Neuf membres pour conduire le GPAC

Créé en juin 2010, le Groupement professionnel des Agences de Communication du Mali (GPAC) est doté depuis le 18 mars dernier d’un nouveau bureau de neuf membres élu pour un mandat de trois ans. Comme attendu, la présidence du groupement est assurée une fois de plus par Amadou Moustapha Diop, l’un des promoteurs de DFA Communication. Les nouveaux membres du bureau étaient devant la presse ce mardi 5 avril pour présenter la nouvelle équipe chargée de conduire le plan d’action des trois années à  venir. à‰lu à  l’unanimité, Moustapha Diop a remercié ses collègues de la confiance placée en sa personne. Il a tenu à  rappeler que l’une des batailles de de ce nouveau mandat est de lutter pour l’adoption d’une nouvelle loi par les élus de la nation, « je ne cesse de le répéter, notre profession au regard de ses résultats ne peut pas être administrée par des textes datant des années 1980 », a-t-il dit. Il faut préciser également que le GPAC a intégré le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) O๠le poste de vice président est assuré par son président, Moustapha Diop. Quant à  la question de l’augmentation de 30% sur les tarifs de l’AMAP par le ministère de l’économie numérique et de la communication, porte parole du gouvernement, le GPAC se dit prêt pour le dialogue. Le nouveau bureau Président: Moustapha Diop 1er Vice présidente: Assan Coulibaly 2è Vice président: Bechiry Diop Secrétaire Général: Sidi Dagnoko Secrétaire Général Adjoint: Philippe Dore Trésorière: Macoura Drabo Touré Responsable en charge de la formation: Hamidou Sampy Responsable en charge de la réglementation: Cheick Omar Tall Responsable en charge des relations extérieures: Birama Konaré

Broadway Café : A l’américaine !

« Pendant mes vacances à  Bamako, dans les années 90, J’avais remarqué qu’il n’existait pas grand-chose dans ce genre. Je me suis dit que ce serait bien de créer un endroit o๠les gens pourraient boire du bon café et discuter », se souvient M. Diop. l’idée mettra quelques années à  murir et C’’est en 1998 que débute la construction de son restaurant à  Quinzambougou. Les choses allant plus lentement que prévu, un local est pris dans l’immeuble Babemba. Ainsi commence l’aventure Broadway Café. Trois mois plus tard, « nous avons changé d’adresse et sommes allés à  l’Hyppodrome, pour offrir un cadre plus intime à  nos clients », explique M. Diop. Entre-temps, la carte a changé. « A l’époque, en 2003, les gens n’étaient pas très « café » Nous avons donc ajouté des glaces, des pizzas et des hamburgers ». Ce dernier est aujourd’hui le produit-phare du Café qui se vante de proposer « le meilleur burger de Bamako ». « Nous utilisons des matières premières de qualité, dont nous produisons nous même une grande partie, et nos clients le savent. C’’est d’ailleurs grâce à  cela que nous résistons à  la concurrence », assure le promoteur. Le Broadway Café, ce sont aujourd’hui deux adresses, une à  Quinzambougou (ouverte en 2010), et une autre à  Badalabougou(2012), des appartements meublés et des investissements dans l’agro-alimentaire. Avec un effectif cumulé de 70 employés. Les difficultés ne manquent pas, assure le promoteur qui partage son temps entre Bamako et New York et qui a investi plus de 100 millions dans son affaire. « Notre plus gros problème a toujours été l’électricité. Non seulement elle coûte très cher, mais en plus la fourniture n’est pas constante. Je me souviens qu’à  nos débuts, nous avons perdu des machines de grande valeur, grillées à  cause des fluctuations de l’approvisionnement».

Abdoulaye Diop : «Nous avons été à Alger pour témoigner et non pour négocier »

« Nous avons été à  Alger pour être témoin non pour négocier. C’’est d’ailleurs par respect pour le médiateur algérien qui nous a invité à  assister au paraphe solennel de la coordination des mouvements de l’AZAWAD. Malheureusement ce paraphe de la CMA n’a pas eu lieu le 15 avril, une date fixée par la coordination elle-même à  l’équipe de la médiation», précise Abdoulaye DIOP, qui rassure ; « aucun groupe, aucun individu ne pourra prendre le processus de paix en otage ». Le processus avance et la date du 15 mai a été retenue pour la signature définitive à  Bamako dans la capitale malienne. D’après le ministre de la solidarité Hamadoun Konaté, «Un mois est largement suffisant pour la signature de la paix. C’est à  partir de la date du 15 avril que la médiation a retenu le 15 mai pour clore le processus. Un accord sans la CMA ? C’’était la principale préoccupation des journalistes. En réponse, le ministre Diop a laissé entendre que lors de ses visites au Conseil de sécurité et de paix de l’ONU, à  l’Union Africaine et à  la CEDEAO, tous ont estimé que l’accord d’Alger était une chance pour la paix définitive au Mali. « Ceux qui refuseraient de signer l’accord de paix pourraient être considérés comme les ennemis de la paix. Et il appartiendra à  la médiation de suivre l’application de l’accord sur le terrain ». Une guerre en vue sur le terrain ? « Une fois que l’accord sera signé, plus rien ne justifiera la terreur sur les populations du nord. Rassurez vous, il n’y aura pas d’apocalypse après l’accord de paix », a ajouté Konaté. Abdoulaye Diop de son côté, espère toujours que la CMA reviendra à  de meilleurs sentiments pour parapher l’accord à  la date du 15 mai.

