Côte-d’Ivoire: Décès du journaliste Francis Domo

Le défunt est un ancien de l’Agence ivoirienne de presse (AIP).Le journaliste ivoirien Francis Domo, à la tête d’une direction de l’Autorité nationale de la presse (ANP), organe de régulation de la presse écrite et numérique, a tiré sa révérence des suites d’une maladie, selon une note de la structure publique. 

Dans cette note, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), M. Samba Koné, annonce au collège des conseillers et à l’ensemble du personnel la « profonde douleur » du décès de M. Francis Domo. 

Le défunt, journaliste professionnel,  occupait la fonction de directeur de la presse et des productions d’informations numériques au sein de l’ANP. Il a également servi à l’Agence ivoirienne de presse (AIP), l’agence officielle du pays. Son décès est survenu le mardi 22 mars 2022 des suites d’une longue maladie. 

Côte d’Ivoire: la pêche génère près de 100.000 emplois directs

Le secteur de la pêche génère près de 100 000 emplois directs et plus de 580.000 emplois indirects, selon des données du ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques. « Le secteur de la pêche fournit près de 100 000 emplois directs et plus de 580 000 emplois indirects dont 1/3 détenu par la femme », a dit mardi à Abidjan Mme Fatoumata Koné Ntehin, chargée d’études à la direction nationale des pêches. 

Mme Fatoumata Koné Ntehin s’exprimait, par visioconférence à Abidjan, à l’occasion d’une conférence globale de l’Initiative pêche côtière (IPC 2022) organisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Son exposé portait sur le « rôle des femmes dans les chaînes de valeur de la pêche en Côte d’Ivoire ». Ce même exercice a été fait par les responsables en charge du projet Initiative pêche côtière, au sein de leur institution, au Pérou et en Indonésie.  

Relatant le contexte en Côte d’Ivoire, Mme Fatoumata Koné Ntehin, a relevé que le sous-secteur de la pêche continentale emploie plus de 30 000 personnes dont 1/3 de femmes sont impliquées pour la plupart  dans la transformation et la commercialisation. 

Les résultats d’une enquête cadre de l’Uemoa conduite en 2012 sur la pêche continentale en Côte d’Ivoire révèlent que dans la capture, interviennent 19 543 hommes contre 1608 femmes, soit 7,6% de femmes sur 21 152 acteurs.

Au niveau de la transformation, l’enquête mentionne 1 587 hommes contre 6 930 femmes sur 8 517 acteurs, soit 81,4% de femmes qui ont cependant « des difficultés d’accès au produit pour la commercialisation et la transformation ».  

Sur le segment de la commercialisation, l’on dénombre 2 997 hommes contre 7 799 femmes sur un total de 10 796 personnes enquêtées, soit un taux de 72,2% de femmes. Selon Mme Fatoumata Koné, les femmes ont des difficultés d’accès au financement de leurs activités. 

Mme Fatou Sock, coordinatrice du projet IPC au siège de la FAO, a pris part aux échanges. Au Pérou, une étude montre que les femmes passent plus de temps en activité et gagnent moins d’argent que les hommes. 

En Indonésie, l’état des lieux des femmes dans la chaîne de valeur de la pêche, indique  plutôt un pourcentage équilibré dans les activités de pêche, même si les femmes participent très peu aux activités de capture. 

Concernant les activités post-captures, les femmes font la majeure partie du travail, notamment la transformation et la commercialisation. Elles ont un accès limité à l’obtention de crédits par rapport aux hommes. 

M. Aboubakar Koné, administrateur national du projet Initiative pêche côtière-Afrique de l’Ouest, a énuméré les performances obtenus en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal, Cap Vert). En Côte d’Ivoire, il a fait observer que le projet IPC a lieu sur la base des activités existantes.  

Le débarcadère de Lokodjro, situé à l’Ouest d’Abidjan a été soutenu par la FAO avec des fours FTT. Celui de Sassandra, dans le sud-Ouest ivoirien, devrait recevoir également des fours FTT pour accompagner les mareyeuses dans leurs activités. 

Comme solutions, la Côte d’Ivoire envisage de créer un environnement plus propice à l’accès aux produits et au financement des activités des femmes, ainsi qu’aux investissements privés tout en encourageant la synergie d’actions avec les collectivités locales pour financer les projets. 

Le Programme Initiative pour les pêches côtières (IPC) est un effort mondial de collaboration financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Il rassemble des agences des Nations Unies et des organisations internationales de développement.

Son objectif est d’améliorer la gestion des pêches et à conserver la biodiversité marine dans les zones côtières grâce à une meilleure gouvernance et au renforcement de la chaîne de valeur des produits de la mer.

Le programme mondial IPC est mis en œuvre, conjointement, par la Convention Internationale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le PNUD, le PNUE, la Banque mondiale et WWF.

Il est exécuté à travers ses cinq projets dans six pays (Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Equateur, Indonésie, Pérou et Sénégal) et constitue un cadre international de collaboration, de partage et de capitalisation des expériences de tous les partenaires impliqués. 

Dans le cadre de la stratégie de partage des connaissances du projet, les partenaires de l’initiative tiennent chaque année une Conférence Globale annuelle afin de partager les progrès accomplis, les leçons apprises et les meilleures pratiques. 

L’édition de cette année se déroule du 21 au 25 mars 2022. La Côte d’Ivoire a été programmée pour présenter les acquis de la mise en œuvre du projet au niveau national. Des transformatrices de poisson de Sassandra ont saisi expliqué à cette tribune les défis liés à leur secteur d’activité.

La Côte d’Ivoire et l’Arabie Saoudite planchent sur leur coopération

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Bertin Konan Kouadio et l’Ambassadeur du royaume de l’Arabie Saoudite, Abdullah Bin Hamad Alsubaiee, ont évoqué, lundi à Abidjan, la coopération entre les deux pays.Au cours d’un huis-clos d’environ une heure, le ministre Bertin Konan Kouadio et l’ambassadeur Abdullah Bin Hamad Alsubaiee ont passé en revue les voies permettant de renforcer le processus de réconciliation en cours en Côte d’Ivoire.

Le tête à tête entre les deux délégations a porté essentiellement sur le renforcement de la qualité des relations entre les deux pays. Le ministre ivoirien a salué cette visite qui augure selon lui, de lendemains meilleurs pour la coopération ivoiro-saoudienne.

« (…) Nos liens de coopération sont au très beau fixe. Cela se traduit par ce déplacement également », s’est félicité le ministre KKB, remerciant «l’Arabie Saoudite pour tous les efforts qu’il ne cesse de déployer pour accompagner la Côte d’Ivoire sur le chemin de la paix ».

Auparavant, le diplomate saoudien a dit avoir pris bonne note du tableau qui lui a été dressé par le ministre en charge de la réconciliation et de la cohésion nationale.

Il a rappelé la visite effectuée par le ministre KKB à la chancellerie du royaume de l’Arabie Saoudite à Abidjan. A cette occasion, les deux hommes avaient déjà «évoqué les voies et moyens de renforcer les relations de coopération entre l’Arabie Saoudite et la Côte d’Ivoire».

Côte d’Ivoire: 51 milliards Fcfa pour l’emploi des jeunes

L’Agence française de développement (AFD) va accompagner l’insertion citoyenne et professionnelle des jeunes ivoiriens.En Côte d’Ivoire, Paris s’engage dans l’emploi des jeunes. En effet, l’Agence française de développement  (AFD) va dégager une enveloppe de 51 milliards dans ce domaine, a promis Claire Zanousso, représentante de l’AFD, vendredi dernier, à la clôture du 2e atelier régional de co-construction de la « Jobs Facility », une initiative de suivi-évaluation des politiques publiques emploi-formation des jeunes. 

« En Côte d’Ivoire, ce sont plus de 50 millions d’euros qui sont consacrés aux enjeux d’emplois des jeunes et plus de 60 millions d’euros pour la formation professionnelle et le renforcement du dispositif d’enseignement technique et d’apprentissage », a dit Claire Zanousso. 

Selon elle, « les enjeux son massifs, mais on va renforcer cet accompagnement parce qu’en 2022, un nouveau projet pour l’insertion citoyenne et professionnelle des jeunes ivoiriens est en cours d’exécution pour un montant de 78 millions d’euros ».

L’atelier régional de co-construction de la « Jobs Facility », qui est soutenu par l’Agence française de développement (AFD), se tient après le premier atelier régional qui a eu lieu du 18 au 22 octobre au Sénégal. Selon Mme Claire Zanousso, ce projet vise à valoriser une « communauté de pratiques ». 

La co-construction de la « Jobs Facility » a pour but de mettre en place des outils permettant de mener à bien la conception, la mise en oeuvre et le suivi de politiques publiques d’emploi et de formation. C’est un un outil d’accompagnement et de renforcement de l’insertion professionnelle des jeunes. 

La directrice de Cabinet du ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion des jeunes et du Service civique, Mme Karitia Coulibaly De Medeiros, a affirmé que « le travail décent, surtout pour les jeunes, est au coeur des politiques de développement » du gouvernement ivoirien.

« Cette initiative, a-t-elle dit, montre la nécessité de faire face aux défis de l’emploi et de la formation des jeunes, d’autant plus qu’en Côte d’Ivoire comme ailleurs dans toute l’Afrique, des défis sont à relever pour assurer l’insertion socio-économique des jeunes ».

Le Bénin s’imprègne du projet ivoirien d’éducation numérique

Une délégation ministérielle béninois a séjourné en Côte d’Ivoire.La ministre béninoise de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladekan, s’est imprégnée, vendredi dernier, du projet d’éducation numérique de la Côte d’Ivoire, en visitant le dispositif du Lycée classique d’Abidjan.

« Je suis venue à Abidjan dans le cadre du partenariat qui nous lie avec Huawei avec qui nous sommes en pourparlers pour trouver des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés au niveau de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a dit professeur Eleonore Yayi Ladekan en marge de la visite.

