Port Autonome de Cotonou : Poumon de l’économie béninoise

L’étape de Cotonou a été l’occasion pour les caravaniers de visiter le port de la capitale béninoise. 90% des échanges mondiaux Véritable poumon de l’économie nationale, le port autonome de Cotonou représente 90% des échanges avec l’étranger et plus de 60% du PIB du pays. C’est l’un des plus grands ports de la région. Le commerce s’effectue avec l’Europe, l’Amérique du Nord et du Sud et l’Asie, faisant de Cotonou une « ville entrepôt » et générant une intense activité d’échanges, de manutention et de logistique. Il dessert les pays de l’hinterland, tels que le Mali et le Burkina Faso. Il est également le premier port de transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé, notamment pour l’exportation de l’uranium, extrait dans le nord nigérien par le numéro un mondial du nucléaire civil, le groupe français Areva. De fait, il existe même à  l’intérieur du port, une zone franche à  la disposition des pays sahéliens enclavés. Depuis Aout 2009, suite à  un appel d’offre, le groupe français Bolloré est devenu le concessionnaire du port autonome. Cotonou, plaque tournante du commerce informel dans la sous région Capitale économique, Cotonou abrite les deux tiers des industries du pays et elle est le siège des principales entreprises et banques du Bénin. La ville est désormais une des plaques tournantes du commerce informel de la sous-région, notamment à  cause de la proximité de la frontière avec le Nigeria. Le marché le plus gros de l’Afrique de l’ouest (un milliard de francs CFA d’échanges par jour, soit environ 1,5 million d’euros), en est le centre. Il se nomme Dantokpa. La capitale économique du Bénin est aussi connue dans la région pour son marché de voitures d’occasions européennes, qu’elle stocke dans d’immenses parkings à  ciel ouvert. La ville abrite aussi une cimenterie du groupe allemand Une ville peuplée de 1,300 000 habitants Officiellement, la population de Cotonou est estimée 761 137 habitants en 2006, mais il est probable que la ville avoisine 1,3 million d’habitants. En 1960, la ville ne comptait alors que 70 000 habitants, soit une multiplication par 10 de la population en à  peine quarante ans. Les fronts d’urbanisation se multiplient, notamment à  l’ouest de la ville. Histoire: l’ancien royaume du Dahomey Au début du 21 siecle , Cotonou alors appelé Koutonou n’était habité que par quelques pêcheurs. C’’est sous le règne de Glélé, roi du Dahmey (1858 – 1889) que les premiers Européens s’installent. Le territoire est cédé à  la France par un traité signé avec Glélé le 19 mai 1868. à€ sa mort en 1889, son fils Béhanzin tente en vain de remettre en cause ce traité. La ville, désormais officielle, se développe alors rapidement. Pour devenir la métropole grouillante qu’elle esst aujourd’hui…

