Le vaccin anti Covid-19 exigé au Cabinet du ministre ivoirien de la Santé

Le vaccin anti Covid-19 et le port de masque facial sont exigés dès le 6 septembre 2021 avant l’accès au Cabinet du ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, pour les usagers et le personnel, selon une note.

« Il est demandé à l’ensemble des usagers et du personnel du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de se faire vacciner et porter obligatoirement un masque facial à partir du lundi 6 septembre 2021, sous peine de se voir refuser l’accès au Cabinet », indique la note.

La note cible le personnel des entités du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle concerné par cette mesure: directions générales, directions centrales, programmes et services. 

La Côte d’Ivoire connaît une vague de cas positifs ces derniers temps. Le pays qui compte atteindre une couverture vaccinale de plus de 60%, s’approvisionne en vaccins anti Covid-19 administré gratuitement aux populations.  

Quelque 108.000 doses du vaccin Johnson&Johnson réceptionnés jeudi par la Côte d’Ivoire portent à 2, 555 millions doses que le pays a reçues. Sur 7,8 millions de doses du vaccin Johnson&Johnson commandées, 3,5 millions sont attendues d’ici à décembre.  

La décision du ministère date du 3 septembre 2021. Quelques 87 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 272 échantillons prélevés ont été notifiés, soit 2,6 % de cas positifs, 138 guéris et 4 décès le vendredi 03 septembre 2021.

A la date du 3 septembre 2021, le pays compte 56 608 cas confirmés dont 54 292 personnes guéries, 455 décès et 1 861 cas actifs. Le 2 septembre, 16 068 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 404 020 doses du 1er mars au 2 septembre. 

Jeux paralympiques: les ivoiriens rentrent bredouille de Tokyo

L’équipe nationale de Côte d’Ivoire a achevé sa participation à la 16è édition des Jeux paralympiques de Tokyo après sa double défaite en finales du javelot F41 hommes et du lancer du poids F40 femmes, disputées samedi, dans la capitale Japonaise.

Les deux dernières chances de médailles pour la Côte d’Ivoire encore en lice à Tokyo se sont donc inclinées ce samedi. Il s’agit des para athlètes Ye Kah Michel et Sebehe Clarisse Lago. Ye Kah a fini à la 8è place sur 8 à l’issue de la finale du lancer de javelot dans la catégorie F41 (personne de petite taille).

Quant à Clarisse Lago, elle n’a pas pris part à la finale du lancer de poids F40 femmes, pour laquelle elle était pourtant qualifiée.

Le tableau récapitulatif des jeux paralympiques Tokyo 2021 affiche donc zéro breloque pour les ivoiriens après 4 défaites consécutives depuis l’ouverture des jeux le 24 août dernier.

Le lundi 30 août dernier, Ye Kah Michel avait terminé à la 7è place à l’issue de la finale du lancer de poids dans la catégorie F41.

Trois jours avant, soit le vendredi 27 août, Adou Hervé Ano était tombé en finale des moins de 65kg en Haltérophilie, se contentant du 5è rang.

Ye Kah Michel, Adou Hervé Ano et Sebehe Clarisse Lago étaient les 3 athlètes ivoiriens en lice aux paralympiques de Tokyo 2021 dont la cérémonie de clôture est prévue pour le dimanche 5 septembre 2021.

La Côte d’Ivoire participe aux Jeux paralympiques depuis les Jeux d’été de 1996 à Atlanta. Le pays compte à ce jour 3 médaillés paralympiques.

Il s’agit de Oumar Basakoulba Koné, le seul Ivoirien champion paralympique, avec trois médailles d’or à son palmarès, respectivement glanées à Atlanta 1996 (400m T42-46 et 800m T44-46) et Sidney 2000 (800m T46).

Paul Fernand Kra Koffi, médaillé de bronze aux 800m dans la catégorie T12 (malvoyant) à Sidney 2000.

Et enfin Fatimata Brigitte Diasso, médaillée d’argent au saut en longueur femmes catégorie T11 (malvoyant) avec son saut de 4,89m à Rio 2016.

Les jeux paralympiques réunissent des athlètes vivant avec handicap de tous les pays affiliés au Comité international paralympique (CIP) pour des épreuves handisports.

Y participent, des handicapés physiques ou visuels (amputés, aveugles, infirmes moteurs cérébraux ou en fauteuil roulant…etc.) ainsi que des handicapés mentaux.

Ces jeux sont organisés par le Comité internationale paralympique tous les 4 ans à la suite des Jeux olympiques.

Décès de l’acteur et humoriste ivoirien Léonard Groguhet

L’acteur et humoriste ivoirien Léonard Groguhet est décédé, dans la nuit de vendredi à samedi, à l’âge de 82 ans.

Une source familiale a déclaré à APA qu’il est décédé dans une clinique de Cocody, dans l’Est d’Abidjan où il avait été admis.

Né en 1939 et originaire de Daloa, dans le Centre-ouest ivoirien où il a effectué ses études primaires de 1947 à 1952,  M. Groguhet a joué dans plusieurs  films satiriques dont « Comment ça va ? » longtemps diffusé sur la chaîne de la télévision nationale de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) avant la cessation de la diffusion de ce programme  en 1994.

En 1959, il rentre de Saint Louis et s’inscrit au Centre national d’art dramatique et joue dans des pièces comme Le Médecin malgré lui. En 1961, il intègre le Centre d’art dramatique à Paris pour une formation de trois ans.

En 1965, il intègre l’Institut d’études théâtrales de la Sorbonne. Léonard Groguhet achève ses études théâtrales à l’Université internationale du théâtre de 1966 à 1968. Il exerce ensuite le métier de professeur d’interprétation à l’École nationale de théâtre de l’Institut national des arts d’Abidjan.

En 1969, Léonard Groguhet travaille à la Radiodiffusion télévision ivoirienne comme responsable d’émissions telles que Le Stop dans le vent , Télé-week-end, Pour ou contre devenue plus tard Comment ça va ?.

Éliminatoires mondial 2022: la Côte d’Ivoire et le Mozambique se neutralisent (0-0)

La Côte d’Ivoire et le Mozambique se sont neutralisés (0-0), vendredi, dans le cadre de la première journée du deuxième tour des éliminatoires du mondial 2022 de football, au stade de Zimpeto, à Maputo.

A la première mi-temps, les Éléphants de Côte d’Ivoire ont eu du mal à pénétrer la défense du Mozambique, qui avait formé un bloc invincible. En dépit des tentatives des hommes de Patrice Beaumelle, les pachydermes manquaient d’arguments offensifs.

L’attaquant ivoirien, Sébastien Haller, qui avait une opportunité de faire la différence à la 26e minute, dans la surface de réparation des Mambas du Mozambique, a été gêné par un défenseur. Ébranlé, ses co-équipiers ont réclamé un penalty en vain.

Les Éléphants, favoris au regard de leur palmarès, n’ont pas développé un jeu pouvant emballer l’équipe adverse. Les Mambas du Mozambique, qui dans le fil du match ont eu une forte confiance devant leur public, ont tenu la dragée haute.

 La Côte d’Ivoire, qui évolue dans le Groupe D, affronte le 6 septembre 2021, les Lions indomptables du Cameroun, à domicile, au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Anyama, à l’occasion de la 2e journée du 2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Découverte de pétrole: la part de la Côte d’Ivoire est « déséquilibrée » (FPI)

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) juge « déséquilibrée » la part de10% revenant à la Côte d’Ivoire dans la répartition de la récente découverte de réserves de pétrole et de gaz, en offshore, dans le pays.

Petroci Holding, une structure publique ivoirienne, et le groupe italien ENI ont découvert des réserves pétrolières et gazières évaluées respectivement à environ 2 milliards de barils et 2400 milliards de pieds cube.

Dans un communiqué, le groupe ENI « précise la clé de répartition, soit  90% pour ENI et 10% pour l’État de Côte d’Ivoire. Pour le FPI cela « suscite de fortes interrogations sur l’impact réel de cette découverte sur le quotidien » des Ivoiriens. 

« L’exploration pétrolière est une activité à forte consommation de capitaux, bien souvent sans garantie de succès, c’est pourquoi lorsqu’une découverte est faite, le concessionnaire du permis d’exploration est remboursé de ses coûts », relève le parti.

