Mali Mode Show : Le grand rendez-vous de la créativité

Du 22 au 24 Mars 2018, Bamako se transformera en une ville dédiée à la mode. Ce sera la première édition des « Journées Mode » organisées par Mali Mode Association, le premier rendez-vous annuel des professionnels et créateurs de mode et de design du Mali. Durant trois jours, différents acteurs vont se côtoyer et échanger à travers diverses activités. L’évènement sera clôturé par une grande fête de la créativité, le « Mali Mode Show » au Blonba, avec une programmation incluant des défilés, de la création en direct, des spectacles multidisciplinaires et des performances musicales en temps réel.

Cet événement est une véritable vitrine pour les acteurs de la mode malienne. « L’objectif que nous visons est d’offrir une plateforme de promotion et de valorisation au service des acteurs de la mode, à savoir les créateurs de mode, les mannequins et les créateurs de bijoux et d’accessoires, parce que nous avons remarqué que, contrairement à d’autres pays, ici, au Mali, ces acteurs ont beaucoup de mal à montrer leur savoir-faire », confie Ibrahim Guindo, alias Akim Soul, Président de Mali Mode Association.

En clôture des « Journées Mode », le grand défilé spectacle « Mali Mode Show » sera « un événement avant-gardiste, qui invitera les férus de mode à découvrir de talentueux créateurs, tout en donnant l’occasion au public de plonger dans l’univers glamour de la mode et du design », à en croire les organisateurs.

Plus qu’un simple défilé, le spectacle final alliera mode, musique et art pour révéler l’esprit créatif de chaque acteur. En plus d’une vingtaine de créateurs venant du Mali, de la Côte d’ivoire, du Sénégal et de France, le jeune chorégraphe Jean Kassim Dembélé, la danseuse contemporaine Adjara Traoré et le rappeur Vieubou Loup seront également de la partie. « Nous avons mélangé deux générations, des créateurs assez connus et de jeunes créateurs qui sont en train de démarrer », explique Akim Soul.

Le rendez- vous suscite d’ores et déjà de nombreuses réactions du public à travers les réseaux sociaux. « Magnifique ! » « Cool !», « Super !», les commentaires vont bon train. « Allons-y seulement, ceux qui ne viendront pas, cela ne sera pas de notre faute, car ça promet !» s’exclame un internaute. « On ne parle pas trop, le 24 va être chaud », s’impatiente une autre.

Mali Mode Association a été fondée en novembre 2011 avec pour mission d’amener les créateurs maliens à se débarrasser du conformisme en les poussant au professionnalisme et à la création de produits de qualité.

 

A Alger, un 14-Juillet qui passe mal…

Participation qui n’a été confirmée officiellement que lundi par le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra. Au grand dam de Saà¯d Abadou, secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidin – les anciens combattants –, qui affirmait qu’il n’en serait jamais question et n’envisageait une telle présence que « lorsque l’ancienne puissance coloniale présentera ses excuses pour les crimes commis en Algérie ». Depuis la confirmation de la participation de l’Algérie, Saà¯d Abadou demeure silencieux. Ecoeuré, mais probablement incapable de s’exprimer sur une décision qui, personne n’en doute à  Alger, a été prise par le président Abdelaziz Bouteflika en personne. D’autres ont pris le relais. Et, une fois n’est pas coutume, des islamistes et des laà¯cs se retrouvent dans le même camp, même s’ils n’avancent pas les mêmes arguments. Personne n’est surpris de voir les deux partis du pouvoir, le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique, majoritaires au Parlement, « comprendre » et « approuver » cette décision. Saad Bouhadja, le porte-parole du FLN, y voit « le cadre de l’évolution des relations entre les deux pays depuis l’arrivée de socialistes au pouvoir, leur reconnaissance du massacre du 17 octobre 1961 et d’autres arrangements comme la crise du Mail ». L’Algérie « a besoin d’apaiser ses relations avec son environnement ». « SURENCHàˆRE ET HYPOCRISIE » Mohamed Corso, professeur d’histoire et ex-président de la Fondation du 8-Mai-1945, ne s’étonne pas : « Le président, des ministres et des responsables se font soigner en France, leurs secrets médicaux sont entre les mains des Français tout comme des secteurs économiques importants… Pourquoi cette sensibilité à  la participation d’officiers algériens aux cérémonies ? La dénonciation et la condamnation ne sont que surenchère et hypocrisie. » Abderrezak Mokri, chef du Mouvement de la société pour la paix (Frères musulmans), rappelle que les Algériens ayant pris part aux deux guerres ne l’ont pas fait en tant que « nation souveraine ou de leur propre gré. Ils y ont été forcés ». Des militaires algériens n’ont pas à  se montrer aux côtés de Français qui « refusent la repentance alors qu’ils la demandent aux Turcs pour les Arméniens ». Dans une chronique acerbe dans Le Quotidien d’Oran, Kamel Daoud note que le régime a tellement instrumentalisé l’histoire de la guerre d’indépendance que sa décision de « défier là -bas » heurte. Sur les réseaux sociaux, le communiqué dans lequel François Hollande exprimait sa « solidarité » à  Israà«l face aux « agressions » des Palestiniens est vivement critiqué. Il est devenu un argument imprévu des opposants à  la participation de l’Algérie aux cérémonies du 14-Juillet.

