Le journaliste Daba Balla bientôt évacué au Maroc

« Nous vous annonçons la bonne nouvelle, vous serez évacués au Maroc au mois de juillet pour le traitement, J’en ai parlé au président de la République Ibrahim Boubacar Keita qui a donné son accord. Le secrétaire général de la présidence est en entrain de prendre des dispositions pour votre évacuation le mois de juillet prochain », a déclaré Mahamadou Camara, ministre de l’économie numérique, de l’information et de la communication, venu s’enquérir de son état de santé. Cet accident lui a occasionné une fracture ouverte de la cheville droite. Opéré puis réopéré sans succès à  Bamako, il risque de perdre sa jambe. A plusieurs reprises, la presse et les organisations faitières ont interpellé les autorités maliennes sur son cas. Cette fois ci, l’appel a été entendu. Sous le coup de l’émotion, Daba Balla a remercié le ministre pour ce geste de solidarité inattendu. « Je vous remercie sincèrement pour votre engament à  mon égard. Avant vous, il y a eu trois ministres de la communication, mais aucun ne m’a rendu visite ». Même émotion dans la famille. Son grand frère, capitaine Soutougouba Keita, a remercié aussi le ministre pour avoir effectué le déplacement malgré son agenda chargé. Il a ensuite rappelé les gestes des confrères et des personnes de bonne volonté à  l’endroit de son frère Daba Balla dans le cadre de son traitement. « Il n’est pas facile pour un ministre de se déplacer. Je vous remercie beaucoup. Daba est mon frère, il a fait ses études chez moi. Avec sa situation actuelle, J’ai préféré qu’il soit à  côté de moi pour qu’en ensemble on puisse trouver un remède à  sa jambe toujours enflée. Je vous rappelle que nous avons reçu une aide de la part des journalistes ». Le nouveau président de l’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP), Birama Fall, présent aux cotés du ministre de la communication pour la circonstance, a apprécié le geste de solidarité du ministre Camara et du président de la République à  l’égard de notre confrère Daba Balla Keita. « Nous ferons le devoir d’informer les journalistes de ce que vous faites pour nous et pour notre confrère. Que Dieu vous bénisse!» a affirmé M. Fall. Précisons que le Chef de cabinet du ministre, présent lors de la visite, prendra attache avec Laya Diarra, l’infatigable ami et collaborateur de Daba Balla pour la constitution des documents administratifs par rapport à  l’évacuation.

JO 2012 : Daba, le Mali compte sur toi !

Le « Roi du taekwondo » montera sur le tapis ce samedi. Dernier malien à  compétir lors des Jeux Olympiques d’été 2012, il est désormais le seul espoir de médaille du pays o๠chacun l’accompagne de ses encouragements. Le talent de Daba Modibo Kéita ne fait aucun doute pour les Maliens, C’’est donc de chance qu’il a le plus besoin ce samedi pour son combat face à  Akmal Irgashev d’Ouzbékistan (29 ans, 1,85 m), dans la catégorie des +80 Kg. Le vainqueur de cette confrontation doit être opposé à  celui du combat entre Umarov Gadzhi (Russie) et Coulombe-Fortier François du Canada. Le Russe ne serait pas un inconnu pour Daba Modibo (31 ans, 2,03m) qui l’aurait rencontré et battu en championnat du monde. Une solide préparation Arrivé à  Londres le 26 juillet 2012, après une longue et «rigoureuse» préparation aux à‰tats-Unis, ce « grand Daba » débute les éliminatoires le 11 août 2012. Et tous espèrent le retrouver en finale dans l’après-midi du même jour. l’entourage du double champion du monde est très confiant et pense que leur protégé à  son mon mot à  dire dans ce tirage. Il est vrai que depuis sa blessure aux JO de Pékin en 2008 en Chine, Daba Modibo n’a pas été très fréquent dans les compétitions de haut niveau. Aux derniers championnats du monde, il était de nouveau blessé. Mais, depuis,selon son entourage, il s’est régulièrement et rigoureusement entraà®né. En tout cas, l’optimisme est de mise au sein de la délégation malienne qui croit fortement dans les chances de son double-champion. Bon vent, Daba !