3è Finale du Tournoi UEMOA : Les lions du Sénégal domptent le Niger

3è finale du Tournoi UEMOA La particularité de cette compétition est que, C’’est seulement les joueurs locaux évoluant dans les 8 pays de l’UEMOA qui sont concernés. La convivialité était à  son comble au stade de Cotonou. Cette affiche consacrait le terme de la 3ème édition du tournoi de l’UEMOA. C’’est le troisième duel qui oppose ces deux équipes. En effet, lors des 2 éditions précédentes, le Niger et le Sénégal se neutralisent. Le premier l’a emporté en 2007 par le score de 3 buts à  2. Et en 2008, le Sénégal s’est imposé par le score de 2 à  1. Le Niger n’a pu résister longtemps, bien qu’il ait entamé le match avec beaucoup de détermination pour emporter le trophée sous régional. Le match a débuté sans trop de pression. Les nigériens sont restés concentrés dès l’entame du match mais n’ont pas su créer les occasions franches devant les buts sénégalais. Jeu au coude à  coude Farouchement déterminés à  l’emporter, les deux équipes ont âprement disputé la partie. Mais au finish, C’’est le Sénégal qui gagne la bataille. Plusieurs fois, les tentatives nigériennes ont été déjouées par la partie sénégalaise. Le bloc défensif sénégalais a plusieurs fois contré l’offensive des attaquants nigériens. Ce n’est qu’à  la 30ème que l’attaquant sénégalais a ouvert le score sur un coup de tête dans les 18 mètres. l’équipe nigérienne avait besoin d’un recadrage profond qui n’a malheureusement pas vu le jour. A la 70ème, les Lions du Sénégal ont vu leur deuxième but refusé par l’arbitre. Sans quoi, les choses seraient devenues plus compliquées pour le Niger. Les failles laissées par la défense nigérienne ont été à  la base du but et des multiples tentatives sénégalaises. Les Lions favoris Sur le papier, les observateurs avaient tout de même annoncé un avantage certain des Lions du Sénégal. Ce sacre démontre une fois de plus la présence du football Sénégalais en Afrique. Mais la grosse surprise est que le Sénégal ne participera pas à  la phase finale de la coupe d’Afrique 2010. A noter que les deux finalistes sont arrivés à  la tête de leur groupe. Ce qui leur a valu de disputer la finale de cette 3ème édition du tournoi de l’UEMOA. Le Tournoi UEMOA est sanctionné par deux trophées. Le premier de la compétition empochera le pactole de 5 millions de F CFA.

Bénin : Coup d’envoi du Tournoi de football de l’UEMOA

La coupe de l’intégration Treize matches seront au menu de la 3ème édition du tournoi de football de l’Union économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), et qui se disputera à  partir de ce dimanche à  Cotonou et à  Porto-Novo. Ainsi, le coup d’envoi de cette édition du tournoi de l’UEMOA) sera donné aujourd’hui. La particularité de la Coupe de l’intégration réside dans le fait qu’elle concerne uniquement les joueurs évoluant dans le championnat africain. Deux trophées sont  mis en jeu. A Cotonou, il s’agira pour les équipes de compétir dans leurs poules respectives pour prétendre au prestigieux trophée. Le groupe du Mali est relevé avec le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Burkina. Le groupe du Mali Pour Makan Cissé, grand admirateur du football au Mali, C’’est une poule décisive . «Â A mon avis, ce sont les meilleures équipes du tournoi qui se retrouvent dans cette poule. Mais on les connaà®t quand même pour les avoir rencontrées dans d’autres championnats». Une compétition réservée uniquement aux joueurs évoluant dans les championnats locaux et réunissant les huit pays partageant l’espace monétaire de l’UEMOA. l’espace UEMOA regroupe huit états membres, notamment le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Mali, la Guinée Bissau, le Sénégal et le Togo. Le programme des matchs et les lieux Les 8 équipes se livreront pendant dux jours un véritable festival du ballon rond. Au Stade de l’Amitié de Cotonou Dimanche (Groupe A) : Bénin – Togo ; Niger – Guinée Bissau Lundi (Groupe B) : Sénégal – Burkina Faso ; Côte d’Ivoire – Mali Mardi (Groupe A) : Niger – Togo ; Guinée Bissau – Bénin Mercredi (Groupe B) : Sénégal – Mali ; Burkina Faso – Côte d’Ivoire Jeudi (Groupe A) : Au Stade Charles de Gaulle de Porto-Novo : Bénin – Niger Vendredi (Groupe B) : Stade de l’Amitié de Cotonou : Mali – Burkina Faso Stade Charles de Gaulle de Porto-Novo : Côte d’Ivoire – Sénégal Dimanche (Finale) : Stade de l’Amitié de Cotonou 1er Groupe A – 1er Groupe B Une flopée de trophées Institué en 2007 au Burkina Faso par le président de la Commission de l’UEMOA, Soumaila Cissé, le tournoi de l’UEMOA comporte deux trophées. Le premier, dit Trophée de l’Intégration , est décerné au vainqueur de la compétition. Il comporte un trophée doublé d’une somme de 5 millions de francs CFA et 25 médailles en or. Le second trophée, décerné à  l’équipe la plus fair play, est offert par le président en exercice de la conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de l’UEMOA. Il comporte, outre le trophée, une enveloppe de 2 millions de francs CFA. Le finaliste malheureux reçoit la somme de 2 millions de francs CFA plus 25 médailles en argent.