Fête de l’armée: défilé et pose de 1ère pierre de logements sociaux

Après le passage en revue des troupes, le président de la République a regagné la tribune d’honneur vers 9h15 aux côtés de plusieurs invités dont le ministre français de la défense Jean Yves Le Drian. Pendant plus d’une heure, les écoles de formations et tous les corps de l’Armée malienne ont défilé sur le boulevard de l’indépendance. La Force Serval, la Mission européenne de formation au Mali(EUTM) et la Minusma étaient également présentes. Placé sous le signe de la force et de la cohésion retrouvée, ce 53è anniversaire intervient après le retour du Mali dans le concert des Nations. Et depuis décembre 2013, le Mali a engagé le processus de réforme de l’Armée. Elle a pour objectif de bâtir un nouveau type de militaires avec de nouveaux types de moyens matériels. Pour qu’elle soit effective, l’Assemblée nationale devra voter une loi de réforme des forces armées en février 2014. 850 logements sociaux Après le défilé militaire, le président de la République a procédé à  la pose de la première de logements sociaux destinés aux forces armées et de sécurité à  Sébénicoro. Durant 16 mois, 850 logements vont être construits sur une superficie de 15 hectares. Pour les hommes en tenue, ce geste de solidarité est la matérialisation de la volonté politique forte d’améliorer la condition militaire. C’’est la première fois qu’un programme de logement entièrement dédié aux militaires sera réalisé. La présentation du projet a été faite par Mamadou Guédiouma Coulibaly, PDG de la Société Immobilière et Foncière du Mali (SIFMA). Selon M. Coulibaly, il sera réalisé deux types de logements sur le terrain : le logement de type F3 appelé Hêrêso, (maison du bonheur) et les maisons de type F4 comprenant trois chambres et un séjour. Pour le promoteur, ce sera un lieu convivial o๠il y aura des équipements collectifs qui seront réalisés pour la commodité des populations. Toutes les maisons seront raccordées au réseau d’adduction d’eau potable et à  l’électricité et disposeront de système de drainage des eaux pluviales. Quel est le coût de la construction ? « Pour le moment nous sommes en train de l’évaluer parce qu’il y aura des maisons collectives qui doivent être ajoutées mais les prix des logements vont varier entre 8,5millions et 10 millions» a précisé le PDG. Les ressources financières de ce programme réalisé dans le cadre d’un partenariat public privé, seront mobilisées par la SIFMA. « Il faut voir ce projet comme la confiance des investisseurs, le retour du Mali dans le concert des nations parce quand vous mobilisez des ressources financières d’une telle importance, cela veut dire que les gens font confiance à  l’avenir du pays » a souligné M. Coulibaly. Le président IBK a souhaité que d’autres chantiers de ce genre voient le jour sur l’ensemble du territoire national au profit des forces armées et de sécurité. Auparavant des enfants du quartier qui abritera ces logements ont remis au Chef de l’Etat, le drapeau national du Mali. Pour le Chef suprême des Armées, « cela prouve à  suffisance que ce pays ne saurait jamais tomber. La symbolique est très forte. Quand le drapeau tombe, C’’est la chute du pays. Qu’à  Dieu ne plaise que ce drapeau du Mali tendu et tenu par des mains infantiles ne tombe jamais et Inch’Allah il ne tombera pas ». Une stèle en l’honneur de ceux qui sont morts pour le Mali Dans l’après-midi, le président IBK a procédé à  l’inauguration de la stèle sur la place d’armes de Kati. C’’était en présence du Premier ministre, des membres du gouvernement, des responsables militaires maliens, français, de la Minusma et des membres du corps diplomatique. Après avoir procédé à  la coupure du ruban symbolique, le Chef de l’Etat a déposé une gerbe au pied du monument. Ensuite le président a dévoilé le « timbre poste serval » sur lequel figure le félin. C’’est un devoir de reconnaissance à  ceux qui sont morts pour la défense de la liberté et de la dignité humaine, a déclaré en substance le Chef suprême des armées. « Nous rendons hommage en ce jour aux résistants tombés lors de la conquête nationale, aux héros inconnus de la lutte pour l’indépendance du Mali, aux défenseurs de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale, et aux soldats maliens et étrangers tombés pour la libération des régions du Nord Mal » a indiqué Soumeylou Boubeye Maiga, ministre de la défense.

