Clap d’ouverture à Lâayoune de la 5ème édition du festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani

La 5ème édition du festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani s’est ouverte, jeudi à la ville de Laayoune, chef-lieu des provinces du sud du Royaume) en présence de grands noms de cinéma national et des personnalités des mondes de la culture, des arts et des médias.Initiée par le Centre Cinématographique Marocain (CCM), cette grand-messe cinématographique propose aux cinéphiles jusqu’au 22 décembre courant un programme riche de films documentaires sur le patrimoine, la culture et l’histoire hassanie du Sahara.

Ce festival, haut en couleurs, mettra en compétition 12 longs métrages documentaires sur le thème de la culture, de l’histoire et de l’espace sahraoui, dont trois films réalisés par des femmes, qui ont en majorité bénéficié du soutien à la production d’oeuvres cinématographiques.

Le jury du festival, présidé par le scénariste et expert en communication et publicité, Mohamed Laâroussi, est composé de Zoubida Selami, militante des droits de l’Homme, Raâboub Bhay, journaliste et chercheur en culture hassani, Charaf Eddine Zine El Abidine, journaliste et directeur de festival cinématographique, et Mahjoub Doua, réalisateur, scénariste et producteur.

Les films compétition sélectionnés pour la compétition officielle, concourent pour décrocher un ou plusieurs prix de cette manifestation. Il s’agit du grand prix du festival, du prix du jury, du prix de la meilleure réalisation, du prix du meilleur montage et du prix de la meilleure musique.

A cette occasion, le Secrétaire général de la wilaya de la région de Laayoune-Sakia El Hamra a, au nom du wali de la région, prononcé une allocution de circonstance dans laquelle il a souligné que la culture et l’espace sahraoui se distinguent par leur caractère immatériel, une caractéristique que ce festival est appelé à préserver contre tout risque de déperdition, ajoutant que cette mémoire collective constitue une composante inéluctable de l’identité culturelle nationale et consolide la pluralité du patrimoine culturel.

« Ce festival constitue un jalon essentiel dans la préservation de ce patrimoine », a-t-il insisté, appelant à ce que les recommandations devant être adoptées lors du colloque sur la culture hassani, qui sera organisé en marge de cette manifestation, soient soumis à la Commission chargée du nouveau modèle de développement au Maroc, qui vient d’entamer ses travaux lundi à Rabat.

Selon les organisateurs, le festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani a pour objectifs d’encourager les films documentaires et les productions cinématographiques dans les provinces du Sud.

Il vise aussi à promouvoir et à faire connaître les productions documentaires traitant des différents aspects du patrimoine culturel hassani, en tant que composante essentielle de l’identité marocaine.

Un droit d’auteur minimum de 60 000 Fcfa désormais versé aux artistes en Côte d’Ivoire

Un droit d’auteur minimum garanti de 60 000 Fcfa devra désormais être versé aux artistes en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi à Abidjan le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandama, lors d’une conférence de presse à la Primature.« Sur mes recommandations, le Burida (Bureau ivoirien des droits d’auteurs) ne devra plus payer des droits en dessous du SMIG. Un droit d’auteur minimum garanti de 60 000 Fcfa devra désormais être la plus petite somme à verser à un artiste », a dit M. Maurice Bandama qui s’exprimait à une tribune dénommée « Les Rendez-vous du gouvernement » autour du thème « Promotion de la culture ivoirienne : acquis, défis et perspectives ». Il a indiqué que « la réparation en cours touchera 3 257 artistes, la plus grosse répartition de l’histoire du Burida ».

Malgré la crise qui secoue la structure depuis le deuxième semestre de 2018 et qui a fait perdre « plus de 700 millions Fcfa de droits à répartir, le Burida a déjà payé 582 922 594 Fcfa et actuellement est en train de distribuer 1 095 439 761 Fcfa soit 1 678 362 355 Fcfa au total en 2019 », a-t-il dit.

De 2000 à 2011, soit en 12 ans, le Burida a récolté 4,203 milliards Fcfa avec une répartition effective de 1,366 milliard Fcfa soit en moyenne 113 millions Fcfa par an. Le bureau des droits d’auteur a par ailleurs enregistré « un manque à gagner de 4 milliards Fcfa ».

Au sortir de la crise post-électorale en 2011, les montants recueillis ont connu une plus-value. De 2012 à 2018, le Burida a collecté 7,113 milliards Fcfa avec une répartition de 5,626 milliards Fcfa soit environ 800 millions Fcfa en moyenne par an.

Selon le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandama, le Burida « distribue huit fois plus de droits aux artistes aujourd’hui qu’il y a sept ans ». Et avec les droits liés à la copie privée, les prévisions tablent sur  2 à 3 milliards Fcfa de ressources supplémentaires.

« Nous considérons que quand quelqu’un a 3.000 de Fcfa (de droits d’auteur), ce n’est même pas la peine, c’est qu’il n’a pas produit, il faut attendre qu’il produise afin de lui donner une somme importante », a-t-il souligné.

Pour les distributions en cours des droits d’auteurs visant les 3 257 artistes, « ce sont ceux-là qui auront des droits allant de 60 000 Fcfa à plus de 1 million Fcfa », a précisé M. Bandama, rappelant que les droits d’auteurs sont octroyés tous les trimestres.

M. Bandama qui veut que les artistes puissent avoir de la « dignité », suggère que la rémunération de ce droits soit faite « une fois tous les deux mois et une fois tous les mois» mais « cela ne peut se mettre en œuvre que si nous avons une assiette de perception plus large et que si les recettes s’accroissent».  

Le Burida compte aujourd’hui environ 6 000 membres. « Nous sommes passés progressivement de 100 personnes qui touchaient 1 million au moins  à 200 personnes » et ceux qu’on paie 1 million de Fcfa, on peut mensualiser leurs droits d’auteurs, a-t-il poursuivi.    

La contribution des activités culturelles au Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire s’est établie à 4% en 2018 contre 3,8% en 2017 et 2,43% en 2012. En 2012, une étude indiquait que le Burida pouvait collecter, avec les nouvelles technologies, 10 milliards Fcfa comme recettes par an.  

Le Bénin et la France définissent un programme de restitution des biens culturels

Le ministre béninois des Affaires Étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbenonci et le ministre français de la Culture, Franck Riester ont procédé, lundi à Cotonou, à la signature d’un Programme de travail relatif à la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation.Selon Franck Riester qui était accompagné des membres du Comité en charge de la restitution des œuvres et de la coopération muséale, il s’agit de montrer que le retour des œuvres est une réalité et que le président Emmanuel Macron tient à honorer son engagement pris à Ouagadougou (Burkina Faso) le 28 novembre 2017. « Avec le président Talon, au-delà des modalités de ces restitutions, nous avons évoqué l’enrichissement de la coopération culturelle entre nos deux pays. Le cap est clair et notre mobilisation totale », a écrit le ministre sur son compte Twitter, après son audience avec le Président Patrice Talon.

Le programme de travail concerne les facilités et les obligations des deux parties en vue de la restitution des biens culturels béninois, en attendant que la France modifie son Code du patrimoine qui lui permettra de sortir les œuvres concernées du domaine public.

Le ministre français a, par ailleurs, eu une réunion de travail avec le ministre béninois de la Culture, Jean-Michel Abimbola sur les projets culturels et touristiques contenus dans le programme d’actions du gouvernement. « La France accompagnera cette belle dynamique », a conclu Franck Riester.

Démarrage à Nouakchott de la Semaine du Maroc

La Semaine du Maroc qui comprend une exposition du patrimoine matériel et immatériel du Royaume chérifien, des soirées culturelles, artistiques et poétiques et des échanges institutionnels a démarré, lundi au Complexe olympique de Nouakchott, a constaté APA.Cette semaine qui se poursuit jusqu’au 22 décembre permettra au public mauritanien de découvrir la diversité du patrimoine marocain et son intersection dans plusieurs domaines, avec l’héritage culturel mauritanien.

Son coup d’envoi a été donné par le ministre mauritanien du Commerce et du Tourisme, Sid’ahmed Ould Ahmed et son homologue de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, Sidi Mohamed Ould Ghaber, en présence de l’ambassadeur du Maroc à Nouakchott, Hamid Chbar.

Il sera notamment question d’exposer la tenue vestimentaire marocaine et les produits alimentaires du Royaume chérifien comme l’huile d’Argan, en plus de cosmétiques naturels, de produits d’artisanat et de décors marocains.

Les acteurs et professionnels des deux pays dans les domaines des affaires et de la finance auront également des rencontres destinées à booster les échanges bilatéraux.

« L’organisation de la Semaine du Maroc à Nouakchott traduit éloquemment le niveau des relations économiques distinguées entre les deux pays et la volonté solide partagée de les renforcer davantage », a souligné Sid’ahmed Ould Ahmed dans son discours d’ouverture.

« L’évènement ne manquera pas de développer les opportunités de coopération entre les secteurs privés de part et d’autre et de permettre de passer en revue les voies de partenariat entre les deux pays dans les domaines commercial et économique », a déclaré de son côté, le président du patronat mauritanien, Mohamed Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed.

