Un couvre-feu instauré à Yamoussoukro après des violences post-électorales

Un couvre-feu a été instauré à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne après des violences post-électorales ayant occasionné de nombreux dégâts humains et matériels, a appris APA dimanche de source officielle.A Yamoussoukro, le couvre-feu est institué pour une durée de trois jours allant du samedi 31 octobre 2020 au lundi 02 novembre 2020 inclus de 21 heures à 06 heures du matin, rapporte un arrêté préfectoral.

 « (…) Vu l’urgence et  considérant la nécessité de rétablissement de l’ordre public, il est instauré sur toute l’étendue du territoire du département de Yamoussoukro, un couvre-feu d’une durée de trois jours allant du samedi 31 octobre 2020 au lundi 02 novembre 2020 inclus de  21heures à 06 heures du matin», indique l’arrêté du préfet de ce département, Brou Kouamé.

 « La présente mesure de couvre-feu peut être reconduite à son expiration en cas de nécessité », souligne l’article 2 de cette décision.

Par ailleurs, des sources concordantes annoncent qu’un couvre-feu est également instauré  à Toumodi, un département du centre ivoirien, du dimanche 1er novembre 2020 au dimanche 08 novembre 2020 de 19 heures à 06 heures du matin.

Des violences post-électorales ont fait plusieurs dégâts humains et matériels ce week-end à Yamoussoukro et à Toumodi.

Présidentielle ivoirienne : le taux de participation oscille entre 37,28% et 99,98% dans 20 départements (Officiel)

Le taux de participation à l’élection présidentielle ivoirienne de samedi oscille entre 37,28% et 99,98% dans vingt départements du pays dont les résultats ont été proclamés, dimanche après-midi, par la Commission électorale indépendante (CEI).Le porte-parole de la CEI, l’organe officiel chargé d’organiser ce scrutin, Emile Ebrottié a proclamé ces résultats de 20 départements sur 108 que compte le pays, sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public).  

Il en ressort que le plus fort taux de participation évalué à 99,98% a été enregistré à M’bengué, dans l’extrême nord ivoirien, quand le plus faible taux de participation de 37,28 a été noté à Danané, dans l’extrême ouest du pays.

Le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, au pouvoir) Alassane Ouattara arrive largement en tête dans ces 20 départements, essentiellement du nord, son fief, devant l’indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

 Les suffrages exprimés en faveur des opposants Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Pascal Affi N’guessan du Front populaire ivoirien (Fpi) ont été pris en compte par la CEI, en dépit du mot d’ordre de boycott de ce scrutin lancé par ces derniers pour dénoncer la candidature de M. Ouattara qu’ils jugent anticonstitutionnelle.  

La suite de la proclamation de ces résultats est prévue à 19h00, heure locale et Gmt. 

Présidentielle ivoirienne: la Fondation Djigui juge le scrutin satisfaisant en dépit d’incidents

La Fondation Djigui qui a déployé 1052 observateurs et supervisé 5108 bureaux de vote à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, estime que le scrutin s’est « déroulé dans des conditions satisfaisantes de transparence et de crédibilité » en dépit d’incidents, a déclaré dimanche son coordonnateur, Moustapha Soumahoro. »La Fondation Djigui La Grande Esperance note qu’en dépit des incidents relevés par endroits, le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 s’est déroulé dans des conditions satisfaisantes de transparence et de crédibilité », a dit M. Moustapha Soumahoro, face à la presse à Abidjan.

 Concernant l’ouverture des bureaux de vote, la Fondation indique avoir observé 1052 lieux de vote sur l’ensemble du territoire national, principalement en milieu urbain et note avoir visité 5108 bureaux de vote, soit environ 23% de l’ensemble des 22 381 bureaux de vote du pays.

Selon le rapport de la mission d’observation, il ressort que « 79 % d’entre eux avaient ouvert à l’heure légale (8 heures, locales), 14% ont ouvert au-delà de l’heure légale avec des retards excédant quelques fois plus d’une heure ».

M. Soumahoro a relevé que « 7% des bureaux observés ont soit été relocalisés, soit n’ont pas été ouverts au moment du passage de nos équipes », notant des retards dus au non déploiement du matériel électoral dans les délais et la non présence du personnel de la CEI à l’heure.

« Les relocalisations et/ou l’absence d’ouverture de ces bureaux de vote sont dues aux incidents survenus dans des lieux de vote », a-t-il dit, soulignant que « ces violences ont été principalement localisées dans certaines régions de l’Ouest, de l’Est, du Centre et dans le Grand Abidjan ».  

Sur la participation électorale, la Fondation Djigui mentionne que « l’affluence des électeurs dans les bureaux de vote observés, notamment dans les communes d’Abidjan, a connu un pic dans la matinée mais le rythme a faibli dans l’après-midi ».  

Quant à l’intérieur du pays, elle a constaté « une forte mobilisation, généralement observée dans les régions du Nord et du Centre Nord tandis que l’affluence était faible dans les régions du Centre Ouest et du Centre Est ».  

Il a en outre fait observer que « la participation globale a été ordonnée et calme, d’une part dans certaines régions et districts et les électeurs ont pu voter dans la sérénité sans incidents majeurs ». Par contre, elle a été émaillée d’incidents dans d’autres localités avec parfois des violences ayant entraîné l’interruption du processus électoral.

Dans les bureaux où il n’y a pas eu d’incidents, la Fondation Djigui La Grande Espérance atteste que « les procédures de vote ont été respectées » par les membres des bureaux de vote en présence des représentants des candidats.

Pour cette élection présidentielle, l’opposition qui estime que les conditions d’un scrutin crédible ne sont pas réunies, a appelé ses partisans à la désobéissance civile et au boycott du scrutin, ce qui a entraîné des heurts et des dizaines de morts à travers le pays.

Côte d’Ivoire: 391 incidents enregistrés pendant le scrutin présidentiel (Observateurs Indigo)

Quelque 391 incidents ont été « enregistrés et vérifiés » pendant le scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire, a annoncé dimanche dans un rapport provisoire, la mission d’observation de l’association Indigo Côte d’Ivoire qui dit avoir déployé un millier d’observateurs sur l’ensemble du territoire ivoirien.« Le Groupe de plaidoyer PTI, à travers Indigo Côte d’Ivoire a déployé 1000 citoyens pour l’observation électorale le jour du scrutin. Indigo Côte d’Ivoire note que 23% des bureaux de vote à l’échelle nationale sont restés fermés… 391 incidents ont été enregistrés et vérifiés le jour du scrutin par Indigo Côte d’Ivoire », a indiqué Arsène Konan, le porte-parole de cette organisation dans une conférence de presse.

 Par ailleurs, M. Konan a souligné que dans 5% des bureaux de vote, les observateurs ont rapporté des cas d’intimidation, de harcèlement ou de violence contre les agents de la Commission électorale indépendante  ( CEI, organe électoral). « 15% des bureaux de vote ont fermé avant 17h30. Dans 6% des bureaux de vote, le vote a été suspendu avant que le dépouillement et l’annonce des résultats ne puissent s’achever», a-t-il ajouté précisant que ces observations ont été faites sur un échantillon de 750 bureaux de vote  où ont travaillé ses observateurs. 

Environ 22.000 bureaux de vote devraient être ouverts sur l’ensemble du territoire ivoirien pour ce scrutin présidentiel où étaient attendus 7, 4 millions d’électeurs. A l’issue de ce processus électoral « émaillé de violences et ne favorisant pas l’expression massive et sereine des populations », a poursuivi, le rapport, le groupe de plaidoyer PTI a formulé plusieurs recommandations à l’endroit notamment de la CEI, des partis politiques et des populations ivoiriennes. 

A la CEI, l’organe électoral ivoirien, cette mission d’observation a entre autres, recommandé de procéder à la publication de la liste exhaustive des centres et bureaux de vote n’ayant pas ouvert le jour du scrutin et de procéder à la publication des résultats, bureau de vote par bureau de vote dans un format qui facilite l’analyse de des données et dans un délai raisonnable. 