JO de Londres : quelles chances pour les athlètes maliens ?

Le coup d’envoi des 33è Jeux Olympiques modernes sera donné aujourd’hui à  Londres. Malgré la crise qu’il traverse, le Mali sera présent à  ce rendez-vous sportif incontournable. Le pays sera représenté par six athlètes qui défendront les couleurs maliennes dans quatre disciplines. Si Daba Modibo Keita participera aux épreuves de taekwondo, son concitoyen Oumar Koné essaiera de remporter une médaille au judo. Quant à  Rahmatou Dramé, le porte drapeau de la délégation malienne lors de la cérémonie d’ouverture, elle courra le 100m. Moussa Camara défendra les couleurs nationales lors du 800m. Enfin, en natation, ce sont Mamadou Soumaré et Fatoumata Samassékou qui représenteront le pays à  Londres. Daba Modibo, l’espoir de médaille A ces jeux de Londres, les chances de médailles des athlètes maliens sont très minces. Le salut pourrait peut être reposer, sur les épaules du double champion du monde de taekwondo, Daba Modibo Kéita. Daba Modibo Kéita est sans doute le plus attendu par ses compatriotes. Et quand on sait que l’ athlète a effectué toute sa préparation dans un centre spécialisé aux Etats-Unis, l’espoir est peut être permis pour le Mali de décrocher sa première médaille olympique à  Londres. Contraint à  l’abandon aux J.O. de Pékin (blessure) en 2008 alors qu’il faisait figure d’intouchable, le double champion du monde des poids lourds (2007-2009), fort de ses 31 ans, le champion du Mali a remporté la médaille d’or dans la catégorie des plus de 84 Kg, lors des 18e Championnats du monde masculin de taekwondo, organisés en 2007 à  Pékin. Une médaille qu’il a conservée dans la catégorie des plus de 87 Kg, lors des 19e Championnats du monde masculin de taekwondo, organisés à  Copenhague en 2009. Le double champion du monde des poids lourds (2007-2009) n’aura droit à  aucune excuse en cas d’échec cette année », commente-t-on dans les grains et milieux sportifs à  Bamako. Pour lui, « Daba Modibo Kéita doit une revanche au public malien. Gros effort ddonc u côté du gouvernement malien, qui a consenti à  travers le ministère des Sports, d’énormes sacrifices financiers pour permettre au Mali d’être présent à  ce prestigieux rendez-vous sportif et olympique. «Â Ce sera une opportunité d’acquérir surtout de l’expérience dans leur carrière. Nous ne misons donc pas forcément sur une médaille », précise le président du Comité national olympique du Mali (Cnosm) Habib Cissoko. Diaby, la chance en moins… Le Mali n’a finalement pas envoyé de boxeur à  Londres. Le préposé Mohamed Diaby de 69 kg a été disqualifié après avoir été contrôlé positif à  un test anti-dopage à  Casablanca. Quand bien même le jeune boxeur de 28 ans, s’était péniblement qualifié pour le rendez-vous mondial. Une première pour le Mali dans cette discipline. Diaby ne boxera donc pas aux JO dans la catégorie welter. Une chance de moins pour le Mali. Gageons que la présence des 31 membres de la délégation malienne à  Londres augurera une bonne issue pour le pays.