Ensuite, »c’est après absorption de ces coûts que le surplus de production est partagé », souligne le FPI dans un communiqué, qui martèle que « là réside l’explication du déséquilibre dans la répartition des fruits de la production pétrolière ». 

Le parti fait observer que l’industrie pétrolière est une industrie particulièrement rentable avec un taux de rentabilité interne de 15% en moyenne, selon les chiffres indiqués par le cabinet Wood Mackenzie.

Cette découverte n’est d’ailleurs qu’une étape, dans l’attente des résultats des permis accordés à Total, Tullow Oil et à d’autres compagnies internationales, c’est pourquoi, le FPI engage l’Etat de Côte d’Ivoire à s’impliquer davantage dans les opérations d’exploration, poursuit le texte. 

Le FPI estime par ailleurs « urgent la création d’un fonds souverain d’investissement » qui mobiliserait des ressources financières adéquates pour jouer un rôle décisif dans l’exploration aux côtés de ses partenaires habituels que sont les grandes compagnies pétrolières mondiales.

Avec cette découverte, la Côte d’Ivoire amorce inexorablement sa marche vers la création d’un écosystème pétrolier de premier rang, se félicite le parti qui ajoute qu’ « il serait dommageable de ne pas en faire un instrument de développement au service des populations ».  

La production du pétrole et du gaz pose à long terme la problématique de l’impact des énergies fossiles sur l’environnement.Alors, le FPI encourage l’Etat à envisager en parallèle des mesures fortes dans le cadre du développement durable, conclut le texte.

Côte d’Ivoire: Serge N’Guessan lauréat du Super prix « La plume anti-tabac »

Le journaliste ivoirien, Serge N’Guessan, du quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin, a été déclaré vendredi lauréat de la première édition du Super prix « La plume anti-tabac », lors d’une cérémonie de distinction, à Abidjan.

« Le Grand prix pour cette première édition a été gagné », avec un dossier, intitulé « Tabagisme: 5.000 personnes meurent chaque année en Côte d’Ivoire » par M. Serge N’Guessan, qui a obtenu 322 points sur 500, a indiqué le président du jury, M. Zio Moussa.

Il lui a été décerné le prix de la catégorie presse écrite et numérique. Le super prix La plume anti-tabac est dotée, pour cette édition de 2 millions Fcfa offert par le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, co-président de la cérémonie de distinction.   

Le prix de la catégorie radio a été remporté par Ernest Kouakou de Radio Chandelier avec 309 points sur 500 pour son dossier (9’47) intitulé « le tabac, un poison mortel qui tue à petit feu les cerveaux de demain ».

L’OMS, un partenaire à ce projet a promis soutenir le journaliste Ernest Kouakou avec du matériel radiophonique à hauteur de 1 million de Fcfa. Pour la radio, le 2e prix a été décroché par Marie Ouantchémé de Abobo FM (293 points) et le 3e prix par Mardochée Kouassi (Adjamé FM, 287 points).  

Dans la catégorie meilleure production presse écrite et numérique, le deuxième a été attribué à Rodrigue Konan de Arc-en-ciel avec 309 points sur 500. Raphaël Okaingni du site InfosIvoire.net, a été classé troisième avec 277 points.   

La journaliste Agnès Kraidy, membre du jury, qui représentait le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, co-président de la cérémonie, a salué cette « aventure » et félicité les lauréats qui deviendront des ambassadeurs de la lutte anti-tabac.

M. Sosthène Zombré, qui représentait le chef du bureau de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Yaméogo, a fait savoir que « le tabac tue plus de 8 millions de personnes chaque année » dans le monde et constitue un facteur aggravant du cancer, du diabète et des maladies respiratoires chroniques.

Sur le plan économique, chaque année, le tabagisme coûte à l’économie mondiale environ 2% du Produit intérieur brut mondial, a-t-il fait remarquer, ajoutant que « depuis 1980, les mégots de cigarettes constituent pas moins de 30 à 40% des produits ramassés lors des nettoyages ». 

Le représentant du ministre de la Santé, de l’hygiène publique, et de la couverture maladie universelle, Dr Ablé Ekissi, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, environ 5.000 consommateurs décèdent chaque année du tabagisme et des produits associés.  

« Face à cette tragédie, des actions vigoureuses méritent d’être déployées pour inverser cette tendance qui menace le développement de nos États », a-t-il dit, se réjouissant de l’enthousiasme suscité par ce concours qui a enregistré 18 participations. 

Le concours de La plume anti-tabac est organisé par le Réseau des communicateurs pour la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme en milieu scolaire et universitaire (RECLTASU), présidé par le journaliste Dimitri Agoutsi. Les lauréats ont reçu également un trophée, chacun.  

Covid-19: la Côte d’Ivoire réceptionne 108.000 doses du vaccin Jonhson&Johnson

La Côte d’Ivoire a réceptionné jeudi un premier contingent de 108 000 doses du vaccin Johnson&Johnson sur 7,8 millions commandées par le pays.

Ce lot de vaccins a été réceptionné, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la diaspora et de l’intégration, Kandia Camara, son collègue de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, et des représentants de partenaires financiers et techniques.  

« Je suis donc vraiment heureux de recevoir, en plus des vaccins que nous avons reçus la semaine dernière, 108.000 doses et ça porte à 2,555 millions doses que nous recevons en Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre de la Santé, M. Pierre Dimba.  

La Côte d’Ivoire, soulignera-t-il, réceptionne « un premier lot du vaccin Johnson &Johnson qui a été acheté par l’Etat ivoirien à partir d’un financement de la Banque mondiale », grâce à une initiative de l’Union africaine, accompagnée par Afreximbank. 

M. Pierre Dimba a fait observer que sur le marché international, il y a une tension énorme. Mais le leadership du président Alassane Ouattara a permis, par le biais de l’UA et de cette banque panafricaine de commander 7, 8 millions doses dont 3,5 millions de doses devraient être acheminées d’ici à décembre.  

L’OMS accompagne techniquement la Côte d’Ivoire. Quant à l’Unicef, elle va aider l’Etat ivoirien à déployer le vaccin en vue d’une vaccination des populations sur tout le territoire national.  

« La spécificité de ce vaccin, c’est que c’est un vaccin à une dose », a relevé M. Dimba, faisant savoir que l’Etat compte le déployer dans les milieux reculés pour le corps enseignant, les médecins pour qu’ ils puissent être disponibles pour vaquer à leurs préoccupations. 

Ces derniers jours, il y a une remontée spectaculaire des cas de contamination dans le pays avec des décès.

Au niveau de l’Afrique, le nombre de vaccinés ne dépasse pas 2%, mais grâce à ces vaccins le continent tend vers 6 à 7% pour la Côte d’Ivoire et notre objectif est d’atteindre plus de 60% de la vaccination.

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la diaspora et de l’intégration, Kandia Camara a salué « la bonne coopération entre la Côte d’Ivoire et l’ensemble de ses partenaires ».

M. Gaston Sorgho, directeur sectoriel Afrique de l’Ouest et du centre de la Banque mondiale, en charge de la santé, la nutrition et la population, a fait savoir que cette initiative qui représente « environ 3,5 millions de dollars » est « un premier pas ».

L’UA, en soutenant cette initiative, veut que le continent atteigne une couverture vaccinale de 60%. Pour M. Sorgho, l’Afrique doit aller au-delà des 20% visé au départ. 

Dans cet élan, M. Gaston Sorgho a indiqué que c’est pourquoi l’UA a mobilisé une banque sur le continent en tant que structure d’appui qui a donné la garantie pour permettre les négociations avec les fournisseurs. 

La Côte d’Ivoire enregistre une vague importante de personnes infectées à la Covid-19 ces dernières semaines. Le pays a enregistré ce jeudi 2 septembre 2021, 373 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 460 échantillons prélevés soit 8,4 % de cas positifs, 152 guéris et 6 décès.

A la date du 2 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte 56 521 cas confirmés dont 54 154 personnes guéries, 451 décès et 1 916 cas actifs. Le 1er septembre, 17 829 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 387 952 doses du 1er mars au 1er septembre 2021.

