis exposent ces régions frontalières à l’influence et à l’impact de la crise sécuritaire au Sahel avec la menace des groupes armés non étatiques (GANE), dont le mode opératoire vise à fragiliser davantage les services de l’État dans des zones reculées (attaques contre les postes de police, gendarmerie, forces de défenses).

Parlant au nom du Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), dont il est le Coordonnateur technique chargé des contentieux, des affaires juridiques et de la coopération transfrontalière, Oyewole Nuridine, s’est félicité de ce projet qui vient favoriser davantage le brassage entre ces peuples et consolider la fraternité et les liens séculaires.

« C’est vrai que nos pays sont délimités par une frontière, mais ce sont les mêmes peuples qui vivent de part et d’autre. C’est pourquoi, notre rôle est de faire en sorte qu’à travers la coopération transfrontalière, nous puissions consolider la paix, créer une cohésion sociale, mais surtout permettre à ce que nos zones frontalières soient des espaces de paix et de développement », a soutenu M. Nuridine.

Au cours des échanges, les jeunes ont soulevé la question du manque d’emplois qui favorise la poussée terroriste dans la région. Quant aux femmes, notamment celles du Burkina Faso, elles ont relevé la problématique de l’entrepreneuriat et la peur de représailles de la part d’habitants qui sont de connivence avec les groupes armés.

Ce qui fait dire à Mme Mariam Kam, la Secrétaire générale de la Coordination départementale des femmes Gnangologo, au Burkina Faso, à souligner qu’au niveau de « l’ambiance et l’amour, il n’y a pas de différence entre ces deux pays, tout va bien entre le Burkina et la Côte d’Ivoire ».

A cause du terrorisme, « nous avons la peur au ventre. Ça tire de partout et chaque jour. Nous avons des déplacés internes », a-t-elle déploré.

Innovation technologique : Huawei explore la 5.5G

L’entreprise veut offrir à ses clients une expérience en temps réel, engageante et plus immersive dans le monde numérique.Le groupe Huawei, géant chinois des Télécoms, veut offrir une expérience accrue aux utilisateurs de ses technologies. Pour ce faire, il a présenté du 18 au 21 juillet 2022 des produits et des solutions innovantes, à l’occasion de la tribune dénommée « Win-Win Huawei Innovation Week (Semaine de l’innovation gagnante 2022) », à Shenzhen, en Chine.

Au cours de cet évènement, des responsables en charge de pools technologiques de Huawei ont dévoilé l’ingénierie du groupe et des innovations opérées, dont le bond à la 5 G et l’ouverture sur la 5.5G, un spectre qui accroîtra l’expérience des utilisateurs.

David Wang, le directeur exécutif du Conseil d’administration, président du Conseil d’administration de l’infrastructure TIC, a montré l’impact des innovations sur la performance des services, tout en invitant les utilisateurs à appréhender l’avenir au cœur de la 5.5G.

« A l’horizon 2025, la diversité et l’ampleur des besoins en services de réseau créeront un énorme potentiel de marché nouveau. Nous appelons les opérateurs et les partenaires industriels à discuter avec nous de ces opportunités et à ouvrir la voie à la 5.5G », a-t-il lancé.

Selon M. Wang, de 5.5G à F5.5G et Net5.5G, les futurs réseaux offriront une expérience de 10 Gbps, iront au-delà de la connectivité pour inclure la détection et feront des réseaux de conduite hautement autonomes une réalité.

Huawei a proposé la 5.5G pour la première fois lors du 11e Forum mondial du haut débit mobile en 2020, et la F5.5G (ou 5.5G fixe) lors du Sommet mondial des analystes en avril dernier. Depuis lors, le secteur n’a cessé de bouillonner de nouvelles idées et de meilleures pratiques.

De nouvelles exigences 

Pour répondre aux exigences des nouveaux services ToC et des applications ToB, le groupe veut continuer à innover vers la 5.5G afin d’améliorer les capacités de ses utilisateurs et le spectre de cette technologie.

