L’Ivoirien Amon Tanoh investi secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon Tanoh, a été investi mardi, à Abidjan, secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, en remplacement de Patrice Kouamé, en poste depuis le 2 janvier 2012, lors d’une passation de charges à Abidjan.

M. Alcide Djédjé, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre ivoirien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration africaine, a officié la cérémonie de passation de charges. 

Le secrétaire exécutif sortant, Patrice Kouamé, a indiqué que l’organisation traversait « une crise profonde de gouvernance qui a entaché son image et mis en mal le moral du personnel », à son arrivée, connaît aujourd’hui une bonne gouvernance.  

De concert avec les États membres, des plans stratégiques spécifiques ont été mis en œuvre. Et ce, afin de doter l’organisation de moyens et structures nécessaires pour atteindre efficacement ses objectifs. 

Le Conseil de l’Entente intervient au niveau de la coopération politique en vue d' »accompagner une transition politique apaisée dans l’espace de l’entente », tout en assurant la veille politique en relation avec la Cedeao.

Il assure également le renforcement de la coopération entre les pays membres de sorte à contribuer à la paix et à la stabilité. De ce fait, l’institution est associée aux médiations et diplomaties préventives lorsqu’un État membre est concerné. 

Le Conseil de l’Entente participe par ailleurs aux élections législatives ainsi qu’aux élections présidentielles dans son espace et fait un rapport avec des recommandations en vue de soutenir un climat apaisé. 

 « Je voudrais exprimer toute ma gratitude et mes remerciements au président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, qui a bien voulu me renouveler sa confiance en me proposant à ses paires en qualité de secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente », a dit M. Amon Tanoh. 

Il a également remercié les présidents des pays membres du Conseil de l’Entente, qui ont bien voulu accepter la proposition du président Ouattara et lui accorder ainsi leur confiance dans l’exercice de cette fonction.

« Je ferais en sorte de mériter cette confiance et de creuser les sillons déjà tracés par mon prédécesseur que je tiens à féliciter pour le travail accompli. C’est un travail important qui a donné de la visibilité au Conseil de l’Entente », a-t-il ajouté. 

M. Amon Tanoh a assuré qu’il allait s’employer à « relever les défis utiles au bénéfice des pays et des populations du point de vue des populations et de leurs conditions de vie ». Pour lui, le Conseil, né en 1959, est l’organisation mère africaine, avant l’Union africaine. 

« Le Conseil de l’Entente était à l’origine une organisation, surtout politique et de solidarité, évidemment ce qui précède le développement, c’est la paix. Avec la réforme de 2011, elle s’est muée en une organisation à vocation économique », a rappelé M. Tanoh, promettant agir selon cette vision. 

M. Amon Tanoh, l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, avait démissionné de son poste de ministre des Affaires étrangères pour se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mais son dossier de candidature a été rejeté par le Conseil Constitutionnel. 

Depuis 1966, le Conseil s’est doté d’un secrétariat administratif permanent situé à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Un fonds d’entraide et de garantie des emprunts permet de soutenir les membres les plus défavorisés de l’organisation. Le Conseil de l’Entente regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Togo et la Côte d’Ivoire.

Le nouveau secrétaire exécutif, M. Amon Tanoh, compte parmi les personnalités invitées à la cérémonie de vœux au chef de l’Etat au Palais présidentiel, le 6 janvier 2022.

Ouattara reconduit Aka Aouélé à la tête du Conseil économique

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, reconduit Eugène Aka Aouélé à la tête du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) et nomme 115 nouveaux membres de l’institution.

Les différents décrets portant nomination des 115 nouveaux membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) ont été lus, mardi, par le ministre-secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé, à la présence.  

Le président de la République a procédé notamment à la signature de quatre décrets au titre du CESEC. L’un des décrets fixe le nombre des membres à 120 et un autre consacre la nomination de 115 nouveaux membres du Conseil.

M. Eugène Aka Aouélé a été nommé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC). Il est reconduit à la tête de cette institution sensée conseiller les autorités dans leurs actions. 

Le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah, a été nommé comme membre ainsi que l’artiste musicien Traoré Salif dit A’Salfo, Traoré Fatoumata Diop, biochimiste, le consultant sportif Abdoulaye Traoré et l’ex-député de Oumé Touré Aya Virginie.

Le chef de l’Etat a également nommé en qualité de membre M. Touré Faman, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, M. Magne Pierre, administrateur d’entreprise, M. Ibrahim Magassa, économiste et M. Seydou Konaté (directeur CNTS). 

La rentrée solennelle du Conseil économique, social, environnemental et culturel est prévu le 27 janvier 2022 au siège de l’institution, à Abidjan, a annoncé le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé. 

Voici la liste des membres nommés: 