Côte d’Ivoire: les pertes sur l’huile de palme brute et le régime (enquête)

Le mécanisme de fixation des prix dans la filière palmier à huile, en Côte d’Ivoire, borné par un plafonnement, ressort une perte de 3.056 Fcfa sur la tonne du régime de palme contre 18.709 Fcfa/t au niveau de l’huile de palme brute, pour le mois de juillet 2021.

D’après l’enquête, le « prix calculé » du régime de palme au regard des indexes sur le marché international, indique 76.626 Fcfa la tonne, mais avec le prix plafonné, le régime revient à 73.570 Fcfa/t où le producteur devrait avoir 76.626 Fcfa/tonne, soit un écart de 3.056 Fcfa. 

Au niveau de l’huile de palme brute, le prix calculé est de 618.709 Fcfa la tonne, révèle un acteur du secteur. Avec le prix plafonné, l’huile de palme brute est fixé à 600.000 Fcfa la tonne, soit un gap de 18.709 Fcfa.    

Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, l’Etat ivoirien a décidé de plafonner les prix de vente de certains produits de première nécessité dont l’huile de palme raffinée pour les trois prochains mois à partir de juillet 2021.

Sur une période de 21 ans s’étalant de 2000 à 2021, les prix moyens annuels bord champ ont été en-dessous du coût de production des régimes de palme en plantations villageoises pendant 12 années. 

Selon le président de l’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH), Constantin Kouassi, la première transformation a perdu « environ 3 milliards de Fcfa de janvier à  avril 2021 » en raison du « blocage » des prix.

Le prix de l’huile de palme raffinée étant aligné sur le prix AIPH du régime de palme ou de l’huile brute, le prix du régime de palme a augmenté de 47,44 F/kg en décembre 2020 à 61,14 F/kg en janvier 2021, puis à 77,75 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 62%.

Quant à l’huile de palme brute, le prix est passé de 399 Fcfa/kg en décembre 2020 à 497 Fcfa/kg en janvier 2021, puis à 627 Fcfa/kg en juillet 2021, soit une hausse de 57% tandis que le prix de l’huile raffinée de 25 litres est passé de 19600 Fcfa en décembre 2020 à 22500 Fcfa en juillet 2021, soit une hausse de 14,79%.   

Une déclaration du ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, fait observer que des tensions sur les matières premières dues à la pandémie de Covid-19 ont donné libre cours à une inflation et « la situation aurait été encore pire s’il n’y avait pas eu de réaction » de l’Etat.

Les prix internationaux de la plupart des produits ont augmenté au deuxième semestre 2020 et ont encore affiché un fort rebond au premier semestre de 2021. Et ce, en raison de la reprise économique après une année 2020 marquée par la pandémie à Coronavirus.

Les évolutions des prix des produits de première nécessité en Côte d’Ivoire ont été globalement maîtrisées au premier trimestre 2021 comparativement à la même période en 2020, avant la crise énergétique, grâce aux différentes mesures prises par le gouvernement. 

M. Kouassi déplore aujourd’hui un « très mauvais » rendement avec l’engrais qui coûte excessivement cher (16.000 à 16.500 Fcfa le sac de 50 kg) de même que l’énergie au niveau des usines, plaidant pour une réduction de la TVA de « 18 à 9% pour permettre aux industriels de faire face à la montée de prix ».  

La Côte d’Ivoire produit plus de 500.000 tonnes d’huile de palme brute par an. Le pays qui occupe le rang de 9e producteur mondial et deuxième africain, est le premier exportateur africain d’huile de palme.

Le pays compte 75 000 hectares de plantations industrielles de palmier à huile et environ 200 000 hectares de plantations villageoises avec près de 50.000 planteurs, pour un chiffre d’Affaires d’environ 500 milliards de Fcfa.

La filière palmier à huile représente 220 000 emplois directs en Côte d’Ivoire et plus de 2 millions de personnes qui vivent des activités liées au secteur. Environ 70% de la production est consommée localement et 30% exporté vers la sous-région.

Presse africaine: le Ghana favorable à un accord de siège de l’UJPLA

Le Ghana est favorable à l’installation du siège de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), a déclaré jeudi à Accra le ministre ghanéen de l’Information, M. Kodjo Oppong-Nkrumah, lors d’une rencontre avec une délégation de l’organisation.

M. Kodjo Oppong-Nkrumah, lui-même journaliste, s’est réjoui de la volonté de l’organisation d’implanter son siège au Ghana. Il a en outre accueilli l’idée de la grande conférence internationale proposée par l’UJPLA en fin d’année au Ghana sur le thème « Liberté de la presse, démocratie et paix en Afrique ».

Il a en outre accepté d’être parmi les membres d’honneur de l’UJPLA. A cette rencontre, l’Ivoirien Noël Yao, président de l’Union avait à ses côtés le secrétaire général de l’organisation, M. Josué Blaise Mbanga Kack du Cameroun.   « Nous repartons satisfaits et comblés d’Accra car nos requêtes ont reçu une suite positive », a affirmé M. Noël Yao.

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) a été portée sur les fonds baptismaux le 18 août 2020, à Abidjan, à l’issue d’une Assemblée générale constitutive, à la Maison de la presse.     En un an, il compte près de 30 pays africains sur les 54 de l’Union africaine et « plus de 100 membres répartis sur le continent ».

Les membres ont adopté à l’unanimité les statuts de l’association, régie par la loi (N° 60-315 du 21 septembre 1960) du droit ivoirien, et fixé le siège social à Cotonou, au Bénin, indiquant qu’il pouvait être transféré en cas de besoin en tout autre lieu du continent africain par décision de l’Assemblée générale.

Le journaliste ivoirien, Noël Yao, a été élu président de l’UJPLA pour un mandat de six ans à la tête de l’association dont l’objet est de « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes ».

Affaire apologie du viol: Yves de M’Bella condamné à 1 an de prison avec sursis

Le célèbre animateur télé-radio Yves de M’Bella, accusé d’avoir fait l’apologie du viol à une émission sur la chaîne de télévision privée ivoirienne NCI, a été condamné mercredi à 12 mois de prison avec sursis et 2 millions Fcfa d’amende.

Le juge lui a également infligé une interdiction de voyager sur toute l’étendue du territoire ivoirien sur une période de deux ans, à appris APA dans la capitale économique ivoirienne.

L’animateur télé-radio avait été convoqué le 31 août 2021 à la direction de la police criminelle pour « audition-interrogatoire suite à une enquête ouverte pour apologie, attentats aux mœurs relativement à l’émission télé d’ici vacances du 30 août 2021 ».

Dans la conduite de l’émission, M. Yves de M’Bella a invité un ex-condamné pour viol à reconstituer sur le plateau, à l’aide d’un mannequin, son mode opératoire. La Ligue ivoirienne des droits des femmes a immédiatement saisi la justice.

La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur) a suspendu mardi M. M’Bella, l’animateur de l’émission incriminée pour une durée de 30 jours, de toutes les antennes des chaînes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire face à un besoin de 500 000 tonnes de produits halieutiques

La Côte d’Ivoire, qui produit 5 000 tonnes de produits halieutiques par an, connaît un besoin de 500 000 tonnes de poissons pour couvrir les besoins de consommation de la population estimée à 25 millions d’habitants.

« Ce sont pratiquement 500 000 tonnes de poissons qui sont nécessaires à la Côte d’Ivoire pour couvrir les besoins de consommation de sa population estimée à 25 millions d’habitants », a indiqué mercredi M. Sidi Touré, le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques.

M. Sidi Touré s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de validation de l’analyse de la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia en Côte d’Ivoire (FISH4ACP), dans les locaux du Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC), à l’Université Félix Houphouët-Boigny.

En Côte d’Ivoire, dira-t-il, la contribution de l’aquaculture à la production nationale de produits halieutiques est de l’ordre de 5 000 tonnes. Ce sous-secteur représente environ 14.000 emplois dont 6.000 emplois directs et environ 8.000 emplois indirects.

Le poisson constitue la principale source de protéines animales du consommateur en Côte d’Ivoire avec une consommation d’environ 24,9 Kg par an et par habitant. La production halieutique nationale ne couvre qu’à peine 20% des besoins du pays.

Les importations de produits halieutiques, par an, entraînent d’importantes sorties de devises, environ 100 milliards Fcfa, tandis que le pays regorge d’atouts naturels pour faire partie des pays leaders dans la production aquacole mondiale, a-t-il fait savoir.