Quant aux partis politiques, Indigo Côte d’Ivoire a plaidé pour la mise en place urgente d’un cadre de dialogue politique inclusif afin de prévenir la survenue d’une autre crise liée aux élections. L’élection présidentielle ivoirienne qui  s’est tenue samedi a été émaillée par  des incidents dans plusieurs localités du pays. L’opposition ivoirienne qui a appelé à la désobéissance civile et au boycott de ce scrutin dénonce « une parodie d’élection» appelant à l’ouverture d’une « transition civile ». 

Quant aux partisans du parti au pouvoir, ils se félicitent de la bonne tenue de cette élection dans son ensemble malgré quelques incidents. Les résultats provisoires de cette élection présidentielle ivoirienne ont commencé à être proclamés, dimanche après-midi par la Commission électorale indépendante (CEI) .

Côte d’Ivoire: l’opposition conteste la présidentielle et appelle à une « transition civile »

L’opposition ivoirienne qui affirme constater « la fin du mandat de Alassane Ouattara » après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, qu’ elle conteste, appelle à « l’ouverture d’une transition civile », a déclaré dimanche son porte-parole, Affi Nguessan.Les partis et groupements de l’opposition « ne reconnaissent pas l’élection présidentielle de 2020, constatent la fin du mandat du président Alassane Ouattara depuis le 31 octobre 2020 », a dit M. Affi, devant la presse, au domicile de l’ancien président Henri Konan Bédié, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). 

M. Affi Nguessan, par ailleurs candidat du Front populaire ivoirien (FPI), a invité la communauté internationale à en prendre acte, appelant à « l’ouverture d’une transition civile afin de créer des conditions d’une élection présidentielle juste, transparente et inclusive ».

Il a ajouté que les partis et groupements de l’opposition constatent un « faible taux de participation à moins de 10% de l’électorat, rendant ainsi erronées les statistiques avancées par la Commission électorale jugée illégale ».  

Selon le porte-parole de l’opposition, le scrutin du 31 octobre 2020 est « un simulacre d’élection en violation flagrante de la Constitution, du code électoral et de la loi portant composition la Commission électorale ».

L’opposition ivoirienne dénonce en outre la participation de M. Alassane Ouattara, jugeant sa candidature d' »anti-constitutionnelle et illégale ». Pour elle, le chef de l’Etat brigue un troisième mandat en violation de la Constitution. 

Poursuivant, le président du FPI a soutenu que cette élection, organisée par « la Commission électorale indépendante (CEI) actuelle, organe jugé non équilibré par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples », ne peut organiser un scrutin crédible.  

Le déroulement du scrutin du 31 octobre 2020, affirmera-t-il, a été « entaché de nombreuses irrégularités, notamment la non-opérationnalité de nombreuses commissions locales et de bureaux de vote ». 

L’opposition note « la suppression irrégulière de nombreux lieu de vote, la non-participation de plus de 90% d’électeurs au scrutin, et déplore au moins une trentaine de personnes tuées portant à près de 110 morts depuis l’annonce de la candidature de M. Ouattara, a-t-il poursuivi.  

La Commission électorale indépendante a un délai de cinq jours après le scrutin pour proclamer les résultats provisoires.  Il revient ensuite au Conseil constitutionnel de donner les résultats définitifs et déclarer le vainqueur.

Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus à 600 FCFA/litre

Les prix à la pompe du super sans plomb et du gasoil ont été respectivement maintenus comme le mois précédent, à 600 FCFA le litre sur la période du 1er au 30 novembre 2020 en Côte d’Ivoire.L’information est donnée par la direction générale des hydrocarbures placée sous tutelle du ministère ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables dans une note  transmise dimanche à APA.

Le prix du  pétrole lampant est lui-aussi resté inchangé à 555 FCFA le litre à l’ambiant. L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Présidentielle ivoirienne: l’opposition déplore des morts et dénonce une « parodie » d’élection

L’opposition ivoirienne qui conteste la présidentielle du 31 octobre 2020, tenue en dépit de son mot d’ordre de « boycott actif », déplore des morts, a indiqué samedi son porte-parole Affi Nguessan, dénonçant une « parodie » d’élection, face à la presse. »Nous déplorons encore une fois des morts là où il y a eu des affrontements », a dit M. Affi Nguessan, annonçant « une douzaine de morts à l’heure actuelle dont quatre dans la Région du Goh et deux dans la sous-préfecture de Niablé, plus Azaguié et d’autres localités ».

Selon M. Affi Nguessan, « il n’y a pas eu d’élection en Côte d’Ivoire » et l’opposition « ne se sent pas concernée par ce qui s’est passé aujourd’hui  (car) dans forme, il n’ y a pas eu d’événement ».

Il s’agit d’un « coup d’Etat constitutionnel et électoral qui a été un échec », a-t-il martelé, avant d’ajouter que « les Ivoiriens refusent de s’associer à cette mascarade d’élection ».

Des matériels électoraux ont été détruits par endroits dans le pays. À l’intérieur du pays, l’opposition note qu’à l’Est, 90% des bureaux de vote ont été fermés de même qu’à l’Ouest de la Côte d’Ivoire.

« Dans l’ensemble, nous pouvons dire que le mot d’ordre de désobéissance civile a été suivi dans leur grande majorité par nos compatriotes qui n’ont pas été au vote », a indiqué le porte-parole de l’opposition.

M. Affi, candidat du Front populaire ivoirien (FPI) et Henri Konan Bédié, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), se sont abstenus de prendre part à la présidentielle,  décriant les conditions du processus électoral.

Sur quatre candidats retenus par le Conseil constitutionnel, seulement le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara dont la candidature est contestée et Kouadio Konan Bertin dit KKB ont participé à ce scrutin.

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a indiqué samedi en début après-midi qu' »à peine 30 à 40 bureaux de vote ont été saccagés » sur 22 381 que compte le pays dans le cadre de la présidentielle.

Côte d’Ivoire: fermeture des bureaux de vote et début du dépouillement

Les bureaux de vote ont fermé pour la plupart samedi à 18h00 ( heure locale et GMT) sur l’ensemble du territoire ivoirien donnant lieu au début du dépouillement dans le cadre de l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire qui a opposé quatre candidats dont le président sortant Alassane Ouattara.Quelques incidents ont émaillé ce scrutin présidentiel dans plusieurs localités de la Côte d’Ivoire, notamment celles favorables à l’opposition ivoirienne qui a appelé au boycott de ces échéances.

Dans la mi-journée,  Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale ivoirienne, dénombrait 30 à 40 bureaux de vote saccagés dans le pays sur 22 381 bureaux de vote.

Quant à l’opposition ivoirienne, elle s’est dite « ne pas être concernée»  par cette élection dénombrant à son tour,  de nombreux incidents qui ont fait selon elle,  une douzaine de morts.

L’élection présidentielle s’est tenue ce samedi sur fond de tension dans plusieurs localités ivoiriennes eu égard à l’appel au boycott du scrutin lancé par l’opposition.

Quatre candidats, à savoir Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, sont en lice pour cette élection. Mais, les deux derniers issus de l’opposition,  ont appelé leurs militants à boycotter cette échéance électorale, estimant que la candidature de M. Ouattara est « anticonstitutionnelle ».

Présidentielle en Côte d’Ivoire: « 30 à 40 bureaux de vote saccagés » sur 22 381

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a indiqué samedi en début après-midi qu' »à peine 30 à 40 bureaux de vote ont été saccagés » sur 22 381 que compte le pays dans le cadre de l’élection présidentielle. »Je confesse, il y a des zones qui ont connu des troubles, mais ce sont des troubles mineurs parce qu’aujourd’hui nous avons (sur) 22 381 bureaux de vote, à peine 30 à 40 bureaux de vote qui sont saccagés », a dit M. Coulibaly-Kuibiert après son vote au Lycée Sainte-Marie de Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Pour le président de la CEI, institution en charge de l’organisation du scrutin, quand on fait le ratio, « c’est insignifiant » le nombre de bureaux de vote saccagés. « Notre obligation est de faire en sorte que les Ivoiriens puissent voter ».

« Dans les zones où le matériel n’a pas pu être déployé, on a utilisé des aéronefs pour déposer le matériel et assurer la sécurité de tous les citoyens et nous allons effectivement assurer les 10 heures de vote sur toute l’étendue du territoire », a-t-il ajouté. 

