On se bouscule pour l’ORTM

l’à‰tat devra choisir un dirigeant consensuel pour redresser la barre d’une structure à  la peine, tant sur le plan technologique que social avec des travailleurs qui luttent pour améliorer leurs conditions de travail et des réformes qui ont du mal à  se faire. Au niveau du département de l’à‰conomie numérique, de l’information, et de la communication, chargé de gérer cet appel à  candidatures, on garde secrète la liste de postulants. Cheik Oumar Maà¯ga dit Gilbert, secrétaire général, est clair : « nous ne révélons la liste à  personne. C’’est une commission qui sera chargée de faire le dépouillement », déclare-t-il. Sur son bureau, le tas de dossiers est conséquent et selon les indiscrétions, plus de 20 personnes souhaitent s’asseoir dans le fauteuil laissé libre par Bally Idrissa Sissoko, limogé en janvier. On peut citer, entres autres, Salif Sanogo, Alassane Souleymane, ou encore Makanfing Konaté, qui a entrepris une véritable campagne médiatique, , et les anciens ministres Manga Dembélé et Sidiki N’fa Konaté, tous de la maison. Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, Sidiki N’fa Konaté, aujourd’hui conseiller à  la communication du président Issiaka Sidibé, ne veut pas commenter sa candidature. Comme la plupart des postulants, il préfère faire profil bas et rappelle que l’« appel à  candidature est sous le sceau de la confidentialité ». Il se murmure pourtant, et surtout à  l’ORTM, que l’ex-DG, devenu ministre de la Communication dans le dernier gouvernement d’Amadou Toumani Touré (ATT), serait l’un des favoris, même si nombreux sont ceux qui lui reprochent une « gestion de 14 ans qui a montré ses limites », selon le mot d’un de ses anciens collaborateurs. Siratigui Traoré affirme quant à  lui avoir été le premier à  déposer sa candidature. l’actuel directeur national de la radio rurale de l’ORTM, qu’il intègra en 1981, détenteur d’un master II en communication pour le développement, veut relever le défi d’un ORTM au service de la diversité culturelle du Mali. Il fait partie des « vieux de la vieille », ce qui est à  la fois un avantage, au regard de son expérience et de sa connaissance de la « boà®te », comme un handicap, pour celui qui approche de l’âge de la retraite. « J’ai franchi toutes les étapes, C’’est pour cela que je pense que J’ai une lourde responsabilité d’expliquer aux générations futures l’éthique de l’entreprise », explique-t-il. Lui, revendique sa jeunesse pour faire changer les choses. Allassane Souleymane, jusqu’il y a peu conseiller technique au ministère de tutelle, a également fait ses classes à  Bozola. La quarantaine à  peine entamée, il cumule une expérience de présentateur du JT, mais aussi de gestionnaire à  la tête de la Chaà®ne 2. Diplômé du CESTI, il assure vouloir « manager avec une gestion axée sur la planification et les résultats ». Le dernier de ceux qui ont accepté de se livrer, C’’est Alioune Ifra Ndiaye. Après un très bref passage à  l’ORTM, le créateur du Blonba, de Wokloni Studio et de plusieurs émissions à  succès veut « mettre les agents dans une dynamique de mieux être pour créer et animer un outil moderne et attrayant pour le téléspectateur et l’auditeur ». l’ingénieur culturel, également titulaire d’un DESS en relations interculturelles de la Sorbonne Nouvelle (Paris III), mise sur son expérience d’ancien contractuel de l’ORTM et réfute le fait qu’il faille être « fonctionnaire » pour avoir le poste. « Je suis une compétence malienne », déclare celui qui revendique « une très grande connaissance du public malien ». Reste à  savoir si le choix sera basé sur les compétences réelles, ou sur d’autres considérations, plus politiques…

