Côte d’Ivoire: Ouattara annonce la mise en place des ministres-gouverneurs de district

Le président ivoirien Alassane Ouattara annoncé, mercredi, la mise en place prochaine des ministres-gouverneurs de district pour renforcer la décentralisation de l’action gouvernementale.

M. Ouattara s’exprimait lors du premier Conseil des ministres au lendemain de la formation d’un nouveau gouvernement de 41 membres dirigé par le premier ministre Jérôme Patrick Achi.

« Je profite de l’occasion pour exprimer ma gratitude aux ministres sortants pour leur contribution au développement de notre pays durant de nombreuses années », a déclaré Alassane Ouattara, expliquant que « grâce à  eux et à toute l’équipe gouvernementale, notre pays a connu un essor et des progrès considérables au cours de ces dix dernières années ».

Au regard de leur expérience, a-t-il poursuivi, « d’autres missions leur seront confiées, notamment dans le cadre de la mise en place des ministres-gouverneurs de district, pour renforcer la décentralisation de l’action gouvernementale, car ils n’ont pas démérité ».

Auparavant, le président ivoirien a félicité les membres du nouveau gouvernement.  « Je voudrais vous féliciter pour votre nomination à la tête de ce nouveau gouvernement. Votre nomination est la reconnaissance de votre compétence, de votre efficacité, de votre loyauté, et de votre sens élevé de l’Etat » a dit M. Ouattara en s’adressant au premier ministre, Jérôme Patrick Achi.

« Je vous souhaite beaucoup de succès dans l’accomplissement de votre mission. J’adresse également mes vives félicitations à tous les membres du précédent gouvernement, qui viennent d’être reconduits ainsi qu’aux ministres et aux secrétaires d’Etat qui viennent de rejoindre l’équipe gouvernementale » a ajouté le président ivoirien.

Selon lui, compte tenu du profil et de la compétence de chacune et de chacun de vous, je suis convaincu que vous serez à même de relever les importants défis soulignés par monsieur le Premier ministre dans son intervention.

Enfin, M. Ouattara a adressé ses félicitations à monsieur Eugène Aka Aouélé pour sa nomination au poste de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel.

« Grâce à la solidité des fondamentaux de notre économie, aux actions et aux choix judicieux du Gouvernement, ainsi qu’aux efforts de tous nos compatriotes, nous avons réussi à relever les nombreux défis auxquels nous avons dû faire face, notamment avec la pandémie de Covid-19 » s’est félicité Alassane Ouattara.

Par ailleurs, a noté M. Ouattara, « les efforts déployés par la Côte d’Ivoire ainsi que plusieurs pays de l’UEMOA et du monde, nous ont permis de faire face aux attaques terroristes perpétrées par des groupes armées ».

« Je félicite nos Forces de Défense et de Sécurité, qui se battent jour et nuit, au péril de leurs vies, pour faire échec aux attaques terroristes à nos frontières », a conclu Alassane Ouattara, saluant « la mémoire de tous ces hommes tombés sur le champ d’honneur en défendant la Côte d’Ivoire, notamment à Kafolo ».

Côte d’Ivoire: Achi promet « un gouvernement de combat »

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a promis mercredi que son Cabinet ministériel sera « un gouvernement de mission, de combat et de resultats », lors du premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe gouvernementale.

« Ce gouvernement sera un gouvernement de mission et de combat, un gouvernement de résultats, qui servira à chaque instant la noblesse et la justesse de notre nation, de tous les Ivoiriens et de toute la Côte d’Ivoire », a déclaré M. Patrick Achi.

Pour ce faire, il a exhorté les membres du gouvernement à conduire avec « dévouement, rigueur et effectivité les programmes relevant de vos ministères respectifs dans un esprit de cohésion de l’activité gouvernementale,  seul gage du succès ».

Il a appelé les différents ministres à « dépenser sans compter leur énergie ». Car, « c’est grâce à ce bouillonnement patriotique » qu’ils réussiront ensemble, à traduire en résultats la vision du président de la République.

Dans cette optique, le Premier ministre ivoirien a annoncé dans les tous prochains jours un séminaire afin de mettre en oeuvre la feuille de route que le président aura arrêté, tout en lui renouvelant la gratitude de son Cabinet ministériel.

« J’attends de chacune et de chacun de vous que vous soyez des exemples qui insuffleront la transformation attendue de l’administration publique et de l’ensemble des Ivoiriens », a affirmé M. Alassane Ouattara, leur demandant de travailler en équipe et d’être au contact des populations.

Il a relevé que les défis sont encore nombreux pour la mise en oeuvre réussie de l’ambitieux programme de développement intitulé une Côte d’Ivoire solidaire qui place chaque Ivoirien au coeur de l’action de l’Etat.

« C’est pourquoi, nous devons aller encore plus vite pour l’amélioration du bien-être de nos concitoyens. Je vous demande donc de vous mettre au travail dès à présent et de traiter les dossiers avec célérité et diligence », a-t-il lancé.

M. Ouattara a instruit le Premier ministre afin que le décret portant les membres du gouvernement soit prêt pour le mois d’avril de même que les organigrammes des ministères et le choix des principaux responsables.

Il lui a en outre demandé de produire un document d’évaluation de travail des différents membres du gouvernement qui permettra de suivre l’action gouvernementale et de juger individuellement chacun des ministres. 

Côte d’Ivoire: le scrutin législatif fixé à Niakaramandougou le 24 avril 2021

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi en Conseil des ministres la tenue du scrutin législatif dans la circonscription électorale de Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya le 24 avril 2021.

« Sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), le gouvernement a convoqué pour le samedi 24 avril 2021 le collège électoral de la circonscription électorale No 97 Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya communes et sous-préfectures en vue de l’élection du député de ladite commune », a dit le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly. 

Il a fait savoir que « toujours, sur proposition de la CEI conformément à l’article 28 du code électoral, il a été proposé au gouvernement de fixer la campagne à trois jours, tenant compte du fait que la campagne lors de la précédente convocation du collège avait été largement entamée ».

« Donc, pour cette reprise, la durée de la campagne sera de trois jours », a-t-il poursuivi. La CEI   avait annoncé après les législatives  du 6 mars 2021 que le scrutin, sursis à Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya communes et sous-préfectures, allait être organisé dans cette circonscription électorale. 

Le report du scrutin dans cette circonscription a été dû au décès d’une candidate suppléante  à la veille de l’élection législative du 06 mars dernier.  

De nouvelles élections devaient être organisées à une date ultérieurement dans quatre circonscriptions électorales où les résultats du scrutin initial ont été annulés, ainsi que dans les circonscriptions n°203 Séguéla commune, dont le siège est vacant suite au décès du Premier ministre, Hamed Bakayoko.

Gbagbo et Blé Goudé sont « libres de rentrer en Côte d’Ivoire quand ils le souhaitent » (Ouattara)

L’ex-chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo et Blé Goudé, acquittés par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité lors des violences postélectorales de 2010-2011, sont « libres de rentrer en Côte d’Ivoire quand ils le souhaitent », a déclaré mercredi Alassane Ouattara, lors d’un Conseil des ministres.

« La Cour pénale internationale a rendu le 31 mars 2021 sa décision sur l’appel du procureur relatif au procès de M. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Nous en prenons acte », a affirmé M. Alassane Ouattara, lors du premier Conseil des ministres du gouvernement Patrick Achi. 

Il a ajouté avoir « bien évidemment, une pensée émue pour les victimes et leurs familles », tout en les assurant de la compassion et du soutien de l’Etat. En outre, « le gouvernement continuera de leur apporter assistance ».

« Quant à M. Laurent Gbagbo et Blé Goudé, ils sont libres de rentrer en Côte d’Ivoire quand ils le souhaitent. Les frais de voyage de M. Laurent Gbagbo ainsi que ceux des membres de sa famille seront pris en charge par l’Etat de Côte d’Ivoire », a dit M. Ouattara.

Le président ivoirien a relevé que « les dispositions seront également prises pour que M. Laurent Gbagbo bénéficie conformément aux textes en vigueur, les avantages et les indemnités dus aux anciens présidents de la République de Côte d’Ivoire ».

Le secrétaire général d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Assoa Adou qui a rencontré les 3 et 4 avril 2021 M. Gbagbo à Bruxelles, a rapporté que l’ancien président ivoirien a assuré qu’il sera en Côte d’Ivoire « incessamment ».

Côte d’Ivoire : un gouvernement « Achi-1 » plus jeune

Dans la sélection de son nouveau gouvernement, le président ivoirien Alassane Ouattara a choisi de rajeunir son équipe mais dans la continuité.Le chef de l’Etat ivoirien a procédé mardi 6 avril à la nomination de 37 ministres et de quatre secrétaires d’État, dont huit femmes. Pas de grands changements n’ont été notés par rapport au précédent gouvernement de 47 ministres. A part que Téné Birahima Ouattara, frère cadet du président Ouattara, occupe désormais le poste stratégique de ministre de la Défense. Au-delà, aucun ministre n’est âgé de plus de 68 ans dans le nouveau gouvernement.

Confirmé au poste de Premier ministre après le décès de Hamed Bakayoko, Patrick Achi, 65 ans, est suivi dans l’ordre protocolaire par Kandia Camara, nommée ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora. Proche de Ouattara et figure du parti au pouvoir, le RHDP, vainqueur des dernières élections législatives de mars, elle était jusque-là ministre de l’Education nationale.

