Boukary Daou, libre!

Le directeur de publication du journal Le Républicain, Boukary Daou, a été acquitté ce mardi 30 avril 2013, par le tribunal de la commune IV de Bamako. Toutes les poursuites à  son encontre ont en effet été levées. Vice de procédure Il a fallu moins d’une minute au président du tribunal pour prononcer le verdict : nullité de la procédure, le journaliste est relaxé. Très ému, Boukary Daou a déclaré à  la fin de l’audience: « Je remercie l’ensemble de la presse pour son soutien. Je remercie mes avocats. C’est une victoire pour la liberté de la presse au Mali ». Un des ses avocats, Amidou Diabaté, s’est félicité de la décision de la justice, qui « a estimé que la procédure engagée contre (son) client est nulle. Donc, pas de procès, pas de condamnation, mon client est libre ». « Je rends hommage à  la justice de mon pays, qui malgré les pressions, est restée digne » a-t-il ajouté. Boukary Daou avait été arrêté le 6 mars à  Bamako par les services de renseignement, puis inculpé le 18 mars de « publication de fausses nouvelles » et « incitation à  la désobéissance ». Il a été remis en liberté provisoire le 2 avril. Précisons que son arrestation faisait suite à  la publication d’une lettre ouverte au président malien par intérim Dioncounda Traoré, dans laquelle des « soldats au front » dans le nord du Mali, « révoltés par les avantages accordés » au capitaine Amadou Haya Sanogo, auteur d’un coup d’Etat en mars 2012, menaçaient de déserter.

Affaire Daou : « le procureur veut rejouer un match déjà terminé »(Me Mamadou Camara)

La prolongation continue dans l’affaire Boukary Daou. Le tribunal de 1ère instance de la commune IV a remis le verdict du procès du journaliste Boukary Daou au 30 avril 2013. A la fin de l’audience, Mes Lamissa Coulibaly, Mamadou Camara et Hamady Karembé ont échangé avec la presse. En effet, les avocats de la défense avaient soulevé du 16 avril 2013 l’exception de nullité. Pour la défense, il s’agissait d’annuler la poursuite contre son client car n’ayant pas reçu de citation à  comparaitre comme le veut la loi sur la presse. Contre toute attente, le procureur a voulu rouvrir hier les débats sur les débats. Ce à  quoi se sont refusés les avocats avant de décider de suspendre leur participation tant que la forme ne sera pas respectée. Une stratégie de défense, selon Me Lamissa Coulibaly, qui vise à  ne pas cautionner la décision du parquet. Me Mamdou Camara, l’un des 17 avocats du directeur de publication du journal Le Républicain, estime que le procureur veut rejouer un match déjà  terminé. « On est dans un match de football o๠une équipe après le coup de sifflet final revient voir l’arbitre pour dire qu’elle a oublié de faire une passe ou un tir et demande de rejouer le match », ironise l’avocat. Les avocats ont déclaré avoir foi en l’indépendance de la justice malienne et affichent une confiance quant à  une issue heureuse du procès. Ils estiment d’ailleurs que la mise en délibéré de l’affaire pour le 30 avril prochain est la preuve que le juge n’a pas suivi le parquet dans sa tentative de violer la loi.