Paul Noumba Um, nouveau directeur des opérations de la Banque mondiale au Mali

Il remplace donc Ousmane Diagana qui a pris fonction à  la tête de la Banque mondiale à  Abidjan. Avant sa nomination, Paul Noumba Um occupait le poste de directeur sectoriel pour le développement du secteur privé et financier pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (2010-2013). De 2007 à  2009, Paul Noumba Um fut économiste en chef dans le bureau du directeur du développement durable pour la région Afrique du Nord et Moyen Orient basé à  Washington. Il a été spécialiste en chef en économie de la régulation et des infrastructures et responsable du programme de renforcement des capacités sur les partenariats public privé dans les infrastructures auprès de l’Institut de la Banque mondiale à  Washington pendant quatre ans. Titulaire d’un doctorat de sciences économiques de l’université de Rennes ainsi que d’un diplôme d’ingénieur de l’ENST (Ecole nationale supérieure des télécommunications), il a rejoint la Banque mondiale en 1998 en tant que spécialiste principal des télécommunications et de la régulation économique. Avant de travailler pour la Banque mondiale, il a été cadre à  France Télécom (Orange Labs). Paul Noumba Um a commencé sa carrière en tant que responsable du service des études économiques au ministère des Postes et Télécommunications à  Yaoundé au Cameroun de 1987 à  1991.

Anna Semou Faye: une femme de poigne à la tête de la police sénégalaise

à‚gée de 55 ans et mère de deux enfants, la commissaire Anna Semou Faye a été choisie pour son expérience, sa rigueur et son intégrité. Titulaire d’une maà®trise en sciences juridiques, cette haut-gradée a été la première femme à  diriger la direction de la police judiciaire (DPJ) qui coiffe la division des investigations criminelles (DIC) qui gère les dossiers sensibles. Entrée dans la police en 1983, Anna Semou Faye fait partie de la première promotion de l’école de police de Dakar. Elle a notamment dirigé le département de la police judiciaire, celui de la police de l’air et des frontières, et récemment, elle a coordonné le Comité interministériel de lutte contre la drogue. Au total, Anna Semou Faye cumule trente années de carrière dans les services de la police. Elle a eu à  participer à  des missions ou groupes de travail internationaux, dans le cadre des missions onusiennes plus précisément, dans les missions d’enquête et d’identification de migrants irréguliers en Suisse et en Espagne. Anna Semou Faye a participé à  une mission de police civile de l’organisation des Nations Unies au Sahara occidental, pendant un an. Elle a en outre négocié des accords bilatéraux relatifs à  la gestion des migrations (France-Espagne) et à  la sécurité intérieure (Maroc). En cette période de crise au sein de la corporation, sa nomination suscite des avis partagés, en raison de son caractère intransigeant. C’’est, dit-on, une femme de poigne. Certains collègues la surnomment d’ailleurs ironiquement « Margaret Thatcher ».

Police nationale : le limogeage du directeur national suffira-t-il ?

Exit le contrôleur général de police, Odiouma Koné ! Le patron de la Police malienne aura passé moins d’un an à  sa place. l’onde de choc provoqué par les incidents entre policiers le jeudi 4 avril 2013(et ayant occasionné la mort d’un militaire le samedi dernier), lui aura coûté son fauteuil. l’information est tombée lors du conseil de ministre du mercredi 10 avril 2013. Ce limogeage sonne une volonté des autorités de mettre le holà  aux pantalonnades à  répétition des policiers et de nettoyer les écuries d’Augias d’une corporation déjà  critiquée pour ses agissements peu orthodoxes. Pour réussir ce pari, le choix a été porté sur l’inspecteur général de police, Alioune Badra Diamouténé, riche d’un long parcours. Patate chaude Alioune Badra Diamouténé, le nouveau directeur général héritera donc de la patate chaude que constitue cette fameuse affaire de promotions exceptionnelles en faveurs de certains policiers supposés proches de l’ex-junte. Il se fera fort de résoudre cette équation qui pollue depuis déjà  quelques mois l‘atmosphère à  la Police malienne. A priori son statut de vieux flic et son expérience plaident en sa faveur. Mais cela suffira-t-il pour mener à  bien sa mission ? Difficile de se prononcer d’avance. Mais déjà  beaucoup de Maliens estiment qu’il lui faudra une bonne dose de fermeté et de flegme pour réussir. Si certains ont apprécié le limogeage du directeur à  cause de son incapacité à  régler le problème, d’autres pensent qu’il a tout simplement été l’agneau de sacrifice. Un doigt accusateur est porté au ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, le Général Tiéfing Konaté, pour son manque d’anticipation et d’autorité. Selon un policier qui a préféré l’anonymat, C’’est le ministre qui a cautionné l’injustice des promotions exceptionnelles qui ont conduit à  la situation regrettable dans laquelle la police se trouve. « La Police malienne est à  l’image du pays. Le remplacement du directeur ne changera rien si on ne moralise pas d’une part la corporation, pour réparer l’injustice commise d’autre part», tranche Amadou Kéita. Comme quoi, Alioune Badra Diamouténé a du pain sur la planche.