Football : les Aigles ont retrouvé la confiance

La dernière sélection de Stéphen Keshi a surpris ce dimanche, plus d’un malien lors du match Mali-Ghana au Baba Yara Sports Stadium de Kumasi au Ghana. Le match n’avait pas d’enjeu capital pour les deux formations. Le Mali devrait gagner pour se mettre à  la deuxième place de la poule D. Quant au Ghana, il était donné favori de cette rencontre pour confirmer sa suprématie de leader du groupe D. D’entrée de jeu, le Mali a mis la pression. Dès la première mi-temps, les poulains de Keshi ont marqué un premier but sur une superbe frappe de Mamadou Diallo. Domination Malienne en 1ère mi-temps l’équipe malienne assez ambitieuse dominera jusqu’à  la fin la première période. Quelques minutes après la reprise du match, le verrou malien a sauté. Dans un cafouillage au sein des 18 mètres de Mahamadou Sidibé Maha, le Ghana obtient l’égalisation à  la 64′. Le Ghana tente de prendre le devant sur le Mali. Mais les Aigles déterminés maintiennent le cap. Quatre minutes après l’égalisation, Ténéma N’Diaye, d’une tête magique transforme la passe décisive de Yatabaré. Les supporteurs ghanéens sont on ne peut plus déçus par la prestation des Blacks stars qui jouent à  domicile. Le dossard n°11 du Ghana Suley Muntari, d’un tir puissant frôle la transversale de Maha. Mais les espoirs s’amenuisent pour le Ghana qui procède à  plusieurs changements. Les deux équipes lutteront à  égalité jusqu’à  l’égalisation ghanéenne survenue à  la 83′ sur un coup franc arrêté transformé par Antonny Annan. Le classement après match Cette rencontre entre le Mali et le Ghana était la dernière rencontre de la poule D. A l’issue de cette rencontre au Baba Yara Sports Stadium de Kumasi, le Ghana se maintient à  la première place du groupe avec 12 points. Malgré la performance du Mali contre le Ghana, le nul n’a pas permis aux Aigles de se classer 2e du groupe. Avec ses 9 points, le Mali se classe 3e après le Bénin (10 points). Le Soudan qui n’a pas brillé pendant ces éliminatoires se classe dernier du groupe avec seulement 1 point. Le Mali s’est montré plus mature face au leader du groupe qui a eu de la peine a battre son adversaire à  domicile. Ce fut donc un bon match de préparation pour les Aigles également qualifié pour la prochaine coupe d’Afrique. Depuis le début des éliminatoires combinés Can/Mondial 2010, la rencontre Mali-Ghana de dimanche a été jugée comme le match le plus décisif et le plus tactique de la poule D. Le groupe du Mali Les quatre groupes de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2010) qui se jouera en Angola du 10 au 31 janvier, sont désormais connus, après le tirage au sort effectué ce vendredi après midi à  Luanda (capitale angolaise). Les maliens joueront à  Luanda avec le pays organisateur, l’Angola, ainsi que le Malawi et l’Algérie. Pour les autres poules : Groupe A Angola Mali Malawi Algérie ; Groupe B (Cabinda): Côte d’Ivoire Burkina Faso Ghana Togo ; Groupe C (Bengela): Egypte Nigeria Mozambique Bénin ; Groupe D (Lobango) : Cameroun, Gabon, Zambie et Tunisie. Les deux premiers de chaque poule seront qualifiés pour le deuxième tour