Réagissant à ce « grand honneur pour moi et en même temps une grande fierté », Mme Camara dit dédier cette « nomination aux femmes de Côte d’Ivoire ». Selon elle, c’est la première fois dans l’histoire de la Côte d’Ivoire qu’une femme est nommée à ce poste.

Le numéro trois du gouvernement, Téné Birahima Ouattara, est confirmé à la Défense dont il dirigeait l’intérim depuis le décès, le 10 mars dernier, du Premier ministre Hamed Bakayoko.

Le général Vagondo Diomandé conserve aussi son poste de ministre de l’Intérieur et de la Sécurité là où Kobenan Kouassi Adjoumani est promu ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et du Développement rural.

Par ailleurs, 13 nouveaux ministres effectuent leur entrée contre 18 sortants. Il s’agit entre autres, pour les nouvelles têtes, d’Amadou Coulibaly, patron des services de renseignement extérieurs, nommé ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Pierre Dimba, ancien directeur général de l’Ageroute, est le nouveau ministre de la Santé là où Thomas Camara, ancien Directeur général de la Société ivoirienne de raffinage (SIR), est devenu ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie.

Parmi les sortants, on retrouve Ally Coulibaly, ex-ministre des Affaires étrangères, Sidiki Konaté, qui occupait l’Artisanat, ou encore Eugène Aka Aouélé, qui avait en charge la Santé. Ce dernier est nommé à la tête du Conseil économique et social.

En revanche, le nouveau gouvernement n’est pas élargi à l’opposition malgré le vent de décrispation notée ces derniers mois dans la vie sociopolitique du pays.

Celle-ci reste marquée par une présidentielle très tendue tenue en octobre dernier et des législatives un peu plus calmes en mars, mais aussi par le récent acquittement de l’ex-président Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale (CPI). L’organisation du retour de celui-ci dans son pays est d’ailleurs l’une des missions prioritaires du nouveau gouvernement.

Un accord pour développer les compétences de 20 000 agriculteurs ivoiriens

Le programme des Ponts du Commerce Arabo Africains (AATB) a conclu à Rabat au Maroc, un partenariat avec OCP Africa pour développer les compétences de 20 mille agriculteurs ivoiriens à travers son programme dénommé « Agribooster » .AATB est un  programme multi-organisations dirigé par la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC).

Selon une note d’information transmise mardi à APA, cet accord qui bénéficiera à 20 000 agriculteurs ivoiriens, a pour objectif de soutenir les riziculteurs ivoiriens et améliorer les chaînes de valeur agricoles dans le pays. 

« La subvention de l’ITFC pour le programme OCP Africa Agribooster en Côte d’Ivoire a pour objectif de minimiser l’impact économique de la Covid-19 en maintenant les chaînes d’approvisionnement alimentaire mondiales mais aussi en améliorant les chaînes de valeur agricoles du pays surtout pendant les circonstances difficiles », a indiqué Hani Salem Sonbol, le directeur général de l’ITFC.

De son côté,  Dr Mohamed Anouar Jamali, le directeur général d’OCP Africa a soutenu que « le programme Agribooster est un bon exemple d’initiative destiné à supporter les systèmes alimentaires africains à devenir plus résilients ».

Le programme Agribooster d’OCP Africa est consacré au développement durable de l’agriculture. Il permet une formation approfondie aux bonnes pratiques agricoles et un suivi régulier tout au long de l’année.

A l’échelle du continent africain, a conclu la note, ce programme a touché plus de 630 000 petits exploitants agricoles dans quatre pays (Ghana, Sénégal, Nigéria et Côte d’Ivoire), avec une augmentation de leur rendement allant jusqu’à 40 % pour les principaux exploitants.

L’AATB est un programme multi-donateurs, multi-pays et multi-organisations, qui vise à promouvoir et à accroître le commerce et l’investissement entre les pays africains et arabes. Quant à OCP Africa qui est une filiale du groupe OCP, elle a pour mission de contribuer au développement d’écosystèmes agricoles intégrés en Afrique.

Un accord pour développer les compétences de 20 000 agriculteurs ivoiriens

Le programme des Ponts du Commerce Arabo Africains (AATB) a conclu à Rabat au Maroc, un partenariat avec OCP Africa pour développer les compétences de 20 mille agriculteurs ivoiriens à travers son programme dénommé « Agribooster » .AATB est un  programme multi-organisations dirigé par la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC).

Selon une note d’information transmise mardi à APA, cet accord qui bénéficiera à 20 000 agriculteurs ivoiriens, a pour objectif de soutenir les riziculteurs ivoiriens et améliorer les chaînes de valeur agricoles dans le pays. 

« La subvention de l’ITFC pour le programme OCP Africa Agribooster en Côte d’Ivoire a pour objectif de minimiser l’impact économique de la Covid-19 en maintenant les chaînes d’approvisionnement alimentaire mondiales mais aussi en améliorant les chaînes de valeur agricoles du pays surtout pendant les circonstances difficiles », a indiqué Hani Salem Sonbol, le directeur général de l’ITFC.

De son côté,  Dr Mohamed Anouar Jamali, le directeur général d’OCP Africa a soutenu que « le programme Agribooster est un bon exemple d’initiative destiné à supporter les systèmes alimentaires africains à devenir plus résilients ».

Le programme Agribooster d’OCP Africa est consacré au développement durable de l’agriculture. Il permet une formation approfondie aux bonnes pratiques agricoles et un suivi régulier tout au long de l’année.

A l’échelle du continent africain, a conclu la note, ce programme a touché plus de 630 000 petits exploitants agricoles dans quatre pays (Ghana, Sénégal, Nigéria et Côte d’Ivoire), avec une augmentation de leur rendement allant jusqu’à 40 % pour les principaux exploitants.

L’AATB est un programme multi-donateurs, multi-pays et multi-organisations, qui vise à promouvoir et à accroître le commerce et l’investissement entre les pays africains et arabes. Quant à OCP Africa qui est une filiale du groupe OCP, elle a pour mission de contribuer au développement d’écosystèmes agricoles intégrés en Afrique.

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Cedeao: examen à Abidjan de normes sur des appareils électriques

Une réunion du Comité technique de gestion de Ecosham, organe chargé de l’harmonisation des normes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouverte mardi à Abidjan, en vue d’établir des normes sur l’assainissement et des appareils électriques.

Cette réunion, prévue sur trois jours, devrait permettre aux participants d’adopter notamment deux normes ISO relatives à l’assainissement, trois projets de normes de la Cedeao sur les appareils électriques et le modèle Ecosham (Harmonisation des normes Cedeao) révisé.

Albert Kouatelay, le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture de la rencontre, qui a regroupé le Comité technique de gestion de Ecosham et des représentants des organismes en charge de la normalisation des États membres de la Cedeao.

Il a salué tous les représentants des structures régionales et internationales présents, en l’occurrence, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (CEREEC), et l’Association africaine de l’eau ainsi que le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).

Selon lui, l’hamonisation de ces normes relatives à l’assainissement, l’accès à l’eau potable et à la performance des appareils électriques, revêt une importance capitale, car touchant à des domaines de développement socio-économiques. 

M. Kouatelay a soutenu que « l’assainissement, l’hygiène et un accès adéquat à l’eau potable permettent de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la poliomyélite, etc, qui constituent de véritables problèmes de santé publique en Afrique ».

Des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soulignera-t-il, montrent que « les installations sanitaires inadéquates sont à l’origine de 280 000 décès dus à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs maladies tropicales négligées ».

Le Commissaire en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé de la Cedeao, Niafo Yaya, a relevé que la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’Infrastructure qualité de la CEDEAO dont les piliers indispensables demeurent: l’accréditation (ECORAS), l’évaluation de la Conformité (ECOCONF), la Métrologie (ECOMET) et la normalisation (ECOSHAM).

Les responsables des organismes nationaux de normalisation sont appelés à apporter leurs expertises en vue de l’adoption de la norme ISO 30500 intitulée « Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la conception et les essais. »

Ils apprécieront en outre la norme  ISO 24 521 « Activités relatives aux services de l’eau potable et des eaux usées-Lignes directrices pour la gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base » qui est le complément idéal de la norme ISO 30 500.

Les participants tableront également sur trois projets de normes sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques. Ces  trois normes visent à développer des corridors régionaux d’énergies renouvelables pour l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. 

Le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation, El Hadji Abdourahmane Ndione, a fait savoir que « l’Institut américain de normalisation est honoré de pouvoir accompagner la Cedeao dans le processus d’harmonisation des normes,  notamment dans le secteur de l’assainissement ».

Cet accompagnement, dira-t-il, fait suite au développement de normes révolutionnaires au niveau international ISO pour des technologies innovantes d’assainissement : les normes ISO 30500 et ISO 31800.

Les taux d’accès à un assainissement adéquat en Afrique subsaharienne restent parmi les plus bas au monde avec seulement 28 % de la population ayant accès à des installations sanitaires de base et 32 % pratiquant encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour une bonne partie, se classent généralement parmi les pays africains les moins performants dans cette catégorie, avec pour certains, moins de 20% de la population ayant accès à un assainissement amélioré, a-t-il poursuivi.  

Pour contribuer à améliorer la qualité et la performance des systèmes d’assainissement  sans égouts, l’American National Standards Institute (ANSI) et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), ont fait des propositions à l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour l’élaboration de normes internationales sur les systèmes d’assainissement autonomes ayant abouti à la publication des normes ISO 30500 et ISO 31800.