« Là où il y a des listes d’émargement qui ont été détruites, nous avons confectionné toutes ces listes et entreposé dans les chefs lieux de département afin que chaque fois que besoin sera, on puisse s’en servir », a assuré M. Coulibaly-Kuibiert. 

Il a fait savoir que « l’élection a eu lieu dans le calme », indiquant que c’est le peuple qui transmet le pouvoir par le moyen des urnes. L’opposition qui a refusé de participer au scrutin, a décrété une « désobéissance civile » et un « boycott actif » du vote.

Présidentielle: en démocratie « la décision se fait dans les urnes », affirme KKB après son vote

Le candidat indépendant à l’élection présidentielle ivoirienne, Kouadio Konan Bertin dit « KKB » a voté samedi à Lakota (centre-ouest), où il a déclaré qu’en démocratie il y a un temps pour tout et « la décision se fait dans les urnes ».M. Kouadio Bertin qui accepté d’aller à ce scrutin contrairement à MM. Henri Konan Bedié et Affi Nguessan, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci) et du Front populaire ivoirien (FPI), a affirmé avoir accompli ce droit civique avec « émotion ».

Pour lui, c’est sa façon de faire vivre la démocratie, car voter c’est un devoir civique de tous les citoyens. L’ancien président de la jeunesse du Pdci a dit avoir « choisi de faire la politique et d’être un démocrate ».

En démocratie, « il y a un temps pour débattre, pour discuter et il y a un temps pour décider », a déclaré KKB, après son vote à l’École primaire publique Dispensaire, que « la décision se fait dans les urnes et par le peuple ».  

L’opposition a annoncé un boycott du scrutin. Il a relevé que « ce n’était pas évident avec des menaces de tout genre », attendant jusqu’au soir pour voir le résultat tout en retenant son souffle.

Il a réitéré que le sens de sa candidature, « c’est la paix, la stabilité », parce qu’ il y a eu trop de morts dans le pays des suites de différentes crises politico-militaires. Et lui, a « choisi de freiner cette hémorragie et faire en sorte que ce 31 décembre la Côte d’Ivoire reste debout ». 

« A cette heure-ci, la Côte d’Ivoire est encore debout et c’est l’essentiel », a affirmé M. Kouadio Konan Bertin, avant d’ajouter « restons unis et solidaires, (car) le temps de la paix est devant nous ».   

Présidentielle ivoirienne : Ouattara appelle ses concitoyens «épris de patriotisme» à aller voter

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a voté samedi aux environs de 11h30 ( heure locale et GMT) au lycée Sainte-Marie de Cocody, dans l’Est d’Abidjan pour l’élection présidentielle, a appelé ses concitoyens « épris de paix et de patriotisme» à aller voter.« Je viens d’accomplir mon devoir civique et je demande à tous mes concitoyens épris de paix et de patriotisme d’aller voter. C’est un jour important pour la démocratie. La démocratie ne peut pas souffrir de changement de texte par rapport à l’évolution de la situation. Moi je suis heureux de pouvoir faire rentrer mon pays dans la modernité et  dans une consolidation de la démocratie», a dit M. Ouattara après son vote dans le bureau 06 de ce centre de vote. 

Selon lui, à part quelques endroits isolés, notamment, une dizaine, « les votes se déroulent bien ( dans le pays) et les ivoiriens sont sortis nombreux pour voter». 

«  J’en appelle à ceux qui ont lancé ces mots d’ordre de désobéissance civile qui ont conduit à des morts d’hommes, qu’ils arrêtent parce que la Côte d’Ivoire a besoin de paix. Ce sont des actes criminels. Et nous souhaitons que tous ça puisse s’arrêter pour qu’après l’élection, le pays continue le progrès qu’il a connu durant ces neuf dernières années», a souhaité le président-candidat. 

« On nous avait annoncé l’apocalypse, mais la Côte d’Ivoire est toujours là. J’invite tout le monde à aller voter», a indiqué pour sa part, Hamed Bakayoko le premier ministre ivoirien après avoir voté au Collège Les Cours Sociaux d’Abobo ( Nord d’Abidjan). 

Poursuivant, le chef du gouvernement ivoirien a assurer que « nous veillerons à ce que les choses se passent dans les meilleures conditions».  « Je demande surtout aux jeunes qui ont été  manipulés dans,  certaines contrées, pour perturber le vote que cela s’arrête. Car ce ne sont pas des valeurs positives que de faire obstacle à la liberté de l’autre d’exprimer son choix », a estimé M. Bakayoko. 

 L’opposition ivoirienne a appelé à la désobéissance civile et au boycott de cette élection présidentielle estimant que la candidature de M. Ouattara est « illégale ». Quatre candidats sont lice pour ce scrutin. Ce sont Alassane Ouattara ( pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ( opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant).

Côte d’Ivoire: ouverture des bureaux de vote pour la présidentielle sur fond de tension

Les bureaux de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire ont ouvert samedi à 08H00 (GMT et locales) sur fond de « boycott actif » de l’opposition, avec par endroits des affluences.A Abidjan, la capitale économique du pays, des électeurs un peu méfiants d’être victimes d’agression d’individus, se rendaient dans le calme dans les bureaux de vote, qui devaient fermer à 18H00.  

« On attend la Commission électorale indépendante pour installer le matériel afin de voter », affirme Ismaël Dagnogo, venu accomplir son droit citoyen à l’École primaire publique (EPP) Biaka Boda de Marcory (Sud Abidjan), où à 8h10, le matériel électoral n’était pas mis en place. 

Dans le centre ivoirien, notamment à Bouaké, la métropole du centre du pays, il y avait selon un habitant un « calme » autour de 8h30. A l’EPP Mamianou, au quartier Koko, l’on constatait de fortes affluences.  

La veille de ce scrutin, l’on a enregistré des heurts à Yamoussoukro, la capitale politique, ce qui a empêché des électeurs de regagner leur lieu de vote. Dans certaines localités du pays, des populations ont érigé des barricades sur la voie, obstruant la circulation.  

Quelque 7,4 millions de personnes sont appelées aux urnes pour ce scrutin, dont la candidature de Alassane Ouattara, validée le 14 septembre 2020 par le Conseil constitutionnel, est contestée par l’opposition qui dénonce un troisième mandat en violation de la Constitution. 

Pour ce faire, les candidats Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (FPI), ont appelé leurs militants à la « désobéissance civile » et au « boycott actif » du vote. 

L’opposition réclame une « réforme » de la Commission électorale indépendante (CEI) qu’elle qualifie d’inféodée de proches du pouvoir ainsi que celle du Conseil constitutionnel, le juge des élections en Côte d’Ivoire. 

La CEI compte proclamer les résultats provisoires dans les délais impartis (dans cinq jours) avant de les transmettre au Conseil constitutionnel. Elle a annoncé 3 084 388 électeurs ayant retiré leurs cartes d’électeur, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs inscrits, du 14 au 25 octobre 2020. Les autres cartes d’électeur pourront être retirées, samedi, dans les bureaux de vote. 

La Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation du scrutin, a rappelé, il y a moins d’une semaine, que le nombre de lieux de vote est de 10 815 et des bureaux de vote 22 381 sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.   

Seuls M. Ouattara, président sortant et Kouadio Konan Bertin dit « KKB », ancien président de la jeunesse du Pdci, ont abattu campagne sur les quatre candidats retenus par les Conseil constitutionnel. Les dossiers de 40 autres candidats ont été rejetés. 

L’appel à la désobéissance civile des leaders de l’opposition a déjà entraîné des heurts dans le pays et des dizaines de morts. 

Présidentielle ivoirienne: tous les électeurs pourront voter librement (Coulibaly-Kuibiert)

Tous les électeurs pourront voter librement à l’élection présidentielle ivoirienne prévue samedi sur toute l’étendue du territoire national, a assuré vendredi soir dans un message, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale ivoirienne ( CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire. « Le droit de vote est reconnu à tous les électeurs qui en remplissent les conditions, c’est-à-dire les ivoiriens et les ivoiriennes inscrits sur la liste électorale. L’élection a lieu ce samedi 31 octobre et non le dimanche. Tous les électeurs pourront voter librement », a promis M. Coulibaly dans ce message transmis à APA.

