Arrivée à Abidjan de Macky Sall pour une visite d’État de 72 h

Le président sénégalais Macky Sall est arrivé jeudi à Abidjan pour une visite d’État de 72 heures. L’avion transportant le numéro un sénégalais a atterri à la mi-journée à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan- Port-Boüet où il a été accueilli par son homologue ivoirien, Alassane Ouattara et un parterre de personnalités.Dans l’après-midi, un entretien entre les deux chefs d’État élargi  aux membres de leurs délégations respectives et marqué par la signature  d’accords bilatéraux est prévu au palais de la présidence d’Abidjan  suivi d’une séance de travail restreinte présidée par les deux présidents. Un dîner privé des chefs d’État clôturera cette première journée  de la visite du président sénégalais.

 Vendredi, au cours d’une cérémonie  solennelle, le président sénégalais sera fait citoyen d’honneur de la  capitale économique ivoirienne et recevra symboliquement les clefs de la  ville d’Abidjan. 

Dans l’après-midi du même jour, l’hôte de marque de M.  Ouattara prendra part à la prière musulmane de vendredi à la grande  mosquée de la Riviera Golf ( un quartier huppé à l’Est d’Abidjan) avant  de visiter la Compagnie ivoirienne de production d’électricité ( CIPREL)  dans le Sud d’Abidjan. 

Abidjan et Lisbonne signent quatre accords de coopération

Quatre accords ont été signés, jeudi entre la Côte d’Ivoire et le Portugal relatifs à la protection des investissements, au tourisme à la formation et à l’assainissement, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces  accords ont été signés par les ministres en charge de ces portefeuilles  en présence des chefs d’Etats ivoirien Alassane Ouattara et  portugais,  Marcelo Rebelo De Sousa dans le cadre de la visite d’Etat de  ce dernier en terre ivoirienne.

 Le  premier accord porte sur la promotion et la protection réciproque  des  investissements. Quant au second,  il s’agit d’un  protocole de  coopération dans les domaines de l’assainissement et de la valorisation  des déchets solides entre le ministre ivoirien de l’assainissement et de  la salubrité et le ministre portugais de l’environnement et de la  transition énergétique.

Dans le domaine touristique, les deux pays se sont engagés dans le domaine de  la formation touristique.

La formation professionnelle constitue le quatrième de ces signatures  qui ont eu pour cadre le palais présidentiel ivoirien.

En  mai dernier, dans le cadre de  la 3ème session de la Commission  bilatérale ivoiro-portugaise à Abidjan présidée par  les ministres des  affaires étrangères  Augusto Santos Silva (Portugal) et Marcel Amon Tanoh  (Côte d’Ivoire), trois accords de coopération dans les domaines de  l’administration, du sport et de l’éducation avait  été signés.

 Un forum économique ivoiro-portugais s’est ouvert à Abidjan .

Les  deux pays ont décidé de booster leur coopération dans divers domaines  .Les premières relations diplomatique en la Côte d’Ivoire et le Portugal  datent du  29 janvier 1975.

Le Kenya expulse sept ressortissants chinois

Le gouvernement kenyan a expulsé sept ressortissants chinois qui travaillaient illégalement dans le pays.
Le Secrétaire du gouvernement pour les affaires internes, Fred Matiangi a déclaré que les sept personnes qui avaient enfreint les règles d’immigration étaient suspectées d’avoir illégalement engagé des activités commerciales au niveau du célèbre marché en plein air de Gikomba à Nairobi.

“Les responsables des services de l’immigration ont établi que trois d’entre eux n’avaient pas de permis de travail en cours de validité, tandis que les quatre autres exerçaient des activités génératrices de revenus non autorisées dans le cadre de leurs classes de permis de travail respectives”, a déclaré Matiangi dans un communiqué publié jeudi à Nairobi.

Les autorités kenyanes ont arrêté mercredi les commerçants chinois à la suite d’appels de petits commerçants qui vendaient principalement des biens de seconde main. Ces derniers accusent les Chinois de concurrence commerciale déloyale.

Le président sénégalais Macky Sall en visite officielle en Côte d’Ivoire du 20 au 22 juin

Le président sénégalais Macky Sall effectue une visite officielle en Côte d’Ivoire du 20 au 22 juin 2019, a annoncé mercredi à Abidjan le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Nous avons la chance de recevoir la visite officielle du  président du Sénégal du 20 au 22 juin 2019, Son excellence le président  Macky Sall », a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi  Touré, face à la presse, à la présidence de la République.

Le  chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a soutenu le président Macky  Sall lors de la campagne présidentielle pour son second mandat. Outre,  les questions politiques, les deux hommes d’Etat échangeront sur la  coopération bilatérale et régionale.

Depuis son  élection à la tête du Sénégal pour son second mandat, avec 58,27% % des  suffrages dès le premier tour du scrutin, tenu le 24 février 2019,  c’est la première visite officielle que va effectuer le chef de l’Etat Macky  Sall en Côte d’Ivoire. 

Les Marocains en tête des étrangers bénéficiaires de la nationalité espagnole en 2018

Les ressortissants Marocains établis en Espagne arrivent en tête des étrangers, bénéficiaires de la nationalité espagnole en 2018, a révélé mardi l’Institut national de la statistique (INE), cité par les médias électroniques marocains.Ainsi, un total de 25.372 Marocains établis dans le pays ibérique ont obtenu la nationalité espagnole l’année dernière, suivis notamment des Boliviens (8.157), des Équatoriens (7.996) et des Colombiens avec 6.846 individus, précise la même source dans un communiqué.

L’INE fait savoir, en outre, qu’un total de 90.828 étrangers ont acquis la nationalité espagnole en 2018, soit une hausse de 36,6 % par rapport à l’année écoulée, ajoutant que 47,1% de ces personnes sont des hommes et 52,9 % sont des femmes.