« Cet accord n’est pas un bon accord pour le Mali », dixit l’opposition

Une fois de plus, l’opposition malienne est montée au créneau pour dénoncer ce qu’elle appelle, un  » accord qui porte en lui les germes d’une désintégration rampante du pays que nous avons connu ». Une citation issue de la déclaration, produite par l’opposition, par la voie de Modibo Sidibé, porte-parole, après sa rencontre du jeudi 19 Mars avec le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationales, Abdoulaye DIOP. Une réunion qui regroupait les principaux partis d’opposition que sont l’URD, l’ADEMA, le FARE Ankawuli ainsi que les partis de la majorité présidentielle. Face à  un contexte sécuritaire inquiétant au Mali en raison des derniers évènements, l’opposition malienne dans sa déclaration estime que : « L’accord qui a été paraphé par le gouvernement, le 1er mars 2015 après plusieurs mois de réunions ne résout en rien les questions fondamentales relatives à  la stabilité du pays, à  l’intégrité du territoire, à  l’unité nationale et à  la réconciliation nationale ». En filigrane, l’opposition regrette que de véritables concertations nationales n’aient eu lieu et incluant les forces vives de la nation pour résoudre la question du nord. Pourtant, elle semble oublier les Assises du nord, les Etats Généraux de la Décentralisation, qui selon les autorités ont servi de base de travail à  la médiation internationale, pour accoucher d’un texte qui puisse concilier toutes les parties à  la négociation. Les germes du séparatisme Sur la question tant controversée de l’Azawad, les élites de la République, en ont à  une formulation, définie comme « une réalité socio- culturelle, mémorielle et symbolique… », qui selon eux, constitue une véritable imposture politique et est porteuse de germes réels de séparatisme qu’aucun malien ne doit sous estimer ». Le séparatisme, pourtant vient des mouvements politico-armés comme le MNLA, qui ne se satisfont toujours pas du document paraphé à  Alger le 1er mars par une partie des négociants. En oubliant de faire référence à  la « Constitution du 25 février 1992 », le document, à  en croire l’opposition démocratique républicaine, conduit le Mali vers une nouvelle forme d’autonomie et de régionalisme, qui ne disent pas leur noms, et de citer, « l’élection au suffrage universel direct du président de l’Assemblée régionale qui cumule les fonctions de chef de l’exécutif et chef de l’administration de la région ». Autre point de critiques, l’armée malienne en pleine restructuration et qui ne saurait se faire, avec  » des considérations d’appartenance régionale, ethnique ou communautaire ». En guise de conclusion, l’opposition s’étonne que le gouvernement ait pu parapher un tel accord, dont le chronogramme rend l’application très difficile et qui serait source de frustration pour le futur. Aussi en appelle t’elle à  un véritable dialogue inter-malien, en somme à  prendre tout le temps qu’il faut pour ancrer le processus de paix au Mali. Abdoulaye DIOP répond Pour le ministre des Affaires étrangères. La réponse est claire. Cet accord est le fruit d’un long processus et un autre round de négociations ne saurait s’ouvrir à  la discussion. « Le temps des négociations est terminé ». Mais, pour DIOP, le dialogue inter malien se poursuit, à  travers la mise en œuvre de cet accord. Le diplomate n’a pas manqué de saluer l’opposition, sur laquelle il compte pour coopérer à  la mise en œuvre de cet accord. Et face au refus des mouvements de la coordination de l’Azawad (CMA) de parapher le document, Abdoulaye DIOP, a fustigé le rôle que joue la presse internationale, en faisant trop souvent le lit des revendications séparatistes de certains mouvements rebelles armés au lieu de tendre vers un consensus largement soutenu par la communauté internationale. Un processus a été engagé et la médiation, comme les autorités maliennes aimeraient le voir suivre son cours. En rencontrant l’opposition, les autorités poursuivent leur campagne de restitution, de communication et de sensibilisation au texte paraphé le 1er mars 2015 et qui se veut l’accord final à  signer à  Bamako. Malgré les refus, les négations de certaines parties ou encore les critiques de l’opposition, l’agenda tracé ne saurait être modifié…

Abdoulaye DIOP sur TV5 Monde :  » C’est une attaque contre la paix »

De passage en France o๠il a été reçu par les autorités françaises, après l’attentat de Bamako le 6 mars, le ministre malien des affaires étrangères, Abdoulaye DIOP, a réaffirmé la volonté du Mali à  signer un accord de paix au plus vite et malgré le contexte sécuritaire violent de ces derniers jours. Concernant l’attaque de Bamako, il s’est montré clair : « Il est important que la population malienne et nos amis qui vivent avec nous comprennent que l’objectif recherché par ces mouvements, c’est de faire partir nos amis et créer la panique. La meilleure façon de les contrer, c’est de dire :  » Non, nous avons n’avons pas peur et nous allons continuer à  vivre notre vie « , tout en observant les mesures de prudence. », a t’il réaffirmé à  RFI. Pour DIOP, cette attaque est une attaque contre la Paix. Elle vient troubler tout le processus qui est mis en œuvre depuis des mois pour qu’un accord soit trouvé entre les protagonistes du Nord et Bamako. Puis, face à  la journaliste de TV5, qui a rappelé la libération en décembre dernier d’un terroriste et de son complice, contre celle d’un otage français, Abdoulaye Diop estime que cela n’a rien à  voir avec l’attentat de Bamako. Malgré tout aujourd’hui, les avis sont partagés quant à  la question sécuritaire dans la capitale malienne. D’aucuns estiment que les autorités ont donné le ton. En libérant des terroristes, on a encouragé l’impunité, rappelait un auditeur dans le débat Appels sur l’actualité de la radio mondiale. Malgré le retour au calme, les Bamakois restent inquiets.