Ce sont ces échanges qui ont conduit ce géant chinois des Télécoms à « nous demander de venir voir la solution implémentée ici à Abidjan et c’est la raison pour laquelle nous sommes venus dans ce lycée classique d’Abidjan », a-t-elle indiqué.

La délégation béninoise a visité deux salles numériques pour voir comment cette question d’échanges entre enseignants et apprenants est adressée en Côte d’Ivoire « dans ce contexte pandémique de la Covid-19, où il devient de plus en plus urgent d’améliorer notre façon de communiquer avec nos apprenants ».

« Nous avons été impressionnés par les matériels déployés qui donnent une qualité d’images et de sons, et les différents modules auxquels nous pouvons avoir accès à travers ces matériels, notamment la préparation des cours, les échanges enseignants-apprenants, à distance », a-t-elle ajouté.

A son avis, cette plateforme de communication est reliée à de nombreux sites. Elle est l’une des 149 directions, écoles et institutions administratives, connectée, « ce qui est une avancée pérenne de pouvoir en un temps record parler avec beaucoup de collègues et d’acteurs ».

La délégation béninoise a eu la possibilité de visualiser quelques enregistrements qui sont en train d’être mis en place. Ce faisant, Mme Ladekan a rappelé que le gouvernement de son pays, « sous le leadership du président Patrice Talon, est dans la même vision veut faire de sorte que les difficultés ressenties par les apprenants puissent être mieux adressées par l’outil informatique ».

Démarrée en avril 2020, la phase 1 du Projet éducation numérique a permis l’aménagement de salles multimédias dans 64 établissements secondaires et 10 CAFOP dans 10 villes (Abidjan, Bonoua, Grand-Bassam, Dabou, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Odienné, Daloa et San-Pedro).

La phase pilote du projet a été réceptionnée en juin 2021 au Lycée classique d’Abidjan. Actuellement, le taux d’achèvement du projet est de 70% contre 90% pour la zone d’Abidjan. Au niveau national, le taux d’exécution est de plus de 85%.

L’objectif du projet éducation numérique, adopté par le gouvernement ivoirien, est la formation d’un capital humain, capable de relever tous les défis de développement dans la quête d’une école de qualité.

Abidjan abrite la 2e édition du Cyber Africa Forum

La capitale économique ivoirienne abrite les 9 et 10 mai 2022 la deuxième édition du Cyber Africa Forum (CAF), qui se tiendra sous le signe de la souveraineté numérique et de la protection des données.Ce forum aura lieu sous le haut parrainage du Premier ministre de Côte d’Ivoire, Patrick Achi, et en la présence d’acteurs majeurs de l’écosystème de la cybersécurité tels que Huawei, Deloitte, Orange ou Ecobank, selon une note reçue lundi.  

Cette rencontre est co-organisée par Ciberobs, plateforme de référence sur la cybersécurité en Afrique et Jeune Afrique Media Group, groupe panafricain, leader dans les media et l’évènementiel.

L’édition 2022 du Cyber Africa Forum se déroulera autour du thème « Souveraineté numérique et protection des données, leviers de croissance économique pour le continent africain », un sujet important visant à établir la confiance numérique via la protection des données.    

Elle permettra d’aborder l’émergence de nouveaux risques en matière de cybersécurité, liés aux pratiques associées à la numérisation des sociétés africaines (télétravail, finance numérique et/ou décentralisée, commerce en ligne, souveraineté dans un contexte de tensions géopolitiques…).

Des thématiques concerneront directement plusieurs acteurs économiques majeurs actifs en Afrique, à l’instar d’Atos, CCDOC, Cybastion ou encore ESET Africa, notamment présents aux côtés de bien d’autres acteurs publics (dirigeants politiques, organisations multilatérales…) et privés.

« Les risques économiques liés à la cybersécurité sont une réalité en Afrique. Le Cyber Africa Forum se veut être cette plateforme d’échanges de référence sur le continent qui rassemble les acteurs africains et internationaux afin de mettre le risque cyber au cœur des problématiques de l’Afrique, comme enjeu de son émergence », a déclaré Franck Kié, président-fondateur de Ciberobs.

« Depuis dix ans, notamment via l’Africa CEO Forum, nous sommes au plus près des problématiques du secteur privé et le constat est clair », a dit M. Frédéric Maury, directeur général délégué à Jeune Afrique Media Group.

A la différence des grandes entreprises à travers le monde, les CEOs africains perçoivent le potentiel de la data et du digital mais négligent encore trop souvent le risque cyber, qui est pourtant l’un des plus importants opérationnellement, a-t-il ajouté. 

C’est pour cela, soulignera-t-il, que le groupe a décidé, aux côtés de Ciberobs, de faire du Cyber Africa Forum un lieu incontournable sur le sujet. A cet évènement de référence de la cybersécurité en Afrique qui prévoit 23 panels et plus de 80 intervenants, des décideurs de plus de 25 pays sont attendus.

« Nous jouons le rôle de facilitateurs en fournissant des informations et des solutions concrètes en matière de cybersécurité au profit des décideurs d’Afrique subsaharienne », a assuré pour sa part Nathalie Kienga, vice-présidente de Ciberobs.

Le Cyber Africa Forum 2022 mettra à l’honneur les talents de la cybersécurité africaine via plusieurs initiatives, notamment la « Cyber Africa Women », qui vise à promouvoir et soutenir les femmes dans le domaine de la cybersécurité et du numérique. 

Il décernera également des prix à des personnalités qui ont œuvré pour le renforcement de la cybersécurité sur le continent ; et une récompense inédite en faveur de la start-up de l’année dans le domaine de la cybersécurité.

Un hackathon réunira une trentaine de candidats autour d’une épreuve de CTF (Catch the flag) à l’issue de laquelle les trois premiers à terminer le challenge seront récompensés à ce second forum sur la cybersécurité africaine.

L’édition 2021 du Cyber Africa Forum a connu une participation massive de l’ensemble de l’écosystème de la cybersécurité, tant du secteur public que privé avec 700 participants sur site et plus d’un millier sur Facebook et YouTube Live.

Plus de 50 partenaires et sponsors, 60 pays représentés et plus de 150 rendez-vous d’affaires organisés ont été enregistrés à la première session qui a regroupé autorités publiques, dirigeants d’entreprises, spécialistes de la cybersécurité.

Fondée en 2019, Ciberobs-Make Africa Safe est une plateforme de premier ordre en matière de cybersécurité, avec des activités dans la sphère médiatique, dans la construction d’expertise et d’opportunités (Cyber Africa Community) ainsi que dans le Conseil (Ciberobs Consulting).

L’organisation est à l’origine du Cyber Africa Forum, événement de référence dans le domaine de la cybersécurité en Afrique. Ciberobs-Make Africa Safe a été fondée par Franck Kié, commissaire général du Cyber Africa Forum et Managing Partner de Ciberobs Consulting.

Côte d’Ivoire: vers un dialogue intercommunautaire régional

Le ministre de la Réconciliation et de la laCohésion nationale, Bertin Konan Kouadio dit KKB a annoncé l’ouverture d’un dialogue intercommunautaire régional en Côte d’Ivoire.« Cet atelier est fondateur, dis-je, parce qu’il est le premier à porter sur une thématique en concordance avec l’ouverture prochaine d’une séquence pilier de notre stratégie de réconciliation et de cohésion nationale, à savoir le dialogue intercommunautaire régional», a déclaré le ministre KKB, vendredi dernier à la clôture d’un atelier de réflexion stratégique sur le dialogue intercommunautaire à Grand-Bassam, dans le Sud-Est d’Abidjan.

Du 16 au 18 mars 2022, les participants constitués du corps préfectoral, de la société civile, de la chefferie traditionnelle, des jeunes, des femmes, des mouvements associatifs et des guides religieux ont débattu du thème, «Dialogue intercommunautaire, outil de renforcement de la réconciliation, de la cohésion nationale et de la paix».

Cet atelier organisé à l’initiative du ministère ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale avec l’appui technique et financier du Centre Suisse pour le dialogue humanitaire a abordé les enjeux liés à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

« Je ne cesserai jamais de répéter que le processus de réconciliation et de cohésion nationale se déroule sous la haute autorité et l’implication directe du président de la République (…). Chacun doit s’en imprégner pour que ne subsiste aucune ambiguïté ni équivoque à ce sujet. Je suis donc chargé de mettre en œuvre le processus, mais le véritable réconciliateur, c’est le président de la République», a ajouté le ministre KKB.

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de bâtir un «Ivoirien nouveau» pour sortir définitivement le pays des années de conflits qui ont été marquées par une rupture des équilibres politiques, le délitement du tissu social et la destruction des infrastructures économiques.

En outre, les pertes en vies humaines ont profondément ébranlé l’unité nationale et entamé la cohésion sociale. Il en résulte le développement du repli communautaire qui alimente les tensions au sein des communautés et entre les communautés.

Pour gagner ce pari, le ministère de la Réconciliation et de la cohésion nationale estime qu’il est indispensable de gérer objectivement les ressentis dans le présent afin d’offrir, pour le futur, des raisons de célébrer de nouveau le vivre-ensemble.

Côte d’Ivoire : 5 milliards F CFA pour une cacaoculture durable

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, a signé, vendredi à Abidjan, un protocole d’accord avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle en anglais).La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur de cacao du monde. Pour pérenniser cette culture, le gouvernement va recevoir 5 milliards F CFA de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui agit en qualité d’« agence accréditée » auprès du Fonds vert pour le climat.

Ce financement s’inscrit dans le cadre de la composante 1 du projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions (de carbone) en Côte d’Ivoire » (Promire).

Il devrait permettre, a détaillé Jean-Luc Assi, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, « de finaliser et d’opérationnaliser la Norme d’excellence environnementale REDD+ et de déployer (le projet) dans trois régions du pays » à savoir la Mé, le Sud Comoé et l’Agneby Tiassa.