Il a ajouté que les matériaux de construction, d’électricité, de transport, de logistique, d’énergie, d’informations, de communication et de métiers occupent une place de choix dans la participation des entreprises marocaines à cette semaine.

Pour sa part, l’ambassadeur Chbar a rappelé que l’organisation de la présente semaine intervient un mois après la participation distinguée du Royaume en tant qu’invité d’honneur au Festival des villes anciennes à Chinguetti en Mauritanie.

L’art Gnaoua déclaré par l’UNESCO patrimoine culturel immatériel de l’humanité

L’art Gnaoua a été inscrit par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.La candidature de l’art Gnaoua a été approuvée lors de la 14ème session annuelle du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco qui tient ses travaux du 09 au 14 décembre dans la capitale colombienne, Bogota en présence de plus de 124 pays, dont le Maroc.

L’art Gnaoua vient s’ajouter à sept autres éléments du patrimoine national déjà inscrits sur cette liste, en l’occurrence « L’espace culturel de la place Jemaa el-Fna », « Le Moussem de Tan-Tan », « La diète méditerranéenne », « La fauconnerie », « Le festival des cerises de Sefrou », « Les pratiques et savoir-faire liés à l’arganier » et « La Taskiwin », danse martiale du Haut-Atlas occidental classée comme « nécessitant une sauvegarde urgente ».

Pour rappel, la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, qui compte à ce jour 429 éléments inscrits, vise à assurer une plus grande visibilité aux pratiques culturelles et aux savoir-faire portés par les communautés.

«Il n’y a pas de problème de réconciliation en Côte d’Ivoire» estime le Reggaeman Fadal Dey

Le reggaeman ivoirien Koné Ibrahima Kalilou dit Fadal Dey a estimé mercredi à Abidjan qu’il n’y a pas de problème de réconciliation nationale entre les populations en Côte d’Ivoire, soutenant que « ce sont les politiciens qui doivent se réconcilier entre eux ».« Les populations de la Côte d’Ivoire n’ont pas de problème de réconciliation entre elles.  Ce sont les politiciens qui doivent se réconcilier entre eux. Il n’y a pas de problème de réconciliation en Côte d’Ivoire », a dit l’artiste-musicien.

 Fadal Dey s’exprimait lors d’une session de formation des journalistes organisée par la  représentation diplomatique américaine en Côte d’Ivoire à l’occasion de laquelle, il a présenté son prochain album ( 6è) intitulé « Je Suis l’Afrique » qui sortira en janvier 2020.

 De son avis,  l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara a posé quelques actes de réconciliation dans le pays. «  Il a laissé la vie sauve à l’ex-président Laurent Gbagbo après la crise postélectorale ivoirienne de 2011», a-t-il indiqué.

Auparavant, Fadal Dey a présenté en exclusivité aux journalistes, son  nouvel « Je suis l’Afrique » qui sortira en janvier 2020. L’artiste qui se veut engagé dénonce,   entre autres,  dans cet nouvel album de 16 titres, le pillage des ressources de l’Afrique par l’Occident et la reproduction systématique des politiques européennes en Afrique.

« Le problème de l’Afrique n’est pas un problème de démographie. Le problème de l’Afrique, c’est le pillage de l’Afrique par l’Occident », s’est offusqué l’artiste-musicien. Présent sur la scène musicale depuis 22 ans, Fadal Dey  compte  à son actif cinq albums.

La Sud-africaine Zozibini Tunzi élue Miss Univers 2019

La reine de beauté sud-africaine, Zozibini Tunzi a été couronnée Miss Univers 2019 lors d’une cérémonie organisée dimanche soir à Atlanta, aux Etats-Unis.Mlle Tunzi a triomphé d’un groupe de 90 candidates venues des quatre coins du monde.

La première finaliste a été Miss Puerto Rico, Madison Anderson, tandis que Miss Mexique, Sofia Aragon, est arrivée troisième.

La Sud-africaine a déclaré que son souhait est de permettre aux jeunes femmes du monde entier de se sentir en confiance.

« J’ai grandi dans un monde où une femme qui me ressemble, avec mon type de peau et de cheveux, n’a jamais été considérée comme belle. Je pense qu’il est temps que cela s’arrête aujourd’hui », a-t-elle déclaré sous un tonnerre d’applaudissements.

FIFM 2019 : Les non et malvoyants peuvent suivre les films en audio-description

Le Festival international du film de Marrakech (FIFM-2019), dont le clap de début a été vendredi dernier dans ville ocre, offre aux non et malvoyants l’opportunité de suivre des films en audio-description.En effet, cette manifestation de grande envergure convie chaque année plus d’une centaine de non et malvoyants venus des quatre coins du Royaume pour vivre le cinéma à travers la projection de films adaptés en audio-description.

Cette technique consiste à rendre accessibles des films, des spectacles ou des expositions aux personnes non-voyantes ou malvoyantes, grâce à un texte en voix-off qui décrit les éléments visuels de l’œuvre. La voix de la description est placée entre les dialogues ou les éléments sonores importants afin de ne pas nuire à l’œuvre originale.

Jusqu’au 7 décembre, cette messe cinématographique internationale propose aux cinéphiles un programme riche et concocté aux quatre coins du monde, lequel misera sur les grandes pointures du cinéma international.

Pour sa 18e édition, le FIFM met en lumière les cinémas du monde à travers des films qui sont le reflet de la diversité et de la créativité de la production cinématographique internationale.

Plus de 95 films représentant 34 nationalités seront projetés durant le festival, dont 14 long-métrages en lice pour la très convoitée Etoile d’Or.

Il s’agit d’une sélection éclectique, qui met à l’honneur plusieurs univers cinématographiques originaires de différentes régions dans le monde avec 3 films européens (Royaume-Uni, Italie, Serbie), 2 films d’Amérique latine (Brésil, Colombie), un film américain, un film australien, 3 films asiatiques (Chine, Inde, Corée du Sud), 4 films issus de la région MENA (Maroc, Tunisie, Arabie saoudite, Sénégal).

Cette édition met à l’honneur le cinéma australien à travers la programmation de pas moins de 25 films entre films d’auteurs, grands classiques et succès populaires dans différents espaces de la ville.

Considéré comme l’un des plus anciens au monde, le cinéma australien a régulièrement fourni quelques-uns des plus importants chefs d’œuvres du cinéma mondial.

Présidé par l’actrice et productrice écossaise Tilda, le jury aura pour tâche de départager les 14 longs métrages en lice pour les principaux prix de cette édition: l’Etoile d’or – Grand Prix du festival, le prix du jury, le prix de la mise en scène et les prix de l’interprétation féminine et masculine.

Tilda sera assistée dans cette mission par les ultra-primées réalisatrices françaises et britanniques Rebecca Zlotowski et Andrea Arnold, ainsi que l’actrice franco-italienne Chiara Mastroianni.

Côté masculin, le jury est composé du réalisateur brésilien Kleber Mendonça Filho, de l’acteur suédois Mikael Persbrandt, de l’auteur primé au Goncourt et réalisateur afghan Atiq Rahimi, du réalisateur australien David Michôd, dont le dernier film « Le roi » est actuellement diffusé sur Netflix, ainsi que du réalisateur marocain Ali Essafi.

Le Festival International du Film de Marrakech rendra hommage cette année au grand cinéaste américain Robert Redford. Tout au long de sa carrière extraordinaire, Robert Redford a profondément marqué le cinéma contemporain et en est, très vite, devenu l’une des figures majeures.

Mauritanie : cinq nouveaux sites archéologiques inscrits au patrimoine de l’ISESCO

Cinq nouveaux sites archéologiques mauritaniens ont été ajoutés à la liste du patrimoine de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), a appris APA mardi auprès du ministère de la Culture mauritanien.Ces sites dont les plus connus sont ceux d’Azougui, d’Aoudaghost et de Koumbi Saleh ont été inscrits à ladite lors d’une réunion extraordinaire tenue par la commission du patrimoine du monde islamique relevant de l’ISESCO, lundi au siège de celle-ci à Rabat, a précisé la même source.

Située dans la région de l’Adrar, à quelque 500 kilomètres au nord de Nouakchott, l’ancienne ville d’Azougui a été fondée par le dirigeant almoravide Aboubakr Ibn Amer au 10ème siècle. Elle est matérialisée aujourd’hui par le mausolée de l’imam Al-Hadrami, auteur du célèbre ouvrage « Al-ichara vi tadbiril imara ».

Pour ce qui est d’Aoudaghost (plus de 1.200 kilomètres au sud-est de Nouakchott), elle serait fondée vers le 5ème siècle avant de devenir, au Moyen-âge, un centre commercial important pour les Berbères aux abords de l’empire du Ghana. Ce royaume en fit sa capitale après l’avoir conquis en 990.

Quant à Koumbi Saleh (1.200 kilomètres environ au sud-est de Nouakchott), elle n’a été localisée qu’en 1913 suite à des fouilles archéologiques. Elle était considérée comme la capitale politique de l’empire du Ghana à partir du IVe siècle et servait de dépôt de sel et d’or, en liaison avec l’Afrique du Nord. Au XIe siècle, sa population avoisinait les 30.000 habitants.

Les deux autres sites sont deux ksours  (villages fortifiés) dans les villes d’Atar (440 kilomètres au nord de Nouakchott) et de Tidjikja (500 kilomètres à l’est de Nouakchott).

