Samuel Diarra, nouveau président de la Fédération de l’URD du District

Il a été choisi par ses pairs lors de la conférence élective à  la Maison des ainés. La rencontre a vu la présence du premier vice-président du parti de la poignée des mains,Salikou Sanogo, du secrétaire général du parti,Madani Traoré et de Me Demba Traoré, son chargé à  la communication. La fédération regroupe l’ensemble des sections d’une même région selon l’article 18 des textes de l’URD. Cette conférence élective concerne la fédération du district de Bamako. Le bureau de 17 membres ainsi mis en place est le lien entre les sections et la direction du parti en rapport avec les coordinateurs désignés par le bureau national. Le nouveau président entend relever le défi des prochaines communales dans la capitale. « Je remercie tous pour avoir placé votre confiance en moi. Je vous rassure que nous allons relever le défi des élections communales prévues au mois d’octobre prochain. La victoire du parti C’’est aussi dans les mairies », a déclaré Samuel Diarra. Le professeur Salikou Sanogo a rappelé aux militants que six mois seulement les séparaient des élections communales. « Notre réussite à  cette échéance constitue le souci majeur de la direction du parti. C’’est pourquoi nous nous attelons dès maintenant, à  la préparation » a-t-il affirmé en appelant à  la mobilisation de tous.

Communales et régionales 2015: l’enjeu de Bamako

Les élections communales et régionales au Mali sont fixées au 26 avril prochain. Après deux reports, les autorités en ont décidé ainsi pour ne pas aller à  l’encontre de la loi électorale qui ne prévoit pas trois reports du scrutin. Seulement voilà , la date ne semble pas raisonnable pour tous les acteurs politiques. Au cours d’une récente rencontre entre le ministre en charge des élections et les partis politiques, ceux-ci ont demandé le report des élections communales et régionales. Pour l’instant aucune information officielle ne filtre quant à  un report du scrutin en dépit des rumeurs insistances dans ce sens. Pendant ce temps, dans certains à‰tats-majors politiques, l’on se prépare tout doucement dans la perspective de ces élections de proximité. l’on ne connaà®t pas pour l’heure le profil ou le pedigree de ceux ou celles qui vont briguer les suffrages des électeurs pour ce scrutin au cas o๠il aura lieu. Une chose est sûre, l’un des enjeux de ce futur scrutin sera sans doute l’élection du maire du district de Bamako. Le fauteuil stratégique du maire de Bamako cristallise en effet bien de convoitises politiques. l’actuel locataire de l’hôtel de ville, Adama Sangaré, va-t-il rempiler à  l’occasion des élections communales et régionales du 26 avril 2015 ? Il doit d’abord s’employer à  faire oublier la scabreuse affaire foncière en 2013 qui lui avait valu la prison et écorné quelque peu sa crédibilité. Il doit aussi savoir tirer les leçons de sa défaite lors des élections législatives 2013 o๠il a perdu au deuxième tour face au candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM), le Pr Kalilou Ouattara. Saura-t-il avoir l’énergie nécessaire pour relever ces défis ? Un autre prétendant sérieux au très stratégique fauteuil du maire de la cité des 3 caà¯mans, C’’est l’ancien ancien Premier ministre Moussa Mara. l’homme jouit du préjugé favorable d’être maire de la commune IV du district de Bamako qu’il a su gérer avec succès. Autre atout de Moussa Mara, selon certains observateurs, C’’est son passage au ministère de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville dans le gouvernement d’Oumar Tatam Ly. Après avoir occupé la Primature pendant 9 mois, Moussa Mara aura-t-il le courage de s’engager dans la course aux communales et régionales ? Wait and see. Il faut compter certainement avec un troisième larron qui pourrait venir des rangs du Rassemblement pour le Mali (RPM). Fort de son statut de première force politique, le parti présidentiel mettra tous les atouts de son côté pour occuper l’hôtel de Ville et confirmer sa suprématie politique.

« Tous et Chacun » contre la mortalité néonatale

l’objectif de cette caravane médiatique Tous et Chacun dans la capitale malienne est de mobiliser les acteurs autour de la problématique de la réduction de la mortalité maternelle néonatale et infantile dans la perspective de l’atteinte des OMD 4,5 et 6. Spécifiquement il s’agit d’informer les populations du district de Bamako pour l’adoption des pratiques familiales essentielles(PFE) et de les sensibiliser sur l’importance de l’utilisation des services de santé. Par ailleurs, les journalistes sont également appelés à  disséminer les bonnes pratiques et les défis à  relever au niveau des structures sanitaires et communautaires. Ce qui fait dire à  M. Ibrahim Fall, le représentant de l’OMS au Mali que C’’est une bonne initiative avant de réaffirmer le soutien de l’OMS aux activités du club de Tous et Chacun. Pour le représentant de la directrice nationale de la santé, c’est est une occasion de passer le bon message à  l’endroit des femmes du district de Bamako. « Nous voulons au cours de cette caravane véhiculer le message sur les gestes simples qui sauvent la vie » a déclaré Mme Bouaré Saran Diakité. La caravane a débuté dans la commune II par une causerie éducative au Centre de santé communautaire (CSCOM) Benkadi de Bacary Bougou. Dr Lamine Traoré, médecin chef dudit centre a échangé avec les caravaniers sur le degré d’engagement de la lutte contre la mortalité maternelle. En commune I, les lieux de concentration des femmes (marché Boulkassoubougou, Fadjiguila) ont reçu la visite des caravaniers. l’ambassadeur de la caravane Tous et Chacun Nafi Diabaté et Mme Kanté Fatoumata Diacounba, la présidente de la caravane ont largement sensibilisé les femmes sur l’allaitement maternelle, et sur l’espacement des enfants. La première journée a pris fin par une animation et des jeux concours développés par Mamadou Tounkara du réseau des communicateurs traditionnels sur le terrain de Korofina Nord qui a vu la participation massive des femmes et des enfants. Ce jeudi, c’est les communes III et IV qui seront sillonnées.