1.      AKA AOUELE Eugène, Pharmacien

2.      ABOUA Aboua Gustave, Enseignant-chercheur

3.      ACKAH Jean Marie, Administrateur de société, Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire

4.      AFFIAN HONORE Jean Marc, Cadre de société

5.      AGNERO Bouai Odette épouse EHUI, Chef d’entreprise / Tourisme

6.      AKOUDJOU ALLECHI Manuel, Administrateur des services financiers

7.      ALIAGUI Diabagaté, Directeur du service commercial et du contentieux à la SICOGERE à la retraite

8.      ANZOUMANA Lassinan Ouattarra, Biologiste

9.      BAMBA Ibrahim, Cadre de société

10. BAMBA Kassoum, Maître artisan

11. BARRO Aminata épouse SOUMAHORO, Directeur de l’embellissement et du cadre de vie

12. BE Yéo, Instituteur à la retraite

13. BEUGREFOH Tchékré Fulbert, Maire de Fresco

14. BILE Kassi, Opérateur Economique

15. BONI Octave, Professeur de lycée

16. BORIS Paul Emile, Médecin

17. CAMARA Brahima, Expert maritime / Consultant

18. CASSAIGNAN Yéo Antoine, Cadre de banque

19. CHIAPO Georges, Ingénieur des techniques sanitaires

20. CISSE Nabintou, Fondée de Pouvoir/banque

21. COL Marie-Reine épouse KONE, Administrateur de société / Tourisme

22. COULIBALY Abdoulaye, Huissier de justice

23. COULIBALY Ouamien, Administrateur municipal à la retraite

24. COULIBALY Sotigui, Administrateur Général de banque d’affaires

25. COULIBALY Sounkalo, Journaliste / Maire de Tafiré

26. DELAFOSSE René Max, Cadre de banque à la retraite

27. DIABATE Massogbè épouse TOURE, Administrateur de société / Agro-industrie

28. DIABY Nassalatou, Ex-Député / Ingénieur des Ressources Humaines

29. DIAGOU Kacou Jeanine Bénédicte Martine, Cadre de banque et assurance

30. DIAHA Alain Claude Konan, Chirurgien-dentiste

31. DIAKITE Coty Fatouma épouse KANATE, Administrateur de société

32. DOGONI Souleymane, Financier / Ex-Directeur Général de banque

33. DRAME Sira, Commerçante

34. EBA BOMO Catherine, Chercheur au CNRA

35. EHOLIE Serges Paul, Professeur de médecine

36. EKRA Frédéric François Alain, Professeur de médecine

37. FAKHRY Karim, Chef d’entreprise

38. GADEGBEKU Samuel Anani, Professeur de médecine

39. GNANZI Anicet Guela, Gestionnaire comptable et financier

40. GNIZAKO Gogoua, Technicien cuisson porcelaine décorée à la retraite

41. GOME Gnohité Hilaire, Expert Ecologiste

42. GOSSO Franck Gérard, Pharmacien

43. IDRISSA Diomandé, Médecin de santé publique

44. INCHAUD Ayet Arsène, Fonctionnaire

45. KABORE DIABATE Monique Christiane Colette épouse KACOUTIE, Avocate

46. KAKOU Gbiga Mathias, Consultant / Juriste

47. KAMAGATE Brahima, Financier-Comptable

48. KAMAGATE Bamorifi, Ex-Directeur Général du Budget

49. KANATE Namoro, Chef d’entreprise / Agro-Industrie

50. KARAMOKO Ba, Cadre de banque

51. KEITA Fatou, Ecrivaine

52. KHOURI Joseph, Médecin

53. KISSY Kraidy Michel, Ingénieur des Techniques Agricoles

54. KOFFI Abouah Guillaume, Architecte

55. KOFFI Eugène, Topographe

56. KONAN Kouassi Venance, Journaliste

57. KONATE Ali Badarah, Informaticien, Homme d’affaires

58. KONATE Konon, Economiste Banque / Finance

59. KONATE Seydou, Directeur CNTS

60. KONE Colette épouse KONE, Administrateur du travail et des lois sociales

61. KONE Mamadou, Ingénieur informaticien

62. KONE Matogoma, Comptable

63. KOUABLAN François, Professeur à l’INJS

64. KOUADIO Fodio Nicolas, Infirmier diplômé d’Etat

65. KOUAKOU ASSEMIAN, Juriste

66. KOUAME Ama Christine épouse DADIE, Chef d’entreprise

67. KOUAME Koffi Norbert, Ingénieur Financier

68. KOUAME Michel, Journaliste à la retraite / Planteur

69. LAPLAGNE Josette-Laure épouse MONTAGNIER, Administrateur de société / Médical

70. LAUBHOUET Marie Delphine, Juriste

71. LEGRAS Jean-Louis Michel Amaury, Ingénieur arts et métiers

72. MAGASSA Ibrahim, Economiste / Banque d’affaires

73. MAGNE Woelffell Pierre René, Administrateur d’entreprise

74. MAMADOU Koné, Cadre d’entreprise à la retraite

75. MELEDJE Vincent, Ingénieur Financier Comptable

76. MOCKEY Edouard, Pharmacien

77. N’GUETTIA Judicaël, Enseignant

78. NAMELESSE-KOUASSI Komenan Ali, Enseignant et Directeur de société

79. ODJE Tiakoré Joseph, Professeur certifié

80. OGA Georges-Emmanuel Léon, Administrateur des finances publiques

81. OUATTARA Bakaramoko, Ingénieur agronome à la retraite

82. OUATTARA Fatogoma, Consultant

83. OUATTARA Joséphine Yéné, Médecin

84. OUATTARA Kossomina Daniel, Administrateur de société / Sécurité

85. OUATTARA Largaton, Professeur à la retraite

86. OUATTARA Mamadou, Ingénieur informaticien

87. OUATTARA Sankan, Comptable

88. OULIE Maxime épouse BLOADE, Enseignante

89. PAYNE Cécile N’drin épouse DEGNI-YACE, Entrepreneur

90. PELLAUD Colette épouse LAKPE, Opérateur Economique / Transport

91. RAMATOU Elola épouse COULIBALY, Educatrice

92. SANOGO Bamba, Fonctionnaire à la retraite

93. SEA Yvette, Professeur de lycée

94. SEKA SEKA Joseph, Professeur de biologie

95. SEKONGO Yaya, Comptable

96. SEYE Aïssitou épouse CISSE, Chef d’Entreprise

97. SIGATA Silué, Instituteur à la retraite

98. SILUE Tiagnigué, Juriste à la retraite

99. SILUE Tiangazion Lacina, Cadre de banque

100. SOPOU Ginette Epse SEKA, Opératrice Économique

101. SORO Mamadou, Enseignant

102. SYLLA Soumaïla, Transitaire

103. TOURE Aya Virginie, Ex-Député Oumé

104. TOURE Faman, Administrateur de société, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire

105. TOURE Nabi Issouf, Entrepreneur

106. TOURE Yaba épouse COQUILLAT, Secrétaire de direction à la retraite

107. TRAORE Abdoulaye, Consultant sportif

108. TRAORE Fatoumata épouse DIOP, Consultante/ Biochimie

109. TRAORE Salif, Artiste musicien

110. TUO Yénikpo Frédéric, Auditeur à l’Inspection Générale des Finances

111. YACE Charles Emmanuel, Chef d’entreprise / Agro-industrie

112. YACOUBA Koné, Chef d’entreprise

113. YAO MOTTO Armand, Pharmacien

114. ZAE GNONDJOUOWI Alexis, Administrateur des Services Financiers, Maire de Kouibly

115. ZOBRE Kokobo André, Criminologue

 

Le chanteur ivoirien Detty K, un vivier de talents, installé aux USA

L’artiste ivoirien, Killian Marc Armand Kra Kadet dit « Detty K », cumulant les qualités de rappeur, chanteur et auteur-compositeur, est un véritable vivier de talents, installé aujourd’hui aux États-Unis.

Connu professionnellement sous le nom de Detty K (24 ans), « The Ivoirian Giant », est un artiste indépendant polyvalent : rappeur, chanteur et auteur-compositeur. Sa maîtrise du français et de l’anglais lui permet de jouer du rap ou de chanter dans ces deux langues.  

Adolescent, Detty K a commencé sa carrière musicale après que son père ait mis fin à son rêve de devenir footballeur professionnel. Son géniteur a toujours voulu qu’il reste à l’école, s’assurant qu’il termine ses études.

Detty K a utilisé la musique comme une escapade en écrivant et en trouvant sa propre passion dans cet art. Dès l’âge de 13 ans, il commence à aller en studio pour enregistrer, dérobant souvent ses parents pour pouvoir payer son temps de studio. 

A l’école, beaucoup de ses condisciples le trouvaient « cool » dans son style. Il aimait surtout l’attention qu’il recevait des filles. Mais, il prendra sa carrière musicale au sérieux qu’en 2016, où il avait 19 ans et a officiellement déménagé à Dallas, au Texas, où il réside maintenant.

Lors de son déménagement à Dallas, il a sorti son premier album intitulé « The new wave » qui comprenait le titre « So what », une chanson qui lui a apporté plus de lumière et a fait de lui ce qu’il est en tant qu’artiste musical aujourd’hui dans la communauté africaine et américaine.

Detty K n’est pas seulement connu pour son propre style de musique, mais aussi pour son style de vie somptueux au pays de l’Oncle Sam, où il réside maintenant à Dallas, au Texas. Il côtoie de grandes stars de la musique américaine,  ce qui lui donne de perfectionner son art. 

 Killian Kra Kadet est un exemple d’abnégation. Né le 15 août 1997 à Abidjan, ce jeune homme a grandi sur les bords de la lagune Ebrié, avant de s’envoler pour Paris, en France, et aussi à New York, où il a fait ses études secondaires au lycée Elmont. 

Depuis qu’il a grandi dans différents pays et a su s’adapter et se rapporter à différentes cultures et l’appliquer à sa musique. En dehors de ces albums, Detty K a d’autres chansons avec quelques collaborations et fonctionnalités. 

Aujourd’hui, Detty K continue de prospérer dans l’industrie de la musique en mélangeant son style de musique avec le français et l’anglais qui attire aussi bien les francophones que les anglophones.

Côte d’Ivoire : 4 morts dans une fusillade entre des villageois à Alépé

Quatre personnes ont trouvé la mort, lundi, dans une fusillade entre des villageois du département d’Alépé, au Nord-Est d’Abidjan.

Des sources sécuritaires ont déclaré à APA que ce drame s’est produit  dans le village de Kodioussou dans la sous-préfecture de Dinguira, située dans le département d’Alépé.  

Ces mêmes sources qui ne précisent pas les mobiles de ces affrontements indiquent par ailleurs, qu’en plus de ces quatre morts, le bilan matériel fait état de plusieurs domiciles saccagés et incendiés.

Une centaine d’éléments des forces de l’ordre a été déployée sur le terrain où des mesures ont été prises pour mettre fin à ces troubles à l’ordre public.

Ainsi, l’entrée et la sortie du village sont tenues de même que le lieu du drame.  Une patrouille a été également déclenchée.

Covid-19: 5 millions de doses de vaccin des Etats-Unis à la Côte d’Ivoire

L’Ambassade des États-Unis à Abidjan a annoncé, lundi, l’arrivée en Côte d’Ivoire d’un don de 816 660 doses supplémentaires de vaccin Pfizer contre la Covid-19, portant à près de 5 millions de doses de vaccin à ce pays.

Dans un communiqué de l’Ambassade datant du 03 janvier 2022 et dont APA a obtenu copie, annonce que  « 816 660 doses supplémentaires de vaccin Pfizer sont arrivées à Abidjan » le 30 décembre dernier.

« Les États-Unis, par le biais de l’USAID, ont désormais donné à la Côte d’Ivoire près de 5 millions de doses de vaccins dans le cadre de l’initiative COVAX et en partenariat avec UNICEF, depuis août 2021: 4 361 760 doses de Pfizer et 506 200 doses de Johnson & Johnson », souligne le communiqué.

Ces vaccins sûrs et efficaces, donnés sans conditions, permettront de protéger des vies en Côte d’Ivoire et de prévenir la propagation de nouvelles variantes dangereuses du virus.

« Les États-Unis fournissent ces vaccins parce que nous soutenons pleinement nos partenaires ivoiriens dans la lutte contre la Covid-19 », a déclaré l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell.

 « Avec la récente propagation mondiale de la variante Omicron, il est essentiel que toutes les personnes éligibles se fassent vacciner. », a poursuivi le diplomate américain, estimant que tant que le virus Covid-19 se propage n’importe où, il constitue une menace pour le monde entier.

Des vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à cette pandémie, et les États-Unis se sont engagés à acheter et à donner 1,2 milliard de doses de vaccin contre la Covid-19 dans le monde entier.

A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 350 millions de doses de vaccin à plus de 110 pays. L’engagement des Etats-Unis à fournir ces vaccins au monde entier répond à la promesse du Président Joe Biden que les États-Unis seront « un arsenal » dans la lutte mondiale contre la pandémie.

Soro s’interroge sur la réconciliation qu’on lui propose

Depuis l’exil, l’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, s’interroge sur la réconciliation qu’on lui propose dans son pays, la Côte d’Ivoire.

M. Soro s’exprimait, à la veille du nouvel an, dans un échange, en direct avec les adhérents, militants et cadres de son mouvement GPS (Générations et peuples solidaires), dissout par la justice ivoirienne.  

« Il faut une réconciliation sincère. Quelle est cette réconciliation qu’on nous propose, lorsqu’on prétend me condamner à perpétuité, 20 ans pour une maison dont on dit que je suis un receleur », a dit M. Guillaume Soro. 

