20 ans de la JCI: un dîner gala pour la fête

« La JCI Mali a 20 ans, nous avons 20 ans » c’est en ces mots que Dédé d’Almeida, directrice de la commission d’organisation a entamé son allocution et campé le décor de cette nuit de célébration. Le diner de gala de ce 02 octobre à  l’hôtel Radisson était présidée par Mahamane Babi, ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, a servi de vitrine pour les membres les 36 organisations locales du Mali de se rencontrer et partager cet instant unique. La grande salle de Radisson Blu a été prise d’assaut par les membres et sénateurs de la JCI Mali venue presque de toutes les régions du pays. Bercée par la mélodieuse son de l’ensemble instrumental du Mali, le temps semble s’être arrêté pour les invités qui sans nul doute auront passé l’une des meilleures soirées. Connu pour son leadership et son sens de responsabilité élevé, la JCI Mali à  travers la voix de son président national, Abdrahamane Coulibaly a tenu à  remercier d’une part chacune des organisations locales pour le travail abattu et à  récompenser d’autre part, certains membres pour leur implication sans faille dans la conduite de cette organisation. Fanta Sy, ancienne membre et décoré exprime son émotion, « on ne peut qu’être heureuse et fiere face à  un tel acte. C’est dire que mes actions n’ont pas été vaines et je m’en réjouis ». Comme elle plusieurs membres ont reçu des mains du Président national, un présent, en reconnaissance pour les actions menées. JCI Bamako Etoile, maà®tre d’oeuvre de l’événement. Il est à  rappeler que cet événement important pour la JCI Mali a été organisé par la JCI Bamako Etoile conduite par Fatou FAYE, sa présidente et l’accompagnement effectif de son chef de projet, Dédé d’Almeida. Le partage du gâteau d’anniversaire a mis un terme à  ce dà®ner qui restera sans nul doute graver dans les mémoires.

Un dîner presque parfait au Parc National

De sources concordantes, les présidents de l’Adema, le Professeur Dioncounda Traoré, du RPM, Ibrahim Boubacar Keita, de l’URD, Younoussi Touré et du Parena, Tiebilé Dramé ont échangé le 31 mai dernier au Parc national de Bamako autour d’un diner pour le moins confidentiel. Que cache cette énième rencontre entre Tiébilé Dramé et Dioncounda Traoré ? On est tenté de s’interroger à  quelques encablures des élections présidentielles et législatives de 2012 . Peut être, ajoute notre source, que ces rencontres à  répétition constituent le préalable d’une alliance entre ces partis politiques dans la perspective de 2012 . Ainsi, ces partis politiques qui craignent l’arrivée d’un indépendant au pouvoir en 2012, seraient entrain de s’organiser pour barrer la route à  quiconque viendrait sous cette casquette ? Cette hypothèse cadre parfaitement avec la position de certains leaders notamment le président de l’Adema PASJ, l’honorable Dioncounda Traoré. Au cours d’une conférence lors du 20è anniversaire de son parti, il a fait cette déclaration fracassante : «Si un indépendant pense venir au pouvoir, il se leurre!». Déclaration qui se comprend parfaitement car pour IBK, Dioncounda et les autres, 2012, représente la dernière chance de parvenir au sommet. « Le cas d’ATT est compréhensible dans la mesure ou il a été un acteur clé de l’avènement de la démocratie mais un autre indépendant au sommet de la colline, jamais !». Pour sa part, le président de l’association CNID, Mountaga Tall, a été clair dans son discours lors du 5è congrès du parti : «Dans les états majors de ces partis politiques, il ne serait pas étonnant de voir dans les jours à  venir des slogans comme «Â tout sauf un indépendant » ou encore «tous contre un indépendant ». Malgré les craintes des partis politiques, le spectre d’un indépendant se profile. Modibo Sidibé ? Un outsider ? Si ces partis ne parviennent à  s’entendre sur un seul fichier électoral, une surprise est possible au lendemain des élections de 2002, ce qui donnera raison à  tous ceux qui pensent que les grandes formations ont perdu la confiance de la population. Il faudra donc faire bloc contre cet indépendant.