Abdoulaye Diop : « Les groupes d’auto-défense ne sont pas soutenus par le gouvernement »

Le ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop a tenu ses propos hier mardi 06 janvier 2015 lors du débat public sur l’examen du rapport du Secrétaire général de l’Onu sur la situation au Mali. M. Diop a rappelé que lors de son intervention le 8 octobre 2014, devant la même assemblée, il a attiré l’attention de la communauté internationale sur la multiplication des actes terroristes visant les forces de défense et de sécurité maliennes, les populations civiles et les casques bleus. « Depuis cette date, les actes terroristes, notamment la pose d’engins explosifs improvisés sur les principales artères, les tirs d’obus et des roquettes sur les camps des forces armées maliennes et les bases de la Minusma ainsi que les attentats suicides se sont intensifiés, causant encore, malheureusement la mort des casques bleus, des soldats de l’armée malienne et plusieurs civils » a déploré M. Diop. A cela s’ajoute toute une série de nouvelles attaques menées par des groupes terroristes, enregistrées après la période considérée par le rapport du Secrétaire général de l’Onu. Le gouvernement « considère ces attaques terroristes comme une violation flagrante des accords du cessez-le-feu, de la Feuille de route et des résolutions pertinentes adoptées par le Conseil de sécurité sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies » a affirmé le chef de la diplomatie malienne. « Force d’intervention rapide pour le Nord du Mali » Selon M. Diop, « l’irruption constante des groupes armés dans les espaces inoccupés par les Forces de défense et de sécurité nationales pour agresser et violenter certaines communautés explique en grande partie la constitution des groupes d’auto-défense par les communautés concernées pour protéger leurs terroirs ». Il a saisi l’occasion pour « souligner avec force » que les groupes communautaires d’auto-défense, « qualifiés de pro-gouvernementaux dans le présent rapport du Secrétaire général, ne sont ni suscités ni soutenus par le Gouvernement de la République du Mali ». M. Diop a par ailleurs rappelé l’une des recommandations de la réunion ministérielle des pays africains contributeurs des troupes à  la Minusma tenue le 5 novembre 2014 à  Niamey. Il s’agit de l’accélération de la réflexion sur la mise en place d’une Force d’intervention rapide pour le Nord du Mali. A la veille de la reprise des pourparlers d’Alger, le ministre a lancé « un appel aux membres du Conseil de sécurité qui en ont les moyens, d’exercer les pressions nécessaires pour amener les premiers responsables des mouvements armés à  s’impliquer personnellement dans le processus d’Alger, lors de sa prochaine reprise ».

Vers une Force d’Intervention Rapide au Mali?

Après un nouvel attentat contre la MINUSMA, ce mardi 07 octobre à  Kidal, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a demandé à  l’ONU d’envisager le déploiement d’une «force d’intervention rapide» dans le nord du Mali. Une réponse urgente au retour des djihadistes Hasard du calendrier, le Conseil de sécurité examinait ce mercredi 08 octobre, au lendemain d’une nouvelle attaque meurtrière, le rapport du Secrétaire général sur la situation au Mali. Depuis Bamako, Abdoulaye DIOP, le Chef de la diplomatie malienne est intervenu par vidéoconférence pour exhorter l’ONU à  muscler son mandat au Mali et envisager la mise en place d’une Force d’intervention rapide pour lutter plus efficacement contre le terrorisme. La situation sécuritaire sur le terrain s’est en effet considérablement dégradée ces dernières semaines et les attaques contre les casques bleus de l’opération onusienne se sont multipliées. Les djihadistes sont de retour, si l’on en croit la revendication par le MUJAO de l’attentat à  la roquette qui a tué neuf soldats nigériens le vendredi dernier. Le chef de la diplomatie malienne a également demandé au Conseil de sécurité de faire pression sur les groupes armés qui participent aux négociations d’Alger afin de les inciter à  «négocier de bonne foi» un accord et à  se démarquer des groupes terroristes (..) sous peine de sanctions». Le Conseil doit «exiger la pleine coopération des groupes armés du nord du Mali dans la lutte contre le terrorisme», a-t-il ajouté. Les pourparlers inclusifs d’Alger doivent reprendre à  la mi-octobre et doivent aplanir de nombreux points de divergence avant la signature d’un accord de paix définitif entre les autorités maliennes et les groupes armés. «Les mouvements armés doivent faire preuve de réalisme et saisir la main tendue du Gouvernement du Mali qui a fait des offres répondant aux aspirations profondes des populations des régions du nord» affirme M. Diop. «Iyad AG Aghali, qui figure depuis longtemps sur la liste de votre Comité contre le terrorisme, circule librement dans le Nord du Mali. Il vient solennellement de prêter allégeance à  l’organisation de l’état islamique à  travers une fracassante déclaration médiatisée. Mon pays, comme tous les pays du Sahel, court à  nouveau le risque d’être la destination de hordes de terroristes déboutés d’autres régions du monde», a déclaré le ministre Diop qui a réclamé «la révision du mandat de la Minusma et le renforcement de ses capacités». Le dernier rapport des Nations unies soulignait le 22 septembre, que l’insécurité au Mali été «aggravée par l’insuffisance des forces de sécurité présentes sur le terrain».

Abdoulaye DIOP : « la souveraineté du Mali ne sera pas bradée à Alger »

Journaldumali.com : Le Mali n’aborde t-il pas cette deuxième phase des pourparlers inter-maliens dans une posture faible après la défaite de l’armée à  Kidal en Mai ? Abdoulaye Diop : Depuis les incidents de Mai à  Kidal, la situation sur le terrain est complexe. Mais cela n’entame en rien la volonté du gouvernement de maintenir le dialogue. Je peux vous assurer que le gouvernement ne vient pas à  Alger en position de faiblesse. Nous avons la conviction que seule la paix peut stabiliser notre pays et seule la voie du dialogue peut résoudre ce problème très difficile. Pendant l’audition de la société civile, certains continuaient à  défendre l’idée d’autonomie ou d’indépendance. Cela n’est-il pas inquiétant pour la suite ? A.D : Nous avons estimé que tout Malien concerné doit avoir son mot à  dire. D’o๠les auditions de la société civile. Dans ce genre de démarche, il y’a une certaine liberté de ton. l’important est que la feuille de route signée s’inscrive clairement dans le respect de l’intégrité territoriale du Mali, de sa souveraineté nationale et de la forme laà¯que et républicaine de l’Etat. C’’est un acquis garanti par l’ensemble de la communauté internationale à  travers l’équipe de médiation présente à  Alger. Quel message avez-vous à  l’endroit des Maliens qui suivent avec attention ces pourparlers ? A.D : Les uns et les autres peuvent être confiants car le Mali, ses valeurs et ses principes fondamentaux ne seront pas bradés en Algérie. Nous nous battrons pour que la constitution et les principes qui fondent cette nation puissent être respectés. Nous sommes disposés à  aller avec nos frères et sœurs du Mali des régions du nord vers un avenir commun qui donnera à  chaque malien sa place dans le respect de sa religion et de sa diversité.