Le maire du district, Adama Sangaré, libéré

Incarcéré depuis le 9 mai 2013, le maire du district Adama Sangaré était en prison à  Koulikoro pour atteinte aux biens publics, usurpation de biens d’autrui, faux et usage de faux. C’’est le procureur du tribunal de première instance de Koulikoro, Tahirou Diakité, qui l’avait jeté en prison le 9 mai 2013.(source: malijet.com) Après plus de trois mois passés derrière les barreaux, Adama Sangaré a retrouvé les siens lundi soir suite à  une liberté provisoire. A l’origine de son interpellation, la plainte déposée par une dame à  Magnambougou contre le maire qui aurait morcelé ses parcelles dans les constructions rurales du quartier. Selon d’autres sources, il s’agirait d’un autre particulier de Kalanbancoro qui aurait également porté plainte contre le maire Sangaré, toujours dans le cadre d’un litige foncier. Longtemps dans le collimateur de la justice au sujet des affaires de spéculation foncière, le maire du district, Adama Sangaré, avait été, dans un premier temps, interpellé et mis en garde à  vue. De nombreux propriétaires spoliés continuent aujourd’hui de réclamer leur dû à  la mairie qui a abusivement autorisé la construction d’immeubles, détruits par la suite par l’ACI. Ces dernières années, son nom avait été cité dans de nombreuses affaires, certains allant jusqu’à  évoquer l’existence d’une véritable mafia du foncier à  Bamako. Après interpellation du maire Adama Sangaré, le Procureur général près la cour d’appel de Bamako, à  l’origine de la poursuite et de la garde à  vue, avait transmis le dossier à  la Cour suprême pour que cette dernière désigne une juridiction de poursuite, en raison de la qualité de maire de Adama Sangaré. Après saisine du tribunal de première instance de Koulikoro, Adama Sangaré a été arrêté le 9 mai.

Spéculation foncière : Adama Sangaré dans la tourmente

Le tout-puissant maire de Bamako, Adama Sangaré, a été mis sous les verrous le vendredi 23 février suite à  des plaintes relatives à  plusieurs morcellements des parcelles dans la ville de Bamako. D’autres litiges liés à  sa gestion du foncier seraient également en cause dans cette affaire. Le personnel sous le choc C’’est à  un spectacle particulier qu’ont assisté les usagers de la mairie du district le vendredi dernier. Selon des témoins, présents sur les lieux, le maire a été interrogé des heures durant dans son bureau par des gendarmes. Qui l’ont finalement emmené avec eux au Camp I de Bamako. «Â C’’est scandaleux ! » s’est indigné un de ses collaborateurs. D’après des sources concordantes, Adama Sangaré a passé tout le week-end aux mains de ses geôliers. Cadre du parti Adema, son élection à  la tête de la mairie du District avait fait couler beaucoup d’encre en son temps. Elle avait en effet coûté la bagatelle de 80 millions à  son parti en 2009. Un investissement que ses détracteurs lui reprochent d’avoir très vite rentabilisé en se livrant à  des pratiques pas très catholiques en ce qui concerne la gestion du foncier dans le capitale. Que reproche-t-on au maire ? Adama Sangaré, aux dires de certains, a de quoi s’inquiéter. l’affaire en cours concernerait le morcellement de parcelles vierges dans le district de Bamako et alentours. Même les espaces verts, publics, les bords du fleuve n’auraient pas été épargnés par le maire et ses acolytes, faisant main basse sur des sites réservés par exemple aux loisirs pour les jeunes dans les quartiers. Ce qui a d’ailleurs occasionné de nombreux conflits sociaux dans les quartiers concernés. l’affaire de Sotuba en 2011 ou encore celle des constructions anarchiques sur le site de l’ACI auront donc fini par rattraper le maire Sangaré. De nombreux propriétaires spoliés continuent aujourd’hui de réclamer leur dû à  la mairie qui a abusivement autorisé la construction d’immeubles, détruits par la suite par l’ACI. Ces dernières années, son nom avait été cité dans de nombreuses affaires, certains allant jusqu’à  évoquer l’existence d’une véritable mafia du foncier à  Bamako. A l’origine de son interpellation, la plainte déposée par une dame à  Magnambougou contre le maire qui aurait morcellé ses parcelles dans les constructions rurales de Magnambougou. Selon d’autres sources, il s’agirait d’un autre particulier de Kalanbancoro qui aurait également porté plainte contre le maire Sangaré, toujours dans le cadre d’un litige foncier. Si les versions divergent, une chose est sûre, C’’est que l’interpellation de l’enfant de Badialan ne déplait pas à  certains maliens. «Â C’’est le crépuscule des crapules » se réjouit un bamakois sous couvert de l’anonymat. D’autres fustigent ce qu’ils qualifient de «Â  règlement de compte » à  l’endroit du maire. Et arguant que cette affaire pouvait être réglée autrement que par son arrestation qui n’avait pour but que de lui infliger une humiliation publique. « Je ne comprends pas pourquoi ce dossier longtemps suspendu refait surface maintenant », lance un proche du maire. Aux dernières nouvelles, Adama Sangaré doit comparaà®tre ce lundi devant le juge. Au niveau de la mairie du District, le conseil a décidé en urgence de se réunir pour statuer sur la conduite à  tenir.

Football : les Amazones de l’USFAS remportent le championnat

Les footballeuses militaires ont détrônée l’As Mandé lors de l’ultime match du championnat de football féminin disputé le samedi 21 juillet 2012 dans l’enceinte du Stade Ouézin Coulibaly de Bamako. Huit équipes réparties en deux poules de quatre ont participé à  cette compétition. Ce championnat, organisé pour désigner l’équipe championne de la capitale, regroupait 4 clubs: l’As Mandé ; l’As Réal, les Super Lionnes et l’USFAS qui ont respectivement décroché  les 2 premières places du groupe A et du groupe B à  l’issue des rencontres de la saison. Le carré d’as joué en aller simple a donné son coup d’envoi depuis  le 29 juin 2012. La première journée a enregistré la victoire de l’As Mandé sur l’As  Réal par 3 buts à  2 et celle de l’USFAS sur les Super Lionnes par 2 buts à  1. Les dames du Réal et des Super Lionnes qui étaient dos au mur n’ont  pas pu se relancer lors de la deuxième journée disputée le mercredi 18 juillet 2012. Le match As Mandé contre les Super Lionnes s’est soldé par le nul d’1 but partout. Les protégées de Abdoul  Karim Coulibaly ont arraché le nul à  la 84e minute de jeu sur penalty transformé par Fatoumata Doumbia. l’As Mandé a réussi l’ouverture du score par Bintou Koà¯té à  la 32e minute de jeu. Quant à  l’USFAS, elle a remporté sa deuxième victoire  d’affilée sur le Réal par 3 buts à  2.  l’USFAS a ouvert le score à  la 10e minute de jeu par Awa D. Coulibaly sur penalty. Les Réalistes qui dominaient une grande partie de cette première période, ont répondu à  la 30e minute par Bintou  Diarra, égalisant ainsi à  1 but partout.  Les militaires plus entreprenante en deuxième mi-temps a doublé la mise à  la 69e minute  par Oumou Touré pour le 2-1.  Le Réal, pour la deuxième fois, revient au score à  2 minutes de la fin du temps réglementaire. Alors qu’on se dirigeait tout bonnement vers un match nul, l’Usfas a décroché sa victoire grâce à  un corner rentrant signé Awa D. Coulibaly. C’’était sa 2e réalisation intervenue dans les arrêts de jeu et amenant le score à  3-2. Score final. l’USFAS qui a abordé ce match avec 6 points contre 4 pour l’As Mandé, n’avait besoin que d’un point lors de cette dernière journée. Elle  a obtenu le match nul vierge au coup de sifflet final, se hissant ainsi devant l’As Mandé avec 7 points, contre 5 pour son adversaire du jour. Par ailleurs, pour garder le cap, les dames du Mandé avaient impérativement besoin d’une victoire; mais elles sont passées à  coté du sujet.

