Cameroun: le côté pervers de la célébration de la journée internationale de la femme

Comme l’Eglise attend la venue de Jésus Christ, C’’est de la même manière que les femmes attendent souvent le 8 mars de chaque année qui les met au pinacle. Ce 8 mars 2010 n’a donc pas dérogé à  la règle, d’autant plus que le thème choisi pour célébrer l’édition de cette édition, «égalité de droits, égalité des chances, progrès pour tous» a une résonance particulière pour ces êtres dont on dit souvent fragiles et qui ne sont jamais en retard d’une revendication, fut-elle non consacrée par les saintes écritures. Extase et perversion au Cameroun En parcourant les rues, en écumant chaumières et palais, que n’a-t-on pas entendu comme cinglantes mises en garde de certaines femmes à  leurs époux devenus indésirables le temps d’un 8 mars. Un 8 mars que certaines ont réduit en fête d’une étoffe, ce pagne qui cause tant de divisions dans les couples et les ménages. Le 8 mars, préparez-vous à  faire la cuisine vous-mêmes, le 8 mars C’’est quartier libre. D’autres ont même promis faire dos rond à  leurs maris dans le lit conjugal lorsque ceux-ci oseront revendiquer leur droit légitime. Il est presque sûr et certain que certaines font de ce 8 mars une journée de papillonnage, courant ainsi le risque de se faire piquer par le virus du SIDA, parce que sous la domination de Bacchus, elles auront perdu la raison. Trouver des femmes en pleine extase dans les bars, dansant et soulevant leurs «kaba», au propre comme au figuré, on a déjà  vu de toutes les couleurs. Certaines se font même transporter d’urgence vers des centres hospitaliers à  cause d’une intoxication ou pour un coma éthylique. C’’est sans nul doute ici le côté pervers de cette journée internationale de la femme. Alors femme! célèbre ta journée en toute dignité, ayant toujours à  l’esprit que ton devoir sacré restera la totale soumission à  ton mari, lequel doit t’aimer sans réserves. Car aujourd’hui comme hier, tu resteras toujours une aide qui a été tirée de sa côte et l’aide au-delà  du slogan ne sera jamais l’égale du conjoint. Puis, autant le dire, des évolutions notables ont été observées dans notre pays sur le double plan qualitatif et quantitatif concernant la place de la femme dans la société. Et comme ce que femme veut, Dieu le veut aussi, nous ne pouvons que nous incliner et souhaiter très amoureusement à  nos épouses, sœurs et mères, bonne fête du 8 mars avec modération bien sûr! Un 8 mars autrement, C’’est possible.