14 juillet : un défilé sous le signe du Mali

Les Champs-Elysées ont vu ce jeudi matin à  l’aube les troupes françaises, maliennes et celles de la Minusma se retrouver confraternellement pour une ultime répétition du défilé du 14-Juillet qui se déroulera dimanche en présence du président François Hollande, du président malien par intérim Dioncounda Traoré et du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. l’occasion pour ces militaires qui ne s’étaient jamais réellement croisés sur les terrains militaires de faire plus ample connaissance et d’échanger leurs expériences acquises ces derniers mois sur le territoire malien. Un défilé qui sera très exceptionnellement ouvert par un soldat malien, le lieutenant Elisée Jean Dao affecté actuellement à  Kidal, loin des pavés sur cette plus belle avenue du monde que sont les Champs-Elysées. 232 soldats africains de 13 nationalités africaines ouvriront le traditionnel défilé du 14-Juillet parmi lesquels 60 soldats maliens. Au titre de la force de maintien de l’ordre des Nations unies, la désormais fameuse Minusma, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Ghana, le Libéria et le Nigéria seront représentés.

Coopération : François Fillon se rend en Côte d’Ivoire

Avec lui, une délégation d’une centaine de chefs d’entreprise, conduits par Patrick Lucas, président du Comité Afrique du Medef, la principale organisation patronale française. Outre la date, la logistique déployée par Paris témoigne de l’importance stratégique de ce séjour. « Trois Airbus ont été mobilisés. Ce voyage coûtera plus de 200 000 euros au gouvernement français », indique une source diplomatique française à  Abidjan, citée par les médias ivoiriens. Le Premier ministre focalisera sa visite sur le business et les relations d’affaires. A son agenda, une audience avec le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara. François Fillon n’arrive pas les mains vides, annoncent les chaines de télévision françaises. En plus du prêt de 400 millions d’euros accordé fin avril à  Abidjan pour faire face aux besoins d’urgence (notamment le paiement des fonctionnaires), le Premier ministre Fillon annoncera la transformation de plus de 2 milliards d’euros de la dette bilatérale avec le pays en contrat de désendettement et de développement. Cette initiative, explique-t-on, permettra de convertir un tiers de la dette (environ 760 millions d’euros) pour financer des projets prioritaires de reconstruction. Opportunité d’affaires pour les opérateurs économiques Le geste doit profiter en priorité aux entreprises françaises. La visite de M. François Fillon sera aussi une occasion d’affaires dans les milieux économiques. La Chambre de commerce et d’industrie de la Côte d’Ivoire entend mettre à  profit cette visite du Premier ministre français pour convier les opérateurs économiques des deux pays à  adopter de nouvelles stratégies en vue d’améliorer leurs rapports d’affaires dans le cadre de la relance de l’économie ivoirienne. En marge de ce voyage d’une journée, un forum doit s’ouvrir le vendredi 15 juillet à  Abidjan. Il vise à  relancer le partenariat économique entre la France et la Côte d’Ivoire. Les opportunités s’annoncent donc très lucratives, notamment pour les groupes français. Le Mali, qui est frontalier avec la Côte d’Ivoire peut-il bénéficier de ce cadre d’échanges et de rendez-vous d’affaires ? Sans doute oui. Quand on sait le pays a longtemps été l’un des axes importants du commerce sous-régional. La présence régulière de camions maliens au port d’Abidjan est l’illustration parfaite du partenariat dans les échanges commerciaux entre les deux pays. Une amitié renouvelée après dix années de tension Les rapports entre la France et la Côte d’Ivoire ont connu des moments de fortes tensions pendant de nombreuses années sous le régime de Laurent Gbagbo. Il n’y a pas de doute, les relations entre les deux pays se rétablissent peu à  peu. En témoigne la présence, le 21 mai 2011 à  Yamoussoukro, du président français Nicolas Sarkozy, à  l`investiture de son homologue Ivoirien, Alassane Dramane Ouattara. Cette présence, en réponse à  l’invitation à  lui adressée, traduisait, selon des observateurs, « la volonté affichée de la France à  apporter son soutien à  la Côte d’Ivoire ». Aussi, quelques semaines après sa prise de fonction, le président Ouattara a reçu la visite du ministre français de la défense, M. Gérard Longuet. C’’était le 26 juin dernier, o๠il était question de matérialiser cette « volonté de la France d’accompagner le gouvernement ivoirien dans ses efforts de réconciliation et de reconstruction », après la grave crise postélectorale que le pays a traversée. Entre la France et l’ex colonie de Côte d’Ivoire, C’’est visiblement parti pour une amitié renouvelée après dix ans de brouille.