« Étant donné que nous avançons vers l’ère de la 5.5G, tous les acteurs du secteur doivent travailler de concert pour porter les normes à maturité et cultiver un secteur florissant », a poursuivi David Wang.

Il a appelé les acteurs du secteur à la définition de la vision et la mise en place d’une feuille de route de la 5.5G, ainsi que l’élaboration de normes technologiques pour faire écho à celles établies par le 3GPP, l’ETSI et l’UIT.

Cette collaboration de tous les acteurs du secteur devrait permettre de promouvoir un écosystème industriel florissant en incubant davantage de cas d’utilisation et en accélérant la transformation numérique et intelligente.

Satisfaire la future génération 

Une multitude de nouvelles exigences placeront la barre plus haut pour les infrastructures TIC de la prochaine génération. Dans ce contexte, M. Wang a indiqué que les nouveaux développements de la technologie numérique doivent permettre une expérience en temps réel, engageante et plus immersive dans le monde numérique.

Dans le domaine industriel, le numérique s’est déjà engagé sur une voie rapide. L’intelligence artificielle, poursuivra-t-il, sera intégrée au processus de production des entreprises et la taille du marché de l’IoT 5.5G augmentera.

Aujourd’hui, on note des obstacles à l’informatique tels que les murs de mémoire, l’utilisation déséquilibrée des ressources des centres de données et la faible efficacité énergétique, qui entravent l’essor de la nouvelle demande en informatique.

Pour relever ces défis, M. Wang a affirmé que le secteur doit innover au niveau de l’architecture et des systèmes afin de stimuler l’offre en matière d’informatique. Il a relevé quelques caractéristiques de la 5.5G.

Selon lui, la première est une expérience utilisateur à 10 Gbps. La 5.5G offrira une expérience d’utilisateur de 10 Gbps grâce à la technologie MIMO qui offre une plus grande largeur de bande, une meilleure efficacité spectrale et une modulation d’ordre supérieur.

Grâce à des technologies de nouvelle génération comme la FTTR, le Wi-Fi 7, le 50G PON et le 800G, la F5.5G apportera partout une expérience utilisateur à 10 Gbps. Lors de l’événement, M. Wang a proposé pour la première fois le Net5.5G, qui définit l’évolution des réseaux IP pour répondre à la demande croissante de puissance informatique par les applications intelligentes.

La 5.5G s’étendra au-delà de la connectivité pour inclure la détection, ce qui donnera lieu à une multitude de nouveaux scénarii et applications. Avec la 5.5 G, le stockage centré sur les données permettra de dépasser les limites actuelles de l’architecture de stockage.

Les technologies de détection sans fil et de détection par fibre optique seront utilisées pour la collaboration véhicule-route et la surveillance de l’environnement, a fait observer David Wang, soulignant que « l’IdO passif intégrera les technologies cellulaires et d’étiquettes passives pour créer 100 milliards de connexions potentielles ».

Avec cette nouvelle technologie, les réseaux de base 5.5G redéfiniront les architectures et les technologies fondamentales pour permettre de nouveaux scénarii de services comme les réseaux privés industriels, les réseaux industriels de terrain et les nouveaux appels.

Côte d’Ivoire : 30,78% de taux de réussite au baccalauréat 2022

Le baccalauréat 2022 enregistre un taux national de réussite de 30,78% contre 29,24% en 2021, soit une hausse de 1,54%.Ces résultats officiels ont été communiqués, lundi, par la Directrice des examens et concours (DECO), Mme Mariam Nimaga-Dosso.

« A l’examen du baccalauréat cette session, 319 847 candidats étaient effectivement présents. 98 446 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 30,78% contre 29,24% en 2021 », a déclaré Mme Dosso lors d’un point de presse.

« Ce pourcentage connaît donc une hausse de 1,54% », a-t-elle ajouté, faisant observer que cet examen s’est déroulé sans incident dans les 525 centres sur l’ensemble du territoire national.