Les personnes âgées entre 30 et 39 ans constituent la majorité des bénéficiaires de la nationalité espagnole en 2018.

Le nombre de Marocains établis légalement en Espagne est estimé à 812.412 personnes au 1er janvier 2019, soit une augmentation de 5,4% par rapport à une année auparavant, selon les derniers chiffres de l’Institut national de la statistique.

Décès à Dakar de l’ambassadeur de la Russie

L’ambassadeur de la Fédération de Russie au Sénégal, Serguey Kyutlov est décédé, mardi à Dakar, annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.Selon le texte, le ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’extérieur présente condoléances à la famille de l’ambassadeur, au peuple russe et au corps diplomatique accrédité à Dakar.

Le gouvernement tchadien aux USA:pas d’«ingérence dans nos affaires intérieures»

Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahamat Zene Chérif, dans un communiqué reçu mardi à APA, a réagi fermement aux observations de l’ambassade des Etats-Unis sur le processus électoral du pays, en martelant que N’Djamena ne permettra « sous aucun prétexte » une quelconque « ingérence dans ses affaires intérieures ».« Le gouvernement du Tchad ne permet, sous aucun prétexte, une forme quelconque d’atteinte à sa souveraineté, ou une ingérence de quelle que nature que ce soit dans ses affaires intérieures pour mettre à mal la stabilité et le consensus national forgés au prix d’énormes sacrifices », souligne le communiqué qui, sans le destinataire, est une réponse à une récente sortie de l’ambassades Etats-Unis, signée de son chargé d’affaires.

Vendredi dernier, Richard Bell avait déclaré que le gouvernement tchadien avait « la responsabilité de faciliter la participation à toutes les étapes du processus électoral, cela comprend, entre autres, l’autorisation sans délai des partis politiques qui répondent aux critères établis légalement ».

Dans son communiqué, le ministre des Affaires étrangères affirme avec force que « le choix de la démocratie comme mode de gouvernance au Tchad n’a jamais été imposé de l’extérieur, et les textes régissant la création et le fonctionnement des partis politiques sont établis conformément à la Constitution et aux lois de la République, comme l’atteste le libre exercice des activités de plus de 200 partis politiques ».

Partant de là, le ministre Mahamat Zene Chérif invite « toutes les missions diplomatiques et consulaires accréditées au Tchad à exercer leurs activités sans interférer dans ses affaires intérieures et dans le respect de leur obligation de réserve ».

La coopération au développement est toujours utile (ministre suisse)

La coopération au développement, même si elle a beaucoup évolué dans ses approches et les enjeux thématisés, reste toujours un utile instrument, a soutenu la Secrétaire d’Etat suisse, Pascale Baeriswyl, dans un entretien paru ce vendredi au portail d’information « Reflets ».Toutefois, relativise Mme Baeriswyl, « le but ultime de la coopération (au développement) est bien de disparaître : une fois que les populations (auxquelles elle est destinée) auront entièrement pris leur destin en mains, l’aide internationale sera devenue superflue ».

La secrétaire d’Etat qui a abordé divers sujets dans cet entretien est largement revenue sur les relations diplomatiques et économiques qui lient la fédération Suisse au continent africain.

S’agissant de l’aspect économique, Pascale Baeriswyl a indiqué que la Suisse souhaite surtout renforcer ses échanges commerciaux et économiques avec l’Afrique, vu le grand potentiel du continent.

Ainsi, informe-t-elle, la Suisse négocie des accords bilatéraux avec un grand nombre de pays africains pour renforcer les investissements et le commerce. Cela passe notamment par la conclusion d’accords de suppression de la double-imposition jusqu’à des accords concernant le transport aérien, utiles pour le commerce et le tourisme.

Ces derniers permettent l’ouverture de vols directs entre les pays africains et la Suisse, a-t-elle souligné, rappelant que Kenya Airways va inaugurer en mi-juin son vol Nairobi-Genève.

Abordant la place de l’Afrique dans la diplomatie suisse, la secrétaire d’Etat a soutenu que la Suisse entretient des relations dynamiques et extrêmement diversifiées avec le continent et que ce dernier occupe une grande importance pour son pays.

En guise d’exemple, elle a cité la récente visite officielle du Président de la Confédération Alain Berset au Kenya et en Afrique du sud, mais aussi son déplacement à Kigali (Rwanda) à l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire du génocide des Tutsis.

Pascale Baeriswyl a profité de l’occasion pour féliciter le continent africain à l’occasion de la célébration du 50eanniversaire de la création de l’organisation de l’unité africaine (OUA) devenue Union africaine (UA).

La Gambie reporte en 2022 l’organisation du Sommet de l’OCI

Après plusieurs semaines de fortes réticences, le gouvernement gambien a enfin confirmé qu’il reportait à 2022, l’organisation du Sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui était initialement prévue vers la fin de cette année.Banjul, l’une des plus petites capitales d’Afrique, a été choisie pour accueillir l’événement 2019 à l’issue du 13ème Sommet tenue en Turquie en 2016.

L’annonce de mardi a mis fin à des semaines de spéculation sur le niveau de préparation de la Gambie avant d’accueillir le sommet phare des chefs d’Etat de pays principalement musulmans dans le monde.

Du fait de ce report, l’accueil du sommet incombe à l’Arabie saoudite, le siège de l’OCI.

Selon une déclaration de la State House (présidence gambienne), la décision de Banjul de différer l’organisation du sommet fait suite à une série de consultations avec d’autres pays africains sur le manque de temps pour mettre en place les infrastructures indispensables pour accueillir avec succès, le sommet de cette année.

Le gouvernement avait concédé que l’hôtel cinq étoiles proposé, un centre de conférence pour accueillir le sommet et une route à deux voies ne seraient pas prêts à temps pour accueillir ce grand évènement.

