Le personnel ivoirien de l’ex-Air Afrique réclame 6 milliards Fcfa de droits

Le Comité de suivi des droits du personnel ivoirien de l’ex-compagnie multinationale Air Afrique réclame 6 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au profit de 867 agents et leurs familles, a indiqué jeudi à APA son porte-parole, Boniface Boyou. »Nous réclamons 6 milliards de Fcfa à l’Etat ivoirien » au profit de « 867 agents et leurs familles », a déclaré jeudi à Abidjan M. Boniface Boyou, le porte-parole du Comité de suivi des droits du personnel ivoirien de l’ex-compagnie multinationale Air Afrique, après une Assemblée générale.  

Selon M. Boyou, les ressortissants ivoiriens ne sont pas les seuls créanciers de l’ex-compagnie Air Afrique. La justice a condamné l’Etat de Côte d’Ivoire à payer 9 milliards Fcfa au syndic liquidateur et le Comité de suivi des droits du personnel réclame 6 milliards de Fcfa.     

L’Assemblée générale, convoquée ce jour, expliquera-t-il, vise à « attirer l’attention du président de la République sur la détresse que vit les ex-travailleurs ivoiriens de l’ex-compagnie multinationale Air Afrique ».  

M. Boyou a fait savoir au cours de l’Assemblée générale qu' »actuellement, tout le dossier est bouclé et se trouve à l’Agence judiciaire du trésor qui est un service du ministère de l’Économie et des finances ». 

Suite à des velléités de manifestations, le Comité a été reçu le 2 juillet 2021 par le directeur de Cabinet du ministre des Transports qui à en croire M. Boyou, leur a demandé de se « tranquiliser » et qu’ils allaient être « payés au plus tard le 15 août 2021 ». 

Le directeur de Cabinet du ministre des Transports a rassuré que cela devrait être fait « le temps de lever tous les obstacles qui entourent le dossier », a rapporté M. Boniface Boyou, en marge de l’Assemblée générale.      

« La  compagnie a été liquidée depuis 2002 et jusqu’à ce jour, nous n’avons pas reçu nos droits et nos soldes de tout compte et les droits sociaux », a-t-il poursuivi, ajoutant que c’est dans cette « misère » que le Comité voudrait rappeler l’ordre de paiement donné par le chef de l’Etat depuis 2017.

Face à des difficultés financières et après des restructurations infructueuses, l’ex-compagnie Air Afrique a été liquidée par jugement en avril 2002 par le Tribunal de première instance d’Abidjan. Cette situation a occasionné le licenciement de plus de 4.000 agents dont 867 Ivoiriens.

JO Tokyo 2021-Football: la Côte d’Ivoire s’impose face à l’Arabie Saoudite (2-1)

L’équipe de football de la Côte d’Ivoire s’est imposée jeudi face l’Arabie Saoudite sur le score de 2-1, à l’occasion des premiers matches de poule, dans le cadre des Jeux Olympiques de Tokyo 2021, au stade de Yokohama.

Les trente premières minutes ont été en faveur des Saoudiens, qui étaient très présents dans le camp des Éléphants de Côte d’Ivoire. A la 40e minute, l’attaquant ivoirien Max Gradel effectue un centre, contré par le défenseur saoudien  Alamari Abdulelah (1-0) qui marque contre son camp.

Suite à une offensive des Saoudiens, la Côte d’Ivoire cède à la pression. L’attaquant saoudien Aldawsari Salem égalise trois minutes plus tard, au grand désarroi des Éléphants qui vont à la deuxième mi-temps se montrer plus entreprenant.

Sur une passe décisive de Amad Diallo, l’attaquant ivoirien Franck Kessié bat le portier saoudien vers la 67e minutes et inscrit le second but. La cohorte ivoirienne dirigée par le coach Souhalio Haidara, va au terme de la partie mettre en déroute les Saoudiens, conservant la marque (2-1).

Les Éléphants de Côte d’Ivoire ont terminé le match avec 10 joueurs. L’athlète Aboubacar Doumbia a écopé d’un carton rouge à la suite d’une faute. Il ne discutera pas les deux prochaines rencontres.

 La Côte d’Ivoire croisera le fer avec le Brésil le dimanche 25 juillet à 8h30 (Gmt et heure locale) en match comptant pour la 2è journée de la poule D.

En plus de son équipe de football, la Côte d’Ivoire aligne des athlètes dans plusieurs disciplines dont le sprint, le taekwondo, le judo, la natation et l’aviron. La cérémonie officielle d’ouverture de ces jeux est prévue ce vendredi

.

Côte d’Ivoire: 84 Prix nationaux d’excellence seront décernés le 6 août

La Journée nationale du Prix d’excellence 2021 en Côte d’Ivoire est fixée au 6 août 2021, au cours de laquelle 84 lauréats seront primés.

La cérémonie de remise de ces prix d’excellence se tiendra sous la présidence du président de la République, a indiqué mercredi le porte-parole  du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

L’option retenue cette année est la « reconduction des lauréats de l’édition 2020 auxquels vont s’ajouter les lauréats du secteur de l’éducation-formation sélectionnés au terme des examens scolaires de fin d’année 2021 », a-t-il dit. 

Pour cette édition, ce sont au total, 84 prix qui seront décernés aux lauréats, a-t-il ajouté, soulignant que ces lauréats recevront comme chaque année un trophée, un diplôme et une enveloppe de 10 millions Fcfa pour ceux classés premiers.

Quant aux autres lauréats classés deuxième et troisième, ils recevront respectivement la somme de 1,5 million Fcfa et 1 million de Fcfa. 

La cérémonie de remise du Prix d’excellence aux lauréats de l’édition 2020 n’a pu se tenir, en raison de la crise sanitaire de Covid-19, alors que le processus de sélection était achevé. 

Côte d’Ivoire: adoption d’un projet de loi créant un Pôle pénal économique et financier

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi un projet de loi instituant un pôle pénal économique et financier, visant à lutter entre autres, contre le financement du terrorisme, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Le Conseil a adopté « un projet de loi portant création, compétente organisation et fonctionnement du pôle pénal économique et financier, spécialisé en matière économique et financière » a dit M. Amadou Coulibaly à la presse. 

« La création de cette juridiction spécialisée vise à mettre le cadre institutionnel de la répression, de la corruption et des infractions assimilées, du blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme et des infractions financières connexes », a-t-il ajouté.  

Ce projet de loi est libellé « en cohérence avec les engagements internationaux de la Côte d’Ivoire notamment sur la Convention des Nations unies pour la lutte contre la corruption et divers autres instruments régionaux et sous-régionaux ».   

Des travaux de voirie perturbent la desserte en eau potable à Abidjan

La Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci) annonce avoir engagé des travaux diligents à la suite d’une perturbation du réseau d’eau potable à M’Pouto et CIAD, des quartiers de Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan.

« Un incident technique provoqué par des travaux de voirie, occasionne une forte perturbation de la desserte en eau potable depuis quelques jours dans les zones de M’Pouto et CIAD », signale la société de distribution d’eau.

La société qui « déplore cet incident totalement indépendant de sa volonté », souligne que cela « est la conséquence du non-respect des procédures liées au déplacement du réseau d’eau potable pendant les travaux de voirie ».

