Côte d’Ivoire : le parti de Gbagbo dénonce des actes du Rhdp

Le porte-parole du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), Katinan Koné, a animé ce jeudi 15 décembre 2022 à Abidjan une conférence dans le cadre du 2e numéro de la « Tribune du PPA-CI ».A l’entame de ses propos, il a réagi sur la visite de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo dans la Région de la Mé (Sud) du 09 au 10 décembre 2022. Selon lui, cette « visite a tenu toute ses promesses en termes de mobilisation et de communion des populations de la Mé Nord avec leur hôte du jour ».

Il a dénoncé des violences verbales et physiques dans le cadre de cette visite qui a eu lieu à Adzopé, affirmant qu’elle « trouble manifestement la tranquillité de certains esprits gagnés par l’ivresse d’un pouvoir sans opposition ». M. Katinan Koné est revenu sur certains propos tenus dans le cadre de la visite, les jugeant « inacceptables dans une démocratie et dans la République ».

Le porte-parole du PPA-CI a évoqué le discours tenu par le ministre d’Etat Adjoumani Kobenan, porte-parole du RHDP (pouvoir), devant certains « chefs coutumiers de la région la Mé, le jour-même où la quasi-totalité des chefs de cette région recevaient, dans un enthousiasme des grands jours M. Gbagbo ».

« Devant ses invités du jour, le porte-parole du Rhdp s’est félicité de ce que les chefs de la région de la Mé aient refusé de participer à l’accueil du président (du PPA-CI) Laurent Gbagbo dans l’unique but de soutenir le Premier ministre Patrick Achi, leur fils », a dit M. Katinan.

Il s’est insurgé de ce que « cela est peu de chose pour le Rhdp qui a transformé la République en un patrimoine dont l’usufruit ne doit profiter qu’aux seuls membres du clan, ou alors à ceux qui auraient fait amende honorable auprès de l’administrateur du patrimoine afin de bénéficier de sa magnanimité ».

Le second discours, dira-t-il, « tout aussi menaçant et discourtois à l’endroit de l’ex-président Laurent Gbagbo, est venu du ministre Cissé Bacongo. Pour la circonstance, il a soigneusement choisi les mots pour étayer la conception que son régime a de la République et de la démocratie ».

« Pour être admis dans les cercles des citoyens suivant l’échelle des valeurs du RHDP (le parti au pouvoir), l’ex-président Laurent Gbagbo doit domestiquer et apprivoiser son discours. Sinon, il s’expose à une répétition de ce qui lui est arrivé », a-t-il poursuivi.

Selon Katinan, M. « Cissé Bacongo demande à M. Laurent Gbagbo de se rappeler comment il a perdu le pouvoir et comment il est parti hors du pays et comment il y est revenu. Or, il est constant que l’ex-président Laurent Gbagbo a gagné les élections en octobre 2010 ».

« Y-a-t’il meilleur témoignage que de distinguer les citoyens entre eux par une terminologie qui oppose les civilisés et les sauvages qui ont besoin d’être domestiqués ou apprivoisés », a-t-il ajouté, martelant que « c’est plutôt le RHDP qui n’a pas encore domestiqué sa conception du pouvoir pour la mettre en conformité avec les normes des valeurs républicaines qui ne trouvent la plénitude de leur sens que dans la démocratie ».

Côte d’Ivoire : Joseph Ebagnerin réélu SG de l’UGTCI

Seul candidat en lice, le secrétaire général sortant de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), a été réélu par acclamation, à l’issue du 9e Congrès ordinaire de la centrale syndicale.Ce 9e Congrès ordinaire de l’UGTCI se déroule du 14 au 16 décembre 2022, à la Bourse du travail de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, autour du thème « Syndicalisme de participation responsable, réalités et perspectives ».

Reconduit pour un mandat de cinq ans ce jeudi 15 décembre 2022, Joseph-Léon Ebagnerin a remercié les délégués syndicaux de lui avoir renouvelé leur confiance. Il a réitéré ses engagements à porter plus haut l’UGTCI et à mieux faire les choses pour le bien-être des travailleurs.

L’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire est l’une des plus anciennes centrales syndicales du pays. Ce congrès électif vient stabiliser l’organisation qui avait connu une crise de leadership au niveau des dirigeants, il y a quelques années. La clôture des travaux est prévue ce vendredi 16 décembre 2022.    

 

Pêche artisanale ivoirienne : vers un plan de gestion participatif

Un rapport sur ce projet a fait l’objet d’une session de restitution à l’intention de plus de 60 acteurs et actrices de la pêche artisanale à Sassandra, une cité balnéaire dans le Sud-ouest du pays.Ce rapport d’étude, présenté ce mercredi 07 décembre 2022, devrait servir de document de base à l’élaboration d’un « Plan local de gestion de la pêcherie aux sardinelles à Sassandra ». Ce plan se veut un outil précieux pour une gestion durable des ressources halieutiques.

La ville côtière de Sassandra a abrité du 06 au 10 décembre 2022, une mission de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Au menu de cette visite sur le terrain, s’est tenue la restitution d’un rapport sur une étude diagnostique de la pêcherie aux sardinelles.

Les participants ont également partagé les résultats des activités de recherche participative sur cette espèce. La pêche artisanale est un secteur dynamique et pourvoyeur de nombreux emplois à Sassandra, où les sardinelles constituent l’essentiel des prises de poissons.  

A Sassandra, il a été constaté que la sardinelle est à un niveau de capture incontrôlé et si cette situation perdure, le renouvellement du stock pourrait être impacté négativement et entraîner une baisse des captures.

Pour pallier cette situation, la FAO à travers son projet Initiative Pêches Côtières en Afrique de l’Ouest (IPC-AO) a élaboré un plan local de gestion participatif basé sur une étude diagnostique de l’état de la pêcherie, menée en collaboration avec l’ensemble des parties prenantes du 30 septembre au 8 octobre 2022.

M. Mamadou Thiam, expert en économie et aménagement des pêches, et auteur du rapport recommande entre autres, le renforcement des capacités des acteurs sur la gestion durable des ressources halieutiques et la mise en place d’un organe de cogestion locale, dont l’organisation et le fonctionnement seront légalisés par un acte administratif.

Dans cet élan, M. Bruno Yao Kouassi, le préfet de la région du Gbôklé, dans le Sud-ouest de la Côte d’Ivoire, a promis son soutien institutionnel pour l’élaboration et la mise en œuvre du plan de gestion participatif.

M. Thiam suggère également la surveillance et le contrôle des bateaux de pêche industrielle qui font souvent des incursions dans la zone réservée à la pêche artisanale et qui causent des dommages importants aux pêcheurs artisans.

Il a également préconisé l’accélération de la mise à disposition des textes d’application sur les tailles minimales de capture et sur le maillage des filets afin de disposer d’un cadre légal pour les contrôles.

Dans la même dynamique, les experts du Centre de recherches océanologiques ont assuré une formation pratique sur l’importance des tailles et de la relation taille/poids des sardinelles. Ils ont fait observer que plus il y a de poissons de grande taille dans les captures, plus la ressource est en phase d’être préservée durablement et les acteurs en tirent un bénéfice économique significatif.

En revanche, la capture de nombreux poissons de petite taille n’ayant pas atteint la taille de première maturité entraine la baisse des stocks sur le long terme.

M. Raymond Taha, le directeur régional du ministère des Ressources animales et halieutiques a souligné l’importance des sardinelles, qui selon lui forment plus de 80% des débarquements et font travailler des centaines de personnes à Sassandra.

Transformatrice, Florence Rabbé Atté qui exerce ce métier depuis plusieurs années, s’est félicitée de ces différentes formations ; et promet de sensibiliser sa communauté contre la surpêche de la sardinelle.

 

Côte d’Ivoire: Affi n’exclut pas une alliance avec le parti de Simone Gbagbo

Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan a reçu au siège de son parti l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo, présidente du Mouvement des générations capables (MGC).« Mme Simone Ehivet Gbagbo est venue pour nous remercier de notre présence à l’occasion de l’Assemblée générale extraordinaire qui a porté sur les fonts baptismaux le MGC », son parti politique, a indiqué ce jeudi 15 décembre 2022 à la presse M. Affi N’Guessan.  

Le leader du FPI (opposition) a relevé qu’ils ont également échangé sur la situation nationale et sur les perspectives politiques, ajoutant qu’en tant que partis de la même mouvance idéologique ils ont évoqué ce qu’ils pouvaient « faire ensemble pour aider la Côte d’Ivoire à avancer ».  

Interrogé de savoir si pour les élections municipales et régionales de 2023 des alliances sont possibles entre le FPI et le MGC, il a répondu que « c’est une première rencontre, donc nous n’avons pas été aussi loin dans les échanges, mais ce sont des questions qui ne sont pas exclues ».

Mme Simone Gbagbo a expliqué être « dans une tournée de remerciement de tous ceux qui se sont déplacés et qui sont venus nous soutenir pendant la tenue de notre Assemblée générale extraordinaire » qui a consacré la naissance du MGC en août 2022.

« Nous avons été très touchés par le déplacement (du FPI), il a été très impressionnant et il était bon que nous venions les remercier. Nous sommes des partis politiques, il y a des échéances électorales qui s’annoncent, donc il est bon que les partis puissent discuter », a-t-elle laissé entendre.

Aujourd’hui, étant « la toute première visite, on n’est pas entré dans tous ces détails », a fait savoir Mme Gbagbo, faisant observer que leur « obédience politique étant la même, en tant que des partis de gauche, issus de la sociale démocratie, à ce niveau-là il est possible de bâtir quelque chose ensemble ».

Elle a insisté qu’ils ne sont pas encore arrivés au niveau d’un front uni, admettant que « les alliances politiques font partie des actes que les partis opposés et différents qui peuvent à un moment donné converger, posent mais c’est toujours le résultat d’une réflexion et d’une analyse ».

« Donnez-nous le temps de nous asseoir pour peser le pour et le contre afin d’arrêter quelque chose », a-t-elle poursuivi, rappelant avoir d’ailleurs contribué à la création du FPI « et donc si on est des partis ennemis, ça serait vraiment dommage ».

Pour elle, aujourd’hui, chacun devrait examiner pour voir s’il y a un chemin à emprunter ensemble ou s’il n’y a pas du tout de chemin à faire ensemble. Cette rencontre intervient à un moment où le FPI discute sur une possible alliance avec le Rhdp, le parti au pouvoir.

L’Etat ivoirien se prononce sur les différends dans la filière hévéa

Le gouvernement ivoirien réagit à la suite des demandes d’adhésion de l’ANAPHA-CI et l’APROCANCI au sein de l’APROMAC, l’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA) de la filière hévéa.Dans un courrier dont APA a reçu copie, ce mercredi 14 décembre 2022, le Commissaire du gouvernement auprès de l’APROMAC annonce les mesures prises par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, « après examen des différentes revendications » des parties.

Selon la note du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement durable « la demande d’adhésion de l’ANAPHA-CI doit faire l’objet d’un examen diligent et d’une décision finale dans un délai maximum de trois mois ».