Par ailleurs, le président de l’institution électorale ivoirienne a souligné que pour ce scrutin présidentiel,  les bureaux de vote ouvriront à 08h et fermeront à 18h (heure locale et GMT), soit 10 heures de vote.

 « La CEI a relevé les défis un à un pour arriver à ce jour de scrutin. Elle compte également relevé celui-ci et promet que cette élection sera libre, transparente et crédible», a assuré M. Coulibaly, estimant que ce scrutin présidentiel constitue un « tournant décisif» pour la démocratie ivoirienne.

« La Commission électorale indépendante s’engage à rendre public et en toute transparence les résultats provisoires du scrutin dans les délais prescrits par la loi», a également promis le président de la CEI pour qui  il est du devoir des ivoiriens « d’être exemplaires ».

L’opposition ivoirienne qui conteste la candidature du président sortant Alassane Ouattara au scrutin présidentiel de samedi, a appelé à la  désobéissance civile et au boycott de cette élection.

Quatre candidats à savoir Alassane Ouattara (Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi (Opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) ont été retenus par le Conseil constitutionnel ivoirien pour cette élection présidentielle.

Présidentielle ivoirienne: la mission d’observation de EISA et du centre Canter consulte le Conseil constitutionnel

La mission internationale conjointe d’observation électorale de l’Institut électorale pour une démocratie durable en Afrique ( EISA) et du centre Carter qui a déployé des observateurs sur toute l’étendue du territoire ivoirien en vue de l’élection présidentielle de samedi, a consulté vendredi à Abidjan plusieurs acteurs du processus électoral en Côte d’Ivoire dont le Conseil constitutionnel ivoirien.Ainsi, cette mission internationale conjointe a successivement échangé avec l’Union européenne, le Conseil constitutionnel ivoirien, le Front populaire ivoirien (FPI) tendance Pascal Affi N’Guessan et avec l’ensemble des missions  internationales d’observation déployées en Côte d’Ivoire dans le cadre de ce scrutin présidentiel.

 « Quand on observe les élections, on doit chercher à comprendre le cadre juridique et constitutionnel de ces élections. Alors nous sommes venus ici au Conseil constitutionnel pour nous informer sur les questions d’éligibilité et  de contentieux électoral. Nous sommes venus rencontrer les membres de cette institution qui nous ont donné des informations que nous voulons», a dit à APA, Denis Kadima, le chef de cette mission d’observation au sortir de sa rencontre avec le Conseil constitutionnel ivoirien.

Auparavant, les émissaires de l’EISA et du centre Carter se sont entretenus au siège de l’Union européenne ( UE) à Abidjan avec des diplomates européens accrédités en Côte d’Ivoire.

« Nous sommes venus voir les diplomates de l’UE pour discuter et  avoir leur avis sur le processus électoral parce que la communauté internationale s’intéresse à tout ce qui se passe ici. Et nous,  en tant que mission d’observation nous nous  devons de recueillir leurs avis afin de formuler notre propre entendement du déroulement du processus électoral», a indiqué M. Kadima à l’issue de cette rencontre.

En retour, Jobst von Kirchmann, l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire a appelé les acteurs politiques à la paix et à la non-violence pendant ce scrutin. «  Je crois que la communauté internationale s’aligne sur la paix et voudrait bien qu’il y ait la stabilité», a dit le diplomate européen.

 Après l’UE, la mission conjointe de l’EISA et du centre Carter a mis le cap  sur le siège de la tendance légale du FPI présidée par Pascal Affi N’Guessan où elle a été reçue par Issiaka Sangaré, le porte-parole de ce parti.

A l’issue de cette rencontre, M. Kadima a souligné que « nous sommes là pour avoir leur analyse du  processus électoral».

De son côté, Issiaka Sangaré, le porte-parole du FPI, a indiqué que son parti reste « fidèle au mot d’ordre de désobéissance civile et de boycott» de ce scrutin présidentiel, estimant que ce processus électoral « n’est pas inclusif ».

 « La Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel sont à notre sens, inféodés au parti au pouvoir », a soutenu M. Sangaré,  ajoutant que  « il est évident que nous sommes dans la désobéissance civile ».

Le délégation conjointe d’observation de l’ EISA et du centre Carter a également pris part à une réunion dite « préélectorale des chefs de missions internationales d’observation électorale dans le cadre de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain.

Aucune déclaration n’a sanctionné cette dernière rencontre. Le climat politique reste tendu en Côte d’Ivoire à quelques heures du scrutin présidentiel de samedi. L’opposition ivoirienne a appelé à la désobéissance civile et au boycott de cette élection, relevant que la candidature d’Alassane Ouattara, le président sortant est  « illégale ».

Quatre candidats à savoir Alassane Ouattara ( Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan (opposition) ainsi que Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) ont été retenus par le Conseil constitutionnel ivoirien pour ce scrutin présidentiel.

L’opération « Barissement de l’Éléphant » engagée pour la sécurisation de la présidentielle ivoirienne

Le ministre ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé, a assuré vendredi, à la veille de l’élection présidentielle que toutes les mesures ont été prises pour la sécurisation du scrutin via l’opération « Barrissement de l’Éléphant », forte de 35 000 soldats.M. Vagondo Diomandé qui a eu une séance de travail avec l’Etat-major des armées à  Abidjan,  a indiqué être venu pour s’assurer que toutes les dispositions ont été prises dans le cadre de la sécurisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.  

« Je me rends compte avec beaucoup de bonheur que toutes les dispositions (…)  ont été effectivement prises afin de permettre à chaque citoyen d’aller voter dans la paix », a dit le ministre de la Sécurité. 

Il a fait savoir que l’armée a acheminé le matériel électoral et contribué à sa sécurisation ainsi que tout le personnel commis à la tâche, avant d’ajouter que « ce qui reste à faire, c’est la gestion de la journée du samedi 31 octobre 2020, jour de l’élection ». 

Poursuivant, il a relevé qu’ils ont « observé quelques incidents par ci par là, et des incidents isolés mais qui sont commandités », interpellant les uns et les autres que « chacun a le devoir de respecter les avis des autres ». 

« Personne ne doit entraver les libertés individuelles », c’est pour cela « toutes les dispositions ont été prises pour que ceux qui s’adonnent à ce genre de pratiques puissent répondre de leurs actes », a-t-il prévenu.  

Selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile, « il viendra l’heure du décompte de l’élection », c’est pourquoi « il faut savoir garder la mesure ». Car, tous ceux qui posent des actes de violences s’exposent à des poursuites judiciaires. 

Il a lancé un appel pour que cette élection se passe dans de bonnes conditions, tout en déclarant « nous sommes à mesure de sécuriser cette élection présidentielle jusqu’à la fin du processus ».  

L’opposition ivoirienne a appelé ses militants à la « désobéissance civile » et au « boycott actif » de l’élection présidentielle, un mot d’ordre qui a déjà entraîné des dizaines de morts à travers le pays. 

L’ONU dément le rapatriement de tout son personnel non essentiel en Côte d’Ivoire

Le Bureau du coordonnateur résident des activités opérationnelles du système de développement des Nations unies (SNUD) en Côte d’Ivoire dément dans une note l’article du journal français Libération indiquant le rapatriement de tout son personnel « non essentiel ».«Cette information est fausse et nous prions la rédaction du Journal +Libération+ de bien vouloir, dans les plus brefs délais, rectifier son article», écrit le Bureau du coordonnateur résident des activités opérationnelles du système de développement des Nations unies en Côte d’Ivoire. 

Dans un article paru dans le journal “Libération” du 29 octobre 2020, et cité dans la revue de presse Afrique de Radio France internationale (RFI) du 30 octobre 2020, cet organe de presse fait mention de ce que les Nations Unies viennent d’annoncer « le rapatriement de tout leur personnel « non essentiel » ».

Le secrétaire général de l’ONU a appelé vendredi dans un message sur la Côte d’Ivoire tous les leaders politiques et d’opinion, ainsi que leurs partisans, à « s’abstenir de toute incitation à la violence, de répandre la désinformation et d’utiliser des discours de haine ». 

 L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire se tient dans une atmosphère tendue. L’opposition a appelé ses militants à la désobéissance civile et au boycott du scrutin, ce qui a déjà occasionné des dizaines de morts dans le pays. 