Les mairies de Bamako et de Kalanbancoro se disputent le « trésor » de Niamana

A quelque 10 km de Bamako en allant vers Ségou, tout le monde s’arrête au poste de péage de Niamana. Chaque jour des centaines de véhicules versent entre 500 à  1000 FCFA chacun et font vivre une multitude de vendeurs à  la sauvette. Une juteuse machine à  sous qui rapporterait plus de 5 millions de FCFA à  la mairie de district. La commune de Kalabancoro réclame désormais sa part du gâteau en invoquant la loi. Une situation validée par le gouvernement Depuis plus d’une décennie, la mairie centrale prélève les taxes d’entrée et de sortie de Niamana, l’un des 6 grands postes d’entrée dans la capitale. «Â C’’est suite à  une délibération du conseil du district, approuvée le ministère de l’Administration territoriale, que la mairie du district s’est attribué le droit de gérer les taxes d’entrées et de sortie », explique un agent technique de la mairie centrale. Pourtant, selon les dispositions réglementaires, aucune collectivité ne peut se permettre de faire des prélèvements sur le territoire d’une autre sans en reverser une partie à  cette dernière. Le maire déterminé à  se battre pour sa commune Estimant que le poste de Niamana relève du giron territorial de Kalabancoro, le maire de la commune, Issa Bocar Diallo, entend désormais faire appliquer la loi et utiliser les taxes de Niamana pour réaliser des infrastructures socio-éducatives. «Â Ce comportement est déplorable. La justice reste notre dernier recours si la mairie du district venait à  persister dans son entêtement », avertit-il. Ni les correspondances, ni les injonctions qu’il a adressées à  la mairie du district n’ont fait plier cette dernière. Pour le directeur de la régulation de la circulation et des transports urbain, «Â si la loi est là , il l’appliquer », dit-il en ajoutant que le code des collectivités est très explicite sur les ressources de la mairie du district. Le gouverneur du district de Bamako, Souleymane Diabaté, se dit incompétent pour se prononcer sur l’affaire, mais estime que force devra revenir à  la loi.

Commune I : Vive tension, Mme Konté porte plainte contre le député Gassama Diaby

Après le vent de folie à  Doumanzana contre Mme Conté, maire de la commune I , les travailleurs de la mairie ont observé le 14 avril, un arrêt de travail pour protester contre l’atteinte à  l’intégrité physique de leur maire. Le 16 avril dernier vers 3 heures du matin, des individus non identifiés ont mis le feu au marché. Deux rangées des hangars et kiosques sont ainsi partis en fumée. Une grande déception était perceptible chez les commerçants détaillants de ce marché, situé à  quelques mètres du dépôt d‘ordures, qui fut à  l’origine des divergences entre Mme le maire et les riverains. On accuse maintenant les partisans de Mme Konté d’en être à  l’origine. Interrogée par nos soins, Mme le Maire réfute toute implication de la mairie ou de ses partisans dans cet incendie, et parle d’une conspiration à  son égard. Les commerçants- détaillants eux menacent de marcher sur la mairie et le domicile de Mme la maire. La tension était encore vive ce week-end. l’Etat responsable ? Au moment o๠le président ATT nomme une femme Premier ministre (la première dans l’histoire de notre pays), la seule femme maire du district de Bamako fait face depuis quelques jours à  la vindicte populaire, orchestrée dit-on, par des adversaires politiques prêts à  tout, ndlr le député de Yélimané Gassama Diaby. Retour sur le film d’une journée de chaos. De nombreux journaux de la place ont fait de larges commentaires la semaine dernière. La maire de la commune I, Mme Konté Fatoumata Doumbia, a bel et bien échappé à  une tentative de lynchage populaire mercredi dernier vers 8 heures sur une décharge d’ordures sise à  Doumanzana. A titre de rappel, cette décharge avait été créée par décision n° 009 /CI-DB du 19 juin 2001 à  la faveur du projet Basdab (Banconi Sanuya Dambé) de l’ONG « Action contre la faim ». De nombreux témoins de l’événement sont formels : Mme Konté n’a eu la vie sauve que grâce à  l’intervention de policiers dépêchés en urgence sur les lieux pour l’exfiltrer. Elle fut mise ensuite à  l’abri au commissariat du 6ème arrondissement en même temps que des agents de la mairie et des conseillers municipaux de la commune. Dans leur furie, les manifestants déchaà®nés ont pillé et brûlé le bureau du Collectif des groupements et intervenants de l’assainissement au Mali (Cogiam). Ils avaient même menacé de brûler les locaux de la mairie et le domicile du Maire. Le quatrième adjoint au maire, interrogé par certains confrères de la place, a indiqué que C’’est suite à  la demande des chefs de quartier que le maire voulait que les GIE continuent de déposer les ordures sur le site. Il a notamment accusé le « député étrangleur » alias Gassama Diaby, député de Yélimané, d’être le principal instigateur de cette vindicte populaire. Selon d’autres témoignages recueillis dans les locaux de la mairie, ces jeunes « incendiaires » ont été payés par le député pour commettre ces forfaits. En tout état de cause, le « cas » du député de Yélimané inquiète désormais de nombreux citoyens maliens désabusés par les excès d’un élu qui «Â n’en fait qu’à  sa tête », selon certains, et qui semble bénéficier de la mansuétude de nos plus hautes autorités politiques face à  ses agissements. En tout cas, Mme le maire aurait porté plainte contre le député Gassama. Les députés Adema demandent un peu d’humilité à  l’honorable. Des mesures prises urgentes prises par le gouverneur Quelques heures après le drame, le gouverneur du district, Souleymane Diabaté, ainsi que les autorités municipales du district et la maire de la commune I ont arrêté un certain nombre de mesures. Parmi celles-ci, la plus urgente est sans doute la sécurisation de la décharge pour permettre aux habitants de la zone d’y verser les ordures qui s’amoncellent dans les familles. Deux bulldozers ont commencé dès le lendemain à  pousser les ordures pour les verser dans le grand ravin creusé par l’ancienne carrière. La troisième mesure consistera à  situer les responsabilités des uns et des autres pour engager des poursuites judiciaires à  l’encontre des auteurs ou incitateurs des troubles à  l’ordre public. C’’est à  l’initiative des chefs de quartier de la commune qu’une réunion s’est tenue mardi dernier dans les locaux de la mairie. Au cours de cette rencontre, le maire a convenu avec ces autorités traditionnelles de la nécessité de continuer à  déposer les ordures dans la décharge tant qu’une solution n’est pas trouvée. En guise de protestation, la mairie est restée fermée au lendemain des événements. Actuellement la mairie repris service en commune I

