Législatives: les observateurs de l’UEMOA en visite de travail à la CENI

C’’était ce matin à  Korofina en commune I du district de Bamako. Après une heure d’entretien avec Mamadou Diamoutani président Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’honorable Moussa ZANGAOU, député nigérien et Chef de délégation a livré son impression sur l’objet de leur visite. «Nous sommes là  ce matin pour recueillir les éléments d’appréciation de la CENI sur nos observations du 1er tour du scrutin du 24 novembre dernier. Au total nous sommes une dizaine d’observateurs qui seront déployés sur le terrain. Nos équipes seront à  Sikasso, Ségou, Kayes, Mopti. Particulièrement je serai à  Gao pour l’observation » a t-il déclaré. Cette démarche du comité interparlementaire a été appréciée par le président de la CENI qui a ensuite lancé un appel aux populations à  sortir massivement afin d’augmenter le taux de participation. A chaque mission dans le cadre des élections, la délégation du CIP UEMOA procède à  des visites de travail avec les institutions en charge des élections, les partis politiques. Ces activités selon le chef de la délégation, ont permis aux observateurs de consolider leur connaissance sur le processus électoral au Mali et de s’informer sur le niveau de préparation sur toute l’étendue du territoire national. Les parlementaires ont aussi pour missions de collecter les textes et documents afférents au scrutin, d’analyser le contexte et l’environnement politique, d’examiner les mesures et dispositions prises et de faire des observations et recommandations sur le déroulement du scrutin. Rappelons que ces observateurs sont venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Niger, du Togo et du Sénégal.

Législatives : les observateurs du CIP-UEMOA sur le terrain

Ils étaient face à  la presse ce matin au siège de CIP-UEMOA à  Quinzambougou. « Nous saluons la décision des autorités à  tenir les législatives sur tout le territoire » a déclaré l’honorable Moussa Zangarou député nigérien et Chef de la délégation de la mission des observateurs de l’UEMOA. Arrivés au Mali depuis le 14 novembre dernier, ces observateurs sont venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Niger, du Togo et du Sénégal. Ils ont déjà  commencé leur mission par des visites et les entretiens avec les institutions en charge des élections, les partis politiques et la collecte des documents. Ces activités selon le Chef de la délégation, ont permis aux observateurs de s’informer sur le niveau de préparation du processus sur toute l’étendue du territoire national. En plus de ces échanges avec les institutions, explique l’honorable Moussa ZANGAOU, sa délégation a beaucoup appris à  travers l’observation des affiches, la participation aux meetings et aux discussions informelles avec les citoyens lambda. Pour la supervision du scrutin du dimanche, ils seront déployés à  Bamako, Ségou, Sikasso, Kita et Diéma. Répondant à  une préoccupation relative de l’insécurité au nord du pays notamment à  Kidal, les observateurs du CIP-UEMOA sont formels : « Kidal est une partie du Mali. Tenir les législatives sans Kidal C’’est donner raison à  ceux qui veulent la partition du pays. C’’est pourquoi, nous saluons les autorités maliennes dans leur décision de tenir ces élections sur toute l’étendue du territoire quelles que soient les difficultés liées à  l’insécurité ».

Législatives : 3000 observateurs nationaux pour superviser le scrutin

Cette cérémonie qui est aussi le lancement de la formation des observateurs nationaux en techniques d’observation citoyenne des élections législatives du 24 novembre prochain a eu lieu ce mardi 12 novembre 2013 à  l’hôtel Mandé en présence de l’Ambassadeur des Etats Unis au Mali, Mary Beth Leonard, du président de la CENI, Mamadou Diamoutani, du président du réseau APEM, Ibrahima Sangho et du Directeur Résident du NDI Dr Badié Hima. Durant trois jours, 500 observateurs seront formés et déployés dans le district de Bamako et 2500 observateurs dans les autres régions du Mali. La mise en œuvre du programme a bénéficié de l’accompagnement du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, de la Délégation générale aux élections; de la Commission électorale nationale indépendante, le National Democratic Institute, l’USAID, des organisations de la société civile, etc. « Les mois d’octobre et de novembre 2013, ont été entièrement consacrés à  la mise en œuvre des activités de recrutement, de formation et déploiement des observateurs nationaux » a indiqué Ibrahim Sangho. « Le NDI et les partenaires dans ce programme vont accorder une assistance technique à  APEM pour l’observation citoyenne du processus électoral » a souligné pour sa part, le Directeur Résident du NDI. Le réseau APEM a été félicité par les partenaires pour son travail remarquable dans le processus électoral. L’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique, Mme Mary Leonard a déclaré que l’observation citoyenne que le réseau APEM va conduire est une composante essentielle du processus électoral. Pour la diplomate,  » les Etats-Unis sont fiers, à  travers l’USAID, d’offrir leur soutien ».

