ADEMA : les 20 ans du parti célébrés à Bamako

 » Un pour tous, tous pour  un ! » comme les «Â trois mousquetaires »,   ce slogan trouvé par un militant faisait vibrer la conférence du parti à  l’occasion du 20 anniversaire. A force de le scander, Dioncounda Traoré a fini par le répéter après lui. Ce détail pourrait laisser croire que le parti africain pour la solidarité et la justice est confronté au manque de consensus autour d’une seule candidature contrairement au RPM et à  l’URD dont les candidats naturels sont respectivement Ibrahim Boubacar KEITA et Soumaila Cissé. En se référant aux propos de Dioncounda Traoré, on peut voir le problème de candidature du parti .  «Â 2012 , nous avons des élections présidentielles et législatives. Chacun d’entre vous se demande comment reconquérir le pouvoir , mais il faut d’abord avoir un candidat». Les textes du parti disent que tout militant peut être candidat. Et tous ceux qui le veulent peuvent déposer leurs candidatures du 25 mai au 15 juin. Elles seront examinées de façon démocratique ». Le Dr Ousmane Sy, secrétaire politique de l’ADEMA, a lui invité les militants à  s’oublier au profit du parti: «Â J’ai été triste des départs de certains camarades vers le MIRIA et l’URD. l’Adema a été conçu par des hommes visionnaires et doit rester un héritage pour les jeunes en préservant l’unité, la paix et la cohésion pour éviter toute nouvelle cassure comme en 2012. L’effervescence demeure dans la ruche pour parvenir à  une candidature unique. Dioncounda Traoré a personnellement souhaité que les primaires se déroulent dans les meilleures conditions. Interrogé sur sa propre candidature, il est resté prudent: « Si je serai candidat vous le saurez au moment opportun », a t-il déclaré. Concernant ses rapports avec le président Alpha Oumar Konaré, il a ajouté sans ambages que ce dernier le soutiendrait s’il était,choisi candidat du parti. A signaler que ces primaires ont été lancées sur tout le territoire national grâce à  une lettre circulaire adressée aux secrétaires généraux du parti. L’Adema se met en rangs de bataille.

Primaires ADEMA : Dioncounda, roi de la ruche ?

Alors qu’on évoque régulièrement des querelles de leadership au sein du parti de la ruche, et qu’on cherche, à  déterminer qui sera le candidat de l’ADEMA aux prochaines joutes électorale de 2012, le très charismatique et très critiqué Dioncounda Traoré, par ailleurs, président de l’Assemblée Nationale prépare sa sortie. Ce 25 mai, il doit annoncer sa candidature à  l’ouverture des primaires de l‘ADEMA, une première étape à  franchir avant la candidature officielle à  la présidentielle. Alors qu’on évoquait des noms comme Iba Ndiaye, ex ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, ou encore Sékou Diakité, l’ex ministre du développement et de la solidarité, pour le dépôt des candidatures, Dioncounda doit-il vraiment avoir peur de ceux là , ou plutôt craindre, s’il était déclaré candidat unique du parti, des challengers comme Soumaila Cissé président du parti URD, un prétendant sérieux à  la magistrature suprême ou encore le très autoritaire Ibrahim Boubacar Keita, du parti RPM, que l’on dit favori et plébiscité des maliens, pour succéder à  ATT et qui s‘est d’ores et déjà  mis en selle. Il ne faudrait pas non plus sous estimer, le jeune parti PDES, présidé par Séméga, que l’on disait dauphin d’ATT un moment, et dont la jeune formation poursuit le travail d’implantation national, d’ailleurs, les cadres préparent une tournée dans 8 régions du pays, sous peu. Il était donc temps pour l’ADEMA de se mettre en rang de bataille. Le candidat de poids Ces primaires qui constituent un évènement dans le calendrier de l’ADEMA, et qui s’ouvriront le 25 mai, au centre International de conférence de Bamako, marquent aussi l’anniversaire des 20 ans du parti, une double occasion pour les responsables, de rappeler la suprématie de ce parti, décrit comme l’un des favoris à  la prochaine présidentielle, et déterminer au sein de la ruche, le candidat, qui aura assez de charisme et de poids pour reconquérir un pouvoir perdu par l’ADEMA, depuis une dizaine d’années, un défi de taille, puisque d’autres formations sont déjà  lancées, sans compter la multiplicité de partis politiques qui se créent chaque jour. A côté d’eux, de jeunes challengers comme Amion Guindo de la CODEM, Moussa Mara du parti Yelema ou encore Madani Tall de l’ADM pour ne citer que ceux là Â…eux sillonnent déjà  le pays pour susciter l’adhésion populaire Lors de cette cérémonie du 25 mai, se tiendront des conférences débats sur l’historique du parti, ses figures de proue, comme Mme Sy Kadiatou Sow et même l’actuel Ministre des Affaires étrangères, Soumeylou Boubèye Maiga, sans oublier la présence du Pr Ali Nouhoum DIALLO, ancien président de l’Assemblée Nationale, et d’autres barons du parti. Il s’agira pour l’ADEMA lors ce ces primaires, de se lancer dans la bataille électorale à  quelques mois de la présidentielle. Dioncounda Traoré devra lui convaincre le reste de la classe politique de toute sa légitimité pour conduire le parti des abeilles au sommet de la colline du pouvoir.

