Côte d’Ivoire : près de 17.000 accidents de circulation en 2022 (pompiers)

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a réalisé 32.937 interventions, soit une hausse de +7,2% par rapport à l’année 2021.Dans un bilan des activités opérationnelles pour l’année 2022, le GSPM indique que sur ces 32.937 interventions, l’on dénombre 23 956 victimes transportées (-0,76 %), 6 234 refus d’évacuation, un total de 31.010 victimes (+1,85%) et 820 décès (+3,93%).  

Les accidents de la circulation sont estimés à 16.790 soit 50,98 %, précise le rapport du GSPM qui mentionne 3 833 transports de malades (11,64 %), 3 072 interventions d’extinction de feu (9,33%) et les autres opérations représentant un taux de 28,05%.

La Côte d’Ivoire a adopté en juillet 2021 une stratégie en matière de sécurité routière sur la période 2021-2025 en vue de réduire le nombre de morts et de blessés dans les accidents de la circulation, à travers le pays.  

Le pays enregistre chaque année un taux moyen de 24 décès pour 100 000 habitants selon l’OMS, un ratio en dessous de la moyenne africaine. Au cours de ces dernières années, la Côte d’Ivoire a enregistré en moyenne par an plus de 12 000 accidents corporels, plus de 1200 tués et plus de 21 000 blessés.  

Média ivoirien : trois responsables de la RTI suspendus

Ces hauts responsables ont été sanctionnés à la suite d’un incident sur une rediffusion du discours du chef de l’Etat, au journal télévisé de 13h ce 1er janvier 2023.« Faisant suite à l’incident au journal télévisé de 13h ce jour 01 janvier 2023 relativement à la rediffusion du discours du chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an et en attendant les enquêtes pour situer les responsabilités, la direction générale décide de la suspension de leur poste », indique une note.

Ces responsables hiérarchiques sont Mme Habiba Dembélé Sahouet, directrice des journaux d’information ; M. Dalla Diabagaté, directeur technique et M. Cissé Inssa, directeur de la production TV de la RTI.

Leurs intérims sont assurés par M. Lanciné Koné, directeur des magazines d’information pour la direction des journaux de l’information, M. Koné Siriki, directeur de RTI 1, pour les directions techniques et celle de la production TV.

La RTI, la télévision nationale, a diffusé sur sa première chaîne, durant « trois minutes » le discours à la Nation du chef de l’État du 6 août 2022, message à la veille du 62e anniversaire de l’indépendance du pays, au lieu du discours à l’occasion du nouvel an 2023.     

Société civile ivoirienne: Mahamadou Kouma réélu à la tête de la CSCI

Les réformes structurelles de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) ont été consacrées à l’issue de l’Assemblée générale élective, tenue à la suite d’une ordonnance judiciaire.« Je m’engage à tendre la main à tous nos frères qui ne sont pas présents avec nous et j’apprécie leur attitude, (car) ce qui fait le charme de la démocratie, c’est le débat contradictoire, mais il doit être sain », a déclaré Mahamadou Kouma, élu président du Conseil d’administration de la CSCI.

Pour lui, « c’est la victoire de toute la société civile ivoirienne, en général, et de toute la Convention de la société civile ivoirienne en particulier ». Il a en outre pris solennellement l’engagement devant tous, de « ne pas être le président d’un camp contre un autre camp, mais de toute la CSCI ».

« Il s’agira pour nous de bâtir cette convention de la société civile ivoirienne qui se veut légitimement la faîtière des faitières et il va falloir traduire cela en ouvrant la Convention à l’ensemble des forces vives et des forces sociales de notre pays », a-t-il ajouté.

M. Kouma, précédemment coordonnateur de la CSCI, a été réélu ce 31 décembre 2022 président du Conseil d’administration de l’organisation. Avec la nouvelle réforme, la faîtière comprend désormais un Conseil d’administration composé de 13 membres et un Comité de contrôle du commissariat au compte.

Seul candidat en lice, M. Mahamadou Kouma a été réélu à l’unanimité des 71 votants issus des 85 organisations que compte la CSCI. Le dossier de son rival, Arsène Ardi, n’a pas été retenu parce que ne remplissant pas les critères d’une candidature de liste.