Présidentielle ivoirienne : Ouattara appelle ses militants à aller voter massivement pour une victoire en «un coup KO»

Le président ivoirien Alassane Ouattara, candidat pour l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire, a clôturé jeudi soir sa campagne électorale à Abobo, un quartier populaire au Nord d’Abidjan réputé être son fief, appelant ses militants à «aller voter massivement» pour lui assurer une victoire en «un coup KO» à l’issue de ce scrutin présidentiel de samedi prochain. Accompagné de son épouse Dominique, du chef du gouvernement Hamed Bakayoko et de plusieurs autres cadres du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti présidentiel), le candidat Alassane Ouattara qui a foulé le sol du rond-point Anador de cette commune peu après 16h ( Heure locale et GMT) a paradé dans un camion devant une foule en délire jusqu’au rond-point de la mairie d’Abobo où il s’est adressé à ses partisans. 

« La majorité, c’est vous, c’est nous. Sortez massivement pour aller voter samedi pour le un coup KO. Personne ne doit rester à la maison samedi. La Côte d’Ivoire continuera avec ADO ( Alassane Dramane Ouattara) », a indiqué M. Ouattara à ses militants qui scandait à leur tour en signe d’adhésion à ce vœu de leur champion « un coup KO, un coup KO».

 «Chers jeunes, vous pouvez compter sur moi. C’est pour vous que je suis candidat et je compte sur vous », a ajouté le candidat du RHDP. Avant l’arrivée du candidat du parti présidentiel sur la place du meeting, Kandia Camara, la directrice de campagne de M. Ouattara chargée des femmes a affirmé que le RHDP représente la majorité en Côte d’Ivoire. 

« C’est le RHDP qui représente la majorité en Côte d’Ivoire. Donc, la majorité dit que les élections se tiendront samedi», a-t-elle soutenu. La campagne électorale pour l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire prévue samedi prochain,  s’achève ce jeudi dans un contexte électoral tendu. L’opposition ivoirienne a appelé à la désobéissance civile et au boycott de ce scrutin estimant que la candidature de M. Ouattara est « illégale ». 

Quatre candidats, à savoir Alassane Ouattara ( Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ( Opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) ont été retenus pour cette élection présidentielle.

Présidentielle: trois ONG ivoiriennes invitent Ouattara à « parler » avec Bédié à 48h du vote

Trois ONG ivoiriennes dont le GOFEHF ont appelé jeudi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara à « parler » avec Henri Konan Bédié sur leur différends liés à la présidentielle du 31 octobre 2020, à 48 h du vote, afin d’éviter une crise post-électorale. »Je demande au président Alassane Ouattara de venir chez son grand-frère Henri Konan Bédié pour parler, car ce sont les deux qui ont la solution (de cette crise) », a dit Mme Rachel Gogoua, présidente du Groupe des organisations féminines pour l’égalité Homme-femme (GOFEHF).

Elle s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée par sa structure, le GOFEHF, l’ONG Vivre sans violence et le Réseau paix et sécurité pour les femmes de l’espace Cedeao Côte d’Ivoire (REPSFECO-CI). 

Selon Mme Rachel Gogoua, en tant que chef d’Etat, la responsabilité incombe à M. Ouattara  cette démarche. En outre, le Rhdp, son parti et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), présidé par M. Bédié, se disent « héritiers du père fondateur », Félix Houphouët-Boigny.  

Le Rassemblement des Houphouëtistes  pour la démocratie et la paix (Rhdp) et le Pdci se réclament du père fondateur, et « s’ils sont vraiment héritiers du père fondateur, il faut qu’ils viennent s’asseoir pour discuter et pour dialoguer », a-t-elle soutenu. 

« On peut penser que les gens (les parties) refusent de dialoguer, parce qu’il y a eu un dialogue politique et il devait avoir un autre niveau de dialogue au plus haut niveau et ce dialogue manque », a fait observer Mme Rachel Gogoua.

Pour elle, « le président Alassane Ouattara doit s’asseoir avec son frère (Bédié, candidat à cette élection) puisqu’il l’appelle grand-frère ». Et, les deux personnalités politiques devraient « s’asseoir pour parler » sur les enjeux de cette élection. 

« Quand on est disciple de quelqu’un, on copie la personne », c’est pourquoi « nous demandons à Alassane Ouattara en tant père de la nation et président, il faut qu’ il vienne vers les autres (les candidats de l’opposition) » pour discuter, a ajouté Mme Rachel Gogoua.

Mme Nathalie Kouakou, présidente de l’ONG Vivre sans violence, a fait observer que « si le scrutin a lieu samedi (31 octobre 2020), il y aura plus de morts qu’il y a aujourd’hui, alors pourquoi tenir ces élections et pourquoi ne pas dialoguer ? ».  

« Si le président veut absolument tenir les élections samedi, il a 24h (la journée de vendredi) pour rencontrer son grand-frère pour que tous deux sortent devant nous et disent ce qu’ils ont décidé, car nous voulons qu’ ils préservent la vie des Ivoiriens », a-t-elle poursuivi. 

L’émotion dans la voix, elle a dit, « nous femmes et mères, c’est la vie de nos enfants et aussi de nos maris qui est menacée », rappelant que les heurts qui se passent à l’intérieur du pays sont « inacceptables et il faut que les deux se rencontrent au plus tard demain (vendredi) ».

Elle a par ailleurs appelé la diplomatie internationale à peser de tout son poids pour que les deux personnalités  politiques, autrefois alliées, se rencontrent avant le vote, afin que la fumée blanche sorte au plus tard vendredi.  

Me Geneviève Diallo-Sissoko, présidente de l’ONG Vivre sans violence, a déclaré attendre les mêmes dispositions de l’opposition qui a lancé un message de désobéissance civile dont les conséquences sont virales. Celle-ci doit être également favorable au dialogue pour éviter au pays une autre crise post-électorale.  

« Est-ce que l’opposition veut vraiment que la Côte d’Ivoire brûle? », a lancé Me Geneviève Diallo-Sissoko, présidente de REPSFECOCI pour qui l’opposition devrait revoir son mot d’ordre de boycott actif du scrutin. 

Mme Rachel Gogoua a dénoncé la « diplomatie internationale », notamment l’envoi d’observateurs alors qu’ il existe une forte tension entre les parties, tout en martelant « si c’est des observateurs des morts ou pour les enterrements des morts ».

Selon elle, ils devraient « amener les gens à s’asseoir pour dialoguer », indexant entre autres l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Centre Carter et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). 

La présidente du GOFEHF a aussi interpellé l’Organisation des Nations Unies sur son rôle. Pour elle, au lieu d’attendre qu’ il y ait des élections pour dire qu’il y a eu génocide, elle devrait prévenir cela.

Ces trois ONG annoncent la tenue vendredi matin d’un « rassemblement pacifique » au stade d’Anono, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, avant de faire mouvement chez le chef de l’Etat pour lui porter un message sur le risque d’une crise post-électorale. 

Présidentielle ivoirienne: Gbagbo appelle Ouattara à « discuter » avec l’opposition

L’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo appelle Alassane Ouattara dont la candidature à la présidentielle ivoirienne est contestée, à « discuter » avec l’opposition pour éviter une « catastrophe » après l’élection, dans un entretien accordé à TV5 Monde.M. Gbagbo, acquitté depuis le 15 janvier 2019 par la Cour pénale internationale (CPI), mais qui vit à Bruxelles en attendant sa libération totale, s’est prononcé sur la situation socio-politique, à quelques jours de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon l’ex-chef d’Etat, « le remède (à la crise liée à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire) est la discussion » et M. Ouattara devrait « discuter, négocier » et « parler » avec l’opposition. Il a affirmé être aux côtés de l’opposition et « résolument opposé à la pratique du 3e mandat ».

C’est M. Alassane Ouattara « qui a commis la faute parce que c’est lui qui n’a pas respecté la Constitution » et « la faute majeure, c’est lui », a déclaré sans ambages l’ancien président Laurent Gbagbo dans cet entretien.

Il a dit comprendre et partager la colère des anti-troisième mandat. Mais, pour lui, l’un des problèmes en Afrique, « on écrit des textes sans y croire et il est écrit dans la Constitution (ivoirienne) que le nombre de mandat est limité à deux, pourquoi veut-on faire un 3e mandat », en allusion à M. Ouattara. 