Le projet FISH4ACP, initié par l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, se veut un programme de développement durable des chaînes de valeurs de la pêche et de l’aquaculture. Il est financé par l’Union européenne (UE) et le ministère fédéral allemand.

M. Stéphane Brossard, chargé de la croissance incisive, représentant le chef de la délégation de l’UE en Côte d’Ivoire, a précisé que l’institution a décidé d’accompagner ce projet à l’échelle de 10 pays Africains et du Pacifique pour un montant de 40 millions d’euros, soit plus de 26 milliards Fcfa.

La coopération allemande, elle, a contribué pour 10 000 millions d’euros, soit 6,5 milliards de FCFA. Ce projet vise à développer l’énorme potentiel d’activités et de croissance économique sur la filière de l’aquaculture dans ces régions.

« Notre enjeu, c’est que la croissance soit la plus inclusive et la plus durable possible avec des emplois de qualité, des emplois décents, une gestion de la ressource naturelle en eau et la question de la pollution et des prix numérateurs », a souligné M. Brossard.

Pour le représentant du représentant résident de la FAO, Zoungrana Mahama, « il est difficile à comprendre » qu’avec le potentiel que regorge la Côte d’Ivoire en termes de ressources en eau, de compétences au niveau des acteurs, le pays importe plus de 80% de sa consommation de poissons.

« C’est la raison pour laquelle ce projet vise à faire le point des défis du secteur (et) comprendre les contraintes rencontrées pour renverser la tendance en permettant que les acteurs aient accès à du tilapia en quantité suffisante pour équilibrer leur besoin de sécurité alimentaire», a-t-il soutenu.  

Selon les prévisions de la FAO, l’aquaculture assurera 62% de la production de poissons destinés à la consommation d’ici à 2030. Elle est d’ailleurs devenue l’alternative incontournable à la demande croissante en produits halieutiques.

Covid-19 en Côte d’Ivoire: plus de 5 600 cas positifs et 112 décès en août

La Côte d’Ivoire qui enregistre une vague importante de personnes infectées à la Covid-19 ces dernières semaines, compte pour le seul mois d’août 2021, 5 634 cas positifs, 4 567 nouveaux guéris et 112 décès.

Selon une compilation des chiffres quotidiens du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, il ressort une moyenne journalière de 182 nouveaux cas positifs, 147 guéris et 4 décès. 

Au cours du mois d’août 2021, les statistiques révèlent que le plus grand nombre de nouveaux cas est 410, celui des nouveaux guéris de 278, tandis que le pic au niveau des décès est monté le 25 août à 11.   

Le 1er septembre 2021, 479 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 976 échantillons prélevés soit 12 % de cas positifs, 189 guéris et 4 décès ont été enregistrés. Le pays compte 56 148 cas confirmés dont 54 002 personnes guéries, 445 décès et 1 701 cas actifs.

Le 31 août, 16 570 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 370 123 doses du 1er mars au 31 août 2021. Les personnes de plus de 18 ans sont invitées à se faire vacciner dans les centres de vaccination dans le pays.

Plus de 4 milliards de personnes sans protection sociale dans le monde

Plus de 4 milliards de personnes dans le monde restent totalement dépourvues de protection sociale, en dépit de l’expansion de la Covid-19, indique un rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT) publié mercredi.

Ce rapport mondial mettant le focus sur la protection sociale 2020-2022, ressort que la pandémie de Covid-19 a « exacerbé les écarts de protection sociale entre les pays à haut et à faible niveau de revenus ».

Il souligne que « la réponse à la pandémie a été insuffisante et hétérogène, creusant l’écart entre les pays à haut revenu et les pays à faible revenu, et n’a pas permis d’offrir la protection sociale indispensable que mérite tout être humain ».

Le texte explique que la protection sociale comprend l’accès aux soins de santé et à la sécurité du revenu, notamment pour les personnes âgées, ainsi qu’en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, d’accident du travail, de maternité ou de perte du principal soutien de famille.

«Les pays sont à la croisée des chemins», a relevé le directeur général de l’OIT, Guy Ryder pour qui « c’est le moment critique pour utiliser la réponse à la pandémie et construire une nouvelle génération de systèmes de droits à la protection sociale ».

M. Ryder estime qu’en protégeant les populations de futures crises, de tels systèmes donnent aux travailleurs et aux entreprises la sécurité nécessaire pour aborder avec confiance et espoir les multiples transitions qui les attendent.

« Nous devons reconnaître qu’une protection sociale complète et efficace n’est pas seulement essentielle pour la justice sociale et le travail décent mais qu’elle permet aussi de créer un avenir durable et résilient », a-t-il déclaré.

Le « Rapport mondial sur la protection sociale 2020-2022: La protection sociale à la croisée des chemins – en quête d’un avenir meilleur », offre un aperçu des systèmes de protection sociale, y compris les socles de protection sociale, et couvre l’impact de la pandémie de la Covid-19.

Le texte met en lumière les lacunes en matière de protection et formule des recommandations politiques clés, notamment par rapport aux objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Actuellement, seuls 47% de la population mondiale est effectivement couverte par au moins une prestation de protection sociale, tandis que 4,1 milliards de personnes (53 %) ne bénéficient d’aucune garantie de revenu par leur système national de protection sociale, note le rapport.

Concernant la protection sociale, les inégalités régionales sont significatives. L’Europe et l’Asie centrale affichent les taux de couverture les plus élevés avec 84% de personnes bénéficiant d’au moins une prestation de couverture sociale.

Les Amériques sont aussi au-dessus de la moyenne mondiale, avec 64,3 pour cent. L’Asie et le Pacifique (44 pour cent), les Etats arabes (40 pour cent) et l’Afrique (17,4%) ont des lacunes manifestes en matière de couverture.

Dans le monde, la grande majorité des enfants n’ont toujours pas de réelle couverture de protection sociale – seul un enfant sur quatre (26,4 pour cent) bénéficie d’une prestation de protection sociale.

Seuls 45% des femmes ayant un nouveau-né reçoivent une allocation de maternité en espèces, pendant qu’une personne gravement handicapée sur trois (33,5%) dans le monde touche une pension d’invalidité.

La couverture des indemnités de chômage, elle, est encore plus faible: seuls 18,6% des travailleurs au chômage sont effectivement couverts. Si 77,5% des personnes ayant dépassé l’âge de la retraite perçoivent une pension de vieillesse sous une forme ou une autre.

Le rapport souligne que les dépenses publiques relatives à la protection sociale varient considérablement elles aussi. En moyenne, les pays consacrent 12,8% de leur produit intérieur brut (PIB) à la protection sociale (hors santé).

Cependant, les pays à revenu élevé y consacrent 16,4 pour cent de leur Produit intérieur brut (PIB) et les pays à faible revenu seulement 1,1 pour cent, poursuit le rapport qui indique que le déficit de financement a augmenté d’environ 30% depuis le début de la crise du Covid-19.

Le rapport recommande que pour garantir au moins une couverture de protection sociale de base, les pays à faible revenu devraient investir 77,9 milliards de dollars supplémentaires par an, les pays à revenu intermédiaire inférieur 362,9 milliards de dollars supplémentaires et les pays à revenu intermédiaire supérieur 750,8 milliards de dollars de plus par an.

Cela équivaut, respectivement, à 15,9%; 5,1% et 3,1% de leur PIB. Pour Shahra Razavi, directrice du Département de la protection sociale de l’OIT, « il serait extrêmement dommageable de tailler dans les dépenses de protection sociale; c’est là et maintenant qu’il faut investir ».

Côte d’Ivoire: découverte d’un important gisement de pétrole en offshore

La firme italienne Eni et la société nationale ivoirienne Petroci Holding ont fait une découverte de pétrole dans le bassin sédimentaire de la Côte d’Ivoire, estimée à environ 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole brut, selon une note officielle

Cette découverte majeure a été opérée en consortium avec la société nationale Petroci Holding, dans le bloc CI-101, en eau profonde, indique une note du ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie Thomas Camara, rendue publique mercredi. 

Les réserves comprennent du pétrole brut et du gaz naturel associé, mentionne la note qui précise que « le potentiel peut être estimé de manière préliminaire à environ 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole brut ».