La norme ISO 30500 établit des spécifications pour de nouvelles toilettes domestiques qui traitent les déchets sur place, tandis que ISO 31800, elle, spécifie les exigences permettant de garantir les performances, la sécurité, l’exploitabilité et la facilité d’entretien des unités de traitement de boues de vidange.

La norme ISO 24521 qui fournit des recommandations pour améliorer la qualité des services et la gestion en toute sécurité des services d’assainissement, vise à apporter les exigences nécessaires relatives à la qualité et à la sécurité des infrastructures et des systèmes d’assainissement.

Le représentant du directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm), Alain Assa, a noté qu’une fois adoptées, ces normes devraient être mises en oeuvre par les parties prenantes.

L’Etat de Côte d’Ivoire a confié certaines missions du Comité Ivoirien de Normalisation à l’Organisme National de Normalisation dénommé Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) à travers une convention signée en 2016.

Cedeao: examen à Abidjan de normes sur des appareils électriques

Une réunion du Comité technique de gestion de Ecosham, organe chargé de l’harmonisation des normes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouverte mardi à Abidjan, en vue d’établir des normes sur l’assainissement et des appareils électriques.

Cette réunion, prévue sur trois jours, devrait permettre aux participants d’adopter notamment deux normes ISO relatives à l’assainissement, trois projets de normes de la Cedeao sur les appareils électriques et le modèle Ecosham (Harmonisation des normes Cedeao) révisé.

Albert Kouatelay, le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture de la rencontre, qui a regroupé le Comité technique de gestion de Ecosham et des représentants des organismes en charge de la normalisation des États membres de la Cedeao.

Il a salué tous les représentants des structures régionales et internationales présents, en l’occurrence, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (CEREEC), et l’Association africaine de l’eau ainsi que le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).

Selon lui, l’hamonisation de ces normes relatives à l’assainissement, l’accès à l’eau potable et à la performance des appareils électriques, revêt une importance capitale, car touchant à des domaines de développement socio-économiques. 

M. Kouatelay a soutenu que « l’assainissement, l’hygiène et un accès adéquat à l’eau potable permettent de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la poliomyélite, etc, qui constituent de véritables problèmes de santé publique en Afrique ».

Des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soulignera-t-il, montrent que « les installations sanitaires inadéquates sont à l’origine de 280 000 décès dus à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs maladies tropicales négligées ».

Le Commissaire en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé de la Cedeao, Niafo Yaya, a relevé que la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’Infrastructure qualité de la CEDEAO dont les piliers indispensables demeurent: l’accréditation (ECORAS), l’évaluation de la Conformité (ECOCONF), la Métrologie (ECOMET) et la normalisation (ECOSHAM).

Les responsables des organismes nationaux de normalisation sont appelés à apporter leurs expertises en vue de l’adoption de la norme ISO 30500 intitulée « Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la conception et les essais. »

Ils apprécieront en outre la norme  ISO 24 521 « Activités relatives aux services de l’eau potable et des eaux usées-Lignes directrices pour la gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base » qui est le complément idéal de la norme ISO 30 500.

Les participants tableront également sur trois projets de normes sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques. Ces  trois normes visent à développer des corridors régionaux d’énergies renouvelables pour l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. 

Le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation, El Hadji Abdourahmane Ndione, a fait savoir que « l’Institut américain de normalisation est honoré de pouvoir accompagner la Cedeao dans le processus d’harmonisation des normes,  notamment dans le secteur de l’assainissement ».

Cet accompagnement, dira-t-il, fait suite au développement de normes révolutionnaires au niveau international ISO pour des technologies innovantes d’assainissement : les normes ISO 30500 et ISO 31800.

Les taux d’accès à un assainissement adéquat en Afrique subsaharienne restent parmi les plus bas au monde avec seulement 28 % de la population ayant accès à des installations sanitaires de base et 32 % pratiquant encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour une bonne partie, se classent généralement parmi les pays africains les moins performants dans cette catégorie, avec pour certains, moins de 20% de la population ayant accès à un assainissement amélioré, a-t-il poursuivi.  

Pour contribuer à améliorer la qualité et la performance des systèmes d’assainissement  sans égouts, l’American National Standards Institute (ANSI) et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), ont fait des propositions à l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour l’élaboration de normes internationales sur les systèmes d’assainissement autonomes ayant abouti à la publication des normes ISO 30500 et ISO 31800.

La norme ISO 30500 établit des spécifications pour de nouvelles toilettes domestiques qui traitent les déchets sur place, tandis que ISO 31800, elle, spécifie les exigences permettant de garantir les performances, la sécurité, l’exploitabilité et la facilité d’entretien des unités de traitement de boues de vidange.

La norme ISO 24521 qui fournit des recommandations pour améliorer la qualité des services et la gestion en toute sécurité des services d’assainissement, vise à apporter les exigences nécessaires relatives à la qualité et à la sécurité des infrastructures et des systèmes d’assainissement.

Le représentant du directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm), Alain Assa, a noté qu’une fois adoptées, ces normes devraient être mises en oeuvre par les parties prenantes.

L’Etat de Côte d’Ivoire a confié certaines missions du Comité Ivoirien de Normalisation à l’Organisme National de Normalisation dénommé Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) à travers une convention signée en 2016.

Côte d’Ivoire: nomination d’un nouveau gouvernement de 41 membres

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé mardi à la nomination d’un nouveau gouvernement de 41 membres dont 37 ministres et quatre secrétaires d’Etat, rapporte le ministre-secrétaire général de la présidence, Abdourahmane Cissé.

Cette nouvelle équipe gouvernementale a été composée sur proposition du Premier ministre, Patrick Achi. Elle compte 13 ministres entrants, tandis 18 ministres dans l’ancienne équipe sont sortis du Cabinet ministériel.

Voici la liste du nouveau gouvernement 

1-Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora: Kandia Camara

2-Ministre d’État, ministre de la Défense : Téné Birahima Ouattara

3-Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural: Kobenan Adjoumani

4-Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme : Sansan Kambilé

5-Ministre de l’Intérieur et de la sécurité : Général Vagondo Diomandé 

6-Ministre des Eaux et Forêts : Alain Richard Donwahi

7-Ministre du Plan et du développement : Nialé Kaba

8-Ministre des Transports : Amadou Koné

9-Ministre de l’Économie et des finances: Adama Coulibaly

10-Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration: Anne Désirée Ouloto

11-Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme: Bruno Koné

12-Ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat: Moussa Sanogo

13-Ministre de l’Hydraulique : Laurent Tchagba

14-Ministre de l’Équipement et de l’entretien routier : Amedé Koffi Kouakou

15-Ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation: Mariatou Koné

16-Ministre de la Réconciliation et de la cohésion sociale : Bertin Kouadio Konan

17-Ministre du Commerce et de l’industrie : Souleymane Diarrassouba

18-Ministre des Sports et du développement de l’économie sportive: Paulin Danho

19-Ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du Gouvernement : Amadou Coulibaly

20-Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique,  porte-parole adjoint du gouvernement : Mamadou Touré

21-Ministre de la Promotion de l’Investissement et du développement du secteur privé : Emmanuel Esmel Essis

22-Ministre de la Promotion des PME, de l’Artisanat et de la transformation du sefteur informel: Félix Anoblé

23-Ministre des Ressources animales : Sidi Tiémoko Touré

24-Ministre du Tourisme et des loisirs: Siandou Fofana

25-Ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption: Epiphane Zoro Bi Ballo

26-Ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation: Roger Félix Adom

27-Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique: Adama Diawara

28-Ministre de la Santé,  de l’hygiène  publique et de la couverture maladie universelle : Pierre Dimba

29-Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie: Thomas Camara

30-Ministre de l’Assainissement et de la salubrité : Bouaké Fofana

31-Ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté : Myss Belmonde Dogo

32-Ministre de l’Emploi et de la protection sociale: Adama Kamara

33-Ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant : Nassénéba Touré

34-Ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage: Koffi N’Guessan

35-Ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle : Arlette Badou N’Guessan Kouamé

36-Ministre de l’Environnement et du développement durable: Jean Luc Assi

37-Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration Africaine : Alcide Djédjé 

 Secrétaires d’Etat 

1-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, chargé du logement social: N’Guessan Lataille Koffi

2-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la modernisation de l’administration 

3-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Transports, chargé des Affaires maritimes : Célestin Serey Doh

4-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Emploi et de la protection sociale, chargé de la Protection sociale: Clarisse Kayo Mahi

Au titre de la présidence de la République 

– Abdourahmane Cissé : ministre, Secrétaire général de la présidence 

– Gilbert Koné Kafana : ministre auprès du président de la République, chargé des relations avec les institutions de la République 

– Fidèle Sarassoro:  Ministre, directeur de Cabinet du président de la République 

Côte d’Ivoire : Aka Aouélé nommé président du Conseil économique

Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé, mardi, Eugène Aka Aouélé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), un poste qui était vacant depuis le décès de son ex-président Charles Koffi Diby le 07 décembre 2019.

Dans un communiqué, le Secrétaire général de la présidence ivoirienne, Abdourahmane Cissé, a annoncé que le chef de l’Etat ivoirien a procédé à la signature de deux décrets au titre du Conseil économique, social, environnemental et culturel. 

« Le premier décret porte nomination de M. Eugène Aka Aouélé en qualité de membre du Conseil économique, social et environnemental. Au terme du deuxième décret, M. Eugène Aka Aouélé est nommé président du Conseil économique, social, environnemental et culturel», a ajouté M. Cissé.

Avant cette nomination, M. Aka Aouélé occupait les fonctions de ministre de la Santé et de l’hygiène publique.