Révision constitutionnelle : L’explication de texte

Le ministre de la Réforme de l’Etat, Daba Diawara était face à  la presse le samedi 2 juillet pour expliquer les grands axes du projet de révision constitutionnelle. Le document devrait être transmis à  l’Assemblée Nationale en ce début de semaine et il devenait indispensable de communiquer sur son contenu. D’autant plus que le sujet est l’objet de nombreuses interrogations, la presse ayant diffusé ces derniers jours différentes versions du document. Le ministre de la réforme de l’Etat s’est entouré de son homologue de la Communication, porte-parole du gouvernement, Sidiki N’Fa Konaté et de tout son cabinet pour donner des informations détaillées sur la révision proposée pour la constitution du 25 février 1992. La rencontre s’est déroulée à  la Maison de la presse. Pendant près de trois heures, le ministre a expliqué des mesures comme la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales qui sera remplacé par un Sénat, des conditions d’éligibilité du Président de la République, de la possibilité d’utiliser un système mixte pour les législatives… Un réaménagement de l’Exécutif est ainsi prévu avec le renforcement des prérogatives du Président de la République qui définit et est le premier responsable de la politique de la Nation que le gouvernement exécute. Il devra également désormais être « malien d’origine, âgé de moins de 75 ans », et déclaré de manière vérifiable ses biens au moment de sa prise de fonction. Daba Diawara a également signalé que la procédure de révision de la constitution est assouplie par la possibilité ouverte d’y procéder sans passer par le référendum qui ne demeure obligatoire que pour la modification de la durée et de la limitation du nombre de mandats présidentiels. En parlant de limitation des mandats et pour répondre aux préoccupations des maliens, il s’est voulu très clair. La réforme en cours ne change rien aux acquis de la démocratie malienne qui date de la conférence nationale de 1991. « Le nombre de mandats présidentiels est limité à  deux, cumulés ou non, aucun ancien président ne pourra donc se présenter à  nouveau » a dit le ministre.. Des institutions nouvelle formule et exit le HCCT «Le Haut Conseil des Collectivités territoriales a montré, en 10 ans d’existence, ses limites. Il devait être une force de propositions pour l’exécutif. Mais force est de constater que cette mission n’a pour ainsi dire jamais été remplie. Nous avons donc proposé sa suppression et son remplacement par un « Sénat » qui est par ailleurs le type d’institution existants dans les pays de la sous-région. Ceci répond donc aussi à  un désir d’harmonisation», a-t-il déclaré. Le législatif malien répondrait à  une configuration de « bicaméralisme inégalitaire ». Les législatives pourraient se dérouler, si le texte est adopté, selon un système mixte combinant le scrutin majoritaire et la représentation proportionnelle. Une meilleure assise juridique, a dit le ministre, est donnée aux mesures de discrimination positive favorisant l’accès des femmes aux mandats électoraux et fonctions électives. Un haut conseil de l’Audiovisuel sera mis en place et sera chargé de la régulation du secteur pendant la campagne et les opérations électorales. La presse écrite elle sera renforcée pour pouvoir assurer son autorégulation. Le Conseil Economique Social et Culturel sera réaménagé dans ses attributions et des modalités de fonctionnement. Daba Diawara a rassuré la presse et à  travers elle, l’opinion publique nationale. Les élections seront bel et bien organisées en 2012 et dans les délais constitutionnels et le référendum aura également bel et bien lieu. Il a déclaré ne pouvoir cependant pas pouvoir avancer de chronogramme, ceci revenant « au Chef de l’Etat qui seul connait la date du référendum ». Il a toutefois signalé que toutes les conditions étaient réunies pour que les élections se tiennent dans les délais constitutionnels. « Nous avons besoin de 110 jours pour la totalité du processus, et d’ici le 8 juin 2012, nous avons beaucoup de 110 jours encore devant nous ». Sur le plan financier, le budget 2011 a prévu les moyens de l’organisation du référendum en 2011 qui se déroulera bel et bien et permettra d’insuffler « une nouvelle dynamique à  l’Etat malien ».