Cinquantenaire du Mali : 2000 jeunes retracent l’histoire du Mali

Au lendemain du 22 septembre, date anniversaire de l’indépendance du Mali et du défilé militaire, le défilé civil s’est tenu ce jeudi au stade omnisport Modibo Keita. C’’était en présence du président de la république, son excellence Amadou Toumani Touré, avec à  ses côtés, le premier ministre centrafricain, les membres du gouvernement et les représentants des différentes diplomaties étrangères du Mali. D’entrée de jeu, l’hymne national du Mali sera chantée par l’ensemble instrumental du Mali en langue nationale Bambara, avant le début du défilé civil. Souvenir, souvenir Les tiliadènes (majorettes en tamashek) ont donné le ton pour deux heures de spectacle riche en couleurs. La cinquantaine de jeunes filles étaient coiffées, habillées et chaussées dans la pure tradition malienne. Coiffures sonrhaà¯, chemises bobo, jupes khassonké et bottes confectionnése à  la maison des artisans du Mali (artisanat). Elle ont présenté des chants et danses effectuées jadis par les adolescentes au clair de lune. Ce qui a rappelé bien des souvenirs à  de nombreuses tatas et mamies présentes au stade. Notamment les ministres Maiga Sina Damba (promotion féminine), Siby Ginette Bellegarde (enseignement supérieur), Diallo Madeleine Bah ( élevage et pêche)… et bien d’autres. Après les Tiliadènes, suivront de nombreuses autres défilés dont : l’association des personnes de petite taille, les associations de femmes, jeunes et groupements, les pionniers, les artistes et sportifs, les majorettes de la fondation pour l’enfance et d’océan communication, les élèves et étudiants du Mali, les 8 régions administratives du pays et le district de Bamako. Répertoire musical du Mali profond Durant environ 30 minutes, la chorale composée par les étudiants du conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté de Bamako et quelques jeunes artistes du pays, a émerveillé le public et l’ensemble du Mali. Elle a revisité tout le répertoire musical du pays, du nord au sud et d’est en ouest. Tout le monde se retrouvait à  travers les chansons qui se suivait car, interprétées dans plusieurs langues. Ce sont les morceaux qui ont marqué les 50 premières années du pays. Parmi les titres, figurent entre autres : « Sanou nèguè »Sikasso, « Da Monzon » Ségou, «Khasso »Kayes… Mouvement d’ensemble et tableau phonique Les 250 acteurs du mouvement d’ensemble et 2050 du tableau phonique ont émerveillé le public. La mise en scène réalisée par le célèbre comédien, acteur et metteur en scène Kardjigué Laà¯co Traoré, retrace l’histoire du Mali de l’époque paléolithique jusqu’à  la troisième république. Ainsi, les 2300 jeunes du conservatoire de Bamako, du ballet national et de l’institut national des arts (INA) ont fait ressortir le Mali dans toute sa diversité. Le ballet a débuté par l’illustration des différents empires africains : Le Ghana, le Sosso, le Mali et le Songhaà¯. Suivra la pénétration coloniale française avec la bataille de Sabouciré et la résistance. A cela, succèdera la création et l’éclatement de la fédération du Mali. Après ces figurines, les différents régimes ont été dépeints avec l’accession à  la souveraineté nationale proclamée le 22 septembre 1960 par le premier président Modibo Keita. Avec le tableau phonique suivant le mouvement d’ensemble, on pouvait apercevoir les différents les images de différents résistants tels Babemba, Damonzon, Soundjata Keita, Aoua Keita ,Fily Dabo Sissoko, Hamadoun Dicko, Modibo Keita, Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré. Egalement des inscriptions rappelant tout un chacun au maintien et à  la pérennisation de la paix dans ce pays qui constitue un véritable exemple de stabilité politique et sociale dans la région. A la fin de ce rappel historique, le chef de l’Etat ATT a remis le drapeau tricolore à  la jeunesse malienne pour la postérité.