ORTM : le grand retour de «Baba Daga»

«Le métier de journaliste est métier noble, il faut le faire avec professionnalisme». Ainsi s’adressait Baba Dagamaà¯ssa, formateur aux jeunes journalistes lors d’une session de renforcement de capacité récemment organisée par CFI et la maison de la presse. Bon nombres de téléspectateurs connaissent « Baba Daga »(comme l’appellent affectueusement ses collègues) pour l’avoir vu sur le plateau de la télévision en qualité présentateur du journal dans les années 90. Le nouveau directeur de l’ORTM fut d’ailleurs le premier à  présenter le journal sur le plateau de la toute nouvelle télévision offerte par l’ex Guide libyen Mouammar Kadhafi en 1984(à  l’époque dénommée Radio Télévision du Mali, la RTM). Journaliste – réalisateur de classe exceptionnelle, le doyen Baga Daga a occupé plusieurs postes dans la grande famille de la communication. A l’ORTM qui l’a révélé au grand public, Baba Daga a occupé le poste directeur adjoint. Il a été conseiller technique en charge de la communication au ministère de l’économie et des finances, puis à  la Primature. Baba Daga fut également à  la tête du CESPA, le Centre des Services et Productions Audiovisuelles. Là -bas son management du personnel était apprécié par les uns et les autres. « Je n’ai jamais connu un homme aussi plus humble que Baba Daga », témoigne un de ses anciens collaborateurs. C’’est donc le grand retour de l’homme dans la famille de Bozola, celle-là  même qui l’a révélé en tant que professionnel émérite. Baba Daga, jovial et amical mais strict dans le travail, va désormais faire face à  ce nouveau défi. Diriger l’ORTM, en dans temps pas forcément propices. Avec ses lunettes posées sur le nez l’ex-chargé de mission au ministère de la Communication, est sans nul doute, doté des qualités pour y arriver. Bon vent, doyen.

Issa Tieman Diarra, nouveau Dg de l’APEJ

Né vers 1953 à  Tioribougou dans le cercle de Kolokani, le nouveau directeur de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes a mené une carrière très riche et longue dans l’administration malienne. Diplômé de l’école nationale administrative (ENA) Issa Tieman Diarra a une compétence avérée dans les domaines comme la gouvernance locale, les élections, la facilitation des réunions, la gestion des conflits. A tout juste 23 ans, il intègre la fonction publique avec comme premier point de chute le service général du cercle de Niono. Il y grimpe rapidement les échelons pour devenir un des plus jeunes chefs d’arrondissement, à  24 ans. D’Avril 1977 à  Avril 1978, Issa Tieman Diarra est le chef d’arrondissement central et le 2ème adjoint au commandant de cercle de Goundam. Il devient un peu plus tard, secrétaire général de la mairie de Kayes, puis est muté en 1980 au gouvernorat de Bamako. Entre 1980 et 1983, il porte les galons de 1er adjoint au commandant de cercles de Bourem et de Bandiagara. De novembre 1983 à  octobre 1999, il sera commandant des cercles de Tombouctou, Kita, Ségou, et Koutiala. En novembre 1999, il est nommé conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur de la région de Sikasso. Quatre ans plus tard, il quittera la capitale du Kénédougou pour la Venise malienne. Mais son titre ne change pas. Il était à  ce poste quand le ministre de la jeunesse et des sports d’alors, Hamane Niang lui fait appel en novembre 2007, pour lui confier les rênes de son cabinet. A la suite du remaniement ministériel d’avril 2011, il accompagnera le ministre Hamane Niang au ministère de la culture comme chef de cabinet. C’’est donc un homme rompu à  la tache qui est sollicité aujourd’hui pour diriger l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes. En dehors des bureaux, le nouveau parton de l’Apej est également très actif. Président du Débo club de Mopti, il est également président d’honneur de la fédération malienne de basket ball. Par ailleurs celui qui a été président des districts de football e Bandiagara et de Bourem avant d’être secrétaire des clubs de football de Bourem. Homme de terrain, Issa Tieman Diarra fera certainement appel à  son expérience dans l’administration pour maintenir le flambeau allumé par son prédécesseur à  la tête de cette structure qui tient à  C’œur au président de la République Amadou Toumani Touré.