Qui sont les nouveaux ministres du Gouvernement ? 1/2

C’’est une personnalité très connue dans le pays et à  l’étranger pour s’être illustrée dans le combat pour la démocratie, avoir occupé plusieurs postes de responsabilité et développé une expertise dans le domaine de la sécurité, notamment dans la bande sahélo-saharienne. Soumeylou Boubèye Maà¯ga est né le 8 juin 1954 à  Gao. Il a fait des études de journalisme au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université de Dakar au Sénégal, ainsi qu’en France o๠il obtient un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) de diplomatie et administration des organisations internationales en 1987 à  l’université de Paris-Sud et un diplôme de relations économiques internationales à  l’Institut d’administration publique de Paris. Il exerce le métier de journaliste d’abord à  l’Essor, puis au journal Sunjata édité par l’AMAP. Militant au sein du Parti malien du travail, il a été l’un des principaux artisans de la révolution de Mars 1991. Il entre au cabinet d’Amadou Toumani Touré, alors président du Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP), en qualité de conseiller spécial d’avril 1991 à  juin 1992. Vice-président et membre fondateur de l’Alliance pour la démocratie au Mali Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA/PASJ), il devient en 1992 chef de cabinet du président de la République Alpha Oumar Konaré. En janvier 1993, il est nommé directeur général de la Sécurité d’Etat avant d’entrer au gouvernement de Mandé Sidibé en tant que ministre des Forces armées et des Anciens Combattants. Soumeylou Boubèye Maà¯ga a été candidat à  la présidentielle d’avril 2007. Président de l’Observateur sahélo-saharien de géopolitique et de stratégie, il s’est aussi distingué dans le domaine sportif en encadrant un club et des sélections nationales de basket-ball. Né le 14 octobre 1958 à  Kogoni dans le cercle de Niono, Djiguiba Keita fait ses études primaires à  l’à‰cole Fondamentale de Macina entre 1975 et 1976. Le Diplôme d’études fondamentales le conduit au lycée de Badalabougou o๠il passe son baccalauréat en série philo-langues, trois ans plus tard. Ce parchemin lui ouvre les portes de l’Université de Ouagadougou, au Burkina Faso o๠il s’inscrit à  l’à‰cole supérieure de droit (ESD). Il y obtient une maà®trise en droit public en 1988. l’année suivante, il entre à  la Faculté des sciences juridiques et économiques de l’Université de Montpellier en France o๠il décroche un diplôme d’études approfondies (DEA). Djiguiba Keita présente une longue et riche carrière politique et administrative. Ainsi en 1990-1991, PPR enseigne le droit constitutionnel et de science politique à  l’Université de Paris-Dauphine en France. De retour au pays après la révolution du 26 Mars 91, il donne jusqu’en 1996, des cours toujours de droit constitutionnel à  l’à‰cole nationale d’administration (ENA) de Bamako. En 1996-1997, il est chef de cabinet du ministère des Zones arides et semi arides, ensuite (1998-2002) chargé de projets à  l’Agence pour le développement social (ADS). Le nouveau ministre qui est un des principaux dirigeants historiques du Parena, parle bamanan, français, anglais et russe. Il est marié et père de deux enfants Mme Sangaré Niamoto Ba va désormais diriger le ministère de l’Industrie, des Investissements et du Commerce. Née le 22 avril 1955 à  Bamako, Mme Sangaré Niamoto Ba était, depuis janvier 2009, le secrétaire général du ministère de l’à‰conomie et des Finances. Elle a fait ses études fondamentales à  Bamako avant de décrocher son baccalauréat en sciences exactes au Lycée des jeunes filles de Bamako en 1977. Son bac en poche, elle part pour l’Université de Dakar d’o๠elle sort en 1981 avec une maà®trise en sciences économiques. Après ses études, Mme Sangaré Niamoto Ba a effectué plusieurs stages et formations notamment en politique commerciale, en informatique et dans plusieurs institutions financières en Europe et au pays. Elle intègre la Fonction publique en 1982 comme agent chargé du suivi de l’application des accords commerciaux entre le Mali et certains de ses partenaires avant d’occuper le poste de chef de section des échanges extérieurs. En 1992, elle est nommée chef de la division commerce intérieur et concurrence, puis en 2000 chef de division du commerce extérieur. La même année, Mme Sangaré est nommée directrice nationale adjointe du Commerce et de la Concurrence et dirige ensuite pendant cinq ans la direction nationale du Commerce et de la Concurrence. Responsable de la revue à‰conomie/Commerce, elle a été conseiller technique au ministère des Finances, chargée du suivi du portefeuille de l’à‰tat et administrateur représentant l’à‰tat dans plusieurs sociétés et organismes. Formatrice, elle avait été membre de la commission nationale créée en 1993 pour préparer la dévaluation du Fcfa et membre de la commission chargée des réformes institutionnelles et fiscales du sous-secteur des produits pétroliers, membre de la Commission nationale chargée de l’élaboration du rapport national du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). Le nouveau ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce a également participé aux négociations des programmes du gouvernement avec le FMI, la Banque mondiale et les partenaires techniques et financiers bilatéraux et multilatéraux. Mme Sangaré Niamoto Ba est mariée et mère de quatre