La note mentionne que « les Assemblées générales électives et extraordinaires prévues le vendredi 16 décembre 2022 sont maintenues ». Toutefois, la clause d’ancienneté préalable à toute nouvelle adhésion devrait être « retirée le temps pour l’administration de réglementer la question par des textes appropriés ».

« Le Collège des producteurs devra convoquer dans les meilleurs délais une Assemblée générale pour acter la réintégration de l’APROCANCI conformément au protocole d’accord établi entre les parties concernées lors de la mise en place dudit Collège », poursuit le texte.

A la demande expresse du directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, une réunion s’est tenue ce mardi 13 décembre 2022 avec les différentes parties de la filière hévéa.

Dans sa requête, l’ANAPHA-CI se dit « fondée à revendiquer son adhésion à l’APROMAC au regard des dispositions de l’ordonnance relative aux Organisations interprofessionnelles agricoles (OIA), soutenant que les textes n’enferment pas la procédure d’adhésion dans un délai.

De son côté, l’APROCANCI a déclaré avoir été exclue de la gouvernance du Collège des planteurs dont elle était membre, mais aussi n’avoir reçu aucun financement pour ses activités. Les deux organisations s’étaient élevées contre la tenue le 16 décembre 2022 de l’Assemblée générale élective devant renouveler les instances de l’APROMAC.

Elles dénoncent notamment la clause modificative instaurant une ancienneté d’existence de trois ans à toute association sollicitant son adhésion au sein du Collège des producteurs. Au cours d’une conférence de presse ce mercredi 14 décembre 2022, Issouf Camara, le secrétaire général de la Fédération des producteurs d’hévéa de Côte d’Ivoire (FPHCI) avait soutenu l’ancienneté de trois ans.

La FPHCI récuse l’entrée dans le processus électoral en cours de l’Association nationale des planteurs d’hévéa et affiliés de Côte d’Ivoire (ANAPHA-CI), créée selon elle par les dirigeants sortants de l’APROMAC pour ces joutes électorales. Pour M. Camara, cela pourrait « fausser les calculs ». 

L’ANAPHA-CI a été « créée le 6 mai 2022 et le 23 juin 2022, cette association a déposé son dossier de reconnaissance déjà à l’APROMAC », a indiqué Issouf Camara, mettant en cause le fait que de la date de création à celle du dépôt du dossier, « en 47 jours, cette association a fait adhérer 31.000 producteurs en son sein, soit 18% des producteurs, donc éligible à l’OIA APROMAC ».

La filière hévéa, à l’instar de plusieurs autres filières, s’est dotée d’une Organisation Interprofessionnelle Agricole (OIA). Depuis l’année 2020, l’APROMAC a été officiellement reconnue comme étant l’OIA de la filière hévéa en Côte d’Ivoire.

L’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC) regroupe en son sein deux collèges à savoir le collège des transformateurs (AUPCN) et le collège des producteurs (composé de la FPH-CI et des planteurs individuels).

Côte d’Ivoire : début du contrôle de l’affichage des prix

L’opération d’affichage des prix plafonnés de certains produits de grande consommation, lancée à quelques jours des fêtes de fin d’année, vise notamment les boutiques et les supérettes.Elle a été officiellement lancée ce mercredi 14 décembre 2022 par la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC, publique), Dr Ranie-Didice Bah-Koné, à Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan.

Les prix des denrées alimentaires connaissent une flambée en raison de la crise russo-ukrainienne. Pour contenir cette pression inflationniste, le gouvernement ivoirien a plafonné les prix de certains produits sur la période du 16 novembre 2022 au 15 février 2023.

Le plafonnement des prix concerne notamment l’huile de table raffinée, la viande de bœuf, la tomate concentrée, le riz, le sucre, le lait en poudre et les pâtes alimentaires. Les boutiques et les supérettes sont ciblées parce que la majorité d’entre elles n’affichent pas de prix.

Hévéa ivoirien : tension dans la filière à l’orée d’une AG élective

Les dirigeants sortants de l’APROMAC, l’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA) de la filière, sont accusés d’avoir créé une association, dont la candidature pourrait « fausser les calculs » lors de l’Assemblée générale élective prévue ce 16 décembre 2022.La Fédération des OPA des producteurs de la filière hévéa de Côte d’Ivoire (FPHCI) récuse notamment l’entrée dans le processus électoral de l’Association nationale des planteurs d’hévéa et affiliés de Côte d’Ivoire (ANAPHA-CI), créée selon elle par les dirigeants sortants de l’APROMAC pour ces joutes électorales.

L’ANAPHA-CI a été « créée le 6 mai 2022 et le 23 juin 2022, cette association a déposé son dossier de reconnaissance déjà à l’APROMAC », a dit M. Issouf Camara, secrétaire général de la FPHCI, ajoutant que de la date de création à celle du dépôt de dossier, « en 47 jours, cette association a fait adhérer 31.000 producteurs en son sein, soit 18% des producteurs, donc éligible à l’OIA APROMAC ».

« Même le ministère de l’Agriculture, au temps du ministre Mamadou Sangafowa, malgré les campagnes sur le terrain, nous n’avons pas dépassé les 11.000 producteurs (en termes de recensement) », a fait remarquer M. Issouf Camara, estimant que cela pose un « problème d’éthique », lors d’une conférence de presse ce mercredi 14 décembre 2022.

M. Issouf Camara, le secrétaire général de la FPHCI, a ensuite fait observer que le mandat en cours des dirigeants actuels devrait s’achever le 26 juin 2022, mais déjà le 23 juin 2022 l’ANAPHA-CI a déposé son dossier de reconnaissance et « demande à être membre à part entière de l’APROMAC ».

Suite au dépôt, un accusé de réception a été remis à l’ANAPHA-CI le 11 juillet 2022 en vue d‘être membre de l’APROMAC. Pour M. Camara, on ne peut pas empêcher des personnes de mettre en place une association, toutefois leurs desseins ne doivent pas ignorer les problèmes de la filière hévéicole.  

« Ce sont les Techniciens du développement hévéicoles (TDH), agents de l’APROMAC sous la responsabilité de M. Konan Albert qui sont le relais de cette nouvelle association », a affirmé M. Camara, faisant savoir que « ce sont les TDH qui ont commencé à faire les enrôlements des planteurs ».

M. François Nogbou, le président du Syndicat national des planteurs d’hévéa de Côte d’Ivoire (SYNAPHECI), a soutenu que c’est M. Eugène Kremien, le président sortant de l’APROMAC qui a « monté l’ANAPHA-CI de toute pièce ». Le président sortant a laissé entendre depuis qu’il ne compte pas rempiler.  

M. Issouf Camara a révélé que ce mardi 15 décembre 2022, à la veille de cette conférence de presse, le président sortant M. Eugène Kremien a demandé au ministère de tutelle, lors d’une rencontre, que « l’autorité de régulation prenne le contrôle de l’APROMAC ». 

Pour le secrétaire général de la FPHCI, Issouf Camara, « la filière hévéa toute entière vient d’échapper à un attentat perpétré par Kremien et son (organisation) ANAPHACI et nous pensons que l’Etat de Côte d’Ivoire ne va pas suivre » cette démarche.

La filière hévéa, à l’instar de plusieurs autres filières, s’est dotée d’une Organisation Interprofessionnelle Agricole (OIA). Depuis l’année 2020, l’APROMAC a été officiellement reconnue comme étant l’OIA de la filière hévéa en Côte d’Ivoire, premier producteur africain. 

L’APROMAC regroupe en son sein deux collèges à savoir le collège des transformateurs (AUPCN) et le collège des producteurs (composé de la FPH-CI et des planteurs individuels). M. Camara a assuré que « l’Assemblée générale va se tenir dans les normes » selon la décision de deux collèges.

L’ANAPH.A-CI a cinq membres fondateurs qui forment le Bureau Exécutif de l’Association. L’organisation est présidée, selon une note explicative de l’objet, par M. Léonce Obrou Aka, avec un vice-président M. Alexis Mossou Kadjo. L’objectif de la nouvelle association qui n’est pas encore membre de l’APROMAC, est de veiller au bien être des planteurs d’hévéa. 

Le secteur de l’hévéa en Côte d’Ivoire a rapporté en 2021 environ 850 milliards de Fcfa, Le pays qui envisage de rester leader africain de la production d’hévéa vise le 3e rang mondial, avec une production en passant de 1,100 million de tonnes par an à 1,5 million de tonnes par an.

« L’Afrique a peu contribué au changement climatique » (Blinken)

L’administration Biden propose de « travailler ensemble » avec l’Afrique pour relever les défis liés au changement climatique.Ce mardi 13 décembre, au premier jour du forum Etats-Unis – Afrique, à Washington, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré quelques dirigeants du continent noir pour discuter de « la conservation, l’adaptation au climat et la transition énergétique ».

Face aux présidents de la République démocratie que Congo (RDC), des Seychelles, de la Zambie, du Nigeria et du Gabon, le chef de la diplomatie américaine s’est exprimé sur « l’attention qui doit être portée sur l’Afrique » en raison de « l’urgence croissante de la crise climatique ». « Comme nous le savons, 17 des 20 pays les plus vulnérables au climat dans le monde se trouvent sur le continent africain », a-t-il rappelé, soulignant que « 18 millions de personnes ont été confrontées à la faim pendant quatre années consécutives dans la corne de l’Afrique ».

Selon le secrétaire d’État américain, « la communauté de tout le continent ressentent l’impact du changement climatique », ajoutant que « de violentes tempêtes se sont abattues sur l’Afrique australe », alors que « la hausse des températures attise les incendies de forêt en Afrique du nord ». À cela s’ajoute « la montée des eaux » qui « menace les vies et les moyens de subsistance des nations insulaires, tandis que les phénomènes météorologiques extrêmes en Afrique centrale aggravent les crises alimentaires déjà existantes et alimentent les tensions qui nourrissent et alimentent les conflits violents ».

« Agir ensemble »

M. Blinken reconnaît que « les nations africaines ont relativement peu contribué à cette crise, mais qu’elles en subissent les conséquences de manière disproportionnée ». À ce titre, il juge « injuste et irréaliste de leur demander de tourner le dos au développement et aux opportunités économiques au nom d’une transition énergétique propre, de leur demander en fait de renoncer à ce que beaucoup d’entre nous ont fait dans le passé pour développer nos pays et nos économies ».

« C’est pourquoi, propose-t-il, nous pensons que le meilleur moyen de faire face à la crise climatique est de travailler ensemble ». La première piste de solution consiste à s’associer « pour préserver les écosystèmes ».

Dans ce sens, M. Blinken rappelle que « pour soutenir la gestion durable de la forêt tropicale du bassin du Congo, nous avons investi plus de 600 millions de dollars dans le Programme pour l’environnement en Afrique centrale, qui réunit le gouvernement américain et des ONG africaines et américaines ». Estimant que les « océans sont également un élément clé de cette lutte », il explique que c’est pour cette raison que les Etats-Unis ont lancé un programme « pour encourager les pays à s’engager à protéger au moins 30% de leurs eaux océaniques d’ici 2030 ».

