Konobougou: La première dame préside la campagne de lutte contre le mariage forcé

Situé à  153 Km du district de Bamako, la commune rurale de Konobougou a reçu l’honneur de célébrer cette année à  l’occasion du 11 octobre, la jeune fille dans le monde en général et au Mali en particulier. Placé sous le signe de la lutte contre le mariage forcé des jeunes filles, l’édition 2015 de la journée internationale de la jeune fille a mérité une attention particulière au niveau national avec la mobilisation sans faille de plusieurs personnalités couplée par la présence de la première dame du Mali, Aminata Keita. Sortie massivement pour l’accueillir, la population de Konobougou notamment les femmes ont voulu offrir à  l’épouse du chef d’état un accueille chaleureux. Hady Hann, Chef de village de konobougou n’a pas manqué de préciser des le début de son allocution sa satisfaction d’avoir opté pour son village. « Je souhaite la bienvenue à  toutes et à  tous à  Konobougou. C’est un honneur que vous nous faite ». Un avis largement partagé par le maire, Modibo Niaré. Une pièce théâtrale donnée par les élèves du village sur l’importance de maintenir la jeune fille à  l’école et sur les méfaits du mariage forcé. Fadimata Alain Chare, DG plan international Mali, quant à  elle expliquera l’importance de cette journée « le 11 octobre est d’une portée symbolique tant pour notre structure que les partenaires amis » avant de mettre en exergue les difficultés encore liées dans cette lutte. « Les conventions relatives à  la protection des enfants ont été ratifié par plusieurs pays mais malheureusement des actions encore néfastes sont pratiquées dans nos sociétés. Il n’y a pas de solution miracle ni de remède universelle pour promouvoir l’éducation de la jeune fille malienne, nous devons simplement travailler ensemble dans les intérêts de la jeune fille, a-t-elle conclu. La cérémonie sera clôturé par la remise de kit scolaire à  plusieurs jeunes filles méritantes.

Aminata Maiga, Première dame du Mali

Jusqu’à  l’investiture d’IBK ce mercredi 4 septembre, on avait très peu vu Aminata Maiga, l’épouse du chef de l’Etat. Même pendant la campagne électorale, elle était restée derrière, mais agissant dans l’ombre. Les images de la visite surprise de Soumaila Cissé au domicile d’Ibrahim Boubacar l’ont montré simple et entouré de ses enfants sur le petit écran. Pour ceux qui la connaissent, c’est une femme discrète mais efficace. Présidente de l’ONG Agir, Aminata Maiga est originaire la région de Bourem. Fille d’un ancien ministre de l’ère Modibo Keita, elle ne s’est jamais vraiment mêlée de politique, se contentant d’apparaà®tre aux côtés de son époux, pour les fonctions officielles. On devine cependant que ses conseils doivent être précieux pour son époux. Mme Keita Aminata Maiga a étudié en France, à  l’université de Nantes. Très discrète et humble, elle est connue aussi dans le milieu sportif puisqu’elle est membre du Comité national olympique et sportif du Mali depuis 2000. Femme de terrain et de coeur A travers son ONG Agir, qui oeuvre dans l’environnement, Aminata Maiga s’est dédié aux populations démunies. En Août 1997, elle fait distribuer dons et médicaments au profit des populations défovorisées à  Bamako. Suivra une deuxième opération en décembre 1998 avec la distribution de médicaments. Côté environnement, l’épouse d’Ibrahim Boubacar Kéà¯ta a orchestré l’opération de lutte contre les déchets plastiques ; l’opération centre d’écoute de Sabalibougou pour l’insertion des enfants de la rue. Sans oublier, le projet « distribution automatique de préservatifs ». Elle est également présente dans de nombreux projets liés à  l’assainissement, notamment avec l’AEDD, l’Agence pour l’environnement et le développement durable. l’Association Agir a vu le jour en 1994 avant d’être une Organisation non gouvernementale en juin 2005. Elle œuvre dans les domaines de l’éducation, la protection de l’environnement et de la qualité de vie. Aminata Maiga est mère de quatre enfants.