« Je rigole, parce que cette maison, je l’ai depuis 2008, et à l’époque Alassane (l’actuel chef d’Etat) était dans l’opposition (…) Cette maison, ce n’est que du matériel, ça ne m’intéresse pas », a-t-il martelé. 

« Ce que je regrette dans ce que Alassane (Alassane Ouattara, actuel chef d’Etat) fait, même si c’est 30 secondes qu’il considère que je l’ai aidé, cette maison, c’est au temps de Gbagbo que je l’ai acquise en ma qualité de Premier ministre », a-t-il lancé.  

Selon M. Soro, « un ministre est venu nous proposer d’acquérir une maison à un peu plus de 1 milliard qui me reviendrait après les fonctions (de Premier ministre). On a fait cette opération régulière depuis 2008 ».

« Celui qui m’a permis d’avoir une résidence à Abidjan s’appelle Laurent Gbagbo (chef d’alors) et celui qui vient me l’arracher s’appelle Alassane Ouattara », s’est insurgé M. Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

Refusant d’intégrer le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir, à sa création, M. Soro a démissionné de son poste de président de l’Assemblée nationale.

« Je me suis battu, j’ai été porte-parole, président d’une rébellion qui a combattu Laurent Gbagbo. Et c’est Alassane, au lieu de me donner 10 maisons, m’arrache et me fait passer pour un receleur, il me criminalise, simplement parce que j’ai dit que je n’étais pas d’accord avec le Rhdp unifié. Et sacrilège, j’ai osé aller parer avec Bédié (président du Pdci, ex-allié au pouvoir) », a-t-il poursuivi.

« Je suis débout malgré les vicissitudes, les péripéties et les intempéries (…). Les grands hommes ont connu l’exil, je suis à mon troisième exil et je sais que je rentrerai tôt ou tard dans mon pays, grâce à Dieu », a rassuré l’ancien Premier ministre. 

« Je vois beaucoup de personnes bavarder, on veut réconcilier Guillaume. Je ne suis pas contre la réconciliation, je suis pour la réconciliation, je suis un homme de réconciliation », a-t-il ajouté, répondant à plusieurs questions de ses partisans.   

Cette année, M. Guillaume Soro a décidé de ne pas faire un discours classique, mais de « causer, d’avoir un débat » avec ses militants, et ce « sans protocole », échangeant à bâton rompu avec des délégations régionales GPS en Côte d’Ivoire, d’Europe, d’Amérique, de l’Afrique et d’Asie.

Il a dit avoir une « forte pensée » pour ses amis encore détenus, « les prisonniers politiques de GPS, mais aussi tous les prisonniers politiques de l’opposition (et) toute sa sécurité arbitrairement arrêtée ». Leur incarcération constitue l’une de ses préoccupations. 

« Je vois la bataille que vous menez (…). C’est parce que vous êtes débout que même dans cet exil difficile, je suis aussi débout. Sachez que c’est par l’abnégation et la résilience, la persévérance que l’avenir continuera à tendre la main à GPS », a-t-il déclaré.

« Achevons, ensemble l’œuvre que nous avons aussi ensemble initiée. GPS vivra et GPS vaincra et logera au coeur des Ivoiriens », a lancé l’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, à l’endroit de ses compatriotes. 

Bédié se « réjouit » de la reprise du dialogue politique ivoirien

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, se « réjouit » de la reprise du dialogue politique ivoirien, dans un message de nouvel an.

« Je me réjouis de l’initiative du dialogue politique engagé récemment par le gouvernement qui, je l’espère, constituera une étape constructive vers un dialogue inclusif qui prendra en compte l’ensemble des sujets qui fragilisent l’expression du grand potentiel dont dispose notre pays », a déclaré M. Bédié.    

Le président du Pdci, ex-allié au pouvoir, a exprimé sa « foi en une Côte d’Ivoire réconciliée, unie et prospère n’a pas changé » et sa « foi dans la force agissante, d’un dialogue vrai et sincère entre tous les Ivoiriens ».

Pour lui, cela devrait permettre de « trouver ensemble des solutions viables au rétablissement de la paix dans notre pays ». Il a assuré qu’il ne ménagerai aucun effort pour bâtir avec les siens une Côte d’Ivoire démocratique où l’Etat de droit reprend sa noble place.  

« Nous nourrissons tous l’espoir insistant d’une paix durable pour notre pays en proie à des crises socio-politiques mortelles, sanglantes, depuis plus de deux décennies », a-t-il fait savoir, ajoutant que les blessures nous ont brisés à tel point que nous avons l’obligation de faire de la paix une réalité et un sacerdoce ». 

« Cette espérance nouvelle, est le moteur de mon combat traduit par les nombreux appels au dialogue que j’ai lancés, à la communauté internationale ainsi qu’au Chef de l’Etat, avant et après la dernière crise électorale d’octobre 2020 », a-t-il dit. 

Côte d’Ivoire: le dialogue politique doit être « sans menace, ni préalable » (Affi)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, souhaite que le dialogue politique, en cours, soit « loyal, sans couperet ni menace, sans ultimatum ni préalable », dans un message de vœux du nouvel an 2022.

« Ce dialogue politique doit être loyal, sans couperet ni menace, sans ultimatum ni préalable. Cela implique une paix des braves », a déclaré le président du FPI, Pascal Affi Nguessan, dans un message de voeux du nouvel an.

« En 2022, l’heure n’est plus aux arrière-pensées et aux manœuvres tactiques », a-t-il estimé, lançant à l’endroit de ses compatriotes « je connais votre lassitude devant les mots creux, les serments sans lendemain qui engendrent toujours les mêmes désastres ».

L’union, une valeur de la devise du pays, « doit nous permettre d’avancer dans la voie d’une vraie réconciliation et d’affermir les fondements de notre démocratie. (Ainsi), la Côte d’Ivoire en sortira plus solide, plus confiante en ses institutions, plus respectueuse de toutes les opinions », a-t-il dit. 

Selon le chef du FPI, 2020 a été « l’année d’un nouvel embrasement, meurtrier et affligeant », mais 2021 a été une année d' »accalmie »,  qui a enregistré « la participation de la quasi-totalité des partis politiques aux législatives sans incidents majeurs ».  

Que « l’année 2022 qui s’ouvre constitue pour chacune et chacun d’entre nous la chance d’un nouveau départ, l’occasion de réaliser nos rêves, de poser des actes d’espérances », a-t-il laissé entendre.  

Il a fait remarquer que 2021 a été une année de « décrispation », marquée par l’audience accordée par le Chef de l’État, le président Alassane Ouattara, à son prédécesseur, Laurent Gbagbo, dans une volonté commune de dépasser les meurtrissures et les rancœurs de la crise postelectorale de 2010-2011″.  

Cette « décrispation, c’est enfin la relance, le 16 décembre dernier, du dialogue politique (la cinquième phase) entre le gouvernement, les partis politiques et les organisations de la société civile », a-t-il poursuivi. 

Toutefois, insinuera-t-il, « l’assurance d’alternances démocratiques est la garantie de la paix, de la stabilité. La stabilité est la condition du développement ». Ce nouvel an « offre une nouvelle chance, celle de consolider les fragiles fondations que nous avons posées ».

Cela, pour lui, devrait permettre d' »aller plus loin dans la construction d’une même Nation, une Côte d’Ivoire nouvelle, forte de valeurs partagées », sur le socle des valeurs fondamentales  exprimées par la devise de la République : Union, Discipline, Travail. 

« Les récents audits ont permis de constater plusieurs malversations qui sont inacceptables, déstructurantes et intolérables. La fraude, le détournement des deniers publics et la corruption sont des désordres auxquels il faut impérativement mettre fin », a-t-il martelé.  

M. Affi a par ailleurs fait observer que « trop de jeunes sont soit privés d’emplois et oisifs, soit dans des emplois précaires », soulignant que le pays doit « favoriser davantage la création d’emplois pour donner du travail à tous et pour mettre tout le monde au travail ».

Pour le chef du FPI, la productivité doit impulser la croissance économique de manière soutenue et durable afin que les fruits de la croissance soient mieux partagés. Le travail, aussi, doit permettre de promouvoir les femmes et leur offrir toutes les chances d’un plein épanouissement. 

Côte d’Ivoire: Makosso interpellé pour ses vidéos injurieuses envers les femmes

L’Association des femmes journalistes (AFJ) de Côte d’Ivoire dénonce des propos « agressifs » et « injurieux » du pasteur ivoirien, Camille Makosso alias « La Marmaille », dans ses vidéos sur les réseaux sociaux.

« Depuis quelques semaines l’Association des femmes journalistes (AFJ) de Côte d’Ivoire est interpellée par des journalistes sur les agissements d’un présumé pasteur ivoirien », écrit dans une note la présidente de l’organisation féminine, Marlyse Konan. 

Ce dernier, fait-elle observer a « agressé des femmes dans une vidéo récemment » et d’autres vidéos dans lesquelles iI tient de façon abondante des injures et des « grossièretés » sur les parties intimes des femmes.

« L’association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire voudrait attirer l’attention des autorités compétentes à rappeler à l’ordre l’individu en question afin de mettre fin à cette violence à l’égard des femmes et des filles », lance la journaliste ivoirienne. 