« Deuxièmes, poursuit-il, nous nous associons pour rendre les engagements et les communautés plus résilientes face au changement climatique ». Concrètement, « le plan d’urgence du président pour l’adaptation et la résilience travaille avec les gouvernements nationaux à gérer les impacts du changement climatique ». À l’en croire, « cette initiative et d’autres visant à soutenir une agriculture résiliente au changement climatique sont de plus en plus cruciales », craignant une aggravation de la sécurité alimentaire par « l’invasion de l’Ukraine par la Russie ».

Enfin, en troisième ressort, le secrétaire d’Etat américain indique « nous nous associons pour faire avancer une transition juste vers une économie propre qui préserve notre planète et favorise les opportunités économiques inclusives ».

Après une pause de sept ans, le Forum Etats-Unis – Afrique se tient du 13 au 15 décembre. Quarante-neuf gouvernements africains sont invités à prendre part à cette rencontre visant à raffermir les relations entre les États Unis et le continent africain.

Côte d’Ivoire : évaluation du système alimentaire

Un atelier, organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a permis d’identifier les principales contraintes du système agro-alimentaire et de mettre en lumière les points d’accès pour des politiques novatrices.Cet atelier de consultation sur les systèmes alimentaires en Côte d’Ivoire qui a réuni le 11 mars 2022 environ une centaine d’acteurs et parties prenantes, vise des investissements clés en vue de la transformation durable du système alimentaire du pays.

Sollicité par le gouvernement ivoirien, l’atelier a bénéficié de l’appui financier de l’Union européenne (UE), de l’assistance technique du Centre français de recherche agronomique et de coopération internationale (CIRAD), et de l’expertise de la Cellule d’analyse de politique économique du CIRES (CAPEC).

Les équipes-pays, dirigées par le gouvernement et appuyées par les délégations de l’UE, les représentants de la FAO et du CIRAD ont piloté l’ensemble de ce processus. Ouvrant les travaux, Mme Viviane Gossan Coulibaly, qui représentait le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé, s’est félicitée de l’organisation de cette consultation.

Pour elle, « cet atelier devra permettre de développer une compréhension commune des défis prioritaires pour une transformation des systèmes alimentaires en Côte d’Ivoire ». La Côte d’Ivoire a conduit le plaidoyer pour inscrire la nutrition comme thème de l’année 2022 de l’Union africaine.

Les défis du système alimentaire 

Selon M. Samy Gaiji, le Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire à cette époque, de nombreux défis demeurent pour assurer une durabilité du système alimentaire tant au niveau social, économique et environnemental, en dépit des avantages agro-pastoraux et halieutiques dont le pays regorge.

M. Stéphane Brossard de l’Union européenne (UE) a quant à lui, soutenu la nécessité de faire un diagnostic du système alimentaire en Côte d’Ivoire afin de susciter de bonnes décisions en vue de sa durabilité. Le système alimentaire est un ensemble de processus concernant la nutrition, l’alimentation, la santé, le développement communautaire et l’agriculture.

« A l’heure où de nouvelles perturbations arrivent dans le système alimentaire, après la crise du Covid-19 maintenant celle de l’énergie et des céréales, il est indispensable d’avoir une connaissance fine des systèmes alimentaires ivoiriens, de connaître leurs points de faiblesse mais aussi leurs forces, afin de pouvoir prendre les bonnes décisions. » a-t-il ajouté.

Les systèmes agro-alimentaires dans les pays en développement et particulièrement en Côte d’Ivoire, tels qu’ils fonctionnent, ne parviennent pas à nourrir sainement les populations et à garantir un mode de vie convenable pour l’ensemble des acteurs tout en préservant l’environnement et les ressources naturelles.

Ils sont confrontés à plusieurs défis sur les plans alimentaire, nutritionnel, démographique, foncier mais aussi sur les plans de de l’autosuffisance, de l’innovation technologique, de la préservation de la biodiversité et du dérèglement climatique.

Un système plus inclusif et résilient 

 

Le processus de l’analyse du système alimentaire qui s’est déroulé en Côte d’Ivoire s’est articulé en deux étapes. En premier lieu, la définition du cadre général du système alimentaire a été établie. Ensuite, les données-clés relatives à ce système ont été identifiées.

La troisième étape consiste à organiser une consultation générale permettant à tous les acteurs du système alimentaire en Côte d’ivoire d’exposer les problèmes auxquels ils sont confrontés et de trouver les solutions appropriées. Toutes les informations recueillies devraient être analysées et consignées dans un rapport final.

Les résultats de la consultation devront contribuer à enrichir la feuille de route de la Côte d’Ivoire qui a été présentée dans le cadre du Sommet mondial des systèmes alimentaires initié par le Secrétaire-général de l’ONU, Antonio Guterres, en septembre 2021 à New York.

Au niveau national, l’évaluation du système alimentaire, réalisée par les experts nationaux de la CAPEC contribuera à la création d’un système alimentaire plus inclusif, résilient et respectueux de l’environnement “ from farm to fork”.

Les conclusions de l’évaluation seront résumées dans un profil du système alimentaire du pays qui pourraient alimenter les futures politiques, dialogues et investissements en matière de systèmes alimentaires en Côte d’Ivoire.

Covid-19 : don de 2 millions de doses de Pfizer à la Côte d’Ivoire

Ce nouveau don des Etats-Unis porte le total des dons de vaccins Covid-19 du gouvernement américain à 12,1 millions de doses, soit 47% de tous les vaccins Covid-19 acquis par l’Etat ivoirien.Ces dons démontrent l’engagement du gouvernement américain à travailler avec le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour atteindre son objectif de vaccination contre la COVID-19, a déclaré Mme Joann Lockark, chargée d’Affaires de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire.

« Je salue l’engagement et le travail acharné des médecins, des infirmières, des sage-femmes, des agents de santé communautaires et de tous ceux qui participent au quotidien à la vaccination contre la Covid- 19 », a dit Mme Joann Lockark.

Elle a affirmé que les Etats-Unis sont « fiers » d’être un partenaire de premier plan de la Côte d’Ivoire pour la vaccination contre la Covid-19 et ses efforts de riposte. Les Etats-Unis soutiennent également le pays pour la distribution de ces vaccins en toute sécurité et la formation des agents de santé.

Sous le leadership du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, la Côte d’Ivoire a récemment atteint une étape importante en vaccinant 52% de la population cible, l’un des taux de vaccination les plus élevés de la région ouest-africaine.

Ce dernier don de vaccins devrait accélérer les progrès vers l’objectif de vaccination complète des personnes âgées de 12 ans et plus (19 971 080 personnes), soit 70 % de la population ivoirienne.

GlobalVax, l’initiative du gouvernement américain dirigée par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), a accordé 22,7 millions de dollars, soit 14 milliards Fcfa pour accélérer et soutenir les efforts de vaccination.

En 2023, le gouvernement américain prévoit 16 millions de dollars supplémentaires pour soutenir les efforts du pays afin d’étendre et intégrer la vaccination Covid-19 à la vaccination de routine et aux soins de santé primaires.

« J’encourage toutes les personnes qui sont éligibles à se faire vacciner. Ce vaccin sûr permet de vous protéger ainsi que votre communauté », a lancé Mme Joann Lockark, la chargée d’Affaires de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire.

Le gouvernement américain s’est engagé à être le leader mondial dans le soutien à la vaccination contre la Covid-19 dans le monde et « nous nous engageons à poursuivre notre partenariat avec le gouvernement ivoirien pour lutter contre la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire », a-t-elle poursuivi.

À ce jour, les États-Unis ont livré plus de 670 millions de doses de vaccin à plus de 115 pays. L’engagement à fournir des vaccins Covid-19 dans le monde entier confirme la promesse du président Biden selon laquelle les États-Unis seront « un arsenal » dans la lutte mondiale contre la pandémie.

Côte d’Ivoire : renforcement du dialogue public privé en région

Le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/Secteur privé (SE-CCESP) échange avec les opérateurs économiques du 19 au 22 décembre 2022 à San-Pedro, dans le Sud-ouest du pays.Cette rencontre a lieu dans le cadre de l’animation de la Plateforme de dialogue public privé de San-Pedro. Elle sera l’occasion d’assurer le suivi du plan d’actions du Comité local de Concertation Etat Secteur Privé (CLCESP) de San-Pedro, et sera meublée par une série d’activités.

Ce moment sera l’occasion pour le SE-CCESP d’apprécier la qualité des relations entre les milieux d’affaires et les autorités de la ville, mais également de s’imprégner des chantiers en perspective d’intérêt pour le secteur privé de San-Pedro.

La délégation aura une séance de travail avec les autorités administratives de la ville, à savoir le préfet de région, le maire, le président du Conseil régional et les directeurs régionaux de structures déconcentrées de l’administration afin de recueillir les préoccupations sur le terrain.

Ces visites seront également étendues à certains acteurs de l’activité économique, notamment les fabricants locaux d’équipements de transformation des produits agricoles, dans le cadre du soutien à la transformation des matières premières agricoles encouragée par les plus hautes autorités du pays.

Il s’agira en outre de renforcer les capacités des opérateurs économiques et des jeunes entrepreneurs sur l’environnement de la dépense publique et sur les dispositifs d’assistance publique et privée aux PME et entrepreneurs.

Le temps fort de ces activités sera la deuxième réunion statutaire du Comité local de Concertation Etat secteur privé (CLCESP) de San-Pedro, qui se tiendra sous la présidence du préfet de Région.

Elle vise à informer les acteurs locaux sur les dernières réformes et mesures en faveur du secteur privé, à examiner les préoccupations des acteurs de la filière pêche de cette cité balnéaire, à faire le bilan des activités annuelles et à définir l’agenda 2023 dudit Comité local.

Initiée en 2019, la mise en place des Comités locaux de Concertation État/Secteur privé (CLCESP) est effective depuis le 21 décembre 2019 à San-Pedro et le 15 décembre 2021 à Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

Cette dynamisation des plateformes se traduit par des concertations autour des préoccupations urgentes du secteur privé dans ces localités au travers des réunions des CLCESP, des plaidoyers auprès des collectivités et de certaines administrations publiques.

Des activités des groupes de travail, des ateliers thématiques sur certaines problématiques et l’organisation de focus groupes sectoriels ont été par ailleurs initiés dans le cadre de la mise en route de programmes de renforcement de capacités et d’informations.

Le secteur privé ivoirien apparaît comme le principal moteur de la croissance. L’Etat de Côte d’Ivoire est engagé à accélérer la dynamique de développement régional à travers la prise en compte des spécificités des entreprises établies dans les pôles économiques.

Ces efforts consentis par l’État de Côte d’Ivoire ont pour but d’améliorer de façon substantielle le climat des affaires et de relever les nombreux défis et les freins à la compétitivité des entreprises et à l’attractivité des investissements dans ces localités.

A Washington, les Etats-Unis et l’Afrique veulent impulser leur relation

Après neuf ans de pause, le Sommet international Etats-Unis – Afrique, se tient à Washington, la capitale fédérale américaine, du 13 au 15 décembre 2022.Ce mercredi 13 décembre s’ouvre à Washington, le sommet Etats-Unis-Afrique. Le sommet vise à rappeler « l’importance des relations américano-africaines et la coopération accrue sur des priorités globales partagées », selon un communiqué de la Maison-Blanche. Il sera un cadre d’échange des discussions bilatérales et multilatérales entre les Etats-Unis et les pays africains.