Au plan du genre, sur 147 758 présentes, 45 857 sont admises, soit 31,04%. Ces admises constituent une proportion de 46,58% des lauréats au plan national.

Au niveau des garçons, sur 172 089 présents, 52 589 sont admis, soit 30,56%. Leur proportion dans le nombre des admis au plan national est de 53,42%.

Ces résultats du baccalauréat 2022 mettent ainsi fin aux examens à grand tirage de l’année 2022 du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Pretoria et Abidjan signent six nouveaux accords de coopération

Les accords de partenariats portent notamment sur le développement social et l’inclusion sociale, la coopération économique, la promotion du commerce et des investissements ainsi que les transports.Cette signature d’accords bilatéraux a eu lieu dans le cadre d’une visite d’Etat du président ivoirien, Alassane Ouattara, en Afrique du Sud, du 20 au 23 juillet 2022, au cours duquel il s’est entretenu vendredi avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa. 

Les deux chefs d’Etat ont échangé sur la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud ainsi que sur les questions régionales et internationales. Ils se sont réjouis de leur parfaite convergence de vues sur plusieurs sujets d’intérêt commun.

Ils ont également salué « la coopération exemplaire » entre leurs deux pays matérialisée par la signature de six nouveaux accords sur le développement social et l’inclusion sociale, la coopération économique, la promotion du commerce et des investissements et les transports.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a souhaité le renforcement de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud ainsi que l’accroissement des échanges commerciaux entre les deux pays.

M. Ouattara a appelé de ses vœux l’implantation plus accrue d’entreprises ivoiriennes en Afrique du Sud et d’entreprises sud-africaines en Côte d’Ivoire afin d’intensifier la coopération dans le domaine de la défense, de la lutte contre le terrorisme et de la transformation des matières premières, notamment le cacao et le café, mais aussi dans le domaine artistique.

Le président Cyril Ramaphosa a, pour sa part, salué les efforts admirables et continus de son homologue ivoirien pour le renforcement des relations de coopération entre Abidjan et Pretoria ainsi que son leadership dans la sous-région ouest-africaine et au niveau du continent africain.

M. Ramaphosa a, en signe de fraternité et de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud, élevé le président Alassane Ouattara dans l’Ordre de l’Afrique du Sud, la plus haute distinction sud-africaine.

Les deux chefs d’Etat ont pris part au Forum des Affaires Afrique du Sud – Côte d’Ivoire. Un Forum, placé sous le thème « accélérer le commerce et l’investissement entre l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire par des partenariats renforcés ».

Un incendie perturbe la fourniture d’électricité à Abidjan

L’incident s’est produit au poste de Yopougon 1, à Abidjan.Retour à la normale dans la fourniture d’électricité à Abidjan. Selon la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE), l’incendie qui a perturbé, ce jeudi, la fourniture du courant dans des communes de la capitale économique ivoirienne et de l’intérieur du pays a été maîtrisé.

« Ce jeudi 21 juillet 2022, un incendie au poste de Yopougon 1, a occasionné une perturbation de la fourniture de l’électricité dans quelques communes d’Abidjan et de l’intérieur du pays », explique la CIE dans un communiqué reçu à APA.

Elle conclut : « L’incendie a été maitrisé. La situation est sous contrôle. Nos techniciens sont mobilisés pour un retour à la normale dans les meilleurs délais ».

Vaccin antipaludique : un nouveau financement pour l’Afrique

Ce soutien international de près de 160 millions $ pour la période allant de 2022 à 2025 permettra d’améliorer l’accès au vaccin pour les enfants.L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) accueille avec satisfaction l’initiative lancée par Gavi, l’Alliance du vaccin, qui offre aux pays une occasion historique de demander un financement afin d’introduire ou d’amplifier le déploiement du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 (RTS,S). Ce soutien international doté d’une enveloppe de près de 160 millions de dollars américains vise à améliorer l’accès au vaccin pour les enfants exposés à un risque élevé de maladie et de décès dus au paludisme, en commençant par le Ghana, le Kenya et le Malawi. Après ces trois pays africains qui ont lancé la phase pilote de l’introduction du vaccin en 2019, l’initiative sera étendue à d’autres pays éligibles où la maladie est endémique.