Affaire Boukary Daou : appel à la solidarité de l’UJAO et du TAEF

Bamako 15 avril 2013 – ARTICLE 19, l’Union des Journalistes d’Afrique de l’Ouest (UJAO) et le Forum des Editeurs Africains (TAEF) tiennent par la présente déclaration à  manifester leur soutien et leur solidarité à  Boukary Daou et au Comité de Crise pour la Libération de Daou. Boukary Daou du journal Le Républicain du Mali actuellement en liberté provisoire doit faire face à  la justice ce 16 avril 2012. Il lui est reproché la publication d’une lettre ouverte adressée au président de la république du Mali, dénonçant les conditions matérielles des soldats au front. Daou a été arbitrairement arrêté et détenu in communicado du 6 au 14 mars 2013 à  la Sécurité d’Etat. Il a ensuite été transféré à  la Brigade d’Investigation Judicaire du 14 au 18 mars avant d’être inculpé pour incitation aux crimes et délits et publication de fausses nouvelles. Suite à  cette inculpation il a été incarcéré à  la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako o๠il a été détenu jusqu’au 2 avril, date à  laquelle il a obtenu une liberté provisoire. Nous professionnels des médias, organisations de défense de la liberté d’expression et de la presse au Mali et en Afrique, présents à  Bamako pour les besoins du procès de Boukary Daou, réaffirmons notre attachement au respect de la liberté d’expression et à  l’Etat de droit. En conséquence, nous demandons aux autorités publiques maliennes d’abandonner les charges qui pèsent contre Daou et d’assurer sa sécurité et celle de tous les journalistes maliens conformément aux conventions internationales et africaines sur la sécurité des journalistes. Pour toutes informations complémentaires, contacter : Mali Président du Comité de Crise pour la libération de Boukary Daou Mahamane Hameye Cissé Tel: +223 66792581 Email : hameyecisse@yahoo.fr Ou Ndey Tapha Sosseh Coordinatrice PRC/UJAO Tel : +223 78394579 Email : info@ujaowaja.net

Boukary Daou : « Je vous remercie pour la cohésion autour de mon arrestation »

C’’est de la satisfaction qu’exprime le directeur de publication du journal Le Républicain en liberté provisoire depuis mardi 2 avril 2013 . Il a rencontré ses confrères ce mercredi à  la maison de la presse lors de la traditionnelle assemblée générale du comité de crise dans l’affaire de Boukary Daou. Apparemment en forme, le sourire aux lèvres, Boukary Daou a salué ses confrères et donné des accolades de retrouvailles dans la grande famille de la presse. Les journalistes se sont succédé à  ses côtés qui pour prendre une photo avec lui, qui pour le saluer chaleureusement. Tous l’ont félicité pour son courage pendant les moments difficiles qu’il a eu à  vivre. Prenant la parole après les mots de remerciement du doyen Hamèye Cissé, president du comité de crise , Boukary Daou a commencé par remercier les actions communes des journalistes autour de son arrestation. « Je vous remercie pour la cohésion autour de mon arrestation. J’encourage cette action commune pour moi mais aussi pour la presse malienne »,a-t-il déclaré en ajoutant sa famille ne tarit des éloges sur la mobilisation autour de son arrestation. « Quand J’étais en prison je pensais à  vous car tout le monde dans la maison d’arrêt centrale ne parlait que de mon arrestation. J’ai reçu la visite des confrères et amis et proches. Je manque des mots pour vous remercier. Restons soudés et solidaires pour défense notre profession » affirme –t-il. A la suite des remerciements des membres du comité de crise, l’assemblée générale a décidé la suspension des mots d’ordre pour le boycott des institutions jusqu’à  l’acquittement de Boucary Daou dont le procès est prévu pour le 16 avril prochain. Par ailleurs, l’assemblée générale a déploré le non-respect du mot d’ordre du comité de crise concernant le boycott des institutions de la part de certains organes précisément des journaux. Sambi Touré a dénoncé ce manque de solidarité et appelé les journalistes à  continuer la mobilisation jusqu’à  la libération définitive de Boucary Daou. Par ailleurs la situation de certains confères qui se trouvent aux prises avec la justice a été évoquée. A ce niveau l’assemblée a décidé de mener le même combat avec des stratégies différentes pour la défense de ces journalistes qui se trouvent dans ses affaires judiciaires. A signaler que 62 Journalistes ont été victimes de répression (attaques physiques dans la plupart du temps) depuis le coup d’à‰tat du 22 mars 2012.