Session Parlementaire d’Avril : Quelles élections pour 2012 ?

Chaque rentrée parlementaire est un moment solennel, pour l’Assemblée nationale, afin de jauger l’état de la nation, de l’Afrique et du reste du monde. Le président de l’Assemblée Nationale du Mali Dioncounda Traoré, a donc eu à  rappeler au gouvernement sa mission, celle de trouver des solutions aux problèmes de l’heure. C’était en présence de la toute première femme, Premier ministre du Mali, Mme Cissé Mariam Kai-dama Sidibé, chef du gouvernement, et des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République, des ambassadeurs et consuls généraux accrédités auprès de notre pays, ainsi que les chefs religieux et responsables des organisations et associations de la société civile. Satisfaire aux besoins des populations l’approvisionnement des populations en denrées de première nécessité, l’école malienne, les problèmes sécuritaires, la protection de l’environnement, les réformes politiques, la bonne organisation des élections, avec un fichier électoral fiable, l’insécurité aux frontières et la crise alimentaire ont été des préoccupations évoquées par Dioncounda Traoré et sans langue de bois. Ces derniers temps, les prix de certaines denrées de grande consommation ont emprunté l’ascenseur, créant l’inflation dans les marchés. A cet effet, Dioncounda Traoré a appelé le gouvernement à  être vigilant pour s’assurer de la protection des consommateurs et de la quiétude sociale du pays. Autre préoccupation du président de l’assemblée nationale : la situation sécuritaire qui prévaut dans notre pays, le développement de la délinquance financière et du grand banditisme dans nos villes et campagnes. Qu’il faut prévenir. l’honorable a aussi mentionné la question environnementale . « Pour un pays du Sahel comme le notre, la protection de l’environnement s’inscrit en bonne place dans les programmes de développement . Face aux perturbations climatiques actuelles à  l’échelle mondiale, même les plus grands spécialistes des questions écologiques et environnementales, affirment que les pays africains trouveront leur statut dans la constitution d’un véritable front du refus de la dégradation de l’environnement, car leur survie en dépend ». Front social L’école malienne, elle a perdu ses lettres de noblesse tant dans la qualité du conte nu des programmes qui y sont enseignés que dans la formation de la plupart des maà®tres et professeurs. Actuellement les grèves illimitées observées par les enseignants paralysent à  nouveau les universités. A cet effet, le président de l’assemblée a lancé un appel pressant au gouvernement, aux enseignants de tous les autres , pour la réhabilitation de l’école malienne, jadis, fierté de notre pays. Organisation des élections Enfin l’honorable, s’est dit préoccupé par la crédibilité des élections de 2012 qui se profilent l’horizon. « je reste convaincu que la crédibilité de nos élections dépend essentiellement de l’existence d’un fichier électoral fiable. Quant à  leur respectabilité, elle est liée à  la représentativité sociale de ceux qui veulent briguer le suffrage du peuple. « Durant la présente session les députés feront leurs travail parlementaire de vote des lois et de contrôle de l’action gouvernementale avec responsabilité.

Adéma-PASJ : Dioncounda Traoré dénonce « l’état de non préparation des élections de 2012»

Le problème du fichier électoral est devenu une sérieuse préoccupation dans la perspective des élections générales de 2012. Après le Parti pour la Renaissance Nationale (Parena), le premier à  tirer la sonnette d’alarme en interpellant les pouvoir publics et en faisant le plaidoyer auprès de la société civile, le Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-PASJ) alerte à  son tour le gouvernement sur la nécessité d’entamer «immédiatement» la préparation de ces scrutins plus que cruciaux pour le Mali. Le Parti de l’abeille a tenu sa 11ème conférence nationale, le 27 mars 2011, au Centre international de conférence. Il a examiné à  cette occasion la situation politique et sociale du Mali, de l’Afrique et du monde. Le parti a fait l’état des lieux des crises politiques sur le continent. «Tous ces drames, toute cette violence ont un dénominateur commun : une absence totale, un déficit grave ou une tentative de remise en cause de la démocratie qui se traduit par des régimes outrancièrement personnalisés voire dictatoriaux et des élections frauduleuses et truquées», a expliqué le président de l’Adéma, Dioncounda Traoré, à  l’ouverture de la Conférence nationale. Pour éviter le scénario d’une crise politique à  l’image de celle du Bénin, C’’est pour cette raison que le Parti africain pour la solidarité et la justice (PASJ) a cru nécessaire d’anticiper le débat sur les préparatifs des élections générales à  venir. l’Adéma est animé d’une forte ambition de reconquérir la magistrature suprême en 2012. Pour le président du parti de l’Abeille et non moins président de l’Assemblée Nationale, les régimes qui abusent du pouvoir subiront, à  leur dépens, aujourd’hui encore plus qu’hier, la réaction de leur peuple. Le parti estime que 2012 sera une année de défis voire «de tous les risques». «La situation est pour le moins préoccupante eu égard à  l’état de non préparation de ces futures consultations électorales», a déclaré avec force Dioncounda Traoré. Selon lui, sur le terrain politique aujourd’hui, il existe une volonté manifeste de «discréditer le fait partisan» en promouvant des mouvements indépendants. Tout comme, a-t-il ajouté, la profusion inconsidérée actuelle des partis n’apporte rien à  une lecture intelligente du paysage politique du pays. Dans ses recommandations, la Conférence nationale du parti a instruit au gouvernement de «commencer immédiatement les préparatifs» des élections. Elle a insisté sur l’élaboration d’un nouveau fichier électoral fiable et moderne, gage, dit-elle, de l’acceptation des résultats par tous les acteurs.