Il est généralement admis qu’il y a un déficit d’hébergement de qualité pour les 1.000 délégués envisagés pour le sommet de l’OCI. 

Pour la préparation du sommet, le gouvernement avait mis en place l’année dernière, un Secrétariat national de l’OCI chargé de superviser les actions visant à assurer le succès de l’organisation, notamment en mobilisant des ressources à cet effet.

“Compte tenu de ces énormes tâches contre le facteur temps limité, il est devenu évident que la capacité du pays à accueillir le sommet cette année semble remise en cause”, a indiqué la State House dans un communiqué.

Ce n’est pas la première fois que l’organisation du sommet de l’OCI est reportée pour permettre aux pays hôtes de bien se préparer.

Le Maroc, le Pakistan, le Sénégal, l’Egypte et l’Arabie saoudite ont par le passé, reporté l’organisation du sommet.

L’OCI, deuxième organisation intergouvernementale regroupant 57 pays membres, tient tous les trois ans, de telles rencontres, considérées comme étant le plus grand rassemblement de dirigeants de la communauté islamique mondiale.

Commerce et sécurité au menu des discussions Kenya-UE

Le président Uhuru Kenyatta a rencontré mardi à Nairobi une délégation de haut niveau de l’Union européenne (UE) conduite par Mme Federica Mogherini, la Vice-présidente de la Commission européenne, qui fait également fonction de Haute représentant de l’UE pour la politique étrangère.Les entretiens entre le Président et Mme Mogherini ont porté sur les relations commerciales et le rôle du Kenya dans la sécurité régionale.

Mme Mogherini a assuré au président Kenyatta de la détermination de l’UE à continuer de soutenir les activités en faveur de la paix et de la sécurité dans la Corne de l’Afrique et dans toute la région de l’Afrique orientale et centrale.

Elle a félicité le Kenya pour son rôle dans la recherche de la paix et de la sécurité, et son leadership dans la conduite du processus d’intégration régionale.

Auparavant, Mme Mogherini a inauguré la nouvelle ambassade de l’Union européenne à Nairobi, la deuxième plus grande au monde, ce qui témoigne de l’importance croissante de Nairobi pour l’Union.

La Chef de la diplomatie européenne a également rencontré Monica Juma, La Secrétaire du Cabinet kenyan aux Affaires étrangères, dans le cadre de discussions axées sur la coopération entre le Kenya et l’UE en matière de paix et de sécurité régionales, d’économie bleue, de commerce et de multilatéralisme.

Mogherini, actuellement en visite dans la Corne de l’Afrique, achèvera sa visite à Djibouti. Elle y rencontrera le président Ismaïl Omar Guelleh, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahmoud Ali Yousouf, ainsi que le Secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Mahboub Maalim.

Elle a entamé sa visite lundi à Mogadiscio en Somalie, où elle a rencontré le Premier ministre Hassan Ali Khayre.

L’UE œuvre activement au renforcement de son partenariat avec la région qui partage de nombreux intérêts communs avec l’union, allant de la lutte contre le changement climatique à la stimulation des investissements, en passant par une meilleure gestion de la migration et la création d’opportunités pour les jeunes.

Coopération: 14, 2 milliards de FCFA pour la promotion des PME-PMI au Mali

C’est une convention qui a été signé entre le premier ministre Boubou Cissé et Husain Al Nowais de Khalifa Fund et à Abu Dabi aux Emirats Arabes Unis. Une signature de 14,2 milliards de francs CFA au profit des jeunes et des femmes pour la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) et petites et moyennes industries (PMI).

Les PME et les PMI ont un défi énorme à relever notamment celui d’accès au financement pour la promotion des différents projets socio-économiques.  La signature de cette convention avec les Emirats Arabes Unis vient répondre à une partie des préoccupations des acteurs du secteur au Mali.

Selon nos confrères de l’AMAP, les conventions suivantes sont sur la table de signature; il s’agit entre autres  trois autres accords notamment le Projet d’accord de coopération et d’assistance mutuelle en matière douanière, le Projet d’accord de coopération dans le domaine culturel et le Projet d’accord de coopération économique et technique entre le Gouvernement de la République du Mali et les Emirats Arabes Unis.

La France mobilise 300 millions d’euros pour divers projets en RDC

La France va financer la feuille de route du nouveau partenariat avec la RD Congo à hauteur de 300 millions d’euros qui seront affectés en priorité aux secteurs de l’éducation, de la santé et de la sécurité, a annoncé lundi le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, à l’issue de ses entretiens avec le président Félix Tshisekedi.Dans le communiqué conjoint signé à l’occasion de la première visite d’un ministre français des Affaires étrangères en RD Congo depuis sept ans, il est relevé qu’en matière de l’éducation, la coopération française a notamment déjà permis la construction de 700 salles de classe et le financement des salaires de 30.000 enseignants congolais depuis 2013.

La France et la RD Congo  ont décidé de donner une nouvelle dimension à cette coopération, notamment pour former les élites de demain dont la RDC a besoin, indique le communiqué, qui précise que cela passera par un appui renforcé aux grandes écoles de formation de l’Administration congolaise, dont l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), l’Institut national de formation judiciaire (INAFORJ) et l’Académie Diplomatique.

Dans le secteur de la santé, le communiqué mentionne l’appui  renforcé aux hôpitaux de référence, en particulier dans le domaine de la santé maternelle et infantile. L’épidémie Ebola qui touche particulièrement Beni, Butembo et une partie de l’Ituri à l’Est de la RD Congo depuis presque dix mois est une priorité majeure dans le cadre de ce nouveau partenariat entre la RD Congo et la France.