Biennale africaine de la photographie de Bamako : la RAM transporteur officiel

La compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM) est le transporteur officiel de la Biennale africaine de la photographie de Bamako pour les prochaines éditions (2019 et 2021) en vertu d’un accord signé récemment avec le ministère malien de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.A l’occasion du lancement des Rencontres de Bamako-Biennale africaine de la photographie, qui aura lieu dans la capitale du Mali du 30 novembre au 31 janvier 2020, Royal Air Maroc réitère son engagement auprès de cette prestigieuse manifestation culturelle et artistique, indique un communiqué de la compagnie aérienne.

Engagée auprès de la Biennale africaine de la photographie depuis 2015, Royal Air Maroc assurera le transport des participants à ce festival qui est une manifestation de grande envergure pour la promotion de l’art de la photographie en Afrique, poursuit la même source.

En effet, ajoute le communiqué, les Rencontres de Bamako constituent une plateforme unique de visibilité pour les photographes du continent, d’autant plus que depuis plus de vingt ans, la Biennale de la photographie de Bamako expose aux publics malien, africain et international les talents des professionnels de cet art qui occupe une place prépondérante dans les arts contemporains.

Elle participe ainsi à l’émergence des photographes africains pour en faire un moteur de création, d’espoirs et de réalisation du rêve dans le monde des arts contemporains.

Fondée en 1994, la biennale de Bamako est la première et principale plateforme internationale incontournable de révélation et de visibilité pour les photographes et les vidéastes de l’Afrique et de ses diasporas. Principale manifestation consacrée à la photographie africaine, les Rencontres de Bamako s’inscrivent comme un lieu de rencontre des photographes africains avec les professionnels du monde entier.

La Biennale de la Photographie Africaine est, pour le public malien, une opportunité exceptionnelle de découvrir la richesse et la diversité de la création photographique sur le continent, des images de l’autre, proche ou lointain. Cette douzième édition, et célébration de son 25ème anniversaire, sera donc pour l’ensemble de ces publics et pour les artistes un rendez-vous exceptionnel et très attendu, estime la même source.

Après la 10ème et la 11ème édition, dont les thématiques sont respectivement « telling time » et « Afrotopia », la 12ème édition des Rencontres de Bamako-Biennale africaine de la photographie, aura pour thème « Courants de conscience».

Environ 85 artistes de tout le continent africain et de la diaspora sont invités à présenter leurs projets artistiques à l’occasion de cette Biennale, qui proposera un programme public riche.

La compagnie assure des liaisons régulières entre les principaux aéroports du Maroc et plus de 80 aéroports à travers le monde. En 2018, elle a opéré plus de 2300 vols réguliers par semaine et transporté près de 8 millions de passagers.

Grâce à Royal Air Maroc, Casablanca est devenue une plateforme de correspondances aériennes incontournable entre l’Afrique et le reste du monde. Ce qui facilite le rapprochement entre le Maroc et les pays africains, et contribue au rayonnement du pays dans le continent. La compagnie assure le transport de 1,8 million de passagers sur les lignes africaines dont 60% en continuation.

La conclusion de ce partenariat permet à Royal Air Maroc de renforcer son engagement vis-à-vis de la culture et l’art en Afrique, souligne le document, notant qu’en soutenant les plus grandes manifestations culturelles et artistiques du continent (la Biennale de l’art contemporain de Dakar au Sénégal, le FESPACO au Burkina Faso, le MASA en Côte d’Ivoire, Ecrans Noirs au Cameroun), la compagnie aérienne marocaine contribue à promouvoir l’image du continent dans le monde.

Lancement à Abidjan d’une télé-réalité de rencontre amoureuse

StarTimes Côte d’Ivoire, un groupe audiovisuel chinois, a lancé jeudi à Abidjan la première télé-réalité de rencontre amoureuse dénommée « Bonjour Mon Idéal » qui vise à mettre en couple des célibataires.« Tu en as marre d’être célibataire … veux-tu trouver l’amour ?», lit-on sur une affiche d’annonce relative à cette téléréalité dont la réalisation est prévue en studio. Selon Tié Benedicta, chargée des Grands comptes à StarTimes Côte d’Ivoire, l’idée est de « permettre la formation de couples ».   

Un casting est prévu et chaque candidat de la téléréalité « Bonjour Mon Idéal » devrait avoir 21 ans révolus,  jouir de toutes ses facultés mentales et ne pas faire l’objet d’une tutelle juridique. Pour besoin de tournage, les postulants sélectionnés devront être disponibles du 9 au 15 décembre 2019.     

« Les candidats garantissent qu’ils sont célibataires et assument eux-mêmes toutes les responsabilités en cas de litige relatif à leur situation matrimoniale », a déclaré Tié Benedicta, ajoutant que le groupe audiovisuel décline toute responsabilité en cas de litiges.  

Avant de participer à l’émission de téléréalité, chaque candidat s’engage par sa signature à respecter les règles établies, a-t-elle souligné, mentionnant que « les candidats doivent être en bonne santé et ne pas être exposés à des maladies infectieuses ».    

L’émission, déjà réalisée au Kenya, a permis de mettre en couple deux personnes qui se sont engagés dans des liens du mariage, a-t-elle assuré. Pour sa part, le groupe audiovisuel se réserve le droit de les accompagner afin de former des « meilleurs couples ». 

Sur le bouquet du groupe, l’on enregistre des séries cultes. Fleur sauvage, l’histoire d’une femme dont le courage et la détermination sont mis à rude épreuves alors qu’ elle tente d’obtenir justice pour sa famille et les habitants d’une ville, a battu des records en Afrique anglophone.

Cette série a récemment été sélectionnée pour recevoir le Prix de la Meilleure série asiatique lors de la première édition des Asian Content Awards en Corée du Sud. Dès sa première diffusion aux Philippines, Fleur sauvage a trôné en haut des audiences et des tendances Internet.

Quant à la série La reine de Flow, elle a remporté l’International Emmy Award de la Meilleure telenovela lors de la 47e édition, mercredi, à New-York. Des prix ont été décernés à 11 programmes du monde entier. Elle était opposée à la série sud-africaine Thé river et à la portugaise Vidas Opostas.

StarTimes est le premier opérateur de télévision numérique en Afrique, avec 30 millions d’utilisateurs et un signal couvrant tout le continent. Son réseau de distribution est composé de 170 agences et 30.000 distributeurs dans 37 pays. Elle comprend 480 chaines (informations, sports, divertissements). 

Amadou Sanogo « À fleur de peau »

À 42 ans, l’artiste plasticien Amadou Sanogo n’est plus à présenter. Le trait de pinceau du natif du royaume bambara du Mali a conquis sa terre natale et traversé l’Afrique pour voyager à travers le monde de l’art plastique.

Il n’est donc pas rare de voir ses expositions dans des métropoles comme Marrakech, Paris, Londres ou New York. La plus récente, « À fleur de peau », ouverte au grand public dans la capitale malienne, se tient à Bamako Art Gallery depuis le 21 septembre 2019. C’est une exposition audacieuse, riche en énigmes d’Afrique et du monde, devant laquelle le spectateur crée un dialogue intimiste non avec l’artiste, mais avec l’œuvre, qui soulève dans son esprit nombre de questionnements : philosophique, sociétal, culturel, pour décrire le système de fermeture sociale ou des questions à l’origine du développement humain.

L’artiste de la galerie Magnin – A de Paris et de la galerie Christine de Londres pratique en acrylique sur toile, mais préfère désigner cette technique comme « peinture sur tissu ». Dans sa démarche artistique, il s’adapte aux produits locaux notamment en ce qui concerne le choix de sa palette de couleurs. Manière pour Amadou Sanogo d’exprimer une certaine liberté dans la matérialisation de son art, qu’il situe entre l’abstrait et le figuratif. Ses travaux tirent leur sève nourricière du monde qui l’entoure et des critiques de ses œuvres.

L’héritier de Ségou la belle, au paysage luxuriant, traversée par le fleuve Niger, se dresse au devant de sa terre, le regard hagard fixé vers l’avenir, avec sa plume acrylique, pour raconter l’histoire de son Maliba natal, des traditions de chez lui et des difficultés actuelles, qui noircissent parfois le quotidien d’un brouillard qui obstrue la vue vers le futur, vers l’espérance.

À travers les quatorze œuvres exposées pour marquer son retour dans les galeries nationales, pour montrer le progrès, la métamorphose dans la maîtrise du pinceau,  l’enfant de Ségou peint sa présence après presque six ans sans exposition au Mali. À travers les proverbes bambaras, point d’ancrage des travaux de l’artiste, dans leur questionnement philosophique sans limite, Amadou Sanogo tire une sonnette d’alarme : « tenez compte du lien social, car tout est fait pour briser les liens entre les individus. On ne cesse de nous monter les uns contre les autres au profit d’une minorité. Mais qui est cette minorité ? Où est-elle ? ». C’est donc l’ensemble de ces questionnements qui a donné naissance à l’exposition « À fleur de peau » qui se poursuit jusqu’au 20 octobre 2019 à Bamako.