L’AFJ Côte d’Ivoire se veut une organisation de défense des droits de la femme qui se tient à la « disposition des populations ivoiriennes pour servir de canal pour dénoncer tout cas de violence basée sur le genre (VBG) » dans le pays. 

Le ciel abidjanais illuminé de géants feux d’artifices à l’entrée de l’an 2022

De géants feux d’artifices, projetés depuis les bords de la lagune Ebrié, ont illuminé le ciel abidjanais à l’entrée de la nouvelle année 2022, lors d’un spectacle pyrotechnique qui a rassemblé des milliers de personnes.

Ces instants de bonheur étaient offerts par la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, marraine de ce spectacle pyrotechnique. Un évènement devenu une tradition, marquant le passage à la nouvelle année. 

Mme Chantal Camara, la présidente de la Cour de cassation, représentant la Première dame de Côte d’Ivoire, a exprimé la « joie » de Mme Dominique Ouattara de partager ce moment emprunt de convivialité avec les populations.

Elle leur a transmis les vœux les plus chaleureux de la Première dame de Côte d’Ivoire autour de ces feux magiques, entremêlés dans le ciel, expression de la « cohésion sociale » et de l’unité entre les Ivoiriens.

Le spectacle pyrotechnique avait pour thème « La Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire solidaire et unie », un écho pour exprimer « une Côte d’Ivoire Plus forte et plus fraternelle », à l’occasion du réveillon du nouvel an.

Le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Mambé, dont le spectre territorial accueille ce spectacle, a déclaré que « ces feux visent à rassembler les Ivoiriens dans une perspective de solidarité et de partage ». 

La Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a donné il y a une semaine, le coup d’envoi de ces festivités de fin d’année, en procédant à l’ouverture des sites d’illumination dans le District d’Abidjan. 

Côte d’Ivoire: la croissance économique estimée à 6,5% en 2021

La croissance économique de la Côte d’Ivoire s’est établie à 6,5% en 2021 contre environ 2% en 2020, a indiqué vendredi le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, dans un message de vœux du nouvel an à la Nation.

 « Notre plan de riposte économique et sanitaire, combinés à la résilience de notre économie, a permis de contenir l’effet de la pandémie de Covid-19 avec un taux de croissance économique positive d’environ 2% en 2020 et 6,5% en 2021 », a déclaré M. Alassane Ouattara. 

Le président ivoirien a assuré que « cette dynamique se poursuivra en 2022 avec un taux de croissance projeté à environ 7% », profitant pour saluer les efforts du Premier ministre Patrick Achi et du gouvernement ainsi que l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre la Covid-19. 

À la date d’aujourd’hui, dira-t-il, près de 15 millions de doses de vaccins anti Covid-19 ont été reçues et plus de 7 millions de doses administrées dans le pays, tout en prévenant que la Covid-19 est toujours présente avec la recrudescence de cas positifs en Côte d’Ivoire.

M. Ouattara a souligné pour l’année 2022, le gouvernement ciblera ses actions sur trois priorités.  Premièrement, la transformation de l’économie, en allant plus loin et plus vite dans la transformation de l’économie en vue de l’amélioration des conditions de vie des habitants.

« C’est pourquoi, nous allons amplifier la modernisation de notre agriculture pour augmenter ses rendements et les revenus de nos producteurs, réduire le coût de la vie, et accélérer l’industrialisation par la transformation locale de nos matières premières », a-t-il ajouté.

« Notre seconde priorité pour cette année 2022 est l’emploi des jeunes et des femmes; et un accent particulier sera mis sur l’emploi de nos filles et de nos fils. Pour ce faire, le secteur privé sera d’une attention particulière », a-t-il poursuivi. 

De ce fait, le gouvernement mettra en place un programme pour accompagner et pour promouvoir les financement des PME, des startups et des jeunes entrepreneurs, a fait savoir le président ivoirien.

La troisième priorité, soulignera-t-il,  est la promotion de la culture de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques pour le bien-être des populations. L’Etat entend « bâtir une conscience nationale imprégnée des valeurs d’intégrité ». 

Côte d’Ivoire: remise gracieuse de peine à près de 2.500 détenus

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé vendredi avoir procédé à la signature d’un décret de remise gracieuse de peine de près de 2500 détenus, dans un message de voeux du nouvel an à la Nation.

« En cette fin d’année 2021, j’ai procédé à la signature d’un décret de remise gracieuse de peine au bénéfice de près de 2500 détenus qui recouvreront la liberté », a déclaré le président ivoirien, dans un discours à la Nation à la veille de l’an 2022. 

 Il a toutefois fait savoir que « cette mesure ne concerne pas les personnes condamnées pour crime de sang ». Ce qui sous-entend que les prisonniers de la crise post-électorale de 2010-2011, incarcérés dans cet esprit, ne pourront pas recouvrer la liberté. 

L’ex-président, Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes liés à la crise post-électorale de 2010-2011, avait plaidé auprès de M. Ouattara afin d’user de ses prérogatives pour libérer les détenus de cette grave crise qui a fait plus de 3 000 morts dans le pays.

Ouattara institue un prix de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé vendredi l’institution d’un prix sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, à partir de 2022, dans un message de voeux du nouvel an à la Nation.

« Nous devons bâtir une conscience nationale imprégnée des valeurs d’intégrité, d’équité, et d’un sens élevé de la responsabilité dans la conduite des affaires publiques. C’est dans ce cadre que j’ai décidé d’instaurer à partir de 2022, un prix portant sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption », a déclaré le président ivoirien. 

Selon M. Ouattara, « ce prix favorisera l’éclosion de cette conscience nationale qui prône le respect des deniers publics, la recherche de l’excellence, et qui place l’intérêt de la Nation au-dessus de tout ». 

Pour lui, « cela doit se traduire par un véritable changement de mentalité et de comportement » après les importants progrès réalisés dans tous les domaines de la vie socio-économique du pays depuis 2011.  

« Nous devons promouvoir davantage la culture de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, pour le bien- être de nos populations », a-t-il poursuivi, se félicitant des actions entamées en 2021 qui ont produit « des résultats probants ».

Ouattara annonce le lancement de 8 nouveaux échangeurs à Abidjan en 2022

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé des travaux pour le lancement de la construction de huit nouveaux échangeurs à Abidjan, au cours de l’année 2022, dans un discours à la Nation, à la veille du nouvel an

« Au cours de l’année 2022, nous poursuivrons l’extension de l’autoroute du Nord jusqu’à Bouaké, la réhabilitation de la côtière Abidjan-San Pedro, ainsi que les travaux pour le lancement de la construction de huit nouveaux échangeurs à Abidjan », a dit M. Alassane Ouattara.   

L’année 2021, rappelera-t-il, a été la première année de la mise en œuvre du projet de campagne « Une Côte d’Ivoire Solidaire ». Ce projet vise à consolider les acquis des dix dernières années et à accélérer le processus de transformation structurelle de l’économie. 

Il s’est félicité de ce que, pendant les deux premiers quinquennats, le gouvernement a mis en œuvre des réformes importantes, tout en procédant à des investissements massifs pour la réhabilitation et l’extension des infrastructures économiques et sociales.

Dans cet élan, l’Etat continuera d’investir dans les infrastructures pour améliorer la fluidité du trafic dans le Grand Abidjan, désenclaver les zones rurales, relier toutes les capitales régionales, et rendre accessibles tous les chefs-lieux de département du pays, par des voies bitumées.

« Je me réjouis que les projets structurants, tels que le 4e pont Yopougon-Plateau, le Pont de Cocody et l’échangeur de l’Indénié seront achevés en fin d’année 2022 », a déclaré le président ivoirien. 

Secteur pétrolier ivoirien: le gisement « Baleine » entre en production en 2023

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé vendredi que le gisement pétrolier « Baleine », découvert en Côte d’Ivoire, entrera en production dès 2023 et sera le premier gisement zéro émission nette en Afrique, à l’occasion du nouvel an.

« Au cours de cette année 2021, nous avons fait une importante découverte de pétrole et de gaz. Le gisement Baleine, qui entrera en production, dès 2023, permettra d’augmenter notre production de pétrole et de gaz », a déclaré M. Alassane Ouattara. 

Cette manne pétrolière devrait permettre de « fournir une quantité adéquate de gaz au secteur de l’électricité », a dit M. Ouattara, qui a rappelé qu’au niveau du secteur de l’énergie, le pays avait connu des difficultés au premier semestre de l’année 2021 qui « sont derrière nous ».

« Cette importante découverte augure de belles perspectives pour notre pays en termes de ressources pour le financement des projets de développement, de formation de nos jeunes, de création d’emplois, et d’opportunités pour nos PME », s’est-il réjoui.  

Année boursière 2021 : un excellent cru pour la BRVM

Malgré la persistance de la Covid-19, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a établi de nouveaux records cette année en franchissant le seuil des 6000 milliards F CFA de capitalisation du marché des actions.L’année 2021 a été faste pour la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Au 31 décembre 2021, la capitalisation de la bourse des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est établie à 6085,4 milliards F CFA. Au même moment, celle du marché des obligations a atteint 7247 milliards F CFA, soit des hausses annuelles respectives de 39,33 % et de 19,76 %.