Le dernier du genre s’était tenu en 2014, sous le magistère du président démocrate Barack Obama (2008-2016). Arrivé au pouvoir en 2016, le républicain Donald Trump n’avait manifesté aucun intérêt pour le continent africain.

Il a fallu l’arrivée d’un autre démocrate au pouvoir Joe Biden,pour ressusciter ce sommet qui accueillera 49 gouvernements africains. L’objectif est d’échanger sur les « défis les plus urgents au monde, de la pandémie et du changement climatique aux conséquences négatives de l’invasion de l’Ukraine, en passant par les questions qui nous concernent tous, à savoir la démocratie et la gouvernance, la sécurité, le commerce, l’investissement et le développement », a annoncé le directeur principal des Affaires africaines, Judd Devermont.

Le premier jour sera consacré aux jeunes leaders de la diaspora africaine. Il sera suivi d’un forum de la société civile et d’une conversation sur la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique. Le diplomate américain a également annoncé lors d’une conférence de presse en ligne qu’une session sur la paix, la gouvernance et la sécurité sera co-présidée ce mardi 13 décembre par le Secrétaire d’État, Antony Blinken, le Secrétaire d’État à la Défense, Lloyd Austin et l’administrateur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Samantha Power. « Bien sûr, nous aurons également des sessions sur la coopération sanitaire, la sécurité sanitaire, le soutien à la conversation, l’adaptation au climat et la transition énergétique », ajoute Judd Devermont, mentionnant la tenue d’une session sur « la coopération spatiale américano-africaine ».

Le deuxième jour s’ouvrira sur « un forum d’affaires ». « Il s’agit du troisième forum d’Affaires depuis 2014, axé sur les questions qui comptent vraiment pour nos partenaires africains et pour le secteur privé américain dans les domaines du commerce, de la finance, de l’énergie, des infrastructures, de l’agro-industrie et du numérique », précise M. Devermont. « Il comprendra également un déjeuner d’ouverture du secrétaire Blinken et des opportunités pour les entreprises américaines et africaines de réseauter et d’annoncer des accords et d’approfondir vraiment cette importante relation de commerce et d’investissement », ajoute-t-il.

Très attendu, le dernier jour coïncidant au jeudi 15 décembre sera celui des « dirigeants ». « Il débutera par un discours du président Biden. « Nous aurons une discussion sur ce que veulent les Africains et la relation que nous devons avoir à l’avenir », indique-t-il.

 Selon le diplomate américain, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Soudan et l’Erythrée n’ont pas été invités au sommet. Quatre de ces cinq pays, ont la particularité d’avoir subi dans un passé récent des coups d’État militaires. Pour le cas de l’Erythrée, les Etats-Unis ont évoqué l’absence de « relations diplomatiques »

Cacao ivoirien : la SFI accompagne la transformation des coopératives

Des produits de crédit commercial spécifiques ont été développés avec les institutions bancaires et financières en faveur des coopératives et des producteurs.Pour transformer les coopératives du secteur cacao en des champions nationaux, la Société financière internationale (SFI), branche de la Banque mondiale chargée du secteur privé, et le Groupe Cargill, opérant dans le négoce de cacao, ont mis en place le programme « Coop Academy ».

L’Initiative « Coop Academy » permet notamment aux dirigeants de coopératives d’acquérir des compétences avancées en matière de gestion afin d’améliorer les opérations quotidiennes de leur organisation, les laissant ainsi mieux équipés pour faire face aux défis du monde actuel.

En vue de célébrer le succès continu de ce programme, lancé depuis 2013, la firme et la SFI ont organisé ce lundi 12 décembre 2022, à Abidjan, une cérémonie de remise de diplômes à la dernière promotion de dirigeants de coopératives avant participé à la Coop Academy.

Quelque 700 dirigeants représentant 70 coopératives de cacao, répartis sur l’ensemble des zones de production du pays ont déjà participé à la Coop Academy. Sept cent (700) autres dirigeants de coopératives supplémentaires devraient être outillés dans les mois à venir.

Ce sont, au total, 1.400 dirigeants qui termineront le programme d’ici à fin 2023. Selon la représentante de la SFI à cet évènement, Mme Fanja Ravoavy, l’institution a, « sur le volet paiement digital, intégré 120 coopératives jusqu’à la date d’aujourd’hui, soit à peu près 25.000 producteurs au niveau de la plateforme » dédiée au projet. 

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, Adjoumani Kouassi Kobenan, a salué ce partenariat qui a permis de « réconcilier les coopératives et le secteur bancaire, jadis méfiant vis-à-vis de ces derniers ».

Le programme de formation a permis aux coopératives de la filière cacao d’accéder à plus de 15 milliards de Fcfa de financement commercial, dont 8 milliards de Fcfa pour des véhicules de collectes, s’est félicité le ministre d’Etat Adjoumani Kouassi.

Neuf coopératives bénéficiaires du programme Coop Academy sont aujourd’hui exportatrices de cacao, a-t-il mentionné. Le projet contribue également à la résilience des ménages agricoles à travers la diversification des revenus et à l’autonomisation des femmes.

Il a, par ailleurs, permis l’éclosion de modèles de leadership féminin dans les coopératives de cacao. L’Initiative, soutenue par la plateforme de financement du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP) a été renouvelée en 2019.

Le projet met davantage l’accent sur la gouvernance, la digitalisation de la filière et la traçabilité, ainsi que le genre et le développement durable, tout en soutenant la capacité des agriculteurs à répondre aux exigences réglementaires changeantes dans un environnement externe complexe.

Le projet Coop Academy met un accent sur la digitalisation de la filière, qui s’inscrit d’ailleurs dans les actions du Conseil café cacao, organe de régulation, qui a entrepris un ambitieux projet de distribution de cartes du planteur et la mise en œuvre d’un système de traçabilité du cacao. 

Cette démarche de traçabilité a pour but de répondre aux nouvelles exigences des marchés de consommation européens et américains. Le projet Coop Academy a pour vocation de soutenir et développer le capital humain des coopératives et à préparer le secteur du cacao de demain grâce à une filière responsable.

« Je voudrais inviter toutes nos coopératives agricoles évoluant dans la filière cacao à s’approprier ce programme qui leur permettra d’être plus compétitives sur le marché national et international », a-t-il lancé le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kobenan. 

Sur la question de traçabilité, M. Adjoumani Kouassi a insisté que le cacao est produit en Côte d’Ivoire « de façon régulière » même s’il « est vrai qu’il peut avoir quelques difficultés à contrôler des gens qui arrivent d’autres pays et qui n’ont aucune destination que d’aller dans les forêts classées ».

« Nous sommes à environ 1 million de planteurs recensés avec leurs plantations géolocalisées comme pour dire que désormais avec la carte dont les producteurs sont détenteurs nous devons pouvoir suivre les produits depuis leur lieu où ils sont produits jusqu’à la fin du processus, c’est-à-dire la transformation de notre cacao », a-t-il poursuivi.

Sur la question de la rémunération des paysans, il a martelé que « quand par exemple on donne 900 Fcfa/Kg de cacao, alors que quand on transforme le kilogramme de cacao, c’est entre 25 et 30.000 Fcfa qu’on a lorsqu’on a du chocolat, ça aussi ça s’appelle l’exploitation de l’homme par l’homme ».

La Côte d’Ivoire et le Ghana, qui cumulent plus de 60% de l’offre mondiale de cacao, appellent l’industrie du cacao et les chocolatiers à payer le Différentiel de revenu décent (DRD, 400 dollars par tonne) en vue d’une meilleure rémunération des producteurs. Mais, jusqu’à ce jour les discours sont toujours en cours.

Bénéficiaire du programme Coop Academy, Mme Awa Bamba, directrice générale d’une coopérative de cacao, a témoigné que grâce à ce projet, elle est désormais « une femme accomplie sur le plan professionnel » et social.

Elle a indiqué que la formation qu’elle a suivi à travers ce programme a relevé son niveau de gouvernance et de management au point d’amener la coopérative qu’elle dirige à l’exportation. De 5 milliards de FCFA, auparavant, la coopérative a atteint un chiffre d’affaires de 11 milliards de FCFA aujourd’hui.

Le directeur général Afrique de Cargill, Lionel Soulard, a fait savoir que sa structure travaille avec 140 coopératives partenaires qui livrent la totalité des 300.000 tonnes de cacao achetées en Côte d’Ivoire. La firme mobilise cette masse de cacao auprès de 150.000 producteurs locaux. 

Avec l’outil de benchmarking ScopeBasic, 71% des coopératives participantes à la Coop Academy sont aujourd’hui classées comme professionnelles, contre seulement 18% avant leur participation. La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec 2 millions de tonnes.

Gbagbo plaide pour le retour de Guillaume Soro

L’ancien président ivoirien a effectué une visite dans la Région de la Mé, notamment dans la ville d’Adzopé à 102 Km au Nord d’Abidjan.« Il faut donc que Soro Guillaume (l’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, actuellement en exil) rentre. Quand il va rentrer, il n’y aura plus de problème de son côté, en tout cas », a dit ce samedi 10 décembre 2022 M. Laurent Gbagbo, au stade d’Adzopé devant ses partisans. 

M. Gbagbo a indiqué avoir « appris une bonne nouvelle « que Charles Blé Goudé qui était avec lui à la Cour pénale internationale (CPI) est rentré. Pour lui, « c’est une très bonne chose » et au moment où il parle, il doit être à Guibéroua (Ouest), dans sa région natale.

Il s’est félicité de ce que l’affaire de retour de l’ex-chef des « Jeunes patriotes », Charles Blé Goudé, « est un chapitre clos », ajoutant que « maintenant, il reste Soro Guillaume », en exil depuis environ trois ans. M. Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des Peuples (Cojep, opposition), est rentré au pays le 26 novembre 2022. 

« Lui (Guillaume Soro), il fait quoi là-bas ? Il faut lui dire de rentrer », a lancé M. Gbagbo, insistant que « Soro rentre dans son pays, parce que souvent on dit oui, c’est un enfant qui est impoli, il prépare tel coup, mais moi il ne préparait pas un coup, il a fait un coup contre moi ».

« Il a fait une guerre civile qui est partie de Ouagadougou avec la complicité du Burkina et d’autres pays. Quand je l’ai rencontré, je l’ai appelé, je dis viens on va parler, on a discuté et je lui ai dit pour que tu aies confiance, allons chez ton parrain, le président du Burkina Faso. Et, là on a signé l’accord de Ouagadougou », a rappelé M. Gbagbo.

L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, président du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition), a fait savoir qu’il l’a toutefois « nommé Premier ministre (et) il a été étonné. Donc, il y a plusieurs manières de tuer les conflits politiques ».