Selon M. Assi, le « partenariat dynamique » entre la FAO et l’État ivoirien va favoriser l’innovation pour une agriculture durable, la restauration des paysages forestiers et l’agroforesterie.

De son côté, Samy Gaiji, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, a souligné que ce projet, le premier financé par le Fonds vert climat dans ce pays, est une réponse concrète aux critiques contre la déforestation. L’organisme onusien a dit travailler avec le ministère de tutelle ivoirien pour « bien articuler la composante 1 du projet ».

Poursuivant, M. Gaiji a déclaré que « c’est un grand pas afin d’assurer la transition écologique » de la Côte d’Ivoire. À terme, les capacités du Secrétariat exécutif permanent de la REDD+, cheville ouvrière de la mise en oeuvre dudit mécanisme, doivent être renforcées à travers l’achèvement de son architecture nationale.

Coordonnateur du projet, le colonel Jonas Assimi a indiqué que le projet Promire se déroulera sur cinq ans et touchera 34 forêts classées, soit 549.581 hectares.

Un CEO français se dit « choqué que l’Europe exporte des pneus usés » en Côte d’Ivoire

Le CEO de Point.S Group, le Français Fabien Bouquet, se dit « choqué que l’Europe exporte des pneus usés » sur le marché africain et « acceptés » en Côte d’Ivoire.« Je suis un fervent défenseur des pneus neufs, ce que je dis n’engage que moi, mais je suis choqué que l’Europe exporte des pneus usés et qu’également des marchés africains ou la Côte d’Ivoire les accepte », a déclaré M. Bouquet, mercredi à Abidjan, lors d’une cérémonie de signature de partenariat avec une société pétrolière.

Pour lui, la sécurité des automobilistes est fondamentale, en dépit du problème de pouvoir d’achat et des réalités économiques car c’est mettre en danger un chauffeur que de le laisser conduire avec un pneu d’occasion.

Point.S, une enseigne française, est leader indépendant de la distribution de pneus, de l’entretien et la réparation automobile. Elle opère à Abidjan à travers sept ateliers mécaniques hautement équipés et logés dans plusieurs stations-services du réseau Petro Ivoire.

Le directeur général de Petro Ivoire, société de distribution de produits pétroliers, dérivés et services, Sébastien Kadio-Morokro, a soutenu qu’au-delà d’être un fournisseur d’énergie et de services, son entreprise se veut « une compagnie citoyenne et d’utilité publique ».

« Pour nous, l’être humain est au cœur de notre action, de notre façon de fonctionner et de notre ADN », a déclaré M. Sébastien Kadio-Morokro, dont la compagnie entend jouer sa partition pour mettre les automobilistes et les entreprises qui les fréquentent en sécurité.

C’est dans ce cadre, que la société pétrolière ivoirienne a initié depuis 2020, un partenariat avec l’entreprise FIX’N GO, Master Franchisé de l’enseigne française Point.S afin de satisfaire les besoins en termes de prestations mécaniques des automobilistes et des entreprises.

La cérémonie qui s’est tenue dans une station-service de la compagnie à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, a été l’occasion d’officialiser ce partenariat qui existe depuis 2020 entre ces deux entités.

Ce partenariat stratégique permettra au groupe français d’étendre ses activités à travers les 77 stations-services de la compagnie sur l’ensemble du territoire ivoirien. La Côte d’Ivoire est le 49e marché de cette enseigne française qui compte quelque 6.000 points dans le monde.

Mali: Macky Sall favorable à «une solution négociée de la crise»

Alors que le médiateur de la Cedeao sur le Mali doit effectuer jeudi 17 mars une nouvelle visite à Bamako, le président sénégalais Macky Sall dit encourager cette voie pour lever l’embargo sur ce pays voisin.Les chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale veulent renouer avec Bamako. En prononçant le 9 janvier dernier de lourdes sanctions politiques et économiques contre le Mali, ils pensaient pourtant prendre la bonne décision face à l’intention des militaires de rester pour un maximum de cinq ans au pouvoir avant de passer la main.

Deux mois sont passés, mais Bamako ne semble toujours pas éreinté en dépit de la lourdeur des sanctions qui incluent la fermeture des frontières avec les pays de la Cedeao à l’exception de la Guinée.

Pour éviter un pourrissement des relations, le médiateur Goodluck Jonathan, ancien président du Nigeria, a repris en fin février son bâton de pèlerin pour rapprocher les positions des autorités de Bamako et celles de la Cedeao. Au terme de sa visite, il avait notamment relevé la « disposition des autorités maliennes de la Transition à continuer à dialoguer avec la Cedeao ».

Ce jeudi, il repart de nouveau en mission, porteur d’un message des chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale dont le Sénégalais Macky Sall qui s’est entretenu en amont avec le président malien de la transition.

« À la veille de la visite à Bamako du médiateur de la Cedeao, je me suis entretenu ce jour avec le colonel Assimi Goïta, président de la transition du Mali. Je soutiens la reprise du dialogue pour une solution négociée de la crise au Mali », a indiqué le président en exercice de l’Union africaine (UA) sur sa page Twitter.

Par cette nouvelle visite de Goodluck Jonathan, la Cedeao souhaite « trouver une date et un chronogramme consensuels des élections (pour) le reste de la transition ». Le médiateur tentera notamment de « trouver en commun accord avec les autorités maliennes un compromis sur une feuille de route de sortie de crise ». Toutefois, ces dernières semblent plus tourner leurs objectifs dans leurs actions pour la sécurisation du pays dont une grande partie est minée par les violences jihadistes.

Le 21 février dernier, le Conseil national de la transition (CNT), l’organe législatif contrôlé par les militaires depuis le coup d’Etat d’août 2020 contre le régime du défunt Ibrahim Boubacar Keïta, adoptait le projet de charte révisé de la transition. Il donne désormais la possibilité au colonel Assimi Goïta de rester au pouvoir jusqu’en 2027, soit cinq ans, un délai que la Cedeao avait trouvé « totalement inacceptable ».

CERAWeek 2022 : la Côte d’Ivoire en quête d’investisseurs pétroliers et gaziers

La Côte d’Ivoire, à travers son ministère chargé des Mines, du pétrole et de l’énergie a profité de la 40e édition du CERAWeek, le plus grand salon au monde consacré à l’énergie, pour présenter ses opportunités d’investissements dans les secteurs pétrolier et gazier du pays.Dans ce cadre, le ministre ivoirien en charge du Pétrole, M. Thomas Camara, conduisait une délégation de techniciens de son département pour prendre part à cette 40e édition du CERAWeek, qui a ouvert ses portes le 7 mars 2022 à Houston, aux Etats-Unis.

Au cours de ce rendez-vous qui réunit les experts de la planète, mécènes, dirigeants d’entreprises majeures du secteur énergétique et les décideurs, ces acteurs ont pris part à un panel autour du thème « L’upstream en Afrique, où iront les investissements ».

M. Thomas Camara a saisi cette opportunité pour exhiber les opportunités d’investissements pétroliers de la Côte d’Ivoire, en amont, tout en présentant le potentiel énergétique du pays, notamment le développement du gisement Baleine.

Le ministre ivoirien a affiché l’ambition de la Côte d’Ivoire d’accroître son niveau de production de pétrole de 29.000 barils par jour actuellement à 150.000 barils par jour. Dans la même veine, il a affirmé que le pays voulait de 260 Mpci à 350 Mpci pour le gaz à l’horizon 2030.

Dans cette perspective, M. Thomas Camara a indiqué que le gouvernement ivoirien entend augmenter la production sur les blocs en production avec de nouvelles phases de développement et optimiser la mise en production du gisement baleine.

Le pays recherche de nouveaux partenaires pour développer les blocs avec des réserves prouvées que sont les blocs CI-523, CI-525, CI-202, CI-103, et intensifier la prospection en mer profonde.

Cet ambitieux programme de développement des secteurs pétrolier et gazier, sera complété par la mise en ligne d’un Data Room pour permettre aux sociétés de consulter partout dans le monde, les données du bassin sédimentaire de la Côte d’Ivoire afin de prendre la décision d’investir, a-t-il dit.

Poursuivant, M. Thomas Camara a informé ses interlocuteurs de son ambition d’associer des structures ivoiriennes à la mise en œuvre de ce programme afin que celles-ci contribuent à la création des valeurs, notamment par le développement d’un contenu local.

Les investisseurs et magnats du secteur Pétro-gaz ont fortement apprécié la richesse du programme de développement de l’Etat ivoirien qui envisage de créer des mastères spécialisés de haut niveau avec l’IFP School pour donner une formation technique adéquate aux jeunes.

Cette formation devrait permettre d’alimenter toute la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière en main d’œuvre qualifiée. La Côte d’Ivoire veut inciter les compagnies internationales à une coopération plus accrue, à l’utilisation et à un transfert de technologies.

« Nous focalisons le contenu local sur l’accroissement de la valeur ajoutée des biens et des services locaux dans la chaîne de valeur, en appui au gouvernement », a fait observer le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie.

Dans la poursuite de ses activités, M. Thomas Camara a visité, le mardi 08 mars 2022, en marge de la deuxième journée du CERAWeek 2022, la société pétrolière Halliburton, une entreprise parapétrolière multinationale, second fournisseur de services à l’industrie pétrolière et gazière dans le monde, et présente dans 70 pays.

Il s’est réjoui de toucher du doigt le large éventail des spécialités de cette entreprise qui sera présente en Côte d’Ivoire, à travers un certain nombre de travaux qu’elle réalisera pour le compte de la société italienne ENI, opérant sur le champ pétrolier Baleine.

L’agenda de cette haute conférence a permis au ministre ivoirien de découvrir, à travers la visite de différents laboratoires, les dernières technologies exerçant dans le domaine du forage. Des technologies qui, à son avis, pourraient être mises à contribution pour stimuler l’émergence d’un contenu local dynamique et performant, actif dans toute la chaîne pétrolière.