Report de l’appel à candidature de l’Adema : Du plomb dans l’aile de Dioncounda Traoré

Dioncounda, l’homme pressé ? Le président de l’Adema n’en fait pas un secret. Il veut être le candidat du parti pour les prochaines législatives. Mais à  l’allure o๠vont les choses, on se demande s’il ne sera pas réduit à  être « tout juste » candidat, tout simplement. Tant les informations circulant au sein même du parti font état du mécontentement des autres cadres par rapport à  l’attitude agressive de leur chef. l’homme avait affirmé lors d’une conférence de presse organisée avec en petit comité avoir des ambitions pour 2012. Le meeting organisé par ses amis de Bougouni lui a fait plus de mal que de bien. C’’était le samedi 8 janvier 2011 en présence du président Traoré et son staff. Ce meeting avait été préparé et organisé par la coordination des forces vives pour le soutien à  la candidature du Pr. Dioncouda Traoré. Message fort du jour, les responsables de cette coordination précisément Issa Mariko l’ancien secrétaire général de l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) ont lancé un appel solennel au Pr Traoré afin qu’il soit candidat à  la candidature. Des sources nous indiquent que la tenue de ce meeting a fait grincer les dents dans la ruche et place Dioncounda au centre des critiques. Une initiative considérée comme une campagne prématurée du premier responsable de l’Adema aux yeux de certains barons et les challengers du Pr Dioncounda. Apparemment la goutte d’eau de trop… Encore des mois à  attendre Une chose est sûre, C’’est que la décision du report ne sert pas les intérêts de Dioncounda Traoré. Lui qui a déjà  lancé les hostilités est maintenant obligé de freiner ses ardeurs et attendre, comme les (nombreux) autres candidats potentiels, le nouvel appel à  candidature qui devrait intervenir le 25 mai, date anniversaire de la création de l’Adema PASJ. Le processus s’étalerait jusqu’en juin. Et en juillet, les militants trancheront : d’ici là , les commissions créées pour les besoins de la cause devront déposer leurs rapports : communication, finances, bilan, alliances et programme de gouvernement. La date du 31 mars est fixée pour cela. Bourdonnements incessants La ruche bourdonne. Depuis le mois de novembre et l’annonce de la participation du parti blanc et rouge à  l’élection, plusieurs noms sont prononcés dans les coulisses et sur la place publique. Dioncounda Traoré, Lanceni Balla Keita, Soumeylou Boubeye Maiga, Iba N’diaye et même Modibo Sidibé sont les favoris, personne ne sait combien de candidats à  l’investiture il y aura au finish. Avec ce report, une chose est sure, ce ne sera pas une course de vitesse mais une course de fond. l’enfant de Nara qui a voulu prendre les autres de vitesse devra donc refreiner ses ardeurs tout en faisant face à  la grogne interne qui fait craindre le pire aux observateurs : la réédition du scénario de 2002 : Le plus grand parti du Mali gagnerait à  aller en rangs serrés plutôt que de disperser ses forces quand on sait que les autres formations politiques affutent elles aussi leurs armes. Comme l’a dit l’un des leaders de partis la semaine dernière «aucun candidat ne part gagnant pour 2012». La bataille sera encore pire au sein de l’ADEMA.

ADEMA/ PASJ : l’inévitable cassure avant 2012?