Presse : Boukary Daou en liberté provisoire

Ce n’est pas un poisson d’avril, C’’est bien une réalité. Le directeur de publication du quotidien malien ‘’Le Républicain », Boukary Daou retrouve la liberté provisoire après son inculpation le 18 mars 2013 pour avoir publié une lettre ouverte d’un certain «Â capitaine Touré » très critique à  l’encontre du salaire du capitaine Sanogo. Le tribunal de la commune IV a accordé, ce mardi 2 avril une suite favorable à  la demande de mise en liberté provisoire demandée par ses avocats. Le journaliste retrouvera donc les siens en attendant le jugement prévu le 16 avril prochain. C’’est à  10h 15 minutes que le journaliste Boukary Daou, en boubou vert olive, arrive au tribunal de la commune IV o๠l’attendaient beaucoup de ses confrères depuis 8 h. Une heure après, aux environs de 11h 15 minutes que l’audience commence. Me Hamidou Diabaté, l’un des treize avocats de la défense campe le décor en convoquant l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme très explicite sur la liberté de la presse du reste, et inscrite dans le préambule de la constitution du Mali. l’ancien ministre de la justice a vivement déploré la première détention prolongée d’un journaliste (28 jours) depuis l’indépendance. Désignée par ses collègues, la seule avocate de la défense, Nématou Maà¯ga a demandé au président du tribunal, Seydou Papa Diarra, d’accorder la demande provisoire à  son client dont la détention n’est plus nécessaire et n’entravera en rien à  la procédure. En accordant la liberté provisoire au journaliste, a-t-elle plaidé, le tribunal donnera le sourire aux journalistes et séchera les larmes de la fille de Boukary qui ne cesse de pleurer depuis son arrestation. Le ministère public représenté par Ibrahima Traoré a, dans une brillante intervention, défendue la justice souvent critiquée à  tort et à  travers selon lui, avant de demander l’acception de la mise en liberté provisoire au journaliste après la garantie de la non récidive donnée par celui-ci. Me Lamissa Coulibaly a pris la parole pour défendre son client tout en s’appuyant sur un article de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique signé par Malika Groga Bada qu’il a lu à  l’audience. Finalement Seydou Papa Diarra accordera la liberté provisoire au directeur de publication du ‘’Le Républicain » à  la grande satisfaction de ses nombreux avocats et confrères qui sont venus pour l’embrasser, et le féliciter. «Â La justice malienne s’est hissée au niveau o๠on l’attendait, on est fier d’elle. La mobilisation va continuer jusqu’au 16 avril prochain. Nous sommes confiants que le droit sera dit et que nous allons obtenir gain de cause », a commenté Hamèye Cissé, directeur de publication du journal ‘’Le Scorpion » et président du comité de crise mise en place pour la libération de Boukary Daou. Les mêmes sentiments habitaient Me Nématou Maà¯ga qui nourrit beaucoup d’espoir quant à  la libération de son client le 16 prochain. A titre de rappel, Boukary avait été arrêté le 6 mars dernier par la sécurité d’Etat après la publication d’une lettre ouverte hostile à  Sanogo avant d’être inculpé de diffusion de «Â fausses informations » et «d’incitation à Â désobéissance ».

Détention de Boukary Daou : la médiation du Forum des éditeurs africains (TAEF)

Le Président du forum des éditeurs africains, Chérif Sy a fait le bilan de sa mission de médiation dans le cadre de l’arrestation de Boukary Daou, Directeur de publication du journal «Â Le Républicain », lors d’une conférence de presse tenue hier mercredi 27 mars 2013 à  la Maison de la Presse. Durant son séjour à  Bamako, M. Chériff Sy, par ailleurs Directeur de publication du journal «Â Bendre », affirme avoir rencontré et échangé avec les ministres de la justice et de la communication, les membres du comité de crise de la presse malienne. Après avoir rencontré Boukary Daou, le Président du Forum des éditeurs africains de presse a déclaré qu’il a retenu de lui, la confiance qu’il a en ses confrères et le courage malgré tout ce qu’il a subit. Chériff Sy s’est dit confiant quant à  sa libération prochaine. Lobbying actif Par ailleurs, le Président s’est réjouit «Â des propos aimables du ministre de la communication, des assurances d’un traitement diligent et favorable aux requêtes du Forum des éditeurs africains par le ministre de la justice ainsi que de sa disponibilité ». Pour permettre une décrispation de la situation et un dialogue fructueux, Chériff Sy a invité le comité de crise à  lever le mot d’ordre de boycott des institutions. Concernant la levée de la suspension, Mahamane Hamèye Cissé, Président du comité de crise a ajouté qu’il n’est pas bienséant pour la presse malienne de refuser d’écouter les confrères africains puisque les autorités se sont montrées sensibles à  leurs doléances. «Notre souhait est que l’audience du 2 avril prochain aboutisse à  la libération de notre confrère » a-t-il lancé. Chérif Sy a également remercié les autorités maliennes pour leur écoute et tous les acteurs de la presse pour leur solidarité, leur mobilisation et les sacrifices consentis et a réaffirmé le soutien de la presse africaine et internationale au confrère en prison. Il espère que sa libération sera pour très bientôt, car pour lui, le Mali a d’autres priorités : la reconquête des territoires du nord, la réconciliation nationale et la restauration de la démocratie ». Le Président du Forum des éditeurs africains a invité les journalistes à  lutter pour avoir des organisations fortes, un cadre juridique propice à  l’exercice du métier, bref avoir les moyens de nous respecter et de nous faire respecter.