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel est une institution consultative qui assure la représentation des principales activités économiques et sociales.

Elle donne également son avis sur les projets de lois, d’ordonnance ou de décret ainsi que les propositions de lois.

Côte d’Ivoire : Aka Aouélé nommé président du Conseil économique

Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé, mardi, Eugène Aka Aouélé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), un poste qui était vacant depuis le décès de son ex-président Charles Koffi Diby le 07 décembre 2019.

Dans un communiqué, le Secrétaire général de la présidence ivoirienne, Abdourahmane Cissé, a annoncé que le chef de l’Etat ivoirien a procédé à la signature de deux décrets au titre du Conseil économique, social, environnemental et culturel. 

« Le premier décret porte nomination de M. Eugène Aka Aouélé en qualité de membre du Conseil économique, social et environnemental. Au terme du deuxième décret, M. Eugène Aka Aouélé est nommé président du Conseil économique, social, environnemental et culturel», a ajouté M. Cissé.

Avant cette nomination, M. Aka Aouélé occupait les fonctions de ministre de la Santé et de l’hygiène publique.

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel est une institution consultative qui assure la représentation des principales activités économiques et sociales.

Elle donne également son avis sur les projets de lois, d’ordonnance ou de décret ainsi que les propositions de lois.

Légère hausse des prix de l’essence et du gasoil en Côte d’Ivoire

Les prix à la pompe de l’essence super sans plomb et du gasoil, en Côte d’Ivoire, connaissent une légère hausse passant de 600 à 615 FCFA le litre sur la période du 6 au 30 avril 2021.

Le prix maxima de détail des produits pétroliers pour la période du 6 au 30 avril 2021 indique pour l’essence super sans plomb à l’ambiant un coût à 615 Fcfa/litre contre 600 Fcfa/litre les mois précédents, de même que celui du gasoil, selon une note de la direction générale des hydrocarbures reçue à APA, mardi.

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Et ce, depuis quelques années. Ce produit pétrolier est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages, où les populations n’ont pas accès à l’électricité.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B 6) reste également stable à 2.000 Fcfa. De même le coût de la bouteille de 12,5 Kg, une bonbonne très utilisée dans les ménages dans le pays, qui demeure inchangé à 5.200 Fcfa.

La bouteille de 15 Kg est fixée à 6 965 Fcfa et celle de 17,5 Kg à 8125 Fcfa. Quant à la bouteille de 25 Kg elle est cédée à 11 610 Fcfa et celle de 28 Kg à 13.000 Fcfa. 

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.  

Gbagbo assure rentrer en Côte d’Ivoire « incessamment »

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo assure qu’il sera parmi les siens en Côte d’Ivoire « incessamment », a rapporté Assoa Adou, secrétaire général d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) après un échange avec l’ex-chef d’Etat à Bruxelles les 3 et 4 avril 2021, dans un communiqué.

« M. Laurent Gbagbo assure ses compatriotes qu’il sera parmi eux incessamment », a indiqué M. Assoa Adou, qui a eu les samedi 03 et dimanche 04 avril 2021 « des séances de travail » avec l’ancien-président à Bruxelles (Belgique). 

Au menu des échanges, les deux personnalités ont évoqué outre les sujets liés à l’actualité nationale et à la vie du parti, « la question du retour, en Côte d’Ivoire, de MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé », après la confirmation de leur acquittement par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), le mercredi 31 mars 2021.

A l’issue des discussions, M. Gbagbo et son secrétaire général ont « convenu de s’en remettre aux dispositions que le greffe de la CPI est entrain de prendre en vue du retour sécurisé » de l’ex-président et son co-accusé en Côte d’Ivoire, tel qu’il en a été instruit par les juges de la Chambre d’appel. 

« Dans cette attente, M. Laurent Gbagbo tient à renouveler ses vifs remerciements et son infinie gratitude aux militantes et militants, sympathisantes et sympathisants du FPI, au peuple de Côte d’Ivoire, aux membres de la diaspora ivoirienne et africaine », poursuit le texte. 

Il témoigne en outre sa reconnaissance « aux dirigeants africains, aux démocrates ivoiriens et africains, aux intellectuels ivoiriens, africains, français et du monde entier, aux organisations politiques et de défense de droit de l’Homme (…) qui se sont constamment mobilisés pour le triomphe de la vérité et du droit ». 

M. Gbagbo a été condamné par la justice ivoirienne dans l’affaire de « braquage » de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest  (Bceao), à 20 ans de prison ferme. Il devra négocier en vue d’une grâce du pouvoir d’Abidjan pour un retour serein en Côte d’Ivoire. 

Assurance: l’Ivoirien Karim Diarrassouba prend fonction à la tête de la CICA-RE

L’Ivoirien Karim Diarrassouba, nouveau directeur général de la Compagnie de réassurance des Etats membres de la Conférence Interafricaine des marchés d’assurances (CICA-RE), a officiellement pris fonction le 1er avril 2021 à Lomé, à l’issue d’une passation de charges avec son compatriote Jean Baptiste Kouamé.

Elu directeur général de la CICA-RE, lors de la 134è session du Conseil d’administration de cette compagnie, le 13 août 2020 pour un mandat de cinq ans, l’Ivoirien Karim Diarrassouba conduit désormais la destinée de l’organisation régionale basée à Lomé, au Togo.  

M. Diarrassouba succède à M. Jean Baptiste Kouamé qui est arrivé à la fin de son deuxième mandat à la tête de la CICA-RE. Sa prise de fonction intervient dans un contexte marqué par la crise sanitaire de Covid-19.  

« J’ai la ferme conviction que les qualités humaines de M. Diarrassouba et sa détermination à poursuivre le développement de la CICA-RE et seront des atouts majeurs pour le succès de la compagnie », a déclaré M. Jean-Baptiste Kouamé. 

M. Kouamé lui a ensuite réitéré ses « vives et chaleureuses félicitations pour la confiance que lui témoignent ainsi conjointement les autorités de tutelle de la Côte d’Ivoire et les dirigeants institutionnels de la compagnie». 

Le directeur général sortant, Jean-Baptiste Kouamé affiche des résultats probants en treize ans de service. De 06 milliards de FCFA en 2008, le capital de la CICA-RE est passé à 48,76 milliards de FCFA en 2020 avec un chiffre d’Affaires de 90 milliards contre 14 milliards en 2008, indique une note de l’organisation transmise à APA, lundi.  

Selon le bilan financier, « la trésorerie active est passée de 2,4 milliards Fcfa en 2008 à 52 milliards en 2020, avec un résultat net de 5 milliards en 2020 contre 526 millions en 2008 ».

Le nouveau directeur général, Karim Diarrassouba, s’est engagé à consolider les acquis tout en jouant sa partition pour relever des défis nouveaux auxquels fera face la CICA-RE. 

«Notre principal objectif est de hisser la CICA-RE au rang des plus grands réassureurs régionaux de l’Afrique à travers la consolidation des acquis de la compagnie et la mise en place d’un nouveau plan stratégique de développement», a déclaré M. Karim Diarrassouba, lors de la passation de service. 

Il entend décliner sa vision dans un Plan stratégique de développement autour des axes dont le respect de l’adéquation du ratio des fonds propres sur chiffre d’Affaires à travers une nouvelle augmentation du capital de 50 à 100 milliards de FCFA.

M. Diarrassouba veut également poursuivre la mise en œuvre de la cession légale au premier franc conformément au réaménagement négocié avec la FANAF, ainsi que la finalisation du processus de filialisation du bureau de contact de Nairobi.

L’amélioration continue de la notation financière de la Compagnie auprès des agences de renoms fait partie de ses objectifs,  de même que le renforcement du cadre de gestion des risques de la compagnie et l’amélioration du dispositif de contrôle interne. 

Avisé sur les questions de ce secteur, il envisage d’améliorer le système d’information et de reporting de la compagnie ; de renforcer les relations d’affaires avec les partenaires, ainsi que la situation financière de la CICA-RE, tout en optimisant les opérations à travers la distribution continue des dividendes aux actionnaires et la promotion de l’éthique et de la bonne gouvernance. 

La passation de service a été présidée par le Président du Conseil d’administration de la CICA-RE, Olivier Mebiame, lors d’une cérémonie qui a vue la participation de plusieurs personnalités dont l’actuel directeur des assurances, Issouf Traoré qui représentait le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances.

Côte d’Ivoire: 08 personnes mortes calcinées dans un accident de la circulation

Une collision entre un mini-car de transport et un véhicule de particulier survenue aux environs de 15h18 ( heure locale et GMT), a fait lundi sur l’autoroute du nord PK 149, 35 victimes dont 08 personnes mortes calcinées dans le feu causé par ce choc, a appris APA de source sécuritaire.

Selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM) qui a conduit les opérations de secours, 18 blessés de ce drame ont été évacués à l’hôpital de Bodo et 09 autres ont refusé de se faire évacuer.

Plus tôt dans la matinée de ce lundi aux environs de 09h55 (Heure locale et GMT), un autre accident de la circulation sur la même autoroute du Nord (PK 205) impliquant un autocar transportant des fidèles chrétiens, avait fait un bilan définitif de 33 victimes dont 06 morts certains.

 Le gouvernement ivoirien explique que la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: un accident de la circulation fait 6 morts sur l’autoroute du nord

Un accident de la circulation survenu lundi aux environs de 09h55 (Heure locale et GMT) sur l’autoroute du nord PK 205 à hauteur du village de Kahankro (Centre ivoirien), a fait un bilan provisoire de 35 victimes dont 06 morts «certains» , a annoncé le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information.