Abstention monstre en Commune 4

Elections? Sans intérêt ! C’’est ainsi qu’on pouvait résumer l’attitude des populations de la commune 4 qui ont tranquillement vaqué leurs occupations habituelles alors que les bureaux de vote restaient désespérément vides. le scrutin avait pour objectif l’élection de 41 conseillers communaux et du maire suite à  l’annulation de l’élection en 2009 de l’indépendant Moussa Mara. Si on n’a noté aucun incident majeur, C’’est surtout l’abstention qui a retenu l’attention. Selon les premiers chiffres qui nous sont parvenus, il s’élèverait à  plus de 84%. Ce qui veut dire qu’à  peine un électeur sur 10 s’est déplacé pour aller voter. Et ce malgré les grands moyens mis en ouvres par les candidats pour mobiliser les foules. Durant deux semaines de campagne (du 22 janvier au 4 février), de nombreux meetings ont eu lieu o๠chacune des listes en lice à  présent son programme et ses ambitions pour la commune. Vu le peu d’engouement suscité pour ce scrutin, on est en droit de se demander si ces messages ont convaincu. Mara confirme avec Yéléma Autre grand enjeu majeur de ces partielles, C’’était l’arrivée de nouvelles forces politiques sur l’échiquier communal. Avec son parti Yéléma, Moussa Mara (maire en 2009) conclu l’essai de manière magistrale. En devançant le RPM avec plus de 20 points, 36,94%, contre 16,88% selon les premiers chiffres à  notre disposition. Il prouve ainsi que le capital-confiance dont il prétendait jouir dans sa circonscription en tant qu’indépendant est demeuré intact. Qu’il s’est même accru puisque de 27% il y a deux ans, il passe à  36%. Le parti Yéléma gagne ainsi en envergure mais aussi en confiance pour les échéances à  venir. Pour les autres nouveaux venus, la pilule est amère. Malgré ses gros moyens, le PDES d’Hamed Diané Séméga, a raté l’occasion de planter ses racines fragiles dans un sol fertile. Il s’en sort avec un petit 5,84%, devant l’URD, 5,78%. La CODEM réalise le score le plus faible (2,66%) derrière la liste indépendante Kaoural qui récolte 3,80% et le CNID (2,88%). l’Adema quant à  lui devra remettre à  plus tard son désir de faire rentrer cette commune, décidément rebelle, dans son giron. Si cette élection partielle devait représenter ce à  quoi on l’assimile depuis plusieurs semaines, à  savoir, un test pour 2012, il va sans dire que la paysage politique connait une mutation certaine. Les grands partis tels que l’ADEMA, le RPM ou encore l’URD se retrouvent distancés par un jeune parti porteur de projets dont le nom à  lui seul est un programme. Yéléma doit à  présent conclure l’essai. Il s’agira au cours des prochains mois, ce capitaliser ce succès pour tirer son épingle du jeu lors des élections de 2012 qui promettent d’être de véritables joutes romaines. Vol de cartes d’électeurs : La main dans le sac ! Au second cycle de Sébéninkoro, les gendarmes ont arrêté des individus avec des cartes d’électeurs et d’identités qui ne leur appartenaient pas. l’un avait sur lui plus d’une dizaine de cartes et de mandats à  des noms différents. Selon les gendarmes interrogés, ces électeurs ont été repérés dans la cour. C’’est en voulant les disperser qu’ils ont vu des cartes d’électeurs et des cartes d’identité d’autres personnes sur certains d’entre eux. Les gendarmes n’ont pas hésité à  les interpeller. Ces arrestations avaient fait l’objet de longues discutions.

9è Assemblée Générale du District 909 D’Inner Wheel International : Stop à la fistule !