Affaire Boucary Daou : le boycott des institutions continue jusqu’à nouvel ordre

Devenue une tradition, le comité de crise qui se réunit régulièrement depuis l’arrestation du Directeur de la publication du Républicain, a tiré de nouvelles conclusions. l’assemblée générale de ce mardi 19 mars à  la Maison de la presse a fait le point sur la procédure judiciaire déclenchée. Selon Birama Fall, Directeur de publication du journal « Le Prétoire », a précisé certaines choses : « Boucary Daou n’est plus sur un terrain criminel mais sur un fait délictuel. Il est accusé de deux chefs d’inculpation : incitation de troubles à  l’ordre public et diffusion de fausses nouvelles. Ces sanctions figurent dans la loi spéciale de la presse malienne précisément aux articles 35 et 37 » explique l’imminent journaliste. Auparavant, Boucary Daou était dans les mains de la sécurité d’Etat. La mise sous dépôt de mandat de notre confrère est survenue lorsque ces avocats sont passés devant le procureur de la commune IV sur la base d’un procès verbal que Boucary a lui-même écrit étant à  la BIJ. En principe, les avocats du confrère vont introduire une requête au parquet du tribunal de la commune IV pour demander sa mise en liberté provisoire. A ce niveau Hameye Cissé, président du comité de crise, estime que le confrère a trop payé pour être illégalement détenu à  la sécurité d’Etat pendant 9 jours. « Il mérite une liberté provisoire. On ne se bat pas contre l’impunité mais pour que justice soit faite ». Le procès du journaliste est prévu pour le 16 avril prochain. A cet effet l’Assemblée a retenu le boycott de la couverture d’évènements institutionnels jusqu’à  nouvel ordre et la mobilisation entière des journalistes pour la libération du confrère.

Boukary Daou est en prison!

Il n’aura même pas été entendu par le Procureur. Accusé d’incitation au crime et au délit (article 35 de la loi sur la presse), de publication de fausse nouvelle (article 37), notre confrère Boukary Daou a été transféré de la BIJ à  la prison centrale de Bamako. Son procès est prévu pour le 16 avril 2013 mais d’ores et déjà , des avocats vont demander la mise en liberté provisoire. Le Directeur de publication du journal le Républicain avait été interpellé au siège du journal le 9 mars dernier après la publication d’une lettre ouverte adressée au Président de la République par intérim par un officier de l’armée malienne. La missive indexait le traitement jugé de faveur accordé au Capitaine Sanogo, qui dirige désormais le Comité de réforme de l’armée. Il est reproché à  Daou d’avoir publié ce document qui, selon les autorités maliennes, est de nature à  provoquer des soulèvements au sein de l’armée. Consternation A l’heure qu’il est, ses avocats se battent pour obtenir sa liberté provisoire en attendant sa comparution devant le juge prévue le 16 avril prochain. Me Lamissa Coulibaly, un de ses défenseurs s’est dit surpris de la décision prise ce lundi. « On s’attendait à  ce qu’il soit libéré aujourd’hui » a-t-il déclaré à  RFI quelques minutes après avoir appris la décision de la justice. Plusieurs personnes présentes hier pour soutenir le journaliste ont témoigné que ses confrères «Boukary Daou est le premier surpris de ce qui lui arrive» ajoutera-t-il. La presse malienne se réunit ce matin pour décider de la conduite à  tenir face à  ce qu’elle qualifie d’atteinte à  la liberté de la presse. Un conseil de crise a été mis en place qui avait réussi à  mobiliser la quasi-totalité des organes de presse pour les journées presse morte des 12 et 13 mars derniers. Un comité qui a l’intention de continuer à  se battre dans cette affaire. « 16 avril, quand les débats de fonds vont commencer, nous allons pouvoir faire les observations utiles pour mettre en vue les failles de l’accusation » a fait valoir Mahamane Hamèye Cissé, directeur du journal Le Scorpion, et président du comité. C’’est un Boukary Daou fatigué, mais convaincu de son innoncence, qui a passé sa première nuit à  la prison centrale de Bamako.