Le volume de ce gisement pétrolier équivaut en outre à « environ 1800 à 2400 milliards de pieds cube de gaz associé », se félicite le ministre selon qui ce gisement vient accroître les réserves prouvées de la Côte d’Ivoire ainsi que sa production pétrolière et gazière dans les années à venir. 

Affaire apologie du viol: manifestation féministe devant le siège de NCI à Abidjan

Plus d’une vingtaine de femmes issues d’organisations de défense des droits de l’Homme ont manifesté bruyamment mercredi devant le siège de la télévision NCI, à Abidjan, pour dénoncer l’apologie du viol à une émission et réclamer des sanctions contre la chaîne de télé.

A l’entrée de l’établissement, de jeunes dames scandant « non à la culture du viol », tenaient des pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire «ne blanchissez pas le viol » ou encore « le viol n’est pas un jeu ».

Membre de Bridje, une association citoyenne, Annabella Kemayou, dit être venue soutenir auprès d’autres ONG ce mouvement pour défendre le droit des femmes et faire respecter la femme en Côte d’Ivoire.

« On dénonce la banalisation du viol qui a été fait dans l’émission télé d’ici vacances de NCI » où la chaîne a reçu un ex-condamné pour viol, coups et blessures, à qui l’animateur a demandé de reconstituer sur le plateau, à l’aide d’un mannequin, son mode opératoire.

La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur) a suspendu M. Yves de M’Bella, l’animateur de l’émission incriminée pour une durée de 30 jours, de toutes les antennes des chaînes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire.

« La suspension de 30 jours n’est pas suffisante, on veut plus, c’est un crime qui a été commis (…) et M. M’Bella n’est pas le seul responsable, ça été validé par une rédaction et la chaîne doit payer au même titre que son animateur. On réclame de réelles sanctions », a-t-elle lancé.    

La Ligue ivoirienne des droits des femmes, lead de ce rassemblement, qui se dit « choquée, outrée et scandalisée par l’apologie et la promotion du viol faites par le célèbre animateur Yves M’Bella », a saisi la justice qui statue sur cette affaire.

Affaire apologie du viol: Yves de M’Bella entendu par la police judiciaire

Le célèbre animateur télé Yves de M’Bella, accusé d’avoir fait l’apologie du viol à une émission sur la chaîne de télévision privée ivoirienne NCI, a été entendu par la police judiciaire, a appris mercredi APA.Dans la conduite de l’émission, M. Yves de M’Bella a invité un ex-condamné pour viol, coups et blessures à reconstituer sur le plateau, à l’aide d’un mannequin, son mode opératoire. « Outrée », la Ligue ivoirienne des droits des femmes, a saisi la justice.

Interpellée, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur) a suspendu mardi M. Yves de M’Bella, l’animateur de l’émission incriminée, pour une durée de 30 jours, de toutes les antennes des chaînes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire.

« J’ai été choqué et attristé comme des millions d’Ivoiriens devant le spectacle désobligeant offert par NCI. Face à de tels actes je tiens à rappeler la nécessité pour nos médias d’être responsables afin d’éduquer au mieux nos populations », a écrit sur sa page Facebook l’homme politique Jean Louis-Billon.  

« Le viol n’est pas un sujet à prendre à la légère, c’est pourquoi je condamne de telles actions, et que de vraies sanctions s’imposent ! », a ajouté  l’ex-ministre ivoirien du Commerce, Jean Louis Billon.

Des organisations de défense des droits des femmes réclament également des sanctions à l’encontre de la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI) et des responsables de la télé qui ont validé le contenu de cette émission dénommée « la Télé d’Ici Vacances ».   

Les prix de l’essence et du gasoil restent inchangés en Côte d’Ivoire

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, fixés tous deux à 615 Fcfa le litre, restent inchangés pour la période du 1er au 30 septembre 2021 en Côte d’Ivoire, selon une note du ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 FCFA et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5.200 Fcfa. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire. 

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Côte d’Ivoire: 25 000 dollars des Etats-Unis pour la labélisation des sites web d’information

Le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) bénéficie d’un financement de l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire à hauteur de 25 000 dollars, soit environ 12,5 millions de FCFA pour la mise en œuvre d’un projet de labélisation des sites web d’information et autres activités visant à atténuer la désinformation en ligne et la désinformation préjudiciable.

Un volet de ce projet, qui vise à professionnaliser et crédibiliser les médias numériques ivoiriens à travers un label, durera six mois.    

 «Le REPPRELCI exprime son infini remerciement à l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire et au Peuple américain pour leur constante sollicitude en faveur du secteur des médias en général et celui de la presse numérique en particulier », a déclaré le président du REPPRELCI, Lassina Sermé après  la notification de ce financement.

«Nous procéderons dans les prochains jours au lancement d’un appel à manifestation d’intérêt à l’attention de toutes les entreprises de presse numérique en vue du recrutement des participants à ce projet », a poursuivi M. Sermé, ajoutant que « pour le succès de ce projet, le Réseau rassure qu’il ne ménagera aucun effort et encourage tous les acteurs du secteur à accorder une attention particulière aux activités entrant dans le cadre de sa mise en œuvre ».       

         

 Crée en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire 

La Côte d’Ivoire déclare le « non-cas de la maladie à virus Ebola »

La Côte d’Ivoire qui avait annoncé, le 14 août dernier une épidémie d’Ebola, a déclaré le 31 août 2021 un « non-cas de maladie à virus Ebola », à la suite des résultats sérologiques du seul cas revenus négatifs après examen à Lyon, en France.

« Les résultats revenus négatifs tant pour la PCR que pour la sérologie, le gouvernement a décidé de classifier cette patiente comme non-cas de maladie à Virus Ebola, sortant du coup la Côte d’Ivoire de la liste des Pays à virus Ebola », indique un communiqué du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.  

Le 14 août 2021, le pays a déclaré une épidémie de la Maladie à Virus Ebola (MVE) suite à la confirmation du Laboratoire de l’Institut Pasteur, d’un prélèvement effectué chez une patiente qui a quitté Labé en Guinée le 8 Août 2021.

Cette dernière est arrivée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, le 12 août 2021 où elle a été admise dans une structure sanitaire, isolée et diagnostiquée comme MVE.   

Selon le Règlement Sanitaire International (RSI2005), les prélèvements ont été également envoyés pour une confirmation dans un laboratoire de référence qui est accrédité pour les fièvres hémorragiques virales, note le communiqué, qui explique que « c’est ainsi que le laboratoire Bio-Mérieux de Lyon qui a été identifié, a reçu les prélèvements le 27 août 2021 ».   

Au regard des normes de l’OMS, le gouvernement ivoirien avait entrepris toutes les actions de santé publique (Surveillance, Prise en Charge des cas, Vaccination des personnes à risque, prévention et contrôle des infections dans les structures de santé) pour répondre à cette épidémie, sécuriser la population et arrêter sa propagation.  

« La patiente à ce jour est déclarée rétablie après que 2 tests consécutifs, réalisés les 21 et 23 Août 2021 par le Laboratoire de l’Institut Pasteur soient revenus négatifs », poursuit le texte qui mentionne le concours de partenaires, notamment l’OMS et des médecins guinéens.    

La sous-région étant confrontée à plusieurs Maladies à Fièvre hémorragique Virale, la Côte d’Ivoire assure continuer à renforcer la surveillance de ses frontières pour pouvoir identifier tout cas suspect et prendre toutes les dispositions nécessaires conformément au Règlement Sanitaire International (RSI2005).  

Affaire apologie du viol: Yves de M’Bella suspendu pour un mois (régulateur)

L’animateur télé Yves de M’Bella, accusé d’apologie de viol dans une émission sur la chaîne NCI, la Nouvelle Chaîne Ivoirienne a été suspendu mardi pour un mois de toutes les antennes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire, par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA, régulateur). « Le collège de la HACA, réuni ce jour par visioconférence, a décidé de la suspension de M. Yves de M’Bella, animateur de l’émission incriminée pour une durée de 30 jours, de toutes les antennes des chaînes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire », indique un communiqué de cet organe de régulation.