Inner Wheel: les femmes à  l’honneur Inner Wheel International est un vaste mouvement de femmes, né en 1924 à  Manchester en Angleterre au lendemain de la 1è guerre Mondiale, et crée par des femmes, épouses de membres du fameux Club Rotary. Décidées à  venir en aide, aux veuves de guerres et épouses isolées, les créatrices d’Inner Wheel, qui signifie, la roue qui tourne, ont développé à  travers ce mouvement, un idéal d’Amitié et de Service ». Inne Wheel International constitue aujourd’hui la plus grande Association de femmes sur la planète et compte plusieurs clubs et districts dans le monde. Le district 909, l’un des branches du Mouvement et qui tient sa 9è Assemblée Générale à  Bamako depuis le 4 Mars, avait tenu sa première Assemblée à  Accra au Ghana 2003. Bien implanté en Afrique, le District 909 compte aujourd’hui près de 230 membres, 14 clubs et concerne 10 pays Africains que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Sénégal et le Togo, le Nigéria et la Guinée. Mariam Sèye est la Vice Gouverneur du District de Bamako. Aujourd’hui Inner Wheel est une vaste organisation de plus de 100000 membres, présente dans 101 pays. Elle est proche du Rotary Club mais garde toute son indépendance. Les Buts d’Inner Wheel International Il s’agit de promouvoir l’Amitié entre les membres, dans un idéal de dévouement et qui vise à  favoriser l’entraire à  l’international. Son emblème est la roue ou Wheel en anglais et symbolise le devoir pour chaque membre de servir à  tour de rôle, d’ou le titre Inner Wheel. La rencontre de Bamako Elle sont venues de plusieurs pays pour célébrer cette 9è Assemblée Général qui vise à  renouveler les membres et former les présidentes et secrétaires et à  intégrer de nouveaux clubs comme celui du Cameroun pour cette édition. Au cours de la cérémonie présidée par la première dame du Mali, Mme Touré Lobbo Traoré, les différentes délégations ont chanté leur hymne National, et un poète a déclamé des vers à  l’honneur des femmes :  » Toute chose o๠les femmes sont absentes, ne sont pas bonnes », ont rappelé les membres du Réseau des Communicateurs Traditionnels du Mali. Petit moment d’émotion dans la salle à  l’évocation du combat des mères, qui portent l’enfant 9 mois durant en leur sein : » A tes pieds mère se trouve, le paradis », rappelle le poète en référence au Coran. Au programme de cette assemblée, il y aura donc la pose de la première du Centre Mère-Enfant anti-fistule de Djélibougou, parrainée par l’épouse du président de l’Assemblée Nationale et le Théléthon Vendredi 5 Mars, pour récolter des fonds en faveur de la lutte contre la fistule obstétricale. Stop à  la Fistule Les fistules obstétricales, thème de la 9è Assemblée D’Inner Wheel International, constituent un mal qui touche de nombreuses femmes après une grossesse. Elle provoque chez la femme des pertes d’urine et de sel dans le vagin. La maladie entraà®ne isolement et marginalisation des femmes, souvent délaissées par la société et les hommes. Une étude des Nations-Unies révèle que 77% des patientes atteintes de fistule, ont plus de 18 ans. 21% ont entre 15 et 18 ans. La Fistule touche plus de 65, 3% des femmes mariées et 66,4% présentent une forme grave et complexe. 34% seulement sont prises en charge. Mais bonne nouvelle, on peut guérir de la fistule, d’o๠l’objet du Téléthon qui doit se tenir le vendredi 5 Mars à  Bamako. Pour Mariam Sèye, Vice Gouverneur du District 909 de Bamako, cette 9è Assemblée Générale est « un investissement sur le plan humain, financier pour démystifier cette maladie qu’est la fistule. Elle permet aussi de soulever les problèmes auxquels sont confrontées les femmes, à  savoir le mariage précoce, les accouchements difficiles, les exclusions et le regard de la société sur elles ». D’o๠l’importance de ce rassemblement. Le 8 Mars à  l’horizon Après Mariam Sèye, Mme Touré Lobbo Traoré, première dame du Mali, a pris la parole pour réitérer son soutien à  Inner wheel International. » En tant que présidente de la Fondation pour l’Enfance, je suis honorée de présider cette assemblée d’Inner Wheel, une rencontre importante pour échanger et renforcer les énergies en vue de combattre la fistule. Je puis dès lors vous assurer de tout mon soutien, pour éradiquer cette maladie », a déclaré en substance Lobbo Touré, avant d’ouvrir l’assemblée. A voir cette mobilisation des femmes réunies au centre International de conférence de Bamako, l’on se dit qu’elles constituent la force motrice de la société malienne et Africaine en général. Infatigables, les femmes sont à  l’avant du combat pour la vie et malgré les maux qui les touchent, elles sont debout, fières et dignes, jamais découragées et en cela, le 8 Mars est un symbole pour les célébrer, partout dans le monde.

Grippe A/H1N1 au Mali : Aucune nouvelle infection détectée

C’’est du moins ce qui ressort des informations disponibles au niveau de la Direction nationale de la santé. Après les huit cas de Grippe A H1N1 détectés au Mali, il y a quelques semaines, la mobilisation des services de santé ne s’est pas fait attendre, afin de circonscrire la pandémie. Toutes choses qui expliquent les différentes conférences organisées sur la découverte de cette maladie au Mali, par les autorités sanitaires de notre pays. La situation est sous contrôle Objectif : prendre des dispositions pour que cette maladie ne franchise pas nos portes. Aujourd’hui, la situation est maà®trisée grâce à  la détermination et la vigilance des autorités sanitaires à  travers les investigations des experts en santé pour endiguer la maladie. C’’est dans cette optique, que nous avons approché le Dr. Kandioura Touré, Chef de section Surveillance épidémiologique à  la DNS, pour faire le point sur l’état d’évolution de cette maladie, depuis l’annonce des 8 cas détectés. Selon le Dr. Kandioura, au moment o๠nous sommes aucune nouvelle infection n’est encore enregistrée et les cas détectés se portent bien grâce à  la prise en charge correcte : « Nous n’avons pas enregistré de nouveaux cas parce que la situation est sous contrôle » affirme-t-il. Et d’encourager et d’inviter les Maliens à  renforcer les mesures de préventions pour soutenir les efforts du gouvernement. Un taux de mortalité de 0,46% Depuis le mois d’avril 2009, la grippe AH1N1 sévit sur tous les continents et donne lieu à  des épidémies dans certains pays. On compte actuellement 31 pays africains touchés avec 9.260 cas dont 43 décès, soit une mortalité de 0,46%. C’’est dire que la vitesse de propagation de la maladie est grande. Mais le nombre de cas de décès causés par la maladie est très faible. Il demeure inférieur à  1%. Il faut signaler néanmoins qu’à  l’instar de la grippe saisonnière habituelle, la grippe AH1N1 se manifeste par la fièvre, la toux, les éternuements, l’écoulement nasal, les douleurs musculaires, les maux de tête, la fatigue et les maux de gorge. Les études réalisées depuis le début de la pandémie ont montré que C’’est une maladie qui n’est pas plus grave que la grippe saisonnière. De même, l’inquiétude relative à  une mutation probable du virus n’a pas eu lieu. Les mesures préventives Par ailleurs, les mesures préventives préconisées pour limiter la propagation du virus de la grippe AH1N1 sont très simples et efficaces. Il s’agit de se couvrir le visage au moment d’éternuer ; de se laver fréquemment les mains à  l’eau et au savon particulièrement après s’être mouché ou éternué ; et contacter le Centre de santé le plus proche dès les premiers signes de toux, d’écoulement nasal, de fièvre et d’irritation de la gorge.