Liberté de la presse : Boucary Daou devant le Procureur général

l’information a été donnée ce vendredi 15 mars lors d’une Assemblée générale du comité de crise qui regroupe les patrons et éditeurs de la presse. l’objet de cette AG était d’informer les journalistes sur la suspension du mot d’ordre de grève suite à  la détention arbitraire de Boucary Daou par la sécurité d’Etat depuis le mercredi 6 mars. Pour Sambi Touré, président de la Commission judicaire de ce comité de crise, la presse doit donner des explications relatives à  la suspension de cette grève. Selon lui, un groupe des avocats a été constitué pour la défense du Directeur de publication. Premier objectif pour ces avocats, extraire Boucary Daou de sa cellule de la sécurité d’Etat pour le transférer à  la Brigade d’investigation judicaire. C’’est chose faite. Puis l’introduction d’une plainte contre l’Etat pour arrestation arbitraire. Le combat continue Toujours selon Sambi Touré par ailleurs, Directeur de publication du journal Info Matin, le transfert de Daou à  la BIJ est le début de la normalisation judiciaire : «Nous avons souhaité que Boucary Daou quitte la (sécurité d’Etat) pour être mis à  la disposition de la justice ». Des avocats se sont portés volontaires pour plaider sa cause gratuitement. Selon Hamèye Cissé, Président du comité de crise, le journaliste sera entendu par le procureur général. «Â Détenu une semaine à  la SE, Boukary Daou se porte bien. Nous l’avons rencontré, il a droit à  de la visite et peut rencontrer ses avocats », témoigne Sambi Touré. Le journaliste attend désormais de savoir si la justice malienne va entamer des poursuites contre lui : « On sera fixé sur le sort de mon client », a expliqué l’un de ses avocats, Me Cheick Oumar Konaré. « Mon client m’a dit qu’à  la Sécurité d’à‰tat il a été mis dans une cellule, déshabillé et enchaà®né », a-t-il précisé. En parallèle, une déclaration sera publiée dans tous les organes de presses écrite et radios pour expliquer la raison de suspension de l’opération «Â Presse morte »Â et l’arrestation de Boucary Daou : «Nous resterons mobilisés jusqu’à  l’obtention de la liberté du journaliste » lance Hamèye cissé.

Pas de parution ce 12 mars si B. Daou n’est pas libéré

Déclaration Suite à  l’arrestation de notre confrère Boukary Daou, Directeur de Publication du journal Le Républicain, qui fait suite à  une longue liste de harcèlements dont ont fait l’objet ces derniers temps les journalistes de la presse privée malienne, l’ensemble de la profession (Presse écrite, radio et audiovisuelle) s’insurge contre cette énième atteinte grave à  la liberté de la presse au Mali. l’instauration de l’état d’urgence, ou de tout autre état d’exception, ne saurait justifier en aucun cas ces tentatives manifestes d’intimidation. l’ensemble de la presse exige donc la libération immédiate de Boukary Daou et le respect par les agents des services de sécurité de l’Etat des procédures nationales en la matière. Les journalistes sont soumis à  une loi spécifique en République du Mali, et celle-ci leur garantit, entre autres, le libre exercice de leur profession, dont fait partie le droit à  la protection de leurs sources. Bamako, le 08 Mars 2013 Le Président de la Maison de la Presse Makan KONE

Liberté de la Presse : Boucary Daou toujours aux arrêts !