 

Côte d’Ivoire : un projet social au profit de 4.000 bénéficiaires

Ce projet qui s’inscrit dans la phase 2 du Plan social du gouvernement (PS Gouv 2), vise la réduction de la pauvreté et l’insertion professionnelle dans le Nord et le Centre-ouest du pays.Le Plan social du gouvernement qui est sa phase 2 connaît son déploiement à travers tout le territoire national. En ce qui concerne le volet emploi et protection sociale, ce sont près de 4.000 personnes impactées par les projets présentés par le ministère de tutelle, ce 3 décembre 2022 à Odienné (Nord-ouest).

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, et des cadres de la région ont pris part au lancement des projets de Promotion de l’emploi décent (PPED) et d’Insertion des personnes vulnérables (PIPV).

Le directeur général de l’Emploi, Franck Dogo, qui a expliqué les enjeux des projets initiés par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le ministère de l’Emploi et de la protection sociale, a indiqué qu’ils visent la lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord.

Ces projets visent également la promotion de l’emploi décent et l’amélioration de l’autonomisation et de l’employabilité des promoteurs. Ce sont 2.228 personnes impactées dans le cadre du PPED qui couvre 5 régions, à savoir le Gbêkè, San Pedro, le Tchologo, le Bounkani et le Kabadougou.

Quant au PPIV, il concerne trois régions que sont le Tchologo, le Bounkani et le Kabadougou et touche 1.200 bénéficiaires. Pour le directeur général de l’Emploi, les objectifs ont été largement dépassés vu que ces projets ont suscité une adhésion massive des populations.

« Ces deux importants projets d’insertion visent la création d’opportunités d’emplois décents et durables au profit du plus grand nombre de personnes en âge de travailler et partant l’épanouissement du plus grand nombre de personnes », a relevé M. Franck Dogo.

Le PPED devrait permettre notamment aux bénéficiaires regroupés en association ou groupement, de recevoir des financements sous forme de prêts, pour développer leurs projets collectifs existants, dans les secteurs de l’Agro-industrie, de l’Agro-pastoral, de l’Environnement et des TIC.

Cela vise à leur permettre de se structurer en de micros ou de très petites entreprises. S’agissant du PPIV, les personnes vulnérables devront recevoir des subventions pour développer des activités génératrices de revenus dans les domaines de la restauration, du commerce et de l’artisanat.

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, s’est dit satisfait de ces projets qui, soutient-il, viennent renforcer la vision de la Côte d’Ivoire solidaire prônée par le président de la République, Alassane Ouattara.

« Les projets collectifs lancés dans les secteurs de l’agro-industrie, de l’agro-pastoral, de l’environnement et des TIC, ainsi que les activités génératrices de revenus dans les domaines de la restauration, du commerce et de l’artisanat constituent, à n’en point douter, un levier important pour redynamiser le développement économique de nos régions, et assurer ainsi l’inclusion financière de ses populations, notamment les jeunes et les populations défavorisées », a déclaré le ministre de l’Emploi.

Et d’ajouter que « la mise en œuvre de ces projets, qui sont certes à vocation socio-économique, s’accompagnent d’un volet protection sociale, en ce sens que tous les bénéficiaires, sont déjà enrôlés à la CMU (Couverture maladie universelle), et certains engagés dans un processus de formalisation par l’immatriculation à la CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale ».

Les cadres de la région, dont le ministre-gouverneur du District autonome du Denguélé, Gaoussou Touré, se sont félicités de ces différentes actions des autorités ivoiriennes qui dénotent de l’intérêt porté à la satisfaction des besoins des populations.

La Côte d’Ivoire se dote d’un plan des droits de l’Homme

L’édition 2022 de la Journée internationale des droits de l’Homme a été célébrée à Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan.Le directeur de Cabinet du ministre de la Justice et des droits de l’homme, N’Duibuisi Maho Florentine, a fait savoir cela à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de l’Homme tenue à Yopougon ce samedi 10 décembre, à la Place Ficgayo.

« Très profondément attaché au respect de la dignité humaine, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un plan national des droits de l’Homme à même de lui permettre de relever le défi des recommandations faites à notre pays par les organes des traités et par les titulaires des mandats des droits de l’Homme », a-t-elle dit.

Elle fera savoir, par la suite, que ce plan comporte plus de 350 activités regroupées en huit chapitres principaux couvrant l’éventail des préoccupations en matière des droits de l’Homme. Ces activités visent à assurer la protection et le respect des droits civils, politiques, économiques, sociaux et l’égalité de genre.

Celles-ci visent également l’élimination des violences basées sur le Genre, la protection des enfants, les droits des groupes vulnérables, la justice transitionnelle et la transition démocratique, ainsi que le renforcement des institutions en matière de bonne gouvernance.

Pour elle, l’adoption de ce plan « confirme la volonté sans cesse réitérée de l’Etat de Côte d’Ivoire d’œuvrer pour une amélioration progressive de la situation des droits de l’Homme sur l’ensemble de son territoire ».

Elle a invité les acteurs à s’approprier ce plan qui, dit-elle, par sa mise en œuvre rime avec les valeurs et principes édictés par la déclaration universelle des droits de l’Homme.

Le directeur de cabinet du ministre de la Justice et des droits de l’Homme n’a pas manqué de rappeler que la Côte d’Ivoire s’est dotée de la loi N°2021- 894 du 21 décembre 2021 relative aux mesures de protection des victimes de violence domestique, de viol et de violences sexuelles.

Ce texte constitue est avancée, car la réception de la plainte, l’ouverture de l’enquête et la mise en mouvement de l’action publique ne sont plus désormais subordonnées à la production d’un certificat médical par la victime.

Mme Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des droits de l’Homme (Cndh) a rappelé les objectifs de la commémoration de la déclaration universelle des droits de l’homme et a invité chacun à faire sien les recommandations.

« L’objectif de cette rencontre est de contribuer au renforcement de l’Etat de droit afin que chacun d’entre nous devienne un défenseur des droits de l’Homme », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter que personne n’a le droit d’opprimer autrui qui a une opinion différente et de discriminer la personne en situation de handicap.

La présidente du Cndh a insisté que « les citoyens, enfants comme adultes, doivent protéger le bien public, respecter la loi et les valeurs de la République comme la liberté, l’égalité, l’union, la discipline et le travail ».

« C’est en respectant ces droits et devoirs de citoyens qu’on peut toutes et tous vivre ensemble en paix », a-t-elle poursuivi. Le Cndh a reçu le soutien du système des Nations unies qui se dit prêt à soutenir les actions de l’institution.

La représentante de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Francesca Di Maura, a de son côté indiqué que son institution a apporté un appui de 340 millions de Fcfa au Cndh pour ses activités. Cette année, le thème retenu pour la commémoration de la Journée internationale des droits de l’Homme est « Dignité, liberté et justice pour tous ».

 

Foncier ivoirien : une plateforme de contrôle des constructions

Ce dispositif a pour but d’améliorer le cadre urbain en luttant notamment contre les effondrements d’immeubles.Dans l’optique d’améliorer le climat des affaires et de contribuer à l’optimisation de la gestion foncière et la planification urbaine en Côte d’Ivoire, un atelier a été organisé ce 8 décembre 2022 dans les locaux de la Primature au Plateau, à l’attention des acteurs du secteur public et privé.

L’atelier qui a réuni une centaine de personnes, a permis d’instruire les participants sur le plan d’actions de l’opérationnalisation de l’Identifiant unique du foncier de Côte d’Ivoire (IDUFCI) et de la Plateforme collaborative de contrôle des constructions (PCCC).

La plateforme IDUFCI intervient dans le cadre du Projet des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET) en sa composante 3 dénommée « Réformes politiques et renforcement institutionnel ».

Le coordonnateur du PCCET, M. Arthur Coulibaly a expliqué l’importance de la généralisation de l’Identifiant unique du foncier de Côte d’Ivoire, notant que l’Etat veut faire « un développement équilibré » afin que toutes les activités économiques ne soient pas concentrées seulement à Abidjan ou dans le Grand Abidjan.

« Nous voulons transformer nos produits. Mais la meilleure transformation possible, c’est sur site, c’est-à-dire, le plus près possible de la zone de production et ces zones de production sont partout dans le pays », a-t-il indiqué.

M. Arthur Coulibaly a par ailleurs précisé que « cette réforme est portée par le ministère de la Construction, du logement et de l’urbanisme, en lien avec les acteurs nationaux intervenant dans la gestion foncière et la planification urbaine ».

De son côté, Solange Amichia, la directrice générale du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) a relevé que cette réforme permettra « d’aligner les opérateurs économiques qui sont à l’intérieur du pays à un identifiant unique au même niveau que ceux d’Abidjan ».

Cela devrait permettre également aux opérateurs immobiliers d’interagir avec l’administration. Lors de cet atelier, M. Samba Diaou, le chef de projet, a livré des détails sur les actions déjà menées en matière de contrôle des constructions.

« De la période d’octobre à novembre 2022, nous avons organisé 2800 visites de chantiers et observé 325 chantiers dont la présence des bureaux de contrôle ; 2 400 convocations ont été distribuées et 11 démolitions effectuées avec six évacuations menées », a-t-il fait savoir.

L’optimisation de la gestion foncière et la planification urbaine en Côte d’Ivoire constitue un enjeu majeur des politiques sectorielles. Elle s’inscrit dans la dynamique nationale de bonne gouvernance et de la modernisation de l’administration publique prônée par le gouvernement.

Côte d’Ivoire : sortie de 58 experts en ingénierie du Genre

Parmi ces nouveaux auditeurs, figure la ministre ivoirienne de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, qui a reçu son parchemin lors d’une cérémonie de graduation.La sortie officielle de la 5e promotion, comprenant 58 nouveaux experts et expertes en ingénierie du Genre, a été organisée ce samedi 22 décembre 2022 par la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions », à l’Institut français d’Abidjan-Plateau.

Le Genre est « une question structurelle pour aider le développement » et apporter des réponses à certaines problématiques, a indiqué Mme Euphrasie Yao, titulaire de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions », par ailleurs conseillère spéciale du chef de l’Etat Alassane Ouattara en matière de Genre. .

Les outils de cette formation, dira-t-elles, donnent l’opportunité aux auditeurs d’être des experts de haut niveau, capables de construire, de planifier et de trouver des moyens d’agir de façon équitable et inclusive, et surtout à fort impact individuel et collectifs, a dit Mme Euphrasie Yao.

« Vous avez appris à faire du Genre un outil d’analyse, de diagnostic et d’orientation pour bâtir un autre monde qui se distingue par la mobilisation de toutes les forces », a lancé Mme Euphrasie Yao à l’endroit des impétrants, les appelant à afficher de l’audace face aux défis.

Mme Belmonde Dogo qui a choisi la thématique du Genre et du changement climatique, a fait remarquer que « le changement climatique a un effet néfaste sur la vie des populations et surtout des femmes en milieu rural » qui ont connu une année difficile en raison de la montée des eaux.

Si dans d’autres pays, le changement climatique fait référence à la sécheresse, en Côte d’Ivoire, il se manifeste par des crues et des inondations ; et il y a des femmes à l’intérieur du pays ont perdu de petits champs, de tomate, de riz et d’igname parce qu’il a plu toute l’année, a-t-elle fait observer.