Assainissement à Bamako : Une Brigade pour traquer les mauvais comportements

l’édile de la commune V a rappelé que le rôle des collectivités est d’assurer un cadre de vie agréable aux citoyens. Il s’est réjoui ensuite de la création de cette brigade de surveillance et d’accompagnement des populations. Le ministre Sangaré a expliqué que la mise sur la rampe de lancement de la brigade d’assainissement procède de la volonté de son département de marquer davantage sa présence sur le terrain. l’assainissement étant une mission des collectivités, le ministère est chargé de les accompagner et de faire respecter la réglementation en vigueur. C’’est à  cette tache que la brigade s’attellera. «Â Il est temps d’apporter une solution à  l’insalubrité à  Bamako. Ce travail nous incombe à  tous », a souligné Tiémoko Sangaré. Qui a annoncé que les équipes de surveillance vont veiller au respect de la réglementation en matière d’assainissement. Sensibiliser : rôle de la brigade Dans un premier temps, leur travail portera sur l’explication. Si d’aventure, il y a des récalcitrants, force restera à  la loi. «Â Chacun de nous a l’obligation de respecter la loi. J’en appelle aux autorités communales pour qu’elles accompagnent ces équipes », a ajouté le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement. Le directeur régional de l’assainissement et du contrôle des pollutions et nuisances a expliqué le fonctionnement de la brigade. Il a indiqué d’abord que la brigade est organisée dans le but de sensibiliser les populations de la capitale sur la problématique de l’insalubrité. Elle contribuera aussi à  appliquer les textes réglementaires en vigueur dans notre pays. La brigade est composée de trois équipes. Une équipe est composée de trois agents de la DRACPN, deux agents de la SACPN et deux agents de police. Sous la responsabilité d’un chef, chaque équipe sillonnera deux communes pendant trois mois en vue de réprimer les cas de branchement aux caniveaux et aux collecteurs, les cas de mauvaise gestion de déchets solides, ménagers ou industriels, la non réalisation de l’étude d’impact environnemental et social ou la notice pour les projets qui y sont assujettis. b Délits et sanctions ] Les délits sont constatés et consignés sur place. Les convocations sont remises aux contrevenants pour répondre à  la DRACPN chez le chef de division réglementation et contrôle. Celui-ci est le chef de la brigade. Les chefs d’équipe donnent quotidiennement l’évolution sur le terrain au chef de brigade qui à  son tour fournit un rapport hebdomadaire au directeur régional. Chaque lundi matin, le directeur régional rend compte au directeur national de la situation de la brigade sur le terrain. A la fin de ces trois mois, la brigade produira un rapport retraçant les difficultés rencontrées et les propositions de solutions.

Politique sanitaire du District de Bamako : Adama Sangaré pose des actes en commune I

Le maire au chevet des patients en commune I Dans l’objectif d’améliorer la couverture sanitaire, la mairie du district de Bamako ne cesse de poser des actes. La preuve, le maire Adama Sangaré a tenu sa promesse d’agrandir la pédiatrie du centre de santé de référence de Korofina en commune I avant de remettre 500 000 francs au responsable de ce centre. C’’était lors de sa traditionnelle présentation des vœux du rétablissement des patients. La mission du district sanitaire Le district sanitaire a pour mission la planification, l’animation et le contrôle des activités suivantes : il s’agit de déterminer des objectifs pluriannuels et annuels du district sanitaire dans le cadre des plans et programmes régionaux. Aussi, il faut améliorer la couverture sanitaire et d’offres de prestations de soins de santé, de disponibilité des produits pharmaceutiques et assimilés, le contrôle des établissements de santé et des établissements pharmaceutiques privés. à‰galement, il aussi s’agit de contrôler l’application des normes d’hygiène et de salubrité dans les domaines suivants : tels que le système de traitement et d’approvisionnement en eau potable, système d’évacuation et de traitement des eaux résiduelles, hygiène industrielle, hygiène des établissements de santé, des établissements classés, la salubrité dans le cadre des situations d’urgence et regroupement de population, enfin la collecte des données de statistique sanitaire. Il faut souligner que le district sanitaire est animé par une équipe cadre sous la responsabilité d’un médecin-chef nommé par décision du gouvernement de région sur proposition du Directeur régional de la santé. Pour accomplir cette mission du district sanitaire, le maire en compagnie de ses collaborateurs a envisagé d’agrandir la salle d’hospitalisation de la pédiatrie de Korofina en commune I Une tradition respectée par Adama Sangaré C’’est devenu une tradition chaque année, le maire et son équipe rendent visite aux différents centres de santé de référence des six communes de Bamako pour adresser des vœux rétablissements aux malades. Ils ont aussi visité la salle de pédiatrie en compagnie de la directrice régionale de la santé du district et du maire de la commune I, Mme Conté Fatoumata Doumbia. Il s’agissait surtout d’apporter un renfort moral aux patients mais aussi financier aux responsables de cette structure sanitaire. La directrice régionale de la santé Mme DIALLO Fanta Siby et le médecin chef du centre de santé, le Dr Moussa Diallo ont attiré l’attention du maire sur l’insuffisance en équipements, lits, magasins de stockage et instruments de travail. De son côté, Adama Sangaré a donné l’assurance d’agrandir la pédiatrie pour valoriser la mission du district sanitaire.