La stabilisation de la RD Congo, notamment sa partie est, passe par une ambitieuse réforme du secteur de la sécurité et un renforcement des capacités des forces armées de la RDC (FARDC), conclut le communiqué.

« L’UE attachée au respect de l’intégrité territoriale du Cameroun » (Diplomate)

Le chef de Délégation de l’Union européenne (UE) au Cameroun, Hans Peter Schadek a réitéré la position de l’UE pour le respect de l’intégrité territoriale de ce pays, avant d’exprimer sa préoccupation par rapport à la situation humanitaire et le niveau de violence dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest.« L’UE est fermement attachée au respect de l’intégrité territoriale du Cameroun, de même qu’elle est foncièrement attachée aux valeurs des Droits de l’Homme et des principes démocratiques », a-t-il indiqué le diplomate européen, cité par la presse locale de ce week-end.

Selon lui, « sur ces questions, nous sommes d’ailleurs engagés dans un dialogue régulier avec les autorités camerounaises et cela fait partie de notre partenariat. C’est un dialogue ouvert et confiant ».

Au regard de la situation désastreuse qui sévit sur le terrain avec à la clé 1850 morts selon les chiffres officiels, M. Schadek a indiqué qu’à travers ce dialogue, les deux parties donnent leurs points de vue respectifs et échangent sur les voies et moyens de sortir de la situation actuelle.

Pour trouver une solution efficace et pérenne à cette crise interne, Hans Peter Schadek a estimé qu’il revient aux Camerounais eux-mêmes d’en apporter une réponse appropriée.

« Nous n’avons pas, s’agissant d’un dialogue sur la situation dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest, de solution toute faite, à importer de l’extérieur. C’est d’abord aux Camerounais de définir les contours d’un tel dialogue et de trouver une voie de sortie de la situation actuelle ».

« Nous restons évidemment attentifs aux questions humanitaires et de droits de l’Homme dans ce contexte, et nous nous tenons prêts à être utiles, comme d’autres acteurs, en cas de besoin d’autant que nous appuyons déjà la réponse humanitaire en cours », a conclu Le chef de Délégation de l’Union européenne (UE) au Cameroun, Hans Peter Schadek.

Mahamadou Issoufou attendu samedi à Abidjan pour une visite d’amitié et de travail

Le président nigérien Mahamadou Issoufou est attendu samedi à Abidjan pour une visite d’amitié et de travail, a appris APA vendredi soir de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon l’agenda annoncé par la présidence ivoirienne, le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, accueillera son homologue nigérien samedi à 11h (heure locale et GMT) à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Port-Bouët.

Les deux hommes auront ensuite un entretien à 12h (heure locale et GMT) à la résidence du président ivoirien sise à la Riviera-Golf, un quartier huppé à dans l’Est d’Abidjan.

La Côte d’Ivoire et le Niger entretiennent de bons rapports de coopération dans de nombreux domaines depuis plusieurs décennies.

Alpha Condé souhaite « un jeu politique pacifié » en Côte d’Ivoire

Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé en visite en Côte d’Ivoire a souhaité jeudi, « que le jeu politique soit pacifié » dans ce pays insistant sur le dialogue entre les acteurs politiques.Alpha Condé s’exprimait au terme d’un entretien avec le  président ivoirien, Alassane Ouattara, dans le cadre de sa visite de travail et d’amitié de  72 heures qu’il a entamée, jeudi soir à Abidjan.

« Je souhaite la paix et la concorde. Que le jeu politique soit pacifié que les Ivoiriens se donnent la main », a invité Pr Alpha Condé. L’hôte ivoirien a la ferme conviction qu’on « ne peut pas développer le pays si on consacre une partie du budget à acheter des armes ».

« J’espère qu’avec l’amnistie (en août dernier) que vous avez faite que la Côte d’Ivoire  retrouve le  dialogue, que les  différentes forces puissent se mettre autour de la table pour un dialogue franc », a insisté le Président Condé qui a salué les performances de la Côte d’Ivoire après la grande crise  qu’elle a connue.

« Cette guerre a été une très grande épreuve » , a  regretté Pr Alpha Condé. L’hôte ivoirien a par ailleurs insisté sur la collaboration entre les différents pays de l’Afrique de l’ouest pour faire face aux problèmes sécuritaires notamment le terrorisme.

Pour lui, « nous devons faire très attention au développement du terrorisme, le problème  de sécurité est extrêmement important ». Le chef de l’Etat ivoirien,  Alassane Ouattara pour sa part a souhaité une intensification des relations entre les deux pays frontaliers de la zone ouest-africaine.

A en croire, le chef de l’exécutif ivoirien les échanges actuels «  ne reflètent pas le potentiel de nos deux pays ». Les échanges commerciaux  sont caractérisés par la prédominance des exportations ivoiriennes en direction de la Guinée pour des importations pratiquement nulles oscillant entre 0 ,00 et 0,01%.

Les exportations ivoiriennes vers la Guinée ont connu une très forte hausse en 2017, passant de 30,042 milliards FCFA en 2016 à plus de 68, 291 milliards FCFA avant de chuter à nouveau pour se chiffrer à 31,798 milliards en 2018.

Dix millions de dollars du Koweït pour des projets de développement en Mauritanie

La Mauritanie a obtenu du Koweït un financement global de 10,5 millions de dollars US pour des projets de développement, rapporte jeudi l’Agence mauritanienne d’information (AMI, publique).Il s’agit d’abord d’une enveloppe de 3 millions de dinars koweitiens (9,8 millions de dollars US) destinée à un projet d’eau potable et de développement des oasis dans les zones rurales, a précisé l’AMI.

Ce financement permettra de renforcer les efforts déployés en matière de lutte contre la pauvreté et le chômage dans les zones ciblées, d’améliorer le revenu des agriculteurs et de fixer les populations dans leurs terroirs.