enfants. Le nouveau ministre de l’à‰levage et de la Pêche se nomme Bakary Treta. Familier de la scène politique, Treta fut un militant de la première heure de l’Adema avant de passer au Rassemblement pour le Mali (RPM) après la scission. l’actuel secrétaire général du bureau politique du RPM était à  sa nomination, directeur de recherche en zootechnie à  l’IPR-ISFRA. Né en 1954 à  Diondiori dans la région de Mopti, il est titulaire d’un doctorat en alimentation et nutrition animale de l’académie vétérinaire de Moscou obtenu en 1987. Au département de l’élevage et de la pêche, Treta se trouve dans son élément et dans un domaine auquel il a consacré une bonne partie de sa carrière académique et professionnelle. Après des études fondamentales (1963-1972) à  Tenenkou (Mopti), et secondaires (1972-1976) à  l’Institut polytechnique rural (IPR) de Katibougou, Treta s’envole pour l’ex-URSS, précisément pour l’Université de l’amitié des peuples Patrice Lumumba de Moscou. Il y passe le doctorat d’Etat mentionné plus haut et un diplôme d’interprète russe-français. Entre 1979 et 2001, il milite au sein de plusieurs associations notamment l’Amicale des étudiants et stagiaires maliens de l’Université Patrice Lumumba de Moscou, l’Association des étudiants et stagiaires maliens de l’ex-URSS. Il est membre de l’Adema, coordinateur de l’association politique Alternative 2002, etc. Bakary Treta a une riche expérience politique acquise de 1986 à  nos jours et apparait comme un acteur de premier plan des luttes démocratiques. Il fut ainsi membre du Parti malien pour la révolution et la démocratie (PMRD) et du Front national démocratique et populaire (FNDP), secrétaire à  l’organisation et secrétaire général du comité exécutif de l’ADEMA, et depuis 2001, il est le secrétaire général du bureau politique national (BPN) du RPM. Il a participé à  de nombreuses rencontres internationales à  travers le monde dans le cadre de la politique et du développement en Afrique. Bakary Treta est marié et père de deux enfants. Le nouveau ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, est très connu du grand public pour être journaliste et surtout, depuis 14 ans directeur général de l’ORTM. Sidiki Konaté est né le 2 Janvier 1956 à  Tousségéla, dans le cercle de Kolondiéba, en 3è Région. Après des études primaires dans sa ville natale, il fréquente l’école fondamentale de Kolondiéba pour y passer le DEF en 1972. Il passe le baccalauréat au Lycée de Badalabougou en 1975. Sidiki NFa Konaté s’envole alors pour la France. Il s’inscrit à  l’Université à  Nice o๠il obtient une licence en lettres en 1977, puis une maà®trise en littérature comparée. Il passe alors un DEA en communication en 1980 et un Doctorat 3e cycle en sciences et techniques de la communication en 1983. Intégré à  la fonction publique en 1987, Sidiki NFa Konaté a progressivement gravi tous les échelons à  l’ORTM et au ministère de la Communication. Journaliste, présentateur du Journal télévisé, animateur de débats, chef du service reportage, il fut aussi conseiller technique au ministère de la Communication (1991-1993), conseiller technique auprès du CTSP en 1991, directeur général adjoint (1993-1997) puis directeur général de l’ORTM depuis 1997. Auteur de plusieurs publications sur la communication et président du RAPAF (Réseau de l’audiovisuel public d’Afrique francophone)., le nouveau ministre de la Communication est aussi formateur et professeur vacataire à  l’Université de Bamako. Marié, père de 3 enfants, il parle bambara, français, anglais et allemand. Il aime le football et les sports collectifs. Il est officier de l’ordre national du Mali depuis 2009. C’’est un socio-économiste de formation qui prend en charge le département des Relations avec les institutions. Abdoulaye Sall est né le 18 octobre 1948 à  Kayes. Il fréquente successivement l’école fondamentale de Kayes Khasso (1962-1966), l’à‰cole normale secondaire de Badalabougou (1966-1970) et l’Ecole normale supérieure de Bamako (1973-1977). Entre 1981 et 1984, il étudie à  la faculté des sciences économiques et de droit de l’Université de Nice en France. Abdoulaye Sall est titulaire d’un diplôme en lettres de l’EN Sup, d’un DEA en économie et droit du développement et d’un doctorat en droit du développement. Il cumule aussi plusieurs stages de formation et de perfectionnement. Au plan professionnel, il fut maà®tre du second cycle à  l’école de la Poudrière, professeur à  l’ECICA puis attaché de cabinet au ministère de la Jeunesse et des Sports en 1979. Homologue national de l’expert de la Banque mondiale chargé du Programme de restructuration du marché céréalier, il a aussi été inspecteur des sociétés et entreprises d’à‰tat avant d’être nommé conseiller technique au ministère de Tutelle des Sociétés et Entreprises d’à‰tat en Juillet 1987. En novembre 1988 il est nommé Directeur général de l’Office des produits agricoles au Mali (OPAM). Il a aussi mené des activités de consultant indépendant et s’est distingué dans la société civile par le grand dynamisme qu’il a su impulser au Cercle de réflexion et d’information pour la consolidation de la démocratie au Mali. CRI-2002 vient, par exemple, d’organiser à  Sikasso un forum sur la valorisation du rôle et de la place des autorités traditionnelles dans le cadre de la décentralisation. Marié, Abdoulaye Sall parle peul, bambara, français et anglais. Il aime le sport et la lecture.

