Cimenterie de Dio : le chantier avance à un rythme soutenu

l’usine de Dio sera bâtie sur environ 15 hectares qui recevront ces unités de broyage et d’entreposage du ciment produit sur le site d’Astro à  Gangontérie. Une prévision de 1 200.000 tonnes par an Un projet initié par la société indienne WACEM (Cimenterie Ouest africaine, en français). La cimenterie de Dio est l’une des composantes d’un projet qui prévoit la réalisation de deux unités à  Dio et à  Gangontérie dans le cercle de Kayes. C’’est le 23 décembre 2008 que notre pays et la société indienne West african cement (Wacem) ont signé la convention d’établissement de la cimenterie. Celle-ci prévoit que la production de l’usine sera de 800.000 tonnes la première année, 900.000 tonnes la deuxième année, avant d’atteindre 1 million de tonnes la troisième année de production. Cette capacité sera portée ensuite à  1,2 million de tonnes en fonction des résultats d’exploitation du dépôt de calcaire. Le coût global est de 66 milliards Toute chose qui demande un coût exorbitant, ce projet est estimé à  environ 66 milliards Fcfa, dont un apport personnel d’environ 20 milliards Fcfa de la Société Diamond cement Mali (l’entreprise gérante du projet). Sur le chantier, de nombreux ouvriers maliens et expatriés, notamment togolais, s’activent à  effectuer le chantier. l’unité industrielle a crée environ près de 600 emplois et de développer de nombreuses activités commerciales connexes, notamment la restauration, l’utilisation de la main d’œuvre locale pour la manutention. A la date d’aujourd’hui, plus de vingt cinq entreprises dont cinq entreprises togolaises utilisant plus de 600 ouvriers opérant à  Astro et à  Dio en vue de parachever les travaux de construction de l’usine d’Astro et du centre de broyage de Dio. Une avancée satisfaisante Démarré le 1er juillet 2009, les travaux se poursuivent normalement sans aucune difficulté majeure. Le taux d’exécution est 45 % selon le technicien. Ce que constate le ministre après avoir sillonné le chantier. « Ces travaux sont aujourd’hui réalisés à  hauteur de plus de 45 %, je suis particulièrement fier de constater qu’une bonne partie des bras valides de Dio, Diago, Gangonterie, Diamou et Bafoulabé sont recrutés par Diamond Cement Mali et sont tous impliqués dans les travaux de construction de la cimenterie ». Dans le cadre de sa participation au développement local, WACEM S A s’engage à  participer, dans des conditions bien définies de commun accord avec l’Etat Malien, aux activités de développement des zones d’implantation de la cimenterie, conformément aux objectifs de la politique de décentralisation et aux objectifs de la politique nationale d’aménagement du territoire. Le ministre a invité une fois de plus les populations résidentes à  s’impliquer totalement à  la réalisation de ce projet et à  assurer une surveillance totale pour mieux sécuriser cette cimenterie intégrée en cours de réalisation. « Il est vrai que l’ensemble du Mali bénéficiera des retombées de cette entreprise industrielle. Cependant les populations locales seront les premières, comme C’’est le cas aujourd’hui, à  profiter des bienfaits de ce projet. » 2011, les premiers sacs Le premier sac sera remis à  ATT en janvier et non septembre 2011. Encourageant WACEM pour les travaux déjà  réalisés, le ministre a exhorté à  accélérer et préserver dans l’effort pour le respect des engagements pris afin que le premier sac de ciment puisse être remis au président de la république. Une nouvelle proposition a été faite par les responsables de Diamond cement Mali qui ont promis que le premier sac de ciment sera produit janvier et non en septembre 2011 vu le rythme soutenu des travaux. La fin des travaux d’installation est prévue pour fin 2010.

Cimenterie intégrée du Mali : un pari presque gagné

Travaux en cours de réalisation Ce sont 66 milliards de F CFA qui seront investis dans la réalisation de la cimenterie intégrée du Mali. Les travaux avancent bien sur trois sites : Dio (dans le cercle de Kati), Gongontery ASTRO (Bafoulabé), et Diamou. La fermeture de la cimenterie de Diamou, avait quelque peu effrité les espoirs de voir le Mali prospérer dans le secteur du ciment. Dès lors, la création d’une nouvelle cimenterie devient une réalité pour les populations maliennes. C’’est la Société Indienne West African Cement (WACEM-SA) qui est en train de réaliser ce vaste et ambitieux projet. Une année après la signature de la convention d’établissement entre l’Etat malien et ladite société, le ministre de l’Industrie, Amadou Abdoulaye Diallo a entrepris donc le week-end dernier, une visite sur les chantiers de construction de la cimenterie intégrée du Mali, accompagné de l’ensemble du personnel de «Â Diamond Cement Mali-SA » (filiale de WACEM-SA au Mali) et a pu constater avec satisfaction l’état d’avancement des travaux à  Dio, Gongontery et Diamou. Dio, première étape A Dio, qui a constitué la première étape de la visite ministérielle, les travaux y vont bon train. Ainsi, depuis le 15 août dernier, les travaux de déboisement et de piquetage sont déjà  achevés. C’’est ce site qui devra abriter le centre de broyage de la nouvelle cimenterie intégrée du Mali. Les bâtiments devant servir de bureaux et de magasins de stockage sont déjà  construits.Par ailleurs, le repérage et la mise à  niveau des silos de ciment sont accomplis et les travaux de fouilles ont commencé. A travers des propos plutôt rassurants, le ministre Amadou Abdoulaye Diallo a noté que tout ce qui avait été prévu à  Dio en terme de planning d’exécution technique, a été réalisé à  100%. C’est-à -dire qu’à  Dio les 50% des travaux ont été réalisés. Sur chacun des trois sites, le ministre de l’Industrie a laissé entendre que la réalisation de la cimenterie intégrée comblera un grand vide qui a longtemps porté préjudice à  l’économie. En outre, a indiqué le ministre, le projet insufflera une nouvelle dynamique au développement industriel du Mali, à  cause de sa forte valeur ajoutée. Produire 1 million de tonnes de ciment d’ici trois ans Force est de signaler que la capacité de production de la nouvelle cimenterie sera portée à  1 200 000 tonnes en fonction des résultats d’exploitation du dépôt de calcaire. Selon les experts, ces résultats sont toujours perfectibles dans la mesure ou la société WACEM s’est engagée à  mettre en place la dernière génération de technologie de pointe disponible dans le domaine de l’industrie du ciment. « C’’est une technologie de séchage au four avec à  la clé, un dispositif de préchauffage et de pré-calcination qui permet d’atteindre une plus grande efficacité thermique ayant comme avantage la réduction du coût de production tout en conférant au produit une meilleure qualité… ». Ce projet jouera un rôle déterminant dans la stratégie de réduction de la pauvreté et, du coup, le développement économique du Mali. Toutefois, la société WACEM s’est engagée à  s’investir dans le développement local de la zone d’implantation de la cimenterie. Pour ce qui est des activités au niveau de l’usine intégrée d’ASTRO de Gongontéry, le planning d’exécution des travaux est appréciable à  juste raison. En effet, les travaux de forage et de terrassement vont bon train. A Diamou, le constat est que les commandes d’équipement de production du clinker et du ciment sont déjà  lancées. Finalement, à  l’allure actuelle des travaux, tout porte à  croire que le premier sac de ciment sortira comme prévu le 22 septembre 2011.