Les techniciens à pied d’oeuvre doivent notamment traiter la problématique des piochages de réseaux occasionnés par les entreprises de travaux publics qui causent ces dommages. A M’Pouto, la situation est due à des circonstances aggravantes sur plusieurs points.

« Tout est mis en oeuvre pour un retour à la normale du service dans les meilleurs délais », indique l’entreprise qui rassure qu' »un ravitaillement régulier par camion-citerne est en cours dans lesdites zones depuis le début de l’incident ».  

Côte d’Ivoire: le gouvernement annonce une « révision sur la norme du pain »

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi une « révision sur la norme du pain » avec l’introduction d’autres intrants produits localement, à l’issue d’un Conseil des ministres. »Dans l’ensemble des dispositions qui ont été annoncées, il a été question notamment de revoir la norme du pain en Côte d’Ivoire, de façon à ce qu’on puisse autoriser l’introduction d’autres intrants produits localement », a dit M. Amadou Coulibaly à la presse. 

Cela, dira-t-il, vise à « réduire la teneur en blé sans pourtant changer la qualité » du pain. Une fois que ce travail technique sera fait, les consommateurs seront « rassurés d’avoir du pain de qualité avec un coût de revenu qui soit moins élevé ».  

Les acteurs du secteur de la boulangerie avaient menacé d’augmenter le prix du pain au mois de mai dernier, face au coût élevé de la farine et qui ne leur permettait pas de rentrer dans dans leur fonds.

Le ministère du Commerce et de l’industrie avait rencontré les acteurs du secteur suite aux velléités de hausse du prix du pain afin qu’ils ne relèvent pas le coût de la baguette de pain, demandant aux meuniers de « géler les prix de la farine boulangère de type 55 ». 

Le prix de la tonne de blé est passé de 250 euros en janvier 2021 à 300 euros en juillet 2021, soit une hausse de 20%, combinée à une hausse du coût de fret de 20%, alors que le prix de la tonne de farine de blé n’a augmenté que de 5% entre janvier et juillet 2021. 

Côte d’Ivoire: tête-à-tête Ouattara-Gbagbo le 27 juillet 2021 (officiel)

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara aura un tête-à-tête avec l’ancien président Laurent Gbagbo le 27 juillet 2021 au Palais de la présidence de la République à Abidjan, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Il y a eu un contact, le président Alassane Ouattara recevra M. Gbagbo Laurent le mardi 27 juillet 2021 au Palais de la présidence de la République », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Interrogé de savoir si le gouvernement était favorable à un dialogue national comme demandé par l’opposition, M. Amadou Coulibaly a dit que « le dialogue n’a jamais été rompu. Il existe un dialogue gouvernemental ».

Le dialogue gouvernemental, soulignera-t-il, a « commencé avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, il s’est poursuivi avec le Premier ministre Hamed Bakayoko et il se poursuit avec le Premier ministre Patrick Achi ».

Cela a d’ailleurs permis le retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président Laurent Gbagbo, acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011, a-t-il dit.  

Média ivoirien: baptême de feu réussi pour la journaliste Evelyne Déba à NCI

L’ex-présentatrice du Journal télévisé de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI 1), Evelyne Deba, qui vient de rejoindre l’équipe de la chaîne de télé ivoirienne NCI (privée), a réussi dimanche son baptême de feu à l’issue de l’émission NCI 360.

Cette émission  animée quelques jours après son arrivée à NCI, a enregistré sur Youtube plus de 7.000 vues en 72 heures.

Accoutumée aux plateaux télés, Evelyne Déba, a affiché une parfaite posture à chaque étape du débat. Tout semblait couler de source avec les sujets qui s’enchaînaient de manière fluide et les invités se succédaient sans accrocs véritables.

L’émission NCI 360 aborde des sujets d’actualité d’ordre général avec des personnes ressources notamment issues du secteur privé ou public, qui apportent leurs contributions ou mènent des analyses sur les thématiques proposées. 

Le premier sujet était La Côte d’Ivoire a-t-elle besoin de dialogue national ? Le second, Recrudescence des accidents de la route: incivisme ou insuffisance de mesures ? Et le troisième Relance économique post Covid-19: quelles sont les priorités de l’Afrique ?.

Le fil des débats montrait ostensiblement une grosse préparation en amont. Les invités ont étoffé l’émission avec leurs témoignages et leur point de vue pertinents, surtout au niveau du sujet 1 « La Côte d’Ivoire a-t-elle besoin d’un dialogue national ? ». 

Six personnes étaient invitées à cette émission, notamment le professeur en sociologie Tenin Diabaté, le journaliste Barthélemy Kouamé, le conseiller spécial du ministre en charge de la Jeunesse, Assui Anderson, le juriste et député suppléant du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et a paix (RHDP) d’Azaguié Baudouin Yapo, le rédacteur en chef du journal Notre Voie, Augustin Kouyo, et Gérard Brou, membre du bureau politique de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (JPDCI). 

Tabaski: un imam ivoirien invite les politiques à promouvoir la paix

L’imam ivoirien Seydou Sylla a appelé mardi à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, la classe politique à promouvoir la paix, dans son sermon, à l’occasion de la fête de la Tabaski.

« Je lance un appel à tous, aussi bien aux hommes politiques qu’aux populations ivoiriennes. Revenons aux valeurs de la Côte d’Ivoire telle que voulue par le père de la Nation. Une Côte d’Ivoire de paix, de fraternité, avec ses filles et fils, tous unis et réconciliés », a dit l’imam Seydou Sylla de la Grande Mosquée de la paix de Yamoussoukro.  

Profitant de cette célébration de la Tabaski, l’imam Seydou Sylla a rappelé le souvenir de feu Félix Houphouët-Boigny, le Père de la Nation ivoirienne. Pour lui, « il était appelé l’apôtre de la paix, car il avait fait de la paix son crédo », aussi bien la paix en Côte d’Ivoire que dans le reste du monde.

« Malheureusement, nous n’avons pas su, ni pu préserver son précieux héritage (…) Qui ne se souvient pas de la décennie perdue de crise alimentée par des querelles politiques interminables, la division des Ivoiriens et même la guerre que le pays a connue ? », a-t-il lancé.  

« Chaque musulman doit œuvrer à la promotion de l’entente, de la concorde et  de la cohésion entre les filles et fils de notre beau pays », a déclaré l’imam Seydou Sylla qui a appelé les fidèles musulmans, venus nombreux à la prière, à prendre toute leur place et toute leur part dans l’œuvre de cohésion sociale de la Côte d’Ivoire.  

A cette occasion, il a salué « les autorités actuelles pour leur engagement et leur volonté d’instaurer un climat politique apaisé, avec les différents retours d’exil de certains de nos compatriotes ».  

« C’est un grand signe de pardon et de réconciliation que nous devons encourager et soutenir », a-t-il dit, avant de lancer « hommes, femmes et jeunes, par amour pour notre beau pays, œuvrons tous pour la paix et le développement de la Côte d’Ivoire ».  

Concernant la pandémie de la Covid-19 qui sévit depuis plus d’une année, il a fait observer qu’ elle ne sera éradiquée que par leur propres comportements et la discipline. C’est pourquoi, a-t-il exhorté les fidèles à continuer de respecter les mesures barrières pour stopper la propagation du virus.

Face à l’épreuve de cette pandémie, il a imploré le secours du Tout-Puissant Allah, afin qu’il  sauve les populations de cette calamité. En plus de la prière, qui est une arme redoutable contre les épreuves de la vie, l’imam a exhorté les fidèles à se faire vacciner. 