Nuit de la Saint-Sylvestre : 58 cas d’accidents

Les statistiques du service des urgences du centre hospitalier Universitaire Gabriel Touré de Bamako nous indiquent que la nuit du réveillon de la saint -sylvestre 2010 a enregistré 58 cas d’accidents. Déterminés à  vivre la fin de l’année 2009 avec effusion et à  accueillir 2010, dans la joie, les maliens sont sortis très tôt de chez eux, pour rejoindre les lieux de réjouissances et temples de la fête. C’’est donc dans cette ambiance que les accidents sont survenus. Mais il y a eu plus de peur que de mal, parmi ces accidentés et aucune perte en vie humaine n’a encore été signalée. Beaucoup d’efforts déployés par la force de l’ordre Comme l’on s’y attendait, la nuit de fin d’année à  Bamako est généralement une nuit d’accidents. Partout la circulation est dense, voitures et engins à  deux roues forment une file indienne le long des artères. Des embouteillages sont observés dans les lieux prisés des jeunes tels que les devantures des hôtels, les bars restaurants, les boites et dancing etc. Conscient de cette réalité, les autorités du Mali ont envisagé de prendre des dispositions pour prévenir ou atténuer les accidents cette nuit là  en renforçant les agents de la circulation routière. A cet effet, les policiers et gendarmes ont été mobilisés dans les intersections, carrefours et près des feux de signalisations (tricolores) pour réglementer la circulation. Excès de vitesse, pétards et abus d’alcool Malgré les embouteillage cette nuit là , certains roulaient à  tombeau ouvert, histoire de manifester leur joie, ou d’arriver vite aux lieux de réjouissances. Par ailleurs, d’autres s’adonnaient à  l’alcool afin de mieux fêter. En conséquence sous l’emprise des stupéfiants, ils déambulaient de gauche à  droite provocant des accidents. D’autres ont terminé leurs courses dans des quartiers populaires comme Bozola ou Niaréla. Ces accidentés ont entre 15 ans et 35 ans et sont en majorité des hommes. En marge de la circulation routière les pétards ont aussi causé des accidents dont 6 (six) cas de blessés. La compétence des Urgences et des sapeurs-pompiers Pendant que les autres s’amusaient, ces hommes en blouses blanches et soldats de feu étaient à  pied d’œuvre pour sauver les victimes d’accidents. On entendait ainsi le retentissement des véhicules de sapeurs pompiers ou le cri des ambulances qui déchiraient l’air vers les structures de santé. La plupart se dirigeaient à  l’hôpital Gabriel Touré. Comparativement au jour de la fête de Tabaski qui a enregistré 256 accidents dont 7 morts, la nuit du réveillon de la saint Sylvestre n’a enregistré.

Banditisme à Bamako : les vols de motos à main armée se multiplient

Ils sont d’abord passés dans cette famille vers 3 heures du matin pour prospecter les lieux lorsque l’un d’entre eux a réussi à  s’infiltrer dans la cour pour voler une moto jakarta. Après s’être rendu compte de son succès, il a fait appel à  ses complices pour revenir sur les lieux, puisqu’en sortant il s’est aperçu que deux autres motos étaient là  et pouvaient être enlevées, mais il fallait cette fois prendre des dispositions pour ne pas tomber dans les bras des quatre gardiens qui dormaient devant la cour en cette période de froid. C’’est ainsi que deux des 5 voleurs ont pris position aux extrémités des carrés pour faciliter aux trois autres l’opération. Au voleur ! C’’est en exécutant leur plan que l’un des gardiens s’est naà¯vement réveillé pour constater la visite tardive de ces hôtes indésirables. Sory Tangara est le nom de ce gardien qui n’a pas pris le soin de réveiller les trois autres puisqu’il ne se doutait de rien. Pendant qu’il tentait de demander à  l’un des voleurs les raisons de leur présence sur les lieux, ce dernier lui pointa illico un pistolet. Terrorisé par la menace de ces visiteurs indésirables, Sory Tangara a préféré observer le silence tout en cherchant à  identifier le visage du braqueur. Bilan de l’opération : 2 autres motos jakartas volées donc 3 au total. Complicité voleurs-gardiens Après leur départ, Sory Tangara explique qu’il a immédiatement tenté de réveiller ses collègues mais les voleurs étaient loin et avaient emprunté différents chemins pour éviter de se faire prendre. Informés de ce fait, nous nous sommes rendus sur place pour constater que les victimes n’ont pas daigné informer la police. Selon les témoins, la deuxième réponse pourrait être la bonne. Qu’à  cela ne tienne, l’une des motos était complètement vide de carburant selon le témoignage de celui qui l’a garé cette nuit. Alors comment ont-ils pu rouler cet engin sans essence ? Pourquoi ces quatre gardiens dormaient ils en harmonie même si les portes sur lesquelles ils devraient veiller étaient ouvertes ? Malgré toutes ces interrogations, ni les voleurs, ni leurs complices ne seront inquiétés puisqu’ils sont tombés sur une famille riche qui serait à  l’abri des soucis pour s’acheter d’autres engins à  chaque fois qu’elle sera victime de vol. En cette période de fête, d’autres opérations nous ont été signalées à  travers la capitale. Alors un conseil, si vous êtes de Bamako et que vous possédez une moto, soyez prudents;

Marche des Femmes: Objectif ; l’ adoption d’une loi contre l’excision

Les femmes du Mali ont organisé ce matin à  Bamako une marche de soutien à  l’adoption du projet de loi contre la pratique de l’excision. A l’initiative de la CAFO, la coordination des associations et ONG féminines du Mali, et sa branche santé, la COSADES, cette marche a débuté par le centre Aoua Keita, pour se terminer au Gouvernorat central du district ! Elles ont donc marché ce matin pour réclamer l’adoption d’une loi contre la pratique de l’excision. Elles les femmes, des villes, des milieux ruraux, de la société civile. Ensemble, elles ont marché du centre Aoua Keita, jusqu’ à  la Mairie Centrale du district, o๠elles ont d’abord été reçues par le 1er adjoint au Maire. Sur place, Estelle Keita, de la coalition Santé et Développement de la CAFO, a remis aux autorités un document de plaidoyer. Après la Mairie du district, direction l’Assemblée Nationale, une étape clé de la marche ! C’’est en effet là  que se votent les projets de loi et il était important pour les femmes de la CAFO et leurs sœurs, de rencontrer les députés. C’’est donc le 2è vice président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Assarid Ag Imbarkawa, qui leur a personnellement assuré du soutien du Parlement, en vue d’adopter une législation contre l’excision  » Nous avons suffisamment été sensibilisés ssur la question et il est temps de légiférer en la maatière », a déclaré ce dernier. L’excision concerne près de 100 millions de femmes en Afrique et le Mali reste l’un des pays les plus touchés par les mutilations génitales féminines. Leurs conséquences sont lourdes et affectent durablement la vie intime de la femme :  » Nous ne pouvons plus accepter cela et c’est un combat quee nous devons mener ensemble, en complémentarité avec les hommes, », a ajouté Mme Oumou Touré, secrétaire Exécutive de la CAFO. Convaincre les autorités Dernière étape de la marche : le gouvernorat du district. Et les femmes sont descendues des bus pour marcher, banderoles en main, déterminées, énergiques vers lee gouverneur Ibrahim Féfé Koné :  » Elles sont braves les femmes du Mali et toujours debout pour faire changer les choses et je puis personnellement les assurer de mon soutien »  » Non à  l’excision »! Voilà  donc le slogan de cette journée, riche en mobilisation. Si le projet d’une loi contre l’excision, une pratique ancrée dans les mentalités, risque de prendre du temps à  l’instar du code de la famille et des personnes qui vient d’être enfin voté, les femmes ne baisseront pas pour autant les bras pour continuer leur plaidoyer en faveur de leur plein épanouissement !