Idelette BISSUU

Tanger : Clap de début pour la 17ème édition du festival méditerranéen du court-métrage

Le coup d’envoi de la 17ème édition du festival méditerranéen du court-métrage a été donné, lundi dans la soirée au cinéma Roxy de Tanger en présence d’un parterre de cinéastes, professionnels du cinéma et de producteurs venus des différents pays du pourtour méditerranéen.Par Hicham Alaoui

Et c’est la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine, présidente du jury de ce festival, Laila Kilani, qui a annoncé l’ouverture de cette messe cinématographique qui vise à inciter et promouvoir les échanges entre les cinéastes des deux rives de la Méditerranée.

Pendant une semaine, les cinéphiles vont pouvoir découvrir une panoplie de films dont 46 court-métrages en compétition officielle venus de 17 pays méditerranéens. Cinq films marocains sont en compétition. Il s’agit de « Les 400 Pages » de Ghizlane Assif, « Le Chant du Cygne » de Yazid El Kadiri, « Les Enfants des Sables » d’El Ghali Grimaiche, « La Route » de Mohamed Oumai et « Yasmin a» de Ali Smili et Claire Cohen. En effet, ces films ont été évalués par une commission de sélection nationale composée des professionnels du 7ème art.

Les films en compétition vont concourir pour remporter le « Grand prix », les prix du « jury », de la « réalisation », du « meilleur scénario », du « meilleur rôle masculin » et du « meilleur rôle féminin ».

Ainsi le « prix des jeunes » sera attribué par les étudiants réalisateurs participant au festival, dans le cadre d’une séance dédiée spécialement aux films des écoles.

Par ailleurs, cette manifestation prévoit l’organisation de plusieurs sections dont une intitulée «Compétition». Celle-ci est ouverte aux productions réalisées par des cinéastes méditerranéens en 2014 et 2015, un spécial « court métrage marocain », une leçon de cinéma, des débats autour des films en compétition ainsi que d’autres activités en parallèle.

Dans une allocution à l’ouverture de ce festival, le Secrétaire général du ministère de la Communication et de la culture, Département de la Culture, M. Mostafa Attini a souligné que cette manifestation tend à créer un brassage d’idées et de cultures, à s’informer des productions cinématographiques des uns et des autres et à échanger entre les professionnels et industriels du cinéma dans les deux rives de la Méditerranée.

Il a qualifié de « positives » les performances du secteur du cinéma au niveau national, faisant savoir que les subventions accordées à la production cinématographique nationale ont atteint 43 millions DH (1 euro = 10,7 DH), dont plus de 34 millions DH destinés au soutien aux manifestations et festivals de cinéma.

Pour ce qui est  des productions étrangères, ils sont au nombre de 98 durant la période allant du 1er janvier à fin août 2019, pour un coût de 667 millions DH soit plus de 91% par rapport à 2018.

Le SG n’a pas manqué de dévoiler que son département travaille sur l’organisation de l’industrie cinématographique pour être au diapason des développements survenus sur la scène internationale.

Décès de Sidaty Ould Abba, interprète du 1er hymne national mauritanien

Sidaty Ould Abba, interprète du premier hymne de la Mauritanie indépendante s’est éteint ce jeudi à l’aube à Nouakchott, a-t-on appris auprès de la familiale de ce griot de renommée internationale.Agé de plus de 90 ans, Ould Abba appartenait à l’une des plus grandes familles artistiques en Mauritanie, Ehel Abba, installée dans la région du Tagant, au centre du pays.

Sidaty, comme on l’appelait familièrement, est le père de la star, aussi célèbre que lui, Dimi Mint Abba, décédée en juin 2011 au Maroc.

Le défunt est également le père de la jeune diva Garmi Mint Abba, une des plus populaires chanteuses en Mauritanie.

L’Egypte récupère un sarcophage richement décoré volé en 2011

Les autorités américaines ont restitué à l’Egypte, mercredi 25 septembre, l’imposant objet doré fabriqué pour Nedjemankh, prêtre du dieu à tête de bélier Heryshef, un sarcophage acheté par le Metropolitan Museum en 2017.Mohamed Fayed

Dérobé probablement en 2011, en plein mouvement révolutionnaire qui secoua l’Egypte, la pièce a été acquise auprès d’un marchand d’art à Paris, pour environ quatre millions de dollars, en 2017.

Ce cercueil de près de 1,80 m, doré à l’or fin, avait été fabriqué pour Nedjemankh, prêtre du dieu à tête de bélier Heryshef.

L’imposant objet doré était au cœur d’une exposition du Metropolitan Museum of Art qui devait se poursuivre jusqu’en avril. Elle a été subitement interrompue, le 12 février, le sarcophage richement décoré datant du 1er siècle av. J-C ayant en fait « été volé en Égypte en 2011», a annoncé le musée vendredi dans un communiqué. Le Met l’a donc remis au bureau du procureur de Manhattan, qui doit à son tour le rendre au gouvernement égyptien.

Des responsables du musée ont indiqué que le sarcophage avait été acquis en 2017 pour environ quatre millions de dollars (3,5 millions d’euros) auprès d’un marchand d’art à Paris. L’institution a précisé avoir été informée de la vérité sur la provenance de l’objet «ces derniers mois».

À la suite d’une enquête du parquet, elle a découvert que les papiers accompagnant le sarcophage, comme une autorisation d’exportation datant supposément de 1971, étaient falsifiés. Après avoir transité par Dubaï, l’Allemagne, puis Paris, le sarcophage avait été vendu au Met pour 3,5 millions d’euros par un marchand d’art français dont l’identité n’a pas été révélée. Au moment de l’annonce de la saisie du sarcophage, le Met avait présenté ses excuses à l’Egypte.

« Nous présentons nos excuses au Dr Khaled el-Enany, le ministre égyptien des Antiquités, et au peuple d’Égypte (…). Nous nous engageons maintenant à voir comment justice peut être rendue, et comment nous pouvons aider à prévenir de futures infractions à la propriété culturelle », a déclaré le président du Met, Daniel Weiss, cité par le communiqué. 

Côte d’Ivoire: seulement 36 hôtels, bars et maquis en règle à Cocody ( Ministère)

Seulement 36 hôtels, bars et maquis sont en règle sur 411 contrôlés par l’inspection générale du ministère ivoirien du tourisme et des loisirs à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, indique une note d’information transmise dimanche à APA.Cette inspection des établissements de tourisme s’inscrit dans le cadre d’une opération de contrôle de ces établissements initiée il y a quelques mois par ce département ministériel. Ce contrôle qui a déjà pris fin dans les communes de Cocody, Plateau et Bingerville,  concerne tous les établissements de tourisme de la Côte d’Ivoire et devrait s’achever le 30 septembre prochain. Au-delà de cette date, précise le ministère, les établissements de tourisme non en règle, seront fermés. 

« L’inspecteur général du tourisme sur rapport de ses quelques 200 agents assermentés sur le terrain, fait ressortir en guise des données statistiques, à Cocody par exemple, sur 411 établissements visités, seulement 36 seulement sont en règle… Après le 30 septembre, délai de rigueur, ces établissements seront fermés», prévient  la note citant Pascal Mahan, l’inspecteur général du ministère du tourisme et des loisirs.

 Selon le ministère, seulement 1/4 des contrevenants a répondu à la convocation de l’inspection générale. En attendant les communes d’Abobo, Adjamé, Anyama et Attécoubé dans le district d’Abidjan, cette opération de contrôle se poursuit dans les communes d’Abidjan sud ( Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Boüet) ainsi que dans la cité balnéaire de Grand-Bassam. 

« En ce concerne l’intérieur du pays, les services du ministère du tourisme et des loisirs relèvent qu’actuellement, ce sont respectivement 65 établissements qui font l’objet d’inspection et de contrôle à Bouaké, 160 à Yamoussoukro, 100 à Korhogo et 103 à San-Pedro», indique par ailleurs, le texte.

 « Tous les contrevenants sont passibles de poursuites de même que ceux qui font entrave  à la mission des agents assermentés. Avec à la clé des peines d’emprisonnement allant de 3 mois à 3 ans d’emprisonnement assorties d’amendes pécuniaires », conclut la note.

Le champ d’action du ministère ivoirien du tourisme et des loisirs, rappelle-t-on, inclut entre autre, les activités de l’hôtellerie, la restauration et les activités assimilées ( Restaurants, maquis, bars, cafés, glaciers, salons de thé…), les agences de voyage et locations de véhicules, guides de tourisme, agences d’hôtesses, night-clubs… Cette opération de contrôle des établissements de tourisme qui a débuté il y a quelques mois en Côte d’Ivoire, vise notamment à assainir les activités liés au tourisme et aux loisirs dans le pays.

Nogochi : Une fresque fantastique et mystique

L’avant-première du très attendu Nogochi, fresque cinématographique alliant fantastique et mystique, aura lieu ce soir au Ciné Magic. La sortie grand public, quant à elle, se fera le 10 octobre.