Par ailleurs, l’indice BRVM 10, qui regroupe les dix plus grandes cotations de l’institution financière, clos l’année en hausse de 17,29 %. Le BRVM Composite, englobant l’ensemble des entreprises cotées, tire quant à lui le rideau avec une progression de +39,15 % par rapport à l’année 2020.

Ces résultats confirment, selon la bourse régionale, le cycle haussier entamé depuis les premiers mois de 2021 en rupture par rapport à la tendance baissière observée depuis 2016.   En outre, la valeur des transactions est évaluée ce jour à 722 milliards F CFA, soit une augmentation de 293 % par rapport à l’année 2020, se félicite la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières.

Dans la même dynamique, le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) sur le marché financier régional a également connu une hausse significative de ses activités. Celles-ci sont chiffrées, d’après la BRVM, 13.830 milliards F CFA d’actifs sous conservation, en hausse de 26 % par rapport à 2020.

De même, se réjouit la bourse régionale, les paiements de dividendes, d’intérêts et les remboursements d’obligations se sont élevés à 1477 milliards F CFA, soit une progression de 40 %. Les Règlements/Livraisons (R/L) sont évalués à 1463 milliards F CFA, soit le triple du niveau de l’année dernière.

« Ces performances témoignent du moral solide des investisseurs et de la résilience de la BRVM dont l’attractivité reste intacte malgré la crise sanitaire. En 2021, la BRVM se classerait dans le trio de tête des grandes bourses africaines en matière de performance des indices », se félicite la bourse régionale de l’Uemoa.

Côte d’Ivoire: institution du test antigénique Covid-19 aux concerts et rassemblements

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, annonce la réalisation de test antigénique Covid-19, visant à rechercher le virus, lors de concerts et rassemblements, en raison de la recrudescence de la pandémie.

« Suite à la recrudescence actuelle des cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, il est institué à compter de ce jour, la pratique du test antigénique à l’entrée des lieux de grands rassemblements », indique un communiqué publié vendredi.

Ces tests seront réalisés par une équipe du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, souligne le communiqué qui ajoute que les personnes positives au test antigénique doivent faire « obligatoirement » le test PCR. 

Selon le ministère, cette disposition vise à prévenir la propagation de la Covid-19 dans le pays, qui a enregistré ce jeudi 30 décembre 2021, 1 578 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 549 échantillons prélevés soit 34,7 % de cas positifs, 185 guéris et 4 décès.

La veille, le mercredi 29 décembre 2021, 1 502 nouveaux cas de Covid-19 ont été notifiés sur 5 348 échantillons prélevés soit 28,1 % de cas positifs, 47 guéris et 1 décès.

Le test antigénique recherche la présence de protéines du virus Sars-Cov-2. Il consiste en un test manuel, à lecture directe sur un petit boitier en plastique. Le résultat s’affiche en 30 minutes maximum sous forme de barres qui apparaissent sur le boitier. 

Cette mesure qui a pris effet, le 30 décembre 2021, à compter de sa date de signature, a été entérinée par le ministère  de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, et la ministre de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle. 

Le Rhdp, le parti au pouvoir, évalue son « implantation » à Didiévi

Le coordonnateur régional Rhdp (pouvoir) du Bélier, Brice Kouassi, a visite du 26 au 30 décembre 2021 les localités de Didiévi, lors d’une tournée qui a servi à remobiliser les militants et évaluer l' »implantation » du parti dans cette contrée.

M. Brice Kouassi a expliqué aux populations la vision de développement du gouvernement, qui se veut holistique, en vue de créer de la richesse, de consolider la paix, la stabilité, et de contribuer à la prospérité ainsi qu’à l’insertion socio-professionnelle des jeunes et des femmes.   

Les populations de Didiévi ont accueilli favorablement les actions de développement du gouvernement ivoirien, sous le leadership du président Alassane Ouattara, dans les localités de la commune et sous-préfecture. 

Les différents villages ont traduit leur « infinie gratitude au président Ouattara ainsi qu’à Brice Kouassi, fils de la région, pour les actions majeures posées en vue d’améliorer leurs conditions de vie (des populations) en si peu de temps ».

En outre, les dirigeants des mutuelles de développement local, les cadres, les femmes et les jeunes ont exprimé « leur joie et leur fierté » de recevoir le coordonnateur régional Rhdp du Bélier, qui à l’orée du nouvel an, communie avec les militants afin de recueillir leurs attentes. 

Selon la coordination régionale Rhdp du Bélier, les projets de développement entrepris sont entre autres, des projets d’électrification rurale, de construction de châteaux d’eau multi-villages et d’écoles.   

Le coordonnateur régional du parti des Houphouëtistes, M. Brice Kouassi, par ailleurs maire de Didiévi, s’est félicité de « l’engagement et la détermination de la chefferie traditionnelle à œuvrer constamment pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale ».  

Exhortant les militants, il a déclaré que « le vrai fétiche de Didiévi et du V-Baoulé, c’est Alassane Ouattara », avant d’ajouter « il est un véritable trésor pour nous et pour toute la Côte d’Ivoire. Ce trésor, il faut impérativement le protéger et le conserver ».

Ces rendez-vous avec les populations de la localité de Didiévi interviennent dans la dynamique d’une tournée de la coordination régionale du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), annoncée à la rentrée politique le 30 octobre 2021. 

Côte d’Ivoire: prorogation de la validité de la CNI jusqu’au 31 mars 2022

Le gouvernement ivoirien proroge à nouveau jusqu’au 31 mars 2022 la période de validité des Cartes nationales d’identité (CNI) produites en 2009, arrivant à expiration le 31 décembre 2021.

 « La période de validité des Cartes nationales d’identité produites en 2009, arrivant à expiration le 31 décembre 2021, est prorogé jusqu’au 31 mars 2022″, annonce une note du ministère ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, dont APA a reçu copie, jeudi.

Le gouvernement rappelle, toutefois, qu' »aux termes de la loi No 2019-566 du 26 juin 2019, la Carte nationale d’identité biométrique est obligatoire pour tout Ivoirien âgé d’au moins 16 ans ».

Il exhorte en outre les personnes qui ne se sont pas encore enrôlées à se rendre dans les centres ouverts à cet effet sur toute l’étendue du territoire national en vue de s’acquitter de cette obligation. 

La carte nationale d’identité biométrique de 2009, a été produite un an avant l’élection présidentielle de 2010 pour permettre à tous les citoyens pour pouvoir prendre part, aisément, au scrutin. Concomitamment, les Ivoiriens utilisent aujourd’hui la nouvelle CNI déjà en vigueur. 

Boycott présidentielle 2020: le Pdci « sans crainte » des procédures judiciaires

Le porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Soumaila Bredoumy, a déclaré mercredi que le parti répondra « sans crainte, ni peur » aux procédures judiciaires relatives aux exactions de la présidentielle de 2020.

« Le Pdci s’y rendra sans crainte ni peur de quelques procédures judiciaires que ce soit », a dit M. Soumaila Bredoumy, dans une déclaration du parti, en réaction à une conférence du procureur de la République qui évoquait de probables poursuites contre le chef du parti, Henri Konan Bédié. 

Le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan, Richard Adou, a fait état de faits  graves et d’actes criminels commis pendant les périodes pré et post électorales d’août à octobre dernier 2020, à l’occasion de l’élection présidentielle d’octobre 2020. 

L’autorité judiciaire a visiblement accusé les dirigeants des principaux partis politiques de l’opposition ivoirienne d’être les principaux responsables présumés des crimes commis pendant cette période. 

M. Richard Adou, a dans un élan réserve, énoncé la possibilité de poursuite contre l’ancien chef de l’Etat ivoirien Aimé Henri Konan Bédié, en sa qualité de chef de l’opposition, lors de la conférence de presse.

Pour le Pdci, l’article 54 de la loi numéro 2005-201 du 16 Juin 2005 portant statut d’ancien Président de la République, cité par le procureur « ne peut s’entendre que dans le cas où une élection régulière, conforme aux termes de la Constitution ivoirienne a pu se tenir ». 

Le Pdci estime qu’il y a eu une « violation fragrante de l’article 55 nouveau de la Constitution » et une « prétendue consultation qui est tout, sauf l’élection présidentielle du président de la Côte d’Ivoire qu’encadrent si fermement les dispositions constitutionnelles ».  

Ensuite, « l’on est en droit d’affirmer sans ambages que le troisième mandat et ses « supporters » sont les auteurs directs et indirects de la désobéissance civile, des exactions et violences qui ont suivi en octobre 2020 », a-t-il soutenu. 

Le 11 novembre 2020, M. Aimé Henri Konan Bedié a accepté une rencontre avec le chef de l’Etat, sur demande expresse des amis de la Côte d’Ivoire pour donner une chance au retour de la paix dans notre pays,  a-t -il rappelé. 

A la suite de cette rencontre, le président du Pdci a lancé le 9 décembre 2020 un appel solennel à l’apaisement et au renoncement définitif à la violence, pour rebâtir une nation sur la capacité collective des forces vives de réactiver ensemble les valeurs d’union et de paix par le dialogue.

« L’accalmie que connaît actuellement notre pays est le résultat de l’engagement du président du Pdci, soutenu par la volonté de paix et de démocratie à laquelle sont fermement attachés les leaders de l’opposition », a-t-il poursuivi. 

« C’est pourquoi, le Pdci prend à témoin la communauté nationale et la communauté internationale à aller à la table du dialogue véritable qui est susceptible d’effacer tous les germes de conflits et de palabres politiques qui minent la tranquillité des Ivoiriens et installent la Côte d’Ivoire dans la peur quotidienne de lendemains violents et fratricides », a-t-il conclu.  

Le rapport de l’Unité spéciale d’enquêté sur les exactions relatives à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, indique que les violences ont fait 85 morts et près de 500 blessés de août à novembre 2020. Il mentionne que 233 personnes ont été interpellées dans la procédure. 

Prix du thon: des mareyeurs appellent le gouvernement ivoirien à « revoir » la mesure

Le président des mareyeurs importateurs du port d’Abidjan, Touré Mamadou, a appelé mercredi le gouvernement à « revoir » la mesure de plafonnement du prix du Kg de thon, au risque de « tuer » les opérateurs, lors d’une conférence de presse.

Le gouvernement a « plafonné (le 22 décembre 2021) le prix du Kg du poisson garba (faux thon), toute taxe comprise, appliqué par les détaillants de « garbadrome » à 850 Fcfa dans le District autonome d’Abidjan et dans un rayon de 300 Km; et à 900 Fcfa au-delà ».  

« Supposons que l’armateur accepte de nous vendre à 400 F CFA le kg.  Pour sortir le poisson du port, le Kg nous revient au minimum 650 F CFA, alors d’où sort le plafonnement des prix ? Qui supporte la perte ? L’État va compenser ça comment ? », a lancé M. Touré.

Pour le président des mareyeurs importateurs, l’Etat devrait tenir compte des pertes consécutives à cette décision, qui selon lui est « une grave erreur » qui devrait être corrigée, c’est pourquoi les acteurs demandent au gouvernement de « revoir sa position ».

À ses côtés, M. Touré Mamadou, avait M. Patrick Zasso, un acteur du secteur, qui a martelé que « les frais de douanes et du port restent trop chers, voir impossibles », mentionnant que « le thon à lui seul a trois types de dédouanements », ce qui rend les choses plus difficiles pour ses opérateurs.

Cette décision du gouvernement intervient suite à l’affaire de pénurie de thon. Airon, un gros importateur a récemment déclaré, à en croire M. Zasso, qu' »il avait une pénurie de thon en Côte d’Ivoire alors que le moment ne s’y prêtait guère ». 

M. Touré a fait remarquer que « pour fixer un prix qui s’applique à tous, il aurait fallu associer tous les opérateurs », car le cours du « poisson est comme le dollar, c’est flexible, ça monte, ça descend,  quand il y a poisson, il y a son prix, quand il n’y a pas de poissons, il y a son prix ».

Il a fait observer que pour faire bouger un thonier ou un bateau, il faut dépenser 300 millions. En outre, ce sont les Français, les Chinois et les Coréens qui opèrent en mer pour approvisionner le marché ivoirien.

Le thon vendu en Côte d’Ivoire, indiquera-t-il, vient des Îles Seychelles, du Ghana, pays voisin à la Côte d’Ivoire ou du Sénégal. Une fois au port d’Abidjan, le thon subit « trois taxes » et si cette décision est maintenue il pourrait avoir une pénurie. 

Dans cet élan, le président des mareyeurs importateurs du port d’Abidjan, Touré Mamadou, a plaidé pour que l’Etat de Côte d’Ivoire « élimine les taxes sur le poisson thon » au risque de « nous arracher la filière », voire sortir les Ivoiriens de ce secteur. 

Les étudiants ivoiriens exhortés à éviter les anti-valeurs et « les raccourcis »

Face aux anti-valeurs constatés en milieu estudiantin, les étudiants ivoiriens ont été exhortés, le 12 décembre 2021, à éviter « les raccourcis », à l’occasion d’une « Journée d’accueil des nouveaux bacheliers », tenue à PK 18.

Cette journée, organisée par l’Union Fraternelle pour l’Action et la Bienfaisance (Ufab), une ONG ivoirienne, a célébré certains de ses membres à travers une cérémonie, autour du thème « Les secrets du succès de la vie estudiantine et professionnelle ». 

En sa qualité de parrain, M. Soiliho Grambouté, chef de Cabinet au ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat, a invité les étudiants à s’attacher au travail et à éviter « les raccourcis » dans les études et dans la vie.

 « Formez-vous, améliorez vos compétences, soignez vos comportements, et évitez les raccourcis », a conseillé M. Soiliho Grambouté, indiquant que « la vie, c’est d’abord le temps. Et le temps nous appartient tous ». 

« Si vous travaillez et que vous avez les compétences, les opportunités viendront à vous », a ajouté le parrain, qui a mis son auditoire en garde, notamment les étudiants, contre le choix de la facilité qui conduit au « broutage », l’anarque sur Internet.  

Le conférencier, Daouda Ballo, a également invité les étudiants au travail et à s’éloigner des anti-valeurs. Pour lui, ils devront avoir des modèles et des personnes qui les inspirent sur le chemin du bien. Car, aujourd’hui il y a « trop d’anti-valeurs que les jeunes copient ».  

Selon M. Ballo, le chef du Service Actes et Sigfae au ministère de la Fonction publique, l’étudiant doit avoir un objectif d’étude pour se donner des chances de succès. Et, pour atteindre ses objectifs, il doit avoir comme référence des personnes qui ont réussi dans leurs études.  

Il a toutefois prévenu que le succès ne viendra pas sans difficultés. Mais, « on ne fuit pas, on affronte la difficulté et on travaille pour s’en sortir. Les difficultés ne doivent pas être l’objectif, il faut les surmonter ».   

Poursuivant, le conférencier a mis les étudiants en garde contre les dérives du monde universitaire avec la mauvaise gestion de la liberté que ce milieu leur offre, tout en les invitant à se conformer aux enseignements de l’islam qui prône les valeurs.  

 « Vous ne devez pas être là où on casse, là où on triche », a-t-il insisté. De son côté, le président exécutif de l’Ufab-ONG, Inza Bamba, a exhorté l’assistance à prendre comme modèles, le parrain et le conférencier dont les « parcours sont motivants ».

« Ils sont une source de motivation pour nous, les plus jeunes. Tant par leur acharnement au travail, leur résilience face à l’épreuve, que leur statut professionnel aujourd’hui « , a-t-il justifié. 

L’Organisation non gouvernementale Ufa intervient dans le domaine social, notamment la santé et l’éducation en accompagnant ses membres dans les études, afin de cultiver les valeurs du mérite et de l’excellence. 

Abidjan abrite la Convention mondiale du cajou du 16 au 18 février 2022

Abidjan abrite du 16 au 18 février 2022, la 7e édition de la Convention mondiale (World cashew convention, WCC), couplée avec la 4e édition des Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (JNEC-CI).

L’annonce a été faite, jeudi, sur les bords de la lagune Ebrié, par M. Issa Traoré, le secrétaire général adjoint de l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire  (AEC-CI), lors d’un point de presse, en présence de certains acteurs de la filière anacarde.

Ce symposium international vise à débattre des problématiques de la filière anacarde en Côte d’Ivoire et dans le monde autour du thème: « Soutenir la croissance du secteur de la noix de cajou en Afrique grâce à la transformation de la production et à l’exportation de la noix de cajou brute ».

Prévu du 16 au 18 février 2022, sur la route de l’aéroport d’Abidjan, les organisateurs attendent plus de 2000 participants, une cinquantaine d’entreprises qui exposeront leurs produits, 25 experts, sachants, chercheurs et panélistes. 

Comme pour les trois premières éditions des JNEC-CI, et au titre de son volet social, ce symposium sera aussi marqué par la décision de construction d’une école primaire dans une localité de la zone de production de la noix de cajou en Côte d’Ivoire, a-t-il dit.

Cet évènement sera organisé par le Bureau exécutif de l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire, en collaboration avec la World cashew convention qui a décidé d’honorer la Côte d’Ivoire pour la seconde fois en abritant la 7e édition de cette conférence mondiale.

Le Commissariat général du symposium, s’inscrivant dans la politique gouvernementale de la transformation locale, avait mobilisé en épilogue à la Convention, 75 chefs d’entreprises et investisseurs issus du secteur mondial de la transformation de la noix de cajou. 

Après sa première délocalisation, en terre africaine en Côte d’Ivoire pour la 6e édition du 12 au 14 février 2020, Abidjan accueille la 7e édition. La rencontre de 2020 avait enregistré une participation de plus de 2500 personnes venues de 37 pays. 

Un géant feu d’artifice annoncé à Abidjan

Un géant feu d’artifice pour créer un spectacle lumineux dans le ciel de la capitale économique ivoirienne est annoncé à Abidjan dans la nuit de vendredi pour marquer le passage au nouvel an 2022.

Ce spectacle sera offert à partir de 22h00, heure locale et Gmt par le District autonome d’Abidjan dirigé par le ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé, au palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Pour mieux profiter du spectacle haut en couleurs, les visiteurs  pourront se poster sur les deux berges de la lagune, les côtés Plateau ou Treichville.