Urbanisme: Ok pour Sanankoroba et Mountougoula

Mamadou Coulibaly, le Secrétaire général du ministère du Logement, des affaires foncières et de l’urbanisme, a procédé à  la remise officielle des schémas directeurs d’urbanisme des communes de Mountougoula et de Sanankoroba, toutes deux situées dans les environs de Bamako. La cérémonie s’est déroulée ce jeudi 21 avril 2011 en présence du conseiller aux affaires économiques et financières du Gouverneur de Koulikoro, Bougouzanga Coulibaly, accompagné des autorités locales. Les communes de Mountougoula, sur la route de Ségou et de Sanankoroba sur celle de Bougouni, font toutes deux partie du cercle de Kati. Mais elles ont toutes deux la particularité d’être proches de Bamako, ce qui fait d’elles des pôles de développement rapide et des zones de spéculation foncière par excellence. C’est pourquoi, les autorités locales de ces deux communes ont sollicité le gouvernement pour avoir un schéma directeur d’urbanisme. Celui-ci est un outil de planification urbaine qui sert de base pour toutes les actions de développement dans le cadre des politiques et stratégies définies par l’Etat. Il trace toutes les contraintes d’aménagement de la commune sur une période de 20 ans. Les schémas en question ont été élaborés de façon participative avec les populations locales. Les documents ont été approuvés par le Conseil des ministres du 29 avril 2010. La commune de Mountougoula a été la première à  recevoir la délégation conduite par Mamadou Coulibaly, accompagné notamment par le Directeur national de l’urbanisme, Abdoulaye Imrane, qui a été promu mercredi dernier Directeur des Domaines et du cadastre. Le maire ainsi que les chefs coutumiers, qui ont réservé un accueil chaleureux à  la délégation, ont félicité le département pour l’aboutissement de ce projet impatiemment attendu par la commune. Cependant, ils ont souligné qu’une étape est franchie, mais que le plus dur reste à  venir avec la mise en œuvre du schéma pour laquelle ils comptent sur l’appui des services techniques de l’Etat. Le schéma de Mountougoula a été élaboré par le Bureau d’études et de conseil Dazan Coulibaly. Ce dernier, qui a exposé le document a souligné que le travail a été effectué sur un périmètre de 495 km2 couvrant les 16 villages de la commune de Mountougoula ainsi que certaines communes avoisinantes comme Dialakorobougou. De même, le schéma de la commune de Sanankoroba, qui a été élaboré par le cabinet d’études Awa Kouyaté, couvre les 26 villages de la circonscription. Dans chacune des communes, le schéma prévoit une stratégie de développement en prévoyant des zones industrielles, des zones d’habitation, des zones de culture, de maraichage, des garages, d’hydrocarbures, des espaces pour les infrastructures de base, des réserves foncières pour les éventuels cas d’urgence. Le schéma, qui sera complété par des plans sectoriels d’urbanisme, prévoit les différentes voies routières, de la viabilisation, d’adductions d’eau, l’électrification… Selon les documents, tous les anciens villages de ces deux communes doivent être réhabilités. En somme, pour le maire de Sanankoroba, Mamadou Zan Traoré, ce schéma est une chance dont sa commune entend profiter pour une gestion transparente du foncier. l’appel du Segal En tout cas, le Secrétaire général du ministère et le Directeur national de l’urbanisme ont insisté sur les avantages de cet outil précieux mais qui ne sera rien si les autorités locales ne s’y conforment pas. C’est pourquoi M. Coulibaly dira que sa mise en efficience dépendra essentiellement des capacités des maires à  gérer judicieusement leur patrimoine foncier, en tenant compte des exigences de développement. Il a rappelé une disposition essentielle de ce document, à  savoir que la vocation des espaces programmés doit être maintenue tant que le schéma directeur est en vigueur et tant que l’espace concerné n’est pas désaffecté par un acte réglementaire ou légal approprié.