Il était une fois une dame à la Primature…

Mme le premier ministre, on vous voit sourire à  chacune de vos sorties, devant les élus, les partis politiques, les ONG, les caméras de télévision, les diplomates étrangers, avec ces fossettes qui vous caractérisent. Pourtant, Mme le premier ministre, la tâche qui vous a été confiée par le chef de l’état est une tâche délicate, noble, en témoigne votre lettre de mission. Mais à  vrai dire, Mme Kaidama, après l’effet de surprise, quant toutes les femmes et leaders d’association saluaient votre nomination, vient le moment du grand test. Et l’on vous sent moins à  l’aise dans vos chaussures et ne sachant pas trop comment vous démarquer de votre prédécesseur. Et surtout comment accomplir cette mission en 13 mois ? Le temps file, vous en conviendrez ! Madame le Premier Ministre, que répondez-vous à  tous ceux qui doutent de votre capacité à  engager les réformes voulues par votre hôte jusqu’au bout, quant il y débat sur les priorités ? O๠placez-vous la votre ? Organiser ces élections tant attendues par des milliers de maliens ou conduire la réforme constitutionnelle à  son terme. Hier inconnue, vous voilà  propulsée sur le devant de la scène avec tous les risques inhérents à  la fonction et des choix à  faire. Oui, vous êtes à  l’écoute. Vous y croyez, répétez-vous, êtes convaincue que les chantiers engagés aboutiront. Vous prenez le pouls, la température, rencontrez les partenaires sociaux, techniques et financiers, mais que répondez-vous face à  la grogne populaire ? Aux étudiants, qui la semaine dernière ont manifesté à  quelques encablures de votre siège, bloquant toute la circulation de Bamako ? Que lancez-vous aux enseignants grévistes, qui paralysent l’année scolaire ? Enfin, il paraà®t que vous auriez même refusé de recevoir les marcheurs de l’AMO. Mme Kaidama, votre seule fonction se limite t-elle à  des audiences cordiales et distinguées, ici o๠là . Des femmes ont placé d’immenses espoirs en vous, allez-vous les décevoir, et pour qu’on finisse par dire que vous n’êtes qu’une « bonne femme » qui n’a pas la carrure d’un Premier ministre ? On cherche déjà  votre marque, mais vos discours déçoivent les observateurs politiques et alimentent les « grins » des journalistes qui vous suivent de près ? Et d’aucuns vont jusqu’à  prétendre que vous n’êtes qu’un premier ministre de substitution, qui ne fera pas long feu à  la Primature. Sachez Mme, le premier ministre qu’on vous donne tout juste six mois pour convaincre ou disparaà®tre, telle une étoile filante dans la constellation sans pitié de la politique au ali. On vous attend Mme Kaidama, sachez le. Juste à  l’angle de la Primature et du Monument de l’indépendance… Qu’importe si le soleil est de plomb ce jour là  pour les marcheurs… Alors, allez-vous laisser ces langues perfides avoir raison de votre réputation et dire, il était une fois une dame à  la Primature…

Coupe du Mali de Handball : l’USFAS lave l’affront en battant la Commune II

l’émotion était grandiose ce week-end (au Pavillon des sports) sur les visages des militaires. En effet, ils se devaient de gagner absolument pour redorer leur blason terni lors de la finale du Championnat national. C’’était dans doute, une belle partie de revanche pour ces militaires battus 72 h plus tôt par cette même équipe de la Commune II qui l’avait emporté 21-14, en s’adjugeant le titre de champion du Mali. Cette défaite a été très mal ressentie par les responsables de l’Usfas. Pour laver l’affront, une autre compétition phare de la discipline handball au Mali était toute proche. Les militaires l’ont donc mise à  profit pour battre les équipes (Hommes et dames) de la Commune II. Au cours du jeu, les militaires ont fait preuve de beaucoup de combativité. « Ils ont été constants et rigoureux dans les marquages ». A 30 secondes de la fin du match l’ailière Aissata Diakité a tout simplement mis la balle au fond des filets, permettant du coup à  son équipe d’arracher le droit de disputer les prolongations. Avant l’égalisation par l’Usfas, le lumineux tableau affichait 14-13. Jusqu’à  la mi-temps, le score était de 7-7. Revenu de la mi-temps, les deux équipes se neutralisaient à  chaque fois. Bref le match était très serré. Mais, au finish, C’’est l’USFAS qui l’a emporté Même si une joueuse a été victime d’expulsion, il faut dire que la furia des joueuses de l’Usfas ce jour a beaucoup payé dans leur victoire. Chez les hommes, la finale de Dames Coupe 2010 était sans difficulté particulière. Sous la houlette de Salif Doumbia et Abdoulaye Sanogo, l’Usfas a étrillé la Commune II par le score 30-12. Les militaires n’ont laissé aucune marge de manœuvre à  leurs adversaires qu’ils ont complètement dominés. « Nous avons assisté à  deux belles confrontations. l’USFAS était meilleure, mais la Commune II n’a pas démérite », a dit le premier ministre Modibo Sidibé présent à  la compétition.