Nouvelle Constitution, le baroud d’honneur d’ATT

Si l’on en croit Amadou Toumani Touré (ATT), Président de la République, les maliens voteront par référendum d’ici la fin 2010 pour approuver ou non un projet de nouvelle Constitution. Sur le papier, cela est plutôt séduisant. Le projet doterait le Mali, l’année de ses cinquante ans d’un nouveau texte fondamental, qui garantisse un équilibre institutionnel entre les différents pouvoirs, et corrige les dérives de la Constitution actuelle révélées durant 18 ans de pratique. Création d’un sénat, d’une autorité des l’audiovisuel, et d’une Cour des Comptes, réforme de la Cour Suprême, et réaménagement du pouvoir exécutif, tout y est ou presque. Mais avait-on vraiment besoin d’un Sénat en lieu et place du haut conseil des collectivités territoriales, dont beaucoup reconnaissent l’inutilité ? Alors même que sa suppression est parfois évoquée en France, une démocratie mature, dont la Constitution a servi de modèle à  notre pays, on cherche à  créer une institution supplémentaire, forcément budgétivore dans le contexte actuel. A en croire certains, il s’agit d’un moyen de récompenser des amis politiques, ou de résoudre le chômage en recasant des anciens ministres sur le carreau. Et d’autres interrogations subsistent. Que cache le changement des conditions d’éligibilité du Président de la République ? Cherche-t-on à  éliminer tel ou tel candidat potentiel ? Pourquoi mener une réforme d’une telle ampleur à  la fin d’un dernier mandat, alors que les priorités sociales et économiques ne manquent pas dans le pays ? Même si ces questions ne trouvent pas encore de réponse, l’essentiel est finalement préservé, car on ne devrait pas toucher à  l’article 30, verrou constitutionnel qui limite le nombre de mandat à  deux. Et comme le dit souvent un homme politique influent, ancien premier ministre du Mali, dura lex sed lex. La loi est dure, mais C’’est la loi. ATT a donc décidé de se résoudre à  résister aux charmes des sirènes, et prend ainsi à  contre-pied ses plus farouches détracteurs. Si cette nouvelle loi est votée, le locataire de Koulouba, déjà  à  l’origine de la Constitution de 1992 laissera une trace indélébile dans l’Histoire, là  ou son prédécesseur a échoué. Celle de celui qui aura façonné l’architecture institutionnelle du Mali démocratique.