Le paludisme reste une cause majeure de maladie et de décès chez les enfants en Afrique subsaharienne, selon l’OMS. En 2020, près d’un demi-million d’enfants Africains sont décédés du paludisme, soit un enfant chaque minute.

Depuis sa toute première introduction en 2019, les communautés africaines ont bien accepté le premier vaccin antipaludique après un temps relativement court. La demande reste élevée malgré le contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ce qui s’illustre par le succès en matière de vaccination et une couverture allant de 73 % à plus de 90 % pour la première dose selon le pays. À ce jour, environ 1,3 million d’enfants ont bénéficié de ce vaccin dans les trois pays pilotes d’Afrique.

« La nouvelle opportunité de financement de Gavi nous rapproche un peu plus de la possibilité d’administrer à des millions d’enfants supplémentaires en Afrique le vaccin antipaludéen RTS,S qui sauve des vies », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Pendant la pandémie, alors que les services de santé de routine étaient confrontés à d’innombrables défis, les parents et les soignants ont amené leurs enfants dans les cliniques et aux centres de santé afin qu’ils soient vaccinés contre le paludisme. Ils savent très bien que des vies sont perdues chaque jour à cause du paludisme et désirent protéger leurs enfants contre cette maladie mortelle ».

Suite à la recommandation formulée par l’OMS en octobre 2021 concernant l’utilisation à grande échelle du vaccin antipaludique RTS,S chez les enfants vivant dans des régions où la transmission du paludisme à Plasmodium falciparum est de niveau modéré à élevé, un certain nombre de pays endémiques au paludisme ont exprimé leur intérêt pour l’adoption du vaccin et devraient solliciter le soutien de Gavi en vue de son introduction.

Le vaccin RTS,S agit de façon spécifique contre le Plasmodium falciparum, qui est le parasite palustre le plus mortel et le plus répandu sur le continent africain. Là où le vaccin a été introduit, on a pu observer une baisse considérable du nombre d’enfants hospitalisés pour cause de paludisme grave, de même qu’une baisse du nombre de décès d’enfants dans la tranche d’âge visée par le vaccin.

Gavi, l’Alliance du vaccin, a indiqué que la première date limite de septembre 2022 pour la soumission des demandes, est réservée aux pays qui utilisent actuellement le vaccin et pour lesquels la continuité du programme de vaccination est une priorité. Une deuxième phase de soumission des demandes ouverte à d’autres pays éligibles où le paludisme est endémique, sera clôturée en janvier 2023. Les pays peuvent soumettre des manifestations d’intérêt pendant la première phase de financement pour être inclus dans ce cycle.

« Le paludisme a dévasté des communautés en Afrique pendant trop longtemps. Nous savons qu’au départ, l’offre ne répondra pas à la demande, mais nous sommes tout de même impatients de travailler avec les pays et nos partenaires pour intégrer ce nouvel outil à nos efforts de lutte contre le paludisme et à assurer sa mise à échelle, ce qui pourrait sauver la vie de milliers d’enfants partout sur le continent », a expliqué Thabani Maphosa, Directeur général en charge des programmes pays chez Gavi.

Alassane Ouattara en visite d’État en Afrique du Sud

Le chef de l’État ivoirien, sur invitation de son homologue Cyril Ramaphosa, sera en Afrique du Sud du 20 au 23 juillet 2022.Pour renforcer l’axe Pretoria – Yamoussoukro, le président Alassane Ouattara s’entretiendra, vendredi, avec Cyril Ramaphosa. Les deux dirigeants discuteront de coopération et des actualités régionale et internationale.