Terminant son sermon, l’imam Seydou Sylla a appelé la communauté musulmane à faire en sorte de « continuer à perpétuer les vertus cardinales de l’Islam, à savoir : une  religion de paix, de tolérance, d’acceptation du droit à la différence ».  

Tabaski: Bédié souhaite une « Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée »

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a exprimé mardi une « heureuse » fête de Tabaski aux musulmans, souhaitant une « Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée », dans un message.

« Que Dieu, dans sa miséricorde, entende et accepte nos prières pour une Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée autour de ses valeurs fondamentales », a déclaré le chef du Pdci, Henri Konan Bédié, dans un message. 

Il a indiqué que c’est avec un plaisir renouvelé qu’il s’adresse à la communauté musulmane, en cette « heureuse occasion de la fête de l’Aïd El-Kébir ou fête de la Tabaski, se joignant à eux pour rendre grâce à Allah.

Le président du Pdci s’est réjoui de ce que le Dieu Tout-puissant permette de célébrer « en toute quiétude, une fois encore la fête du sacrifice du mouton: un sacrifice à Dieu pour lui dire que l’on est prêt à sacrifier le meilleur de nous-même pour lui ».

« Que l’amour et le partage nous habitent en tout temps et en tout lieu », a conclu l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, dont le parti autrefois allié au Rhdp (pouvoir), s’est rapproché de Laurent Gbagbo, son ex-rival.   

Tabaski: Ouattara prône le « la paix et la concorde » en Côte d’Ivoire

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a prôné mardi le « rassemblement, la paix et la concorde » en Côte d’Ivoire à l’occasion de la fête de la Tabaski, après la prière sur l’esplanade de la Grande mosquée de la Riviera Golf à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. »Nous souhaitons une bonne fête de Tabaski à toutes les populations de Côte d’Ivoire, aux musulmans du monde entier, et je voudrais dire à mes concitoyens que cette fête est une fête du rassemblement, de la paix et de la concorde », a déclaré M. Alassane Ouattara à la presse. 

Le président ivoirien a souhaité que « les étapes qui ont été entreprises pour la cohésion sociale, pour la réconciliation, puissent continuer de se renforcer pour que la Côte d’Ivoire continue de vivre en paix » et dans la quiétude.  

Il a rassuré ses compatriotes et l’ensemble des populations résident sur le sol ivoirien que par la grâce de Dieu, la sécurité du pays, dans le contexte de menace terroriste, sera assurée, tout en priant « qu’Allah protège la Côte d’Ivoire » et donne à tous la santé et la paix.  

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a également exprimé ce mardi une « heureuse » fête de Tabaski aux musulmans, souhaitant une « Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée », dans un message. 

« Que Dieu, dans sa miséricorde, entende et accepte nos prières pour une Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée autour de ses valeurs fondamentales », a déclaré le chef du Pdci, se joignant à la communauté musulmane pour rendre grâce à Allah.

Le président du Pdci s’est réjoui de ce que le Dieu Tout-puissant permette de célébrer « en toute quiétude, une fois encore la fête du sacrifice du mouton: un sacrifice à Dieu pour lui dire que l’on est prêt à sacrifier le meilleur de nous-même pour lui ».

« Que l’amour et le partage nous habitent en tout temps et en tout lieu », a conclu l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, dont la parti autrefois allié au Rhdp (pouvoir), s’est rapproché de Laurent Gbagbo, son ex-rival.   

Côte d’Ivoire: les conducteurs visés par des poursuites en cas d’accident

Les conducteurs auteurs d’accidents impliquant un homicide ou des blessures involontaires seront poursuivis, selon une circulaire du ministère ivoirien de la Justice et des droits de l’Homme.

Dans cette circulaire, le ministre de la Justice, Sansan Kambilé, invite « instamment » les procureurs de la République près les tribunaux de 1ère instance et les substituts résidents près les sections de tribunaux à la « mise en œuvre stricte » des mesures prescrites par la circulaire du 26 janvier 2017 relative à la répression des homicides et blessures involontaires en matière d’accidents de la voie publique. 

Interpellés, les magistrats chargés des enquêtes, sont appelés à « ouvrir une information judiciaire et requérir mandat de dépôt pour les accidents corporels graves ou mortels commis dans certaines circonstances ».

Les poursuites concernent notamment « la conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants et/ou de drogues, l’excès de vitesse, le défaut de permis de conduire, le défaut d’assurance, le délit de fuite ou la pluralité de victimes ». 

La circulaire commande aux parquets d' »interjeter appel contre les ordonnances de mise en liberté provisoire contraires aux réquisitions du ministère public » dans le cas où il est requis une peine d’emprisonnement ferme contre les auteurs présumés de certaines infractions. 

Il s’agira d' »exercer le recours idoine en cas de condamnation à une peine d’emprisonnement ferme excessivement clémente ou à une peine d’emprisonnement assortie du sursis insuffisamment motivé ou injustifiées ».

L’appareil judiciaire est par ailleurs invité à « adresser à la Chancellerie un état détaillé trimestriel des procédures en cours relatives aux blessures involontaires graves et aux homicides involontaires en matière d’accidents de la voie publique ».

« Les chefs des parquets devront, en outre, engager des poursuites dans les mêmes conditions contre les propriétaires et/ou les personnes responsables de la mise en circulation des véhicules en cause (…) lorsqu’il est avéré que lesdits véhicules sont en état défectueux et ne remplissent pas les conditions techniques pour leur mise en circulation », poursuit le texte.

Un accident de la circulation survenu le 14 juillet 2021 sur l’autoroute au niveau du PK 107, non loin du carrefour Ndouci (Sud), dans le Sud ivoirien, a fait 56 victimes dont 25 tués et 31 blessés, selon un bilan provisoire publié par le ministère des Transports. 

Les accidents de la route font dans le pays « 12.000 tués et plus de 21.000 blessés en moyenne par an », selon le ministère des Transports.  

Côte d’Ivoire: Affi pour des « états généraux de la santé et de la République »

Le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, a appelé lundi à des « états généraux de la santé, du développement local et de la République », dans un communiqué.

Invité aux états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, lundi, M. Affi Nguessan était présent à ces assises. Il avait à ses côtés, l’ex-ministre de l’Education nationale, Michel Amani N’Guessan, et le Cardinal Jean Pierre Kutwa.

Suite au lancement de ces assises, le président du FPI, Affi Nguessan, a également soutenu « qu’il y ait aussi les états généraux de la santé, du développement local et de la République » de Côte d’Ivoire. 

Sa présence à la cérémonie de lancement des états généraux de l’l’école ivoirienne, expliquera-t-il, montre sa « volonté d’apporter son soutien moral à l’initiative de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné ». 

Pour M. Affi, « le système éducatif ivoirien est malade. Il était donc important, pour lui, qu’à un moment donné, tous les acteurs se retrouvent pour faire le diagnostic » de l’école ivoirienne afin d' »identifier les causes du mal ».

« Le concept des états généraux est un concept qui nous est cher. Notre ambition est qu’on ne se limite pas à l’école. Qu’il y ait aussi les états généraux de la santé, du développement local et de la République », a-t-il lancé.  