Quête de pouvoir, mysticisme, vengeance… La fresque fantastico-historique du réalisateur Toumani Sangaré nous plonge dans le Mali du début de la colonisation. Dans le petit village de Garalo (Mandé), Sibiri, ex-esclave, est recueilli par un chasseur donso qui lui fait intégrer la confrérie. S’en suit une série d’événements devant inexorablement aboutir au destin croisé des trois personnages principaux du film : Sibiri le chasseur, Waraba la vengeresse et le Colon avide de pouvoir. Présenté ainsi, ce tryptique ferait presque penser au cultissime « Le bon, la brute et le Truand ».

Le film emprunte à plusieurs genres. Esthétiquement parlant, il tient du western spaghetti, avec plusieurs plans sur les paysages, magnifiquement représentés. Les images, d’une rare beauté, sont d’ailleurs le vrai plus de ce film, fruit d’un méticuleux travail de deux ans et demi, qui aura permis d’arriver à ce résultat. Les décors sont splendides et les costumes d’époque bien dessinés. Sur ce point, Nogochi rappelle les productions de l’âge d’or cinématographique malien (1980 – 1990), Yeleen et la Génèse des grands maîtres Souleymane Cissé et Cheick Oumar Sissoko, dont l’influence se sent chez le jeune réalisateur.

Le film enchante également de par sa musique, loin d’être intrusive et pas du tout utilisée pour entretenir des suspens qui n’en seraient pas, comme on le voit ailleurs. Le jeu des acteurs est sobre et efficace. Les interactions sont pour la plupart faites en Bambara. Un point sur lequel le réalisateur a fait preuve d’intelligence.

Cette fiction, que le réalisateur a mis 10 ans à mettre en boîte, perd un peu en rythme au fur et à mesure que l’intrigue se déploie. Le rythme soutenu du début tranchant nettement avec le reste du film, plus cérébral. « Nous avons tendance à prendre la main du spectateur afin de lui expliquer toutes les scènes à la seconde. Nous voulions retourner à un cinéma sensoriel », confie le réalisateur, qui a travaillé avec une équipe à 90% malienne. On ne saurait lui en tenir rigueur, tant l’œuvre apparaît aujourd’hui comme une oasis doublée, d’une fontaine de jouvence, au milieu du désert.

Le film se permet même des effets spéciaux, terrain très souvent glissant pour des productions « low budget », mais ce coup d’essai est un coup de maître.

 

La Côte d’Ivoire abritera en 2020 le Forum mondial «Investir dans le tourisme en Afrique»

La Côte d’Ivoire a été désignée pour abriter en 2020 le premier Forum mondial «Investir dans le tourisme en Afrique» qui mobilisera plus de 3000 participants.La décision a été prise la semaine dernière à la 23è Assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) tenue à Saint-Pétersbourg en Russie, rapporte le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs dans une notre reçue à APA, mardi.

« Cet évènement qui réunira des investisseurs, des bailleurs et des fonds de soutien permettra à ceux-ci de découvrir  notre pays riche de sa diversité », souligne le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, se félicitant de la «confiance» de la communauté internationale « en l’industrie touristique et des loisirs de la Côte d’Ivoire.

Ce Forum, précise-t-il, « permettra à cet important secteur de saisir les opportunités, de vendre ses atouts et de tirer profit de la présence massive de tant d’investisseurs privés et multilatéraux, bailleurs, fonds d’investissements, banques… ».

 Pendant une semaine, la Côte d’Ivoire, deviendra au cours de ce rendez-vous, la capitale mondiale de l’économie touristique avec les acteurs mondiaux et la presse internationale, conclut M. Fofana.

Jusque-là, le seul forum du genre dénommé Investour se tient chaque année à Madrid en Espagne qui abrite le siège de l’OMT, en marge de l’un des plus grand Salon mondial dédié au tourisme dénommé Fitur.

Le tourisme a affiché 10,5% du Produit intérieur brut (PIB) dans le monde en 2018, démontrant ainsi que ce secteur est désormais un pilier essentiel de l’économie mondiale.

Les candidatures pour les arts de la scène du MASA 2020 évaluées du 23 au 27 septembre

Les dossiers de candidature pour participer aux arts de la scène de la 11è édition du Marché des arts du spectacle d’Abidjan ( MASA) prévue du 07 au 14 mars 2020, seront évalués du 23 au 27 septembre prochain, a appris APA dimanche sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Du 23 au 27 septembre 2019, se tiendra à Abidjan au siège du MASA, la 2è réunion du comité artistique international (CAI). 26 experts des arts de la scène, d’Afrique, d’Amérique et d’Europe, évalueront les dossiers de candidature parvenus au MASA par voie électronique et par la poste», rapporte un communiqué transmis à APA.  

Ces dossiers de candidature, ajoute le texte,  relèvent des disciplines des arts du cirque et de la marionnette, de la danse, du conte, de l’humour, de la musique, du théâtre et du slam. A l’issue des travaux, la liste des groupes sélectionnées pour le MASA 2020 sera publiée, précise, par ailleurs, le communiqué. 

Le MASA est l’un des plus grands marchés des arts de la scène du continent. Quelque 2000 artistes et professionnels des arts sont attendus à cette onzième édition du MASA prévue du 7 au 14 mars 2020 à Abidjan. Cette édition qui a pour pays-invité le Canada,  se déroulera autour du thème, «l’Afrique-Monde».

Sénégal : une passe d’armes sur Cheikh Anta Diop enflamme la toile

Le débat entre le journaliste Boubacar Boris Diop et le philosophe Souleymane Bachir Diagne sur la portée de l’œuvre du défunt historien Cheikh Anta Diop, alimente les pages « Tribunes » de plusieurs journaux, de même qu’il passionne beaucoup d’internautes qui via les réseaux sociaux souhaitent la poursuite des échanges intellectuels ou leur fin, car chacun des protagonistes a fait jaillir sa lumière.A un « Bachir tu permets ? » de Boris Diop, le professeur Diagne a répondu « Je vous en prie » dans une longue tribune publiée mardi et où il estime que ses propos ont fait l’objet d’une interprétation tronquée de la part du journaliste-écrivain.

Disciple de Cheikh Anta, ce dernier considère, dans sa première sortie, que Diagne « a enfoncé une porte ouverte » et se demande si le philosophe n’est pas en train de « suggérer que la belle réputation de Cheikh Anta Diop est largement surfaite ».

Il y a 20 ans, Diagne avait publié un hommage intitulé « In the Den of the Alchemist » (Dans l’antre de l’Alchimiste) et que la revue sud-africaine Chimurenga s’est fait le devoir de reprendre dans ses colonnes en avril 2018.

A la suite de la lecture de cet article, Boris Diop a soulevé plusieurs griefs à l’encontre de son compatriote philosophe, notamment le déni de la paternité du laboratoire de Carbone 14 à l’auteur de « Nations nègres et culture » et surtout le rappel de « la mention +honorable+ – disqualifiante – ayant sanctionné la thèse de Diop en Sorbonne, sans un mot sur le contexte idéologique et politique de cette soutenance très particulière ».

S’inscrivant en faux contre ces accusations, Souleymane Bachir Diagne, enseignant à l’université Columbia des Etats-Unis, renvoie le journaliste à cette phrase contenue dans l’article en question et qui témoigne de son respect pour l’égyptologue : « il y a un signe qui ne trompe pas et qui distingue les grands hommes, c’est la capacité de transformer l’exil en royaume. Diop (Cheikh Anta) a montré cette capacité ».

Et Bachir Diagne de poursuivre en reprécisant certains de ses points de vue, concernant notamment la querelle entre Cheikh Anta Diop et l’écrivain kenyan Ngugi Wa Thiong’o sur l’adoption des langues africaines pour le « remembrement du continent ». Là où le premier plaide pour un « pluralisme » linguistique, le second milite pour une « unification ».

Pour le philosophe, « les deux positions se défendent dans une discussion honnête et celle qui considère une langue comme instrument d’unification est en effet la définition du jacobinisme ».

Rappelant sa liberté de pensée en tant que philosophe, il assène : « On peut avoir sur tout des différences. Les exprimer comme telles, argumenter et contre argumenter, c’est le métier que j’exerce ».

Se délectant de ces échanges teintés de civilités et qui renseignent beaucoup sur l’œuvre du natif de Thieytou, mort en 1986 à l’âge de 62 ans, plusieurs internautes ont témoigné de leur satisfaction, tout en espérant une prochaine réponse de Boris Diop en vue d’enrichir le débat.

Ainsi, dans un forum de journalistes, certains souhaitent qu’on laisse « les deux s’affronter loyalement, (car) c’est l’intelligence en action » là où d’autres saluent ce « frottement (qui) est bénéfique à tous », au motif qu’on a affaire à deux « esprits éclairés ».

« Voilà un débat intellectuel contradictoire auquel on doit s’attendre : tous les deux auteurs pertinents dans leur argumentaire respectif », s’extasie un journaliste dont l’enthousiasme est tempéré par quelques confrères, craignant qu’un tel débat n’impacte négativement sur les relations sociales entre les deux intellectuels.

« Je pense, écrit un de ces +sapeurs-pompiers+, qu’il y a du respect dans la posture des deux hommes. Contrairement aux confrères, j’aurais souhaité que cela s’arrête là. Chacun a dit l’essentiel ».