Dialogue inclusif malien : Abdoulaye DIOP fait le point

De lui, on dit qu’il est un diplomate chevronné. Pour l’actuel ministre des affaires étrangères, Abdoulaye DIOP, il s’agit avant tout d’aller à  la source de l’information, mais surtout de donner la bonne information. Pour cela, il a invité les hommes de médias, autour d’un déjeuner ce vendredi 20 juin, pour faire le point des dernières évolutions de la diplomatie malienne hors des frontières nationales . Dans le contexte de sortie de crise que vit le Mali, plusieurs réunions et rencontres régionales ont eu lieu pour préparer le terrain au dialogue inter-malien. Il s’agit de la 4è session du comité bilatéral stratégique algéro-malien sur la situation au Nord du Mali tenu les 14 et 15 juin dernier à  Alger, et qui a réaffirmé la nécessité d’accélérer le dialogue inclusif malien, en vue d’un accord définitif à  la question du Nord. l’autre rencontre phare a été la 3è réunion de haut niveau sur le processus du dialogue inter-malien, tenue le 16 juin et durant laquelle, « La déclaration d’Alger » et « la plateforme préliminaire d’Alger en vue du dialogue inter-malien inclusif », ont été saluées comme résultats forts à  la mise en place dudit dialogue. Six mouvements armés du Nord Mali ont pris part à  ces consultations et la suite du cadre de travail établi par Alger et notre pays, sous la forme de pourparlers exploratoires, devrait se poursuivre en Juillet à  Bamako. Ces pourparlers permettront d’établir une feuille de route claire pour parvenir à  un accord définitif et sur le sol malien. Il reste évidemment la question du cantonnement des groupes et l’intégrité territoriale du Mali, deux critères obligatoires à  la tenue du dialogue. Continuer à  soigner l’image du Mali D’un autre côté, tout le travail, consiste selon Abdoulaye DIOP à  restaurer le prestige et l’image du Mali auprès des partenaires internationaux et amis du Mali, une tâche qui n’est sans doute pas assez médiatisée. Cela passe par plusieurs types de diplomatie : « Une diplomatie économique et du développement via la mobilisation des ressources, en faisant la promotion de relations d’affaires entre le Mali et les partenaires potentiels. Des pays comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Koweit, o๠le président Ibrahim Boubacar Keita s’est rendu, sont des amis. A travers ces partenaires au développement, le Mali veut aussi renforcer ses rapports d’amitié et de fraternité avec le Moyen Orient », précise le ministre DIOP. En outre, une diplomatie culturelle forte n’est pas de trop pour raviver l’image du Mali. Si des artistes comme Oumou Sangaré et Salif Keita y participent depuis toujours, Abdoulaye DIOP estime qu’elle est l’un des moteurs du développement. Le diplomate est lui-même un grand amateur de festivals, notamment celui légendaire de Ségou sur les bords du fleuve Djoliba. Qui dit diplomatie dit aussi œuvrer à  la réconciliation nationale. Le département des affaires étrangères a souvent été sollicité pour ces questions cruciales pour l’avenir de notre unité nationale. Pour cela, il faut évidemment susciter une meilleure compréhension de la vision du gouvernement dans ce sens. C’’est aussi l’objet de l’exercice auquel s’est livré avec tact, le ministre DIOP face à  la presse. New York pour revoir le mandat de la Minusma Abdoulaye DIOP est arrivé jeudi soir de New York o๠il a participé au débat public sur l’examen du rapport du Secrétaire Général des Nations Unies consacré au renouvellement du mandat de la Minusma. Ce mandat a en effet souvent fait l’objet de critiques et d’incompréhension de la part des Maliens, excédés par les effectifs de la mission installés à  Bamako. De plus, les évènements de Kidal, ont aussi provoqué le mécontentement d’une partie de l’opinion, convaincue que la Mission n’a pas sécurisé le PM en visite à  Kidal, ni n’est intervenu dans les combats entre armée malienne et groupes armés rebelles le 21 Mai : « Ce qu’il faut comprendre, C’’est qu’à  l’inverse de la force Serval, mandatée pour venir au secours du Mali, celui de la Minusma exclut l’usage de la force et est plutôt un mandat de stabilisation et d’accompagnement sur plusieurs questions, comme l’humanitaire ou les programmes de développement entre autres » réexplique Abdoulaye DIOP. Mais à  New York, le Mali a demandé à  revoir le mandat. Selon le ministre, ce nouveau mandat devra s’articuler autour de 3 axes : « Nous avons en premier lieu demandé à  ce que ce mandat soit clarifié et renforcé, en termes d’effectifs mais aussi d’efficacité sur le terrain ». Ce qui signifie qu’une partie de l’effectif civil se déploierait davantage au Nord plutôt qu’à  Bamako. Gao est d’ailleurs en voie de devenir l’un des QG de la mission onusienne au Mali. « En second lieu, nous souhaitons que la Minusma soit dotée de plus moyens logistiques pour sécuriser les zones rurales du Nord. Avec des hélicoptères, une surveillance aérienne plus accrue pour prévenir les attaques », poursuit le diplomate. Dernier point. Abdoulaye DIOP, a souhaité que la Minusma accompagne le processus de cantonnement des groupes armés en vue du dialogue inclusif, ce qui avait plus ou moins été commencé avant les évènements tragiques de Kidal. En clair, il est attendu de la Minusma qu’elle participe davantage au volet politique du dialogue, mais, rappelle encore une fois, le ministre DIOP, la mission onusienne n’a pas mandat à  faire la guerre ! 2