 Les  « soldats du feu» précisent que les opérations de secours sont en cours. Selon le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

 L’année 2020 s’est achevée dans le pays avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

Réseaux sociaux: des organisations de la jeunesse musulmane ivoirienne adoptent une Charte

Trente et neuf organisations de la jeunesse musulmane en Côte d’Ivoire dont des groupes et forums de large audience ont signé samedi à Abidjan une Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, à l’issue d’une rencontre.

Réunies dans un amphi de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, ils ont été instruits sur plusieurs thématiques en lien avec l’écosystème des réseaux sociaux, avant d’apprécier et approuver cette Charte. Et ce, à la suite de travaux en commission.

Le projet d’établissement de la Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, a été initié par la Fondation Réveil des cœurs, en partenariat avec les structures mères de la jeunesse musulmane, y compris des forums musulmans.

La Charte s’appuie notamment sur le Coran, la Sunna du Prophète Mouhammed (Paix et Salut Sur Lui), ainsi que sur la législation nationale ivoirienne, et les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et à la communication. 

Elle intervient dans un contexte de foisonnement des dérives langagières, de violences verbales et la diffusion à profusion des fake news (fausses nouvelles) qui ont fait des réseaux sociaux des armes parfois nuisibles à la paix sociale et communautaire.

« Nous voulons que désormais les jeunes aient un outil qui leur donne de rationaliser leur temps sur les réseaux sociaux », a dit Diabaté Fousseni, président fondateur de la Fondation Réveil des cœurs.

Cette charte, soulignera-t-il, a mis en branle les administrateurs et modérateurs des pages des groupes et forums islamiques, dans un processus d’inclusion. En outre, des internautes ont également fait des propositions qui ont été prises en compte dans différentes commissions.

Le dispositif a été examiné par les Commissions, où siégeaient les administrateurs et modérateurs des différents groupes. Ensuite les résultats seront reversés au Comité scientifique qui va proposer un premier draft de la Charte qui a été reproposé aux internautes. 

La Charte comprend 25 articles. Elle stipule que « l’acceptation de la Charte doit être une condition obligatoire d’adhésion aux groupes, forums et les plateformes sociales impliqués ». Tout administrateur ne respectant pas les prescriptions est susceptible de sanctions pouvant aller au retrait du groupe.

L’article 10 mentionne que « toutes les publications doivent être systématiquement soumises à la validation des administrateurs et modérateurs. Toutefois, tous les sujets d’ordre religieux sont soumis à des imams consultants qui en ont l’autorité et la capacité ».

En outre, les administrateurs se réservent le droit de suppression sans préavis de toute publication qui paraît inappropriées ou n’étant pas en conformité avec les dispositions de la Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux.

L’Imam Diakité Ousmane, secrétaire exécutif du Conseil des Imams, des mosquées et des Affaires islamiques (Cosim), a félicité les initiateurs de ce projet, avant d’ajouter « les imams partagent avec vous les inquiétudes qui vous ont poussé à (écrire cette charte) ».

Il a fait observer que « les réseaux sociaux sont un couteau à double tranchant, investis par une liberté quelque fois sauvage, quelque fois dévastatrice », tout en saluant la « maturité » de cette jeunesse musulmane.

Pour sa part, l’Imam Amidou Berthé, qui a animé un panel sur « les règles et exigences islamiques en matière de communication », a relevé que le Coran invite à dire du bien aux gens en tenant le bon langage et à ne jamais se prononcer sur ce dont on a aucun savoir ni aucune science.

M. Gourou Adam, expert des questions digitales, exposant sur le thème de « la rationalisation de la gestion des réseaux sociaux », a conseillé les internautes à « discipliner » leur présence sur les réseaux sociaux, à l’utiliser à bon escient pour créer une différence dans sa communauté.

Il a relevé qu’une étude ressort que la Côte d’Ivoire, en janvier 2021, enregistrait 12,5 millions d’utilisateurs d’Internet, et 5,9 millions de personnes actives sur les réseaux sociaux dans le pays, où le taux de pénétration d’Internet est très important.

Le journaliste ivoirien, Lassina Sermé, président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), a au cours d’un panel spécial sur les « mécanismes et outils de vérification des fake news », instruit l’auditoire sur l’intérêt d’éprouver l’authenticité des informations.

Expert sur les questions  liées aux médias numériques, il a relevé d’entrée de jeu que l’anglicisme « fake news » se rapporte aux fausses informations, tandis que la désinformation évoque l’intention de nuire; et la mésinformation, une information véhiculée avec erreur sans vérification préalable.

A travers un exercice, il a amené le public à la vérification des faits via le fact-checking. Il a insisté qu’il faut toujours vérifier l’information à diffuser pour ne pas tomber sous le coup de la loi, tout en mentionnant par exemple qu’on peut vérifier une bonne image par Google Image ou TinEye.

Évoquant les sanctions en matière de cybercriminalité, l’avocat Amadou Camara qui s’exprimait dans une communication sur la thématique du « cadre juridique d’utilisation des réseaux sociaux », a indiqué que le fait de relayer une fake news est passif de poursuite.

L’Etat de Côte d’Ivoire a adopté en juin 2013 une loi en vue de lutter contre la cybercriminalité. Il a noté que la divulgation d’une information privée sur les réseaux sociaux est une infraction,  de même que partager ou stocker une pornographie infantile.

« Sur les réseaux sociaux, on ne doit que partager les renseignements, c’est-à-dire les informations traitées », a-t-il poursuivi, faisant remarquer quand on a été condamné dans le cadre de la cybercriminalité, « il y a des fonctions qu’on ne peut faire pendant cinq ans ».

Côte d’Ivoire: inauguration d’un orphelinat musulman à Abobo

L’ONG Actions Ramadan, une organisation regroupant des internautes musulmans, a inauguré samedi à Bocabo, un sous-quartier de la commune populaire d’Abobo au nord d’Abidjan, l’orphelinat Khalid Ibn Walid, un centre dont la reconstruction a coûté près de 78 millions FCFA avec une capacité d’accueil d’environ 100 enfants.

Selon Mariam Dosso, la présidente de l’ONG Actions Ramadan, le projet de reconstruction de cet orphelinat qui était très délabré par le passé, a été réalisée grâce à une collecte de fonds de donateurs musulmans et non musulmans.

Au nombre des donateurs pour la réalisation de ce projet, figure la Fondation de la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (PETROCI.

Dans son allocution, le directeur général de PETROCI, Ibrahim Diaby a salué ce projet de l’ONG Actions Ramadan, soulignant que son entreprise ainsi que sa Fondation restent disponibles pour accompagner dans la mesure du possible des actions humanitaires, caritatives et de solidarité.

 « Ça n’a pas été facile, mais nous y sommes arrivés avec l’apport de tous», a renchéri Aïssata Camara qui a coordonné ce projet de reconstruction.

« Tous ici présents ou absents par vos prières, vos conseils, votre accompagnement financiers et matériels, avez permis de  réaliser un projet de toute une vie. Je dis un projet de toute une vie parce que nous allons donner vie à des vies qui étaient meurtries et désemparées », a expliqué Mme Camara dans son allocution.

 Les travaux de cette première phase du projet ont duré 22 mois. « Nous n’avons pas les mots pour exprimer notre gratitude», a dit en retour, Zana Ouattara, le secrétaire général de l’orphelinat Khalid Ibn Walid.

Auparavant, il a fait savoir que cet orphelinat qui a été créé depuis 2009 par l’ONG Khalid Ibn Walid, compte à ce jour 158 pensionnaires dont 78 garçons, 55 filles et 25 veuves.

 « Ce centre a pour but la prise en charge intégrale des orphelins et l’assistance aux personnes en situation défavorable pour créer une chaîne de solidarité », a indiqué M. Ouattara soulignant que «nos ressources proviennent essentiellement des dons des personnes de bonnes volontés».

 L’orphelinat Khalid Ibn Walid qui accueille aussi bien des orphelins que des veuves, a été  reconstruit en un bâtiment de trois étages avec 4 salles de classe, 6 dortoirs, un bureau et un réfectoire.

La deuxième phase de ce projet prévoit la construction de huit dortoirs et d’une salle de conférence pour une soixantaine de veuves, d’un montant d’environ 44 millions de FCFA.

A ce propos, la coordinatrice du projet, Aïssata Camara a dit « compter sur Dieu mais aussi sur vous parce que vous savez taire les pleurs des orphelins et des veuves en faisant parler votre cœur ».

« La meilleure des maisons parmi celles des musulmans est la maison dans laquelle les orphelins sont bien traités. La pire est celle où les orphelins sont mal traités », a-t-elle conclu en citant le Prophète de l’Islam, Mohamed (Paix et Salut d’Allah Sur Lui).

Affaire Ben Badi « poursuivi pour viol »: l’enquête connaîtra son « dénouement » (procureur)

L’enquête concernant l’affaire Abdoulaye Traoré dit « Ben Badi », l’ancien buteur de l’équipe de football de Côte d’Ivoire, « poursuivi pour viol », connaîtra son « dénouement », assure le procureur de la République adjoint, Yéo Abel Nangbélé.

Dans un communiqué, le procureur de la République adjoint fait observer que « depuis quelques jours, des informations circulent, faisant état de ce que M. Abdoulaye Traoré dit Ben Badi, poursuivi pour les faits de viol, a été blanchi par le juge ».