L’ONU presse le Botswana de signer un traité sur les droits culturels

Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les questions relatives aux minorités, Fernand de Varennes a exprimé sa déception devant la non-signature par le Botswana du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.Dans un rapport parcouru mercredi par APA, M. de Varennes a noté que si le Botswana n’est pas un État partie signataire de ce pacte, diverses dispositions de la Constitution du pays et d’autres textes législatifs les reconnaissent implicitement.

« Le Rapporteur spécial est déçu que le Gouvernement n’ait pas commencé à envisager la signature et la ratification du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et de son Protocole facultatif », a déclaré M. de Varennes.

Il a déclaré que l’explication du gouvernement quant à la raison pour laquelle le PIDESC et son Protocole facultatif n’ont pas été ratifiés indique que le Botswana a l’ambition de respecter, protéger et réaliser les droits contenus dans le Pacte et reconnaît déjà l’importance de certaines des dispositions dans ses lois nationales.

« Bien que le Botswana puisse actuellement se considérer comme dans l’impossibilité de ratifier le pacte et son Protocole facultatif car, il n’est pas encore en mesure d’en appliquer les dispositions, le Rapporteur spécial indique clairement que la ratification de celui-ci est une étape nécessaire pour que le gouvernement réalise son ambition de garantir ces droits », a déclaré de Varennes.

Lors de sa visite dans ce pays d’Afrique australe, le gouvernement du Botswana a indiqué au rapporteur spécial qu’il n’envisage pas actuellement de ratifier ce traité et son protocole facultatif.

Mais, M. de Varennes a rappelé que ce pacte est un cadre pour guider les États parties vers la réalisation progressive des droits culturels.

La Côte d’Ivoire intègre le Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme

La Côte d’Ivoire a été désignée par «consensus», mardi à Saint-Pétersbourg en Russie, membre du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour le mandat 2019-2023.Cette désignation est intervenue lors de la réunion de la Conférence régionale pour l’Afrique de l’Organisation mondiale du tourisme (CAF/OMT), en marge de la 23è Assemblée générale de cette instance mondiale du tourisme qui regroupe 158 pays, et  400 observateurs et membres affiliés.

Le pays a en outre obtenu l’organisation de la Journée mondiale du tourisme (JMT) en 2021. La Côte d’Ivoire a été également l’unique pays africain désigné comme membre du Comité pour l’examen des candidatures à la qualité de membres affiliés de l’OMT.

Par ailleurs, le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a annoncé lors de la plénière de cette 23è Assemblée générale qui s’achève le 13 septembre prochain,  la tenue de la Conférence «Investir dans le tourisme en Afrique» en 2020, en Côte d’Ivoire.

Dans le même élan, le patron du tourisme planétaire a également annoncé la tenue les 20, 21 et 22 octobre 2019 de la «Table-ronde des bailleurs» à l’initiative de la Côte d’Ivoire à Dubaï (Emirats Arabes-Unis).

Amélie Mbaye, une comédienne bien dans sa peau

Après avoir effectué ses débuts sur le petit écran en 1987 comme téléspeakerine à l’Office de Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (ORTS, publique), Amélie Mbaye s’est rendue aux Etats-Unis où elle a participé à des films documentaires et à des longs métrages. Cette dame à la noirceur d’ébène est récemment rentrée au bercail pour se mettre dans la peau de Madjiguène Gaye alias Mage, l’un des principaux personnages de la série « Golden » qui cartonne au box-office.C’est la mi-journée à Sacré-Cœur 3, un quartier de la capitale Dakar. Amélie, vêtue d’une robe noire, se repose autant que faire se peut dans son appartement après une éreintante nuit de tournage. Accrochés aux murs, un tableau et un masque édifient sur le goût artistique de la maîtresse des lieux.

Diffusée en prime time par la Télévision Futurs Médias (TFM, privée), la série « Golden » narre les péripéties d’une entreprise d’exploitation minière implantée au Sénégal. « La société appartient à une famille sénégalaise qui la dirige sans aucune influence de l’extérieur. Elle a été créée par mon mari Alioune Badara Guèye et moi. Mon conjoint en était le président et quand il est parti à la retraite, notre fils Djamil Gaye a pris le relais », explique Amélie.

Fille d’Ousmane Mbaye, l’un des tout premiers africains à avoir exporté la musique du continent en Amérique et en Europe, Amélie a très tôt eu un penchant pour les beaux-arts. « J’ai été influencée par mon père. Quand j’étais élève au lycée Blaise Diagne de Dakar, je jouais des pièces de théâtre. J’aimais beaucoup la comédie », fait-t-elle savoir.

Marchant sur les traces de son papa, Amélie vit pendant 25 ans au pays de l’oncle Sam. Diplômée en tourisme international et en aéronautique, la mère du rappeur Alain Ousmane alias « Boogie Fresh » décroche un poste dans l’administration américaine, non sans renoncer à sa passion. « J’ai toujours fait, souligne-t-elle, mes activités cinématographiques parallèlement à mon travail. Généralement, je profitais de mes vacances pour tourner des films ».

Mais en jouant dans Frontières, Amélie Mbaye a eu une vision claire de son avenir : « C’est un très long film qui m’a pris énormément de temps. On l’a tourné dans six pays différents (Sénégal, Mali, Burkina Faso, Bénin, Nigeria et Côte d’Ivoire). C’est à partir de ce moment que j’ai vraiment pris la décision de me consacrer pleinement à ma carrière d’actrice ».

Ce drame de la réalisatrice burkinabè Apolline Traoré met à nu la corruption et le non-respect de la libre circulation des personnes et des biens au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Ce film a remporté le Prix Paul Robeson et le Prix des institutions au Fespaco 2017 et obtenu deux nominations au Festival du film francophone d’Angoulême en 2017.

Convaincue d’avoir une âme d’artiste, cette ancienne hôtesse de l’air, après des séjours au Burkina Faso, en France et au Brésil, est finalement rentrée au Sénégal. Elle explique ainsi ce come-back : « Ce que je voyais ne me rassurait pas. Les productions n’étaient faites qu’en wolof. Elles n’étaient pas sous-titrées et traitaient de sujets anodins. La proposition de Marodi (maison de production) m’a paru intéressante car j’aime les productions dans lesquelles, la femme est mise en valeur».

Par ailleurs maîtresse de cérémonie et chanteuse, la Sénégalaise a dû repousser les limites de son talent en acceptant le rôle de Mage. « Golden est la première production dans laquelle, je dialogue en wolof (une des principales langues nationales). En général, je m’exprime en français ou en anglais », a-t-elle reconnu. Posté le 31 août dernier sur la chaîne YouTube de Marodi, l’épisode 32 de cette série à succès a déjà enregistré près de 500 mille vues.

Toutefois, Amélie regrette le fait que des Sénégalais ne puissent toujours pas faire la différence entre un personnage et la personne qui l’interprète. « On accorde, déplore-t-elle, beaucoup plus d’importance au personnage et on l’associe à la personne. Quand je sors, certains ne voient pas Amélie mais Mage. Un jour, une dame m’a insultée dans un supermarché à cause d’une scène de la série Golden ».

Cette mésaventure n’a nullement entamé sa motivation. Droite dans ses bottes, Amélie Mbaye poursuit son petit bonhomme de chemin en espérant connaître la gloire de son idole Oprah Winfrey, classée à cinq reprises « célébrité la plus puissante du monde » par le magazine Forbes.

Les télénovelas sous l’éteignoir des séries télévisées sénégalaises

Les séries télévisées sénégalaises ont connu, ces dernières années, un bond fulgurant qui leur a permis de reléguer au second plan les dramatiques et autres télénovelas, il y a peu très prisées des téléspectateurs. Surfant sur le succès de ces produits du cru, des maisons de production s’emploient à fournir constamment de nouveaux feuilletons à un public qui en redemande.Au Sénégal, la production de séries télévisées est devenue une véritable industrie en moins d’une décennie seulement. « Un Café avec… », « Mbettel », « Wiri-Wiri » ou encore « Idoles », voilà autant de productions ayant su conquérir le cœur de bon nombre de téléspectateurs et d’internautes avides d’histoires à rebondissements.

« Nous avons produit beaucoup de séries dont +Pod et Marichou+. C’est actuellement la série la plus suivie au Sénégal. Nous avons également mis sur le marché +Nafi+, +Adja+, +Maîtresse d’un homme marié+ et +Golden+. Nous avons aussi réalisé des séries commerciales comme +Le rêve Akys+ et +Li Nu Bolé+ », énumère El Hadj Oumar Diop dit Pod, le Directeur artistique de la maison de production « Marodi ».

Fin connaisseur du septième art, Aboubacar Demba Cissokho a couvert huit éditions du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), qui se tient tous les deux ans dans la capitale burkinabè. Pour ce journaliste culturel de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique), « il est plus facile de produire des séries composées d’épisodes. Par contre, la réalisation de fictions ou de documentaires prend du temps. Elle est soumise à des recherches de financement, à des repérages… Les séries intéressent les sponsors et il y a donc plus d’argent ».

« Marodi », l’un des précurseurs de cette activité au Sénégal, compte plus d’un million et demi d’abonnés sur sa chaîne YouTube créée le 21 août 2013. Les vidéos qu’elle a postées sur ce média social ont enregistré près de 700 millions de vues.