Le « crime » de Dioncounda Les destinées de l’ADEMA sont on ne peut plus sombres. Elles sont d’autant plus sombres que seuls « les dieux de la politique » savent ce que deviendra l’ADEMA en 2012. En effet, à  moins deux ans de la présidentielle 2012, le parti, classé première force politique, n’a pas encore révélé le nom de son candidat. Mais déjà , le président du parti a manifestement mis du feu à  la poudre lors de la conférence de presse par lui organisée il y a quelques jours. Monté sur ses grands chevaux ce jour-là , Dioncounda n’a aucunement caché sa volonté de détenir les clés de la candidature de l’ADEMA pour 2012. N’en déplaise aux autres occupants de la ruche. Les propos, jugés malencontreux, du président du PASJ sont apparus comme un crime de lèse-majesté. En effet, si certains y voient la volonté de Dioncounda de faire ou de défaire le parti à  sa guise, d’autres par contre voient la descente aux enfers de la première force politique, si jamais les choses restaient tel quelles. Le « crime » du président Dioncounda c’est d’avoir juré, devant la presse, que le candidat de l’ADEMA ne sera nullement un non militant du parti. Pis, il est même allé jusqu’à  citer le nom de celui qui était pressenti comme le futur candidat pour l’échéance de 2012, malgré son statut de non militant de l’ADEMA. Il parlait ainsi sans le nommer de l’actuel premier ministre, Modibo Sidibé. Or certains membres du bureau exécutif sont fondés à  croire que le salut du parti ne saurait résider que dans le choix d’un candidat non militant de l’ADEMA. Selon nos informations, certains barons de l’ADEMA s’activeraient à  faire pour de Modibo Sidibé le prochain candidat de l’ADEMA. Ni Modibo ni Dioncounda De l’autre côté, certains militants sont très fermes sur leur position de barrer la route à  l’actuel premier ministre si celui-ci venait regagner officiellement le rang de l’ADEMA. « Nous connaissons ceux qui soutiennent Modibo Sidibé et le moment venu, nous les chasserons du parti »? » Voilà  le langage que tiennent, à  visage découvert, certains cadres de l’ADEMA. C’est dire que ça pourrait brûler à  nouveau au sein de ce parti qui en moins de 20 ans a connu près d’une dizaine de cassures. En effet, plusieurs partis politiques sont nés, suite à  des dissidences, des entrailles de l’ADEMA. C’est le cas des partis comme, le Parena, le Miria, le Bara, le RPM, l’URD… En tout cas, si l’on s’en tient au planning Dioncounda, la question qui vaut la peine d’être posée est de savoir qui de l’intérieur du parti détient une popularité à  même de hisser le parti aux commandes de l’Etat en 2012. A l’allure o๠vont les choses et seront les indiscrétions de moins en moins indiscrètes, ce ne saurait être Dioncounda lui-même. Car plus de deux-tiers des barons de l’ADEMA sont hostiles à  sa candidature.

Présidentielle 2012 : Dioncounda candidat, quel avenir pour l’ADEMA ?

Et pourtant. La ruche est en ébullition. La semaine dernière, le président du parti ADEMA organisait une conférence de presse pour clarifier la position de son organisation et donner des pistes quant à  la présidentielle de 2010. Cet exercice, loin de rassurer le microcosme politique et de rassembler les abeilles, a suscité de multiples interrogations. l’honorable Dioncounda Traoré, est – il à  l’abri d’une manœuvre de déstabilisation ? Connaà®tra t- il le même sort que Ibrahim Boubacar Keita ? Pourquoi faire cette conférence de presse maintenant? Dioncounda, un « très bon candidat pour 2012 » ? « l’Adema n’a peur de rien ni de personne. Nous sommes nous-mêmes. Nous croyons en nous-mêmes ». Ces propos de Dioncounda Traoré annoncent les couleurs à  quelques mois des élections présidentielles de 2012. La succession d’ATT sera rude, très rude. Cette image de cohésion et de sérénité qu’affiche le président de l’ADEMA devrait rassurer et permettre de préparer la présidentielle de 2012. Mais cette formation va-t-elle réussir à  se mettre d’accord et se choisir un candidat incontesté ? Difficile d’être optimiste. En témoigne les tractations,-la réunion de mercredi 10 novembre a été reportée à  deux reprises-, qui ont abouti à  la tenue de cette conférence de presse. La première preuve que les milittants de l’ADEMA ne sont pas sur la même longueur d’ondes, C’’était l’absence fort remarquée des ministres et des cadres lors de la grande conférence de presse du président Dioncounda Traoré. Pourtant, le parti dispose de cinq membres au niveau du gouvernement et de hauts cadres influents comme le secrétaire général, Marimanthia Diarra, le président du haut conseil des collectivités territoriales, Oumarou Ag Mohamed, ni Soumeylou Boubeye Maiga etc. Une certitude qui divise Dioncounda, candidat du parti en 2012 ? Ce dernier le laisse entendre. Mais sera-t-il suivi par ses amis ? Plusieurs candidats sont d’ailleurs en embuscade et il ne serait pas étonnant de voir des seconds couteaux apparaà®tre à  la dernière minute. Ils sont eux aussi en droit de rêver en leur bonne étoile. Des jeunes ambitieux, jeune génération de cadres du parti, pourraitent eux aussi envisager de s’émanciper de la veille garde. Certains voient donc déjà  comme imminente une cassure, voire un scenario catastrophe, comme celui de 2002 o๠le parti avait vécu un vrai psychodrame à  travers la candidature de trois cadres à  la présidentielle, tandis qu’une frange importante des membres du CE battait campagne au profit du candidat ATT. Cela au détriment du candidat Soumaila Cissé. Ce ne serait donc surprenant, si dans les jours à  venir, on assistait, dans la ruche, au lancement d’un nouveau slogan du genre «Tout sauf Dioncounda»(TSD ) ou «Tous derrière Dioncounda»(TDD). Dioncounda est t-il assis sur un fauteuil qu’il n’occupe pas ? l’honorable Dioncounda Traoré, serait « assis sur un fauteuil qu’il n’occupe pas », pour reprendre l’expression d’un fin analyste politique. Ce dernier estime en effet que le vrai pilote de l’Adema est à  Koulouba et espère que Dioncounda ne connaà®tra pas le même sort qu’Ibrahim Boubacar Keita à  la tète de ce parti de masse qui peine à  trouver un candidat providentiel depuis la sortie glorieuse d’Alpha Oumar Konaré. Le silence de ce dernier n’est d’ailleurs pas de nature à  préserver « le climat serein » au sein de la ruche. Nombreux sont les observateurs qui se posent la question de savoir quelle influence peut avoir l’ancien président sur le cours des événements de son parti dont il a affirmé qu’il ne serait jamais un « ancien militant ». En 2002, la stratégie de l’homme fort » de Koulouba d’affaiblir son propre parti, afin de préparer les conditions meilleures d’un retour triomphal du général au pouvoir avait bien marché sur toute la ligne.