Faux médicaments: l’ Afrique « cobaye » des industries pharmaceutiques

Un faux médicament est un produit qui a été délibérément ou frauduleusement étiqueté. Ce sont des produits falsifiés, les faux vaccins et les faux dispositifs médicaux, des médicaments de qualité inférieure. Ces produits qui ont un effet nocif sur la santé humaine représentent 10% des médicaments vendus au plan mondial et environ 75 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Ces statistiques prenant une ampleur, il est urgent d’agir. C’’est pourquoi la Fondation Chirac a initié la rencontre de Cotonou pour lancer un appel à  tous les acteurs qui interviennent ou peuvent intervenir dans la lutte contre ce fléau. Le Congo, le Mali, le Burkina Faso, le Libéria, le Nigéria le Sénégal, le Niger,le Chili, le Laos, la Côte d’ivoire, le Togo, Monaco, la Tanzanie, la Corée du sud, la France,la Centrafrique, la Mauritanie, l’Union Africaine, l’Union européenne et les Nations-Unies ont répondu présent à  l’appel de Cotonou. Phénomène inquiétant au Mali Partout à  Bamako, on voit des vendeurs ambulants ou des pharmacies  » parterre » qui font du porte à  porte et trompent la population sur les effets de tel ou tel médicament. l’appel de Cotonou vient à  point nommé pour soutenir la lutte contre la vente illicite de ses médicaments. Le Mali a pris part à  la cérémonie de lancement de l’appel de Cotonou sur le trafic des médicaments illicites par l’entremise du ministre de Santé Oumar Ibrahima Touré pour adhérer à  la convention. Nouhoum Coulibaly a participé à  tous les travaux préliminaires de ce forum en sa qualité de Président de l’ordre des pharmaciens sur la portée de cet appel. Selon lui, l’appel à  Cotonou est un engagement pour faire face à  ce phénomène. La tache n’est pas aisée. Au Mali, le phénomène prend des proportions inquiétantes dans la mesure o๠tout le monde consomme ces médicaments dits de « la mort » sans se rendre compte des effets à  long terme : L’Afrique, cobaye des faux médicaments Selon le Dr Coulibaly, il est difficile de différencier les médicaments de qualité et les contrefaçons car les esprits malins introduisent ces faux médicaments dans toutes les structures de santé. « Ils ne passent pas par les circuits de contrôle classique et évoluent dans l’informel. On les trouve dans les secteurs publics, communautaires, privés, les officines privés, le secteur formel. « Et celui qui vend ces médicaments n’est ni pharmacien, ni médecin et cherche son bénéfice. Les produits vendus sont moins chers et certains agents de la santé les vendent aussi aux Malades dans les structures de santé publique. Ils ingorent cependant que ce sont parfois des produits tests, répandus par les laboratoires pharmaceutiques internationaux. Les populations sont alors des cobayes pour eux. Mais pour beaucoup au Mali, la lutte contre les faux médicaments, c’est du folklore de la Direction régionale de la santé, structure chargée de lutter efficacement contre le phénomène. D’o๠l’organisation de séminaires et de conférences, qui ne suffisent cependant pas à  justifier la lutte. La vraie sensibilisation doit être sur le terrain. Nous n’avons malheureusement pas pu interroger la directrice Régionale de la santé( absente )sur sa structure. l’appel de Cotonou entend alerter sur l’urgence du trafic des faux médicaments dans le Monde. Mais l’Afrique n’a pas attendu Chirac, qui a certes le mérite par sa fondation dinterpeller la communauté Africaine sur le phénomène ! La crise financière aidant, difficile de dissuader un pauvre consommateur démuni d’acheter son viagra contrefait au marché. Reste la sensibilisation et l’appui de nos autorités pour prendre le problème à  bras le corps. Pour le bien être des populations.