« Depuis 2010, il y a au Sénégal une prolifération des maisons de production de contenus multimédia. Celles-ci utilisent deux canaux de diffusion : Internet (YouTube principalement) mais aussi la méthode traditionnelle à savoir la télévision », explique Mountaga Cissé, Directeur de l’agence digitale SIMTECH.

Friande d’histoires à suspense, Seynabou Ngoma Seck suit très souvent les séries télévisées sénégalaises sur YouTube grâce à son téléphone dernier cri. « C’est plus commode et plus flexible. A la télé, ces programmes sont diffusés à des heures fixes qui peuvent ne pas me convenir. Je préfère de loin les séries sénégalaises. J’y trouve mon compte. D’ailleurs, depuis plusieurs années, je ne regarde plus de télénovelas sud-américaines », explique-t-elle.

D’après l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), le taux de pénétration d’Internet au Sénégal est actuellement de 68,49 %. Et plus de 98 % des internautes se connectent avec leur smartphone.

« L’accessibilité des séries sur Internet, à travers quelques plateformes numériques, est un avantage considérable. Les gens n’ont pas souvent le temps de regarder la télévision à l’heure de diffusion de leurs séries préférées. Ils peuvent donc choisir le moment opportun pour consommer ces productions avec différents types de supports : téléphone, tablette ou ordinateur. Il faut simplement qu’ils payent la connexion à Internet », dissèque M. Cissé, par ailleurs formateur en nouveaux médias.

Plus qu’un phénomène de mode, les séries télévisées alimentent les discussions dans les grand places et cours de récréation où naissent quelquefois des vocations de comédien. Cette révolution s’accompagne de la création de fortes communautés de fans sur la toile.

Selon Mountaga Cissé, « il y a des maisons de production qui sortent du lot en développant des stratégies digitales. Celles-ci ne se limitent pas à mettre en ligne les contenus. Certaines maisons de production ont aussi une page Facebook dans laquelle, les gens partagent leurs avis avant, pendant et après la diffusion d’un épisode. Il y a aussi les interviews avec des acteurs et les partages de photos ».

Ce mode opératoire peut rapporter gros d’après ce consultant et blogueur : « YouTube est la plateforme la mieux visitée au Sénégal. C’est un canal où l’on n’a pas besoin d’avoir un niveau intellectuel élevé. Il suffit juste de l’ouvrir et de savoir, en fonction des visuels proposés, quel contenu consommer. En activant la monétisation, les maisons de production qui y postent leurs contenus, peuvent gagner de l’argent afin de soutenir la production ».

La vitalité de ce secteur hyper concurrentiel montre que cela fonctionne bien. « YouTube nous aide à monétiser nos productions. On s’en sort vraiment grâce au nombre de vues sur cette plateforme. En moyenne, nous en avons plus d’un million par épisode. YouTube nous rémunère chaque mois et cela gonfle nos caisses », jubile Pod.

Au Sénégal, les analphabètes représentaient 54 % de la population globale en 2017. L’usage du wolof, l’une des principales langues nationales du pays dans les séries télévisées, a considérablement boosté l’audimat de quelques chaînes qui s’arrachent ces produits.

« Nous avons, révèle El Hadj Oumar Diop, collaboré avec trois télévisions sénégalaises : Sen TV, 2S TV et TFM. Nous travaillons sous forme de partenariat avec les télés qui ne participent pas à la production. Elles sont juste un support. Nous nous partageons ensuite les recettes publicitaires ».

« Marimar », « Luz Clarita », « La Tour de Babel » et plus récemment « Rubi » sont des feuilletons sud-américains qui faisaient fureur de la fin des années 90 jusqu’au début des années 2000. Désormais, ils ont été rangés aux oubliettes grâce aux séries télévisées sénégalaises.

« J’ai vécu au Brésil mais les séries que j’ai vues là-bas n’ont rien à voir avec celles qu’on nous balance. Au Sénégal, nous recevons des histoires à l’eau de rose aux antipodes de notre culture. Je suis vraiment contente que nos séries télévisées prennent le dessus. Elles sont écrites et produites par des Sénégalais, puis jouées par des acteurs locaux », se réjouit la comédienne Amélie Mbaye.

Pour occuper davantage le devant de la scène, les maisons de production sénégalaises peuvent notamment compter sur le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (Fopica) institué en 2002 par l’Etat du Sénégal. Alimenté pour la première fois en 2014, le Fopica a vu son budget de financement passer d’un à deux milliards F CFA.

Tourisme: la Côte d’Ivoire candidate au Conseil exécutif de l’OMT pour la période 2019-2023

La Côte d’Ivoire présentera sa candidature pour occuper l’un des 17 sièges au sein du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour la période 2019-2023 lors de la 23è Assemblée générale de cette organisation prévue du 10 au 13 septembre prochain à St-Petersburg en Russie, a-t-on appris lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information de ce département ministériel transmise à APA, la Côte d’Ivoire postule également pour abriter le 27 septembre 2021, les festivités officielles de la Journée mondiale du tourisme.

«Du 10 au 13 septembre 2019, le ministre ivoirien du tourisme et des loisirs participe à la grand’messe biennale du tourisme planétaire où la Côte d’Ivoire est candidate au Conseil exécutif et escompte abriter la Journée mondiale officielle en 2021», rapporte la note, soulignant que « tels sont les enjeux de la participation du ministre Siandou Fofana»  à cette 23è Assemblée générale de St-Petersburg.

« La Côte d’Ivoire qui est candidate au Conseil, sera, en ce qui concerne la région Afrique qui a droit à six sièges,  en lice avec neuf autres pays du continent dont trois pour un renouvellement. Mais force est de reconnaître que la Côte d’Ivoire présente des états de service à fort avantage comparatif, eu égard à son vécu au sein de l’instance mondiale, en plus de ses performances », conclut la note.

La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, a occupé la vice-présidence de la Commission régionale de l’OMT pour l’Afrique pour la période 2015-2017 et a été membre du Conseil exécutif de l’OMT sur trois mandats (1980-1983; 1996-1999; 2000-2003). L’Organisation mondiale du tourisme (OMT)  regroupe 154 pays membres et des  observateurs.

13ème édition du Festival international du film de femmes de Salé : 12 longs-métrage en compétition

Tapis rouges, flashs des photographes, sourires éclatants des stars nationales et internationales. Glamour et cinéma se donnent rendez-vous du 16 au 21 septembre 2019 à la ville blanche de Salé pour la 13ème édition du Festival international du film de femmes.Cette année, 12 films seront en lice pour décrocher l’Étoile d’or de Salé dans le cadre de la Compétition officielle. Selon un communiqué des organisateurs, le programme général de cette édition comporte, notamment, une compétition officielle de longs métrages de fiction traitant de la thématique de la femme, une compétition officielle documentaire consacrée à la lutte des femmes pour l’égalité et contre toute forme de discrimination, un regard sur le court métrage marocain de jeunes réalisatrices et de talents émergents et un regard sur le long métrage marocain.

Les cinéphiles auront également rendez-vous avec les classiques du cinéma africain et arabe au féminin, à travers des films ayant contribué au devenir de l’Afrique et du monde arabe et un hommage au cinéma tunisien, invité d’honneur du festival, pour tout ce qu’il partage avec le cinéma marocain, précise le communiqué.

Au menu de cette édition figurent aussi un séminaire ayant pour thème «La femme dans le cinéma maghrébin et arabe», et ce dans le cadre des circonstances culturelles, sociales et politiques spécifiques à chaque pays et un dialogue de cinéastes entre le réalisateur Ahmed Boulane et l’actrice espagnole Esther Regina, offrant un regard croisé d’un homme et d’une femme sur la question du genre au cinéma, ainsi que la présentation d’ouvrages en relation avec la femme et un master class de la réalisatrice libanaise Heiny Srour, pour son parcours cinématographique et son action pour la défense de la condition des femmes dans la société arabe.

Les festivaliers auront également l’occasion de prendre part à un atelier de formation autour des « enjeux de l’éducation à l’image», un atelier d’initiation à l’écriture filmique (un cinéaste/une séquence) et à un séminaire régional «pour une égalité des femmes au sein de l’industrie de l’audiovisuel et du film dans la région Maghreb – Machreq», organisé par le bureau de l’UNESCO à Rabat, avec le soutien de l’Union européenne et conjointement avec le Festival international du film de femmes de Salé.

Le jury de la compétition officielle de longs métrages fiction est composé de Marion Hänsel, réalisatrice et productrice de Belgique (présidente), Chantal Richard, réalisatrice, cinéaste et actrice (France), Sène Fatou Kiné, journaliste et critique de cinéma (Sénégal), Dina El Sherbiny, actrice (Egypte), Fleur Knopperts, productrice (Pays-Bas), Amal Ayouch, actrice (Maroc) et Sonia Chamkhi, réalisatrice, écrivaine et chercheuse en cinéma (Tunisie).

Le jury de la compétition officielle du documentaire est, quant à lui, composé de Leila Kilani, réalisatrice, scénariste et productrice marocaine (présidente), Monika Grassl, réalisatrice (Autriche) et Bintou Diarra, réalisatrice et scénariste (Côte d’Ivoire), alors que le jury du prix jeune public comprend Asmae El Moudir, réalisatrice et productrice du Maroc (présidente), Aida Senna, réalisatrice (Maroc) et Yassmine Sayagh, réalisatrice (Maroc).