L’autre financement, d’un montant de 750.000 dollars US, sera utilisé pour les études préparatoires de projets hydrauliques, d’assainissement, de décentralisation et de développement dans des zones de l’est mauritanien.

Deux conventions relatives à ces financements ont été signées jeudi à Koweït-city par le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, et le directeur général, président du conseil d’administration du Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), Abdellatif Youssef Al-Hamd.

La signature est intervenue en marge des assises annuelles des institutions financières arabes qui se tiennent au Koweït.

Accord pour la réouverture de la Maison Schengen à Kinshasa

La RD Congo et le royaume de Belgique ont conclu, vendredi à Kinshasa, un accord visant la réouverture de la Maison Schengen, la représentation consulaire commune à dix-sept pays de l’UE et à la Norvège gérée par la Belgique dans la capitale congolaise.Cet accord signé, côté congolais, par le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya Kasonga, et par  le chargé d’affaires ai, Philippe Bronchain, pour la partie belge prévoit notamment que la Maison Schengen rouvrira dans une dizaine de jours sous un autre label défini après consultation des partenaires de l’espace Schengen.

Il prévoit également l’ouverture au sein de l’ambassade de Belgique à Kinshasa d’un guichet spécial de traitement dédié aux officiels congolais détenteurs de passeports diplomatiques.

La fermeture de la Maison Schengen ainsi que la réduction des fréquences de la compagnie belge  SN Brussels Airlines de sept à quatre  vols  hebdomadaires sur Kinshasa et la suspension des activités de l’agence belge au développement (ENABEL) ont été décidées par la RD Congo en représailles à la décision du gouvernement belge de réorienter sa coopération avec Kinshasa et suite aux sanctions prises par l’Union européenne à l’encontre de 14 officiels congolais à qui il était reproché des violations des droits de l’homme et des entraves au processus électoral.

L’ancien pouvoir  congolais présidé par Joseph Kabila conditionnait la réouverture de la Maison Schengen par la levée de ces sanctions reconduites une fois de plus en décembre 2018.

Mais dans son adresse au corps diplomatique le vendredi 15 février dernier, le nouveau chef de l’Etat de la RD Congo, Félix Antoine Tshisekedi avait déclaré avoir instruit ses collaborateurs à finaliser rapidement les discussions entamées avec la partie européenne pour la restructuration et la réactivation de ce dispositif consulaire.

Ouattara appelle à cesser le faux débat sur le franc CFA, une monnaie solide

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a appelé, vendredi à Paris, à «cesser» le « faux débat » sur le franc CFA qu’il a qualifié de «monnaie solide», à l’issue d’une audience avec son homologue français, Emmanuel Macron à l’Elysée. « Le francs CFA,  c’est notre monnaie. C’est la monnaie des pays qui l’ont librement consentie et qui l’on mise en place  de manière souveraine depuis l’indépendance en 1960», a expliqué Alassane Ouattara, faisant remarquer que cette monnaie est «plus ancienne que l’Euro». « Je ne comprends pas ce faux débat sur le franc CFA », a ajouté M. Ouattara.

 «Je crois qu’il faut que ce débat cesse, les gens en parlent  sans savoir de quoi ils parlent », a poursuivi l’ancien Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) qui émet cette monnaie. 

De son avis, « cette monnaie est solide, appréciée et bien gérée par la BCEAO dont je suis aujourd’hui Gouverneur honoraire, c’est une monnaie gérée uniquement par les Africains ».

« Les huit économies qui la composent sont parmi les meilleurs en performance  économique », a ajouté M. Ouattara qui note que cette monnaie est «stabilisante pour nos économies, nos pays, nos populations».

Le franc  CFA est  la devise officielle des huit Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le  Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

« C’est une monnaie qui est en circulation pas seulement dans les huit Etats membres de l’UEMOA, mais dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest. Si vous allez en Mauritanie, au Ghana, au Nigeria, au Libéria, en Sierra Leone, en Gambie …Dans tous ces pays les populations acceptent et utilisent le franc CFA », a encore expliqué M. Ouattara.

« C’est une monnaie pour laquelle nous allons faire des réformes en temps opportun (…) », a conclu le Chef de l’Etat ivoirien.

Le débat autour du franc CFA a opposé idéologiquement les économistes africains ces dernières années. Certains prônent d’en sortir, quand d’autres soutiennent les pays à y rester.   

Le franc CFA, officiellement franc de la Communauté financière africaine est le nom de deux monnaies communes héritées de la colonisation et utilisées par 14 pays d’Afrique constituant en partie la zone franc : l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Les pays de la zone franc doivent obligatoirement déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor public français. En 2014, la Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale (BCEAC) et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) disposaient d’un dépôt, respectivement, de 3706 et de 5605 milliards de francs CFA (environ 14,3 milliards d’euros) auprès du Trésor public français.

Créé initialement en 1939, juste avant la seconde guerre mondiale, le franc CFA est officiellement né le 26 décembre 1945, jour où la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire international (FMI). Il signifie alors « franc des colonies françaises d’Afrique ». Il est alors émis par la caisse centrale de la France d’outre-mer.

L’ONU réaffirme son soutien à la RCA

Trois responsables de l’ONU, dont la Sous-Secrétaire générale des Nations unies aux opérations de maintien de la paix, Bintou Keita, ont entamé ce mercredi une visite en République Centrafricaine pour, dit-on, réaffirmer l’appui de l’institution au pays, a appris APA auprès de la Minusca.Selon la MINUSCA, la délégation se concentrera sur les principales priorités en matière de consolidation de la paix telle que la mise en œuvre du plan national de consolidation de la paix et de relance économique,  la mise en service du Tribunal pénal spécial ainsi que sur le manque de ressources en République centrafricaine.