Selon lui, les états généraux de la République se justifient « parce que la politique est aussi malade. Donc c’est cette série d’initiatives qui permettra à la Côte d’Ivoire de renaître ». 

Comme propositions pour un nouveau souffle du système éducatif ivoirien, l’ancien Premier ministre ivoirien Affi N’Guessan dit « s’en tenir à celles que feront les experts ».

 Cependant, a-t-il souhaité que « ces propositions aillent dans le sens de la réforme des programmes. Car, il faut que les programmes soient adaptés au contexte actuel et aux défis du monde nouveau ».  

Outre la réforme des programmes, le président du FPI a suggéré aussi que les experts se penchent sur la réforme de la qualité des enseignements et la formation des formateurs.  

Le président du FPI estime que « l’environnement de l’école est délétère, parce qu’il y a beaucoup de violence, la lutte contre la drogue, les grossesses en milieu scolaire ». Et cela devrait faire l’objet du diagnostic. 

Lancement officiel des états généraux de l’éducation ivoirienne

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé lundi à Abidjan au lancement officiel des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, en présence de la Directrice générale adjointe de l’Unesco chargée de l’éducation, Stefania Giannini.

« Face aux réalités qui transforment notre humanité à un rythme vertigineux, il est impérieux que de temps en temps, on fasse une pause pour évaluer le chemin parcouru et apporter les ajustements nécessaires », a déclaré M. Patrick Achi dans un discours.

M. Patrick Achi a fait observer que « le système scolaire ivoirien a commencé à perdre ses lettres de noblesse avec l’avènement des crises à répétition que la nation a subi de plein fouet (…) depuis les années 1990 ».

« Il nous faut courageusement avec honnêteté et franchise questionner le système » de l’école qui offre la connaissance, mais également les parents qui sont au coeur de l’éducation des enfants, a-t-il ajouté.

L’Etat ivoirien consacre des arbitrages budgétaires favorables au secteur éducatif. « En 2019, 5% du PIB, 18% du budget de l’Etat et 44% du budget de fonctionnement ont été consacrés aux enseignements du préscolaire, du primaire et du secondaire général ».

Depuis 2011, le gouvernement ivoirien a construit 36.665 classes dans le primaire et le secondaire, recruté 76.430 enseignants et plus de 4.800 personnes dédiées à l’encadrement afin que chaque enfants ait droit à l’éducation.  

La directrice générale adjointe de l’Unesco, Stefania Giannini, s’est dite « vraiment très heureuse » de prendre part à ces assises, un « moment décisif » visant à mettre l’éducation au centre de l’agenda politique afin de « repenser » le système éducatif ivoirien. 

L’éducation, dira-t-elle, est « le socle du développement durable surtout en ce moment de crise sanitaire de Covid-19 » et également le moteur d’une relance inclusive et résiliente pour surmonter la pandémie.

Elle a suggéré un programme ciblé pour scolariser tous les enfants, promouvoir des enseignants qualifiés et outillés face aux défis actuels, ainsi que les compétences digitales dans l’apprentissage et la prise en compte de la petite enfance. 

« Je réitère l’engagement total de l’Unesco à accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire afin de relever les défis » liés à l’éducation et à l’alphabétisation, a assuré la directrice générale adjointe de l’Unesco, Stefania Giannini, souhaitant un « pacte social durable pour la réussite des élèves ». 

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a expliqué que les états généraux de l’éducation visent à « projeter l’école ivoirienne dans une nouvelle trajectoire adossée à la fois à la consolidation des acquis pour la rendre plus performante ».

L’objectif de ces états généraux, mentionnera-t-elle, est de « penser une politique éducative » à travers un dialogue ouvert sur l’école ivoirienne, la cinquième du genre depuis l’accession du pays à l’indépendance.

« Il s’agira pour tous les acteurs et les partenaires du système éducatif de s’accorder sur un diagnostic, de faire des recommandations en vue d’une école plus performante », a relevé Mme Mariatou Koné.

A l’issue de ces états généraux qui seront éclatés dans les différentes régions du pays et au niveau de la diaspora, « nous disposerons d’un plan d’actions et d’une feuille de route bien précise », a-t-elle poursuivi. 

L’école ivoirienne a hérité des séquelles des crises socio-politiques successives. De ce fait, des investissements importants ont été injectés depuis 2011 et l’école a été rendue obligatoire pour les enfants âgés de 6 à 16 ans. 

Nommée le 6 avril 2021, Mme Mariatou Koné, a annoncé à sa prise de fonction les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation afin de permettre aux acteurs du système éducatif de contribuer par leurs idées à relever les défis de sa mission.

Ces assises donneront l’opportunité aux acteurs du système éducatif et aux partenaires de l’école ivoirienne de faire des propositions conséquentes afin de pérenniser les acquis. Et ce, de manière participative et inclusive

Ce processus qui bénéficie de l’appui des partenaires durera sur six mois avec des consultations dans l’ensemble des Districts autonomes du pays et aussi sur une plateforme numérique. Des états généraux de l’éducation ont déjà eu lieu en Côte d’Ivoire en 1977;1985;1990 et 1994.

Cherté de la vie: l’Etat ivoirien va encadrer les prix

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a indiqué dimanche que son département prendra des mesures d’encadrement des prix sur le marché face à la cherté de la vie, en cas de nécessité.

« Nous poursuivons la concertation avec les différents acteurs (pour) trouver des solutions durables qui n’obèrent pas le pouvoir d’achat des populations. En cas de nécessité, nous allons prendre des mesures d’encadrement des prix », a dit M. Souleymane Diarrassouba, lors d’une conférence de presse. 

Depuis quelques jours, l’on assiste à de nombreuses plaintes des populations relativement à ces hausses qui ont été relayées et amplifiées par les médias et les réseaux sociaux. 

M. Souleymane Diarrassouba a appelé les citoyens « au calme, à la sérénité, et à ne pas céder à la panique et à éviter de diffuser des informations qui sont de nature à perturber le marché ». 

« Face au cri de cœur de la population auquel le gouvernement est sensible, il était donc important pour le département dont j’ai la charge de rencontrer la presse pour informer les populations sur la réalité de la situation », a-t-il ajouté. 

Le ministre du Commerce a expliqué que « les augmentations constatées ne sont pas spécifiques à la Côte d’Ivoire ». Car, partout dans le monde, avec la reprise économique caractérisée par une reprise de la demande beaucoup plus forte que prévue, après une année 2020 marquée par la pandémie à coronavirus, et les tensions sur les matières premières, l’inflation reprend de la vigueur. 

L’Indice des prix alimentaires de la FAO, soulignera-t-il, a progressé pour le 12e mois consécutif et s’établit à 127,1 points, avec un bond de 5,8 points, la plus forte hausse mensuelle depuis 2010.

De ce fait, les prix internationaux de la plupart des produits ont augmenté au deuxième semestre 2020 et ont encore marqué un fort rebond au premier semestre de 2021. 

Il a noté, par exemple, que le prix du maïs a été multiplié par plus de deux, et ceux du soja, du sucre et du blé ont augmenté respectivement de 61%, 52% et 26%, à la suite d’une forte demande d’aliments pour animaux en Asie et les contraintes sur la croissance de la production agricole mondiale ont alimenté la hausse des prix.