« L’Amour n’est pas nègre », dixit Makhtar DIOP

Ce sont les premiers mots de cet ouvrage « L’Amour n’est pas nègre » de Ben Makhtar DIOP, notre collaborateur, dont la plume incisive est bien connue des lecteurs de JDM. Dans ce roman, l’auteur égratigne ses frères et leur incapacité à  « aimer » à  l’occidentale. Dans un contexte malien, o๠l’amour n’est plus l’affaire seule de deux tourtereaux, difficile de vivre son histoire peinard : Le ton est donné. Combien d’entre nous, s’interroge Makhtar DIOP, peuvent prétendre vivre l’amour avec un grand A ? L’auteur estime qu’il faut gratter cette carapace, toucher au plus profond des sentiments pour comprendre comment ce « nègre » vit l’Amour. Ainsi, ajoute t-il, Ben Makhtar DIOP se met aussi à  la place de la « négresse » vue comme principale victime de l’incapacité du Noir à  aimer correctement. Un constat pour le moins radical. Pourquoi ce livre ? Aussi Ben Makhtar Diop invite ses futurs lecteurs à  partager ses réflexions sur ‘l’amour des nègres ». Le livre pourra être disponible en version physique dès la fin du mois de juin. Une cérémonie de dédicaces sera aussi organisé, en attendant, il est possible de commander le livre sur www.edilivre.com.

Abdoulaye DIOP, un diplomate de talent au service du Mali

Abdoulaye DIOP a longtemps servi à  l’extérieur du Mali. Et C’’est tout naturellement qu’il revient chez lui pour endosser la diplomatie malienne, au ministère stratégique des Affaires étrangères. Proche de l’ancien président Alpha Oumar Konaré, il fut son conseiller diplomatique en 2000. Ce qui fait dire à  certains qu’IBK cherche le rapprochement avec son ancien mentor politique. Soit, Abdoulaye Diop a l’étoffe de la tâche. Docteur en service public de l’université de Pittsburgh(USA) et détenteur d’un DESS en Relations Internationales de l’Institut International d’Administration Publique(IIAP) de Paris, son CV comporte en outre, un DESS en diplomatie de l’Université Paris XI et une Maà®trise en Diplomatie de l’école Nationale d’Administration d’Alger. C’’est dire que le malien, au nom à  la consonance sénégalaise, a une formation académique, qui le prédestinait à  travailler dans les grandes instances internationales. Après voir été représentant personnel d’AOK auprès du comité directeur du Nepad, il sera nommé ambassadeur du Mali aux Etats-Unis et conseiller à  Bruxelles. Abdoulaye DIOP, fin connaisseur du système des Nations Unies, et des institutions de Bretton Woods(FMI/Banque Mondiale)a même supervisé la participation du Mali au Conseil de sécurité des Nations Unies. En 2010 Abdoulaye DIOP, rejoint le PAM (programme alimentaire mondial) comme Directeur pays, au Malawi, avant de prendre la tête du Bureau Afrique du PAM à  Addis-Abeba auprès de l’Union Africaine et la Commission Economique pour l’Afrique jusqu’ à  sa nomination comme membre du gouvernement Mara. Pour le tout nouveau ministre des Affaires étrangères, qui remplace Zahabi Ould Sidi Mohamed à  ce poste, il faudra renforcer la diplomatie malienne à  l’extérieur, une tâche qu’a déjà  entrepris le président IBK, pour restaurer l’image du Mali, auprès des bailleurs et au regard de la crise du Nord qu’a traversé notre pays. Pour Abdoulaye DIOP, le défi est de taille. Fervent musulman, Abdoulaye DIOP est un grand amateur de culture et un habitué du célèbre « Festival sur le Niger » de Ségou. Marié, il est père de cinq enfants et pratique la marche.

Vérités d’un self made man : « La trahison n’est pas malienne »

Il y a des rencontres qui marquent l’être humain et échanger avec l’un des ténors de la communication au Mali permet de comprendre que le Mali regorge de cadres tapis dans l’ombre et concentrés sur des objectifs professionnels clairs. Moustapha Diop de l’agence de communication DFA Com en est un. Sur son mètre quatre vingt dix, il a toujours le téléphone collé à  l’oreille pour s’enquérir de l’état de satisfaction de ses clients. Vendredi 28 février, dernier jour d’une semaine assez chargée, le directeur associé de l’une des agences les plus en vue du pays s’étonne qu’on l’interpelle sur la longévité de sa relation avec son associé Daouda Fall ! « C’’est mon ami, C’’est mon associé. Ancien de Havas, il m’a invité à  venir cheminer avec lui pour porter sur les fonts baptismaux cette agence à  mon retour de Londres en 1993. Nous sommes partis sur des bases claires. Pourquoi tout le monde parle de cette entente ? La trahison n’est pas une marque déposée malienne, la malédiction n’est pas malienne, nous ne sommes pas dans le pays de la bêtise ». Le temps d’expliquer les raisons de l’absence momentanée de son associé, M. Diop avoue ne pas avoir fait communication à  l’origine. Titulaire d’un master en santé publique, il n’a pas réussi à  s’insérer dans la fonction publique de son pays après des études à  Paris et à  Londres. Convaincu que le diplôme n’est qu’une présomption de compétences, il est entré en communication comme on rentre en religion et chemin faisant, il s’est formé pour mieux se défendre face à  des clients de plus en plus exigeants. Interpellé sur les secrets de sa boà®te de communication, Moustapha Diop sourit et répond avec malice. « Oui, les cinquante quatre agents de DFA. Com ont un secret, un seul et C’’est le travail. Tout un chacun d’entre nous sait ce qu’il a à  faire en venant ici le matin. Nous sommes l’une des rares entreprises o๠vous ne trouverez pas les gens trainant dans les couloirs, faisant du thé et autres » explique monsieur Diop pour qui « DFA.Com n’est pas le leader du marché de la communication au Mali, C’’est la perception que les autres se font de nous. En tous cas, nous nous battons au quotidien pour consolider les acquis, diversifier les produits, renforcer notre ancrage afin que cette entreprise survive car par exemple dans dix ans, moi je voudrais prendre ma retraite et céder le fauteuil à  des jeunes qui feront mieux que Daouda et moi ». Alors, quid des détracteurs qui dénoncent le favoritisme de la compagnie de téléphonie mobile Orange qui a préféré collaborer avec les Sénégalais DIOP et Fall ? Moustapha Diop éclate de rire et se redresse. « C’’est un procès d’intention, un mauvais procès qu’on nous fait or à  bientôt cinquante berges, je n’ai pas été au Sénégal cinq fois. Je suis né à  Ndatékoumana, à  Missira, ici à  Bamako, ma tante Sira Diop première institutrice du Mali a rendu service à  ce pays. Mon associé Daouda est Samaké de par sa mère et son père est l’un des touts premiers douaniers de ce pays. Qui est plus Malien que nous ? D’ailleurs C’’est un faux débat puisque mon frère est directeur de Bolloré à  Dakar et nul ne l’appelle au Sénégal « le Malien » alors pourquoi se focaliser sur ces détails ! ». Pour rappel, DFA. Com, sise à  l’ACI 2000 est l’agence conseil en communication de Orange Mali et sans doute le leader dans son domaine d’activités avec au moins plus d’un milliard de chiffre d’affaires en 2013.