« On aura également une belle vue au palais de la culture en restant avec les hôtes officiels du ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé, le maitre d’œuvre de l’évènement », explique une note d’information du Comité d’organisation de cet évènement qui sera retransmis en directe à la télévision nationale première chaîne de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI 1).

Cette année encore, le feu d’artifice pyromédique est placé sous le parrainage de Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire.

Le District autonome d’Abidjan proposera également un show orchestré par Mulukuku DJ dans une ambiance festive de maquis géants avant l’explosion, les crépitements et les détonations dans le ciel.

Un programme pour susciter des vocations scientifiques chez les filles en Côte d’Ivoire

Girls in STEM, un programme visant à favoriser la diversité des genres dans les sciences et à développer les carrières des femmes dans la technologie, a été organisé mi-décembre 2021 en Côte d’Ivoire.

Organisé par GE (NYSE) et Junior Achievement Ivory Coast, Girls in STEM se veut une plateforme destinée à une centaine de collégiennes et lycéennes pour les informer sur les carrières dans le domaine des sciences.

Le programme veut aussi susciter des vocations chez les jeunes filles dans la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM, pour Science, Technology, Engineering and Mathematics).

Un atelier a été mis en place dans le cadre de l’engagement de GE Gas Power en faveur de l’inclusion et de la diversité, avec pour objectif d’inspirer la génération à venir de femmes ingénieures et chercheuses.

L’objectif étant de faire naître des vocations chez les jeunes filles et de les encourager à envisager une carrière scientifique.

Le programme Girls in STEM a été notamment conçu non seulement pour changer la manière dont les carrières scientifiques sont perçues, mais également pour développer la présence des femmes dans ce domaine.

Dans le cadre de cet événement, différentes sessions d’information, de mentorat et d’échange sur les carrières scientifiques ont été animées par des personnalités reconnues dans le domaine scientifique en Côte d’Ivoire.

Des visites ont également été organisées sur des sites en rapport avec le sujet du programme, entre autres, la centrale électrique Azito à Yopougon, le Centre de simulation GE à Bingerville et la centrale électrique CIPREL à Vridi.

Selon la Banque mondiale et le Global Gender Gap Index 2020 (Rapport mondial sur l’écart entre les femmes et les hommes) du World Economic Forum (WEF), les femmes sont moins nombreuses que les hommes à décrocher un diplôme scientifique dans la plupart des pays.

En dépit des efforts déployés pour développer la participation des femmes dans de nombreuses disciplines, elles restent toujours minoritaires dans les carrières scientifiques.

Cela, d’après les experts, constitue un frein à la résolution des problèmes de développement complexes auxquels le continent africain fait face. Car, une participation accrue des femmes dans le monde professionnel est un facteur important de développement et de croissance économique pour un pays.

Des recherches révèlent par ailleurs lien significatif entre la croissance du Produit intérieur brut (PIB) d’un pays et le taux d’activité professionnelle des femmes.

« Pour favoriser l’inclusion économique et réduire les écarts entre les hommes et les femmes, les entreprises, les écoles, ainsi que les institutions et les agences gouvernementales concernées, doivent lancer de nouveaux programmes et accélérer les efforts en cours pour attirer davantage de femmes vers les carrières scientifiques », a déclaré Elisee Sezan, PDG de la division Gas Power de GE en Afrique subsaharienne.

Pour lui, « ces efforts doivent être menés de manière précoce, par exemple en encourageant les jeunes filles à choisir des matières scientifiques à l’école et à envisager de poursuivre leurs études supérieures dans ce domaine ».

Quant à Muriel Banny M’Bow, présidente du Conseil d’administration de Junior Achievement en Côte d’Ivoire, elle s’est dite « ravie de travailler en partenariat avec GE Gas Power pour cet événement Girls in STEM, qui s’inscrit parfaitement dans notre mission visant à préparer les professionnels de demain en accompagnant les étudiants dans le choix de leurs futures carrières ».

« Réduire les inégalités hommes-femmes dans les carrières scientifiques en encourageant les jeunes filles et les femmes à s’orienter vers ces domaines est un élément fondamental pour favoriser l’innovation », a-t-elle poursuivi.

Junior Achievement (JA) prépare les jeunes Africains à la main-d’œuvre du 21e siècle en leur inculquant des compétences entrepreneuriales, une préparation au travail et des connaissances financières.

GE, lui, est une figure historique et un pionnier dans le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. Il collabore avec diverses institutions pour former de futurs ingénieurs et promouvoir la place de la femme dans le domaine de la technologie.

Ce programme a été mis en place dans le cadre de l’engagement de GE Gas Power en matière d’inclusion et de diversité.

La société civile ivoirienne juge « positives » les actions du C2D

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) juge « positives » les actions sur les terrain du Projet du Contrat de désendettement et de développement (C2D), signé entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la France.

La CSCI mène des enquêtes sociologiques de satisfaction et même de perception et « la perception des populations pour ce que nous avons mené jusqu’à ce jour est positive », a déclaré mardi à la presse M. Mahamadou Kouma, le coordonnateur national de l’organisation. 

Il s’exprimait en marge du 4e Forum de restitution nationale du suivi indépendant aux parties prenantes. Ce forum intervient dans le cadre du Projet de suivi indépendant et participatif du Contrat de désendettement et de développement (C2D).    

« Concernant les infrastructures, les populations estiment qu’elles répondent effectivement à leur besoin, quelque chose d’essentiel, c’est pourquoi nous sommes entre les bénéficiaires des projets et les gouvernants » pour faire le suivi des actions, a dit M. Mahamadou Kouma.  

L’organisation s’interroge  en ces termes « est-ce que leurs besoins sont forcément les écoles, et c’est cela que nous faisons remonter et les projets qui sont définis s’efforcent de répondre à ces exigences », a-t-il soutenu.  

M. Mamadou Ouattara, secrétaire du C2D, représentant la coordinatrice du secrétariat technique du C2D, chargé des projets et infrastructures de développement urbain et d’assainissement, s’est félicité de ce suivi indépendant visant à optimiser les projets. 

Depuis décembre 2012, le Contrat de développement et de désendettement a été signé entre la Côte d’Ivoire et la France pour le financement de projets de développement et de lutte contre la pauvreté au bénéfice des populations ivoiriennes.

Afin de s’assurer que le choix de ces projets répond aux besoins des populations et que les résultats attendus sont atteints, les textes du C2D ont prévu que la société civile soit membre du Comité d’orientation et de suivi du C2D et du Comité technique. 

En outre, la société civile, à travers la CSCI assure le rôle d’observateur indépendant du C2D, ce qui lui confère la tâche spécifique d’assurer le suivi citoyen des activités du programme, indépendamment des acteurs de mise en oeuvre du projet. 

Cette mission nécessite toutefois une technique assez pointue. La Convention de la société civile ivoirienne participe, avec ses experts, à toutes les étapes du processus du C2D, depuis l’identification jusqu’à la mise en oeuvre des projets.

Au plan opérationnel, il s’agit de collecter des résultats obtenus sur le terrain, de procéder à la mesure et à l’analyse objective, la pertinence, l’efficacité et l’impact des projets mis en oeuvre, au regard des besoins réels des populations et faire des recommandations avisées.

Ces actions participent à la transparence et à l’équité, a fait savoir M. Ouattara,  indiquant que de 2012 à 2020, deux contrats du C2D ont été signés pour un montant d’environ 1151 milliards Fcfa en vue de l’exécution de nombreux projets de lutte contre la pauvreté dans divers domaines. 

Les projets touchent, entre autres, l’éducation, l’emploi,  la santé, l’agriculture, le développement rural, le développement urbain, eau et assainissement, infrastructures et transports, justice et la réinsertion des militaires démobilisés. 

En vue de consolider et d’étendre ses acquis, et de prendre en compte de nouveaux besoins avec de nouveaux secteurs, dont la gouvernance financière, l’industrie créative et culturelle, Paris et Abidjan ont signé le 3e contrat C2D en octobre 2021 pour un montant d’environ 751 milliards Fcfa.  

Ce 4e forum a regroupé les représentants de l’administration,  des partenaires au développement, des collectivités territoriales, du secteur privé, des organes et coordinations régionales de la CSCI et des organisations de la société civile. 

Côte d’Ivoire: la pêche artisanale soumise à une licence

La loi en vigueur sur le secteur de la pêche et de l’aquaculture, en Côte d’Ivoire, contraint les acteurs de la pêche artisanale à l’obtention préalable d’une licence de pêche.

Ce dispositif est généralement ignoré par les acteurs du secteur. Pour amener les acteurs de la pêche artisanale à tirer profit dans le strict respect de la loi numéro 2016-554 du 26 juillet 2016 relative à la pêche et à l’aquaculture, des séances de sensibilisation ont été faites.

Et ce, à l’initiative de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à travers son projet Initiative Pêche Côtière en Afrique de l’Ouest (IPC-AO) en collaboration avec  le  Ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH).

Une séance de sensibilisation sur la nouvelle loi 2016-554 du 26 juillet 2016  qui régit le secteur de la pêche et de l’aquaculture a été ainsi organisée à l’intention d’une trentaine de transformatrices et de mareyeuses exerçant au débarcadère Mohamed VI de Locodjoro, à Abidjan.