Indépendance : les 50 ans du Mali célébrés avec Faste

Une cérémonie pas comme les autres car il s’agit de l’anniversaire du 50 ans du Mali. Raison pour laquelle 8 chefs d’Etats, de gouvernement et plusieurs délégations africains ont pris part au defilé militaire auprès du chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. Près d’une dizaine des chefs d’Etats présents à  la fête Ils sont entre entre autres le guide de la Révolution libyenne, le colonel Mouammar El-Kadhafi, les présidents Mohamed Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Denis Sassou N’Guesso du Congo, Thomas Yayi Boni du Bénin et Faure Essozimna Gnassingbé du Togo, le général Sekouba Konaté de la Guinée Conakry, Idriss Debi Itno du Tchad, le prince Aga Khan. Et s’y ajoutent Cavaye Yeguie Djibril (président de l’Assemblée nationale du Cameroun), Soro Guillaume (Premier ministre de Côte d’Ivoire), Faustin Archange Touadera (Premier ministre de la Centrafrique), Abdousalami Aboubacar (ancien président de la République du Nigéria). La République Populaire de Chine, pays avec qui le Mali entretient une coopération fructueuse depuis son indépendance, était présente à  travers M. Li Shenglin, ministre des Communications et des Transports de Chine. l’UEMOA était représentée par le président de la commission, Soumaà¯la Cissé, la BOAD par Jean Marcel Aboumon, chef de la mission résidente et la BOAD par son vice président, Bassary Touré. Ils étaient tous présents à  la tribune du défilé militaire . Les grands absents Le grand absent est le président Abdoulaye Wade du Sénégal qui a été représenté par son fils et ministre d’Etat chargé de la Coopération internationale, Karim Wade. Une source nous confirme que cette absence serait lié à  l’ état de santé du vieux lion de la Téranga. Autre absence est celle du président Algérien Abdelaziz Bouteflika. Toute chose qui ne passera pas non plus inaperçue à  cause de la tension entre les deux pays liée aux divergences sur la gestion du terrorisme dans la bande sahélo-saharienne. L’Algérie a été représentée par Abdelkader Bensalah, président du conseil de la nation, le Niger par son ministre de la défense. Quant à  la France, l’ancienne puissance coloniale, elle devait être représentée par Brice Hortefeux, ministre français de l’Intérieur. Le public fasciné par les démonstrations des aéronefs l’assistance a pu suivre une série de défilés de troupes à  pieds, d’engins motorisés, le passage des aéronefs, des Marchetitis et MIG et des parachutes sportifs maliens et libyens. C’’était devant une dizaine de Chefs d’Etats africains, de plusieurs chefs et membres de gouvernements d’Afrique et de l’occident et sans oublier le public venu de partout pour assister cette fête historique du Mali. l’un des temps forts de cette cérémonie était le passage des aéronefs par la démonstration permettant de dessiner le drapeau Mali dans le ciel (vert, jaune rouge), et les MIGS qui descendaient à  basse altitude des bruits assourdissants. C’’est vers 14 heures que le defilé a pris fin avec les parachutistes. Il est prévu Jeudi le défilé civil compte tenu du programme chargé de la journée du mercredi. Il est à  signaler que Moussa Traoré et Alpha Oumar Konaré n’ont pas pris part à  cette fête du cinquantenaire. Ont t-il refusé de prendre part à  la tribune du defilé militaire ?