Le prix de l’huile de palme raffinée étant aligné sur le prix « AIPH » du régime de palme ou de l’huile brute, le prix du régime de palme a augmenté de 47,44 F/kg en décembre 2020 à 61,14 F/kg en janvier 2021, puis à 77,75 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 62%. 

Quant à l’huile de palme brute, le prix est passé de 399F/kg en décembre 2020 à 497 F/kg en janvier 2021, puis à 627 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 57% tandis que le prix de l’huile raffinée de 25 L est passé de 19600 F en décembre 2020 à 22500 F en juillet 2021, soit une hausse de 14,79%.

Le prix de la tonne de blé, lui, est passé de 250 euros en janvier 2021 à 300 euros en juillet 2021, soit une hausse de 20%, combinée à une hausse du coût de fret de 20% alors que le prix de la tonne de farine de blé n’a augmenté que de 5% entre janvier et juillet 2021. 

« Face à la hausse des prix de certains produits de première nécessité, différentes mesures ont été prises pour préserver le pouvoir d’achat des ménages », a-t-il poursuivi, rappelant que la détermination des prix relève du marché selon la loi de l’offre et de la demande et du jeu de la concurrence. 

La mission du gouvernement est d’assurer la surveillance du marché et d’encadrer les prix en cas de dysfonctionnements du marché et de pratiques spéculatives avérées, a fait savoir le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie. 

Il a mentionné que son ministère a renforcé la concertation avec les acteurs des secteurs concernés. En janvier 2021, à l’issue de discussions, les industriels et son département ont convenu de suspendre les hausses de prix de l’huile de table raffinée, intervenues au mois de janvier 2021 et de geler les prix de la farine boulangère type 55.

« En mai 2021, en accord avec les acteurs, nous avons pris des mesures de fixation de prix maxima convenus sur la période de la crise énergétique pour la viande de bœuf (avec et sans os), le ciment, et le maintien du prix de la baguette de pain à 150 FCFA », a-t-il également rappelé. 

« Le rationnement des entreprises et ménages en électricité étant désormais terminé, nous avons donc déjà noté une tendance à la baisse des prix au détail de certains produits, notamment les matériaux de construction », a-t-il fait observer.

La botte de fer qui était vendue à 52000 FCFA en 2019, puis à 47000 FCFA en décembre 2020, entre 52000 FCFA et 54000 FCFA de janvier à avril 2021, puis entre 56000 FCFA et 60000 FCFA pendant le rationnement a baissé à 54000 FCFA aujourd’hui, a-t-il fait remarquer.  

Le sac de ciment CPJ 42.5 au détail coûtait 4200 FCFA en décembre 2020, puis 4000 FCFA entre janvier et avril 2021 et entre 5000 FCFA et 6000 FCFA pendant la période de rationnement de l’électricité, est vendu aujourd’hui entre 4200 FCFA et 4500 FCFA, presqu’au prix de décembre 2020, a-t-il assuré. 

En Côte d’Ivoire, les évolutions des prix des produits de première nécessité ont été « globalement maîtrisées » au cours du premier trimestre de 2021 comparativement à la même période de 2020, a soutenu M. Souleymane Diarrassouba. 

JO 2021: 32 athlètes ivoiriens en lice à Tokyo

Trente-deux athlètes ivoiriens sont attendus du 22 juillet au 8 août 2021 à Tokyo, dans la capitale japonaise, où ils prendront part à la 32è édition des Jeux Olympiques (JO).

Il s’agit des sprinteuses Murielle Ahouré (championne du monde en titre du 60m en salle) et de Marie-Josée Ta Lou, la vice-championne du monde en titre du 100 m et du 200 m, par ailleurs porte-drapeau de l’équipe ivoirienne à Tokyo.

A l’épreuve du sprint masculin, l’équipe ivoirienne met en avant le jeune prodige Arthur Gué Cissé, détenteur actuel du record de Côte d’Ivoire du 100 mètres avec son chrono de 9 s 93. Ce record était détenu depuis 2016 par Ben Youssef Méïté.

Au Taekwondo, le champion olympique des -80kg, Cheick Sallah Junior Cissé, le seul médaillé d’or de l’histoire de la Côte d’Ivoire mettra son titre en jeu dans la capitale nipponne là où sa condisciple et compatriote Ruth Gbagbi (championne du monde en titre des -67 kg) tentera de faire mieux après sa médaille de bronze glanée aux JO Rio 2016. Les Eléphants taekwondo’ins alignent aussi Seydou Gbané et Aminata Traoré.                        

Le Judo sera l’affaire de Zouleiha Abzetta Dabonné, une abonnée des JO puisqu’elle était déjà présente à Rio 2016.

Pour sa part, Ta Li Marie Te Flan représentera son pays à la natation. C’est aussi une habituée des JO. En 2016, à Rio de Janeiro, elle avait représenté la Côte d’Ivoire aux 800 mètres nage libre Dames.

A l’Aviron, c’est N’Dri Franck qui fera flotter sur son embarcation de forme étroite et allongée le drapeau Orange-Blanc-Vert de la Côte d’Ivoire.

Le plus fort du contingent ivoirien en lice pour Tokyo 2020 est composé de l’équipe Espoir (U23) de football avec des renommés tels que Eric Bailly (Manchester United, Angleterre), Franck Kessié (AC Milan, Italie), Max Gradel (Sivasspor, Turquie), et Timité Cheick (Amiens, France) ainsi que les nationaux Ira Tape Eliezer du FC San Pedro et Nagoli Oupoh Maxime du Sol FC.

 Le jeune Amad Diallo du Manchester United, la révélation de l’année et nouveau chouchou des fans ivoiriens, figure également sur cette liste des 22 joueurs.

C’est donc 22 Eléphants Espoirs qui tenteront de barrir très fort au pays du soleil levant, dans une poule D, perçue comme celle de la mort par les observateurs les plus avertis du ballon rond. Outre la Côte d’Ivoire, cette poule est composée du Brésil, de l’Allemagne et de l’Arabie Saoudite. 

Initialement prévus du 24 juillet au 9 août 2020, les JO Tokyo 2020 doivent finalement se tenir du 23 juillet au 8 août 2021 du fait de la pandémie de Covid-19.

Prés de 11 090 athlètes sont en lice aux JO de Tokyo à travers 33 sports et 339 épreuves avec remise de médailles.

Côte d’Ivoire: dans l’ombre de victimes d’avortements non sécurisés

Chaque année, en Côte d’Ivoire, « entre 210.000 et 290.000 femmes pratiquent les avortements », parmi lequelles plusieurs engagées dans une sexualité précoce décèdent ou en sortent avec des complications pouvant entraîner la stérilité.

L’avortement clandestin touche malheureusement les jeunes filles dans les lycées et collèges du pays. La sexualité précoce des adolescents, parfois ignorants du cycle menstruel, conduit à des drames en cas de survenue de grossesse. 

La peur d’affronter surtout les parents ou d’avoir un enfant non désiré, amène des jeunes filles à pratiquer l’avortement. Salomé, la trentaine raconte l’expérience de sa copine, qui déjà en classe de terminale se débarrassa d’une grossesse d’environ trois mois.   

Cette amie, qui était à son troisième essai au BAC, vivait avec ses parents à Daoukro, dans le centre-est ivoirien, rapporte Salomé, ajoutant que quand elle su qu’elle était enceinte, elle se rendit chez un vendeur de médicaments chinois, qui lui donna des comprimés.