Mondial 2010 : le Mali s’éloigne de la qualification

Les Aigles du Mali ont affronté dimanche l’équipe nationale béninoise dans le cadre des éliminatoires combinés coupe d’Afrique- mondial 2010. A l’issue de cette 4e journée, les poulains de Stephen Keshi sont toujours loin d’arracher leur ticket pour l’Afrique du Sud. La qualification devait se faire pour les Aigles qui avaient l’obligation de gagner les trois derniers matchs face au Bénin à  Cotonou, face au Ghana à  Accra et face au Soudan à  domicile. Pour la sortie de dimanche l’équation de Keshi n’a pas donné 1+1=2. Les Aigles qui n’avaient plus droit à  l’erreur s’ils voulaient se qualifier pour la coupe du monde sans calcul. Après ce nul de 1-1, les Aigles ne peuvent se qualifier pour la coupe du monde que lorsqu’ils gagnent les deux derniers matchs. Et que les Blacks Stars perdent leurs prochaines sorties. Une probabilité qui a maintienu le suspense jusqu’à  la dernière journée. Car pour aller en Afrique du Sud, le Mali avec ses 5 points (après le match de dimanche 6 septembre), doit prendre la tête de poule aujourd’hui tenue par le Ghana avec 9 points en trois matchs. Le match l’entame du match a été en faveur du Bénin. Dans un stade de l’amitié de Cotonou plein à  craquer par les supporteurs béninois au nombre desquels le Président Yayi Boni, la sélection béninoise a dominé les 30 premières minutes de la rencontre. Les coéquipiers de Stéphane Séssegnon suspendu, n’ont pas pu transformer en but les quelques rares occasions qu’ils ont eu devant la cage de Mahamadou Sidibé Maha. Après la demi-heure de jeu, les aigles se réveillent mais ne donnent pas le match escompté. Soumaà¯la Coulibaly réussit un tir puissant à  la 31′. Mais le tir est rejeté par le poteau. A la 41′, Adama Tamboura accélère avec une balle jusqu’au portier béninois, mais il n’a pu transformer ses efforts. Une deuxième mi-temps décisive… Frédéric Oumar Kanouté, Seydou Kéà¯ta, El Hadj Mahamane et bien d’autres joueurs de la sélection de Keshi n’étaient pas trop dans le match jusqu’à  la mi-temps. De retour des vestiaires, le Bénin remet la pression comme en début de match. Les écureuils dominent leurs adversaires. Dès les premières minutes de cette deuxième période, les béninois multiplient les occasions, mais aucune d’entre elles, ne se termine dans le filet du camp malien. A la 52′ une balle béninoise frôle pourtant la transversale. Le nul en fin de match Progressivement les Aigles se sont mis dans le match. Ainsi, à  la 72′ Mamadou Samassa donne l’espoir au Mali en marquant le premier but de la rencontre. Les Aigles conservent le but. Mais ils sont surpris par un tir cadré du dossard 9 béninois Abdou Mohamed à  trois minutes de la fin du temps règlementaire. Le score sera d’un but partout au coup de sifflet final. Tactiquement, on peut dire que le Bénin a dominé la rencontre malgré le nul. Les Ecureuils étaient présents sur toutes les balles. Mais ils ont manqué eux aussi de précision face à  leurs adversaires. Il faut dire que les deux équipes se connaissent depuis plusieurs années. Le Ghana qui a ensuite battu le Soudan 2-0 au même moment, est le premier du groupe D à  se qualifier pour le Mondial 2010. Le Mali voit ainsi s’éloigner ses chances de qualification pour l’Afrique du Sud.