« Il faut qu’on respecte ce qu’on écrit et ce qu’on dit », a-t-il insisté,  attestant avoir fait acte de candidature, mais cette candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020 a été rejetée, trouvant cela « un peu enfantin ».

M. Gbagbo a laissé entendre que sa candidature a été faite avec son accord,  estimant qu' »on ne doit pas multiplier les obstacles sur la route des candidatures » pour permettre à tout citoyen de briguer la magistrature suprême.

« Aujourd’hui, ce qui se passe est le non respect de la Constitution » mais pas le fait des candidats dont le dossier de candidature ont été rejetés, a soutenu l’ancien président qui a appelé toutes les parties à s’asseoir, et M. Ouattara d’abord, parce qu’il peut beaucoup. 

« C’est par lui que la faute est venue, la faute de violer la Constitution », a-t-il poursuivi, se disant interpellé en tant qu’ancien président de la République de Côte d’Ivoire de réagir face au péril que court son pays.

Concernant l’affaire de son passeport dont il a déposé les dossiers, mais qu’ il n’a pas encore reçu, l’ancien chef d’Etat ivoirien a dit que « c’est une mauvaise manière de vivre » car ce document est un droit et on n’a pas besoin de le « négocier ». 

« Je me porte mieux (…)  et bien depuis que je suis hors de prison », a-il confié, en attendant un acquittement définitif car cet acquittement de la CPI à « un goût d’inachevé ».

Quatre candidats ont été retenus pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, notamment M. Ouattara, président sortant, Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, parti fondé par M. Gbagbo), Kouadio Konan Bertin dit KKB et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci).

MM. Bédié et Affi appellent à une désobéissance civile et un boycott du scrutin en vue d’un dialogue pour une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI). Seuls le chef d’Etat sortant et Kouadio Konan Bertin, sorti des rangs du Pdci, ont battu campagne et iront à ce scrutin.  

Présidentielle ivoirienne: le Rhdp assure aller « loin au-delà » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) ira « loin au-dela » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur pour la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a assuré mercredi son directeur de campagne en charge des élections, Mamadou Sanogo, lors d’un point de presse au siège du parti. »Nous irons loin au-delà » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur annoncé par la Commission électorale indépendante (CEI) pour cette élection présidentielle, parce que « la carte d’électeur n’est qu’un support d’invitation », a dit M. Mamadou Sanogo.

Il a d’ailleurs fait observer « qu’on a vu un président dans ce pays dont le parti est au cœur de toutes ces polémiques (liées à la présidentielle du 31 octobre 2020) qui a été élu, beaucoup moins que ce taux », sans citer le nom de ce chef d’Etat. 

« Ce président nous a dirigé pratiquement pendant dix, il nous a fait voter ses lois », a-t-il poursuivi, estimant que « le climat de terreur entretenu (par l’opposition) devrait décourager les Ivoiriens » mais plusieurs ont retiré leur carte d’électeur sans compter ceux qui le feront le jour du vote. 

A propos du 31 octobre 2020, date constitutionnelle du scrutin, maintenue par le pouvoir en dépit de l’appel de l’opposition à un report, M. Mamadou Sanogo a déclaré « nous allons gagner », car la coalition au pouvoir a préparé ce scrutin depuis un an.  

« Il n’y aura pas de match si Dieu le veut le samedi », jour du vote parce que le Rhdp, depuis un an prépare ces joutes électorales et « s’est donné les moyens de gagner » quel que soit son challenger, a-t-il insisté. 

M. Mamadou Sanogo, ministre de l’Économie numérique et de la poste, a révélé que le Rhdp a mis en place un dispositif électronique innovant lui permettant, aujourd’hui, d’avoir « heure par heure, le nombre de personnes qui a voté ». 

« À 23 heures, le jour du vote, on aura les résultats définitifs », a-t-il lancé, exhortant les militants et sympathisants du Rhdp à aller voter, dans un contexte où l’opposition appelle à un « boycott actif » du scrutin.

Les candidats Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (Fpi), ont appelé leurs militants à la « désobéissance civile », ce qui a déjà entraîné des heurts dans le pays et des pertes en vies humaines.

La campagne pour l’élection présidentielle s’achève le 29 octobre 2020. Seulement M. Alassane Ouattara, président sortant dont la candidature est contestée et Kouadio Konan Bertin dit KKB ont abattu campagne sur les quatre candidats retenus. 

Présidentielle: le DG du Trésor ivoirien achève la campagne d' »ADO » en fanfare à Botro

Le directeur général du Trésor ivoirien, Jacques Konan Assahoré, un cadre du parti du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, au pouvoir), a achevé mercredi la campagne de Alassane Ouattara, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, à Botro (centre), dans une ambiance festive.M. Assahoré, directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, par ailleurs délégué départemental du Rhdp de Botro, a couronné sa campagne avec une pléiade d’artistes pour la « victoire » de M. Ouattara. 

Du village de Razionou, à Dalékro et Krofouessou en passant par les villes et les hameaux les plus reculés, le délégué départemental du Rhdp de Botro, a battu une campagne marathon du 18 au 28 octobre 2020. 

Avec en ligne de mire ‘’la victoire d’Ado (Alassane Ouattara) » en ‘’un coup KO », Jacques Assahoré a pendant dix jours communié avec les siens à Botro,  leur expliquant l’opportunité du choix du chef de l’Etat sortant.   

« Les réalisations en infrastructures routières, les écoles, les hôpitaux, les universités construites…sont des faits qui ne se discutent pas, mais s’apprécient dans les actes que le président Ouattara a posé », a-t-il dit. 

Il a invité les populations à faire confiance au président Alassane Ouattara,  candidat du Rhdp, en lui apportant leur onction afin de poursuivre son projet de développement.

Tour à tour, le président de la jeunesse départementale, Pherdinan Konan Yao, la présidente de l’association des femmes, Mme Touré et le maire ont appelé les jeunes de Botro à ne pas céder aux actes de violence.

Ils les ont exhorté à surtout se ranger derrière leur leader ‘’incontesté » et ‘’incontestable », Jacques Assahoré Konan, ‘’pour une victoire écrasante, éclatante et populaire du président ADO au soir du 31 octobre ». 

M. Assahoré a mis fin à la campagne par un concert géant animé par une pléiades d’artistes avec entre autres, Safarel, Lago Paulin, Adeba Konan, VDA (Voix des Anges), La Tigresse Sidonie.  

La directeur général du Trésor ivoirien avait à ses côtés le ministre des Mines et de la Géologie, Jean Claude Kouassi, délégué régional Rhdp, qui s’est déplacé pour soutenir les actions de Jacques Konan Assahoré. 

« Botro promet la victoire à Alassane Ouattara au soir du 31 octobre avec un taux élevé », a promis M. Assahoré. 

Selon la Commission électorale indépendante (CEI), au terme de la période de distribution des cartes d’électeur, 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leur carte, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs.

Les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle ont appelé au boycott actif du scrutin. Ce taux pourrait s’accroître car le jour du scrutin, les retardataires, peuvent retirer leur carte d’électeur dans leur bureau de vote. Le département de Botro compte 35 805 électeurs, 122 lieux de vote et 131 bureaux de votes.

Des étudiants sensibilisés à Abidjan sur les dangers de la migration irrégulière

L’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a organisé, mercredi à Abidjan, une journée d’informations et d’échanges au cours de laquelle des étudiants issus notamment de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) et de l’Université Félix Houphouët-Boigny, ont été sensibilisés sur les dangers de la migration irrégulière.Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la semaine dédiée  « à l’information aux médias », vise a renforcer l’accès à l’information et à sensibiliser les jeunes à s’éloigner de la migration  irrégulière pour saisir les opportunités d’emplois offertes par les autorités étatiques. 

« La migration irrégulière est chère et dangereuse. Nous souhaitons promouvoir la sensibilisation et lutter contre la désinformation», a indiqué dans un discours d’ouverture de ces échanges,  Anne Lemaistre, la représentante du bureau de l’UNESCO à Abidjan. 

Poursuivant, elle a relevé, en plus de la sensibilisation,  l’importance de l’accès à l’information, estimant que « beaucoup se sont adonnés à la migration irrégulière du fait de la désinformation. 