Ces comprimés, ingurgités en une seule prise selon les recommandations « sans manger ni sucré ni glacé », vont au bout de trois jours provoquer des saignements, à l’issue desquels, la grossesse va passer.      

Le phénomène de l’avortement est présent partout dans le pays, surtout en zone urbaine. A Abengourou (Est), un jeune couturière avoua quelques minutes avant son décès, sur son lit d’hôpital, avoir fait un avortement qui a échoué. Mais hélas, c’était trop tard. 

Une dame résidant dans son quartier, aux dires de ses proches, lui a prescrit des feuilles pour faire sauter la grossesse. Des complications surviendront plus tard, ce qui va nécessiter une intervention chirurgicale à l’issue de laquelle elle succombera. 

Selon une sage-femme interrogée, qui a requis l’anonymat, des avortements clandestins sont toujours faits dans des cliniques, ce qui montre que ce phénomène est une réalité et nécessite une éducation accrue sur la santé maternelle. 

Pour réduire les grossesses en milieu scolaire par l’utilisation des méthodes contraceptives, des campagnes sont menées dans les lycées et collèges du pays par des structures agréées par le ministère de l’Éducation nationale avec la collaboration du médico-scolaire.  

« Quand on était en terminale, après la sensibilisation à l’école, nous sommes partis au médico-scolaire, où des élèves de sexe féminin ont expérimenté des implants et d’autres méthodes contraceptives pour éviter des grossesses », rapporte l’étudiante Deborah Zozoro. 

Aujourd’hui, dans la vie active, une femme qui a fait des avortements depuis le collège, confie avoir échappé belle. Cette pratique ne sera pas sans conséquence, elle aura du mal à avoir un enfant, mais grâce à « la prière », elle a pu avoir un seul fils.  

La législation, en Côte d’Ivoire, stipule qu’il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère dont le pronostic vital est très engagé.  

Le médecin peut, seulement, procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants. 

Toutefois, cela a lieu après examen. Ceux-ci attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale, thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit.

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Mais, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou que telle était la volonté de la victime de viol. 

Etats généraux de l’éducation: Stefania Giannini à Abidjan

La Sous-directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) chargée de l’éducation, Stefania Giannini est arrivée dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan où elle participera lundi au lancement des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation.

Mme Stefania Giannini a été accueillie à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par la ministre ivoirienne de l’Education et de l’alphabétisation, Prof Mariatou Koné.

Ces états généraux qui s’étendront sur six mois sont destinés à passer en revue les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans un dialogue direct inclusif avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national en vue de faire des propositions pour une école ivoirienne de qualité et compétitive.  

Sur son agenda de dimanche, Mme Giannini doit rencontrer les femmes du marché de Cocody Anono en formation d’alphabétisation avant de visiter la ville historique de Grand-Bassam, à une quarantaine de km au Sud d’Abidjan.

Le quartier France de Grand-Bassam, considéré comme le cœur historique de la ville, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 03 juillet 2012.

Lundi, avant la cérémonie de lancement des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation, prévue de 10h00 à 12h45, heure locale et Gmt, en présence du premier ministre ivoirien Patrick Achi, elle rencontrera le Groupe local des partenaires de l’éducation. Une rencontre avec le premier ministre est également au menu.

Dans l’après-midi, la Sous-directrice générale de l’UNESCO pour l’éducation est attendue à l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel (IPNETP) d’Abidjan-Cocody où elle s’entretiendra avec le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage (METFPA), M. Koffi N’guessan.

Enfin, elle achèvera ses rencontres à l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) avec le Directeur général de cette université, Prof Koné Tiomoman.

« Consternation » du gouvernement ivoirien suite au décès de l’actrice Angeline Nadié

La ministre ivoirienne de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou Kouamé, a exprimé la « consternation » du gouvernement suite au décès de l’actrice Angeline Nadié survenu samedi à Abidjan, des suites d’une longue maladie.

« Je viens d’apprendre avec consternation le décès survenu ce samedi 17 juillet 2021 à Abidjan de l’actrice Angeline Nadié », a déclaré la ministre ivoirienne de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle,  Harlette Badou Kouamé, dans un communiqué. 

Angeline Nadié a été révélée par la série télévisée « Ma famille » réalisée par l’Ivoirienne Akissi Delta. Dans cette série, cette comédienne, mère de Michel Bohiri, ne donne pas du répit à sa belle fille, incarnée par la productrice de téléfilm, Akissi Delta.  

« En cette circonstance douloureuse, j’adresse mes condoléances les plus émues à la famille de notre regrettée sœur. Je partage l’émotion et la peine de toute la famille artistique et culturelle », a exprimé Mme Harlette Badou Kouamé. 

L’actrice ivoirienne, Angeline Nadié, était absente des tournages télés ces derniers mois en raison de la maladie. Elle  a joué dans plusieurs séries télévisées à succès dont « Les guignols d’Abidjan ». 

Côte d’Ivoire: les états généraux de l’éducation nationale s’ouvrent lundi

Les états généraux de l’éducation nationale en Côte d’Ivoire, annoncés par la nouvelle ministre en charge de l’Education et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, s’ouvrent lundi à Abidjan.

Les travaux de ces états généraux dureront six mois. Mme Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, avait exprimé lors de sa prise de fonction, sa volonté d’organiser « les états généraux sur les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans l’optique d’un dialogue direct avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national « . 

« Je m’engage à consolider les acquis et à apporter les améliorations nécessaires à l’effet de rendre notre système éducatif toujours plus performant en matière d’offres, en matière d’accès, en matière de qualité », avait déclaré Mariatou Koné.

Cette ambition, la ministre de l’Éducation et de l’alphabétisation veut la réaliser avec l’ensemble des acteurs et des partenaires directs ou indirects de l’école, entre autres, les enseignants, les syndicats, les élèves, les partenaires techniques et financiers, et la société civile.

« Notre boussole doit être la recherche permanente de la performance, de l’excellence, de la qualité, du mérite, ainsi que la transparence et l’équité », a dit Mme Mariatou Koné, qui veut adapter l’école aux exigences à l’ère du numérique. 

Côte d’Ivoire: relance du projet soja visant 450 ha dans le nord du pays

Un projet de la culture du soja devant être développé sur 450 hectares dans les régions du Bafing et du Kabadougou (nord ivoirien), notamment freiné par la crise sanitaire de Covid-19, vient d’être relancé.

Pour évaluer l’état d’avancement du Projet soja, une délégation du ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural a effectué une mission du 12 au 17 juillet 2021 sur les sites, dans les régions du Bafing et du Kabadougou. 

Cette mission était conduite par le directeur de l’Evaluation des projets, M. Silué Sionseligam, qui s’est dit « satisfait » de l’évolution des travaux en cours sur les différents sites.  

« Nous sommes venus faire le suivi et l’évaluation des activités de démarrage de la campagne 2021. À savoir le labour, le pulverisage, le hersage, et le semis », a précisé M. Silué Sioseligam.  

La délégation repart « satisfaite, car n’eût été le problème de pluie toutes les parcelles seraient déjà semées, mais avec les pluies qui s’annoncent tout sera fini dans quelques jours », a rassuré M. Silué. 

« C’est une joie immense pour nous de revoir le projet (…). Nous avons beaucoup souffert de l’arrêt du projet mais grâce au président de la République le projet est de retour. Nous lui disons grand merci ainsi qu’au ministre de l’Agriculture », a déclaré Viviane Sahoua, porte-parole des productrices de soja dans la région du Bafing. 