« Le procureur de la République tient à indiquer que ces allégations sont sans fondement et que la procédure concernant M. Abdoulaye Traoré, placé sous mandat de dépôt le 8 mars 2021 et sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction le 29 mars, est en cours », souligne le texte.

L’affaire « connaîtra le dénouement que les éléments de l’enquête appelleront », déclare le procureur de la République adjoint, Yéo Abel Nangbélé, comme pour afficher la sérénité de la justice, bien que se soit une célèbre personnalité dans le pays. 

La Côte d’Ivoire, nouvelle cible djihadiste ?

La Côte d’Ivoire, cible récemment de deux attaques jihadistes dans le nord, illustre les ambitions des groupes islamistes armés basés au Sahel d’étendre leur champ d’action aux pays du Golfe de Guinée.C’était dans la nuit du 28 au 29 mars. Ce soir-là, des hommes armés ont attaqué deux positions de l’armée ivoirienne situées à la frontière avec le Burkina Faso. C’était dans les localités de Kafolo et Kolobougou. Ces attaques opérées de manière simultanée ont occasionné six morts et plusieurs blessés. Parmi les personnes tuées : trois soldats et trois assaillants. Un peu moins d’un an auparavant, le 11 juin 2020, un assaut djihadiste, le premier survenu en Côte d’Ivoire, a fait une dizaine de morts chez les militaires ivoiriens déjà à.…Kafolo.

La première de ces nouvelles attaques jihadistes en territoire ivoirien, a eu lieu dans cette même localité de Kafolo, près de la ville de Kong, dans le Nord-Ouest. L’attaque a eu lieu entre minuit et 1 heure du matin. Une soixantaine d’hommes lourdement armés, venus du Burkina Faso, ont alors ouvert le feu sur un poste avancé de l’armée, faisant deux soldats tués et quatre blessés.

Dans les combats, les assaillants perdront trois hommes. Quatre autres seront interpellés, selon l’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, qui affirme que du matériel (armement, radio, munitions et motos) a été saisi.

L’armée régulière a, au bout d’une heure de combat intense, repoussé les assaillants. Ensuite, s’en est suivie une opération militaire de ratissage sur le terrain pour rechercher les assaillants en fuite ainsi que leurs éventuels complices.

La deuxième attaque est survenue à Kolobougou, à 60 Km au nord-ouest du département de Téhini, faisant frontière avec le Burkina Faso où un poste de la gendarmerie a été pris d’assaut.

Selon une note de l’Etat-major des armées de Côte d’Ivoire, « un gendarme ivoirien a été tué et un autre blessé ». Aucune victime cependant n’a été enregistrée du côté des auteurs de l’attaque sur ce poste-frontière.

L’assaut contre ce poste de gendarmerie à Kolobougou a eu lieu entre « 2 h et 3h du matin », a indiqué à APA une source locale, rapportant que « les populations actuellement sont gagnées par la frayeur et ne peuvent pas sereinement aller dans leurs champs et vaquer à leurs occupations ».

Les postes sont sous surveillance de l’armée ivoirienne dans la localité et la présence des militaires venus en renfort fait que les riverains ont un peu peur, poursuit cet habitant de la région qui a requis l’anonymat.

La Côte d’Ivoire dans le viseur des djihadistes

« Ces attaques dénotent du fait que la Côte d’Ivoire est clairement dans le projet expansionniste des groupes terroristes », analyse Lacina Diarra, spécialiste des questions de sécurité dans la région Sahel-Sahara. Les jihadistes « veulent se créer un sanctuaire au niveau de la zone frontalière entre le Burkina-Faso, le Mali et la Côte d’Ivoire », explique cet expert ivoirien, confortant une thèse soutenue récemment par le chef du renseignement extérieur français, Bernard Emié.

Lors d’une réunion consacrée au contre-terrorisme tenue début février sur la base aérienne d’Orléans, en France, le patron des 7.000 espions et analystes français de la DGSE avait prévenu qu’il fallait se préparer à la fois des attentats des grande ampleur et l’expansion jihadiste vers les pays du golfe comme la Guinée, la Côte d’Ivoire ou le Bénin.

Pour une grande partie des experts en sécurité, pour mieux se préparer à contrer une telle éventualité, le gouvernement ivoirien doit s’atteler rapidement « à casser la chaîne de recrutement, développer des stratégies transnationales tout en impliquant les communautés et la société civile ».

Opération « frontières étanches »

Suite à la première attaque survenue l’année dernière à Kafolo, le gouvernement ivoirien a adopté un décret portant création d’une « Zone opérationnelle Nord » qui s’étend dans les régions situées sur les frontières entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso.

Cette « Zone opérationnelle Nord » vise à passer de la phase de surveillance des frontières à une posture défensive avec une importante capacité de réversibilité en mission offensive en vue d’empêcher toute infiltration de ces groupes armés sur le sol ivoirien.

Avec un commandement unique pour les opérations militaires et celles relevant de la défense du territoire, l’Etat ivoirien veut permettre à l’ensemble des forces de défense et de sécurité d’avoir une rapide réactivité sur les missions au niveau des frontières.

 Visite aux troupes

Le chef d’Etat-major général des armées, le général de corps d’armée Lassina Doumbia, a d’ailleurs effectué, lundi 31 mars, une visite aux troupes, en compagnie du commandant supérieur de la gendarmerie, le général de corps d’armée Apalo Touré. « Je voudrais vous féliciter, vous dire nos encouragements, vous adresser nos condoléances et vous dire que vous avez été braves, au vu des circonstances et des efforts que vous avez faits, on ne peut que vous le reconnaître », a dit le général Lassina Doumbia à ses hommes, à Kafolo.

« À mon avis, de par mon expérience, en combat de nuit alors qu’on est surpris, perdre deux hommes, c’est que vous êtes bons (soldats), vous savez vous battre parce que la nuit, quand on voit quelqu’un passer, on ne sait pas si c’est son ami ou c’est son ennemi. Entre nous-mêmes, on peut s’allumer parce que c’est compliqué », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le commandement supérieur de la gendarmerie, a demandé aux soldats « d’avoir de la réaction », car « il faut être prêt à utiliser son arme », a-t-il martelé.

L’Arabie Saoudite lance deux initiatives pour la préservation de l’environnement

Le Royaume de l’Arabie Saoudite a lancé deux initiatives pour mobiliser et sensibiliser l’ensemble des habitants de la région Moyen-orient aux enjeux de la préservation de l’environnement, rapporte un communiqué transmis à APA, vendredi.

Présentées officiellement le 27 mars 2021 par SAR le prince héritier Mohammed bin Salman, les deux initiatives “Saudi Green Initiative” et “Green Middle East Initiative” ont pour but de mobiliser et de sensibiliser l’ensemble des habitants de la région aux enjeux de préservation de l’environnement, notamment à travers une coordination renforcée du Royaume avec ses partenaires régionaux et le lancement de plusieurs programmes concrets à l’horizon 2022 portant sur les enjeux de santé publique et de qualité de vie mis en péril par le changement climatique.

Les visées de l’initiative verte saoudienne et l’initiative verte pour le Moyen-Orient 

“En tant que principal producteur mondial de pétrole, le Royaume doit assumer pleinement sa part de responsabilité dans l’action mondiale à mener contre la crise climatique. Tout comme le Royaume a soutenu les marchés de l’énergie à l’époque du pétrole et du gaz, il va devenir un leader mondial dans la construction d’un monde plus vert” a déclaré SAR le prince héritier Mohammed bin Salman à l’occasion de la présentation des initiatives vertes.

Plusieurs projets concrets ont ainsi été annoncés dans ce cadre, notamment la plantation de dix milliards d’arbres dans le Royaume au cours des prochaines décennies, ce qui équivaut à la réhabilitation d’environ 40 millions d’hectares de terres dégradées (soit une multiplication par douze de la couverture végétale actuelle).

Ceci représente aussi une contribution du Royaume de plus de 4% à la réalisation des objectifs de l’initiative mondiale pour la limitation de la dégradation des terres et des habitats fongiques et 1% de l’objectif mondial de plantation de 1 000 milliards d’arbres.

Le Royaume d’Arabie saoudite entend aussi contribuer à la réduction des émissions de carbone dans le monde à hauteur de plus de 4% en assurant une production de l’énergie locale issue à 50% de sources renouvelables d’ici 2030.

D’autres projets menés dans le domaine de la technologie des hydrocarbures propres devraient permettre d’éliminer plus de 130 MT d’émissions de carbone tout en augmentant de 94% la prise en charge des déchets initialement destinés aux décharges.

En étroite collaboration avec ses partenaires régionaux, l’Arabie saoudite lancera également un programme de plantation de 50 milliards d’arbres, considéré comme le plus grand programme de reboisement au monde. Ceci représente 5% de l’objectif mondial de plantation de 1 000 milliards d’arbres et engendrerait une baisse de 2,5% du niveau de carbone actuellement présent dans l’atmosphère.

Le plan d’action

Conformément au plan Vision 2030, ces initiatives témoignent de la détermination du pays à relever les défis environnementaux auxquels il est confronté et s’inscrivent dans la continuité de la politique climatique déployée par le Royaume au cours des dernières années.

Le Royaume a, en conséquence, procédé à une restructuration complète de son secteur environnemental depuis plusieurs années. Les Forces spéciales de l’environnement ont été créées en 2019, faisant passer le pourcentage de réserves naturelles saoudiennes de 4% à plus de 14% et augmentant la couverture végétale de 40 % au cours des quatre dernières années.