La loi de 2016 est constituée de cinq titres, de quatorze chapitres et de cent vingt-et-un articles. Cette nouvelle disposition légale, en son article 38, contraint les acteurs de la pêche artisanale à l’obtention préalable d’une licence de pêche.

L’article 30, en outre, dispose que les produits de pêches transformés ou non sont soumis aux règles de contrôles sanitaire et vétérinaire. Cependant, l’article 32, lui met l’accent sur les activités de capture et de commercialisation qui sont soumis à certification.

Selon Armand Zegbeu, coordonnateur du projet IPC-AO, cette séance d’information et de sensibilisation vise à mieux faire connaitre des acteurs de la pêche artisanale, la loi qui régit ce secteur.

« La loi de 2016 vient pallier les insuffisances et les limites de la loi numéro 86-478 du 1 er juillet 1986 relative à la pêche. Il était important pour nous de mieux la vulgariser et la diffuser. (Car) Passée l’étape de la sensibilisation, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur », a-t-il insisté.

Les sociétés coopératives en activité au débarcadère de Locodjoro par la voix Marie Gisèle Kra, secrétaire générale de la coopérative des mareyeuses et transformatrice des produits halieutiques d’Abidjan, se sont félicitées de cette sensibilisation.

« Cette sensibilisation est la bienvenue car de nombreux acteurs de notre milieu ignorent l’existence d’une loi qui règlemente notre secteur d’activité. Nous souhaitons que l’accent soit mis sur les pêcheurs qui pour la plupart se comportent comme des hors la loi », a-t-elle dit.

Mme Anne Dago, première vice-présidente de la coopérative des mareyeuses et transformatrice des produits halieutiques de Côte d’Ivoire, a salué la vulgarisation de la loi relative à la pêche et à l’aquaculture, invitant les autorités compétentes à ériger le débarcadère de Locodjoro comme « l’unique point de débarquement des produits de la pêche artisanale d’Abidjan ».

Au terme de la sensibilisation, des cache-nez et un dispositif de lavage des mains acquis par le projet IPC –AO ont été offerts aux communautés et acteurs du secteur de la pêche exerçant sur le site du débarcadère de Locodjoro. L’objectif étant de freiner l’avancée de la pandémie de Covid-19.

Après l’étape de Locodjoro, le cap sera mis sur les sites de Zimbabwé, un quartier dans le Sud d’Abidjan, et de Sassandra (Sud-ouest ivoirien) en vue de sensibiliser les acteurs de la pêche artisanale de ces localités.

Remise de diplômes à Abidjan à 107 élèves en sécurité sociale

Cent sept (107) élèves en sécurité sociale dont 92 Ivoiriens formés au Centre ivoirien de formation des cadres de sécurité sociale (CIFOCSS) ont reçu mardi à Abidjan leurs diplômes, lors d’une cérémonie.

Cette remise de parchemins couronne la scolarité 2020-2021, et consacre la sortie officielle de la 21e promotion des cadres moyens, la 17e promotion des contrôleurs d’exploitation, la 12è promotion des contrôleurs en prévention et la 25e promotion des techniciens en sécurité sociale. 

Selon le directeur de l’Institut de formation aux métiers de la sécurité sociale (IM2S), Alla Koua, ce sont au total 107 élèves formés au CIFOCSS issus de cinq institutions, à savoir CNPS Côte d’Ivoire, CGRAE Côte d’Ivoire, CNSS Guinée, CNSS Centrafrique et INPS Mali. 

Pour les cadres moyens de la sécurité sociale (21e promotion), l’on a 33 récipiendaires, 11 contrôleurs d’exploitation  (17e promotion), sept contrôleurs en prévention (12e promotion) et 56 techniciens en sécurité sociale (25e promotion). 

Au niveau des institutions de prévoyance sociale, le CIFOCSS a formé pour cette année 2021 quatre élèves de la CNSS de Centrafrique, cinq élèves de la CNSS de Guinée, six élèves de l’INPS du Mali,  27 élèves de la CGRAE Côte d’Ivoire et 65 élèves de la CNPS de Côte d’Ivoire.

L’IM2S a pour mission la formation initiale du personnel des organismes africains de sécurité sociale. Il comprend le CIFOCSS et le Centre de perfectionnement. En partenariat avec 19 pays et 29 organismes de sécurité sociale, le CIFOCSS a formé à ce jour 1906 élèves.    

M. Jean-Jacques Kanga,  directeur de Cabinet, représentant le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, a salué les instances dirigeantes de la Caisse nationale de prévoyance sociale  (CNPS) pour ces formations visant à atteindre les objectifs de performance. 

Pour sa part, M. Issouf Bakayoko, conseiller technique chargé de la gestion administrative, représentant le directeur général de la CNPS Côte d’Ivoire, a indiqué que la CNPS compte renforcé la formation qui est « la clé de la réussite et de la performance ».

Le major des cadres moyens (21e promotion) est Mme Wilson Sabine Amon, celui des contrôleurs d’exploitation (17e promotion) Pierre Claver Kouassi; Bénédicte Kouassi Akabla major des contrôleurs en prévention et Adou Fiacre Kouadio, major des techniciens en sécurité sociale.

Le porte-parole des récipiendaires, Bénédicte Kouassi Akabla, a traduit les remerciements des diplômés à l’endroit de l’institution de formation, du corps enseignant, des États ainsi que des parents et amis qui les ont soutenu tout le long de ce parcours.

A travers cette formation qualifiante, ces institutions de prévoyance sociale veulent répondre aux attentes des assurés sociaux. La cérémonie, tenue au Palais de la culture de Treichville, était placée sous la présidence du ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection sociale.    

L’OIT récompensée à Abidjan pour la qualité de son appui au patronat ivoirien

Le Bureau pays de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Abidjan a été élu meilleur partenaire 2021 de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien).

Le prix a été remis le mercredi 22 décembre 2021 au siège du patronat ivoirien au Plateau, à Frédéric Lapeyre, le Directeur du Bureau pays de l’OIT pour la Côte d’Ivoire, le Benin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo, rapporte une note d’information transmise à APA, mardi.

Cette récompense à l’OIT s’explique par la qualité de l’appui qu’elle a apporté à la CGECI et aux associations professionnelles membres.  « Nous avons bénéficié beaucoup de l’appui de l’OIT aussi bien en termes de renforcement de capacité qu’en terme de formation, de diffusion d’information », a expliqué Stéphane Aka Anghui, Directeur exécutif de la CGECI.

« L’OIT choisit régulièrement la CGECI et la Côte d’Ivoire comme pays pilote de certaines études qui nous permettent d’avoir des informations sur le marché du travail, sur les salaires, sur les violences et harcèlement sur le lieu du travail », a-t-il ajouté.

Selon M. Aka Anghui, il y a beaucoup de sujets sur lesquels l’OIT et la CGECI travaillent. Pour toutes ces raisons, a-t-il conclu, « nous voulons modestement dire que nous apprécions cette sollicitude que l’OIT a envers notre organisation. Nous l’avons récompensée parce qu’elle nous appuie beaucoup ».

Au nom de l’OIT, Frédéric Lapeyre s’est dit honoré d’avoir reçu ce prix de la CGECI du meilleur partenaire 2021. « Nous travaillons ensemble depuis des années pour l’amélioration du monde du travail et de l’environnement des entreprises en Côte d’Ivoire et la CGECI est un acteur incontournable en Côte d’Ivoire pour atteindre ces objectifs », a indiqué le haut fonctionnaire onusien.

Selon M. Lapeyre, la collaboration entre l’OIT et la CGECI va continuer « sur les questions essentielles notamment la création d’emploi des jeunes, l’apprentissage, la promotion d’un environnement favorable à des entreprises durables créatrices d’emplois productifs, moteur de la création de richesses et de l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations ».

Foot ivoirien: le CN-FIF présente les nouveaux statuts et le code électoral

Le Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football (CN-FIF) a entamé lundi une séance d’explication des nouveaux statuts et du nouveau code électoral de l’organisation.

Ces nouveaux  statuts et le Code électoral de la FIF ont été présentés aux clubs de Ligue 1 et aux Groupements d’intérêt, qui selon l’agenda étaient au rendez-vous, ce lundi 27 décembre 2021 au siège de la fédération.

Le professeur agrégé de droit public et de sciences politiques, Martin Bléou, membre du CN-FIF, a expliqué les différentes lignes des statuts et du Code électoral, apportant les éclaircissements nécessaires lors d’échanges qui ont duré plus de 4 heures.

Les clubs de Ligue 2 seront entretenus le mercredi 29 décembre 2021 à partir de 15H. Ceux de la division 3 sont conviés le 3 janvier 2022 et seront scindés en deux groupes, annonce le Comité de normalisation de la FIF.

Pour les Ligues régionales et Districts, les séances sont prévues à Yamoussoukro à une date ultérieure. Le CN-FIF avait promis, le 18 décembre 2021, de tenir des séances d’explication des textes des statuts et du Code électoral, lors d’une rencontre d’information.

Au regard du calendrier des différentes rencontres avec les clubs et organisations du secteur du football ivoirien, les élections des nouveaux dirigeants de la FIF auront lieu dans le courant de l’année 2022 si l’Assemblée générale entérine ces dispositifs réglementaires.