En outre, ils présideront une cérémonie de signature d’accords bilatéraux et le Forum des affaires Afrique du Sud – Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara devrait se rendre, samedi, à la prison de Robben Island où Nelson Mandela, le héros de la lutte anti-apartheid, a passé 18 ans de ses 27 années de prison.

Cette visite d’État, qui a lieu après celle du président sud-africain à Abidjan, du 1er au 3 décembre 2021, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays. En 2020, le volume des échanges entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud était évalué à 371 milliards F CFA.

L’agence Fitch donne à la BAD la note de crédit AAA

L’agence mondiale de notation de crédit Fitch Ratings a confirmé la note de crédit à long terme AAA de la Banque africaine de développement (Bad) avec une perspective stable, révèle un communiqué parvenu à APA.Il s’agit d’une reconnaissance très forte de la solidité financière et du profil de la Banque africaine de développement, ainsi que du soutien extraordinaire de ses actionnaires.

L’importance du mandat public de la Banque, sa gouvernance et l’excellente qualité de sa gestion des risques ont été soulignés par Fitch.

En réaction, le vice-président par intérim pour les finances et directeur financier de la Bad, Hassatou N’Sele, a déclaré : « Cette excellente note de crédit permet à la Banque africaine de développement de fournir des ressources financières aux pays africains à des niveaux favorables pour développer leurs économies. C’est extrêmement important dans le contexte actuel de hausse des taux d’intérêt et de problèmes liés à la viabilité de la dette ».

Une reconnaissance pour la Bad

La Bad a déclaré que son rôle dans le façonnement du paysage mondial du développement a reçu une reconnaissance supplémentaire cette semaine.

Publiez ce que vous financez, la campagne mondiale pour la transparence de l’aide et du développement, a classé le portefeuille souverain de la Banque africaine de développement au premier rang des 50 institutions mondiales de développement dans son indice de transparence de l’aide 2022.

Sur la base de sa solide position financière, la Banque a lancé ce qu’elle appelle des initiatives qui changent la donne pour l’Afrique, qu’il s’agisse d’aider les pays africains à se relever de la Covid-19 ou de s’attaquer à la crise mondiale de l’insécurité alimentaire déclenchée par le conflit Russie-Ukraine.

Alors que la crise alimentaire mondiale frappe durement le continent, la Bad a approuvé une Facilité africaine de production alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars.

Celle-ci fournira à 20 millions de petits exploitants agricoles du continent des semences certifiées et un accès aux engrais agricoles pour leur permettre de produire rapidement 38 millions de tonnes de nourriture.

La production alimentaire augmentera ainsi de 12 milliards de dollars en deux ans seulement et s’appuiera sur le succès de son programme phare Technologies for African Agricultural Transformation (TAAT), qui a permis de fournir des variétés de blé tolérantes à la chaleur à 1,8 million d’agriculteurs dans sept pays. Une quarantaine de pays ont déjà demandé un financement à la Facilité.

Première institution de financement du développement du continent, la Bad est composée de trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (Bad), le Fonds africain de développement (Fad) et le Fonds fiduciaire du Nigeria (NTF).

Implantée dans 41 pays africains et disposant d’un bureau extérieur au Japon, la Bad compte 54 Etats membres.

Abidjan accueille le forum sur l’efficacité énergétique en Afrique

L’évènement se tiendra fin septembre prochain. La capitale économique ivoirienne, Abidjan, va accueillir la 3e édition du Forum sur l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables les 28 et 29 septembre 2022. La rencontre permettra d’explorer les opportunités de financement de la transition énergétique des entreprises en Afrique et sera axée autour du thème : « Transition énergétique : Quelles opportunités de financement en Afrique ? ».

Initié par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), ce Forum se tiendra en collaboration avec l’agence marocaine de communication AOB, l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique et les ministères ivoiriens de l’Energie et de l’Environnement.