 Le Royaume a également réussi à atteindre un niveau d’émission de carbone comptant parmi les plus faibles des pays producteurs d’hydrocarbures.

Côte d’Ivoire/Hadj 2021: l’âge des pèlerins fixé entre 18 et 60 ans en raison de la Covid-19

L’âge des pèlerins en partance de la Côte d’Ivoire pour le Hadj 2021 en Arabie Saoudite est fixé entre 18 et 60 ans en raison des normes sanitaires exigées par les autorités saoudiennes relativement à la Covid-19, a appris APA vendredi de source officielle.

Selon un communiqué du Commissariat général du Hadj, de nouvelles normes sanitaires, une dizaine sont exigées cette année pour le pèlerinage à la Mecque.

En ce qui concerne les pèlerins en partance de la Côte d’Ivoire, annonce l’imam Bachir Ouattara, commissaire du Hadj dans ce communiqué, il est fait obligation pour tout pèlerin de recevoir un vaccin de Covid-19 reconnu par l’Organisation mondiale de la santé avec la deuxième dose reçue une semaine avant l’entrée dans le royaume de l’Arabie Saoudite.

Pour cette année, il y a également  l’exemption du Hadj pour les catégories à risque et la limitation du pèlerinage 2021 pour les personnes de catégories d’âge compris entre 18 et 60 ans.

 Par ailleurs, au nombre de ces nouvelles mesures, l’on note entre autres, l’obligation du port du masque pour tous les pèlerins et travailleurs pendant la période du Hadj, la coordination obligatoire de la sortie des pèlerins de leurs logements, la distanciation de 1.50m dans les chambres entre les pèlerins, la programmation des déplacements de groupes de 100 personnes avec au moins un guide.

La présentation d’un résultat négatif de test de la Covid-19 qui a été effectué 72 heures avant l’arrivée du pèlerin en Arabie Saoudite, l’isolement de 72 heures du pèlerin à son arrivée sur le sol du royaume de l’Arabie Saoudite et l’application d’un nouveau test de Covid-19 au pèlerin dans une structure agréée par les autorités saoudiennes dans un nouveau délai de 48 heures, figurent également sur la liste des nouvelles conditions.

 Des millions de personnes en provenance des quatre coins du monde, se rendent chaque année en Arabie Saoudite pour accomplir le Hadj qui est le cinquième pilier de l’Islam.

Afrique: 2,3 à 3,4 % de croissance en 2021 (BM)

Les prévisions de croissance en Afrique subsaharienne tablent sur une progression comprise entre 2,3 et 3,4 % en 2021, selon le dernier rapport d’Africa’s Pulse de la Banque mondiale.L’économie d’Afrique noire va renaître de ses cendres malgré la récession causée par la Covid-19. C’est en tout cas ce que laisse croire la dernière édition d’Africa’s Pulse, le rapport semestriel de la Banque mondiale consacré à la conjoncture économique africaine. Il indique dans un communiqué reçu vendredi à APA que la croissance va progresser de l’ordre de 2,3 à 3,4 % cette année. Mais que cela dépendra « des politiques adoptées par les pays et la communauté internationale ».

Avec un taux d’infection d’environ 40 % supérieur à celui de la première vague, la deuxième vague de coronavirus risque de tirer ces prévisions vers la fourchette basse. A ce jour, le continent a enregistré plus de 4,3 millions de cas et près de 120.000 décès. La BM constate que certains pays sont parvenus à faire reculer significativement la propagation du virus grâce aux mesures de confinement, alors que d’autres sont confrontés à une hausse des contaminations.

Grâce à la « conjonction de plusieurs facteurs », comme la progression lente du virus et un faible taux de létalité, de nombreuses économies d’Afrique « ont pu résister à la tourmente » provoquée par la pandémie, note Africa’s Pulse. « Cela tient aussi à la bonne tenue de la production agricole et au redressement plus rapide qu’attendu des cours des matières premières ».

Réformes

Le rapport souligne en outre que « la reprise économique dépendra de l’ampleur des réformes engagées par les pays pour soutenir la création d’emplois, encourager les investissements et accroître la compétitivité ».

«
L’an dernier, les pays africains ont consenti des investissements considérables pour maintenir leurs économies à flot et préserver la vie et les moyens de subsistance de leurs populations. Afin d’intensifier ces efforts et d’ouvrir la voie à une reprise plus solide sur tout le continent, ils doivent mettre en œuvre des
réformes ambitieuses qui permettront d’accompagner la création d’emplois, d’encourager une croissance équitable, de protéger les personnes vulnérables et de préserver l’environnement », a recommandé le Camerounais Albert G. Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique

Par ailleurs, précise Pulse, les pays d’Afrique subsaharienne ne bénéficieront pas tous de la même dynamique de reprise cette année. Les économies pauvres en ressources naturelles, comme la Côte d’Ivoire et le Kenya, et dans les économies dépendantes de l’extraction minière, comme le Botswana et la Guinée, devraient enregistrer un rebond solide en 2021, à la faveur d’une reprise de la consommation et des investissements privés portée par le retour de la confiance et d’une hausse des exportations.

En Afrique de l’Est et australe, la croissance devrait reculer à -3 % en 2020, plombée en particulier par les performances modestes de l’Afrique du Sud et de l’Angola, les deux locomotives de la sous-région. En dehors de ces deux pays, l’activité économique devrait rebondir de 2,6 % en 2021 et de 4 % en 2022.

2022, une autre année

En Afrique de l’Ouest et centrale, la croissance s’est contractée de 1,1 % en 2020, un résultat supérieur aux prévisions d’octobre 2020, grâce à un fléchissement moins prononcé que prévu de l’activité au second semestre au Nigéria, la première économie de la sous-région. Le PIB réel en Afrique de l’Ouest et centrale devrait progresser de 2,1 % en 2021 et de 3 % en 2022.

Ainsi, fait remarquer l’institution de Breton Wood, la croissance du PIB réel pour 2022 est estimée à 3,1 %. Dans la plupart des pays de la région, le niveau d’activité à la fin de l’année 2021 sera bien inférieur aux prévisions établies avant la survenue de la pandémie. Cette situation « risque d’aggraver les conséquences négatives durables de la crise sanitaire sur le niveau de vie des habitants ».

En dehors des investissements en faveur du capital humain et des réformes encourageant une hausse d’une productivité inclusive et de la compétitivité, le rapport note que l’allégement du fardeau de la dette permettra aux pays africains « de dégager des ressources publiques pour investir notamment dans l’éducation, la santé et les infrastructures ».

Selon Africa’s Pulse, les douze prochains mois « seront décisifs » pour permettre à la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) de jouer pleinement son rôle pour accélérer l’intégration des pays d’Afrique dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Pâques : Dominique Ouattara apporte son aide aux familles démunies chrétiennes

La présidente de la Fondation Children Of Africa Dominique Ouattara a offert, jeudi, des dons en vivres d’une valeur de 150 millions FCFA à la communauté chrétienne à l’occasion de la célébration de la fête de la Pâques 2021.

Ces dons effectués pendant la semaine sainte  constituent une réelle bouffée d’oxygène pour les familles chrétiennes démunies, mais également la manifestation de la Solidarité de Dominique Ouattara à toutes les congrégations chrétiennes qui abordent l’une des plus grandes célébrations du christianisme. 

En effet, ces dons d’une valeur de 130 millions F CFA ont été réceptionnés par les Paroisses Catholiques, les Eglises Protestantes, les Eglises Evangéliques, les Eglises révélées d’Afrique, et les congrégations et associations religieuses.

 Toujours dans cette dynamique, Mme Dominique Ouattara a également offert, par l’entremise de la ministre Anne Désirée Ouloto, des dons en vivre d’une valeur de vingt  millions F CFA à quatorze congrégations de sœurs catholiques.

Profitant de cette  occasion, la présidente de la Fondation Children Of Africa a appelé l’ensemble des confessions religieuses du pays à se joindre dans la prière pour le pays qui vit des moments difficiles avec la pandémie de la Covid-19.

«(…) Voudrais-je inviter avec insistance, toutes les communautés chrétienne et musulmane, à multiplier les cultes, les demandes de messes et les prières ardentes pour notre nation, pour que des jours plus heureux succèdent à ces moments de tristesse. J’ai foi que notre union de prières permettra de sortir de cette zone de turbulence, ramènera la paix véritable et apportera un souffle nouveau à notre nation », a-t-elle recommandé.

Auparavant, Mme Ouattara a expliqué le sens des dons faits à l’orée des festivités pascales. En effet,  pour l’épouse du chef de l’Etat, en tant que fervente catholique, ces dons effectués à l’occasion de la semaine sainte revêtent un caractère spécial.

«(…) Pour nous chrétiens catholiques, cette période est très importante car, elle représente la semaine sainte. C’est un moment de prière, de jeûne, de pénitence et de partage. A cet effet, nous accentuons les actes de charité, de solidarité et de partage afin de rester en parfaite symbiose avec la Parole de Dieu », a expliqué Mme Dominique Ouattara.

Aussi, fort de ce qui précède, elle a tenu à apporter son soutien aux familles chrétiennes démunies. 

«Il me tenait donc à cœur, d’apporter mon soutien et celui de la Fondation Children Of Africa aux familles chrétiennes, et en particulier à nos frères et sœurs défavorisés, afin de leur permettre de passer la fête de Pâques dans la joie et l’allégresse. Il s’agit là d’un acte de solidarité, ce qui imprime  tout son sens à cette cérémonie qui se veut un moment de partage et de fraternité », a expliqué Mme Ouattara.

