Canal+ : de nombreux cadeaux à ses abonnés pour ses 30 ans

30 ans de présence en Afrique, CANAL+ veut célébrer cet événement en cette fin d’année en offrant à ses abonnés de nombreux cadeaux. L’annonce a été faite ce mercredi 16 novembre 2022 au cours d’une conférence de presse animée par les responsables de CANAL+ Mali. 

Arrivé en 1992 sur le continent, CANAL+ fête ses 30 ans en Afrique. Ce mercredi 16 novembre 2022, l’entreprise a dévoilé devant la presse les nouvelles offres pour ses abonnés et le public malien. Notamment le prix du décodeur à 5000 FCFA avec les équipements pour l’installation offerte. Pour les réabonnements, 15 jours durant, la formule tout Canal, la plus prestigieuse du bouquet sera accessible aux abonnés selon Seydi Tall, directeur des ventes de Canal+Mali. En cette fin d’année, une tombola sera organisée à partir du 21 novembre jusqu’au 31 décembre prochain. Plusieurs motos sont à gagner et deux voitures seront en jeu. Le réabonnement donne droit à une inscription automatique à la Tombola selon les responsables. Bien que les chaines CANAL+Sport ne disposent pas des droits de retransmission des matchs de la coupe du monde Qatar 2022 qui se tiendra du 20 novembre au 18 décembre prochains, les abonnés CANAL+ pourront profiter pleinement de la compétition. Le Directeur général de Canal+Mali Idrissa Diallo a annoncé que l’ORTM disponible sur les bouquets va diffuser 28 matchs. Les 64 rencontres seront diffusées par des chaines anglaises que Canal va rendre accessible à ses abonnés le temps de la compétition. Aussi, les meilleurs experts de CANAL+ seront au rendez-vous à chaque journée de compétition pour débriefer toutes les affiches dans l’émission Les grandes bouches.

Mali : bientôt la transition numérique

La transition vers la télévision numérique est le processus qui conduit une région ou un pays à  interrompre la diffusion de la télévision analogique, au profit de la télévision numérique qui la remplace. Afin d’assurer une transition harmonieuse de la radiodiffusion télévisuelle analogique de Terre vers le numérique, l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), à  travers son Bureau de développement des télécommunications (BDT), a mis en place une assistance aux pays en voie de développement. Dans ce cadre, sur invitation de l’Administration de la République du Mali à  travers le Ministère de la Communication et des Nouvelles technologies (MCNT), une mission d’experts a été conduite à  Bamako et en deux phases par deux experts de l’UIT du 2 au 15 février 2011 et du 10 au 16 mars 2011 sous la supervision de M. Kikwon Kim et en collaboration avec la Commission de communications de Corée (Korea Communications Commission) (KCC), République de Corée. La diffusion analogique consomme environ six fois plus de fréquences que la diffusion numérique. Le lancement de nouveaux services sur ces fréquences devenues ainsi disponibles constitue l’objectif principal de l’arrêt de l’analogique. Tout le monde devrait s’y mettre La signature de l’accord de Genève par l’Union Internationale des Télécommunications a eu lieu en 2006. Un accord demandant aux Etats membres de l’IUT de passer de l’analogique au numérique pour la radio et la télévision au plus tard en juin 2015. Depuis l’année dernière, les ateliers se multiplient au Mali afin de tenir cette date. l’atelier national sur le sujet s’est tenu les 13 et 14 mai à  l’hôtel Columbus de Bamako. Au cours de cet atelier, les participants se sont imprégnés des enjeux de la transition numérique, ainsi que les dispositions à  prendre en direction des populations pour une transition numérique réussie au Mali. Lors de cet atelier, le ministre de la Communication, porte parole du gouvernement a indiqué dans son allocution que le Comité National de Transition de la radiodiffusion analogique terrestre vers le numérique (CNTN) qui aurait dû atteindre sa vitesse de croisière en 2012 a été fortement perturbé par la crise politico-sécuritaire, survenue dans le pays. « l’un des défis majeurs du passage au numérique dans notre pays est l’effort supplémentaire d’investissement que les opérateurs de radiodiffusion et les consommateurs seront appelés à  consentir », a-t-il ajouté. Il a aussi indiqué que la transition vers le numérique s’est posée en terme de défis à  tous les Etats, en particulier pour les moins avancés. «Ces défis se situent au moins à  trois niveaux : au plan technique et technologique, il s’agit de convertir tout le système de diffusion existant en numérique sans interruption du service ; au plan économique, il faut faire face au coût du déploiement des systèmes de diffusion et de réception dans les foyers ; au plan socioculturel, la transition doit bénéficier à  tous les citoyens sans exclusive» a-t-il expliqué. Koffi Ngoyet, conseiller technique du Commissaire de l’UEMOA au Mali a rappelé que la vision de la commission de l’UEMOA sur la transition numérique consiste à  mettre en cohérence un mouvement d’ensemble dans les 8 Etats membres de l’espace, associant tous les acteurs que sont les radios, les télévisions publiques, privées communautaires ou associatives, les populations, même les plus démunies ainsi que les Etats, qui en seront les maà®tres d’œuvre. Le passage vers la télévision tout numérique est la conséquence d’une révolution technologique mondiale et chacun doit donc s’adapter et en tirer les bénéfices. à€ terme, tous les pays du monde sont concernés.

