L’anglais en poche avec British Council

Trente quatre professeurs d’anglais du secondaire et du supérieur ont bénéficié de cours de perfectionnement dispensés sur place à  Bamako par des professeurs du British Council, une organisation britannique pour le développement de l’éducation et de la culture, qui leur a délivré une attestation à  l’issue de la formation. Ces professeurs ainsi formés, originaires de 7 pays africains (Sénégal, Burkina Faso, Mauritanie, Côte d’Ivoire, Cameroun, Gabon et Mali), ont appris pendant une semaine les meilleures pratiques pour enseigner l’anglais. Le but de cette formation pédagogique est de «Â renforcer les capacités des enseignants », a expliqué le Pr. Salikou Sanogo, ministre de l’Education de base, de l’alphabétisation et des langues nationales, qui s’est félicité du choix du Mali pour la tenue de la 4e édition de l’atelier appelé Hornby School. Cet atelier qui est une occasion pour les experts linguistiques britanniques et les professeurs d’anglais de l’Afrique francophone de faire des échanges culturels. 1000 professeurs formés British Council ambitionne de former 1000 professeurs d’anglais au Mali dans les années à  venir. Cette organisation s’engage à  aider également les cadres de l’administration, les hommes d’affaires, les employés d’entreprises publiques et privées de notre pays, à  apprendre et comprendre l’anglais « en si peu de temps dans un environnement optimal », expliquent des professeurs britanniques qui sont entrain de former les responsables du ministère des affaires étrangères. Face à  la demande croissante de la langue de Shakespeare dans les institutions ou services, « nous allons continuer nos efforts pour répondre aux besoins d’un grand nombre de Maliens », promet Nick Griffith, ambassadeur de Grande Bretagne au Mali. Donc, les cours d’anglais ainsi que les supports linguistiques (sonores et écrits) sont gratuitement disponibles en s’inscrivant sur les sites www.britishcouncil.org/learnenglish et www.teachingenglish.org.uk. l’inscription est gratuite pour tout le monde. Les nouveaux apprenants pourront aussi écouter des émissions radiophoniques en anglais et en français sur la radio Jamana à  Bamako, a indiqué le bureau Afrique de l’Ouest de British Council basé à  Dakar.

Education : les résultats du DEF sont tombés

Une chute du taux de réussite En principe, C’’est aujourd’hui que les résultats du DEF ont été connus selon une source du département de l’éducation, de l’alphabétisation et des langues nationales. Sur les 169 678 candidats qui étaient en lice, seuls 32,89% ont été déclarés admis contre 64% en 2009. A la rive de gauche de Bamako, sur les 21 681candidats, 5 588 ont passé, soit un taux de réussite de 25,77%. Pour la rive droite, 2670 candidats ont réussi avec succès sur les 12 723 postulants, soit un taux de 15,07%. A l’académie de Kati 8 282 candidats ont été déclarés admis sur les 22 448 concurrents, soit 61,56%. Au niveau de Sikasso, le nombre d’admis est de 7 301sur les 21 637 candidats, soit 33,74%. Koutiala a enregistré 2 722 passages sur les 7 032 prétendants, soit 37,12%. A Douentza, il y a eu 47 succès sur 229 candidats, soit un taux de 20,52%. l’académie de Mopti a, sur les 230 postulants, obtenu 228 passages, soit 99,13%. A San, C’’est 988 admis qui ont été enregistrés sur les 8 523 candidats, soit 11,59%. l’on note 4 338 admis à  Kita sur les 6 510 candidats, soit 30,81%. Koulikoro a eu 1043 admis sur les 6 234 candidats, soit 16,73%. Il y a eu 907 admis à  Tombouctou sur 1 758 compétiteurs, soit 31,22%. Sur les 2 287 candidats de Gao, 1 785 ont été retenus, soit 59,76%. Nous n’avons pas pu avoir les données des académies de Kayes et de Kidal à  temps, nous y reviendrons. Soulignons qu’il y a eu des centres qui ont enregistré zéro admis. C’’est le cas du Cap de Bozola, plus précisément aux centres de Bougouba1, Bougouba zone industrielle, Opam 1, 2, 3, et 4 o๠il n’y a eu aucun admis, rapporte le Républicain. On nous indique aussi qu’une baisse des admis a nécessité des repêchages massifs, et causé le retard des résultats. Cette année comparativement aux autres années, des changements sont intervenus dans les épreuves des examens du DEF et du Baccalauréat. Ces changements ont porté sur la réintroduction des matières dites d’évaluation continue. Il s’agit des épreuves de sciences naturelles, d’histoire et de géographie, d’éducation civique et morale et d’éducation physique et sportive. Ces réformes ont été engagées par le ministère de l’éducation de l’alphabétisation suite aux constats faits par le forum national sur l’éducation sur la mauvaise performance des apprenants. Avec cette réforme, les notes de classes que l’élève obtenait dans ces matières étaient systématiquement ajoutées à  celles qu’il engrangeait lors des examens du DEF. Cette stratégie permettait à  bon nombre de décrocher le DEF. De fait la nouvelle réforme est revenue sur l’ancienne stratégie. Ce ne sont plus les notes de classe obtenues par l’élève dans ces matières qui sont directement ajoutées aux notes réalisées pendant le DEF 2010. Les élèves ont plutôt traité ces matières comme épreuves d’examens pour l’année scolaire 2009-2010. Ces réformes visent à  mieux préparer nos scolaires à  l’introduction d’un baccalauréat unique dans les pays membres de l’UEMOA et leur permettre d’être au rendez vous de l’excellence dans la sous-région. Ces réformes visent à  mieux préparer nos scolaires à  l’introduction d’un baccalauréat unique dans les pays membres de l’UEMOA et leur permettre d’etre au rendez vous de l’excellence dans la sous-région.