Rentrée parlementaire, Dioncounda Traoré tape sur l’école malienne

A l’occasion de l’ouverture de la 1ère session ordinaire 2010 de l’Assemblée Nationale, le professeur Dioncouda Traoré, président de l’institution, a profité pour critiquer l’école Malienne. 33 projets et proposition à  examiner Il s’agit pour les députés dans cette 1ère session d’examiner et d’adopter 33 projets et propositions de lois dont 13 ont été renvoyées lors de la précédente session. Au menu de cette session, il y a aussi le projet de loi controversé portant code des personnes et de la famille. Au delà  de l’agenda de cette session, l’occasion était bonne pour le président de l’assemblée, Dioncounda Traoré, de tremper son couteau dans la plaie de l’école malienne. En présence du premier ministre Modibo Sidibé, l’honorable a critiqué le forum sur l’éducation, un espoir tué pour la sortie de crise au Mali. Mais certans reprochent au président de l’Assemblée de se limiter à  la critique au lieu de proposer des solutions. Le forum sur l’éducation : un avenir peu rassurant » Pour Dioncounda Traoré : « Force est de constater que les nombreux foras organisés au Mali n’ont rien changé et l’école malienne continue de s’enfoncer dans la médiocrité. Le forum national sur l’éducation et ses recommandations semblait pourtant avoir posé les jalons de solutions à  la crise et suscité un immense espoir en emportant l’adhésion de toutes les composantes de notre société…. Mais le constat est loin d’être rassurant pour l’avenir. Une manière de critiquer Modibo Sidibé, l’initiateur du Forum sur l’éducation ? Les enseignants et les élèves Poursuivant son discours, Dioncounda Traoré a cité les structures morales qui se soucient de l’avenir de l’école malienne avant d’ évoquer les élèves, les enseignants, les parents d’élèves, le gouvernement : « Il est indéniable aujourd’hui que la qualité de l’enseignement dispensée au Mali n’est pas à  la hauteur ». Les critiques du président de l’Assemblée laisse toutefois les observateurs politiques perplexes sur la question sachant qu’il est l’un des leaders du parti Adema. Et ce dernier d’enfoncer le clou : « Les produits l’école malienne ne sont plus compétitifs », puis un brin nostalgique :  » Il est loin le temps ou le produit de l’école malienne était recherché et respecté. Une époque o๠il suffisait à  nos bacheliers de décliner leur nationalité malienne pour que s’ouvre les portes des universités étrangères! » Le niveau de la sous région  » Aujourd’hui même dans la sous-région, les bacheliers maliens sont soumis à  des tests de niveaux. Les professeurs maliens immigrés ne sont plus une denrée recherchée sur le marché d’emploi. Aujourd’hui on ne cherche plus à  se former, à  connaà®tre. A quoi bon ? De toute façon, au bout du chemin, on obtient son parchemin. Un diplôme vide et qui sonne creux, et qui ne servira pas ceux qui grossiront davantage les rangs des jeunes chômeurs », poursuit le président. La situation de l’école malienne n’est pas nouvelle. Pourquoi le président de l’assemblé se met à  critiquer l’école malienne à  deux ans des élections présidentielles. Est-ce une manière de mettre à  mal le premier ministre qu’on dit sur le départ, dans le cas d’un éventuel remaniement ministériel. Cependant, peut-on oter toute responsabilité au parti(Adema),qu’il préside, dans la faillite de l’école malienne ?