Mme Lemaistre a conclu en assurant que « l’autonomisation des jeunes et des femmes sont notre cheval de bataille ». De son côté, Mme Ouattara qui  représentait Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, a appelé la jeunesse ivoirienne à saisir les opportunités d’emplois créées par le gouvernement ivoirien. 

« La majorité des migrants irréguliers qui partent de notre pays sont des jeunes… Le gouvernement est résolument engagé à œuvrer pour l’autonomisation des jeunes », a promis Mme Ouattara estimant que s’adonner à la migration irrégulière, « c’est aller à la recherche d’un paradis illusoire ». 

Des témoignages d’anciens migrants et des panels d’échanges, dont celles portant sur les thèmes de « Partir de zéro et gagner sa vie » et « Comment être outillé pour détecter les fausses informations sur la migration irrégulière » ont été au menu de cette rencontre.

Présidentielle ivoirienne: Fatou Bensouda «préoccupée» par les violences préélectorales appelle à la retenue

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda qui s’est dite préoccupée par les allégations de violences inter-communautaires en Côte d’Ivoire ayant causé des morts, a appelé les acteurs politiques ivoiriens à la retenue, indique une déclaration transmise mercredi à APA.« Je suis profondément préoccupée par les rapports publics et les informations reçues par mon Bureau, faisant état d’une recrudescence de violences graves depuis plusieurs jours dans des villes de la Côte d’Ivoire. Je déplore particulièrement les allégations de violences intercommunautaires qui auraient causé la mort de plusieurs personnes, des blessés… », a regretté Mme Bensouda appelant au calme et à la retenue.

 « Toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes visés par le Statut de Rome est passible de poursuites devant les tribunaux de la Côte d’Ivoire ou devant la CPI», a prévenu la procureure,  estimant que les violences connues en Côte d’Ivoire lors de la première crise pré-électorale de 2010 ne doivent pas se répéter. 

« Je tiens à rappeler que nos enquêtes ouvertes en Côte d’Ivoire depuis octobre 2011 se poursuivent et que mon Bureau continue de suivre de près la situation sur toute l’étendue du territoire ivoirien», a conclu Mme Bensouda.

 La Côte d’Ivoire est secouée depuis plusieurs semaines par des  violences pré-électorales qui ont fait plusieurs morts et de nombreux dégâts matériels. L’opposition ivoirienne a appelé ses militants à la désobéissance civile et au boycott du scrutin présidentiel de samedi prochain, estimant que la candidature du président Alassane Ouattara est illégale. 

Quatre candidats à savoir Alassane Ouattara (Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ( Opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) sont en lice pour cette élection. 

Un véhicule fait une chute dans la lagune à Abidjan occasionnant trois morts

Un véhicule de type pick-up a fait mercredi une chute dans la lagune à Abidjan depuis un pont provisoire mis en place dans le cadre de la construction du 4e pont d’Abidjan, occasionnant trois morts, selon le Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM).Le drame a eu lieu dans la matinée, après qu’un véhicule de type 4×4 s’est engagé sur le chantier de la construction du 4e pont, reliant la commune de Yopougon à celle du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, depuis le pont provisoire, avec trois personnes à bord.

Après une intervention du GSPM, le véhicule a été repéré à 10 mètres de profondeur avec un victime décédée. Les deux autres, coincées à bord de l’engin succomberont plus tard après avoir été ressorties de l’eau avec le véhicule par une manœuvre à l’aide d’une grue.

Un commissaire de police et un bandit tués lors d’échanges de tirs dans un bar à Abidjan

Un policier ivoirien et un bandit ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi lors d’échanges de tirs, entre trois malfrats armés de pistolets automatiques et ce policier, dans un bar à Angré, un quartier de Cocody, commune huppée dans l’Est d’Abidjan.L’incident est survenu dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 octobre 2020 à 00 heure, suite à l’irruption de trois bandits armés de pistolets automatiques dans un bar sis à Angré, non loin de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (CNPS), précise un communiqué de la police. 

« Après avoir tenu en respect les personnes présentes en ces lieux, il s’en est suivi des échanges de coups de feu entre les bandits et le Commissaire de police de 1ère classe Akoun Charles Étienne Louis », indique le communiqué. 

Le Commissaire de police Charles Étienne Louis Akoun, en service à la Direction de la police criminelle, « présent sur les lieux au moment des faits », a dans sa riposte, « réussi à abattre un des malfrats mais a succombé à ses blessures au cours de son transfert au Chu d’Angré ». 

Une arme appartenant aux bandits a été saisie, poursuit le communiqué de la police nationale qui présente ses condoléances les plus attristées à la famille biologique du défunt et à l’ensemble des personnels de la police ivoirienne.

La police nationale rassure que toutes les dispositions sont prises pour rechercher et interpeller les autres quidams en fuite, conclut le communiqué.

Présidentielle: le Rhdp indexe Guillaume Soro d' »instrumentaliser » Affi et Bédié de ne pas aller aux élections

Le porte-parole principal du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Adjoumani Kouassi, a indexé mardi Guillaume Soro d' »instrumentaliser » depuis l’Europe Affi Nguessan et Henri Konan Bédié, candidats à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, de ne pas aller aux élections.L’opposition avait assuré aller à ces élections dans ce contexte mais « il a fallu que Soro Guillaume les instrumentalise pour leur dire de ne pas aller à ces élections et qu’il fera un coup d’Etat », a dit M. Adjoumani Kouassi, lors d’une conférence de presse. 

« Ils ont pensé que les propos de Soro Guillaume sont des propos bibliques », a-t-il ironisé. « Même hier encore, il persistait pour dire qu’il veut perpétrer un coup, mais ça ne marchera pas (…) nous demandons à MM. Affi et Bédié, candidats, de ne pas se fier aux propos de Soro Guillaume qui est en perte de vitesse », a-t-il dit. 

Selon le porte-parole principal du Rhdp, Adjoumani Kouassi, ministre de l’Agriculture et du développement rural, « aujourd’hui, tout le monde est situé sur les vraies intentions de cette opposition radicale qui rêve du pouvoir sans passer par les élections ».  

« Alors que nous les invitions aux urnes pour que le peuple souverain de Côte d’Ivoire nous départage, M. Affi et ses amis nous parlent plutôt de report des élections, de transition et d’insurrection », a-t-il poursuivi.   

Il a déploré que la violence se soit « invitée dans le processus électoral par la faute d’une opposition qui refuse obstinément d’aller aux élections et qui multiplie les appels en tout genre, pour faire dérouter le processus électoral, le président Alassane Ouattara », candidat du Rhdp.   

En outre, des voix s’élèvent pour dire que le 31 octobre il n’y aura pas d’élection, a-t-il fait remarquer, indiquant que les forces de l’ordre sont certes en alerte, mais cela ne les empêche pas de prendre quelques précautions avec leurs militants pour « sécuriser » leur vote.  

« Notre pays est à un tournant décisif de son histoire avec l’élection présidentielle de cette fin de semaine. Les Ivoiriens doivent faire un choix déterminant pour leur avenir, choisir entre un développement solidaire et une régression assurée », a-t-il estimé.  

Concernant le taux de retrait des cartes d’électeurs de 41,15% annonce par la Commission électorale indépendante (CEI), M. Adjoumani Kouassi, a  soutenu que « c’est déjà important, pour nous, c’est un record » et même un taux « très élevé ». 

Se prononçant sur l’appel de l’opposition à la la désobéissance civile et au boycott actif du scrutin, il a prévenu que « s’organiser pour venir casser dans les bureaux de vote est une infraction pénale », rassurant que les forces de l’ordre sont en « alerte maximale ».

Réagissant aux propos de M. Pascal Affi N’Guessan qui a animé une conférence de presse le lundi 26 janvier 2020, au siège du PDCI, son nouvel allié, M. Adjoumani s’est offusqué que ce soit « une foire aux injures, une exaltation de la violence verbale ».

« En temps normal, il aurait été interpellé et conduit devant les tribunaux compte tenu de la gravité des propos qu’il a tenus, des appels récurrents au trouble à l’ordre public, des atteintes à la sûreté de l’Etat dont sont porteurs ses appels au boycott et à la désobéissance civile », a dit le porte-parole principal du Rhdp. 