Intarissable Tantie Sira…

Première bachelière du Mali. Directrice du Lycée des jeunes filles de Bamako. Ce sont les premières qualifications qui viennent à  l’esprit à  l’annonce de son décès. Mais, Sira DIOP, c’était pour moi, une tante d’un caractère unique. Je me souviens de la dernière fois… Toujours le sourire, toujours dynamique. Malgré la canne qui l’aidait à  marcher, elle ne se laissait jamais abattre. Elle était une force de la nature, un de ces êtres si solides que l’idée qu’elle puisse disparaà®tre un jour, n’effleurait jamais l’esprit. Elle adorait les tous petits, c’était une grand mère attentionnée qui ne manquait jamais de conseils et aimait se rendre dans son champ de temps à  autre. Et pourtant, le roc s’en est allé, laissant des proches brisés mais fiers de cette grande dame, emblème de la cause féminine. Symbole même de l’émancipation des femmes, mais attention, Tanti Sira, le disait toujours.  » Ce n’est pas une lutte contre les hommes. Ici, c’est la promotion des femmes. » Elle qui connaissait si bien les siens et son pays, savait composer avec les hommes et les femmes pour aller vers le progrès social, en toute complémentarité. Elle fut donc cette jeune bachelière émérite, puis une enseignante reconnue qui a formé une partie de l’élite féminine du Mali et la Directrice d’un lycée célèbre de Bamako de 1951 à  1962. Celui des Jeunes filles, après avoir elle même été formée à  l’école de Rufisque au Sénégal. Nos mères et tantes qui ont fréquenté cet établissement, connaissent Mme Diop Sira. Chacun pourra évoquer ce parcours immense, ce curriculum si riche, qu’il donne le tournis. Présidente de l’Union Nationale des femmes du Mali, au lendemain des indépendances, pionnière de toutes les luttes féminines, elle a œuvré dans les ONG, les villages d’enfants SOS, l’Unesco, et auréolée du Prix Rafao des femmes d’Afrique de l’Ouest, elle a poursuivi le combat de l’émancipation des femmes : « Dans les sociétés matriarcales et les femmes étaient presqu’à  égalité avec les hommes. », rappelait-elle. Et jusqu’à  ce Code de la Famille, en 2009, oà¹ à  l’inverse d’autres militantes, elle évoquait les dangers du recul que pouvait apporter le rejet du nouveau texte, rien ne dissuadait Mme Diop Sira de dire la vérité. L’épisode fut douloureux pour les femmes, mais Sira Diop avançait, avec conviction, patiente, consciente du temps que prendrait les choses pour équilibrer cette société, conservatrice, avide d’ouverture, mais toujours en recherche d’elle même. La réalisatrice Fatoumata Coulibaly, lui a consacré un documentaire de 26 mn, au titre évocateur : Sira DIOP, le fleuve intarissable, « Badjiba Djabali ». Et cette idée, c’était tout elle. L’intarissable Sira DIOP, un fleuve o๠il fait bon se désaltérer, tant il est riche de connaissances, d’expériences, d’anecdotes, de leçons de vie. Comme toute force de la nature, Tanti Sira avait besoin de se reposer, et lorsqu’elle fut l’invitée de l’Union Africaine, en marge de l’anniversaire des 50 ans de l’organisation, elle me raconta qu’elle n’avait pas voulu aller à  Addis-Abeba, mais elle a finalement honoré la cité éthiopienne de sa présence. Cette fois, elle s’est en allée pour un dernier voyage… Dors en Paix tanti Sira… !