Renouvellement du Bureau de l’Assemblée Nationale : la sérénité retrouvée

20 nouveaux membres élus Comparativement à  l’année dernière, le bureau mis en place n’a pas connu un grand changement au niveau des formations politiques et de nouvelles têtes ont émergé en remplacement à  d’anciens membres du bureau sortant. Ces changements sont survenus au sein du groupe parlementaire CODI o๠Ousmane Bah a été remplacé par Hamadaou Sylla (élu à  Dougouwolofila), qui devient 3ème vice-président. De même au niveau de l’ACM, Soungalo Togola a cédé sa place à  Aliou AYA, désormais 5ème vice-président. Touré Safiatou Traoré a remplacé Belco Bah au poste de 6ème secrétaire parlementaire, les autres membres ont conservé leur fauteuil. Une bataille de polochons Au compte du parti du soleil levant, Fanta Mantchini Diarra a mordu la poussière devant Hadi Niangadou, qui occupe la 8ème vice-présidence du bureau. Au sein du parti de la poignée de main (URD) o๠la désignation des postulants a failli frôler le pire, avec des menaces à  l’arme automatique, C’’est Djiré Pendaré Traoré qui a été retenue en devenant 4ème secrétaire parlementaire au détriment de Bréhima Dianessy. Notons que cette année, la désignation des candidats au sein des partis politiques pour le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, a failli tourner au vinaigre. Précisément au sein du parti de la poignée de main oà¹, selon une source fondée, les négociations ont été rudes : un certain Gossi Dramé voulait coûte que coûte occuper un fauteuil à  la place de la République. Malheureusement pour lui, C’’est Mme Djiré Pendaré Traoré qui fait son entrée à  la place de Bréhima Dianessy qui n’a pas pu résister à  la vague des concertations internes. Changements notoires Au niveau du CNID Faso Yiriwaton, le poste de 8ème vice-président très convoité a échu au jeune député de la commune II, Hadi Ali Niangadou, aux dépens de l’honorable Mme Sissoko Fanta Mantchini Diarra, élue à  Bamako en CV. Un désaveu pour Mountaga Tall, qui faisait toujours prévaloir l’argument de la promotion du « genre » pour soutenir la candidature et le maintien de Mme Sissoko à  la 8ème vice-présidence de l’Assemblée nationale. Cet argument n’est plus opératoire pour les adversaires de Mme Sissoko. A signaler que les différentes commissions parlementaires et de contrôle devront être mises en place. De même que le rapporteur général, à  partir du 13 octobre au 11 décembre. Au final, ils seront 48 membres dont 9 vice-présidents, 9 secrétaires parlementaires, 12 présidents de commissions parlementaires, 15 membres de commission de contrôle, 2 questeurs et 1 rapporteur général. A noter que les postes stratégiques n’ont pas changé de titulaire ; Younoussi Touré garde son fauteuil de 1er vice-président, 2ème vice-président Assarid Imbarcaoune (Adema), 1er questeur, Mamadou Cissé, Moussa Cissé est 2ème questeur, 1er secrétaire parlementaire, Hamidou Konaté(Urd), la 2ème secrétaire parlementaire est Djènèba Manguiraga (ADEMA).