M. Omar Diop, le représentant et le chef de Bureau de l’Unesco à Abidjan a déclaré que « c’est maintenant qu’il faut prendre la mesure de la situation des femmes et des hommes, de jeter le regard sur l’égalité du Genre afin d’agir plus efficacement » par le biais d’initiatives au plan local et international.

Il a appelé à « faire face aux inégalités devant le numérique, les inégalités géographiques, entre le sexes, l’inégalité des rapports de force, la violence sexiste, l’isolement social et l’inaccessibilité aux ressources, l’inégalité face à l’accès à l’information et face à la scolarisation ».

Dr Titi Palé, représentant le directeur général du port d’Abidjan, Hien Sié Yacouba, parrain de la cérémonie de graduation, a déclaré que « les inégalités et les discriminations basées sur le Genre que vous vous engagez à éliminer, sont une manière de promouvoir non seulement l’épanouissement des femmes, mais aussi des hommes et des communautés ».

« Valorisez votre expertise et formez un réseau solide et solidaire », a conseillé Dr Titi Palé, directrice marketing et communication du port d’Abidjan, faisant savoir qu’avec de l’imagination et de la créativité, ils pourront capitaliser leur expertise pour leur propre accomplissement professionnel et la croissance économique et sociale du pays.

Portée par la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions », la formation en ingénierie du Genre est dispensée sur une durée de neuf mois sanctionnés par une cérémonie de remise de diplôme. Ce programme est dispensé à 80% en ligne et s’adresse à ceux détenteurs d’une licence.

A l’issue de neuf mois, ces experts sont capables de planifier et de mettre en œuvre des interventions publiques et privées cohérentes, inclusives et à fort impact collectif.

La Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions » a vu le jour le 11 janvier 2006. Un accord est signé entre le secrétariat général de l’Unesco et le Centre ivoirien de Recherches économiques et sociales (CIRES), l’institution hôte.

Le programme, labellisé par l’Unesco, la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions », a été lancé officiellement le 25 mai 2008 à l’ENSEA en Côte d’Ivoire. La ministre Euphrasie Kouassi Yao, conseillère spéciale du chef de l’Etat Alassane Ouattara en matière de Genre, est la titulaire de cette Chaire dont l’un des axes de développement est la formation.

Près de 1.500 personnes attendues à une veillée catholique à Abidjan

Ce grand temps de prière, qui en est à sa première édition, a lieu deux jours avant la célébration du premier anniversaire du sanctuaire marial de la Paroisse Notre Dame d’Afrique de Biétry, dans le Sud d’Abidjan.« Nous attendons environ 1.000 à 1.500 personnes pour ce grand temps de prière », dont le thème est « La délivrance des âmes », un moment où les chaînes du mal seront brisées d’autant plus que nous sommes en fin d’année, a dit ce week-end l’Abbé Jean Victoire Kablan. 

Cette veillée se tiendra « le vendredi 16 décembre 2022, à partir de 19h jusqu’à 6h (GMT, heure locale) et il y aura une effusion de grâces et de bénédictions à la Paroisse Notre Dame d’Afrique de Biétry, précisément au sanctuaire marial Notre Dame d’Afrique de Biétry », a-t-il déclaré.   

Vicaire à la Paroisse Notre Dame d’Afrique de Biétry, l’Abbé Jean Victoire a relevé que cette grande nuit de prière est dénommée « Les 1.000 Avé », insistant qu’« au cours de cette nuit, nous allons nous confier à la Vierge Marie et réciter le chapelet 1.000 fois Je vous salue Marie ».

Il a expliqué que « 1.000 est un chiffre d’accomplissement » et ce nombre correspond à cinq récitations du rosaire, un rosaire comprenant 200 Avé. Cette grande veillée se veut aussi un temps de spiritualité, de rencontre extraordinaire avec Dieu, « d’élévation, de restauration et d’avancement ».

L’Abbé Jean Victoire a fait savoir que cette veillée de prière n’est pas exclusivement réservée à ceux qui croient en Christ et aux catholiques. Ce temps de dévotion rentre dans le cadre du premier anniversaire de la dédicace du sanctuaire marial Notre Dame d’Afrique.

C’est le sanctuaire marial du secteur Abidjan Sud, a-t-il renseigné, insinuant que son premier anniversaire sera célébré ce dimanche 18 décembre 2022. Cette grotte mariale, baptisée sanctuaire Notre Dame d’Afrique de Biétry, a été dédicacée par le Nonce apostolique d’alors Paolo Borgia.  

Chacun, dira-t-il, pourra venir prier avec la Vierge Marie, confier ses intentions et être sûr de bénéficier des grâces liées à son attachement et à sa foi au Seigneur, par la force de son intercession et la puissance de son action.

« L’objectif n’est pas seulement de toucher les chrétiens catholiques, mais de toucher tous ceux et celles qui veulent entrer dans l’intimité de Dieu, qu’ils soient catholiques, protestants, évangéliques, méthodistes, musulmans et animistes », a-t-il poursuivi.

L’Abbé Jean Victoire a mentionné qu’il s’agira de se rapprocher du transcendant en ayant pour appui la Vierge Marie, la mère de Jésus. A travers cet instant de grâce et de bénédiction, l’église catholique veut montrer également « l’unité » du corps de Christ.  

La veillée se termine par une grande messe d’actions de grâces et de bénédictions à la Paroisse Notre Dame d’Afrique, l’une des paroisses les plus hétéroclites du pays avec des nationalités européennes, africaines, asiatiques et de tous les continents, a-t-il fait observer.

Au cours de cette veillée, interviendront des prédicateurs de renom dans le milieu de la foi chrétienne en Côte d’Ivoire, notamment le Père Raoul Mambo, le Berger Samuel Marie Diby, le Berger Epherlin de Lucrèce (communauté Cénacle) et le Curé de la paroisse, le Père Charles Koffi.

A Abidjan, seulement 5% des déchets plastiques sont recyclés

Plus de 280 tonnes de déchets plastiques sont produits chaque jour dans la capitale économique ivoirienne, soit plus de 100.000 tonnes annuellement.La pollution plastique constitue l’un des plus graves problèmes environnementaux auxquels l’humanité est confrontée. Elle dégrade non seulement l’environnement, mais menace la santé publique et l’économie.

Nestlé Côte d’Ivoire, filiale du géant agroalimentaire suisse, a organisé ce vendredi 9 décembre 2022 une journée de nettoyage dénommée « Clean Up Day », aux alentours de sa fabrique de Marcory Zone 4 (Sud Abidjan), une unité produisant du café moulu.

A l’ouverture du Clean Up Day 2022, qui a regroupé des dizaines d’agents des usines de Yopougon et de Marcory Zone 4, Mme Mame Pane Sakho, la représentante du directeur général de la filiale, M. Mohamad Itani, a indiqué que cette journée de nettoyage se tient aux côtés de la commune, des voisins et des partenaires.

« Selon l’UNICEF, plus de 280 tonnes de déchets plastiques sont produits chaque jour à Abidjan, et seulement 5% de ces déchets sont recyclés », a déclaré Mme Mame Pane Sakho, citant l’organisation onusienne.

« Nous adoptons un mode de production responsable dans nos usines afin que nos produits, en plus de contribuer au bien-être des consommateurs, soient confectionnés et utilisés en prenant en compte les questions environnementales », a-t-elle fait savoir.

Pour preuve, dira-t-elle, la fabrique Nescafé qui a accueilli l’édition 2022 de Clean Up Day 2022 a obtenu pour la seconde fois le Prix d’excellence de la meilleure entreprise écocitoyenne de Côte d’Ivoire.

Cette fabrique qui a 60 ans aujourd’hui, transforme du café de Côte d’Ivoire de façon responsable, tout au long de la chaîne de production, des matières premières jusqu’au produit fini, en respectant les aspects du développement durable.

« Notre ambition est que 95% de nos emballages soient conçus pour être recyclables à l’horizon 2025, et restons déterminés à atteindre 100%. Ainsi en Côte d’Ivoire, depuis 2019, nous explorons différentes approches afin de jouer un rôle actif dans le processus de collecte, de tri, et de recyclage des déchets plastiques », a-t-elle poursuivi.

Louis Gaudin, le directeur de l’usine Nescafé Marcory Zone 4, a assuré que le groupe agroalimentaire est engagé dans la protection de l’environnement et développe des initiatives pour réduire les émissions de CO2 ainsi que le plastique vierge, dont la fabrique ambitionne de réduire autour de 60 tonnes cette année.

Fleuron de l’industrie agroalimentaire en Côte d’Ivoire, cette fabrique est l’une des premières usines qui transformait les matières premières agricoles ivoiriennes en produit fini. Ses produits sont dispatchés dans toute l’Afrique de l’Ouest.

Aujourd’hui, elle est face à un défi, car « il n’est pas toujours facile d’avoir du café au détriment d’autres productions agricoles qui prennent de plus en plus d’ampleur », a relevé M. Louis Gaudin, qui a annoncé des innovations au niveau de la partie « design for recycling » dans l’optique du recyclage.

Pendant l’opération de nettoyage, les agents ont encouragé les riverains à toujours garder leur environnement propre. Salomé Brou Api, une vendeuse installée en bordure de voie, non loin de la fabrique, salue l’acte et s’engage à maintenir son espace sain et viable.

Lauréate du Prix national d’Excellence 2022 de la meilleure entreprise éco-écocitoyenne, la filiale agroalimentaire suisse, très engagée dans la protection de l’environnement, se veut avant-gardiste. A travers des projets de revalorisation des déchets plastiques, elle a créé des emplois verts.

La Côte d’Ivoire suspend ses exportations d’huile de palme

Le Conseil hévéa-palmier à huile qui annonce des nouvelles dispositions d’exportation, note que cette mesure temporaire est à titre conservatoire et vise à garantir l’approvisionnement du marché local.Selon un communiqué de la direction générale du Conseil hévéa-palmier à huile, l’organe de régulation, cette suspension concerne l’huile de palme brute et raffinée. Elle assure que cela est « à titre conservatoire et vise à garantir l’approvisionnement du marché local ».

L’organe de régulation invite en outre les entreprises opérant dans l’exportation à « prendre sans délai attache avec ses services pour les formalités administratives d’usage ». Et ce, aux fins d’obtenir l’agrément d’exportation du produit concerné.

« Passé le délai de lundi 12 décembre 2022, tous les contrevenants seront soumis à la rigueur de la loi en vigueur dans le secteur » du palmier à huile, souligne la direction générale du Conseil hévéa-palmier à huile.

Le marché ivoirien consomme 45% de la production nationale d’oléagineux, tandis que les 55% restants sont destinés à l’exportation, principalement dans les espaces de l’Uemoa et de la Cedeao, des taux qui « restent encore largement déficitaires ».  

Nouvelle hausse des taux directeurs de la Bcéao

Cette nouvelle mesure vise la poursuite de la normalisation monétaire visant à baisser l’inflation dans l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa) selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao).Depuis le début de l’année 2022, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao) a procédé à trois relèvements de ses taux directeurs. Le dernier a été décidé vendredi 9 décembre 2022 à Dakar au cours de la réunion ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM) de l’institution.