Diplomatie Etats-Unis/ Mali : le bilan de l’Ambassadeur Abdoulaye Diop

Le Mali ayant gagné les faveurs américaines grâce à  ses progrès démocratiques notamment, est considéré par Washington, comme l’une des démocraties africaines les plus éclairées. Le Mali et les Etats-Unis, des pays amis Son Excellence Abdoulaye Diop, l’ambassadeur du Mali à  Washington de mai 2003 à  juillet 2009 a été un acteur et un témoin privilégié de l’amélioration et de la qualité du dialogue politique entre son pays et les Etats-Unis ces six dernières années. Le rapport de fin de mission de l’ambassadeur Diop, publié par l’ambassade, qui dresse le bilan des activités et des événements majeurs de 2003 à  2009 fait état d’un « renforcement historique » des relations maliano-américaines. Les nombreuses visites politiques dont quatre visites du Président ATT pendant cette période en sont la consécration. Les Etas-Unis, un bailleur privilégié du Mali On note en effet que les Etats-Unis sont devenus le bailleur de fonds le plus important du Mali depuis la signature en novembre 2006, du Millenium Challenge Account ou Compte pour le Défi du Millénaire. Rappelons que grâce à  ses avancées en matière de bonne gouvernance et de liberté d’entreprise, le Mali était devenu éligible en 2004 pour ce projet phare de l’administration Bush, un programme destiné aux Pays les Moins Avances qui font des progrès dans la démocratie. l’enveloppe de 461 millions de dollars ainsi accordée au Mali financera un projet d’irrigation au nord de Ségou et l’extension et la modernisation de l’aéroport international de Bamako-Senou. L’USAID De plus, les programmes de financement de l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International, en direction du Mali, ont augmenté considérablement. Selon les chiffres de l’ambassade, le budget alloué au Mali est passé de 29 millions de dollars en 2004 à  71 millions de dollars en 2009 et il doit atteindre 123 millions de dollars en 2010. Les programmes de l’USAID au Mali visent la réduction de la pauvreté et la croissance économique accélérée, plus spécifiquement dans les domaines de la santé, l’éducation, la gouvernance démocratique, la paix et la sécurité. l’ambassadeur Diop, fier du travail accompli par toute son équipe souligne aussi le fait que le Mali a été systématiquement choisi pour bénéficier des initiatives importantes de Bush en matière d’aide (projet de 75 millions de dollars pour lutter contre la Malaria, projet de soutien à  l’éducation, projet de lutte contre le Sida). De 2003 à  2009, le Mali a bénéficié au total de 895 millions de dollars au titre de la coopération bilatérale. Un parcours hors pair Abdoulaye Diop qui entre dans sa 44e année, est le plus jeune ambassadeur malien accrédité à  Washington. Avec à  son actif, une maitrise en diplomatie à  l’Ecole Nationale d’Administration d’Alger, un DESS en Diplomatie et Administration des Organisations Internationales à  l’Université de Paris X, et un DEA à  l’Institut International d’Administration Publique de Paris, ce diplomate de carrière a intégré le Ministère des Affaires Etrangères et a servi tour à  tour Bruxelles et Bamako. Il fut conseiller du Ministre des Affaires Etrangères pour les questions économiques et diplomatiques avant d’être appelé comme conseiller du Président Alpha Konaré. A ce poste il a été impliqué dans la gestion de plusieurs dossiers importants dont la présidence par le Mali de la CEDEAO et de l’UEMOA et le NEPAD. Un ambassadeur plénipotentiaire Rappelons que l’ambassadeur, basé à  Washington, était mandaté aussi auprès de sept autres pays représentant au total plus de 740 millions d’habitants (Colombie, Brésil, Argentine, Chili, Mexique, Uruguay Pérou). Le manque de moyens, et d’une présence physique sur le sous-continent américain a constitué un handicap au développement des relations dans les autres pays sous sa juridiction. l’ambassadeur Diop avait également en charge la coordination des relations du Mali avec les institutions de Breton Woods (Banque Mondiale, FMI). Le portefeuille de projets du Mali avec ces institutions a atteint les 500 millions de dollars en dons et crédits sous son mandat. Dialogue politique fécond Le dialogue politique est au beau fixe sur bon nombre de questions sensibles comme la lutte contre le terrorisme, Effectivement, le volet militaire des relations bilatérales Mali- USA connaà®t un regain d’activités, surtout depuis les événements du 11 septembre 2001. Dernière activité en date, les forces spéciales américaines (Marines, Armée et US Air Force) ont mené, de mai à  juin, 2009 des exercices de formations avec les forces armées maliennes. Ces exercices ont porté sur l’administration des premiers soins aux blessés, le respect des droits de l’homme, les tactiques des petites unités et la navigation terrestre. « Son Excellence Abdoulaye Diop a mené un travail diplomatique d’excellente qualité » affirme sans hésiter John Calvin Williams, président de AfricaVision Consulting LLC, société de conseil en business et développement économique et spécialiste de l’Afrique sub-saharienne. « Il a eu le mérite de répondre activement à  toutes les requêtes américaines. Son expertise et son dynamisme sont reconnus par tous à  Washington ». La communauté malienne encadrée malgré les difficultés financières Sur le plan consulaire, des avancées notables ont eu lieu également. La communauté malienne, dont une partie n’est pas toujours en règle avec la loi américaine sur l’immigration, ne connaà®t pas de problèmes de criminalité. l’ambassade a une fonction de protection des ressortissants maliens aux Etats-Unis et a tenté de créer un climat de confiance avec ces derniers et d’apaiser aussi les nombreuses dissensions associatives. l’ambassadeur Diop reconnaà®t que les Maliens aux Etats-Unis, dont le nombre est estimé à  10 000, vivent difficilement. « Ils travaillent dur car la pression est forte, les rémunérations peu élevées avec très peu de protection sociale. Ils cumulent souvent deux ou trois boulots dans des situations précaires et n’ont pas de vie sociale ». Renommée culturelle du Mali Aux Etats-Unis, le Mali est de plus en plus connu par le rayonnement de sa culture et de ses traditions, véhiculées par des artistes de renommée internationale comme feu Ali Farka Touré dont la disparition avait fait la une du New York Times, Salif Kéita, Oumou Sangaré Habib Koita, Toumani Diabaté etc. En 2003, le Mali a été le pays à  l’honneur de la 37e édition du Smithsonian folklife festival de Washington, moment de promotion de grande ampleur de la culture, de l’artisanat et du tourisme maliens. Depuis, le nombre d’américains se rendant au Mali a sensiblement augmenté, eu égard au nombre de visas délivrés, qui est passé de 2912 en 2003 à  4115 en 2008. Au total, 22 835 visas ont été délivrés ces six dernières années. A noter aussi le lancement du signal de l’ORTM aux Etats-Unis et au Canada en décembre 2008 qui permet désormais aux américains et aux canadiens de suivre les émissions de la télévision nationale malienne. Consolider les relations de coopération économique Aujourd’hui, des progrès restent à  faire principalement dans le domaine économique, estime Abdoulaye Diop. En général, la plus grande difficulté est le manque de ressources humaines et financières qui limite les moyens d’actions de l’ambassade. Abdoulaye Diop qualifie diplomatiquement la coopération commerciale de timide. Il est vrai que le Mali ne représente pour le moment qu’un faible enjeu économique pour les américains . Comme d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, le Mali a du mal à  suivre les critères de quantité et de qualité des commandes américaines. Le potentiel économique du Mali pourrait être mieux exploité grâce à  une communication plus agressive à  destination des américains. Beaucoup reconnaissent tacitement le manque de promotion économique du marché malien. Quant à  Abdoulaye Diop, il aurait aimé voir la création d’une mission commerciale avec des supports de communication adaptés et traduits en anglais. Abdoulaye DIOP : Honoris Causa l’ambassadeur Abdoulaye Diop a terminé sa mission américaine, honoré par l’université Chatham qui lui attribua un Doctorat Honoris Causa en Service Public, fin août, inaugurant ainsi l’année que cette université, basée à  Pittsburgh en Pennsylvanie, a consacré à  l’Afrique de l’Ouest. Félicitations Dr Diop !!