Pour le Comité de contrôle du commissariat au compte, trois membres ont été élus également à l’unanimité des votants présents, à la suite d’un « consensus » acté par le Comité électoral, dirigé à cette Assemblée générale élective par Mme Antoinette N’Guessan.

En marge de l’Assemblée générale élective, le premier Président du Conseil d’administration (PCA). M. Mahamadou Kouma, élu pour un mandat de trois ans, s’est dit « heureux que des gens viennent apporter la contradiction, ce qui fait le charme de notre démocratie ».

« Nous leur tendons la main, qu’ils reviennent » pour « ensemble » construire une société civile forte, a-t-il lancé, faisant savoir que c’est une décision de justice du tribunal de première instance d’Abidjan, qui, après l’Assemblée générale du 16 juillet dernier, a imposé cette Assemblée générale élective ce 31 décembre 2023.   

« Nous avons trouvé opportun de saisir le tribunal de première instance », ce qui a permis d’obtenir « cette ordonnance et de maintenir toutes les instances de l’organisation », a indiqué M. Mahamadou Kouma. Et ce, pour éviter toute velléité et discorde au sein de la CSCI.

Côte d’Ivoire : une croissance d’environ 7% par an projetée de 2023 à 2025

Le gouvernement entend poursuivre la dynamisation du potentiel de croissance du pays avec une hausse de la transformation locale des matières premières dont le cacao, l’anacarde et le coton.« Les perspectives économiques de notre pays demeurent bonnes avec un taux de croissance économique projeté en moyenne à environ 7% par an sur la période 2023- 2025 », a dit le président Alassane Ouattara, dans son message de vœux du nouvel an à la Nation.

Il a indiqué que des projets structurants, en cours dans le Grand Abidjan, seront, pour la plupart, achevés en 2023, entre autres, le Pont de la Baie de Cocody, et celui reliant Yopougon au Plateau ; de même que les travaux de construction des huit échangeurs.

Les travaux d’extension de l’Aéroport Félix Houphouët-Boigny qui viennent d’être lancés, devraient à terme permettront à terme d’accueillir 5 millions de passagers ; soit deux fois plus qu’aujourd’hui, consolidant ainsi la position de hub aéroportuaire.

Le métro d’Abidjan, quant à lui, viendra accompagner le développement d’Abidjan et fluidifier les déplacements, a-t-il ajouté. Le gouvernement vise la transformation des villes secondaires, telles que Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San Pedro, pour en faire de grands pôles de développement

« Pour l’intérieur du pays, je me réjouis de l’inauguration récente de l’autoroute Yamoussoukro – Tiébissou (centre). La partie Tiébissou – Bouaké sera achevée dans le courant du deuxième semestre 2023 ainsi que la réhabilitation de la côtière Abidjan – San Pedro », a-t-il déclaré.

Selon M. Ouattara, ces travaux s’inscrivent dans la vision de transformation des villes secondaires, telles que Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San Pedro, pour en faire de grands pôles de développement économique.

« Il en sera de même bientôt pour d’autres villes telles que Man, Daloa, Bondoukou, Abengourou et Odienné. Au niveau de l’enseignement technique et professionnel, notre dispositif national de formation se modernise et s’enrichit afin d’améliorer l’employabilité de notre jeunesse », a-t-il laissé entendre.

Cela devrait s’opérer à travers la réhabilitation et la construction de lycées techniques et professionnels ; et la mise en œuvre de l’École de la seconde chance. En outre, les programmes pour l’amélioration de l’accès des services sociaux de base devraient s’accélérer avec la deuxième phase du Programme social du gouvernement.

M. Ouattara a fait savoir qu’« avec le rythme actuel d’électrification, c’est-à-dire plus de 600 localités par an, nous parviendrons, en 2025, à faire de l’accès universel à l’électricité, une réalité pour tous les habitants de la Côte d’Ivoire ».

Il a assuré que l’accès à l’eau potable se poursuivra avec un accent particulier sur les zones de fragilité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Grâce à ces travaux, aujourd’hui, c’est plus de 75% des concitoyens qui bénéficient d’un centre de santé à moins de 5 kilomètres de leur lieu de résidence.