Il a, par ailleurs, eu un entretien très fructueux avec M. Julien Perez, vice-président de Oil & Gas Climate Initiative (OGCI). Cette structure de référence mondiale a pour objectif d’accélérer la réponse de l’industrie pétrolière au changement climatique.

Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo propose un Observatoire des élections

L’ex-Première dame a appelé mercredi à la création d’un deuxième organe électoral constitué de personnalités neutres à équidistance de tous les partis politiques.Simone Gbagbo a émis l’idée de la mise en place d’un Observatoire des élections au nom de la Synergie pour le Dialogue et la Réconciliation (SDR), une plateforme de formations politiques et de mouvements de la société civile. Objectif : garantir l’organisation d’élections libres et transparentes.

S’exprimant face à la presse, l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire a souhaité au cas échéant qu’aucun représentant de la mouvance présidentielle et de l’opposition ne fasse partie de cette structure.

Dans le but d’assurer leur indépendance, Simone Gbagbo a estimé que les membres dudit Observatoire des élections doivent bénéficier d’« un statut particulier avec des salaires et des moyens conséquents ».

Simone Gbagbo a également déclaré qu’il est « impératif de réviser en profondeur
la liste électorale », car elle comporte « de graves irrégularités qu’il faut corriger ». Au sujet du dialogue politique, tenu du 16 décembre 2021 au 4 mars 2022 à l’initiative du gouvernement ivoirien, elle a souligné que cette initiative « n’a pas laissé de place à la démarche démocratique qui devait permettre d’organiser de véritables échanges entre politiques et non politiques ».

« Certains partis, mouvements politiques et des organisations significatives de la société civile n’ont pas été invités », a fustigé l’ex-Première dame, avant de soutenir qu’à l’avenir, un tel événement doit réunir toutes les composantes de la nation.

La 5e phase du dialogue politique, selon Simone Gbagbo, « a été contrôlé et dirigé par le gouvernement qui était en position de juge et partie ». De plus, a-t-elle fait observer, ces discussions visaient seulement à régler des problèmes politiques, occultant de nombreuses questions sociales qui sapent la cohésion nationale.

Enfin, l’ex-Première dame a salué la décision pour le retour en Côte d’Ivoire de Charles Blé Goudé, mais est restée sur sa faim par rapport au sort de Guillaume Soro.

Corridor Abidjan-Lagos: la Cedeao en quête d’investisseurs

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest préside un Forum pour le financement du corridor Abidjan-Lagos.Le président de la Commission de la CEDEAO, M. Jean-Claude Kassi Brou, co-préside ce mercredi 16 mars 2022, une réunion virtuelle pour attirer les investisseurs devant financer la construction du projet d’autoroute du corridor Abidjan-Lagos en compagnie de Solomon Quaynor, vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), pour le secteur privé, les infrastructures et l’industrialisation.

L’autoroute Abidjan-Lagos couvre quelque 1 028 km et huit postes frontières est un projet qui vise à construire une autoroute supranationale à six voies avec des composantes pour la transformer en un corridor de développement économique qui interconnecte cinq Etats membres de la Cedeao (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria), et huit postes frontières.

Il va faciliter les liaisons de transport, la libre circulation et l’amélioration des échanges économiques transfrontaliers entre les cinq pays concernés.L’importance stratégique de ce projet tient au fait que l’axe Abidjan-Lagos pèse pour près de 75 % des activités commerciales sous-régionales.

Les enjeux pour la région sont importants car ce corridor connectera également les ports maritimes d’Afrique de l’Ouest à tous les pays enclavés de la région, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Il a l’avantage de relier non seulement les zones les plus densément peuplées et économiquement actives de la sous-région ouest africaine, mais il croise également un réseau ferroviaire et rejoint les principaux ports et aéroports.

Selon la déclaration de la Commission de la Cedeao, la réunion vise à présenter ce projet d’infrastructure phare de la Cedeao dans le secteur des transports (le projet de développement de l’autoroute du corridor Abidjan-Lagos) aux investisseurs potentiels, avec un accord pour demander un financement d’investissement.

Elle a ajouté que le projet d’autoroute du corridor Abidjan-Lagos, qui est entièrement mis en œuvre en collaboration avec les pays du corridor, est un élément clé du 2ème Plan d’action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA-PAP II).

Il s’agit également d’une priorité dans le cadre de la nouvelle Vision 2050 de la Cedeao, qui, entre autres objectifs, vise à « faire de la Cedeao une région économique totalement intégrée et interconnectée ».

Une fois achevé, le corridor stimulera le commerce (catalyseur pour la Zlecaf), encouragera les investissements dans d’autres secteurs économiques et créera des opportunités d’emploi pour les citoyens des Etats membres.

« Le corridor fait également partie du corridor Dakar-Lagos et constitue une partie importante du réseau routier transafricain et une priorité clé dans le plan directeur de développement des infrastructures régionales de la Cedeao sur 25 ans », indique le communiqué.

Côte d’Ivoire : LafargeHolcim sensibilise des élèves sur le changement climatique

Les femmes de l’entreprise de la cimenterie LafargeHolcim Côte d’Ivoire ont, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, sensibilisé des élèves d’un collège d’Abidjan sur le changement climatique et la gestion des déchets.Cette activité éco-responsable s’est tenue, le 8 mars 2022, au Collège moderne de la Cité du Port de Treichville, une commune située dans le Sud d’Abidjan, en présence des responsables de l’établissement et une importante délégation de femmes de la filiale de cimenterie.

La sensibilisation visait notamment les jeunes filles élèves du Collège moderne de la Cité du Port de Treichville. À travers un panel de 60 élèves de cet établissement secondaire, elles ont été invitées à devenir de véritables ambassadrices de la salubrité au sein de leur collège.

Cette année, l’Organisation des Nations Unies a choisi pour thème : « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». La cible choisie corrobore la déclaration de l’institution en vue d’une « contribution des femmes et des filles du monde entier (…) en réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes ».

La session a débuté par un échange avec les élèves pour leur permettre de comprendre les implications du changement climatique sur la vie des femmes. Il s’en est suivi un atelier-débat pour identifier les actions pour améliorer la gestion des déchets au sein du collège.

Les discussions et propositions ont été riches en enseignements pour tous les participants, et notamment ces élèves, visiblement enthousiastes et engagés. Une des représentantes des élèves a lancé à l’endroit de l’auditoire : « Chères camarades, chers éducateurs et enseignants, nous sommes tous garants de notre environnement, de notre santé et de notre bien-être. Faisons-en notre affaire ».

Au terme de cette séance de sensibilisation, les femmes de l’entreprise ont fait don de matériels de nettoyage à l’établissement et ont aménagé un espace vert au sein de ce collège moderne avec le concours des élèves.

« Nous sommes très heureux et remercions LafargeHolcim Côte d’Ivoire pour avoir porté son choix sur notre établissement scolaire pour cette activité menée par des femmes dynamiques », a déclaré Mme Nioule Lydia Marie Dominique, principale de Collège moderne de la Cité du Port de Treichville.

« Soyez rassurés quant à notre engagement à maintenir notre établissement scolaire dans les standards de propreté indiqués », a rassuré la principale de Collège moderne de la Cité du Port de Treichville.

L’activité qui s’est déroulée dans la matinée s’est achevée par un moment de partage dans la bonne humeur, avec le plaisir pour les participants d’avoir pu s’enrichir de belles rencontres, et la promesse de continuer à œuvrer pour un monde plus vert.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe Holcim, leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, permettant la création de villes plus vertes et l’amélioration du niveau de vie dans le monde entier, tout en plaçant son personnel et ses communautés au cœur de sa réussite.

Guerre en Ukraine : les Ivoiriens redoutent une hausse des prix

Les organisations de consommateurs en Côte d’Ivoire craignent une hausse des prix des céréales à cause de la guerre entre la Russie.Ces associations consuméristes affichent leur inquiétude sur une éventuelle hausse du coût de la vie à cause de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, deux des plus gros exportateurs de céréales dans le monde.

La célébration de la journée des consommateurs célébrée le mardi 15 mars, a servi de tribune pour les associations de consommateurs de Côte d’Ivoire d’évoquer les risques qui pèsent sur une hausse du coût de la vie à cause du conflit russo-ukrainien.

Le président de la coalition nationale des organisations des consommateurs de Côte d’Ivoire, Soumahoro Ben N’Fally, a déclaré que « la guerre Russie Ukraine menace sérieusement le coût de la vie ».

Cette année, la Journée mondiale des consommateurs est célébrée dans un contexte particulier, marqué par la crise sanitaire de la Covid-19 et la guerre Russie Ukraine, qui a provoqué une flambée des prix des céréales sur le marché international.

Pour M. Soumahoro, il s’agit de prévenir les populations, parce que les jours à venir vont être difficiles face à cette situation. Il a martelé que « la Côte d’Ivoire a choisi le libéralisme économique, et cela ne signifie pas le désordre économique ».

Il a en outre salué l’action du gouvernement ivoirien qui a sorti une liste de produits de grande consommation qui a été réglementée. Il appartient aux consommateurs de signaler les commerçants qui ne respecteront pas ces mesures, en saisissant les autorités.

Le Conseiller technique du ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Mme Edith Clarisse Kouassy, a indiqué que le thème de cette édition « L’impact de la Covid-19 sur la cherté de la vie », est une aubaine pour expliquer la riposte de l’Etat ivoirien.

La Côte d’Ivoire, dit-elle, a été impactée négativement par la pandémie, dans tous les secteurs, mais le gouvernement a mis en place un plan de riposte robuste pour atténuer les conséquences de la maladie sur la population et l’économie.

Grâce aux efforts de l’Etat ivoirien, la croissance économique du pays est passée de 2% en 2020 à 6,5% en 2021. Pour l’année 2022, la Côte d’Ivoire envisage un taux de croissance de 7,5%, à condition que le gouvernement arrive à contenir l’inflation.