Le régulateur du secteur audiovisuel ivoirien a dit « constater que dans la conduite de l’émission, M. Yves de M’Bella a invité l’ex-condamné pour viol à reconstituer sur le plateau, à l’aide d’un mannequin, son mode opératoire ».

Cette reconstitution d’un acte de viol par son auteur, en direct et à une heure de grande écoute, soutenue par des propos obscènes, « constitue une apologie du viol et porte une grave atteinte à la dignité de la femme, aux bonnes mœurs ainsi qu’à la sensibilité du jeune public », déclare la HACA. 

La HACA qui invite la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI) à plus de vigilance dans la programmation de ses émissions, l’exhorte à prendre toutes initiatives en vue de la sensibilisation des populations sur les violences faites aux femmes. 

Cet apologie du viol a irrité plusieurs organisations de défense des droits des femmes. Il a eu lieu au cours de l’émission « La Télé D’ici Vacances » avec comme invité deux ex-détenus dont l’un condamné pour viol, coups et blessures. 

Partenariat Rotary et Sodefor pour réhabiliter le couvert forestier ivoirien

Dans le cadre de la réhabilitation du couvert forestier ivoirien, le Rotary club Abidjan Biétry a signé lundi une convention de partenariat avec la Société de développement des forêts (Sodefor).

Selon le président du Rotary club Abidjan Biétry, Arthur Assi, cette signature de convention de partenariat vise à « matérialiser » les engagements dans la lutte contre la déforestation en Côte d’Ivoire.   

« Le Rotary club Abidjan Biétry marque ainsi un pas de son engagement international en décidant, sur trois années renouvelables, de faire du reboisement », a déclaré M. Arthur Assi.  

Avec le Rotary club Abidjan Biétry, la Sodefor a « reboisé 12 hectares, soit quatre hectares par an », a indiqué la directrice du centre de gestion de cette structure publique à Abidjan, le colonel Hortense Kouassi. 

« Nous souhaitons avoir d’autres partenaires pour nous aider à réhabiliter nos forêts qui sont en chute libre et dans des forêts dégradées », a-t-elle poursuivi. 

Depuis 2020, le Rotary a fait de l’environnement le septième axe stratégique de l’organisation, qui envisage d’investir davantage dans les questions liées au changement climatique. 

Le couvert forestier ivoirien est estimé à 2,97 millions d’hectares, soit 9,2% du territoire national, selon un Inventaire forestier et faunique national (IFFN) rendu public fin juin 2021.

Les résultats de cet inventaire ressortent que seulement 13,3% des forêts classées et 32,2% des aires protégées contiennent encore une ouverture forestière.

Au cours de ces 60 dernières années, c’est 90% de la surface de la forêt ivoirienne qui a disparu, faisant de la Côte d’Ivoire un des pays de l’Afrique dont le taux annuel de déforestation est le plus élevé.

Côte d’Ivoire/ « choquée » de l’apologie du viol dans une émission télé, une ONG saisit la justice

La Ligue ivoirienne des droits des femmes, « choquée » de l’apologie du viol dans une émission de la télévision privée NCI, annonce avoir saisi la justice, dans un communiqué.

« La Ligue ivoirienne des droits des femmes est choquée, outrée et scandalisée par l’apologie et la promotion du viol faites par le célèbre animateur Yves M’Bella », indique le communiqué publié mardi.  

L’animateur Yves M’Bella et son équipe ont invité sur le plateau de « la télé d’ici en vaccances » de la Chaîne de télévision NCI, un ancien violeur, qui a révélé comment il commettait son forfait.  

Pour l’ONG, « il est insultant, voire humiliant pour une chaîne de télévision d’inviter un violeur sur son plateau et de lui demander de faire une démonstration d’un acte de viol ». 

Avec un mannequin inerte, l’invité a depuis l’approche de sa victime, montré les techniques pour piéger cette dernière, et la soumette à sa besogne.     

La Ligue « condamne avec la dernière énergie cette émission et son contenu humiliant et dégradant pour la femme, la société, et tient à signifier que le viol est un crime », mentionne le texte. 

L’ONG annonce avoir entrepris en synergie avec le Collectif des activistes et des associations de défense des droits des femmes des actions auprès du ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant.  

Dans ce contexte, elle envisagent également de saisir la Haute autorité de la communication audiovisuelle et la direction de la  chaîne de télévision NCI, aux fins de prendre les mesures pour éviter ces bavures.  

« Une plainte pour outrage public à la pudeur et apologie de viol contre la chaîne de télévision NCI et l’animateur a été déposée par les soins de notre avocate auprès du procureur de la République », poursuit le texte. 

La Ligue ivoirienne des droits des femmes exige par ailleurs une sanction de la Haute autorité de la communication et de l’audiovisuel contre NCI, une suspension de l’animateur ainsi que des membres de son équipe présents sur le plateau. 

La Ligue demande aussi la « non association de l’image de Yves de M’Bella à la finale du concours Miss Côte d’Ivoire » et une émission de la chaîne sur la lutte contre le viol et les violences faites aux femmes.  Le film de l’émission qui circule sur les réseaux sociaux a affolé la toile. 

Les chauffeurs de taxis banalisés hantés par un imminent contrôle à Abidjan (REPORTAGE)

Les chauffeurs de taxis banalisés, à Abidjan, opérant en surcharge et avec des véhicules particuliers, sans carte de transport, craignent le contrôle routier strict officiellement annoncé à partir du 7 septembre 2021.

Un contrôle plus strict des véhicules à moteur annoncé par le ministère ivoirien des Transports, à partir du 7 septembre 2021, connaît déjà une phase de sensibilisation en amont. Dans le milieu des transports urbains, certains pourraient voir leur trafic s’évanouir. 

Au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, le commissaire de police du 1er Arrondissement, instruit les chauffeurs qui stationnent dans la commune. Pour Seydou Berté, chef de gare de taxis banalisés, à la rue des banques, cela est de bon aloi pour préserver des vies. 

M. Seydou Berté, vêtu d’un blazer noir, sous une pluie naissante, trouve cela « très bien » pour les conducteurs, pour le pays et pour les transporteurs, tout en assurant « nous sommes prêts » pour ces contrôles auxquels il semble ostensiblement habitué. 

Certes, ce contrôle de sécurité routière impliquant la vidéo verbalisation sera sans tolérance, mais Seydou estime que pour celui qui veut véritablement travailler, il va tout mettre en œuvre pour emprunter les lignes inter-communales.  

« Ce que l’Etat dit il faut respecter », soutient cet homme de la trentaine, en phase avec cette opération de sécurité routière, tout en plaidant pour que le gouvernement « facilite les paiements des taxes » liées au transport.

Pour stabiliser les accidents de la circulation, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place une stratégie visant à inverser la courbe des collisions pour atteindre, à partir de juillet 2022, une réduction majeure dans les cinq prochaines années.

Les pratiques de certains conducteurs occasionnent parfois des accrochages fâcheux. Parfois conscients, ils s’arcboutent pour leur profit personnel. Franck, lui, est « inquiet » parce qu’il va désormais perdre une place en prenant six passagers.

Dans plusieurs taxis banalisés, les propriétaires aménagent parfois des sièges supplémentaires pour prendre plus de passagers par rapport à la norme, créant un surcroît de places. Et ce, pour réaliser davantage de plus-value.

Constant Kablan, fort interressé de savoir la nouvelle donne à l’occasion de ces contrôles dans le pays, veut être renseigné sur le sort des véhicules banalisés, qui n’ont aucune carte de transport contrairement aux taxis intercommunaux qui dénoncent une concurrence déloyale.   

« Ceux qui ont actuellement leur voiture cabossée cherchent à réparer », confie-t-il, avouant « nous on craint », en tant que personnel, de rouler avec la visite technique et l’assurance et sans carte de stationnement ou titre de transport.  

Les accidents de la route sont en progression dans le pays. De 814 tués en 2013, l’on enregistre 1 465 tués en 2019 et 1 509 tués en 2020 malgré les restrictions imposées par la Covid-19 aux déplacements des populations, soit un accroissement de 79% en sept ans. 

Les accidents graves et mortels se concentrent à Abidjan pour plus de 40%. Pour Carine Nguessan, un usager des taxis banalisés, la répression des infractions va réduire les mauvaises conduites, cependant elle craint une rareté de ces véhicules qui transportent des milliers de personnes.  