Assainissement de la ville de Bamako : le financement en bonne voie

Des échanges fructueux Première étape des contacts avec les bailleurs de fonds, Paris. Dans la capitale française, le ministre Sangaré a rencontré les responsables de l’Agence française de développement (AFD). Il s’est ensuite rendu à  Tunis pour discuter avec les dirigeants de la Banque africaine de développement (BAD). Avant de faire le voyage de Lomé pour rencontrer la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et la Banque islamique pour le développement et le commerce (BIDC). Les contacts avec ces différentes institutions de financement ont été fructueux. Les partenaires financiers se sont engagés à  soutenir financièrement le projet du Schéma directeur d’assainissement du District de Bamako. Toutes les institutions financières rencontrées ont confirmé leur participation à  la table ronde des bailleurs de fonds que notre pays compte organiser pour le financement du Schéma directeur d’assainissement du District de Bamako. Plus spécifiquement, la BAD et l’AFD ont promis leur assistance technique dans l’organisation de la table ronde des bailleurs de fonds. l’AFD s’est engagée à  travailler étroitement avec le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement pour la conception finale du Projet d’assainissement des communes II et V, actuellement en cours de préparation au niveau de l’institution financière et technique française. Ce projet sera arrimé au Schéma directeur d’assainissement du District de Bamako. La BAD de son côté a accepté d’être le chef de file des bailleurs de fonds dans la préparation et la tenue de la table ronde sur le financement du Schéma directeur d’assainissement de Bamako. l’institution financière africaine a promis aussi de participer au financement d’autres projets comme la Gestion durable des ressources naturelles, la protection des berges, la lutte contre l’ensablement. La BAD poursuivra également son assistance au secteur eau potable et assainissement. Elle s’est engagée à  contribuer au renforcement des capacités des principaux acteurs africains (ministres, négociateurs, points focaux) chargés des questions de changements climatiques. 200 milliards de budget Rappelons que le Schéma directeur d’assainissement du District de Bamako est un document stratégique de mise en œuvre de la Politique nationale d’assainissement adoptée le 14 janvier 2009 en conseil des ministres. Le schéma directeur d’assainissement prend en charge deux des problématiques majeures de la Politique nationale d’assainissement à  savoir : la gestion des « déchets liquides » et la gestion des « eaux pluviales ». Il a fait l’objet de toutes les validations techniques prévues dans les termes de référence de l’étude et conformément à  la procédure nationale de validation technique des documents de stratégie. l’étude du Schéma directeur d’assainissement du District de Bamako a été rendue possible grâce à  un appui financier de la Banque africaine de développement. Réalisé en juin 2009, le Schéma directeur d’assainissement de la ville de Bamako prévoyait une tranche une tranche prioritaire pour 2010 et une deuxième tranche (extension) pour l’horizon 2017. Le coût global de la tranche prioritaire a été chiffré à  200 milliards de Fcfa. Elle porte à  la fois sur l’assainissement et l’épuration des eaux usées ainsi que le drainage des eaux pluviales. Elle est établie sur la base d’un objectif d’atteindre un taux de branchement de 35% de la population du District de Bamako à  un réseau conventionnel (le tout à  l’égout). Cet objectif s’intègre dans l’objectif global d’atteindre au moins un taux de 50% en 2017. Des concertations seront engagées dans les prochains jours avec le ministère de l’Energie et de l’Eau en vue de la tenue conjointe d’une table ronde du Projet d’adduction d’eau potable de Kabala et du Schéma directeur d’assainissement de la ville de Bamako. Une autre mission de prise de contact est prévue avant la mi-janvier 2011 pour la sensibilisation des bailleurs de fonds comme ORIO (Pays Bas), la BADEA et la BID.