Election du maire central du district de Bamako : Adama Sangaré rempile avec l’ADEMA.

Présidée par le ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales, Kafougouna Koné, cette cérémonie d’installation du maire central du district, sortait de l’ordinaire, tant l’enceinte de la mairie était bondée. La nouvelle de la réélection d’Adama Sangaré a très vite franchi le seuil de la salle, pour se répandre dans la ville. Adama Sangaré,du parti ADEMA, rempile donc pour un mandat de cinq ans. Son premier adjoint sort des rangs du RPM, un parti qui aux dires de certains observateurs, ne partait pas favori, en la personne de Harry Makan Keita. Le deuxième adjoint est Boubacar Sall, du mouvement patriotique pour le renouveau (MPR). Elu conseiller sur la liste Adema en commune 3, Adama Sangaré n’avait pas brigué cette mairie, son ambition étant de renouveler son mandat à  la mairie centrale. C’est maintenant chose faite. Malgré tout, les rumeurs n’ont pas manqué sur la possible élection de Boubacar Bah, maire ADEMA, fraà®chement élu en commune V. Parmi les 27 conseillers , l’ADEMA partait favori avait 14 sièges, le reste réparti entre le parti RPM, l’URD, le MPR, le CNID ainsi que les formations indépendantes Kafolo Jamajigui, Salif Sanogo et Moussa Mara. Selon une source, Boubacar Bah, dit Bill n’avait ni confirmé, ni infirmé ses intentions de briguer le poste de maire central de la capitale malienne. L’Adema garde sa suprématie sur le district Adama Sangaré reste donc à  la mairie centrale. Il s’était illustré lors des dernières communales, en finançant sa propre campagne et celle d’autres candidats auxquels il doit aujourd’hui sa victoire. Pour son premier adjoint, ces élections se sont déroulées de façon démocratique. Saluant la victoire de son camarade, Harry Makan Keita, le maire adjoint de la Commune 5, Mr Timbine a lui souligné que ces résultats étaient le fruit des alliances politiques, l’Adema ayant approché certains partis, afin qu’ils ne présentent pas de candidats. Et ce dernier reste persuadé qu’aucun parti ne peut à  lui seul construire son destin sans recourir aux autres.  » Quelle que soit la force d’un parti politique, il aura toujours besoin d’alliés !  » Voilà  qui est dit et en attendant les échéances électorales de 2012, l’Adema sort grand vainqueur sur l’échiquier politique des Communales.

Communales 2009 : Mme Konté Fatoumata Doumbia réelue Maire en commune I

Sans surprise, Mme Konté Fatoumata Doumbia a été reconduite Maire de la commune I du district de Bamako. La désignation s’est faite à  Korofina, en présence d’ Ibrahim Féfé Koné, Gouverneur du district de Bamako. Sur 45 suffrages exprimés, 24 conseillers ont jeté leur dévolu sur Mme Konté Fatoumata Doumbia, ancienne maire ADEMA de la commune I et 21 se sont prononcés en faveur d’Abdoul Boulkassoum Touré, tête de liste du parti CODEM (Convergence démocratique pour le Mali). Après la lecture de loi électorale par un agent de la mairie, la doyenne des conseillers a été nommée présidente du scrutin. D’entrée de jeu, deux candidats ont été proposés par les conseillers. Abdoul Boulkassoum Touré, tête de liste CODEM etKonté Fatoumata Doumbia, tête de liste Adema. La doyenne des conseillers a ensuite demandé aux conseillers de choisir leur bulletin afin de procéder au vote. Tour à  tour, les conseillers ont été appelés à  accomplir leur devoir sous les yeux vigilants du gouverneur. Au cours du vote, un petit incident s’est produit. Le conseiller Diakaridia Sangaré, le plus jeune de tous, a crée l’effervescence. Sous le coup de l’émotion, il a oublié son enveloppe dans l’isoloir. Certains ont accusé le jeune conseiller d’avoir sciemment oublié le bulletin pour créer la zizanie. l’intervention du gouverneur Ibrahim Féfé Koné, a permis à  M. Sangaré de rester sans procéder au vote. C’’est ainsi que le gouverneur a invité les conseillers à  respecter la loi électorale dont l’article 89 stipule qu’un électeur n’a pas voté lorsque son bulletin n’est pas mis dans l’urne. Ce qui a calmé les esprits des uns et des autres pour la suite du vote. Après le dépouillement des bulletins, Mme Konté Fatoumata Doumbia tête de liste de Adema, a eu le sourire aux lèvres, avec 24 conseillers en sa faveur. Abdoul Boulkassoum Touré est lui le grand perdant avec 21 conseillers. Pour les adjoints, le poste de premier adjoint est revenu à  M’Pè Diarra, élu de Kafolo Djigui, le deuxième Adjoint est Gaoussou Sougouna du parti RPM. Signalons que l’élection de Madame le Maire fait suite à  l’alliance ADEMA -URD-RPM-MPR et KAFOLO DJIGUI.. Première femme à  être élue maire dans le district de Bamako, Mme Konté Fatoumata Doumbia est secrétaire générale adjointe de la section de la commune I du district et 6ème vice présidente du comité exécutif (CE)de l’ Adema. Malgré un bilan discutable au niveau de la Commune, elle a permis le ralliement du Mouvement citoyen de Banamba à  l’ ADEMA. Elle a offert un siège au parti Adema, précisément au quartier Doumanzana. Son choix n’a été pas facile au départ mais la dame de fer continue sa fulgurante ascension dans le parti de l’Abeille.