Cette instance chargée de la définition de la politique monétaire au sein de l’Union monétaire Ouest-africaine (Umoa) a ainsi pris la décision de relever de 25 points de base les taux directeurs de la Bcéao à compter du 16 décembre 2022.

« Ainsi, le principal taux directeur auquel la Banque centrale prête ses ressources aux banques passe de 2,50% à 2,75%. Cette hausse, la troisième de cette année, s’inscrit dans le cadre de la normalisation graduelle de la politique monétaire entamée depuis juin 2022. Elle devrait contribuer à ramener progressivement l’inflation dans l’intervalle cible de la Banque Centrale (1% à 3%) sur le moyen terme », rapporte le communiqué final de la session du CPM lu au terme des travaux, en présence de son président, Jean-Claude Kassi Brou, également gouverneur de la Bcéao.

S’adressant à la presse après la lecture du texte, M. Brou a expliqué que la nouvelle hausse des taux directeurs de la Banque matérialise la poursuite de la normalisation monétaire afin de baisser l’inflation dans l’Umoa.

A l’en croire, la dynamique haussière de l’inflation s’est poursuivie dans l’Union au cours du troisième trimestre 2022, portant le taux d’inflation à son niveau le plus élevé depuis 2008, avec des disparités d’un pays à l’autre. « L’évolution des comptes extérieurs s’est également dégradée liée en partie à une faible mobilisation des ressources extérieures par les Etats », a révélé Jean-Claude Kassi Brou.

Rassurant que la liquidité bancaire dans l’Umoa reste adéquate et que les crédits octroyés à l’économie par le secteur bancaire ont augmenté de 16,5% à la fin du mois d’octobre 2022, le gouverneur de la Bcéao a précisé que le taux d’inflation dans l’Union, en hausse depuis plusieurs mois, a atteint 8,4% en octobre 2022.

Le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao) a souligné que cette évolution est due essentiellement au renchérissement des produits alimentaires de grande consommation et du transport, avec l’ajustement des prix à la pompe des produits pétroliers par les pays de l’Union suite à l’envolée des cours du pétrole sur les marchés internationaux.

Il a indiqué que l’inflation sous-jacente, qui mesure l’évolution du niveau général des prix hors produits frais et énergie, s’est également maintenue à un niveau élevé de 5,4% en octobre 2022.

« Au cours des mois à venir, le Comité de Politique Monétaire de la Bcéao prendra, si nécessaire, les mesures idoines pour assurer la stabilité monétaire », conclut le communiqué.

La BM octroie près de 250 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire

Cet appui vise à soutenir l’objectif ambitieux de l’Etat de Côte d’Ivoire de doubler le revenu par habitant et ramener le taux de pauvreté de 39,5% actuellement à 20% d’ici à 2030.La Banque mondiale (BM) a approuvé ce vendredi 9 décembre 2022 un soutien financier pour des réformes visant à renforcer les investissements publics et privés, le capital humain, et l’utilisation durable des ressources naturelles, rapporte une note de l’institution. 

D’un montant de 400 millions de dollars, soit 248,5 milliards Fcfa, ce premier financement de la politique de développement des investissements pour la croissance est une opération d’appui budgétaire pour soutenir la croissance de la Côte d’Ivoire.

Ce financement a pour but d’aider le gouvernement ivoirien à mettre en œuvre des politiques visant à créer les bases d’une croissance durable et inclusive tirée par les investissements. Il vient donner un coup d’accélérateur au Programme national de développement (PND, 2021-2025).  

Il s’agit notamment de renforcer la concurrence dans les secteurs porteurs et la mobilisation des recettes intérieures, d’élargir l’accès aux services de santé et d’éducation, et de promouvoir l’utilisation durable des ressources naturelles.

« Pour maintenir une croissance élevée à moyen terme, la Côte d’Ivoire doit s’attaquer aux principaux obstacles à la transformation structurelle de son économie. L’investissement dans un capital humain de qualité sera crucial pour donner à la population ivoirienne jeune et en forte croissance, les moyens d’occuper des emplois productifs », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.

Selon directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, « le pays a un potentiel énorme et de nombreuses opportunités pour accroître l’investissement privé et faire du secteur privé un moteur de croissance et de création d’emplois ».

« Il faut maintenant créer les conditions pour le développement de ce secteur clé et favoriser le fonctionnement de marchés concurrentiels », a dit Mme Coralie Gevers, ajoutant qu’ « il est tout aussi important de soutenir une production agricole plus durable, une plus grande résilience côtière et lutter contre la déforestation pour une croissance plus inclusive et durable ».

Cela implique la nécessité de protéger les ressources naturelles et de modifier les pratiques actuelles, pour renforcer la résilience aux risques climatiques de plus en plus fréquents, a fait observer Mme Gevers.

Cette opération d’appui budgétaire est alignée sur les priorités identifiées par le Groupe de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, dont l’amélioration de la productivité agricole et des revenus ruraux, la création d’emplois par une croissance tirée par le secteur privé ; ainsi que le développement du capital humain par l’amélioration des prestations de services et des dépenses sociales.

Dans ce contexte, les principales réformes soutenues dans le cadre des investissements publics et privés devraient pouvoir améliorer la politique de concurrence sectorielle et le cadre réglementaire, notamment dans les secteurs de réseaux tels que les transports, la finance et les télécommunications.

Ces réformes devraient également mettre le focus sur la mobilisation des ressources internes pour assurer la viabilité de la dette et de maximiser l’afflux d’investissements privés, aider à renforcer la qualité de l’éducation de base, atténuer l’inadéquation formation-emploi grâce à des systèmes de compétences professionnelles plus efficaces, et promouvoir une assurance maladie plus solide, inclusive et durable afin de garantir un accès équitable aux soins de santé, surtout pour les populations les plus vulnérables.

Des mesures envisagées devraient par ailleurs permettre de soutenir une production de cacao traçable et durable, d’assurer un accès continu au marché de l’Union européenne et garantir les moyens de subsistance des populations rurales, ainsi que le renforcement du cadre réglementaire environnemental à l’échelle de l’économie, en accordant une attention particulière aux zones côtières vulnérables au climat.

Côte d’Ivoire : la FAO salue l’institution des agropoles

Avec ces agropoles, l’organisation onusienne se félicite de ce que toutes les filières vivrières vont être intégrées, et favoriser une diversification des produits agricoles afin de garantir la sécurité alimentaire.Le gouvernement de Côte d’Ivoire a initié neuf agropoles. Ce Projet d’agropole est inscrit dans le Programme national d’investissement agricole de deuxième génération (PNIA 2), qui lui, est adossé au Programme national de développement (PND, 2021-2025).

Dr Gouantoueu Robert Guéi, le directeur Afrique de l’Ouest et du Sahel de la FAO, et représentant résident de la FAO pour le Sénégal, a assuré que son institution est prête à accompagner la Côte d’Ivoire à développer ces agropoles, une soupape de sureté pour atteindre la souveraineté alimentaire.

En marge d’une réunion de haut niveau sur la nutrition, tenue à Abidjan du 6 au 8 décembre 2022, Dr Robert Guéi, a fait savoir que la nutrition prend en compte toute la chaîne de valeur. Et ce, depuis la semence dans les champs jusqu’à la transformation et la distribution du produit. 

Il a insisté sur la diversification de ce que nous plantons, qui peut apporter les différentes ressources énergétiques dont le corps humain a besoin, tout en encourageant les politiques au niveau des pays, à varier les spéculations agricoles pour favoriser d’autres sources de nutrition.  

Pour lui, il faut également faire en sorte qu’outre les ressources végétales et agricoles, l’on intensifie davantage l’élevage, la pêche et/ou l’aquaculture. Dans beaucoup de pays africains, l’on constate encore un manque de croissance des enfants parce que mal nourris.

Un autre aspect, fera-t-il observer, est la nutrition des enfants, qui passe d’abord par la santé maternelle, à savoir ce que la mère consomme quand elle est enceinte, ensuite ce qu’elle ingurgite lorsqu’elle est en train d’allaiter et ce que l’enfant consomme dès son bas âge.

L’alimentation a aussi un impact direct sur l’économie, car une population en mauvaise santé ne peut pas atteindre le plein potentiel de sa productivité, a-t-il relevé. C’est pourquoi, la FAO aide les gouvernements avec des politiques, des stratégies et les renforcements des capacités pour décupler le potentiel des pays.

Selon Dr Guéi, « la nutrition est le fait de s’alimenter avec de la nourriture qui procure à notre organisme l’énergie vitale ». Et, cet aliment doit être de bonne qualité et surtout sain, ce qui implique la sécurité sanitaire des aliments.

Un aliment sain commence par la sélection des types de variétés agricoles que les gens produisent, qui ont un certain niveau de protéines, ainsi que les techniques de production, a-t-il renseigné, faisant remarquer qu’ « on peut contaminer ce qu’on mange avec l’excès d’utilisation des produits chimiques ».

« Il faut prendre des mesures pour qu’on réduise au maximum l’utilisation des produits chimiques », a-t-il conseillé. En outre, l’eau utilisée pour produire doit être saine, et toute la chaîne de valeur depuis les semences jusqu’à la transformation et la distribution doit être contrôlée afin que l’aliment soit salubre.          

Par ailleurs, faut-il « continuer à former ; moderniser l’agriculture » avec les nouvelles technologies et dans cette perspective, « la Côte d’Ivoire est sur une très bonne voie », a-t-il mentionné. Le pays est déjà engagé à transformer ses matières premières par le biais d’investissements massifs en matière d’agro-industrie.  

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a lancé ce 7 décembre 2022 les travaux de construction de 40 marchés de proximité, pour un coût d’investissement de 6,2 milliards de F CFA en vue d’éviter les pertes post-récoltes oscillant entre 10% et 40%, et d’assurer la souveraineté alimentaire du pays.

Un ministre ivoirien invité à briguer un mandat régional

Cet appel a lieu à un moment où la direction du RHDP, le parti au pouvoir, désigne ses candidats pour les élections municipales et régionales de 2023, et dans un contexte de révision de la liste électorale.Cet appel lancé suite à ses nombreuses actions sociales et celles en faveur de la paix, a eu lieu ce vendredi 2 décembre 2022 à l’occasion de la célébration de la 5ème édition de l’Excellence tenue au Centre culturel Jacques Aka de Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

Le Groupe d’action sociale et culturelle de Gbêkê, à l’unanimité de ses membres, présidé par le proviseur du lycée classique, Mah Abou, a solennellement sollicité la candidature du ministre Sidi Touré à l’élection prochaine du président du Conseil régional du Gbêkê (centre).

« Monsieur le ministre, nous vous savons assez réservé, mais c’est une volonté, un choix que le groupe d’action sociale et culturelle a bien mûri parce qu’il estime que vous êtes la personne à même d’assurer pleinement cette fonction pour le bonheur de la population », a déclaré M. Mah Abou.

M. Mah Abou a demandé au M. Sidi Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques d’être candidat aux élections régionales 2023, dans la Région du Gbêkê, lors de la célébration de la 5eme édition de l’Excellence tenue au Centre culturel Jacques Aka de Bouaké.