Présidentielle: Soro Kanigui, un ex-pro Guillaume Soro, appelle à soutenir Ouattara

Le député ivoirien, Soro Kanigui, président de Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), un ex-parti pro Guillaume Soro, a appelé mardi ses militants à soutenir Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. »Je sors de prison et c’est de la prison que je sors pour dire qu’il faut soutenir Alassane Ouattara (…). Dites au président que le Raci soutient son mandat », a déclaré le député Soro Kanigui.

Le député ivoirien a dit à M. Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), que « le Raci est venu ici pour dire tout haut devant la nation ivoirienne que le Raci veut une plateforme avec le Rhdp ».

Incarcéré avec d’autres proches de Guillaume Soro, puis relâché, Soro Kanigui a expliqué sa posture, faisant savoir que « le Raci est né de la volonté de rassembler les Ivoiriens pour discuter ».

M. Soro Kanigui qui se dit « fondateur et l’initiateur du Raci », a martelé que « nous, au Raci, ce qui guide et guidera notre action, c’est de participer au rassemblement pour aller à un dialogue politique qui aboutisse à une stabilité durable de notre pays et à un grand développement ».  

Il a ajouté être « allé en prison pour rechercher l’alternative politique », avant d’avouer « nous avions un problème avec le mécanisme du choix de la succession » au Rhdp qui avait désigné Amadou Gon, l’ex-Premier ministre, décédé le 8 juillet 2020 des suites d’une crise cardiaque.   

« Le Raci va prendre toute sa place dans la campagne électorale (pour la présidentielle du 31 octobre 2020 qui s’achève le 29 octobre prochain) » a-t-il assuré, appelant ses partisans à « un vote massif et sécurisé ».  

Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rhdp, a salué son adhésion à la candidature de Alassane Ouattara, laissant entendre que c’est pour le Rhdp « un engagement de grande importance », mais « le defi qui nous attend, c’est le défi du 31 octobre 2020 ». 

«Je souhaite que Gbagbo rentre en Côte d’Ivoire après la décision d’appel de la CPI» (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé mardi qu’il souhaite que son prédécesseur Laurent Gbagbo regagne la Côte d’Ivoire dans des «conditions normales», notamment après le verdict de la procédure d’appel à son encontre à la Cour pénale internationale (CPI).M. Gbagbo qui  est en liberté conditionnelle en Belgique,  est en attente d’un jugement en appel après avoir été acquitté par la  CPI pour crime contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

 « Je veux que Laurent Gbagbo rentre dans des conditions normales. Son  passeport est en cours de délivrance. Ce n’est pas un souci. Pourquoi je lui refuserais son passeport?…Je trouve qu’il est temps qu’il rentre en Côte d’Ivoire. Mais cela ne peut se faire que dans des conditions qui sont examinées d’un commun accord. Je souhaite qu’il rentre après la décision d’appel. Mais tout cela sera réglé en temps opportun», a assuré M. Ouattara qui s’exprimait dans un entretien diffusé sur les antennes de Radio France internationale ( RFI). 

Interrogé par ailleurs, sur l’actualité sociopolitique de son pays, le président ivoirien a réaffirmé que le scrutin présidentiel prévu samedi prochain se tiendra à la date indiquée malgré le mot d’ordre de boycott de l’opposition. 

« Je ne peux  pas changer la date des élections. Nous ne sommes pas en transition en Côte d’Ivoire. Une transition pour quoi faire ? Je suis un  président démocratiquement élu. Ces élections auront lieu le 31 octobre comme l’exige la constitution», a insisté M. Ouattara.

 Le président qui a passé en revue lors de cet entretien plusieurs questions de l’actualité de son pays, notamment, les violences politiques de ces dernières semaines,  a conclu  en réitérant son souhait « de faire en sorte que la Côte d’Ivoire demeure en paix». 

L’opposition ivoirienne a appelé au boycott du  scrutin présidentiel ivoirien qui  est constitutionnellement prévu le 31 octobre prochain. Quatre candidats, notamment Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin sont en lice pour cette élection.

Lancement à Abidjan du mouvement Initiative citoyenne du secteur privé

Le mouvement associatif Initiative citoyenne du secteur privé Côte d’Ivoire (ICSP) a lancé mardi à Abidjan ses activités visant à échanger sur les actions du gouvernement en faveur du secteur privé, et présenté son manifeste.Cette « idée de chefs d’entreprises » issus des différentes faîtières du secteur privé en Côte d’Ivoire a été lancée lors d’une cérémonie de soutien du secteur privé aux actions du président Alassane Ouattara, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Selon Donald Djobo, porte-parole de ICSP, cette initiative s’inspire des « progrès accomplis en réformes, programmes, résultats et projets qui ont permis au secteur privé ivoirien de se repositionner après une période de crise de 2000 à 2010 ».

« Notre approche se veut inclusive de tout le secteur privé pour un bilan des années 2011-2020 favorisé par des réformes et programmes mis en œuvre sur cette période et d’autres part, les avancées notables constatées au niveau du secteur privé », a dit M. Donald Djobo.

Aujourd’hui, fera observer M. Faman Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, le pays affiche des résultats « éloquents », alors qu’en 2010-2011, il a connu une grave crise post-électorales qui a fait plus de 3.000 morts. 

Un plan stratégique lancé en faveur du secteur privé, a selon M. Faman Touré, permis de « 2011 à 2020, le grand retour de l’économie ivoirienne ». Et ce, en neuf ans, tirant la Côte d’Ivoire vers des sommets.   

« Certes, tout n’est pas parfait (concernant la gouvernance de M. Ouattara), mais il faut savoir apprécier et savourer les résultats qui sont là » afin de préserver les acquis au niveau du secteur privé, a-t-il ajouté.

M. Djobo a lu un manifeste de 40 pages indexant des réalisations clés de 2011-2020 à forts impacts, des actions spécifiques, la situation post Covid-19 ainsi que les attentes du secteur privé et l’appel des opérateurs économiques pour un secteur privé ivoirien leader. 

 Le secteur privé ivoirien regroupe plus de 60.000 entreprises actives, un stock de plus de 144.000 Petites et moyennes entreprises (PME) qui constituent 20% du Produit intérieur brut, enregistrées jusqu’à octobre 2020.  

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, a salué l’acte de Initiative citoyenne du secteur privé,  favorable à un « nouveau bail » du candidat Alassane Ouattara.

Le manifeste de ICSP, dira-t-il, trouve solution dans le projet de société de M. Ouattara dans le Programme national de développement (PND) de 2021-2025 (d’un montant de 62.000 milliards Fcfa dont 60% de part destinée au secteur privé) et le PND 2026-2030.

M. Souleymane Diarrassouba a indiqué que l’Etat jouera un rôle de chef d’orchestre et investira dans les secteurs porteurs de croissance, avec une forte promotion du secteur privé, un levier de création d’emplois. 

Le ministre du Commerce et de l’industrie a en outre annoncé une agence de promotion des produits d’exportation afin d’impulser la compétitivité des entreprises locales et leur permettre de s’étendre sur des marchés régionaux et internationaux. 

L’initiative de ces opérateurs économiques vise notamment à apporter l’aide du secteur privé dans l’identification des futurs chantiers structurels et sur les cinq prochaines années et à exprimer les attentes du secteur privé pour les cinq années à venir, 2021 à 2025. 

Dans ce contexte, ICSP a rédigé ce manifeste via un comité scientifique, fruit des travaux et réflexions qui pourront enrichir le programme économique 2021-2025 dans son axe développement du secteur privé incluant les PME, entrepreneuriat et l’innovation. 

Trois morts après l’effondrement d’un immeuble en construction à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan

Trois personnes dont un bébé ont perdu la vie après l’effondrement d’un immeuble de quatre étages en construction à la cité verte dans la commune de Yopougon ( Ouest d’Abidjan), a annoncé mardi le Groupement des sapeurs-pompiers ( GSPM) dans une note d’information.Selon les « soldats du feu», qui précisent que les opérations de recherche se poursuivent, l’immeuble s’est effondré sur une buvette adjacente où habiterait le gérant et sa famille. En juin dernier, rappelle-t-on, un immeuble de trois étages s’était effondré à Abatta village dans l’Est d’Abidjan.