Le Révérend père Éric Norbert Abekan, représentant du Président de la Conférence Episcopale de Côte d’Ivoire et porte-parole des bénéficiaires, s’est réjoui de cette  initiative qui permettra aux plus démunies de passer la fête de Pâques  dans l’allégresse et la joie. Il a remercié Mme Dominique Ouattara pour cet élan de cœur.

Poursuite à Abidjan du procès de l’ex-chef milicien Amadé Ouérémi

Le procès de l’ex-chef milicien, Amadé Ouérémi s’est poursuivi, jeudi, devant le Tribunal de première instance d’Abidjan où il a dit être lui-même victime de la crise postélectorale ivoirienne.

Poursuivi pour crimes de guerre commis en mars 2011 à Duékoué, dans l’extrême ouest ivoirien,  pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, Amadé Ouérémi s’est prononcé sur le témoignage des victimes qui se sont succédées à la barre.

« Eux, ils témoignent en tant que victimes. Mais moi-aussi je suis une victime », a dit M. Ouérémi au juge après un entretien avec son avocat.  A l’entame de l’audience de ce jour, l’accusé a demandé au juge de lui permettre de s’entretenir avec son conseil. Au terme de cette entrevue avec son client, Me Roseline Aka a fait savoir au Tribunal que l’accusé dit ne pas respirer la grande forme  «aujourd’hui » .

 « Il (Amadé) dit que depuis l’ouverture du procès, il a toujours dit au Tribunal qu’il agissait sous les ordres de certaines personnes au moment des faits. Mais, il dit ne pas comprendre pourquoi il est le seul qui est accablé par les témoins. Il souhaiterait que vous lui permettiez de citer des noms», a dit Me Aka.

A ce propos, M. Ouérémi a soutenu qu’au moment des faits,  «j’étais avec les FRCI (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire). J’étais un élément des FRCI et notre commandant était Coulibaly de Kouibly ».  

« Rassurez-vous, nous veillons à ce que ce procès soit équitable. Laissez les témoins dire ce qu’ils pensent. Après vous allez vous défendre  », a répondu le juge Charles Biny à l’accusé. Après ce bref échange entre l’accusé et le juge, plusieurs témoins à charge de ce procès  ont successivement incriminé à la barre M. Ouérémi.

  « Le 28 mars 2011, les soldats d’Amadé sont arrivés chez nous. Il était avec eux et  était habillé en treillis avec une arme. Ils ont incendié la maison avec mon mari. Ils ont ensuite fusillé trois autres membres de la famille », a dit à la barre, Yvette Diaho, une victime collatérale du massacre de Duékoué.

Avant elle, Klaho Odette, un autre témoin qui a perdu sa main gauche après avoir reçu une balle des assaillants,  a accusé Amadé Ouérémi et ses hommes d’être les responsables de ces atrocités de Duékoué en mars 2011 qui ont fait 817 morts en une journée.

 « Amadé était parmi les hommes qui nous ont attaqué le 28 mars 2011. Ils avaient des Kalachnikovs et des armes lourdes… Il y avait beaucoup de corps dans les rues », a révélé Mme Klaho.

« Ce qu’elle dit est faux. Elle ne me connaît pas… Il y avait parmi eux dans la population, des libériens et des miliciens. Ce qu’elle dit est faux », a rétorqué M. Ouérémi.

Une vingtaine de charges ont été retenues contre Amadé Ouérémi dans ce procès où 82 témoins ont été annoncés.

 Ex-chef de milice et ancien  « seigneur  » du Mont Péko (ouest ivoirien), Amadé Ouérémi  qui était considéré comme un supplétif des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), a occupé pendant plusieurs années la forêt classée du Mont Péko dans l’ouest ivoirien. Il a été arrêté depuis mai 2013 par l’armée ivoirienne.

« Global Africa », la nouvelle revue scientifique africaine

Lancement au Sénégal d’une ambitieuse revue de recherche scientifique sur l’Afrique.L’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal (UGB) a annoncé, ce jeudi 1er avril 2021, le lancement de « Global Africa », une revue scientifique internationale et pluridisciplinaire, associée à des actions de renforcement de la recherche africaine, soutenue par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 1,5 million d’euros. Ce programme mobilisera plus d’une dizaine d’institutions partenaires africaines ou françaises.

La revue, rattachée au Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’UGB, vise à rendre compte des enjeux politiques, sociaux, économiques, écologiques, technologiques de l’Afrique et du monde.

Editée en quatre langues (français, anglais, arabe et swahili), cette publication dont les premiers appels à contribution vont être diffusés prochainement, est dotée des standards internationaux d’évaluation des articles. Au-delà des sciences sociales, elle est ouverte à la science de la durabilité et aux approches pluridisciplinaires.

« Global Africa » a été imaginée par un consortium, qui comprend, aux côtés du LASPAD de l’UGB, l’IRD (Institut de recherche pour le développement, France), le Center for Global Studies de l’UIR (Université internationale de Rabat, Maroc) et le LASDEL (Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local, Niger). L’AFD apporte pendant quatre ans un soutien au lancement du programme à travers un financement d’1,5 million d’euros pour un budget global de 2,65 millions d’euros.

Un programme de formations et d’événements est prévu pour compléter l’offre éditoriale de la nouvelle revue scientifique africaine.

Côte d’Ivoire: ouverture de la 1ere session ordinaire de l’Assemblée nationale

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Amadou Soumahoro, a procédé jeudi à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire de l’institution pour la législature 2021, plaçant son mandat sous le double signe du « travail et de la cohésion ».

« Je m’engage à placer mon mandat sous le double signe du travail et de la cohésion dans le respect des différences », a déclaré M. Amadou Soumahoro, devant 246 députés présents sur 249 siégeants. Six sièges devraient être bientôt pourvus afin d’atteindre les 255 députés que compte l’Assemblée nationale.  

Il a dit « grand merci pour la confiance renouvelée » par les députés et le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) qui lui a accordé son onction, ce qui a permis sa reconduction au perchoir de l’institution.

 « Par delà nos différences, nos différentes sensibilités, nous devons aller à la cohésion et regarder ensemble dans la même direction, à savoir l’intérêt supérieur de la nation », a dit M. Amadou Soumahoro, s’engageant à être sans exclusive le président de tous les députés. 

M. Amadou Soumahoro a laissé entendre qu’il voulait « une Assemblée nationale qui incarne la démocratie et le développement,  en d’autres termes, le respect de la différence (en vue de) la prise en compte des aspirations profondes » des populations.

Et ce, en promouvant les débats parlementaires dans les respect des règles démocratiques. Il s’est en outre félicité du retour de l’opposition dans le jeu démocratique, « des signes encourageants qui méritent d’être salués et d’être applaudis ».

Selon lui, « le contexte actuel ne devrait accorder aucune place à la division, à la haine et à l’intolérance ». Car, « il n’est dans l’intérêt de personne de voir notre beau pays sombrer à nouveau dans la fracture sociale ». 

« Nous devons surmonter nos incompréhensions et nos divergences qui ne sont que peu de choses devant l’intérêt supérieur de la nation », a-t-il lancé, soutenant que c’est par la recherche du consensus et la cohésion que les députés sauront préserver la paix et la stabilité politique.

M. Amadou Soumahoro a par ailleurs rendu un vibrant hommage aux Premiers ministres, Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, respectivement décédés le 8 juillet 2020 et le 10 mars 2021, alors qu’ils étaient en fonction.  

Le nouveau Premier ministre, Patrick Achi, a assisté à la cérémonie solennelle marquant l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale pour l’année 2021. Cette session marque également l’ouverture solennelle de la 12e législature de l’institution. 

Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, qui avait été élu à la suite de la démission, en février 2019, de Guillaume Soro, a été reconduit par ses pairs mardi, lors d’une séance inaugurale de l’institution. 

Foot : la Can au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022

La Confédération africaine de football (Caf) vient de trancher. Dans un communiqué en date du 31 mars 2021 et publié ce jeudi, elle annonce la programmation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2021), prévue au Cameroun, du 9 janvier au 6 février 2022.La date du 15 janvier au 28 février 2022 avait été initialement retenue pour l’organisation de cette compétition phare de la Caf.

« Le Comité exécutif a unanimement approuvé les dates proposées pour l’organisation du tirage au sort (25 juin 2021) et du tournoi final de la CAN Total Cameroun 2021 (du 9 janvier au 6 février 2022) », souligne le document.

Par ailleurs, le tirage au sort pour déterminer la composition des six groupes se déroulera pour sa part le 25 juin prochain. Autre remarque, la Caf a décidé que la compétition continuera de s’appeler Can 2021, malgré son report à 2022, à cause de la pandémie de Covid-19.

Ainsi, les dernières journées des éliminatoires de la Can 2021 ont été disputées en fin mars 2021. A l’exception de Sierra-Léone – Bénin, reporté pour la prochaine trêve internationale de juin, tous les matchs des éliminatoires ont été livrés.

Ces deux équipes se disputeront le dernier ticket qualificatif à la Can 2021 après que la rencontre prévue mardi passé à Freetown n’a pu se tenir. Les autorités sierra-léonaises ont conclu que des joueurs cadres de l’effectif béninois ont contracté la Covid-19, ce que ces derniers ont réfuté. La Caf a promis d’ouvrir une enquête tout en reprogrammant ce rendez-vous.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Nigeria, Sierra Leone ou Bénin.