Discours de Rentrée Parlementaire au Mali

La rentrée parlementaire au titre de l’année 2009-2010 a été effective, ce lundi 5 octobre 2009. C’’était dans la salle Modibo Keà¯ta de l’hémicycle. On notait la présence du premier ministre, chef du gouvernement Modibo Sidibé, les présidents des institutions de la république, les ministres,le maire du District de Bamako,le gouverneur du District de Bamako, le chef d’Etat-major Général des Armées,les membres du Corps diplomatique et des représentations consulaires accréditées en République du Mali, les membres des organisations internationales intervenant au Mali,les Chefs d’Etat-major des différents corps des Forces Armées et de Sécurité, ainsi que les officiers supérieurs et Directeurs nationaux des Services des Forces Armées et de Sécurité du Mali,les Présidents des partis politiques ou leurs représentants, la présidente de la coordination des Associations et ONG Féminines (CAFO),les Chefs traditionnels, notables et représentants des Chefs de familles fondatrices de Bamako, les chefs ou représentants des cultes religieux et du public. l’ouverture de la session d’octobre ou session budgétaire a été marquée par un seul discours, celui du président de l’assemblée nationale. Il a fait le bilan des activités de l’année parlementaire écoulée, le tour de la situation politique du continent. Dioncounda Traoré prend la parole Le président Dioncounda Traoré a rendu grâce à  Allah le Tout Puissant, lui qui, de par Sa mansuétude infinie, « a voulu que nous nous retrouvions, encore une fois, en séance inaugurale solennelle d’une session parlementaire de notre Assemblée. ». De telles séances, de par la qualité des femmes et des hommes qu’elles réunissent, de par leur objet également, sont d’une symbolique particulièrement forte : Elles sont un lieu de communion entre la représentation nationale que sont les Députés, l’ensemble des Institutions de la République à  la seule exception de la Présidence de la République, notre constitution ne le permettant pas, la classe politique, la société civile, et les amis du Mali. « Présider de telles séances est pour moi un devoir toujours agréablement renouvelé, ainsi qu’un grand honneur dont je mesure à  chaque fois toute la portée. Aussi voudrais-je, au nom de l’Assemblée nationale du Mali, vous réitérer, à  vous toutes et à  vous tous, et du fond du C’œur, la profonde gratitude des parlementaires maliens. Mais nous nous devons également de rendre grâce à  Dieu, pour avoir rappelé à  Lui notre regretté collègue, l’Honorable Alou Bathiliy, Député du Mali élu dans la circonscription électorale de Kati ; ainsi qu’une très jeune enfant de l’Honorable 5ème Vice Président de l’Assemblée nationale. ». Une minute de silence a été observée en leurs mémoires. A peine close la session ordinaire d’avril 2009 s’est ouverte une session extraordinaire, sur convocation du gouvernement. Durant ces deux sessions, les élus de la nation ont procédé au vote de 38 lois sur les 49 projets et propositions de lois déposés sur la table de notre assemblée. « La performance est assurément remarquable, surtout lorsque l’on intègre le fait que, concomitamment, les députés ont eu à  jouer leurs partitions dans les élections municipales qui se sont déroulées sur l’ensemble des 703 communes du Mali. Légiférer pour le bien des Maliens Ainsi, nous avons eu à  légiférer dans les secteurs les plus variés de l’activité nationale, allant de l’organisation des services publics à  l’amélioration de la vie sociale de nos populations, du financement des infrastructures à  la participation de l’Etat à  la création d’entreprises stratégiques, du statut général des fonctionnaires et contractuels de l’Etat à  la réforme de notre système judiciaire. ». Les députés ont également amorcé la réactualisation du code des personnes et de la famille, restant en cela en droite ligne des ambitions que nourrissaient, pour le peuple malien, les pères fondateurs de la République. « Je déclare ici, de la façon la plus solennelle, que l’Assemblée nationale du Mali est pleinement en phase avec la décision prise par le président de la République, concernant ce renvoi. Je crois pouvoir affirmer que C’’est là  une première dans l’histoire parlementaire du Mali. Cette décision vient, par conséquent, enrichir le panel d’inédits qui caractérisent le label démocratique de notre pays. Elle est à  mettre, quant au fond, sur le compte de l’enrichissement du processus démocratique africain lui-même. Car si, généralement, les renvois en seconde délibération de lois votées par le parlement résultent de divergences apparues entre l’Exécutif et le Législatif, notamment en période de cohabitation, dans le cas d’espèces, il n’y a aucune crise institutionnelle au Mali, ni dans les faits, ni en filigrane, ni en perspectives. La réalité est toute simple : Le président de la République et le gouvernement disposent à  l’Assemblée nationale d’une majorité confortable et stable. Celle-ci, après avoir suivi les procédures parlementaires usuelles, a adopté un projet de loi déposé sur sa table par le gouvernement. Qui plus est, pour ce vote, l’opposition a joint sa voix à  celle de la majorité. ». La question du code de la famille Le Président de l’Assemblée Nationale d’ajouter que le code des personnes et de la famille touchant la société dans ce qu’elle a de plus intime, il s’est tout simplement avéré impérieux d’approfondir le dialogue sur la question. Et ainsi, de lever toutes les incompréhensions, toutes les ambiguà¯tés, toutes les équivoques, mais aussi, d’endiguer les effets de l’intox et des dénigrements injustifiés et calomnieux distillés à  propos dudit code par certaines personnes qui n’en ont probablement pas lu une seule ligne. « Le président de la République, disposant de prérogatives constitutionnelles permettant d’atteindre cet objectif tout en restant dans la légalité, a pris la décision que l’on sait, avec courage, avec lucidité, et en toute souveraineté. Il a choisi de donner du temps au temps de dialogue. Et le peuple malien tout entier l’en a félicité, et s’en félicite. Je voudrais inviter tous les citoyens, toutes sensibilités confessionnelles ou politiques confondues, à  participer, dans la sérénité, à  de grands débats de société sur la question. Débats sur le statut des personnes et de la famille, certes, mais aussi débats de clarification portant sur la problématique de l’Etat au Mali, ici et maintenant. Je ne me fais aucun doute. Nous arriverons, dans tous les cas, à  un code des personnes et de la famille accepté par tous, et fondé, à  la fois, sur nos valeurs positives et le respect des droits humains universels. Aussi, chers collègues, nous n’oublions pas un seul instant que nous avons été commis par le peuple malien pour voter, en son nom et pour son bénéfice, des lois. Jamais nous ne voterions, de volonté délibérée, une loi susceptible de semer le trouble dans le pays. Et notre conviction est nette : Aussi parfaite que puisse être une loi, lorsqu’elle ne rencontre pas l’assentiment, ou tout simplement, lorsqu’elle n’est pas comprise par les populations auxquelles elle est destinée, cette loi est, par définition, une mauvaise loi. Et C’’est en tout humilité, sans complexe aucun, ni sentiment d’auto culpabilisation, que nous aborderons cette seconde délibération. ». Sur le plan international, le président de l’assemblée nationale a souhaité que les élections en vue en Côte d’Ivoire et au Togo se déroulent dans la paix. Et qu’elles puissent aboutir à  la réconciliation des C’œurs et des esprits dans ces pays frères, afin que leurs peuples puissent reprendre, unis derrière des dirigeants légitimés. Dioncounda Traoré s’est réjouit de l’ordre constitutionnel en Mauritanie, « même si nous persistons à  trouver dommageables à  la démocratie et au développement, les remises en cause avant termes de mandats issus d’élections transparentes et sincères. J’exprime la profonde douleur du parlement malien, à  l’occasion du rappel à  Dieu du Doyen El Hadj Omar Bongo ONDIMBA. Je félicite, en votre nom, la classe politique gabonaise, pour l’observation stricte des procédures constitutionnelles dans la transition ouverte par la disparition du Doyen. Je voudrais féliciter le Président élu de la République du Gabon, SEM Ali Ben Bongo ONDIMBA. Je formule le vœu que le recomptage des bulletins électoraux, ordonné par la Cour Constitutionnelle, mettra un terme aux contestations post électorales actuelles. ». Le président de l’assemblée nationale a regretté le coup de force de l’Exécutif nigérien contre toutes les autres institutions du pays. « J’exprime l’extrême tristesse de l’Assemblée nationale du Mali, face à  la tragédie qui a secoué la Guinée Bissau. Je m’incline pieusement sur la mémoire du Président Joao Bernardo « Nino » Viera. J’émets le vœu qu’avec SEM Malam Bacai Sanha, Président élu le 26 juillet dernier, les pages noires de l’histoire de ce si beau pays soient à  jamais tournées. La guinée de Dadis Mais l’actualité africaine est dominée par la situation de la Guinée. Je voudrais assurer le peuple guinéen de la totale solidarité de l’Assemblée nationale en ces moments particulièrement douloureux. Je condamne avec la dernière énergie le massacre des populations civiles et les exactions inimaginables opérées par l’armée guinéenne. Il faut que tous les assassins, tous les auteurs de tels forfaits puissent répondre de leurs actes. Et je voudrais inviter tous les démocrates africains et du monde à  aider et soutenir le peuple guinéen en ces moments difficiles. Ma conviction est que le dialogue avec le capitaine Dadis est désormais impossible. Il faut que chacun le comprenne. Tout compromis avec la junte actuelle ne serait, ni plus ni moins, que compromission. ». Après ce discours, le président de l’assemblée nationale a déclaré ouvert les travaux de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée nationale du Mali, pour l’année 2009-2010.