En outre, à travers le Festival, Salé rendra hommage à Dorra Bouchoucha, productrice tunisienne, Oumou Sy, costumière cinéma et théâtre et écrivaine du Sénégal et Mouna Fettou et Majdouline Idrissi, actrices marocaines.

En ce qui concerne le volet cinéma invité, le comité d’organisation a veillé depuis les deux dernières éditions à lui assurer une omniprésence dans toutes les activités au programme, et ce pour un partenariat à part entière.

L’invité d’honneur de cette année est la Tunisie, l’objectif est de mettre la lumière sur le cinéma de ce pays frère, qui a pu s’imposer aux niveaux régional et international, en proposant de nouvelles et ambitieuses visions cinématographiques.

A cet égard, seront projetés cinq longs métrages, entre fiction et documentaire, de réalisatrices tunisiennes ayant abordé, à travers leurs œuvres, la question féminine et son impact sur la société tunisienne. Il s’agit de «C’était mieux demain» de Hinde Boujemaa (Tunisie – 2012), «Woh» de Ismahane Lahmar (Tunisie – 2017), «Benzine» de Sarra Abidi (Tunisie – 2017), «La voie normale» de Erige Sehiri (Tunisie, France – 2018) et «Narcisse» de Sonia Chamkhi (Tunisie – 2015).

Xénophobie: Tiwa Savage ne se produira pas en Afrique du Sud

La chanteuse et compositrice nigériane, Tiwa Savage, a annulé son concert programmé en Afrique du Sud en signe de protestation contre les attaques xénophobes dans ce pays.La chaîne de télévision nigériane a rapporté mercredi que la star du hip-hop a annoncé dans un tweet qu’elle ne jouerait plus au festival DSTV prévu à Johannesburg en fin septembre.

Elle a qualifié les attaques contre les Nigérians et d’autres ressortissants africains de « malades », ajoutant que c’est la raison pour laquelle elle ne participerait pas au festival.

« Je refuse de regarder le massacre barbare de mon peuple en Afrique du Sud. C’est malade. Pour cette raison, je ne participerai pas au festival DSTV de Johannesburg du 21 septembre. Mes prières vont à toutes les victimes et à toutes les familles touchées par ces attaques », a écrit l’artiste dans son tweet.

Cette réaction de Savage aux attaques xénophobes survient un jour après que la talentueuse artiste nigériane Burna Boy a juré de ne jamais visiter l’Afrique du Sud.

Un appel à témoin lancé pour retrouver des profanateurs de la tombe de DJ Arafat

La direction générale de la police nationale ivoirienne a lancé lundi à Abidjan, un appel à témoin pour retrouver des profanateurs de la tombe du célèbre artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat.Sur sa page officielle facebook consultée par APA où elle a publié les photos de plusieurs  personnes en relation avec ces faits, la police nationale  a appelé ces derniers à se présenter d’elles-mêmes au service de police le plus proche et a invité les populations à fournir toutes informations utiles relatives à ces personnes. 

« La police nationale invite toute personne se reconnaissant sur ces photos ci-dessus à se présenter d’elle-même au service de police le plus proche. La police nationale invite la population à fournir toute information utile relative aux personnes figurant sur les photos publiées », a écrit l’institution indiquant un numéro vert (100). 

Dimanche soir dans un communiqué, le préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi Irié annonçait l’arrestation de 12 personnes en relation avec la profanation de la tombe de DJ Arafat. « Les enquêtes se poursuivent pour l’interpellation de tous les coupables et situer les responsabilités à tous les niveaux. Le procureur de la République a été saisi et cet acte ne restera pas impuni», avait promis M. Toh Bi.

 Samedi, des jeunes surexcités se réclamant admirateurs de DJ Arafat,  ont profané sa tombe, pour disent-ils s’assurer qu’il s’agit bien de lui, peu après son inhumation au cimetière de Williamsville dans le Nord d’Abidjan. DJ Arafat considéré comme le roi du coupé-décalé est décédé le 12 août dernier des suites d’un accident de moto à Angré dans l’Est d’Abidjan.

 Daishikan ( l’un des surnoms de DJ Arafat) a eu droit à des obsèques grandioses organisées par l’État de Côte d’Ivoire et marquées par un  concert géant dans la nuit de vendredi à samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

La tombe de DJ Arafat profanée à Abidjan après son inhumation samedi

La tombe du célèbre artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat a été profanée par certains de ses nombreux admirateurs appelés « les Chinois » après son enterrement samedi au cimetière de Williamsville ( Nord d’Abidjan).Empêchés pour la plupart,  pour des questions de sécurité, d’assister à l’inhumation de leur idole, certains fans de DJ Arafat en colère, se sont adonnés à une scène surréaliste après le départ des officiels et des  parents de l’artiste.

Ils ont ainsi déterré l’artiste pour disent-t-ils,  s’assurer qu’il s’agissait bien du corps de « Daishikan » (l’un des surnoms de DJ Arafat).

Auparavant une veillée artistique en hommage à DJ Arafat a eu lieu au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où des stars africaines et ivoiriennes et de la musique ainsi que des milliers de « Chinois » y étaient.

Au cours de cette veillée jugée réussie, les « Chinois » de DJ Arafat s’étaient pourtant montrés disciplinés.

L’artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat considéré comme le roi du coupé-décalé est décédé le 12 août dernier à Abidjan des suites d’un accident de moto à Angré dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

Sa mort à l’âge de 33 ans a créé une onde de choc dans le pays et sur le continent  il a eu droit à de nombreux hommages.

Des stars africaines et ivoiriennes rendent un ultime hommage à DJ Arafat

Plusieurs stars africaines et ivoiriennes de la musique et des milliers de mélomanes ont rendu dans la nuit de vendredi à samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan dans une veillée artistique, un ultime hommage à l’artiste-chanteur ivoirien Houon Ange Didier dit DJ Arafat décédé tragiquement le 12 août dernier et dont l’inhumation a eu lieu samedi dans la capitale économique ivoirienne, a constaté APA sur place.Outre ces stars que sont notamment Koffi Olomidé,  Fally Ipupa, Davido, J. Martins, Sidiki Diabaté, plusieurs membres du gouvernement ivoirien, parents, enfants, amis et admirateurs de DJ Arafat ainsi qu’un parterre de personnalités culturelles, politiques et sportives de la Côte d’Ivoire ont également pris part à ce dernier hommage à Yôrôbô ( l’un des surnoms de DJ Arafat ) considéré comme le roi du coupé-décalé.

Dans ce mythique stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan plein comme un œuf pour la circonstance, les nombreux fans de DJ Arafat surnommés les « Chinois », ont communié pendant près de 15 heures d’horloge avec plusieurs artistes de renommée nationale et internationale qui se sont produits tour à tour devant eux.

Parmi ceux-ci l’on peut citer entre autres  J. Martins, Davido, Fally Ipupa, DJ Mix, Roga Roga, Claire Bailly, Espoir 2000, Ismaël Isaac, Soum Bill… Auparavant dans la partie solennelle de cette veillée artistique qui s’est achevée au petit matin de samedi, le ministre ivoirien de la Culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman  a délivré le message du gouvernement ivoirien.

Il a annoncé que le président ivoirien Alassane Ouattara a autorisé que DJ Arafat soit décoré à titre posthume dans l’ordre national (l’ordre le plus élevé du pays). « L’État de Côte d’Ivoire avec à sa tête le président Alassane Ouattara, le vice-président, le premier ministre et l’ensemble des membres du gouvernement disent leur infinie reconnaissance à Ange Didier Houon pour son immense contribution au rayonnement artistique de notre pays », a dit M. Bandaman.

Vantant le génie créatif de Daishikan ( l’un des surnoms de DJ Arafat), il a estimé que « DJ Arafat n’est pas le créateur du coupé-décalé, mais c’est lui qui l’a rendu mondialement célèbre».

De son côté, au nom de la famille de l’illustre disparu, Youssouf Traoré a traduit la gratitude des siens à l’exécutif ivoirien avant d’appeler les fans de DJ Arafat « à être des modèles». « Nous avons perdu notre papa. La douleur est difficile à supporter. Papa était pour nous un père formidable et il est parti trop tôt», a regretté Houon Máel, l’un des fils de DJ Arafat au nom de ses frères Ézéchiel, Lachoina, et Rafna.

Pour sa part, Hamed Bakayoko, le ministre d’État ivoirien en charge de la défense, considéré comme le « père adoptif » de DJ Arafat a promis de «veiller»  sur sa famille. « Yôrôbô, c’est mon fils et je l’assume… Je vais veiller sur sa famille», a assuré M. Bakayoko.

Considéré comme une « légende urbaine » et l’un des meilleurs chanteurs du continent, DJ Arafat est décédé le 12 août dernier des suites d’un accident de moto à Angré dans l’Est d’Abidjan. L’annonce de son décès a créé une onde de choc en Côte d’Ivoire et sur le continent où plusieurs personnalités continuent de lui rendre hommage. Le roi du coupé-décalé a été inhumé  dans la matinée de ce samedi au cimetière de  Williamsville dans le Nord d’Abidjan.