Célébration du Cinquantenaire : Les détails de la fête

Au siège de la Commission nationale du Cinquantenaire, c’est la course contre la montre à  seulement 24 heures du défilé militaire de la célébration des cinquante ans de l’indépendance de notre pays. La fièvre du dernier réglage est maitresse des lieux. Un programme sur mesure Le président de la commission, Oumar Hamadoun Dicko, est assailli de sollicitations. Si ce ne sont pas des invités venus enlever leurs cartes d’invitation, ce sont des artistes qui veulent s’assurer du dispositif technique mis en place pour eux ou de simples citoyens intéressés par le programme des festivités.La Place du cinquantenaire à  l’ACI 2000 qui va abriter le défilé militaire est déjà  parée des couleurs de la manifestation. Ce sont cinq tribunes officielles qui y sont installées : la tribune présidentielle est aux couleurs nationales et la carte d’invitation pour y accéder est aussi en vert, jaune, rouge ; la tribune verte (carte verte), la tribune jaune (carte jaune); la tribune branche (carte blanche); la tribune rouge (carte rouge). Les tribunes de presse sont installées en face des tribunes officielles. Ces tribunes sont reparties entre les organes de l’audiovisuel et de la presse écrite. Seuls les journalistes munis de leurs cartes (noir et rouge) y auront accès. Une dizaine de tribunes sont également mises à  la disposition d’un certain nombre de personnes invitées. Le grand public est, lui, invité à  prendre place de part et d’autre du boulevard qui accueillera le défilé militaire. « C’est en fonction des cartes que le dispositif a été mis en place. Il faudra que chacun respecte ce dispositif. On veut vraiment que les choses se fassent dans l’ordre, le respect et la discipline », a souhaité le président de la Commission nationale du Cinquantenaire. Une dizaine de chefs d’état attendus Une dizaine de chefs d’à‰tat et une trentaine de chefs de délégations sont attendues au défilé militaire. Les délégations étrangères commencent à  arriver dès aujourd’hui. L’hôtel Laà¯co de l’Amitié leur a été réservé. Les hôtels El Farouk, Salam et Radisson Blu, tous de haut standing, ont aussi été réquisitionnés. Les Bamakois sont invités à  sortir nombreux, comme à  leur habitude, à  l’accueil des délégations étrangères. Dès ce soir, le programme prévoit à  Koulouba, un diner offert aux hôtes et la première exécution de la « Symphonie du cinquantenaires ». Mercredi matin, ce sera donc le défilé militaire. Selon le chronogramme établi, la mise en place est terminée à  9 heures. Le président de la République, chef suprême des armées, passera en revue les troupes avant de s’installer à  la tribune officielle aux côtés de ses homologues des pays invités. Le passage de la patrouille aérienne ouvrira le défilé. Le défilé au sol sera marqué par le passage de la bannière des pays africains, des éléments de la protection civile, de la gendarmerie nationale, de la garde nationale, de la transmission et télécommunications des armées, du génie militaire, de l’armée de l’air, de l’armée de terre, de la compagnie de soutien, du service de santé des armées, des élèves des écoles militaires, du service des eaux et forêts, et de la douane. Le défilé sera bouclé par le saut des parachutistes. L’ensemble de la manifestation durera au moins 2h30. La boucle sera bouclée par l’intervention du chef de l’Etat. l’après-midi de mercredi devrait valoir le déplacement avec une garden-party au Parc national du Mali superbement aménagé puis dans la soirée une retraite aux flambeaux, des bals populaires et, à  minuit, un grand feu d’artifice.Hier, le public a assisté aux dernières répétitions des troupes. Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Natié Pléa, le chef d’à‰tat major général des armées, le général Gabriel Poudiougou, le chef d’à‰tat major de la Garde nationale, le colonel Broulaye Koné, le directeur général de la Police nationale, Niamé Kéita et d’autres officiers supérieurs des forces armées et de la sécurité y étaient présents. Une équipe de l’ORTM était aussi présente aux répétitions. Plus de 7 cameras de production et des cameras indépendantes seront mobilisées pour assurer la transmission en direct du grand défilé militaire.La fête du cinquantenaire va se poursuivre le lendemain jeudi avec le défilé civil au stade Omnisports Modibo Kéita. L’événement qui devrait se dérouler à  partir de 15 heures prévoit un défilé, des mouvements d’ensemble et un tableau phonique. Le défilé sera marqué par le passage de la fanfare de la garde nationale, des majorettes, des pionniers, des écoliers, des groupements et associations des jeunes, des femmes, des sportifs et artistes, des chasseurs. Le mois du Cinquantenaire sera bouclé le 30 septembre par la journée Kouroukan-Fougan qui sera organisée à  Kangaba. Entre-temps, pas mal de manifestations populaires sont prévues dans tout le pays.

Moussa Traoré au défilé du 22 septembre : Pour ou contre ?