Côte d’Ivoire : la MS-Médias œuvre pour la santé des professionnels

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a lancé, mardi à Abidjan, la 2e édition de l’initiative « un journaliste, un bilan de santé » dont l’objectif est l’enrôlement de plus de 600 adhérents.Ce 15 mars, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a officiellement démarré l’opération avec les journalistes indépendants qui ont pu bénéficier de consultations gratuites.

Selon Cissé Sindou, président du Conseil d’administration de la MS-Médias, dans le cadre de cette politique de prévention, des équipes médicales vont se rendre dans les rédactions pour toucher le plus grand nombre.

Dans son discours, M. Cissé a souligné que « l’analyse des états financiers (de la MS-Médias) révèle que parmi les paramètres déterminants de l’évolution des dépenses de santé, l’on note le nombre élevé de maladies chroniques graves et coûteuses ».

Pour certains adhérents, a-t-il précisé, la prise en charge s’élève à plus de 3 millions F CFA. Un montant supérieur au plafond familial annuel fixé par le barème des prestations. Le plafond individuel est également dépassé par d’autres avec des frais médicaux compris entre 1,5 et 3 millions F CFA.

Il convient dès lors de mettre en place des stratégies pour « préserver la santé physique des mutualistes et la santé financière de la mutuelle », a expliqué le président du Conseil d’administration de la MS-Médias.

C’est dans cette perspective que s’inscrit la 2e édition de l’opération « un journaliste, un bilan de santé ». Au total, plus de 600 souscripteurs sont ciblés, mais la MS-Médias souhaite dans le futur « étendre cet effectif aux conjoints, aux conjointes et aux enfants » avec l’aide des partenaires, a indiqué Cissé Sindou.

Dans le même ordre d’idées, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire envisage de collaborer avec l’Institut national de l’hygiène publique en vue d’organiser des campagnes de vaccination pour les mutualistes et leurs familles.

Présidant la cérémonie de lancement au nom d’Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Yéo Brahima, son chef de cabinet, a affirmé que « des journalistes et des professionnels de la communication en bonne santé, c’est l’assurance d’avoir accès à une information fiable, consolidée, sourcée, vérifiée et qui nous permette de vivre en harmonie ».

Pour sa part, le Professeur Mamadou Samba, Directeur Général de la Santé, a félicité la MS-Médias pour cette initiative qui, mentionnera-t-il, « permet de réduire les coûts de la santé ».

Parrain de la cérémonie, M. Samba a réagi à une sollicitation de la MS-Médias pour faciliter les rapports avec certaines structures sanitaires : « Je puis vous affirmer que, dans très peu de temps, vous aurez un retour concernant votre requête ».

Huit examens médicaux sont retenus pour la 2e édition de l’opération « un journaliste, un bilan de santé » qui prend fin le 31 mars 2022. Il s’agit de l’urée, de la glycémie, du cholestérol total, de la créatinine, de la numération formule sanguine (examen complet du sang), des transaminases, de l’uricémie, de la PSA (dépistage du cancer de la prostate pour les hommes de plus de 45 ans) et de la mammographie (pour les femmes de plus de 45 ans).

C’est quatre examens supplémentaires par rapport à l’édition précédente. Celle-ci, réalisée en 2018, a vu la participation de 304 personnes. Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la MS-Médias se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés de Côte d’Ivoire. L’assurance santé, son premier produit, est entrée en vigueur le 1er janvier 2018. Un fonds de solidarité et un projet immobilier constituent les autres.

Côte d’Ivoire : des audiences foraines pour des élèves sans actes de naissance

Le ministère ivoirien de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation entend permettre à 69.523 candidats du public de passer l’examen du Certificat d’études primaires élémentaires (Cepe).En Afrique, la déclaration des naissances n’est toujours pas systématique. La Côte d’Ivoire ne fait pas exception. Du 21 mars au 8 avril 2022, selon une note de la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Professeure Mariatou Koné, des audiences foraines se tiendront « à titre exceptionnel » pour établir des actes de naissance à 69.523 élèves du CM2.

La mesure cible seulement les établissements publics. À l’issue de cette opération, prévient la ministre de tutelle, aucun élève sans extrait de naissance ne sera autorisé à participer à la session 2022 de l’examen du Certificat d’études primaires élémentaires (Cepe).

Programme GPE-Abidjan: remise de diplômes à 42 auditeurs de la 21e promotion

Quarante-deux auditeurs de la 21e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique (GPE) ont reçu le 24 février 2022 leurs diplômes, lors d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.Sur ces 42 auditeurs, qui ont reçu leurs parchemins,  au cours de cette cérémonie solennelle, l’on dénombre 34 Ivoiriens, deux Burkinabé, deux Togolais, deux Béninois, une Sénégalaise et un Nigérien.

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, s’est réjoui de ce « puissant instrument d’intégration sous-régionale ouest-africaine », qui forme des ressources humaines de qualité pour les secteurs privé et public.  

« On a une formation qui dénote de l’ouverture de l’Université vers le monde professionnel, ce qui doit être le cas pour toutes les universités, parce qu’il faut éviter que nos universités se referment sur elles-mêmes », a déclaré M. Adama Diawara à la presse.

Pour lui,  il faut que les universités soient « ouvertes sur le monde extérieur et professionnel ». Une étude de la direction du GPE-Abidjan montre d’ailleurs que « 84% des diplômes a un impact positif » sur le profil de carrière des auditeurs et leurs performances professionnelles.

L’année précédente, 44 auditeurs issus de la 20e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique (GPE) avaient reçu leurs diplômes, à l’occasion d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Le Programme GPE-Abidjan, qui existe depuis 1998, vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest-africaine francophone en matière de management des politiques économiques.

Côte d’Ivoire : le ministère de la Réconciliation veut prévenir les replis communautaires

Le gouvernement ivoirien tient un atelier du 16 au 18 mars 2022 à Grand Bassam autour de la réflexion stratégique sur le dialogue intercommunautaire.Un véritable outil de renforcement de la paix, cet atelier est organisé par le ministère de la Réconciliation et de la cohésion nationale autour du thème : « Dialogue intercommunautaire, outil de renforcement de la réconciliation, de la cohésion nationale et de la paix ».  

Avec l’appui du Centre Suisse pour le dialogue humanitaire (HD), l’atelier de réflexion stratégique prévu à Grand-Bassam, du 16 au 18 mars 2022, vise à traduire concrètement la politique du gouvernement en matière de renforcement de la paix.

Dans ce contexte, le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin « KKB », engage cette action ayant pour finalité d’aborder les sujets les plus importants en matière d’enjeux liés à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

En prélude à cet atelier, le ministre KKB a reçu, lundi à son cabinet à Abidjan, une délégation du Centre Suisse pour le dialogue humanitaire (HD) conduite par son directeur Afrique francophone, M. Alexandre Liebesking.

Les principaux défis liés au dialogue entre communautés en Côte d’Ivoire sont identifiés. L’atelier permettra de déterminer des actions clés et prioritaires pour « le succès du dialogue intercommunautaire dans le cadre du processus de réconciliation et la cohésion nationale. »

Selon un document sur ces réflexions stratégiques, il s’agira de  façon spécifique d’identifier les défis liés au dialogue entre communautés en Côte d’Ivoire, les principaux défis liés à la paix, à la réconciliation et à la cohésion nationale.

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de bâtir un « Ivoirien nouveau » pour sortir définitivement le pays des années de conflits qui ont été marquées par une rupture des équilibres politiques, le délitement du tissu social et la destruction des infrastructures économiques.

En outre, les pertes en vies humaines ont profondément ébranlé l’unité nationale et entamé la cohésion sociale. Il en résulte le développement du repli communautaire qui alimente les tensions au sein des communautés et entre les communautés.

Le passif des violences qui ont secoué le pays constitue une douloureuse et traumatisante expérience, à partir de laquelle doit se bâtir l’avenir d’un pays, qui était un symbole de tolérance, renseigne le document.  

Le pari sera d’éloigner le spectre de la résurgence des conflits qui exige que des efforts soutenus soient déployés pour que la société retrouve une vie sociale et politique normale, pacifique, fondée sur des valeurs universelles de respect, de protection des droits humains.

Conscient que sans une société apaisée, unie dans sa diversité et sa communauté de destin, les objectifs de développement solidaire ne peuvent être atteints, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a annoncé le 14 décembre 2020 la création d’un ministère consacré à la Réconciliation nationale.

Cela, dira-t-il, pour consolider davantage la paix, donnant à ce département ministériel la mission de faire une évaluation des actions réalisées, avec pour objectifs, le renforcement de la cohésion sociale et la réconciliation des filles et des fils de Côte d’Ivoire.

Pour gagner ce pari, le ministère de la Réconciliation et de la cohésion nationale estime qu’il est indispensable de gérer objectivement les ressentis dans le présent afin d’offrir, pour le futur, des raisons de célébrer de nouveau le vivre-ensemble.

Blockchain: une Crypto académie pour l’Afrique francophone

Le programme de quatre semaines vise à fournir une introduction à une gamme de sujets liés à cette nouvelle technologie et à présenter diverses opportunités pour les passionnés de monnaie virtuelle.La multinationale américaine IBM définit la blockchain comme étant un grand livre partagé et inaltérable qui facilite le processus d’enregistrement des transactions et de suivi des actifs dans un réseau commercial. Un  actif, précise-t-elle, peut être matériel (une maison, une voiture, de l’argent, un terrain) ou immatériel (propriété intellectuelle, brevets, droits d’auteur, marque).

Pratiquement, ajoute l’entreprise présente dans les domaines de l’informatique et du logiciel, tout ce qui a de la valeur peut être suivi et échangé dans un réseau de blockchain. Cela réduit, selon IBM, les risques et les coûts pour toutes les parties concernées.

Les avantages qu’offre cette nouvelle technologie attirent de plus en plus de monde. Face à l’engouement qu’elle suscite, surtout auprès des jeunes, Binance, premier fournisseur mondial d’écosystème de blockchain et d’infrastructure de crypto-monnaie, lance la Crypto Académie pour les Africains Francophones.