Mali vs Bénin : le destin des Aigles se joue à Cotonou

Deuxième du groupe D après le Ghana, les Aigles du Mali doivent impérativement gagner les trois derniers matchs des éliminatoires combinés Can/ Coupe du monde 2010 afin de participer pour la première fois à  une coupe du monde. « Nous pouvons encore nous qualifier pour la coupe du monde », avait lancé Stéphen Keshi, sélectionneur national le 26 août dernier lors de sa traditionnelle conférence de presse à  la veille de chaque sortie des Aigles. Mais le Mali peut-il gagner successivement les trois derniers matchs pour prendre la tête de la poule D ? C’’est la question qu’on se pose à  tous les niveaux. « Nous irons à  la coupe d’Afrique mais pas à  la coupe du monde », telle est l’analyse de bon nombres de journalistes sportifs qui accompagnent l’équipe nationale à  Cotonou. La grosse artillerie Les autorités maliennes veulent accompagner Stephen Keshi et ses poulains pour les 9 points à  prendre qui permettront à  l’équipe nationale de prendre la tête du groupe dans lequel elle évolue. Le président de la République a mis son avion à  la disposition du ministère de la jeunesse et qui a transporté samedi dans l’après midi les joueurs à  Cotonou. « C’’est une façon de permettre aux joueurs et au staff technique de voyager dans les meilleurs conditions afin de donner de bons résultats », a clamé un cadre du ministère de la jeunesse et des sports. Dans son alignement, Keshi amène 22 joueurs dans la capitale béninoise. Au sein de la sélection, Soumaà¯la Coulibaly de Francfort, un joueur qui signe son retour après une longue absence. Frédéric Oumar Kanouté du FC Séville, Sédou Kéà¯ta du FC Barcelone, sont aussi quelques espoirs pour le public malien. Fini les calculs Le temps des calculs est révolu pour les Aigles du Mali. Plus d’erreurs, plus de défaites à  partir de cette 4e journée des éliminatoires face au Bénin. « Je ne pars pas à  Cotonou pour visiter la ville. Mais pour gagner ! », a également souligné l’entraà®neur des Aigles à  sa conférence de presse. A El hadj Mahamane Traoré l’international malien évoluant à  Nice de dire, je cite, « On n’a pas droit à  l’erreur si on veut se qualifier pour la coupe du monde. Il ne faut pas aller même pour un match nul. Il faut jouer comme en finale. Nous avons encore trois matchs à  jouer et il faut tous les gagner », fin de citation. Dans les statistiques, le Ghana qui est une grande équipe est leader de la poule D avec 9 points suivi du Mali avec 4 points dont une différence de 5 points. C’’est qu’il faut souligner, C’’est le règlement pour se qualifier en coupe du monde. Seules les têtes de poules auront leurs tickets pour l’Afrique du Sud. Pour avoir le sien, le Mali doit impérativement bousculer les Blacks Stars du Ghana et les Ecureuils du Bénin. Chose pas impossible mais difficile. Puisqu’en Afrique, il n’y a plus de petites équipes !

CAN-Mondial 2010 / Mamadou Samassa :  » le choix du Mali était la meilleure décision »