Révision Constitutionnelle au Mali : Daba Diawara propose un nouvel élan

Le président de la république dans son adresse à  la nation du 31 décembre 2009, avait annoncé son intention de prendre très prochainement l’initiative d’une révision constitutionnelle le 25 février 2012. Dans ce cadre, un vaste projet de réforme politique a été élaboré par un comité d’experts dirigé par Daba Diawara sur la base des conclusion de son rapport remis en 2008. Réformes envisagées par le projet Il s’agit de corriger les lacunes et les insuffisances révélées par la pratique institutionnelles, d’obtenir une forte participation des citoyens aux élections, réduire le coût des consultations électorales et renforcer les capacités des partis politiques entre autres. Ce fait qui fait dire ATT qu’en plus de la constitution, de nombreux textes législatifs et registraires importants devront être adoptés. « Je m’emploierai à  ce que ce processus de réforme s’achève avant la fin de l’Année 2011 ». Les réformes envisagées résultent d’une réflexion sur la recommandation de la démocratie, dans notre pays. Une réflexion qui a tiré le meilleur parti des conclusions et recommandations des différentes rencontres organisées, sur le processus électoral et la gouvernance démocratique au Mali. Il faut y ajouter les rapports des administrations et des organisations de la société civile, sur les différentes consultations électorales organisées depuis 1992 et des travaux de recherche réalisés par des chercheurs nationaux et étrangers. A cette réflexion, beaucoup ont été associés notamment les chefs d’institutions de la république, les responsables de partis politiques et d’organisations de la société civile, les représentants religieux, les syndicats et les légitimités traditionnelles, les hommes de presse et les personnalités considérées comme des observateurs avisés de la vie politique de notre pays. Innovations importantes Selon Daba Diawara, ancien ministre de la fonction publique et président du comité des experts, la révision de la constitution se traduira par d’importantes innovations qui redéfiniront les contours de l’architecture institutionnelle de notre système démocratique. Il s’agira du réaménagement des pouvoirs au sein de l’exécutif, de la création d’un sénat en remplacement du haut conseil des collectivités. Et la réorganisation de la cour suprême, de la cour constitutionnelle, du conseil économique social et culturel, de la haute cour de justice et du conseil supérieur de la magistrature. Sans oublier l’instauration de nouvelles règles de rationalisation du travail parlementaire en vue d’améliorer son efficacité dans l’exercice de la fonction législative et le contrôle de l’action gouvernementale. Il s’agira aussi du renforcement des mécanismes de protection des droits et libertés avec extension des attributions du médiateur de la république, de l’institution du contrôle de constitutionnalité par voie d’exception. ATT encourage la réforme Pour Amadou Toumani Touré, ces réformes sont souhaitables et nécessaires, il ne s’agit pas de remettre fondamentalement en cause les institutions actuelles, mais de les adapter au rythme et aux exigences actuelles. Le processus ainsi mis en marche, revêt un intérêt particulier car il concerne l’Avenir de la nation et le devenir de notre système démocratique. En conséquence, il a invité les forces politiques, la société civile, l’ensemble des compatriotes à  porter ensemble ces idées novatrices et à  développer les arguments nécessaires pour faire connaà®tre et adhérer au projet de révision constitutionnelle, qui vise essentiellement à  conforter le cadre juridique et la pratique de la démocratie au Mali. A la fin de la cérémonie, Daba Diawara après sa présentation, a remis une copie du projet au président de la république Amadou Toumani Touré

