Dialakorobougou : La nouvelle zone industrielle sera opérationnelle dans 4 ans

l’allégresse était visible le 29 juillet à  Dialakoroba. En effet, les populations de la commune de Mountougoula (Cercle de Kati) sont sorties massivement pour assister au lancement des travaux de viabilisation de la nouvelle zone industrielle. Avec ses milliers de parcelles, la nouvelle zone industrielle se situe sur la route de Ségou, à  10 km de la ville de Bamako.Sur les 200 hectares qui la composent, 14 ha seront destinés à  la réalisation des entrepôts, 70 hestares pour la construction des grandes industries, 43 hectares pour les petites et moyennes entreprises (PME-PMI). Favoriser la création d’emplois Dans son allocution le ministre de l’investissement, Amadou Diallo, a indiqué que la future zone industrielle permettra, d’une part l’implantation d’agroindustries, le développement du commerce extérieur et du commerce intercommunautaire, et d’autre part la restructuration et la mise à  niveau des industries existantes. Ainsi le coût des travaux d’aménagement du projet s’élève à  près de 11 milliards de FCA. Dans ce financement, l’Etat contribuera à  hauteur de 40%, les futurs bénéficiaires devront contribuer à  hauteur de 30% et le reste sera pris en charge par le marché financier national et étranger. Selon le ministre Diallo, la réalisation de cet immense projet industriel permettra de relever le défi de la prospérité, le développement de la vie sociale et économique du Mali. Et favorisera du coup, l’implantation de 300 unités industrielles et la création d’environ 20600 emplois directs et indirects. Selon le minsitre, au terme des travaux, le District de Bamako sera doté d’une infrastructure moderne, indispensable au développement de l’économie nationale… « Pour la grande joie de notre secteur privé et des nombreux investisseurs étrangers ». Un tissu industriel à  développer dans la sous-région A noter que malgré les efforts consentis par les gouvernements successifs de 1960 à  nos jours, le tissu industriel du Mali ne comptait que 439 unités, contre 6000 en cote d’ivoire et 4000 au Sénégal. Toute chose qui prouve que le tissu industriel est encore peu développé et très peu diversifié dans notre pays.