Elle a relevé que c’est « un réel espoir qui naît en (eux) avec la reprise du projet soja ». Ce projet devrait permettre une production massive du soja dans le cadre de la sécurité alimentaire et de créer des emplois. 

 « C’est un projet de développement de la région et nous devons saisir l’opportunité que l’État nous donne. Je demande à la jeunesse du Bafing de ne pas rester dans les grins de thé ou kiosques à café »,  a lancé M. Silué.  

Les producteurs ont émis quelques doléances relatives notamment à l’acquisition de moissonneuses batteuses afin de faciliter la récolte ainsi qu’une unité de transformation du soja à Touba pour commercialiser des produits à valeur ajoutée. 

Le directeur de l’évaluation des projets, Silué Sionseligam, a fait savoir que ces préoccupations ont été prises en compte dans la vision de développement du secteur agricole ivoirien et la stratégie de transformation des produits locaux.  

Le projet prévoit également la réhabilitation de toutes les fermes semencières, des pistes menant aux parcelles, la construction d’infrastructures de conservation et de contrôle de la qualité des semences (laboratoire d’analyse), l’identification de nouvelles terres pour l’extension du projet. 

L’Etat prévoit la construction d’une unité de transformation du soja « avec la création d’une usine de transformation du soja à Touba dont les travaux débuteront en 2022 », a dit M. Silué,  ajoutant que « ce sont au moins 15000 emplois directs qui seront créés pour les jeunes et les femmes ».

Le projet soja permettra de créer une économie agricole intégrée génératrice de revenus équitablement partagés entre les différents acteurs de la chaîne de valeurs, de réduire l’exode rural et d’améliorer la qualité de vie des populations.

Les prochaines campagnes dans les régions de la Bagoué, du Folon et du Poro seront concernées par cet important projet qui vise à lutter contre la pauvreté dans nos régions. Le projet a été officiellement lancé le 24 octobre 2019. 

Côte d’Ivoire: Roche Omer Kraidy élu président de Lider

Dr Roche Omer Kraidy a été élu, samedi, président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), un parti de l’opposition ivoirienne, à l’issue d’un Congrès ordinaire.

M. Roche Omer Kraidy, nouveau président de Lider, parti fondé par Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, sous l’ère Laurent Gbagbo, succède à Monique Gbekia.  

Il était vice-président de Lider. A ce congrès ordinaire qui s’est achevé ce samedi, le fondateur de cette formation politique, Mamadou Koulibaly, était absent à la conclusion des travaux.

L’homme politique Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié (Sud), un leader de l’opposition ivoirienne, était candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020, mais son dossier avait été rejeté pour défaut de parrainage. 

JO 2021: départ de la délégation ivoirienne pour Tokyo

La délégation ivoirienne pour les Jeux Olympiques 2021 a quitté Abidjan, samedi, pour Tokyo en passant par Addis-Abeba.

Conduite par le Directeur général des sports, Bertin Koffi Kan, cette délégation ivoirienne est attendue au Japon dimanche nuit. Elle est composée des athlètes de Taekwondo, de Judo, d’Aviron et de  la sélection de football des U23. 

Le Comité national olympique est représenté dans cette délégation par son vice-président, Lucien Kouakou. Les représentants ivoiriens en athlétisme rallieront la capitale nipponne à partir de l’Europe et des Etats-Unis où ils sont en compétition.

Avant ce départ, le ministre de la Promotion des sports et du développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho, a remis officiellement, jeudi, les accréditations et kits aux athlètes ivoiriens, au cours d’une cérémonie au Parc des sports de Treichville, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.

Décès à Paris du vice-président du Sénat ivoirien

Le vice-président du Sénat ivoirien chargé de la diaspora et de la coopération internationale Providence Charles Gomis est décédé, vendredi, à Paris à l’âge de 81 ans.

L’information a été donnée dans un communiqué par le président du Sénat, Jeannot Ahoussou-Kouadio, présentant ses « condoléances les plus émues, à son épouses, à ses enfants ainsi qu’à l’ensemble des sénateurs ».  

Le diplomate chevronné Providence Charles Gomis fut ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France de 2013 à 2020.

Côte d’Ivoire: lancement des Journées économiques des PME de Bouaké

Les Journées économiques des Petites et moyennes entreprises (PME) de la Région du Gbêkè (Bouaké), prévues du 26 au 27 juillet 2021, ont été lancées jeudi à Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

Plus de 243 entreprises étaient présentes au lancement des Journées économiques des PME de la Région du Gbêkê autour du thème « potentialité et atouts de la Région du Gbêkê pour le développement des PME ».

Selon les organisateurs, ces assises tenues sous ce thème proposé par la Fédération ivoirienne des PME (FIPME) pour la Région du Gbêkê, visent à renforcer le dynamisme des entreprises locales pour accroître leurs productions.

Fort du constat de la faible participation des PME locales à l’essor économique de la Côte d’Ivoire, la FIPME entend au travers de ces journées économiques, renforcer les capacités techniques et managériales des PME de la Région du Gbêkê.

Cette plateforme vise également à doter les PME de la Région d’instruments de référence en matière de gouvernance et apporter les informations sur les fonds de soutien aux PME.

La FIPME s’est imposée comme le chef de file des PME en Côte d’Ivoire avec à son actif 40 faîtières et associations professionnelles regroupant plus de 90% des principales grandes organisations du secteur des PME.

Ces journées économiques régionales tournantes sont prévues être organisées dans chacun des huit Pôles économiques nationaux, le but étant d’impliquer davantage les PME dans les défis de la qualité et de la compétitivité.

 Le lancement officiel des Journées économiques des PME de la Région du Gbêkê  eu lieu à la préfecture de la région. Le Préfet de région Tuo Fozié était représenté par le préfet de Béoumi.

Côte d’Ivoire: la SFI lance un Programme pour l’accès aux équipements médicaux

Le directeur général de la Société financière internationale (SFI), Makhtar Diop, a lancé vendredi à Abidjan le Programme pour faciliter l’accès aux équipements médicaux pour la Côte d’Ivoire, en présence du Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Le Programme pour l’accès aux équipements médicaux en Afrique (AMEF) pour la Côte d’Ivoire vise à répondre à aider les hôpitaux, les cliniques, les laboratoires et les centres d’imagerie médicale à acquérir du matériel de pointe. 

La SFI partage le risque avec l’établissement bancaire. Un mécanisme qui vient soutenir le portefeuille de la banque afin d’octroyer du crédit aux PME du secteur de la santé qui peinent à obtenir des prêts bancaires pour acheter ou louer des équipements médicaux essentiels. 

M. Makthar Diop a fait savoir que « les investisseurs veulent utiliser le secteur de la santé comme étant un secteur qui permettra de créer les emplois, de la richesse mais également de satisfaire à la demande sociale ».

Les besoins en matière de santé deviennent de plus en plus importants avec l’allongement du cycle de vie active et l’espérance de vie qui s’accroît dans les pays. De ce fait, la SFI veut accompagner le secteur de la santé pour s’équiper en matériels de pointe.

Le directeur général de la SFI, la branche de la Banque mondiale en charge du secteur privé, a fait observer que « le secteur bancaire n’est pas familier avec l’appréciation du risque dans le secteur de la santé ».