Daba Modibo Keita : Un champion de Taekwondo est né

Du haut de ses 2,5 m l’athlète a toujours su mettre à  rude épreuve, ses adversaires qui tombent comme du bois mort lors des matchs de compétion. Et ses 85 kg, ne l’ont jamais trahi. Bercé par le sport, le jeune Daba s’est éperdument lancé dans la pratique de plusieurs disciplines sportives. C’’est ainsi que, de fil en aiguille, il s’est fait distinguer dans le Basketball d’abord. Vous avez dit Daba Basketteur ? De 2001 à  2002, il est champion de la coupe du Mali, au compte du Stade Malien de Bamako ou il fait ses premiers pas en basket. Du Stade malien de Bamako, l’athlète a vite gravi les échelons en rejoignant l’équipe «Â Tremblay AC’ » de la France. Mais avant la France, il fait un bref passage en Angola (de 2002 à  2003) o๠il décroche le titre de vice champion de la coupe d’Angola. En France, il a participé aux 3ème championnats de France de Baskett ball, et au «Â All stars games » à  Bercy. Comme si son statut de basketteur talentueux ne lui suffisait pas, l’athlète a viré vers le Taekwondo. Car, certainement, il estimait n’avoir toujours pas donné le meilleur de lui-même. Champion de Taekwondo De 2002 à  nos jours : Que de trophées remportés en Taekwondo ! Entre autres, Daba Modibo a été sacré Champion du Mali en 2002 et 2004. En mars 2004, il s’accapare d’une médaille d’Or à  l’Open international de Nantes (France) et une médaille de Bronze à  l’Open international d’Alsace, Strasbourg, France. En 2004, l’athlète est médaillé d’Or au Tournoi Open International de Picardie (France) et médaillé d’Or au Championnat Open International de Paris. En septembre 2005, il gagne la médaille d’Or au 8ème Championnat d’Afrique à  Antananarive (Madagascar) avant de remporter la 3ème Coupe Mondiale Francophone de Taekwondo à  Niamey au Niger. C’’est alors qu’il a est décoré en 2006 dans son Pays : «Â Chevalier de l’Ordre National ». En 2007, le jeune combattant s’illustre au 18ème Championnat masculin et 11ème Championnat du Monde de Taekwondo, Beijing (Chine) ou il décroche le titre de Champion du Monde, Catégorie Poids Lourds, +80kg, et le trophée de Meilleur Combattant. La plus haute consécration jamais bénéficié par un combattant africain. Cet exploit a été réédité cette année. Le Sacre réédité A l’issue du 19ème championnat du monde de Taekwondo, disputé du 14 au 18 octobre à  Copenhague (Danemark), Daba Modibo Keita n’a pas déçu le peuple malien. Ainsi, il a réussi à  conserver son titre de champion du monde des Poids Lourds (+87 kg). l’exploit a été salué par les plus hautes autorités de la nation. La preuve, il y une semaine, il a été reçu par le président ATT qui lui a remis de manière symbolique un chèque de 5 Millions de francs. Doléances à  Koulouba Les doléances adressées par l’athlète aux plus hautes autorités, sont discutées. Le Mali (comme bien d’autres pays d’ailleurs) n’est pas en reste quant il s’agit d’encourager tous ceux qui arrivent à  se distinguer à  l’échelle internationale, en rendant hommage à  la nation. Que ce soit dans le domaine du sport ou de la culture… l’athlète Daba a donc mis les pieds dans le plat en demandant une rente à  vie. Les autorités le prendront-elles au sérieux ?