Sékouba Togola, électro-mécanicien : « Moussa Traoré a intérêt à  rester chez lui pour sa propre sécurité au risque de se faire lyncher par certains revanchards du 26 mars 1991 ! » Ibrahim Traoré : « Je ne vois aucun mal à  la présence de Moussa au défilé. Modibo Keita et Moussa Traoré ont tous deux tué pendant leur règne au Pouvoir. Fily Dabo Sissoko et Hamadoun Dicko ont été tués par Modibo Keita ; mais il est réhabilité aujourd’hui dans le cadre du cinquantenaire. Moussa aussi a tué ses compagnons d’armes : C’’est la loi du pouvoir dictatorial. Je ne vois pas pourquoi Moussa Traoré ne prendrait pas place à  la tribune du défilé militaire et civil alors que la femme de Modibo Keita sera présente auprés d’ATT » M Traoré, opérateur économique : « Ceux qui sont au pouvoir sont tout aussi criminels que Moussa Traoré, le pouvoir joue au laxisme, faute de d’autorité et sous Moussa Traoré, malgré les difficultés, l’éducation au moins, n’était pas bafoué et les produits de première nécessité étaient abordables, il n’y avait pas la banalisation du pouvoir comme on le voit aujourd’hui ». Quant les martyrs se retournent dans leur tombe Par contre d’autres personnes trouvent déshonorable pour la mémoire de Modibo Keita que Moussa Traoré assiste au défilé du 22 septembre. Drissa K, enseignant à  la retraite : « Moussa a tué Modibo Keita, Abdoul Karim Camara, ces compagnons d’armes tels que Tiécoro Bakayoko, Kissima Dounkara etc… C’’est un assassin gracié qui a fait régresser le Mali pendant 23 ans de règne au pouvoir ». Djénèba Sympara, ménagère : « Les maliens doivent être tolérants, il est difficile d’oublier certaines choses mais comme nous fêtons le cinquantenaire du Mali, il serait mal vu de célébrer la fête sans inviter Moussa Traoré en tant qu’ancien chef d’Etat. » Idrissa Sangaré, Juriste : « Je me demande si Alpha ne boycottera pas la fête à  cause de la présence de Moussa Traoré à  la tribune du défilé du cinquantenaire. Je connais l’homme, il est idéologue, démocrate, malgré qu’il ait gracié Moussa Traoré mais sera t-il prêt à  partager la même tribune que l’ancien général ? Quant à  la présence de Moussa au défilé du 22 septembre, elle déshonorerait la mémoire des martyrs de la démocratie qui reposent au cimetière de Niaréla. Je suis du même avis que les auteurs du tract parce que cet homme a plongé notre pays dans le chaos, liquidé notre économie, notre école, nos grandes valeurs de civilisations. Il a été gracié malgré sa double condamnation à  mort et il vit aujourd’hui à  la charge de l’Etat… On l’a même hissé au rang d’ancien chef d’Etat avec tous les privilèges contrairement à  la loi. Mais cet homme n’a que du mépris pour le peuple du Mali. Comme on le voit, l’unanimité est loin d’être faite autour de la présence de l’ancien président Moussa Traoré au défilé des Forces armées pour les festivités commémoratives du Cinquantenaire du Mali, le 22 septembre 2010. Le débat est lancé !

14 Juillet 2010 : 13 Armées Africaines défilent à Paris sur fond de polémique « françafricaine »

Ils sont douze chefs d’états Africains à  assister ce 14 juillet au traditionnel défilé à  Paris, sur invitation de Nicolas Sarkozy, le président de la République française. La veille, un déjeuner a réuni ces souverains autour d’un nouvel acquis : l’alignement des pensions des anciens combattants sur celles de leurs homologues français. Au nombre de ces chefs d’états, le sénégalais Abdoulaye Wade, le Tchadien Idriss Déby Itno, le camerounais Paul Biya ou le Malien Amadou Toumani Touré, etc… les vieux amis de la France, ironisent certains observateurs politiques à  Bamako. Batailles mondiales et historiques Lors des 1ères et 2è guerres mondiales, des troupes Africaines avaient participé au combat sur les fronts français, et servi de « chair à  canon », parfois. Les fameux tirailleurs sénégalais, font partie de ces armées, venues aider l’ex puissance colonisatrice à  se libérer du joug des ennemis d’antan. Plus tard, en 39-45, sous la domination Allemande du Furher, l’Afrique, une fois de plus, avec les sénégalais, les centrafricains et mêmes les Nord-Africains, ont participé au combat. C’est sans doute pour assurer une reconnaissance à  ces anciens combattants, que Nicolas Sarkozy en cette année de cinquantenaire a voulu qu’ils défilent sur les Champs Elysées français. A cet effet, des corps de treize armées, venues du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, République centrafricaine, Sénégal, Tchad, Togo -, hormis la Côte d’Ivoire et Madagascar, ont fait le déplacement. Hier, ces troupes étaient à  l’entrainement sous les ordres d’un commadant français avec toute la discipline militaire que cela implique; 50 ans de Françafrique, ça suffit ! D’aucuns jugent cette initiative du chef de l’état français de perpétuation de la Françafrique. Ou des relations Afrique-France. Comme on voudra. Certaines associations sont mêmes montées à  Paris. Elles son 75 organisations encadrées par l’association Survie – qui milite pour de nouveaux liens entre la France et l’Afrique – et qui se sont mobilisées pour dénoncer « cinquante ans de Françafrique » ! D’o๠le ,nom de le manifestation qui a eu lieu le 13 juillet dans les rues de Paris. A Bamako, Tiégoum Maiga, directeur de publication du journal La Nouvelle République, estime que : « c’est une nouvelle moquerie de la France envers l’Afrique. L’indépendance Africaine doit se fêter en Afrique et pas en France, et l’alignement des pensions des anciens combattants n’est que justice! On n’avait pas à  se battre pour ça ». Un avis pour le moins tranché. Le chef de l’état français se défend pourtant d’une quelconque nostalgie coloniale: « D’aucuns ont critiqué la proposition que je vous ai faite de nous réunir aujourd’hui. Ils ont cru y déceler l’expression d’une nostalgie coloniale. Ou encore la tentation pour la France de s’approprier la célébration de vos indépendances. C’est un contresens absolu ». Le refus de Laurent En tête de file des absents à  cette célébration, le président malgache Andry Rajoelina, pour cause de sanctions et le dissident Président Ivoirien Laurent Gbagbo, a lui décliné l’invitation à  venir défiler sur les Champs Elysées. De même que son ambassadeur qui voit là  une affaire compliquée, un passif lourd à  digérer et qui se réglera par le dialogue. Les relations entre Abidjan et Paris restent froides après le contexte politique qui a précédé les évènements de 1990. On n’en voudra pas à  Laurent Gbagbo qui maintient son déni envers la France. Au grand bonheur des patriotes Ivoiriens. Les pensions des anciens Combattants Il y avait là  une vraie injustice et il a bien fallu 50 ans et une célébration à  Paris, pour que celles-ci soient alignées sur celles des français. Quant un ancien combattant français gagnait autour de 700 euros, les Africains touchaient moitié moins, une différence criarde qui transparaissait dans le film « Indigènes » du cinéaste Algérien Rachid Bourabeb, ou l’image de ce vieil homme qui entre dans sa misérable chambre de bonne, à  un âge très avancé, seul au monde, alors que tout jeune, il combattait les Allemands dans les batailles de Verdun, de la Marne en 45… Le film à  sa sortie avait fait polémique, mais servi de message aux autorités françaises. Il n’était plus possible pour la France de continuer à  fermer les yeux ! Là  o๠le cinéma agit, la volonté politique fait défaut à  nos chefs d’états qui n’en ont pas le courage, mais préfèrent les déjeuners officiels aux revendications légitimes du sort de leur citoyens. Le chef de l’état Malien ATT reconnait toutefois le geste de la France envers ses anciens combattants… « Oublions la Françafrique, avançons et cessons de raviver les vieilles querelles ! C’est undébat éternel et facile. Le défaut de l’Africain est de toujours ressasser dès qu’une initiative vient de la France, juge cet expatrié. Il est temps de sortir des réminiscences pour avancer et considérons cette invitation comme un acte de conscience pour la France! Moi j’irai quand même à  la Garden Party de l’Ambassade de France au Mali, histoire de me régaler de petits fours aux frais de la France! ». Il paraà®t qu’on appelle ça la Dette coloniale ?