L’essor : Peut-on dire que le rêve s’est enfin réalisé pour Mamadou Samassa Mamadou Samassa : Oui, C’’est un rêve qui se réalise pour moi. J’avais vraiment envie de jouer avec le Mali, de porter les couleurs de mon pays d’origine. Depuis l’âge de 21 ans, J’avais déjà  opté pour le Mali. Je suis très content de découvrir enfin la sélection nationale de mon pays d’origine. J’espère que je vais faire de bonnes avec les Aigles. l’Essor : On sait que vous étiez courtisé également par l’équipe de France. Qu’est-ce qui a été déterminant dans le choix du Mali ? Mamadou Samassa : J’ai discuté avec quelques amis comme Momo Sissoko avant de prendre ma décision. C’’est un ami, il m’a dit beaucoup de bien de l’équipe du Mali et m’a prodigué des conseils. Ensuite, je suis venu moi-même au Mali à  plusieurs reprises et ces différentes visites m’ont permis de connaà®tre davantage le pays. Je pense que le choix du Mali était la meilleure décision que je pouvais prendre. l’Essor : Vous allez probablement livrer votre premier match dimanche contre les Ecureuils du Bénin. C’’est un match décisif pour les Aigles qui rêvent toujours d’une qualification à  la Coupe du Monde. Comment voyez-vous cette rencontre ? Mamadou Samassa : Je pense que tout le groupe est conscient de l’enjeu de cette rencontre. On est venus pour ça et J’espère que l’équipe donnera satisfaction au public. Sur un plan personnel, cette première sélection est un grand défi pour moi et je ferai tout pour mériter la confiance des Maliens. Je n’ai pas la prétention de bouleverser le groupe, il faut faire en sorte que la mayonnaise prenne forme, coordonner les déplacements sur le terrain. Après on verra. Pour moi, le plus important C’’est d’abord l’intégration au sein de l’équipe et sur ce point, tout se passe bien. l’Essor : Peut-on dire que le fait de jouer aux côtés de certains joueurs comme Momo Sissoko et surtout Frédéric Kanouté, Ballon d’or africain 2007 était aussi un rêve pour vous ? Mamadou Samassa : Frédéric Kanouté fait partie des meilleurs attaquants du monde. Je suis trop petit à  côté d’un joueur de cette stature. Je vais surtout essayer de profiter au maximum de son expérience. Je vais m’inspirer de son exemple, mais avec beaucoup d’humilité. l’Essor : Quels commentaires vous inspire l’atmosphère au sein de la sélection nationale ? Mamadou Samassa : Il y a beaucoup de joueurs que je connaissais depuis quelques années pour avoir joué ensemble dans des clubs français. J’ai trouvé des joueurs très simples et très accueillants et le staff technique également a tout fait pour me faciliter l’intégration. Tout se passe bien, je n’ai rencontré aucun problème. l’Essor : Connaissez-vous l’équipe du Bénin ? Mamadou Samassa : J’avoue que je la connais très peu. Je ne connais que Stéphane Sessegnon et Adenon avec qui J’ai joué dans les clubs précédents. Apparemment, ces deux joueurs sont suspendus. De toute façon, je pense que le coach fera le maximum pour nous dire leurs faiblesses et leurs points forts. l’Essor : Vous connaissez la situation : après trois journées de compétition le Mali a cinq points de retard sur le Ghana. Pensez-vous que la qualification à  la Coupe du monde est encore possible ? Mamadou Samassa : La situation est claire, mais la qualification est encore possible. On a quatre points, le Ghana en a neuf ; il faut au moins gagner les trois prochains matches pour ne pas avoir de regrets parce qu’on ne sait jamais. Donc, il faut faire le plein pour cette phase retour et voir de l’autre côté ce que le Ghana va faire.

Samair : Bamako-Libreville, c’est le bleu d’un même ciel…

Le ciel gabonais n’a plus de secret pour le Boeing 737 de la Samair qui va désormais desservir cette ligne tous les jeudis et samedis. Jeudi, ils étaient nombreux à  apprécier le vol d’ouverture. Ce n’est pas mal pour un départ affirme Jean Claude Simepoungou, Directeur général Adjoint de la compagnie. « Pour ce premier vol, nous avons enregistré plus de 40 passagers. C’’est une chose qui n’arrive pas souvent », s’est félicité le Directeur général Adjoint de la compagnie. M. Simépougou a aussi fait allusion à  la forte communauté malienne au Gabon et vice versa. Si l’on s’en tient aux mouvements de ces communautés dans les deux sens, on peut sans nul doute affirmer que la Ligne Bamako- Libreville se justifie. Le vol Bamako Libreville, était prévu pour la semaine dernière, mais le décès du Président Bongo, avait repoussé l’ échéance. C’’est chose faite à  présent. Quant au bleu du ciel, il est le même partout. De petits soucis ? Le vol d’ouverture sur la capitale gabonaise, n’a pas échappé aux lourdeurs administratives dans les pays africains. Malgré l’agrément avec le Bénin et le Gabon, le Boeing est resté cloué au sol pendant quelques minutes à  Cotonou et à  Libreville. Les raisons sont d’ordre organisationnelles. « Nous allons corriger les erreurs pendant les prochains vols », ont rassuré les membres d’équipages. www.samaereo.com