Sur les principales voies, à Abidjan, des policiers distribuent des prospectus pour sensibiliser les chauffeurs sur le strict contrôle routier ayant déjà mobilisé des moyens technologiques de surveillance des mobilités.

Covid-19: 410 nouveaux cas et 6 décès en Côte d’Ivoire, lundi

Quelques 410 nouveaux cas et 6 décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés, lundi , en Côte d’Ivoire où la pandémie connait une résurgence depuis ce mois d’août.

Selon un communiqué, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a « enregistré ce lundi 30 août 2021, 410 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 938 échantillons prélevés soit 10,4 % de cas positifs, 278 guéris et 6 décès ».

A la date du 30 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 55 518 cas confirmés dont 53 675 personnes guéries, 436 décès et 1 408 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 898 175.

Le 29 août, 7 158 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 327 485 doses du 1er mars au 29 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Côte d’Ivoire: des consultations médicales pour 650 personnes

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique RSE, une société de cimenterie, a initié des consultations médicales au profit de plus de 650 personnes de Vridi 3 et de Brobo.

Ces consultations ont eu lieu à l’occasion de la 3e édition des activités de consultations médicales de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, la filiale Ivoirienne du groupe Holcim, à l’endroit des communautés de ses différents sites d’exploitation.

La première partie s’est déroulée les 20 et 21 août au centre communautaire de Vridi 3 (Sud d’Abidjan) et la seconde partie du 25 au 27 août à Sokouamékro, un village de la sous-préfecture de Brobo, à environ 20 Km de Bouaké (centre).  

Selon le bilan de ces journées, ce sont plus de 650 bénéficiaires qui ont été enregistrés dont 105 femmes pour des consultations prénatales et postnatales, 216 jeunes filles sensibilisées sur les grossesses précoces.

Au cours de ces consultations médicales, 160 femmes ont été sensibilisées sur le planning familial, tandis que 172 personnes ont été reçues (Hommes-Femmes- Enfants) pour des consultations générales. 

 « Nous sommes heureux des résultats que nous avons pu obtenir après cette troisième édition de notre activité santé », a déclaré Philomène Tsoh, la directrice de la Communication et du développement durable de l’entreprise.

« Cette activité nous tient particulièrement à cœur; l’hygiène et la santé faisant partie de l’un des quatre domaines prioritaires de notre politique RSE », a fait savoir Mme Philomène Tsoh.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe Holcim, leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, permettant la création d’infrastructures plus intelligentes. Elle place son personnel et ses communautés au cœur de sa réussite.

Jeux paralympiques Tokyo 2021: 2è défaite de la Côte d’Ivoire

L’équipe nationale de Côte d’Ivoire a enregistré sa 2è défaite consécutive lundi depuis l’ouverture officielle le 24 août dernier à Tokyo au Japon de la 16è édition des jeux paralympiques 2021.

Ce lundi, au stade olympique de Tokyo, l’Ivoirien Ye Kah Michel, a fini à la 7è place à l’issue de la finale du lancer du poids dans la catégorie F41 (petite de taille).

Vendredi dernier, en finale des moins de 65kg en Haltérophilie, c’était  son compatriote Adou Hervé Ano de se contenter du 5è rang. Ce qui fait un total de deux défaites consécutives pour l’équipe ivoirienne qui cherchent encore ses marques à ces jeux de Tokyo.

Toutefois, la compétition n’est pas encore terminée pour la sélection ivoirienne qui conserve deux chances de médailles.

Sebehe Clarisse Lago fera son entrée en piste à la finale du lancer du poids dans la catégorie F40 (petite de taille), le samedi 4 septembre 2021 au stade olympique de Tokyo.

Quant à Kah Michel, après sa défaite au lancer du poids, il est attendu pour sa 2é épreuve, notamment le javelot dont la finale est aussi prévue le samedi 4 septembre 2021 au stade olympique de Tokyo.

Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour renforcer la protection sociale

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis et le Programme d’appui aux stratégies sociales (PASS) viennent de signer à Abidjan une convention cadre de partenariat visant à renforcer le système de protection sociale ivoirien.

La convention vise à renforcer les capacités des dirigeants mutualistes sur divers sujets liés à la gouvernance et à la gestion des mutuelles. Aujourd’hui, 47 mutuelles sont agréées auprès de l’Agence Ivoirienne de régulation de la mutualité Sociale.

Le PASS, pôle d’expertise en santé et protection sociale, opère sous forme d’une Société par Actions Simplifiée (SAS) à but non lucratif. Il est porté par deux groupements mutualistes français, le groupe Vyv et la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF).

Il opère sur toute l’Afrique francophone et s’inscrit dans le prolongement des activités du Programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé. La phase 1 du PASS fut gérée par Expertise France, de 2015 à 2020.

Durant six années, le Pass s’est investi en Afrique de l’Ouest aux côtés des acteurs mutualistes, gouvernementaux et régionaux de la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

Le programme a permis la promotion de modèles mutualistes et aux  mutuelles de jouer un rôle de plus en plus significatif dans les politiques d’extension de la couverture sanitaire universelle (Csu) mise en place dans cinq des huit pays.

Outre le développement des couvertures santé mutualistes, le Pass élargit son domaine d’intervention aux projets, politiques et systèmes de santé et de protection sociale avec une attention particulière sur les problématiques liés aux femmes et aux enfants.

Il propose une expertise construite autour de trois domaines d’activité stratégiques, notamment l’appui aux mécanismes solidaires de financement de la santé de types mutualiste (audit, études, conseil, formation), le renforcement des services de santé et l’apport en expertise en réponse à diverses problématiques ponctuelles de santé et de protection sociale.

« Pour que les médicaments aient du sens, il faut que l’organisation de soins médicaux, les ressources humaines, les infrastructures de diagnostic, les techniques et technologies qui donnent accès à la santé, ainsi que les mécanismes de financement soient robustes », a déclaré M. Ayité. 

En outre, pour une utilisation optimale des médicaments, « il faut que les populations elles-mêmes s’engagement dans la promotion de leur santé. C’est pourquoi leur appui aux communautés s’intéresse globalement à l’écosystème des soins », a-t-il souligné. 

Le groupe cible de ce partenariat est constitué des populations organisées autour de mutuelles sociales ou de centres de santé, des dirigeants élus et salariés des mutuelles, des établissements de santé à base communautaire et de leurs faîtières.

Les experts du système de santé (économistes de la sante, socio-anthropologues, géographes de la sante, chercheurs, professeurs et médecins, biostatisticiens, etc) font également partie de la cible ainsi que les centres de santé mutualistes et start-up actives dans la e-santé.

La collaboration entre les parties portera sur le renforcement du système de santé et privilégiera des approches communautaires via trois axes, à savoir le renforcement des compétences, le renforcement des capacités de centres de santé et la promotion des solutions digitales de santé au niveau communautaire.

Elle devrait permettre à terme de promouvoir et pérenniser les modèles de financement solidaires de la santé, d’outiller les cadres de la santé et de la protection sociale sur les enjeux et mécanismes de financement de la santé à l’échelle nationale (CMU) et à l’échelle communautaire (mutuelles / coopératives de santé, offre de soins communautaires, etc.).

La convention a aussi pour but d’apporter une meilleure efficience à l’offre de soins mutualiste et communautaire grâce à la e-santé afin d’utiliser le numérique pour répondre à diverses problématiques spécifiques en vue d’optimiser le parcours du patient, de moderniser les systèmes et les établissements de soins et en même temps de générer des économies de santé publique dans un environnement confidentiel et sécurisé.

Le groupe Novartis s’est engagé à offrir des bourses pour la prise en charge de la formation d’un certain nombre d’étudiants dans le cadre de l’ouverture prochaine du MASTER CAMAPA (Cadres de la Mutualité, de l’Assurance et de la Prévoyance) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne à Abidjan à l’antenne de l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB).

FIF: réflexions sur de nouvelles orientations des statuts et du Code électoral

Un séminaire de trois jours visant à affiner les nouvelles orientations des statuts et du code électoral de la Fédération ivoirienne de football (FIF) s’est ouvert lundi à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

 Une « réflexion de fond » sur les textes de la FIF est engagée par le Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football (CN-FIF) depuis plusieurs semaines. Elle devrait être bientôt proposée aux clubs. 

