La Banque Mondiale officialise le rapport CPIA 2017

Le rapport CPIA 2017 de la Banque Mondiale portant sur l’évaluation de la qualité des structures politiques et institutionnelle publiques  des pays a été  officialisé mercredi 12 septembre 2018 au cours d’une conférence de presse animée en synchronisation avec plusieurs capitales africaines par Albert Zeufack, économiste en chef de la région Afrique.

A la tête de ce classement, le Rwanda maintient sa place de numéro 1 non seulement en Afrique mais aussi sur le plan mondial avec une note globale de 4.0. Le top dix régional des pays de l’Afrique subsaharienne se complète  respectivement par le Sénégal avec  3.8, le Cap-Vert, le Kenya et la Tanzanie avec 3.7 chacun, le Burkina Faso, le Ghana et l’Ouganda qui s’en sortent avec  3.6 de moyenne, ainsi que le Bénin avec 3.5 et enfin la Cote d’ivoire, 3.4.

Si certains pays ont amélioré leur score par rapport au classement précédent à l’instar entre autres du Ghana, du Lesotho et du Bénin, il n’en demeure pas moins vrai que d’autres pays comme la RDC, le Congo et les Comores ont  régressé sur la nouvelle exercice. La moyenne générale en Afrique subsaharienne équivaut à 3.1.

Le Mali se retrouve à la 13ème position du classement mais avec la même note que la Cote d’Ivoire, l’Ethiopie, le Lesotho, la Mauritanie et le Niger.

Le Rapport CPIA repose sur 16 indicateurs principaux regroupés en quatre groupes à savoir la gestion économique, les politiques structurelles, la politique d’inclusion sociale et la gestion du secteur publique et des institutions. Ce dernier volet encore désigné « Gouvernance » est le plus important facteur dans l’attribution de la note finale aux pays d’autant plus qu’il représente 68% du poids total de l’indice.

Cette évaluation qui s’effectue chaque année depuis les années 1980 a un objectif clair. C’est de renseigner les pouvoirs publics sur l’impact de leurs efforts déployés pour soutenir la croissance et lutter contre la pauvreté. Parallèlement, Les notes obtenues servent aussi à déterminer le volume des prêts concessionnels et des dons que la Banque Mondiale accorde aux pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne.