Hamma Cissé: « Chaque Malien doit faire preuve de patriotisme »

Le Mali est agressé par des bandits armés, C’’est les 2/3 du territoire qui sont dans leurs mains, des femmes sont violées, des enfants sont enrôlés de force dans des groupes mafieux et armés, des maliens sont tués et soumis à  des atrocités de tout genre, des symboles de l’état sont profanés, les populations sont terrorisées et humiliées. Ces actes atroces visent à  casser les liens solides d’amitié, de fraternité, de cousinage, de voisinage et de mariage qui ont toujours existés entre les différentes communautés et entre les différentes ethnies du Mali. Dans de situation pareille, tout est urgent, retrouver l’intégrité territoriale perdue, secourir nos populations qui sont prises en otage par des bandits armées et des terroristes sans aucunes moralités. Chers compatriotes l’heure n’est plus à  l’immobilisme, au rejet de l’autre et à  l’accusation sans fin. On doit surmonter ensemble et tout de suite cette crise que le Mali fait face au risque de voir notre pays divisé. C’’est maintenant plus que jamais que chaque malien doit faire preuve de patriotisme et de détermination à  combattre les ennemis de la république, les ennemis de la laà¯cité, les ennemis de la démocratie et de la paix. Le Mali a besoin de nous, maliennes, maliens et amis du Mali, le Mali nous appelle à  l’union et à  la solidarité et non au rejet de l’autre, le Mali nous appelle à  la résistance et non à  la résignation, le Mali nous appelle et C’’est maintenant ou jamais. Dans la résolution cette crise imposée aux maliens par des terroristes et bandits armés : Nous jugeons les propos de Monsieur Ban Ki Moon (Secrétaire général de l’ONU) dangereux pour l’intégralité territoriale du Mali, dangereux pour la paix, dangereux pour la liberté des populations des zones occupées, dangereux pour la cohésion sociale et sont synonymes de l’expression de la victoire du banditisme à  grande échelle et du terrorisme international Nous demandons à  la communauté internationale de poursuivre ses efforts déjà  engagés pour aider le Mali militairement à  retrouver son intégrité territoriale et sans délais Nous rejetons toute idée de négociation avec des groupes qui restent toujours armés ou avec une seule communauté. Nous mettons en garde les autorités du Mali contre toute idée d’autonomie ou de fédération comme prix à  négocier la paix avec les bandits armés du MNLA et ses alliés qui occupent illégalement les 2/3 du Mali. Nous jugeons qu’accepter une telle idée est d’accepter la division du Mali et la création d’un Etat sur le territoire malien qui est l’héritage commun de toutes les maliennes et de tous les maliens. Si de tel sort malheureux arrive au Mali, nous prenons les autorités pour seules responsables et elles assumeront les conséquences. Nous demandons à  tous les malien(e)s et ami(e)s du Mali présents au Mali ou ailleurs de tout mettre en œuvre pour arrêter, mort ou vivant, les personnes dont les noms suivent et de les mettre à  la disposition du peuple malien aux prix d’une reconnaissance nationale éternelle : • Bilal Ag Cherif : secrétaire général du MNLA • Lyad Agaly : Responsable du groupe Ançar dine • Mahmoud Ag Ghali : président du bureau politique • Hamma Ag Sid’Ahmed : porte-parole chargé des relations extérieures • Mohamed Ag Nagim : chef d’état major, ancien colonel de l’armée libyenne • Moussa Ag Achar Touman : responsable des droits de l’homme • Bekay Ag Hamed : chargé de communication • Nina Walet Entalou : chargé de l’éducation et de la formation • Moussa Ag Assarid : porte-parole. Il est important de savoir que ces personnes sont des ennemis du Mali, elles sont accusées de haute trahison, de terrorisme, d’assassinat, de crime de guerre, de viole, de vole et d’atteinte à  l’intégrité du territoire malien. Que l’impunité soit combattue sur toutes ses formes. Je vous remercie Hamma Cissé Président du bureau national Cercle de Réflexion pour Jeunes CRJ

Age du départ à la retraite : quel avenir pour les jeunes ?

l’Assemblée Nationale a adopté le jeudi 08 décembre 2011 (jeudi noir pour les jeunes du Mali) à  l’unanimité des députés le projet de loi portant modification du code du travail. Il est important de rappeler que cette modification du code du travail est survenue suite aux pressions de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) sur le gouvernement. Dans son cahier de doléances du 16 octobre 2009 revendiquait l’UNTM, une prolongation de l’âge d’admission à  la retraite des travailleurs des Etablissements Publics à  caractère Administratif (EPA), des Etablissements Publics à  caractère Industriel et Commercial (EPIC) et ceux du secteur privé à  l’instar des travailleurs de la fonction publique. l’âge de départ à  la retraite des fonctionnaires, rappelons-le, est fixé à  62 ans pour la catégorie A, 59 ans pour la catégorie B2, 58 ans pour la catégorie B1 et 55 ans pour la catégorie C. Quand aux personnels relevant du code du travail, l’âge de départ à  la retraite est uniformément fixé à  58 ans pour toutes les catégories. Le nouveau code fixe malheureusement, l’âge d’admission à  la retraite des travailleurs des EPA et des EPIC à  62 ans pour la catégorie A, 59 ans pour la catégorie B et 58 ans pour les catégories C, D et E. Il est fixé pour les travailleurs du secteur privé à  60 ans pour la catégorie A ou équivalent, et 58 ans pour les catégories B, C, D et E. En votant cette loi, est-ce que les honorables députés ont pensés à  tous ces milliers de jeunes diplômés sans emploi qui attendent impatiemment leur premier emploi ? La jeunesse n’a manqué à  aucun rendez-vous pour bâtir un Mali plus prospère et même elle a toujours été au premier rang des grands chantiers de la construction nationale. On se rappelle de la grande victoire de 1946 pour l’abolition du travail forcé, de 1960 pour l’indépendance du Mali, de 1991 pour l’accession à  la démocratie pluraliste. Augmenter l’âge d’admission à  la retraite, le Mali n’en a pas besoin en ce moment. Notre pays ne souffre pas de problème de vieillissement de sa population mais plutôt de celui de son administration et qui représente un véritable manque à  gagner à  l’Etat. Nous restons convaincus que si l’UNTM avant de prendre cette décision avait consulté sa base, elle aurait proposer une augmentation de salaire afin de pouvoir faire face à  la conjoncture actuelle (flambée des prix des denrées de première nécessité ;…) que de demander une augmentation de l’âge d’admission à  la retraite qui ne fera que verrouiller les portes de l’emploi et de l’espérance devant les milliers de jeunes en recherche quotidienne d’emploi. l’UNTM a des chantiers à  bâtir et elle n’a pas le droit de perdre à  l’œil sa mission de défense des travailleurs et aussi de contribuer à  l’épanouissement de tout le peuple. Elle doit faire d’une priorité, la situation des partants volontaires à  la retraite et d’autres travailleurs qui sont des milliers de chefs de famille qui souffrent dans la recherche quotidienne de leur droit que de revendiquer des avantages qui compromettent l’avenir des jeunes. Les jeunes sont fatigués à  faire du thé, à  taper à  la porte des bars dancing et maisons closes qui poussent comme des champignons dans les quartiers de Bamako. Nous voulons travailler et servir dignement notre pays que nous aimons, à  qui nous sommes fières et à  qui nous devons tout. Nous voulons travailler et faire face à  nos obligations sociales, économiques et culturelles afin de pouvoir nous épanouir dans un milieu paisible comme l’a toujours été le Mali. Ce code du travail vient de renforcer le pessimisme et le manque d’espérance qui s’accentuent en milieu jeune et cela conduit à  la montée du banditisme de tout genre (Vole à  main armée ; trafique de drogue ; terrorisme ; prostitution ; …). Vouloir construire un pays sans sa jeunesse restera une ambition vaine sans suite logique. l’histoire nous rappelle que le régime qui par son travail et la pertinence de sa vision est arrivée à  tailler une place de choix dans le concert des nations pour le Mali indépendant est celui du Président Modibo KEàTA qui était jeune mais aussi entouré de jeunes. Pour que le Mali démocratique ait cette réussite tant souhaitée par le peuple, il faut un rajeunissement à  toute allure des travailleurs. Il est important de souligner que la retraite n’est pas synonyme d’exclusion ni d’invalidité mais plutôt une récompense et même un honneur mérité après des dizaines d’années de services rendus à  la nation. Il faut en période de service asseoir les bonnes politiques impliquant les jeunes dans les processus de traitement des grandes questions de la nation, mieux préparé la relève ainsi la retraite est bien préparée et elle peut être vécue paisiblement. Le bonheur de chaque parent est de voir ses enfants indépendants, se prendre en charge et aussi en retour leur prendre en charge. Cela ne s’aurait possible tant que les parents n’accepteront pas de leurs céder la place. Le Cercle de Réflexion pour Jeunes (CRJ) à  travers ses 64 cellules et son bureau national, dénonce avec la dernière énergie cette modification apportée au code du travail prolongeant l’âge d’admission à  la retraite des travailleurs. Nous jugeons que cette décision ne profitera qu’à  une petite minorité de la population et qu’elle va à  l’encontre des intérêts de la nation. Le Cercle de Réflexion pour Jeunes (CRJ) à  travers cet acte interpelle les autorités et demande à  Son Excellence Monsieur le Président de la République Amadou Toumani TOURE de renvoyer ce code à  une nouvelle lecture pour le grand bonheur du peuple malien en général et de la jeunesse en particulier. Que le Mali soit construit de nos actions. Le changement par nous, avec vous et pour tous. Bamako, le 20 Décembre 2011 Le Président du BN-CRJ Hamma CISSE

Une Lettre à la jeunesse

C’’est en dominant ses peines que l’on se construit, C’’est en surmontant sa souffrance que l’on devient plus fort. Celui qui ne s’engage jamais, celui qui ne se donne jamais, celui qui se protège, qui garde ses distances, qui refuse de prendre des risques, celui là  passe à  coté de tous ceux que la vie a de plus beau et de plus grand. Camarades jeunes Il arrive que les rêves se brisent, ce n’est pas une raison pour ne plus rêver. Il arrive que les espérances soient déçues, ce n’est pas une raison pour ne plus espérer. Il arrive que la vie soit dure, qu’elle soit même très douloureuse, ce n’est pas une raison pour refuser de vivre et même de vous battre. Si le Mali souffre, C’’est sa jeunesse sa souffrance, une jeunesse qui dans sa grande majorité compose toujours avec l’immobilisme et pour qui la fatalité reste toujours une réalité. Le Mali d’aujourd’hui a besoin d’une jeunesse qui pousse les autorités à  s’investir dans la formation de la ressource humaine qui manque de plus dans notre pays. Le Mali d’aujourd’hui à  besoin d’une jeunesse qui agit et non qui se résigne. Le Mali d’aujourd’hui a besoin d’une jeunesse qui réfléchie pour trouver des solutions dignes à  nos problèmes et non qui dénonce sans fin. La jeunesse doit cesser de se poser comme variable isolé du processus de mis en œuvre de notre émancipation pour se révéler comme enjeu qui oppose le développement au sous- développement. Dans toutes ses composantes, la jeunesse doit reconnaitre que le Mali n’ira nul part sans son adhésion et son accompagnement sincère. En cette période de pessimisme et de découragement qui s’amplifie de toute absence de repère pour les jeunes, quelles soit les épreuves du moment de lui rappeler le sens élevé du sacrifice qui a servi de fer de lance aux bâtisseurs de la nation. Camarades jeunes Le moment est arrivé de ne plus s’assoir et regarder et même d’accepter des pratiques qui entravent le développement économique et social de notre pays en général et de la jeunesse en particulier. Il est temps aujourd’hui plus, que jamais que les grins de thé se transforment en groupe de réflexion sur les sujets récurrents de la société, que les clubs de soutien à  Monsieur se transforment en groupe d’action bénévole pour changer et même sauver la face du pays, que le sentiment de sous estimation et de manques de confiances qui prend en otage l’esprit des jeunes soit extirpés. Camarades jeunes Il n’ya pas de petit incendie (tout dépend de la nature du combustible rencontré), il n’ya pas de petit effort. Tout effort compte et l’on ne sait jamais au départ de quelle action apparemment modeste sortira l’événement qui changera la face des choses. l’effort de tout un chacun compte et est nécessaire pour voir les choses autrement. Il est tragiquement vrai que la corruption et la délinquance financière continuent toujours de gagner du terrain et s’installe confortablement dans nos administrations et même dans nos mœurs. Les différents rapports d’audits présentés par le Bureau du Vérificateur Général ont éloquemment prouvés la croissance en flèche du phénomène dans notre pays :388,09 milliards de manque à  gagner de 2005 à  nos jours. La corruption avec cet élan est devenue une question de vie ou de mort et il n’est plus étonnant de voir qu’il n’y a plus de santé au Mali, qu’il n’y a plus de bonne formation, qu’il n’ya plus de création d’emploi pour les jeunes et même que les «Â  maliens » ne mangent plus a leur faim. Qu’en chaque jeune malien qu’il y ait une révolte contre la montée scandaleuse de la corruption et la délinquance financière chez nous. Mais au delà  de la reconnaissance de l’ampleur du phénomène, camarades, l’essentiel n’est pas seulement de créer un consensus autour de sa lutte, mais de créer aussi un consensus autour des valeurs telles que : la rigueur morale, l’intégrité, l’amour ardent du travail, du travail bien fait, le sens élevé du devoir, valeurs qu’il nous faut pour faire face à  la corruption et la délinquance financière. Pour une telle entreprise, pour accomplir une telle tâche de génération comme en 1946, comme en 1960, comme en 1991 nous devons comprendre que seul un front d’engagés et de patriotes peut réaliser le plus rapidement et durablement le changement, un changement équitable et non exclusif. Pour la consolidation de la démocratie, chaque jeune du Mali partout o๠qu’il se trouve, ayant l’âge de voter doit contribuer à  la bonne réussite des échéances électorales des années avenirs. Dans le choix du futur locateur du palais de Koulouba, la jeunesse doit faire preuve de maturité et de beaucoup de vigilance tout en refusant de voter pour du thé, du teeshirt et même de l’argent dont l’origine est le plus souvent douteuse. Avant de voter un candidat, il est judicieux de chercher à  connaà®tre les contours et contenus de son programme de société et de sa moralité chose qui nous permettra camarades jeunes de choisir un Président à  notre image, un Président qui partagera nos préoccupations et qui répondra à  nos aspirations. Camarades jeunes Le Cercle de Réflexion pour Jeunes (CRJ), une association de jeunes crée en janvier 2007 sous le récépissé N°161 G du DB est apolitique, a but non lucratif et avec une très forte implantation au niveau national. Le CRJ représente un outil intelligeant et légitime qui permet d’aiguiser le sens de responsabilité de la jeunesse, de capitaliser sa disponibilité et de guider ses capacités de mutations vers une participation autonome et responsable à  l’œuvre de la construction nationale. Le CRJ, C’’est la lutte contre la sclérose qui règne dans les débats d’idées. Nous invitons tous les jeunes maliens ici présents au Mali et ailleurs à  nous rejoindre au CRJ afin de pouvoir ensemble mener le combat pour un Mali plus prospère, qui n’est pas désespéré de ses fils et qui s’assume. Notre combat est celui d’un mouvement uni, d’un mouvement convaincu, de non violence toujours engagé au service de l’action commune, toujours tolérant pour ceux qui dans l’humilité reconnaissent leurs fautes et erreurs et respectent notre peuple dans ses douleurs et ses souffrances. Ce vaillant mouvement reste toujours un mouvement sensible à  l’injustice sociale. Camarades jeunes. Qu’en chaque jeune qu’il y ait un respect pour l’autre, une écoute pour l’autre, un amour pour l’autre. Que le Mali soit construit de nos actions, vive la jeunesse une jeunesse responsable et engagée au service du développement de notre chère patrie. Vive le Crjisme. Hamma Cissé Président du bureau national CRJ Tel : 79 05 12 71 / 66 02 40 04