L’objectif de cette initiative est « de fournir une formation, des ressources et des outils aux débutants en crypto en Afrique francophone », lit-on dans le communiqué parvenu lundi à APA.

Pour Binance, « l’importance de l’éducation ne peut être surestimée » dans ce secteur où de plus en plus de personnes cherchent à gagner un revenu, à créer des applications, à élargir leur base de connaissances ou à trouver un emploi dans l’industrie de la blockchain.

La Crypto Académie, en collaboration avec des partenaires de formation dans la zone cible, se tiendra à partir du 19 mars prochain dans 7 lieux distincts à travers 4 pays : le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Togo.

Pour participer à la formation, les inscriptions se poursuivent actuellement sur le site : https://bit.ly/3MHgolo.

Selon les initiateurs du programme, celui-ci devrait permettre à ses bénéficiaires d’apprendre les bases de la blockchain et de comprendre ses applications réelles, de découvrir comment utiliser la crypto dans la vie quotidienne, de comment stocker de la valeur avec la crypto et générer des revenus passifs avec elle.

Par ailleurs, elle les aidera à comprendre le trading de crypto et son fonctionnement en termes simples et à accéder à des opportunités de réseautage.

Côte d’Ivoire: Roger Adom équipe l’OCPV de 17 véhicules et 50 motos

L’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV) en Côte d’Ivoire a été équipé par le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Adom, de 17 véhicules 4×4 et 50 motos en vue d’améliorer le système d’approvisionnement des marchés en produits vivriers.Cet appui du ministère de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation via le Projet solutions numériques pour le désenclavement des zones rurales et l’e.agriculture (PSNDEA), s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’urgence de soutien aux filières agricoles impactées par la Covid-19 (PURGA) mis en place par le président de la République, souligne une note d’information transmise à APA.

Ce projet vise à atténuer les effets néfastes sur le secteur agricole et particulièrement des filières de production alimentaire.

A l’occasion de la remise officielle de ce matériel, le mercredi 09 mars dernier, le ministre Roger Félix Adom, s’est félicité de la franche collaboration avec le ministre Souleymane Diarrassouba, en charge du Commerce et de l’Industrie, de l’OCPV et du PSNDEA.

« Je remercie la Banque mondiale pour la qualité des relations qu’elle entretient avec notre pays », a-t-il indiqué. En vue de réduire la fracture numérique et moderniser le secteur agricole, la Côte d’Ivoire a bénéficié d’un financement de 37 milliards FCFA de cette institution pour la mise en place du PSNDEA.

 Le ministre Souleymane Diarrassouba a noté la bonne collaboration des différents acteurs qui a abouti à l’obtention de ces équipements opérationnels qui permettront d’améliorer le système d’approvisionnement des marchés en produits vivriers.

« Le rôle de l’OCPV sera renforcé et sera plus visible pour réussir ce défi qui est de garantir la sécurité alimentaire aux populations, et nous y travaillons »,  a souligné M. Diarrassouba.

Pour Gnényé Adou Bernard, directeur central de l’OCPV, cet accompagnement de proximité  en faveur des opérateurs de la chaîne de distribution des produits vivriers, permettra de maîtriser les marchés en produits alimentaires de base.

 « Grâce aux engins, désormais les agents pourront se rendre dans les contrées les plus reculées pour identifier les disponibilités des produits vivriers, afin de faciliter leur enlèvement et leur acheminement sur les marchés de consommation », a-t-il conclu.

Cet appui logistique intervient dans la foulée des nombreuses initiatives prises par le gouvernement ivoirien, non seulement pour réduire les impacts de la Covid-19 sur la production agricole, mais également pour  lutter contre la cherté de la vie.

L’alphabétisation au cœur des marchés d’Abidjan

Quelque 1500 femmes, opérant dans la capitale économique ivoirienne, ont été formées dans le cadre d’un programme mis en place par l’Unesco et Nestlé Côte d’Ivoire.Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée mardi dernier, Dr Yves Sagou, Coordonnateur des programmes d’alphabétisation au Bureau de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco, sigle en anglais) à Abidjan, a soutenu que « ce projet (est déroulé) pour permettre à toutes les femmes travaillant dans les marchés de bénéficier d’une alphabétisation fonctionnelle, en temps réel, mais surtout basée sur les Technologies de l’information et de la communication (Tic) ».

Il s’exprimait en marge d’un panel sur le thème « Briser les barrières pour l’autonomisation des femmes » tenu ce vendredi au sein de la fabrique de la filiale du groupe agroalimentaire de Yopougon Zone industrielle, dans l’Ouest d’Abidjan.

Dans son propos, M. Sagou a informé que « des téléphones portables qui ont une application dénommée Alphatic, permettant aux femmes d’apprendre même étant dans les marchés » sont distribués aux cibles. Celles-ci, a-t-il ajouté, sont aidées en cas de difficulté par des formateurs.

Les alphabétiseurs disposent de deux heures par semaine en présentiel pour rencontrer les femmes ayant besoin d’assistance. Regroupés en ONG (Gatic), ils ont reçu le prix international d’alphabétisation Conficius. C’est la plus grande distinction dans ce domaine à travers le monde.

Ce programme d’alphabétisation par les Tic, initié par l’Unesco et Nestlé depuis 2017, a permis de former 1500 femmes dans les marchés d’Abidjan. D’après Dr Yves Sagou, c’est « un très grand succès sur le plan international ».

Au terme des apprentissages, les évaluations effectuées par des experts externes ont montré que « les chiffres d’affaires des auditrices ont augmenté parce qu’elles savent maintenant lire et calculer », s’est réjoui le Coordonnateur des programmes d’alphabétisation au Bureau de l’Unesco à Abidjan.

Le partenariat avec l’organisme onusien, a déclaré Thomas Caso, le Directeur Général de Nestlé Côte d’Ivoire, vise à « autonomiser davantage » ces femmes. La société agroalimentaire travaille sur les marchés avec 20.000 femmes appelées les “ Mamies ”. Selon lui, 85% d’entre elles n’ont jamais eu la chance d’aller à l’école.

Nestlé Côte d’Ivoire est convaincue que cette formation booste les activités commerciales de ces dames. Au niveau mondial, le groupe agroalimentaire dit agir pour aider les femmes à briser le plafond de verre.

« Ce ne sont pas seulement les hommes qui ont du talent. Même chez nous, il faut s’assurer qu’on fasse le maximum pour faciliter l’accès des femmes au pouvoir », a expliqué M. Caso.

A la fabrique de Yapougon zone industrielle, Joëlle Abega est la directrice d’usine. Elle est la première femme à occuper ce poste en Afrique de l’Ouest et du Centre. Au sein de la filiale, des femmes gèrent également des portefeuilles importants.

Florence Tanoh, responsable des questions de genre au ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a au cours du panel indiqué qu’il existe encore dans son pays des obstacles à la promotion des femmes.

« Quand on interdit à une femme d’aller en mission, c’est une barrière », a-t-elle fait observer, non sans appeller les dirigeants d’entreprises à donner à cette frange de la population l’opportunité de se former et de performer.

La filiale du géant agroalimentaire suisse finance ce programme à travers sa marque Maggi. Le ministre de l’Éducation et l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a lancé en septembre 2021 à Abidjan la phase 4 du projet d’alphabétisation fonctionnelle par les Tic visant 400 commerçantes.

Côte d’Ivoire : le Groupe scolaire Children of Africa d’Abobo mis en exergue

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a présenté ce vendredi cette école d’excellence construite par sa fondation à des célébrités et donateurs.La visite du Groupe scolaire Children of Africa d’Abobo s’est tenue en prélude au 8e gala de l’ONG éponyme organisé cette nuit. Dominique Ouattara, l’épouse du chef de l’État ivoirien, avait à ses côtés les chanteurs Singuila, Fally Ipupa, A’Salfo (Magic System), les acteurs américain Gary Dourdan de la série “ Les Experts ” et ivoirien Isaach de Bankolé, l’animateur Claudy Siar, la danseuse Dobet Gnahoré, et la princesse Ira de Fürstenberg, marraine de la Fondation Children of Africa.

L’établissement est sorti de terre grâce aux recettes générées par l’édition 2018 du gala. Le Groupe scolaire d’excellence Children of Africa d’Abobo, c’est 3600 m2 de surface bâtie sur deux niveaux sur un terrain de 15.000 m2. La scolarisation des enfants fait partie des principaux domaines d’intervention de la fondation de la Première dame. Depuis sa création en 1998, cette organisation distribue gratuitement des milliers de kits scolaires aux enfants défavorisés à chaque rentrée des classes.

« Nous avons construit un lycée dans la ville de Kong (dans le Nord de la Côte d’Ivoire) et équipé des écoles et des cantines scolaires à travers tout le pays afin de permettre à tous nos enfants d’avoir accès à l’éducation », s’est félicitée Dominique Ouattara.

Pour elle, « il est apparu essentiel en 2018
d’offrir à nos enfants d’Abobo, l’une des communes les plus peuplées du District d’Abidjan, une infrastructure scolaire dotée de tous les équipements et du confort propres aux écoles modernes d’excellence ».

Selon l’épouse d’Alassane Ouattara, tous les enfants de son pays, quelles que soient leurs conditions sociales, doivent pouvoir bénéficier du meilleur enseignement possible. Le Groupe scolaire d’excellence Children of Africa d’Abobo a une capacité d’accueil de 700 élèves : 100 à la maternelle et 600 au primaire.

La 8e édition du gala de la Fondation Children of Africa doit permettre de collecter des fonds pour la construction à Adiaké, dans le Sud-Est de la Côte d’Ivoire, d’un centre d’accueil et de prise en charge des femmes victimes de violences basées sur le genre.

Les dons sont également censés participer à l’élargissement de La case des enfants du Plateau construite par la Fondation Children of Africa et réservée aux enfants de la rue.

Crise ukrainienne: évaluation des systèmes alimentaires ivoiriens

La FAO aide la Côte d’Ivoire à « repenser » son mode d’approvisionnement en céréales.Le Bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Abidjan a initié, ce vendredi 11 mars, un atelier sur l’évaluation des systèmes alimentaires en Côte d’Ivoire dans un contexte de guerre Russie-Ukraine qui agit sur les cours des matières premières.

La rencontre implique les acteurs étatiques, les chercheurs, la société civile et les partenaires au développement.

L’atelier a été ouvert par Mme Viviane Gossan Coulibaly, qui représentait le ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République ivoirienne, Abdourahmane Cissé. Elle a salué cette évaluation des systèmes alimentaires du pays soutenue par l’Union européenne.

Samy Gaiji, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire a fait savoir que cette consultation générale vise à regarder de manière rétrospective les systèmes alimentaires du pays sur toute la chaîne, depuis les producteurs jusqu’aux consommateurs.

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, est « très dépendante des importations en céréales. Or, aujourd’hui, on a des prix à la tonne de 420 euros, soit plus de 100% d’augmentation il y a un an. Et ce, en raison de la guerre Ukraine-Russie ».

C’est pourquoi, cet atelier devrait permettre de « repenser le mode d’approvisionnement en céréales », en valorisant entre autres, le mil, le sorgho, le Niébé, a poursuivi M. Gaiji.

Il a rappelé que depuis les années 80, la Côte d’Ivoire est dépendante des importations, ce qui expose l’Etat à des fluctuations des cours des matières premières qui ont flambé à la suite de la crise sanitaire de la Covid-19.

« On a une estimation de 60 à 80% de la consommation nationale basée sur les importations », a-t-il indiqué, soulignant que pour le riz et le tilapia, « les chiffres ont fluctué entre 600 ou plus de milliards de Fcfa de dettes » à cause de leurs importations.

Pour lui, le pays doit travailler à sa souveraineté alimentaire grâce à la disponibilité des aliments et leurs coûts abordables. Ce débat est porté avec l’Union européenne (UE) qui finance des projets au profit de la Côte d’Ivoire.

« Il est par exemple logique d’atteindre un niveau d’autonomie de la production de riz et de tilapia en Côte d’Ivoire à hauteur de 80% et on peut être exportateur comme nous l’avions été dans les années 80 pour le riz », a dit Samy Gaiji, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.

Son collègue Mahana Zoungrana, chargé des politiques agricoles à la FAO-Côte d’Ivoire, a relevé que les difficultés sont relatives au mode de production qui sont très extinctives et qui ne sauvegardent pas la forêt.

Il a mentionné aussi les technologies de production, de conservation, de transformation et les techniques liées à la combinaison des aliments qui ne sont pas bien maîtrisées par les acteurs.

L’évaluation des systèmes alimentaires ivoiriens est sollicitée par le gouvernement et a bénéficié de l’appui financier de l’UE, de l’assistance technique de la FAO et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD).

Les résultats de la consultation enrichiront la feuille de route de la Côte d’Ivoire qui a été présentée dans le cadre du Sommet mondial des systèmes alimentaires initié par le Secrétaire-général de l’ONU, Antonio Guterres, en septembre 2021 à New-York.

La BCEAO dément une dévaluation du franc CFA

L’information diffusée le 9 mars sur les réseaux sociaux est fausse,
annonce la Banque centrale.La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dément fermement à travers un communiqué, une information diffusée sur les réseaux sociaux annonçant la dévaluation du franc CFA.

L’information diffusée  le 9 mars 2022 sur les réseaux sociaux est fausse, annonce la Banque centrale qui précise que le taux de change entre l’Euro et le FCFA demeure inchangé, à savoir 1 euro = 655,957 FCFA.

Elle rappelle également que les taux de change officiels des principales devises sont publiés quotidiennement sur son site internet consultable sur www.bceao.int dans la rubrique Statistiques – « Cours des devises contre Franc CFA ».

La BCEAO invite par conséquent les populations à la plus grande vigilance et à ne se référer qu’aux seules voies de communication officielles usuelles de l’Institut d’émission.

A cet égard, elle rappelle que tous ses communiqués sont publiés sur son site internet, ainsi que dans la presse écrite et audiovisuelle officielle des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).

La BCEAO, affirme qu’elle, se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs et complices des actes et messages de nature à porter atteinte aux signes monétaires ayant cours légal dans les Etats membres de l’UMOA.

Créée par la France alors puissance coloniale en 1945, le franc Cfa s’appelait initialement Franc des Colonies Françaises d’Afrique. Quinze ans plus tard, à la faveur des indépendantistes de ces colonies, il devient le Franc de la Communauté financière africaine en Afrique de l’Ouest et Franc de la Coopération financière en Afrique centrale dans la région du même nom.

En plus des Comores, le Franc Cfa est utilisé par les citoyens de douze autres pays africains de l’Ouest et du Centre du continent.

Les premiers réunis au sein d’une Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Leur Institut d’émission est la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), créée en 1962 et dont le siège est à Dakar.

Les seconds organisés dans le cadre d’une Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad. Eux aussi disposent d’un l’institut d’émission : la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), créée en 1972 et dont le siège est à Yaoundé.

La Représentante de l’OIF pour l’Afrique de l’Ouest en visite à Abidjan

La Vietnamienne Thi Hoang Mai Tran est dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire dans le but d’expliquer la méthode de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour financer des projets au profit des populations.La 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (Masa) réunit l’Afrique, l’Europe et l’Amérique latine. En marge de ce rendez-vous culturel majeur, Thi Hoang Mai Tran a été reçue par Bernise N’Guessan.

Selon une note d’information, une rencontre entre la Représentante de l’Organisation Internationale de la Francophonie  pour l’Afrique de l’Ouest et la Secrétaire Générale par intérim de la Commission Nationale de la Francophonie (CNF) a eu lieu vendredi dernier.

Celle-ci a permis à l’OIF d’exposer ses stratégies de financement de projets. Après quoi, Bernise N’Guessan a marqué l’entière disponibilité de la CNF à s’y conformer dans une approche participative.

Au nom d’Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de la Francophonie et des Médias, porte-parole du gouvernement, la Secrétaire Générale par intérim a remercié son hôte pour sa visite.

La 12e édition du Marché des arts du spectacle d’Abidjan (Masa) a officiellement été ouverte samedi dernier par le Premier ministre Patrick Achi. Elle s’achève ce vendredi 12 mars 2022.

La communication, l’écrin du bonheur de l’Ivoirienne Alice Begnulu

Le spectre médiatique, un rêve de Alice Begnulu (53 ans), est aujourd’hui effectif pour cette secrétaire de direction de formation, devenue par son abnégation, chef de service au ministère ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie.Issue d’une famille modeste, Alice Begnulu passe une enfance heureuse mais aussi difficile. Elle est éduquée, en campagne, par son grand-père et sa grand-mère, qui la scolarisent, en dépit de sa mobilité réduite. 

La situation de handicap, rapporte-t-elle, a été « vraiment difficile » pour elle à son enfance. Jusqu’à trois ans, Alice a les jambes fermes, mais la polio survenant, son pied gauche se « retrouve paralysée ». Et ce, jusqu’à l’âge de sept ans. 

Sa grand-mère et des membres de la famille la portent au dos pour aller l’installer en classe, un exercice quotidien, alors que l’Ecole primaire publique Kotokouassikro, l’établissement qu’elle fréquente, se trouve à 1 Km de Djékanou (centre).       

Suite à des soins intensifs dans un établissement hospitalier, à Abidjan, à partir de la classe de CE1, Alice commence à faire usage de ses jambes. En 1982, elle obtient le CEPE à l’EPP Kotokouassikro, mais pas l’entrée en sixième. 

Stigmatisée, souvent, elle garde son sang-froid. Un jour, après un pugilat avec un autre enfant, la génitrice de cette dernière la qualifie d' »enfant serpent » et s’interroge ce qu’Alice va d’ailleurs faire à l’école, mais en réplique, la grand-mère d’Alice déclare « l’avenir nous dira ce qu’elle va devenir ». 

 Pour les études secondaires, son père l’inscrit au Collège moderne mixte de Bingerville, une banlieue à l’Est d’Abidjan. Là, elle fait les classes de 6e jusqu’à la 3e et décroche son Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), avant d’intégrer le Collège d’enseignement technique commercial de Treichville. 

Aujourd’hui, Alice remercie son professeur d’anglais qui l’a encouragée à embraser dans ce collège, l’enseignement technique au regard de sa mobilité réduite. Elle est orientée dans la filière de secrétariat. 

Dans son cursus, Alice obtient de 1990-1991, au Lycée professionnel et commercial de Yopougon, le Brevet de technicien (BT). Avec ce sésame, elle intègre le secrétariat d’une entreprise privée, où elle subit, en raison de son handicap, « une frustration » durant six ans.  

Cela l’amène à passer le concours de la fonction publique, en 97, un test qu’elle réussit. Depuis son enfance, Alice rêve de faire la communication audiovisuelle. La jeune dame est affectée le 1er septembre 1997 au ministère de la Communication.  

Arrivée dans le milieu de la communication « par amour », Alice est épanouie. Au ministère de la Communication, son handicap est ignoré. Le 16 décembre 2021, ses qualités professionnelles sont couronnées par la médaille de Chevalier de l’Ordre du mérite de la communication. 

 « Je voulais travailler là où on communique et cette médaille est venue couronner ce choix que j’ai fait. C’est vrai, ça n’a pas été toujours facile de regagner mon lieu de travail, mais dans la vie quand on a un travail, il faut le faire avec joie; et donc je le fais avec joie », confit-elle.   

Depuis 98, Mme Alice Begnulu a en charge des questions liées à la presse étrangère. En 2019, elle est nommée chef de service des relations avec la presse étrangère à la Direction des partenariats et du développement des médias, au ministère de la Communication. 

M. Guillaume Beda, actuel directeur des partenariats et du développement des médias dudit ministère, remarque à son arrivée, en 2018, la qualité du traitement des dossiers relatifs aux journalistes de la presse étrangère. 