Ce programme « permettra au secteur bancaire en général de se familiariser à l’appréciation du risque dans le secteur des services qui à mon avis augmente de façon exponentielle dans les pays africains », a-t-il ajouté.

Ensuite, dira-t-il, « on se rend compte que quand on va dans les services de santé (en Afrique) on constate qu’il y a un équipement de qualité qui a été utilisé pour une année ou deux et qui est maintenant dans une arrière cour, qui n’est pas maintenue et qui ne sert plus à rien ».

Le Premier ministre Patrick Achi a souligné l’importance pour les acteurs du secteur de la santé de traiter directement avec les équipementiers médicaux pour assurer une maintenance continue de leurs appareils, voire installer une succursale dans le pays. 

M. Patrick Achi a relevé que les difficultés pour les PME pour croître sont « réels », assurant que l’Etat est disposé à apporter « des solutions rapides », entre autre, un fonds de garantie pour accompagner ce programme. Toute chose qui permettra de créer des champions nationaux.

Le directeur général de Nsia Banque Côte d’Ivoire, Léonce Yacé, a admis que les banques ont des difficultés à accompagner les PME quand il y a un problème de gouvernance ou une asymétrie de l’information financière. C’est pourquoi les banques exigent le visa comptable. 

« Le Premier ministre à tenu des propos qui nous rassurent », a déclaré le président de la Fédération des PME ivoiriennes (FIPME), Dr Joseph Boguifo, également président de l’Association des cliniques privées en Côte d’Ivoire. 

L’AMEF est une plateforme conçue par la SFI pour mettre en relation des entreprises du secteur de la santé qui ont besoin d’équipements médicaux avec des fabricants d’équipements et des institutions financières. 

L’objectif est d’améliorer la qualité des soins dans le secteur médical privé et d’aider les petits acteurs du secteur à renforcer leur capacité d’action face à la pandémie de Covid-19 et aux autres défis sanitaires majeurs. 

Côte d’Ivoire: Sidonie Amoakon quitte l’ANP pour les Nations-Unies

L’Ivoirienne Armelle Sidonie Amoakon, secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP), quitte cet organe de régulation de la presse imprimée et numérique pour intégrer une mission de l’Organisation des Nations Unies.

Mme Armelle Sidonie Amoakon quitte l’ANP, l’ex-Conseil national de la presse (CNP), après 15 ans de service pour entamer une carrière internationale au sein des Nations-Unies. Une cérémonie d’au revoir a été organisée, vendredi après-midi, à son honneur au siège de l’organe de régulation.

Au cours de cette cérémonie empreinte d’émotion, les différentes entités de l’ANP ont salué à l’unanimité « l’abnégation, la rigueur » avec laquelle elle a conduit l’administration de cette instance de régulation de la presse.

Présent à cette cérémonie, le président de l’Autorité nationale de la presse, Samba Koné, a félicité Mme Sidonie Amoakon, lui souhaitant le succès dans sa nouvelle fonction. M. Koné était à la fois content et triste de voir partir cette dernière qui a assuré avec dextérité ce poste.

Energie : appel à candidatures pour les start-up africaines

Les jeunes entreprises du continent peuvent bénéficier d’un financement en participant au concours « Salon de l’énergie et du développement durable (SEDD for Innovation) » organisé par l’association Light On.Deux semaines. C’est le temps qu’il reste aux start-up africaines pour soumettre leur projet. En effet, la réception des candidatures sera close le 31 juillet prochain. Pour espérer décrocher l’un des prix mis en jeu par Light On, les innovateurs devront proposer des solutions énergétiques hors-réseaux innovantes. La finalité étant d’améliorer les conditions de vie des populations du continent noir.

Cette compétition vise donc à promouvoir l’inventivité et la créativité « made in Africa » dans les domaines du développement durable et de l’énergie par la mise en place de formations et de financements de projets innovants.

Elle cible les start-up proposant des solutions pour éclairer durablement les ménages non raccordés au réseau électrique national ou développant des solutions pour l’efficacité énergétique.

Cinq pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et Togo) sont concernés par le concours. Le prix décerné dans chaque catégorie est doté d’une enveloppe de trois millions F CFA, plus des formations, de la visibilité et des contacts avec des professionnels et de potentiels investisseurs. Les étudiants peuvent également y participer pour tenter de remporter jusqu’à un million F CFA.

Afrique : hausse de 43% des décès liés au Covid-19 (OMS)

Sur le continent africain, les décès dus au nouveau coronavirus ont augmenté de 43% en une semaine, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Elle explique qu’à la date du 11 juillet 2021, un total 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente.

« L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 % », rapporte le bureau Afrique de l’OMS.

Elle souligne que les cas de Covid-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

Ce qui fait dire à Dr Matshidiso Moeti que le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie.

« Le dernier rempart dans la lutte contre le Covid-19, a-t-elle dit, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder ».

L’OMS note que le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Lancement à Abidjan de la 5e édition du Salon international de la géomatique

La 5e édition du Salon international semi-virtuel de la géomatique, science consistant à collecter, traiter et diffuser les données géographiques, a été lancée jeudi à Abidjan autour du thème « L’apport des nouvelles technologies et de la geo-information dans la gestion des crises ».

Ce salon, prévu se tenir du 22 au 24 septembre 2021, à la Caistab à Abidjan, le Centre des Affaires de la capitale économique ivoirienne, est organisé par le Comité national de télédétection et de l’information géomatique (CNTIG), une entité sous la tutelle du Cabinet du Premier ministre.

Dr Insiata Goita, chef de Cabinet, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, parrain de l’événement, a procédé au lancement de la 5e édition du Salon international semi-virtuel de la géomatique.

Elle a, au nom du ministre de l’Enseignent supérieur et de la recherche scientifique, félicité le CNTIG pour cette activité qui participe au développement de la recherche et de l’innovation scientifique et qui est inscrite dans la stratégie du gouvernement.

M. Mebeti Dosso, représentant le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a fait observer que le thème choisi pour cette édition permettra « une bonne gestion des crises » d’ordre sanitaire, écologique, alimentaire ou encore sécuritaire.

La gestion des crises prise sous l’angle géomatique impactera inéluctablement la paix et la cohésion sociale, a-t-il soutenu, annonçant que le CNTIG travaille à fournir des solutions à l’aviation civile pour une meilleure gestion geospatiale.

Le directeur général de la CNTIG, Dr Édouard Fonh-Gbei, a relevé que des experts participeront en présentiel et d’autres par visio-conférence. Et, pour cette édition 2021, sont attendus une centaine d’exposants et quelque 3.000 visiteurs. 

Acteur majeur de la géomatique et de la digitalisation du territoire en Côte d’Ivoire, le CNTIG veut placer cette 5e édition sous le sceau de la promotion des données geospatiales et de l’intelligence artificielle, associés à la résolution des problèmes de développement.

Depuis 2012, le Salon international de la géomatique a révolutionné en Côte d’Ivoire l’exploitation et l’utilisation des données geospatiales et a permis d’améliorer les stratégies et la politique de gestion des activités gouvernementales. 

L’année précédente, le Salon international de la géomatique n’a pu se tenir en raison de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19. Le salon accueillera des participants dans le strict respect des mesures barrières, avec un parc d’exposition, des panels et des rencontres B to B.