CERCAP : Journée de diffusion des résultats 2008/2009

Pour le renforcement des capacités Crée depuis 2005, le CERCAP travaille essentiellement au profit de la société civile, du secteur privé et de l’administration, selon son directeur Mr Sadou Yattara. Il explique que cette structure vise le renforcement des capacités de plusieurs domaines d’activité. Estimant que ces secteurs n’ont pas souvent la possibilité et les moyens de se former. Le CERCAP le leur fournit. Ils font des formations, mais aussi, des études commanditées par les structures demandeuses. A cela s’ajoute l’appui institutionnel parce que souvent, précise Mr Yattara, le renforcement des capacités n’est pas seulement la formation ou les études. Car, parfois, les gens n’ont même pas le matériel adéquat pour travailler. «Â Nous aidons donc les gens à  acquérir tout cela. Ainsi que la diffusion parce qu’il y en a beaucoup qui produisent mais ne diffusent pas. Et comme on le dit souvent, tout ce qui n’est pas lu, tout ce qui n’est pas vu, tout ce qui n’a pas été diffusé n’existe pas.» C’’est donc de cette manière là  que le CERCAP renforce les capacités. Une structure purement nationale Signalons que le centre est un projet purement national qui intervient dans plusieurs régions du pays. Mais, beaucoup plus au niveau central, considérant que le central travaille pour l’intérieur. Les régions concernées jusqu’à  cette date sont celles de Koulikoro Gao et Kayes. Les autres régions sont prévues selon Mr Yattara, pour les années à  venir. Le directeur du centre informe que la journée de dissémination des résultats d’études du CERCAP est l’une des principales activités menées chaque année. « Principale parce que, C’’est l’une des activités qui permet de faire le point sur le bilan sur que nous avons réalisés chaque année. » Précise-il. Notons que cette journée est mise à  profit pour que chaque expert, chaque assistant de recherche, restitue ce qu’il a pu réaliser. C’’est pour cette raison que sont conviés à  cette journée, les partenaires techniques et financiers, le grand public, les représentants des administrations, la société civile et le secteur privé, afin de discuter sur les différentes réalisations. Et, que chaque acteur puisse donner son point de vue et ses potentiels apports. Réalisations concrètes Toutes ces réalisations sont entreprises au profit de ces structures ci dessus-citées. Les experts sont tenus de rentrer en profondeur sur ce qu’ils exposent ce jour là . Ils expliquent dans les moindres détails, les contextes dans lesquels ils ont élaboré leur travail et tous les résultats auxquels ils ont abouti. Mr Yattara explique que « bien que ces résultats soient validées par notre comité technique, nous tenons à  ce qu’ils approuvés par le grand public. » Donc, les discutions au cours de la journée, permettent une meilleure vulgarisation des travaux et ce, sur l’ensemble du pays et pourquoi pas, au-delà . Chaque participant à  cette journée, sera un ambassadeur du CERCAP auprès des différentes structures qu’il représente. Cette journée était émaillée par des débats francs et houleux entre les intervenants des différents secteurs d’activité.