Le défilé français du 14 Juillet sera aux couleurs africaines

A Paris, sur les Champs-Elysées, les tribunes sont installées pour le traditionnel défilé du 14-juillet, qui sera, cette année, aux couleurs africaines. Cinquante ans après les indépendances africaines, les troupes de 13 anciennes colonies françaises de l’Afrique sub-saharienne seront accueillies en «frères d’armes». Pour le président français, cette participation est une manière de célébrer «le lien né de la contribution des troupes africaines à  la défense et à  la libération de la France». Mais pour plusieurs ONG, cette invitation est au contraire indigne. Des manifestations de protestation sont prévues mardi 13 juillet à  Paris. Quelque 400 militaires africains étaient au petit matin de ce dimanche 11 juillet 2010 sur les Champs-Elysées. Répétitions Pour le général Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris, il s’agit de célébrer un lien. « C’’est un grand plaisir de retrouver mes camarades africains, parce que J’ai beaucoup travaillé avec eux. J’ai combattu avec eux, et C’’est toujours agréable de retrouver cette fraternité d’arme dont on a hérité, qui se crée naturellement et qui s’est construite dans nos écoles. Il y en a beaucoup avec qui J’étais en stage, et qu’on a formé. Et puis ils ont une mentalité et un moral avec lequel on s’entend très bien et ça se passe très bien », explique le général Dary. Histoire et amitié, il y a bien plus pour ce Français qui est venu voir la répétition. Pour lui, le courage des Africains à  la Libération mérite le respect. «Le courage dont ont fait preuve ces hommes pour conquérir l’Italie et le sud de la France, tout ce qu’ils ont pu donner à  notre pays fait que nous avons eu un chemin d’histoire commune. Et puis maintenant ces pays ont retrouvé l’indépendance et leur fierté, ce qui est tout à  fait normal. Donc C’’est un moment important à  fêter en France», annonce-t-il. En France comme en Afrique, la commémoration du 50e anniversaire des Etats africains soulève autant de polémiques : la question de l’alignement des pensions de retraites des anciens combattants, puis celle de la commémoration des indépendances africaines en France.