Plus de 25 milliards FCFA de la France à la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire et la France ont signé, mardi à Abidjan, deux conventions dont un appui budgétaire de 25 milliards de FCFA au titre de l’année 2018, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.La première convention, signée entre le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, et l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson concerne l’avenant au 2ème C2D avec « pour objectif de réaménager les enveloppes budgétaires des projets de certains secteurs afin de mettre à disposition les fonds nécessaires au financement de l’appui global 2018 ».

Quant à la deuxième signature a eu pour acteurs les ministres ivoiriens Adama Koné (économie et finances), Moussa Sanogo (Secrétaire d’Etat  chargé du budget et du portefeuille de l’Etat), pour la partie ivoirienne d’une part et d’autre part pour la France, l’Ambassadeur   Gilles Huberson,  le Directeur général de l’Agence française de développement (AFD) Rémy Rioux.

 C’est une « convention de financement de l’appui budgétaire global du C2D, au titre de l’année 2018, d’un montant de 38 millions d’euros, soit 25 milliards de FCFA en plus des appuis d’autres bailleurs de fonds. Elle permettra de combler le gap budgétaire de la Côte d’Ivoire ».

Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly,  s’est « dit satisfait de l’appui(…),  de l’accompagnement de qualité apporté au pays dans la mise en œuvre de son programme de développement  qui vise à améliorer les conditions de vie des populations ».

« Nous sommes impressionnés par le chemin parcouru, les résultats obtenus », a souligné à son tour, le Directeur général de l’AFD, M. Rioux, ajoutant que la  Côte d’Ivoire est le premier pays d’intervention dans le cadre du C2D. Selon lui, « ce sont 400 millions d’euros  par an en moyenne depuis 7 ans» qui sont dégagés.

Le Contrat de désendettement et de développement constitue une initiative originale pour l’allègement de la dette contractée au titre de l’aide publique au développement (APD). Ce volet est additionnel à l’initiative multilatérale d’allègement de la dette des pays pauvres (initiative PPTE – Pays pauvres très endettés).

L’Ethiopie établit un régime de délivrance de visas à l’arrivée pour tous les détenteurs de passeports africains

Le Président éthiopien, Mulatu Teshome vient d’annoncer l’établissement d’un régime de délivrance de visas à l’arrivée pour tous les détenteurs de passeports africains entrant dans le pays, à partir de l’année fiscale 2018-2019.Cette annonce a été faite lors de la séance conjointe de la Chambre des représentants du peuple et de la Chambre de la Fédération d’Éthiopie, tenue le 8 octobre 2018.

 A cet égard, le Président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, s’est félicité de cet engagement pris par l’Ethiopie et « réitère son appréciation aux États membres qui ont déjà pris des mesures pour faciliter les déplacements des citoyens africains sur le continent », indique un communiqué de la CUA publié ce jeudi.

 Il exhorte tous les États membres qui ne l’ont pas encore fait à prendre des mesures similaires, ajoute la même source.

 Le Président de la Commission attend avec impatience le jour où tous les Africains pourront circuler librement sur leur propre continent, soulignant la

nécessité pour tous les États membres de devenir parties au Protocole de janvier 2018 au Traité instituant la Communauté économique africaine sur la libre circulation des personnes, le droit de résidence et le droit d’établissement.

À ce jour, 32 États membres ont signé cet instrument, tandis qu’un seul État membre – le Rwanda – l’a ratifié. Quinze ratifications sont requises pour l’entrée en vigueur du Protocole.

Exemption de visa diplomatique et de service entre le Togo et le Gabon

Le ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey a annoncé sur son compte Twitter avoir signé, ce mercredi à New York, un accord d’exemption de visa diplomatique et de service avec les autorités gabonaises, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.Cette initiative, selon les autorités togolaises, vise à favoriser l’integration sur le continent. Par ailleurs, les deux pays entretiennent de bonnes relations diplomatiques ayant conduit à l’organisation, fin juillet 2018 à Lomé, d’un sommet conjoint entre la CEDEAO que prédisait encore le Togolais  Faure Gnassingbe et la CEEAC présidé par le président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Il faut noter que le Togo a signé ce même accord, en avril et mai 2018, respectivement avec le Qatar et le Maroc.

SG de l’OIF: la candidate du Rwanda sollicite le soutien du Burkina

La ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, a sollicité lundi, le soutien du Burkina Faso pour sa candidature au poste de Secrétaire général (SG) de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) dont l’élection est prévue le mois prochain.«Un pays francophone et important comme le Burkina, c’était un passage obligé pour moi de venir demander son accompagnement pour ma candidature à l’OIF», a déclaré la diplomate rwandaise, à sa sortie d’audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

 La  candidate africaine  a assuré qu’elle porterait les ambitions et les valeurs de l’Afrique, une fois élue à la tête de l’organisation internationale.

La ministre rwandaise qui a profité de son séjour pour revivifier les relations bilatérales entre Ouagadougou et Kigali s’est déjà rendue dans plusieurs  pays  d’Asie du sud-ouest,   de l’Europe et du Moyen-Orient, membres de la Francophonie, pour s’expliquer sur sa candidature.

L’élection du SG de l’OIF est prévue les 11 et 12 octobre prochain. Louise Mushikiwabo sera face  à l’actuelle SG de l’OIF Michaëlle Jean, candidate à sa propre succession.

Denis Sassou-N’Guesso au sommet Chine-Afrique de Beijing

Le chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou N’Guesso va prendre part aux côtés de ses pairs africains au forum de coopération Chine-Afrique qui se tiendra les 3 et 4 septembre 2018, ont annoncé samedi les services de la communication de la présidence congolaise.Denis Sassou N’Guesso  qui a quitté Brazzaville le 30 août a fait escale en Arabie Saoudite  et poursuit actuellement son voyage vers la Chine pour ce sommet Chine-Afrique où il joindra sa voix à celles d’autres hautes personnalités africaines attendues dans la capitale chinoise pour revisiter la coopération sino-africaine.