Faisant état de son leadership, Mah Abou a soutenu qu’il a contribué à asseoir l’hégémonie du Rhdp, le parti au pouvoir dans la zone, au péril, parfois, de sa vie, notamment durant la crise post-électorale de 2020 et au cours des différentes crises intercommunautaires à Béoumi.

Le président du Groupe d’action sociale et culturelle de Gbêkê a en outre évoqué ses nombreuses actions en faveur de la réconciliation et le vivre-ensemble, soutenant que « ce sont plusieurs centaines de jeunes » qu’il contribue à rendre heureux chaque année.

« Toutes ces grandes choses que vous faites pour notre région, dans la discrétion, méritent d’être connues et récompensées. Je pense humblement qu’il est grand temps que les populations vous témoignent leur reconnaissance », a-t-il poursuivi.

« Je voudrais monsieur le ministre, au nom du groupe d’action sociale et culturelle de Gbêkê, vous solliciter et souhaiter que vous puissiez accepter d’être candidat à l’élection du président du Conseil régional du Gbêkê pour le bonheur des populations », a dit Mah Abou au nom de sa structure.

Membre du directoire du RHDP et figure de proue du parti dans les localités de Béoumi et de Sakassou, M. Sidi Touré a été durant plusieurs années, le coordonnateur régional de la grande famille des Houphouétistes de Gbêkê 3.

Charles Blé Goudé s’enrôle sur le listing électoral ivoirien

L’ex-leader des « Jeunes patriotes », Charles Blé Goudé, se fait inscrire sur la liste électorale en dépit de sa condamnation par contumace à 20 ans de prison et 10 ans de privation de ses droits civiques à la suite d’un procès à Abidjan.M. Charles Blé Goudé, a procédé ce jeudi 8 décembre 2022 à son enrôlement sur la liste électorale à Guibéroua, dans sa ville natale, située dans l’Ouest du pays.

« Je viens de faire mon enrôlement ici à Guibéroua, à l’école catholique », a dit l’ex-leader des « Jeunes patriotes » Charles Blé Goudé, qui séjourne dans cette localité depuis le 3 décembre 2022, aux côtés des siens.    

M. Blé Goudé a remercié la Commission électorale indépendante (CEI) et les autorités pour avoir prolongé la période de révision de la liste électorale ce délai permettant ainsi à de nombreux ivoiriens qui n’avaient pas jusque-là fait de venir s’enrôler.

Il a saisi cette occasion pour lancer un appel à tous les nouveaux majeurs et à tous les Ivoiriens afin d’aller accomplir ce devoir-là, en se faisant inscrire ou réinscrire sur la liste électorale, car cela est important pour qu’au moment du choix, d’autres ne puissent pas choisir à notre place.

« Moi-même, étant absent du pays pendant plus de 11 ans, je viens d’accomplir ce devoir-là, je vous invite à faire comme moi », a insisté le président du le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP).

Charles Blé Goudé a été condamné en 2019 à 20 ans de prison par la justice ivoirienne pour « actes de torture, homicides volontaires et viol ». L’ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens a également été condamné à 10 ans de privation de ses droits civiques.

Le président du COJEP avait été transféré par les autorités ivoiriennes à la Cour pénale internationale (CPI) en mars 2014.  

Après six ans de procès, M. Charles Blé Goudé et son mentor Laurent Gbagbo ont été acquittés en première instance par la CPI, le 15 janvier 2019. L’acquittement définitif des co-accusés sera prononcé le 31 mars 2021.

Le 30 mai 2022, à l’ambassade de la Côte d’Ivoire en Hollande, M. Charles Blé Goudé reçoit son passeport. Quatre mois après, soit le 30 septembre 2022, les autorités ivoiriennes lui notifient par écrit via le greffier de la CPI qu’il pouvait rentrer dans son pays.

Charles Blé Goudé est rentré en Côte d’Ivoire le samedi 26 novembre 2022 après plus de huit ans d’absence du pays. Son inscription sur la liste électorale montre son intérêt de prendre part au jeux politique ivoirien.

Côte d’Ivoire : prorogation de l’enrôlement sur la liste électorale

Cette prorogation qui s’étend sur plus d’une semaine a lieu à la suite d’une proposition de la Commission électorale indépendante (CEI) au gouvernement.Un décret pris par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, indique que « la collecte des informations dans les centres d’enrôlement et des informations en ligne, en vue de la révision de la liste électorale 2022, sont prorogées jusqu’au 20 décembre 2022 ».

Le texte mentionne que « les modalités de la révision de la liste électorale, telles que fixées par le décret n° 2022-854 du 09 novembre 2022 susvisé, demeurent inchangées ».Ce qui insinue que seulement la période d’enrôlement sur le listing électoral a été rallongée.  

L’opération d’enrôlement sur la liste électorale, lancée le 19 novembre 2022 devrait s’achever le 10 décembre 2022 sur le territoire ivoirien, où la Commission électorale indépendante envisage de « capter 4,5 à 5 millions d’électeurs ».  

L’enrôlement sur la liste électorale, à l’étranger, fixé du 24 au 10 décembre 2022, est également concerné par cette mesure. Le pays organise en 2023 les futures élections municipales et en 2025 la présidentielle.

Côte d’Ivoire : Bédié rempile pour la présidence du PDCI

Son dossier de candidature, le « dernier » à être réceptionné, a été déposé sous des notes de fanfares à la Maison du Pdci, au siège du parti, à Abidjan.La candidature de l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié (88 ans), président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-parti unique), a été déposée par son directeur de Cabinet Bernard Ehouman, auprès du Comité de candidature à la présidence du parti au 7e Congrès extraordinaire du Pdci.

Selon M. Bernard Ehouman, « la candidature du président Henri Konan Bédié vient comme la réponse apportée à la volonté partagée par l’ensemble des militants » du Pdci (opposition) dans un contexte de restructuration de la formation politique.   

« C’est un sentiment d’honneur et de fierté de savoir qu’en ce moment précis de l’histoire de notre parti, je sois l’émissaire qui ait porté sa candidature au Comité de candidature du président du Pdci », a dit son directeur de Cabinet à la presse.

Pour M. Bernard Ehouman, « c’est un sentiment d’espoir de savoir qu’après plus de 23 ans dans l’opposition, le Pdci est toujours debout » avec à sa tête Henri Konan Bédié qui poursuit « sa mission de transformation (du) parti avec pour objectif principal les victoires de 2023 et 2025 ».

Le pays organise en 2023 les futures élections municipales et en 2025 la présidentielle. Déjà, chaque parti affine sa structuration aux fins de remporter ces prochaines joutes électorales qui s’annoncent épiques avec la recomposition du paysage politique.  

« Nous venons de clore la période de dépôt des candidatures. Je me réjouis que les choses se soient passées dans les normes », a déclaré Rémi Allah Kouadio, le président du Comité de candidature à la présidence du parti au 7e Congrès extraordinaire du Pdci,

M. Rémi Allah Kouadio a laissé entendre à la presse que le dossier de candidature de M. Bédié « était le dernier ». Il a ensuite exprimé sa « satisfaction de la manière dont les choses se déroulent » pour le dépôt des candidatures, dont les délibérations débutent ce mercredi à 14h (GMT, heure locale).   

La réception des candidatures pour la présidence du Pdci a commencé depuis le mardi 6 décembre pour s’achever ce jeudi 8 décembre 2022, a-t-il rappelé. Celle-ci intervient à quelques jours du 7e Congrès extraordinaire du parti prévu le 14 décembre 2022 dans un hôtel, à Abidjan.

Sept pièces constituent le dossier de candidature, dont un reçu de paiement de 20 millions de Fcfa auprès de la comptabilité de la formation politique. Un montant important qui limite ostensiblement le nombre de candidatures à la présidence du parti.

  

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Une plateforme d’interconnexion des bourses africaines lancée

Cette interface a été lancée le 7 décembre 2022 à Abidjan, en marge de l’Assemblée générale et de la Conférence annuelle 2022 de l’Association des bourses africaines (ASEA), organisée par la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM).Il s’agit de la plateforme « AELP Link » du Projet d’interconnexion des bourses africaines (AELP). Elle a été lancée lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté des dirigeants des bourses africaines, de la Banque africaine de développement, des courtiers en valeurs mobilières et de la communauté des investisseurs.

L’Assemblée générale et de la Conférence annuelle 2022 de l’Association des bourses africaines (ASEA) se tient du 7 au 9 décembre 2022. L’objectif de l’AELP est de faciliter les flux de capitaux et les investissements transfrontaliers et de connecter les marchés de capitaux africains à un public mondial.

La Banque Africaine de Développement (BAD), par le biais d’un don du Fonds fiduciaire de la Coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC), a soutenu l’ASEA, l’association regroupant 28 bourses du continent, pour mettre en œuvre la phase 1 du projet.

La première phase de l’AELP porte sur sept places boursières couvrant 14 pays africains (Maroc, Égypte, Nigéria, Kenya, Maurice, Afrique du Sud et l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine regroupant le Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et le Togo).

La mise en œuvre du projet devrait permettre l’interconnexion des bourses participantes grâce à l’intégration de la plateforme AELP Link, une solution technologique pour soutenir l’intégration du marché, le système d’acheminement des ordres (ORS) et le partage des données sur les marchés et les carnets d’ordres.

Grâce à un partenariat avec Direct FN Ltd, AELP Link a été déployé avec succès et testé en version bêta par 30 courtiers en valeurs mobilières et a été mis en service le 18 novembre 2022. La plateforme a également permis de renforcer les capacités des organismes de réglementation et des opérateurs du secteur financier.

Par le biais de la coordination de l’ASSDA, les courtiers en valeurs mobilières ont signé des accords de contrepartie pour les transactions transfrontalières. Finance Gestion et Intermédiation (FGI Bourse) courtier en valeurs mobilières à la BRVM et Dyer & Blair Investment Bank, courtier en valeurs mobilières à la Bourse de Nairobi (NSE) ont effectué la première transaction en direct lors de la cérémonie de lancement.

« Avec l’AELP, nous entrons dans une nouvelle ère des marchés de capitaux africains où tous nos membres effectueront progressivement des transactions transfrontalières d’une bourse africaine à une autre. Ce projet représente une grande opportunité pour les investisseurs et les émetteurs à travers le continent », a déclaré le président de l’ASEA.

Le directeur de la division du développement des marchés de capitaux de la BAD, M. Ahmed Attout a dit que c’est un plaisir pour son institution de s’associer à l’ASEA dans le cadre de ce processus qui aboutira à l’opérationnalisation de la plateforme AELP Link.

« L’AELP est un projet de transformation qui s’inscrit dans les priorités « High 5 » de la Banque africaine de développement, en particulier « Industrialiser l’Afrique » et « Intégrer l’Afrique », ainsi qu’avec l’objectif de l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECA) d’établir un marché libéralisé pour faciliter la circulation des capitaux, faciliter les investissements et approfondir l’intégration économique du continent, a-t-il fait observer.

« Nous espérons que la mise en œuvre de l’AELP atteindra l’objectif d’élargir les investissements transfrontaliers et de faciliter la mobilisation de capitaux dans les entreprises et le secteur réel dans les pays participants », a estimé M. M. Ahmed Attout.