Office du Niger : un forum désormais institutionnalisé

Le forum de Ségou a permis à  tous acteurs agriculteurs, producteurs, paysans, pisciculteurs, professionnels du secteur agricole, élu locaux, historiens, de faire le point sur le développement et la mise en œuvre du schéma directeur de l’office du Niger pour une meilleure visibilité de la zone. Les débats francs et houleux ont beaucoup porté sur la préservation du secteur agricole qui devrait être selon les paysans, le plat principal. Ils expliquent toute fois, ne pas négliger, encore moins minimiser les autres secteurs porteurs de revenus. Mise en oeuvre du schéma directeur Le PDG de l’office du Niger Mr Kassim Denon estime que le schéma directeur est entrain d’être mis en œuvre de façon normale. « Le forum est l’une des mises en œuvre du schéma directeur parce qu’il permet de partager le contenu du schéma directeur. » Il se réjouit du fait que toute la société civile, les organisations non gouvernementales, les partenaires techniques et financiers (PTF), le gouvernement, les élus locaux, aient été présents à  ce forum dans le souci d’échanger à  bâton rompu, pour voir les insuffisances de ce schéma directeur et les possibles amendements. Contrat plan Etat-office du Niger Rappelons que le forum de Ségou était basé sur la mise en œuvre du schéma directeur de développement de la zone office du Niger. Ce schéma est essentiellement adossé au contrat plan Etat-office du Niger. Mr Denon explique sue des projections sont donc faites sur la base de moyens à  court et long terme. Concernant le court terme, il a été procédé à  la relecture du décret de gérance afin d’y apporter les éventuelles insuffisances constatées. Le problème de l’eau a également été évoqué par les participants et le forum a donc décidé d’engager des séries d’étude afin d’identifier la disponibilité de l’eau et les contraintes liés à  cela, conformément aux besoins d’eau au-delà  de Markala (région de Ségou). Suivi national et régional du schéma du directeur de l’office du Niger A l’issue des travaux, un comité national a été mis en place et un cadre de l’office du Niger est chargé au niveau de secrétariat d’Etat, du suivi de ce schéma directeur. Par ailleurs, un comité régional a été mis en place et sera chargé de se pencher sur les activités à  mener sur le plan régional. Mr Denon précise que « C’’est un processus qui a commencé et nous comptons la dynamiser, afin que l’office du Niger puisse se doter d’un instrument de pilotage de l’ensemble de ses actions. On se rappelle que le Mali a signé 50 000 hectares de baux avec la société libyenne Malibya, N Sukala et l’union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Ce point a été décrié par certains participants qui ont estimé que le Mali ne devrait pas dilapider les biens de l’office du Niger. Mais face à  cette accusation, le PDG de l’office répond que la signature de convention inter-état est tout à  fait normale. Il explique que cela ne se fait pas au hasard puisque des conditionnalités sont posées. « Il ne faudrait pas que les gens fassent beaucoup d’amalgames car l’Etat du Mali est dans ses droits de lier la convention avec tous ceux qui peuvent venir nous aider avantageusement à  développer la zone office du Niger. Il ne faut donc pas dire qu’on a distribué des terres par ci par là  parce qu’on n’a pas vendu 1m2 de terre à  qui que ce soit. Les 600 000 ha sont des accords de principe et des lettres d’intension qui ont été recensés et attribués à  des individus et organismes. Cela est tout à  fait différent de l’accord de principe de la lettre à  la signature du bail. » Mr Denon indique que tous les contrats de principes qui ont été donnés et pour lesquels les intéressés n’en ont rien fait au bout d’un an, seront résiliés. Le représentant du syndicat des exploitants agricoles de l’office du Niger (SEXAGON) Mr Farily Boly estime pour sa part que le forum est une très belle initiative parce qu’elle permet et a permis des échanges et débats fructueux. C’’est selon lui, un moyen pour eux agriculteurs, d’exprimer leur point de vue et participer aux prises de décisions les concernant directement. « Le problème majeur pour moi est cependant, la problématique de l’eau. Je pense que l’eau doit être gérée de façon intelligente et coordonnée afin de servir convenablement, tous les agriculteurs de la zone office du Niger. Vivement le prochain dont l’institutionnalisation nous fait énormément plaisir. » A l’issue du forum tenu les 19 et 20 avril dernier, un certain nombre de recommandations ont été adoptées. Parmi elles, nous avons : l’institutionnalisation du forum ; Stratégie de communication du schéma directeur ; Actualisation avant 2012 du schéma d’aménagement hydro-agricole et pastoral de la zone office du Niger ; Veiller au respect de l’exécution des mandats de chaque acteur ; Mettre en cohérence les stratégies de soutien au développement familiales de la loi d’orientation agricole le secrétariat d’Etat, etc.