Les participants vont explorer les opportunités de financement de l’efficacité énergétique (EE) et des énergies renouvelables (EnR), ainsi que leur disponibilité pour les entreprises en Afrique, dans un contexte de crise énergétique mondiale amplifié par le conflit russo-ukrainien.

Ce rendez-vous permettra aussi d’offrir des modèles économiques, disponibles, pour l’EE et les EnR dans l’industrie, le bâtiment, le transport et l’éclairage, etc.

A travers sa participation au Forum EE & EnR, l’Etat de Côte d’Ivoire entend montrer son intérêt, son engagement et ses actions en faveur de la maîtrise de l’énergie, véritable enjeu stratégique pour les économies au regard de la conjoncture économique mondiale.

Pour le Patronat, il entend saisir cette opportunité pour présenter aux entreprises le levier de compétitivité qu’est l’efficacité énergétique ainsi que les opportunités d’affaires, de création d’entreprises, d’emplois et de financement.

L’agenda des deux journées comporte notamment une conférence inaugurale, huit tables rondes et des conférences-débats, ainsi que des expositions de solutions technologiques et des sessions Business to Business (B to B).

Afrique de l’Ouest : vers l’évaluation des performances des pêches

L’Outil d’évaluation des performances des pêches (FPAT, sigle anglais) apporte un soutien concret aux pêcheries côtières.Les pêcheries côtières sont intrinsèquement complexes en raison de l’hétérogénéité des communautés qui y s’activent, des engins de pêche, des navires et des espèces, ainsi que de la diversité des caractéristiques géophysiques, écologiques et socio-économiques.

Pour évaluer leurs performances, le projet « Initiative pêche côtière, composante Afrique de l’Ouest (IPC-AO) » de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), déroulé en Côte d’Ivoire, au Cabo Verde et au Sénégal, a développé l’Outil d’évaluation des performances des pêches (FPAT).

L’objectif visé est d’offrir aux pêcheurs ouest africains des avantages environnementaux, sociaux et économiques durables à travers une bonne gouvernance, des incitations correctes et l’innovation.

« L’état de surexploitation de la plupart des stocks halieutiques expose les communautés de pêche côtières à l’insécurité alimentaire, à des pertes de revenus, à des conflits d’usage, bref à des conditions de vie difficile », a dit Makhfousse Sarr, chargé de Programme à FAO-Sénégal.

Dans son discours à l’ouverture d’un atelier de formation sur le FPAT (18-21 juillet 2022 à Dakar) dont APA a reçu une copie, M. Sarr soutient que l’analyse d’un secteur des pêches aussi complexe nécessite des outils holistiques qui intègrent les dimensions gouvernance, éco-biologiques, socioéconomiques et environnementales.

« Elle nécessite également des données historiques disponibles sur une période plus ou moins longue. Ce qui correspond à l’Approche écosystémique des pêches (AEP) en cours d’expérimentation dans le cadre de ce projet », informe-il.

Pour Diène Faye, Directeur des pêches maritimes (DPM) du Sénégal, si la vitalité de notre pêche n’est plus à démontrer, il n’en reste pas moins qu’analyser et évaluer les performances de nos pêcheries reste un exercice complexe.

« Cette complexité, affirme M. Faye, s’explique par les enjeux, les dimensions et les échelles plurielles qui caractérisent la pêche et par conséquent les défis de collecte et d’analyse des données et informations diverses permettant d’appréhender, d’évaluer et d’illustrer les performances de nos pêcheries et donc de nos actions ».

Le projet « Initiative Pêche Côtière (CFI) » est un effort mondial visant à préserver les ressources marines et à garantir que la pêche côtière puisse continuer à jouer son rôle crucial dans la société. Cela, en contribuant à la sécurité alimentaire, ainsi qu’au développement économique et social. Financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), ce programme est également mis en œuvre dans trois autres pays : l’Équateur, l’Indonésie, le Pérou.