ADEMA-PASJ : querelles internes au sein du parti

Le parti de l’abeille(Adema) est la première force politique au Mali. La preuve, les deux élections (législatives et communales) ont prouvé son implantation à  l’intérieur du Mali surtout en nombre de députés, de maires et de conseillers communaux… Dès lors, l’Adema ne cache pas son ambition de peser lors de la magistrature surprème en 2012.. Ce qui donne aux caciques du parti,l’occasion de se regarder en chiens de faà¯ence pour le choix de leurs candidats. On assiste aujourd’hui à  des querelles internes dans la ruche. Selon une source, les élus du parti (députés et conseillers communaux) sont à  pied d’œuvre pour l’organisation d’un forum à  l’issue duquel, ils pourraient jeter leur dévolu sur Dioncounda Traoré comme possible candidat du parti en 2012. Toute chose, qui selon les observateurs politiques, pourrait amener Dioncounda Traoré à  l’abattoir avant 2012. Les raisons sont simples : il n’imcombe pas aux élus de choisir le candidat mais c’est plutôt lors la conférence nationale que l’on détermine le candidat. Et si le parti ne prend pas garde, sa force politique rique de pâtir de ces mésententes et querelles de leadership, qui minent ses hautes instances et corrompent la vision de ses dirigeants. De nouvelles forces politiques émergentes Toujours dans les perspectives de l’élection présidentielle de 2012, le parti de l’ Abeille aura à  se défaire des grains de sable que d’autres chevaux politiques ne manqueront pas de jeter dans ses roues pour bien se positionner. En effet, l’alliance pour la consolidation de la démocratie (ACD) constituée par un groupe parlementaire indépendant, du Cnid ( Congrès national d’initiative démocratique), du Codem, (Convergence pour le développement du Mali), nouvelle force politique, entendent peser sur l’échiquier politique. Sans oublier le bras de fer entre l’Adema et l’URD un rival de poids !