On croyait l’ère des interpellations musclées et arrestations arbitraires de directeurs de journaux au Mali, derrière nous. Après la journée morte sans Presse du 17 décembre 2012, C’’est tout le corps de la presse malienne qui avait battu le pavé pour protester contre le tabassage de Saouti Haidara, Directeur de l’indépendant, mais aussi les interpellations de Birama Fall du Prétoire, de Chahana Takiou du 22 septembre ou encore d’Abdramane Keita de l’Aurore également molesté par des hommes en civils etc.. Cette fois, il s’agit de Boucary Daou, Directeur de publication du Républicain, mis aux arrêts mercredi par la Sécurité d’Etat. On lui reproche d’avoir publié la lettre du capitaine Touré, militaire au front et critiquant les avantages accordés gracieusement au Capitaine Sanogo, dernièrement investi à  la tête du Comité de suivi et de réformes de l’armée, par les autorités de transition. Dans cette lettre, certains militaires se demandent pourquoi le Capitaine Sanogo touche des émoluments avoisinant les 4 millions de CFA, alors que d’autres risquant chaque jour leur vie au front. La lettre dudit Capitaine Touré, basé à  Gao, aurait ainsi été déposée à  la rédaction du Républicain, qui l’a aussitôt publiée. On croyait les ardeurs des hommes de Kati calmées. On se demande bien pourquoi au moment tout semble rentrer dans l’ordre, une nouvelle sommation vient viser l’un de nos confrères, qui n’a fait que son travail. Quel rapport avec Sanogo ? Le poste nouvellement confié à  lui, serait-il qu’une couverture ? Sans toutefois pointer du doigt du doigt Kati, on se demande surtout si les autorités de transition, ont la pleine mesure de leur rôle dans un climat o๠règne encore la suspicion contre de simples civils. Et pourquoi le citoyen malien ne se sent décidément toujours pas en sécurité ! Du reste, s’il n’a toujours pas été libéré, Boucary Daou garde toute la solidarité du corps de la presse, qui n’entend pas en rester là  ! Affaire à  suivre..

Le Djoliba AC remporte la 49è Coupe du Mali

Le Djoliba Ac a remporté ce samedi 22 aout la finale de la 49è édition de la coupe du Mali de football en battant son grand rival le Stade malien de Bamako 1-0; Le match s’est joué au stade Amary Daou de Ségou en présence du Premier ministre Modibo Sidibé, de plusieurs membres du gouvernement et du président de la Fédération malienne de football, Hammadoun Kolado Cissé. La ferveur des supporters du Djoliba AC était palpable tout au long du match. Ayant fait le déplacement depuis Bamako par dizaines de bus, il était normal que le Djoliba ne décoive pas leur espoir et il s’est concrétisé par un but de Lassana Diallo à  la 23è mn de jeu en 1ère mi-temps, plongeant le Stade dans l’incrédulité. Largement dominé en 1ère mi-temps, les joueurs du Stade ont laissé passer plusieurs occasions, et la possession du ballon était à  la faveur du Djoliba, équipe agressive sur le terrain et qui a ouvert le score en premier. En deuxième mi-temps, le Stade est décidé à  attaquer mais les occasions de but ne passent pas. Dans les tribunes, des joutes verbales féroces opposent les supporters des deux équipes. Le tam tam des Rouges ( le Djoliba) va crescendo comme pour encourager à  la victoire. Sur le terrain, les Rouges maintiennent leur défense et contrent les Blancs ( Stade Malien). Et puis à  la faveur d’une surprise, à  la 46è minute de la 2è mi-temps, le Stade égalise. Les supporters laissent exploser leur joie, mais quelques secondes plus tard, l’arbitre siffle Hors-jeu ! Déception. Le coup de sifflet final vient ensuite achever les Blancs, qui laissent échapper la Dame Coupe. Le Djoliba AC remporte ainsi son 19è trophée de Coupe du Mali sur 28 finales disputées depuis sa création et réalise ausi le doublé coupe championnat, le 5è de son histoire. Pour le Stade, la prochaine échéance, c’est la coupe de la confédération contre le club égyptien de Harass el Hodoud en match retour. A l’aller il ya une semaine, les stadistes avaient obtenu le point du nul (1-1). Le Stade malien occupe la 1ère place du groupe B de la coupe de la confédération. Pour le Djoliba AC, l’heure est à  la joie !