Mali : élections sous haute sécurité

Un effectif total de 4.600 éléments de la police, la garde nationale, la gendarmerie, la protection civile et les forces spéciales de sécurité seront mobilisés pour la sécurisation de la présidentielle au niveau du district de Bamako dimanche, selon une source des Forces de sécurité maliennes. Cet effectif prend en compte les agents qui seront déployés dans les différents centres de vote des différentes communes de la capitale malienne, mais aussi ceux qui procéderont à  des patrouilles mobiles, ainsi que les éléments qui seront consignés dans les casernements afin de réagir à  toute situation d’urgence. Sécuriser les populations et prévenir les actes de violence Parmi les missions assignées aux membres des forces de sécurité, on peut citer pêle-mêle : assurer la sécurité des citoyens et leurs biens durant le processus électoral, protéger les observateurs des elections, assurer la securité des agents électoraux dans les centres de vote et au moment du dépouillement, assurer la securité du matériel électoral dans les lieux de stockage et durant le transport. Les forces de sécurité seront aussi chargés d’éviter toute violence inutile ou disproportionnée, toute discussion avec les électeurs, les agents électoraux et les observateurs. Elles s’emploieront à  interpeller les auteurs de tout acte de violence et les mettre à  la disposition du commissariat de la commune concernée. Elles doivent aussi se conformer uniquement aux instructions du chef de centre et du président du bureau de vote. « Nous avons rappelé à  nos éléments de faire preuve de professionnalisme, de vigilance, d’impartialité et de n’utiliser la force que par nécessité absolue. Ils sont formés pour ces genres d’opérations spécifiques et ont aussi conscience de la difficulté et la complexité de leurs missions. Nous avons entièrement confiance à  nos hommes pour relever le défi sécuritaire de ce scrutin présidentiel, non seulement à  Bamako, mais dans les autres localités du pays, notamment celles des régions du sud et du centre, Mopti, Segou, Kayes, Sikasso », a rassuré le capitaine Modibo Naman Traoré, officier des affaires publiques de défense et de sécurité. Le sécurisation de l’élection dans les régions du Nord-Mali ( Gao, Tombouctou et Kidal) est assurée par les Forces armées maliennes, la Mission intégrée des nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) et la troupe française.

Présidentielle: l’UE déploie 30 observateurs supplémentaires

l’information a été donnée ce vendredi lors d’un point de presse présidée par le chef observateur de la mission Louis Michel. Arrivés le 22 juillet dernier, ces 30 observateurs ont suivi un séminaire électoral de trois jours avant leur déploiement sur le terrain aujourd’hui. Ils viennent s’adjoindre à  une équipe de huit analystes et de 20 observateurs de l’UE, soit plus de 50 observateurs couvrant cinq des huit régions du pays plus le district de Bamako, qui regroupe 90% de l’électorat potentiel. Au total 100 observateurs pour le 1er tour Ce dispositif sera renforcé le jour du scrutin par les diplomates de l’UE en poste au Mali, par une délégation de membres du Parlement européen et par des députés de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE. Au total, la Mission d’observation électorale de l’Union européenne au Mali (MOE-UE MALI 2013) disposera de 100 observateurs lors du premier tour de l’élection présidentielle le 28 juillet. Ces observateurs ont pour mission d’analyser les différentes phases du processus électoral à  savoir l’établissement des listes électorales, la validation des candidatures, la campagne électorale, le jour du scrutin, le dépouillement, l’agrégation et la publication des résultats, ainsi que le contentieux électoral. « En ma qualité de chef d’observateur, je rendrai public et je commenterai mardi 30 juillet à  10 heures les premières conclusions de la mission d’observateurs de l’UE » a indiqué Louis Michel lors de ce point de presse. « Nous observons en toute indépendance » Il espère cette élection se déroulera selon les normes de transparence et de fiabilité requise. « En tout cas nous observons cette élection en toute indépendance, en toute impartialité, en toute neutralité. La mission ne manquera pas de dresser un tableau détaillé de ses conclusions. Pour moi cette élection présidentielle est fondamentale, elle doit permettre de désigner de manière démocratique et dans des conditions acceptables un président de la République doté d’une réelle légitimité qui est un préalable indispensable à  la reconstruction de ce pays » a t-il poursuivi. Précisons que les missions de d’observation électorale de l’UE ont pour mandat de présenter une évaluation impartiale, neutre, précise et détaillée des processus électoraux conformément au cadre juridique national et régional ainsi qu’aux obligations internationales signées par les pays hôtes. l’objectif est de promouvoir et de soutenir la démocratie.

ONU : ok au déploiement de la MINUSMA le 1er juillet

Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné mardi son accord tacite pour que la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) se déploie à  partir du 1er juillet, a annoncé à  la presse l’ambassadeur britannique Mark Lyall Grant. « Il y a eu un accord unanime des membres du Conseil pour que nous passions à  la phase suivante du redressement du Mali avec le déploiement de la Minusma à  partir du 1er juillet », a déclaré le diplomate, qui préside le Conseil en juin. « nous avons besoin d’élections crédibles dès que possible » Les Casques bleus de la Minusma — 12.600 à  effectifs pleins — prendront le relais de la force panafricaine (Misma). Leur tâche sera de stabiliser les principales villes du nord et d’encourager la transition politique à  Bamako, notamment par le biais d’élections prévues fin juillet. La Minusma a été créée par le Conseil fin avril pour une période initiale d’un an. Les 15 membres du Conseil, a ajouté Mark Lyall Grant, ont cependant « reconnu la fragilité de la situation au niveau de la sécurité, les difficultés humanitaires » et logistiques, et le « défi important » que représentera la tenue d’élections fin juillet. « Rien ne s’oppose aujourd’hui au déploiement de la Minusma qui prendra le relais des forces françaises et africaines au 1er juillet », s’est félicité l’ambassadeur français Gérard Araud. « Les conditions de sécurité sont satisfaisantes (…) et surtout le processus politique connait une évolution très positive » avec le récent accord de Ouagadougou entre Bamako et les Touareg du nord. « Les élections seront techniquement difficiles à  mettre en oeuvre, a-t-il reconnu, mais il faut tout faire pour qu’elles aient lieu le 28 juillet car nous avons besoin d’élections crédibles dès que possible ». Le retrait des forces françaises du Mali connait actuellement « un palier », a expliqué M. Araud, avec quelque 3.000 hommes toujours sur place. Mais ce retrait « se poursuivra à  partir de la fin de l’été » avec pour objectif la présence d’un millier de soldats fin 2013. L’ONU négocie actuellement avec Paris un « arrangement technique » pour fixer les modalités selon lesquelles les soldats français pourront prêter main forte aux Casques bleus en cas de besoin.