Assistante de direction de la directrice en charge des Affaires juridiques, Mme Alice Begnulu est détachée par M. Beda auprès de sa direction, où elle est promue chef de service chargée des relations avec la presse étrangère. 

« J’ai trouvé vraiment une femme engagée et concentrée sur son sujet », relève le directeur des partenariats et du développement des médias, M. Guillaume Beda, tout en affirmant « c’est mon meilleur agent ». 

Mme Aka Desquith, directrice des Affaires juridiques et de la coopération internationale, affectée en octobre 2018, a eu pour assistante Mme Begnulu qu’elle qualifie d' »une femme très discrète », qui a « le sens du service ».

« Elle est aussi très aimable », poursuit-elle, en parlant de Mme Alice Begnulu, « la doyenne dans sa direction, quelqu’un sur qui elle s’est beaucoup appuyée pour pouvoir démarrer (son) service », car « elle avait tout le fond documentaire nécessaire pour faire un bon travail ». 

« Sociable », Mme Aka l’appelle affectueusement « Maman Bceao », parce que « toujours joyeuse, avec une bonne humeur qui est naturelle en toute circonstance ». Pour elle, Mme Alice Begnulu est une dame qui « apprend vite et est très rigoureuse dans le travail ».    

Aujourd’hui, mariée (le 8 avril 1995), Alice Begnulu est mère d’un enfant. Elle va ensuite adopter trois enfants dans la grande famille. Epanouie, Alice Kouassi Begnulu dispose d’un permis de conduire.

Le placali, un mets local, fait à base de manioc est son plat préféré. Outre cela, elle consomme beaucoup de fruits. Dans les relations humaines, Alice Begnulu « n’aime pas l’hypocrisie » et ou qu’on lui montre qu’on est plus intelligent.  

Secrétaire de direction, Mme Alice Kouassi épouse Begnulu-Adinlin est par son savoir-faire chef de service. Chaque emploi a un profil, et le dernier grade de sa carrière est l’attachée de direction, un niveau qu’elle envisage d’atteindre avant son départ à la retraite, en 2028. 

Covid-19 : allègement des mesures à l’aéroport d’Abidjan

Le gouvernement ivoirien allège le contrôle sanitaire à l’aéroport d’Abidjan face à la « circulation modérée » de la Covid-19 et la validité des résultats du test PCR (Polymerase Chain Reaction, sigle en anglais) qui passe de 48 heures à 72 heures.Selon les autorités ivoiriennes « l’évolution de la circulation modérée de la Covid-19 » sur le territoire ivoirien et « en l’absence de nouveau variant » explique ces allègements, indique un communiqué co-signé par le ministère des Transports et celui de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

Pour les voyageurs à destination de la Côte d’Ivoire présentant la preuve d’une vaccination complète, le test PCR n’est plus exigé comme document sanitaire de voyage. Cependant, pour les voyageurs non ou incomplètement vaccinés, la preuve d’un test PCR négatif est exigé.

Concernant les passagers au départ, les voyageurs présentant la preuve d’une vaccination complète sont dispensés de test PCR à destination d’un pays ne l’exigeant pas comme document sanitaire d’entrée.

Par ailleurs, les voyageurs non ou incomplètement vaccinés, la preuve d’un test PCR négatif est exigé comme document sanitaire de voyage, souligne le communiqué.

Ces derniers jours, le taux de contamination a sensiblement baissé en Côte d’Ivoire. Les résultats des tests virologiques ont même révélé moins d’une dizaine de cas ces derniers jours. Un recul qui rassure une relance de l’activité économique touchée par cette crise sanitaire.

Prévoyance sociale: l’IPS-CGRAE ouvre une agence à San-Pedro, dans le Sud-Ouest ivoirien

L’Institution de prévoyance sociale-caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire a inauguré, début mars, son agence de prévoyance sociale de San-Pédro, dans le Sud-Ouest ivoirien.L’ouverture officielle a été faite, le 4 mars 2022, par le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, en présence de plusieurs autorités politiques, administratives et coutumières dont Mme Sita Ouattara, maire de Gbéléban, dans le nord ivoirien.

L’agence de San-Pedro est une bouffée d’oxygène pour les populations cibles qui, jusque-là, étaient rattachées à la représentation locale de Gagnoa. Cette dépendance les obligeait à parcourir environ 230 Km pour bénéficier de leurs prestations sociales auprès de l’IPS-CGRAE.

Elle a pour attribution la prise en charge complète de la liquidation des dossiers de pension de l’ensemble des assurés des régions de San-Pedro, de la Nawa et du Gboklè, pour une population totale estimée à 1137 assurés sociaux.

L’Agence principale de San-Pedro rejoint un réseau de 11 structures déconcentrées déjà fonctionnelles de l’IPS-CGRAE, portant à 12 le nombre total d’agences et de représentations de l’Institution sur tout le territoire national.

Avec l’ouverture de cette nouvelle agence à San-Pedro, finis les désagréments liés au déplacement des assurés sociaux à Abidjan. Un acte concret de la politique de déconcentration des activités qui répond au souci de l’Institution de se rapprocher davantage de ses assurés.

M. Adama Kamara a salué cette initiative imprimée par le directeur général de la CGRAE, M. Abdrahamane T. Berté, tout en lui adressant ses sincères félicitations et lui signifiant à quel point il est « extrêmement satisfait » de leur « parfaite collaboration ».

Le Bas-Sassandra est le 4ème District le plus peuplé parmi les 14 existants, après les Districts d’Abidjan, des Montagnes et du Sassandra-Marahoué dans lesquelles l’IPS-CGRAE est, par ailleurs, déjà présente.

Sa compétence territoriale qui s’étend sur les régions de San Pedro, de la Nawa et du Gbôklè, s’explique également par la forte densité de la population résidante incluant les assurés sociaux de l’institution.

L’agence couvre une population de 1137 bénéficiaires des prestations de l’IPS-CGRAE et de 13101 fonctionnaires en activité, avec des pensions mensuelles d’un montant de près de 96 millions de FCFA, soit plus d’un milliard de FCFA par an.

L’IPS-CGRAE dispose en plus de son agence, un immeuble de rapport à San-Pédro. L’immeuble de 3 étages avec un « RDC », 2 plateaux de 100m² à chaque niveau de l’immeuble soit un total de 8 plateaux et un parking de 14 places.

La CIE et la SODECI au secours des sinistrés de l’effondrement d’un immeuble près de leurs sièges

La Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI) ont exprimé leur compassion aux sinistrés de l’effondrement d’un immeuble en construction à Treichville, près de leurs sièges, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 février 2022, un immeuble en construction à Treichville s’est effondré sur des habitations, faisant plusieurs victimes. Il s’agit de 7 morts, 22 blessés et plus de 100 personnes déplacées. 

Touchées par ce drame, les entreprises CIE et SODECI se sont mobilisées, hier jeudi, pour apporter leur soutien et assistance aux populations sinistrées, rapportent les deux entreprises dans une note transmise à APA ce vendredi.

Le Directeur Général du Groupe CIE et SODECI, Ahmadou Bakayoko, accompagné de ses collaborateurs, a exprimé sa compassion à travers un don en vivres et non-vivres d’une valeur de 5.000.000 F CFA.

Ce don est notamment composé d’une enveloppe de 1.000.000 F CFA pour soutenir la mairie dans les initiatives prises depuis le 27 février 2022 et de produits de première nécessité pour un montant global de 4.000.000 F CFA. Des cartons d’huile, de lait, de sucre, de savons, des sacs de riz, des matelas, des bouteilles de gaz…composent entre autres ces produits de première nécessité. 

En plus de ces dons, le Directeur Général a rappelé la disponibilité de ses équipes pour l’assistance des sinistrés. A cet effet, aussitôt après le drame, les équipes de la SODECI et de la CIE ont été sur le terrain pour prendre les dispositions sécuritaires qui s’imposaient aussi bien pour l’eau que pour l’électricité dont les réseaux avaient été détruits par l’effondrement.

S’agissant de l’eau, les travaux de réparation des fuites et de reprise des branchements endommagés ont permis une remise en service partielle du réseau. En attendant un retour à la normale, depuis le mercredi 2 mars 2022, un camion-citerne a été mis à la disposition des familles sinistrées pour les approvisionner en eau potable.

Pour l’électricité, les services de la CIE ont effectué la dépose de l’ensemble des tableaux de comptage identifiés sur le site détruit ou les sites à risques. La reprise de l’alimentation électrique le 2 mars 2022 de quatre cours qui avaient été isolées après le sinistre et la pose de deux foyers supplémentaires autour du site pour renforcer l’éclairage de la zone sont également à l’actif de la CIE.

Pour les deux entreprises, ces actions s’inscrivent dans le cadre des missions de service public, de responsabilités sociétales et d’engagement en faveur du bien-être des populations. Le Directeur Général Ahmadou Bakayoko, en réaffirmant le soutien de ces deux entreprises à la commune de Treichville avec laquelle elles ont des relations multiformes et constructives, a justifié cette mobilisation de ses collaborateurs par la valeur de solidarité que véhicule également la commune N’Zassa (cosmopolitique) de Treichville.

A la suite de M. Bakayoko, le maire de la commune de Treichville, François Amichia au nom du Conseil municipal, des populations impactées, des familles des victimes, a exprimé sa reconnaissance et son admiration face à ce geste de haute portée sociale. « Nous ne sommes pas surpris de votre déplacement et du geste que vous faites ce jour car nous connaissons votre générosité et votre politique sociétale en faveur des populations et plus spécialement en faveur des populations de Treichville qui vont au-delà de la solidarité et du bon voisinage », a-t-il expliqué.

Poursuivant, il a déclaré : « Nous sommes heureux que ce soit vous en tant qu’entreprises privées qui donniez en premier ce signal de solidarité. Je voudrais vous rassurer M. le directeur général qu’un bon usage sera fait de tout ce que vous nous avez offert ».