Mme Sarah Solémalé de la FIFA, MM. Happi Dieudonné et Jean Jacques Diéne de la CAF et M. Gbeh Gue Binka du ministère ivoirien de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive prennent part à ce séminaire.  

Cette rencontre a pour objectif de faire valider par l’Etat, la FIFA, la CAF et le CN-FIF les nouvelles orientations des textes de la FIF, avant d’engager la rédaction définitive des statuts qui devront être soumis aux clubs. 

La présidente du CN-FIF, Mme Mariam Dao Gabala, a fait à l’ouverture des travaux, un bref exposé des actions entreprises par son équipe depuis le 21 janvier 2021, où le CN-FIF a été officiellement installé.

Mme Mariam Dao Gabala a relevé entre autres des rencontres d’écoute de différentes parties prenantes du football (clubs, le personnel de la Fédération, l’Etat) afin que tous les acteurs s’approprient les réformes à mener. 

La patronne du CN-FIF a fait cas des suggestions enregistrées dont l’essentiel porte sur le renforcement de la démocratie, l’autonomie réelle des organes, la professionnalisation des clubs, calquée sur la nouvelle Loi du Sport de 2014.

Vaccins Covid-19 : la France au chevet de l’Union africaine

Les États membres de l’Union africaine (UA) vont recevoir de Paris 10 millions de doses supplémentaires de vaccins AstraZeneca et Pfizer contre la Covid-19.Les vaccins seront alloués et distribués dans le cadre de l’initiative du « Fonds africain pour l’acquisition des vaccins » (Avat) et du mécanisme pour un accès mondial au vaccin contre la Covid-19 (Covax) au cours des trois prochains mois, lit-on sur le site de l’Elysée.

L’initiative Avat, explique la présidence française, est un mécanisme d’achats groupés pour permettre aux États membres de l’Union africaine de se procurer suffisamment de vaccins pour répondre à au moins 50 % de leurs besoins. Elle est menée en étroite collaboration avec le mécanisme Covax qui s’efforce de son côté de fournir les 50 % restants grâce à des dons.

Ce programme est piloté, pour le compte des États membres de l’Union africaine, par les Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) ainsi que la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), qui fournit les fonds pour acheter les vaccins.

Selon l’exécutif français, suffisamment de vaccins ont déjà été achetés dans le cadre de cette initiative pour permettre, d’ici à septembre de l’année prochaine, la vaccination par les pays africains de 400 millions de personnes, soit un tiers de la population africaine, pour un coût de 3 milliards de dollars, avec l’appui d’un partenariat innovant noué avec la Banque mondiale.

Par ailleurs, indique la publication de l’Elysée, la France contribuera à la plateforme soutenue par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) qui permettra le transfert de la technologie des vaccins à ARN messager vers le continent africain.

En outre, poursuit-elle, grâce à son nouveau partenariat avec l’initiative Avat, le gouvernement français accroîtra encore ces efforts et progressera dans la réalisation de son engagement de partager au moins 60 millions de doses de vaccins d’ici à la fin de l’année 2021.

Pour le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, « le don par la République française de 10 millions de doses de vaccins contre la Covid-19 au continent africain est un geste fort et bienvenu de solidarité humaine et de coopération politique à un moment où le monde en a le plus besoin ».

M. Ramaphosa a ainsi félicité « le Président Macron, le gouvernement et le peuple français pour cette contribution importante à la lutte de notre continent contre la maladie et contre la triste mais non inéluctable réalité de l’accès inégal aux vaccins dans beaucoup de régions du monde, en particulier en Afrique. »

De son côté, son homologue, Emmanuel Macron, a déclaré que cette assistance illustre sa volonté en tant que Président de la République française, de se tenir aux côtés des populations africaines pour faire front ensemble contre la pandémie.

Côte d’Ivoire: difficile respect du grammage de la baguette de pain (enquête)

A Abidjan, nombre de boulangeries, tirent au moins 340 à 380 baguettes de pains du sac de farine de blé de 50 Kg contre 320 baguettes homologuées par l’Etat ivoirien, selon une enquête menée par APA.

La jauge de la baguette de pain ordinaire, recommandée aux boulangers, notamment ceux soumis au régime commercial, n’atteint pas de ce fait la mesure de contenance requise par la réglementation en vigueur. 

« Selon la norme, depuis 2003, on nous demande de faire entre 193 g et 228 g la baguette de pain après cuisson. Et, avec les calculs, l’on a 320 pains pour un sac de blé de 50 Kg », confie un responsable syndical du secteur.

Rencontrés discrètement, des employés rapportent que pour faire face aux charges fixes (salaire, loyer, électricité, eau, intrants…), les boulangeries tirent « au moins 340 à 380 baguettes de pains du sac de 50 Kg de farine ».   

« On m’a demandé de tirer 340 pains du sac de 50 Kg », indique un agent assis sur une table, ostensiblement cramé par la fatigue, à quelques encablures du four installé pour la production du pain et des variantes.

Un homme de la quarantaine, gestionnaire de stocks, qui a requis l’anonymat, déclare que la boulangerie où il officie, « tire 360 pains par sac de 50 Kg ». Cependant, « plusieurs sont déjà montés à 380 pains » aujourd’hui. 

Cela, soutient-il, est fait « pour amortir un peu les charges » même si le ministère du Commerce recommande 320 pains pour 50 Kg de farine boulangère. Mais, « personne ne respecte » cette norme au risque de mettre la clé sous le paillasson.

Hausse de la farine

« L’Etat n’est pas prêt pour qu’on augmente un centime sur le pain, or actuellement la farine est montée à 22.500 Fcfa en moyenne le sac de 50 Kg », et ce, après un relèvement du prix, de 19.250 à 22.500 Fcfa, il y a quelques temps, poursuit-il.

Le prix de la tonne de blé est passé de 250 euros (163.989 Fcfa) en janvier 2021 à 300 euros (196.787 Fcfa) en juillet 2021, soit une hausse de 20%, révèlent des données du ministère du Commerce et de l’industrie.

Ce facteur, combiné à une hausse du coût de fret de 20%, dans un contexte où le prix de la tonne de farine de blé n’a augmenté que de 5% entre janvier et juillet 2021, renchérit visiblement les charges des meuniers.

La norme sur la baguette de pain date de 2003 où le sac de farine n’excédait pas 11.250 FCFA. Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), lui, était à 36.000 FCFA contre 60.000 FCFA aujourd’hui, ce qui montre aussi une augmentation des charges des boulangers.

A ce montant, fait observer un gérant, il faut ajouter 30.000 FCFA de prime de transport des employés pour Abidjan, les charges patronales sociales et fiscales, toute chose qui grève la trésorerie des boulangeries. 

Le kg du gaz utilisé par les boulangers était auparavant à 215 FCFA contre 545 FCFA aujourd’hui. En plus, le coût du matériel et de l’aménagement ont, depuis, considérablement évolué.  

Un hiatus 

La baguette de pain, beaucoup utilisée dans les ménages, donne au constat une mie moins épaisse, mais pas visible pour le citoyen lambda, car, des techniques sont employées pour faire monter la pâte, affirme un boulanger.

« Quand on prépare la patte, avant qu’on la mette au four, si elle doit faire 2 ou 3 heures, on attend au moins 4 heures afin que ça gonfle », révèle ce boulanger, qui note qu’après cuisson le pain est gros, mais avec une mie légère.

Selon ce dernier, « on découpe à la main la pâte, on ne pèse pas dans la plupart des boulangeries, même si des gens ont des diviseuses (machine permettant d’assurer une fraction de la pâte). En réalité, personne ne pèse la pâte ».

Suite à des velléités d’une hausse de la baguette de pain, de 150 Fcfa à 200 Fcfa, le ministère de tutelle a ordonné mi-mai 2021 un maintien du prix, bloquant une flambée des produits de boulangerie pour prétexte de la crise énergétique.

Les boulangers, en Côte d’Ivoire, soumis au régime commercial, ont obligation de produire des baguettes de pain ayant un poids situé entre 193 grammes (g) et 228 g; et une longueur entre 60 et 68 cm, selon les normes.