Le nouveau directeur de l’Unesco est une femme

Irina Gueorguieva Bokova, jusque là  Ambassadrice de Bulgarie en France, a été élue le 22 Septembre 2009, Directrice de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture(Unesco). Ce choix s’est fait au 5ème tour du scrutin qu’elle a remporté 31 voix contre 27 face à  Farouk Hosni, le candidat égyptien. Elle succède au Japonais Koà¯chiro Matsuura. Diplomate de carrière Irina Bokova est née le 12 juillet 1952 à  Sofia, la capitale bulgare. Son père Gueorgui Bokov était un ancien rédacteur en chef du journal du Parti communiste Rabotnitchesko Delo. Elle fait ses études primaires et secondaires à  Sofia. A la fin de ceux-ci, Irina Bokova part pour Moscou poursuivre ses études universitaires à  l’Institut des Relations Internationales. Diplômée en 1976, elle intègre immédiatement le ministère des Affaires étrangères. Elle est successivement Troisième Secrétaire à  la Représentation permanente de la Bulgarie à  l’ONU à  New York de 1982 à  1984, Troisième, puis Deuxième Secrétaire au Département « ONU et Désarmement » de 1984 à  1987 puis Chef de section au cabinet du Ministre des Affaires étrangères dont elle devient première Secrétaire le 1er septembre 1991. Carrière politique Irina Bokova a également à  son actif une carrière politique riche. Députée en 2001, vice-ministre et est même brièvement ministre des Affaires étrangères et candidate à  la vice-présidence de la République en 1996. La diplomate est nommée en 2005 Ambassadrice de Bulgarie en France, à  Monaco et auprès de l’Unesco avant d’être élue le 22 septembre dernier à  la tête de l’Unesco o๠elle est la première femme à  occuper ce poste.

Polémique autour des logements sociaux

Après la 25ème session du conseil d’administration de l’office malien de l’habitat, le directeur de la dite structure a animé un point de presse. Objectif : éclairer les lanternes sur la polémique autour de l’attribution des logements sociaux. Apres la remise des clés de 866 logements de Tabacoro, beaucoup ont crié à  la magouille, à  travers des colonnes de presse ou dans les «grins ». Moussa Baba Diarra, le directeur de l’OMH a saisi cette occasion pour donner des éclaircissements : sur la question de la location de ses logements sociaux, il affirme que « mettre quelqu’un en location dans ces logements sociaux est formellement interdit ». « Nous avons saisi la justice plus de trois fois sans succès pour traduire leees bénéficiaires de ses logements en justice et qui ont mis leur habitat en location. Nous voulons leur retirer ces maisons pour les attribuer à  d’autres locataires, et pour la plupart des cas ,la justice nous répond par un abus de pouvoir. », a déploré le Directeur. Généralement, ce sont les maliens de l’extérieur qui mettent ces maisons en location car ils ne résident pas au pays! En réponse Moussa Baba Diarra souligne que cette situation relève de l’état car le programme de développement économique et social (PDES) prévoit que le malien de l’intérieur, comme de l’extéérieur peut bénéficier de ces logements. Les logements inoccupés ont été tous identifiés par la commission d’attribution. Quels logements pour quels bénéficiaires ? Quant à  la remise récente des clés des 866 logements sociaux aux bénéficiaires, on a reproché à  la commission d’avoir attribué ces logements à  des gens qui ne le méritaient pas.  » On ne peut pas empêcher les gens de manifester leur mécontentement « , a reconnu le directeur de l’OMH. Il y avait plus de 14000 candidats pour 866 logements sociaux, imaginez l’écart, ce qui signifie que 13000 autres personnes ne sont pas satisfaites !  » Nous, on essaie juste de se conformer aux critères d’attribution », ajoute Moussa Baba Diarra. A la question d’une dame et de ses trois enfants ayant chacun bénéficié de ces logements et dont certains journaux se sont fait l’écho, Moussa Baba Diarra répond que « ce cas est une erreur qui a vite été corrigée ». Avoir pris connaissance de cette affaire, la commission a retiré les maisons pour les réattribuer à  d’autres postulants !