Près 54  délégations gouvernementales africaines représentées par les Chef d’Etat et de gouvernement  prendront part sont  à ce forum qui se tient sous le thème :  »Construire une Communauté de destin chine-Afrique encore plus solide ». Il sera rehaussé de la présence du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de l’Union africaine et 26 autres organisations africaines et internationales.

 Il sera une occasion pour les dirigeants chinois et africains de réfléchir sur les perspectives de leur coopération et de renforcer des liens entre les deux continents.

Outre la participation à ce sommet, Sassou N’Guesso, entamera une visite d’Etat, à partir du 5 septembre, la troisième du genre en moins de six ans (2014, 2016 et 2018) auprès de son homologue chinois, Xi Jinping.

Une visite d’Etat qui permettra au président congolais de  participer également à un autre forum sur les investissements chinois en Afrique.

Accord entre Maputo et Lisbonne sur le transport maritime

Le Mozambique et le Portugal ont signé, jeudi, un accord de coopération dans le domaine du transport maritime.Le document a été signé par le ministre mozambicain des Transports, Carlos Mesquita, et le ministre portugais des Affaires maritimes, Ana Pala Vitorino, lors d’une cérémonie à laquelle ont participé le président mozambicain Filipe Nyusi et le Premier ministre portugais António Costa.

Selon M. Mesquita la coopération portera sur l’administration et la sécurité maritime, les services maritimes, les technologies et le système d’information sectoriel, ainsi que sur la construction d’infrastructures portuaires et la protection de l’environnement marin.

Mme Vitorino a quant à elle, souligné que la promotion de l’innovation du transport maritime et la gestion des ports sont des domaines clés de la coopération entre les deux pays.

Elle a dit que 90% du transport de marchandises dans le monde est effectué par le biais du transport maritime, et que le Portugal et le Mozambique ont un avantage compétitif dans ce domaine car jouissant tous les deux de positions géostratégiques très importantes.

Mauritanie : début des travaux du comité des représentants permanents de l’UA

Les travaux de la 36ème session du Comité des représentants permanents de l’Union Africaine (COREP) ont débuté, lundi à Nouakchott, en prélude au sommet de l’organisation continentale prévu les 1er et 2 juillet 2018, a constaté APA.La tenue de cette session a inauguré le nouveau palais des congrès flambant neuf du Centre international des conférences «El Mourabitoune» de Nouakchott, situé à l’extérieur de la ville, sur la route de l’aéroport.

L’ordre du jour des travaux qui dureront deux jours comprend l’examen d’un certain nombre de rapports, dont celui de la réunion conjointe entre le sous-comité du programme et des conférences et le sous-comité chargé de la coordination et de la supervision générale du budget et des affaires financières et administratives.

Il englobe également trois rapports émanant du sous-comité pour la coopération multilatérale, du sous-comité sur les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées en Afrique et du sous-comité sur la réforme des structures.

Les représentants permanents discuteront aussi des rapports 2017 de la Commission de l’UA sur l’égalité des sexes en Afrique, la situation en Palestine et au Moyen-Orient, les implications structurelles et financières de l’Agence spatiale africaine et la situation humanitaire en Afrique.

Ils examineront en outre d’autres rapports, dont l’un provient de la Commission de l’UA et porte sur la Cour africaine des droits de l’Homme, alors que les autres émanent de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, du Conseil consultatif de l’UA contre la corruption et du Parlement africain.

Ouvrant les travaux, le Secrétaire général du ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération, Ahmed Mahmoud Ould Soueid’Ahmed, a indiqué que les défis auxquels l’Afrique fait face « nécessitent de conjuguer les efforts, d’unifier les énergies et de renforcer les capacités pour atteindre les nobles objectifs fixés par les pères fondateurs de l’Union ».

Les sacrifices de ces pères fondateurs « nous obligent à poursuivre le chemin qu’ils ont tracé aux Africains », a-t-il dit, signalant que ces dernières années ont été marquées par plusieurs étapes importantes, notamment la naissance de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) et du système de réforme globale en vue de parvenir à des moyens sûrs et efficaces pour le financement de l’UA.

De son côté, la présidente de la 36ème session du COREP, Hope Tumukunde, ambassadrice du Rwanda auprès de l’UA, a salué la décision des Chefs d’Etats et de Gouvernements de consacrer le Sommet de Nouakchott à la lutte contre la corruption, dont la lutte constitue un processus durable à travers la mise en place d’une feuille de route pour éradiquer le phénomène en Afrique.

Elle a souligné que la corruption constitue le plus grand défi qui freine le développement humain.

Plus de 40 dirigeants africains attendus au sommet de l’UA à Nouakchott

Quelque 42 dirigeants africains ont déjà confirmé leur participation au 31e sommet ordinaire de l’Union africaine (UA), prévu fin juin 2018 à Nouakchott, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh.S’exprimant au cours d’un point de presse après le Conseil des ministres, Ould Cheikh a estimé que c’est là un niveau de participation rare aux sommets de l’UA.

Il a pris pour exemple le dernier sommet organisé à Addis Abeba et qui n’a vu que la participation de 22 chefs d’Etats et de gouvernements sur les 55 pays membres.

Le porte-parole qui occupe aussi le poste de ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, a également annoncé une participation internationale remarquable, sans donner de noms.

Le président français Emmanuel Macron a déjà confirmé son déplacement à Nouakchott pour prendre part à ce sommet. Par ailleurs, Ould Cheikh a indiqué que son pays n’a pas reçu de la part de Rabat une confirmation de participation personnelle du roi du Maroc, Mohamed 6.