DFA COM, communiquer c’ est exister !

Forte dans l’idée de promouvoir une image, un projet, une vision, DFA COM a installé ses locaux dans le quartier d’affaire de l’ACI 2000-Hamdallaye, une zone en plein essor immobilier et qui abrite les plus grosses entreprises de la capitale malienne. C’’est en 1997 que l’agence voit le jour. l’un à  Londres et l’autre à  Paris pour leurs études, les deux amis décident un jour de sauter le pas et de rentrer à  Bamako. En s’associant, ils partagent l’actionnariat et se lancent dans la communication globale, avec un volet Production Audiovisuelle, Infographie, Marketing, Evènementiel et Multimédia. A cette époque, il n’existait aucune agence de publicité d’envergure au Mali. Et si Communiquer, C’’est exister !, pour reprendre leur slogan, DFA COM fait aujourd’hui partie des leaders de la communication en Afrique de l’ouest, ce qui conforte l’agence dans son positionnement. « Nous cherchons maintenant à  consolider nos acquis, et à  développer notre marché dans la capitale», ajoute Daouda Fall, avec un sourire. « Il y un potentiel énorme à  développer ici, car le Mali se place bien dans les pays de la sous région, et C’’est pour ça que nous sommes rentrés car nous avons cru en ce pays ». On le sent bien dans leur attitude et la complicité est évidente entre les deux hommes : « Nous partageons les tâches et les responsabilités au quotidien et les points faibles de l’un sont compensés par les points forts de l’autre…». De vrais goldens boys du Mali, loin de tout afro-pessimisme et conscients des potentialités à  développer sur le continent. Dans son bureau, Moustapha Diop, passe des coups de fils et une photo du Président ATT orne le mur. Celle d’une après midi de détente et des mains qui se serrent… La campagne du président, C’’est eux ! Le journal, Le contrat, C’’est encore eux et toutes les brochures, les affiches et spots qui ont porté au pouvoir Amadou Toumani Touré, C’’est bien eux ! Et C’’est une réelle fierté pour Moustapha Diop qui arbore un regard victorieux. En 2002, ils étaient derrière la campagne de Soumaila Cissé, challenger de ATT à  l’époque. « On peut dire que nous sommes entrain de devenir des spécialistes de la communication politique, ajoute t-il, et nos clients nous font une entière confiance ». DFA COM a investi les moyens et le matériel nécessaire pour cela. Deux immenses plateaux télés dans l’immeuble, rouge vif en bordure de route, une équipe d’infographistes et de monteurs vidéo qualifiés, des installations techniques et des caméras à  la pointe de la technologie multimédia. Rien n’est trop beau pour atteindre les objectifs. Une activité qui se décline également en Etudes de marchés et Stratégies communicationnelles, en organisation de Conférences et Séminaires, en Analyse de besoins et Conseil de Solutions et Budget… DFA COM leader sur le marché malien Outre les campagnes institutionnelles ou celles d’organismes internationaux et d’ONG, basés à  Bamako, l’autre volet des activités de l’agence est la Publicité commerciale. En effet, DFA Com avait décroché un gros marché. Celui d’agence conseil de Orange Mali, anciennement Ikatel, pour la téléphonie mobile et fixe en 2003. Ils sont également derrière le groupe hôtelier Azalai, Ecobank, ou encore le PNUD pour ne citer que ceux là . Dernier chantier pour DFACOM, le SITRAO, le premier salon international des transports d’Afrique de l’Ouest, un gros évènement, et qui a nécessité une campagne publicitaire à  la hauteur de l’ambition des promoteurs du salon. l’agence réalise ainsi des spots publicitaires en TV, radio, presse écrite, relayés par des campagnes publiques, des shows ou du lobbying. Des castings sont régulièrement organisés pour réaliser ces spots. Le marché de la publicité au Mali se développe davantage depuis la libéralisation du secteur privé en 1991 et l’attrait des investisseurs étrangers. « Aujourd’hui la publicité commerciale, tient une part plus grande que celle de la publicité institutionnelle chez DFA COM » précise Moustapha Diop. Qu’est ce qui fait alors un bon communicant ? « La première qualité est de savoir écouter et d’être en parfaite adéquation avec son environnement. Il faut savoir décrypter la demande du client et les tendances du marché à  travers celles de la société. On ne peut pas communiquer efficacement si l’on ne sait pas observer et voir comment fonctionnent les gens », conclut Daouda Fall.