Sidi Dagnoko, l’ambition et le travail

Courtoisie et efficacité Agé d’à  peine 40 ans, Sidi Dagnoko est originaire de Bafoulabé dans la région de Kayes. Après une maà®trise en Droits des Affaires obtenue en 1999 à  l’Ecole Nationale d’Administration, il s’inscrit alors à  Sup Management Mali (une école supérieure affiliée à  la Columbia University des USA). Il y décroche en 2005 un MBA en marketing et commerce international. Avant d’empocher ce dernier parchemin, Sidi Dagnoko avait déjà  occupé des responsabilités importantes dans des entreprises de la place: dirigeant en charge du développement de l’Agence de communication et de marketing Multicom, conseiller spécial du Directeur général du Groupe Achcar Industries depuis 2003. Il est aujourd’hui Country manager de l’Agence Spirit McCann, membre du groupe McCann Ericksson, premier réseau mondial de communication et de publicité, avec 205 agences dans 145 pays. En dehors de son travail, Sidi Dagnoko est aussi engagé dans la vie de la cité .En tant que militant de la première heure, membre du Bureau politique national des jeunes de l’ADEMA. Il est aussi membre de la Jeune Chambre Internationale Mali o๠il a occupé divers postes de responsabilité locaux et nationaux. Il fut par exemple, Président Exécutif 2009 de la JCI Bamako Elite, dont il est membre fondateur. Sidi Dagnoko est un passionné de lecture et de sports. Il aime bien s’identifier à  Nelson Mandela qui est son modèle dans la vie. Le Mali, riche de ses hommes et de ses valeurs, selon Sidi En cette fin 2010, année du cinquantenaire du Mali, Sidi Dagnoko trouve que le bilan des 50 ans est mitigé. Le « Mali démontre qu’on peut être un pays pauvre, enclavé, ne pas avoir des ressources pétrolières et être un pays émergent ». Notre pays a connu selon lui « une décade d’espoir, deux décennies de gâchis et depuis les années 90, la démocratisation et la libéralisation de l’économie et des énergies et a commencé, a amorcé son développement ». Le plus gros du travail reste à  faire selon Sidi. Pour lui, le Mali n’ira de l’avant que quand « les maliens comprendront que le développement s’acquiert par le travail. Mon rêve pour 2060, le centenaire de notre pays, C’’est un Mali o๠les compétences vont s’exprimer. Un pays o๠les femmes joueront leur rôle parce que c une aberration que les femmes qui sont plus de 50% de la population soit encore brimées au point de ne pas pouvoir s’exprimer, jouer pleinement leur rôle de productrices ». Dans 50 ans, le Mali selon Sidi sera un pays en compétition avec les autres nations émergentes sur la base de ses valeurs, de ses richesses avec la conviction que la pauvreté n‘est pas une fatalité et que la richesse n’est pas un luxe. Sa devise : «se former et travailler» Quand on lui demande ce qu’il fait pour qu’advienne ce Mali idéal, il répond avec le sourire. « A mon niveau, je m’engage en tant que citoyen. Un citoyen qui travaille à  apporter modestement sa petite contribution à  la construction de son pays. Que chacun fasse bien ce qu’on lui a confié ou dans le domaine o๠il pense être compétent. Si chacun d’entre nous était lui-même un facteur de changement positif, le changement serait déjà  la parce que le changement est en nous ». « Responsabiliser les citoyens d’un pays cela passe par la conscientisation, par l’éducation, la formation avec la promotion, la mise en avant des valeurs qui ont fait des grandes nations ce qu’elles sont aujourd’hui » dira-t-il encore. Réussir dans la vie, pour Sidi, C’’est d’abord une question de volonté. « Il faut y croire. Il faut que les jeunes de notre pays retiennent une bonne fois pour toutes, et C’’est valable pour nous tous, que la meilleure façon de s’épanouir dans la vie, C’’est d’abord de compter sur soi-même. Et ensuite il faut savoir être quelqu’un qui peut partager ce qu’il a en termes de connaissance et de biens matériels. Et être utile pour son pays ». Paroles de patriote !