La venue de ce dernier à Nouakchott a été rapportée par un certain nombre de medias.

Rencontre entre les présidents Touadera et Poutine

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a rencontré, mercredi à Saint Saint-Pétersbourg (Russie), son homologuer russe, Vladimir Poutine, rapporte la presse centrafricaine.La rencontre entre les deux dirigeants a eu lieu en prélude au 22ème forum économique international de Saint Saint-Pétersbourg en Russie qui s’est ouvert ce jeudi. Le président Touadera est accompagné une forte délégation d’opérateurs économiques parmi lesquels le vice-président de l’Assemblée nationale, Symphorien Mapenzi.

Au cours de leur rencontre, les présidents Touadera et Poutine ont échangé sur les possibilités de renforcer la coopération dans plusieurs domaines entre les deux pays.

Vladimir Poutine a rappelé à son hôte centrafricain que dans les 1960 et 1970, son pays avait envoyé beaucoup de spécialistes dans plusieurs domaines travailler en Centrafrique et que plus de 500 jeunes centrafricains ont été formés par la Russie pour revenir mettre les compétences au service du pays.

M. Poutine a regretté que cette coopération ne soit pas poursuivie, mais il a souhaité que cette visite du Président Touadera facilite sa reprise dans les domaines économique et humanitaire.

Depuis sa première visite en Russie en octobre dernier, le président centrafricain Faustin Archange Touadera a renoué une relation privilégiée avec cette puissance pour l’aider à mettre fin à la crise militaro-politique que la RCA traverse  depuis plusieurs années.

C’est ainsi qu’au mois de novembre dernier, la Russie a obtenu du Conseil de Sécurité de l’ONU, une dérogation de l’embargo sur les armes à destination de la RCA. Elle a donc livré des armes à la RCA et formé des militaires centrafricains au maniement de ces armes.

Une mission humanitaire russe séjourne actuellement dans certaines provinces de la RCA pour distribuer des vivres et médicaments à la population.

De Davos, Trump invite Kagamé à transmettre ses ‘’sentiments chaleureux » à l’Afrique

Le président américain, Donald Trump a demandé à son homologue rwandais, Paul Kagame, qui devrait occuper ce week la présidence exécutive de l’Union africaine (UA), de transmettre “ses sentiments chaleureux” aux chefs d’Etat du continent.“Je sais que vous vous réunissez bientôt, et je vous prie de transmettre mes sentiments chaleureux” aux dirigeants africains, a  déclaré Trump, après une rencontre avec le président Kagamé au Forum économique mondial de Davos (Suisse), dans des propos relayés par les médias.

La rencontre avec le seul chef d’Etat africain que M. Trump a souhaité rencontrer à Davos, selon un agenda rendu public par son conseiller à la sécurité nationale survient après la polémique suscitée par les propos qu’il aurait tenus qualifiant Haïti et certains pays africains de « pays de merde ».

Kagamé a lui jugé de “bon” l’entretien qu’il a eu avec son homologue américain, soulignant l’importance des relations de coopération entre l’Afrique et les Etats Unis.

L’UA qui se réunit en sommet les 28 et 29 janvier dans la capitale éthiopienne  avait condamné les propos ‘’injurieux » de Donald Trump  et a décidé d’adopter une déclaration contre la sortie du président américain au sortir de leur conclave.

 L’organisation panafricaine a déclaré il y a une semaine qu’elle croyait que la déclaration de Trump découlait « d’une énorme incompréhension du continent africain et de son peuple ».

Le Forum économique mondial de Davos réunit depuis mardi des milliers de grands patrons, riches financiers et dirigeants politiques.

L’UA va publier une déclaration contre les propos injurieux de Trump

La 35ème session ordinaire du Comité des Représentants permanents (COREP) de l’Union africaine a adopté lundi un projet de déclaration contre la déclaration du président américain Donald Trump.L’Union africaine a exigé des excuses de la part du président Donald Trump après les propos qui lui sont attribués et dans lesquels il aurait qualifié les nations africaines de « pays de merde… ».

S’adressant aux journalistes, l’ambassadeur du Sénégal en Ethiopie, Baye Moctar Diop a déclaré que les propos de Trump n’étaient pas ‘’respectueux » de l’Afrique et des Africains.

Rappelant que l’UA et d’autres pays africains avaient demandé à Trump de « rectifier ses propos inappropriés et de s’excuser », Diop a ajouté que « cette affaire est si sérieuse que tous les pays africains devraient réagir ensemble pour la dénoncer ».

Par conséquent, les membres de la COREP, ont unanimement condamné la déclaration de Trump, la qualifiant « d’inappropriée ».

L’ambassadrice de la Namibie en Ethiopie, Monica Nashandi a déclaré : « En tant qu’Africaine, je considère que le discours de Trump est un tas d’ordures et devrait être condamné ».

Notant les progrès que les nations souveraines d’Afrique font à leur manière, elle a souligné que « Trump devrait s’occuper des choses en Amérique, pas en Afrique ».

Mme Nashandi a exprimé l’espoir que le 35ème Sommet de l’UA présentera une déclaration forte contre la déclaration « inappropriée » de Trump.

L’ambassadeur égyptien en Ethiopie, Abou Bakr Hefny Mahmoud quant à lui indique que la déclaration adoptée par l’UA était la bonne réponse à la déclaration « inappropriée » de Trump.

« Je suis sûr que les Etats-Unis, qui sont les amis de l’Afrique, vont faire quelque chose pour rectifier la déclaration « inadéquate » qui n’aurait pas dû avoir lieu », a-t-il ajouté.

L’organisation panafricaine a déclaré il y a une semaine qu’elle croyait que la déclaration de Trump découlait « d’une énorme incompréhension du continent africain et de son peuple ».