Général CAMARA : « Nous interdisons au pouvoir politique de s’immiscer dans les affaires militaires »

Les préoccupations des journalistes étaient nombreuses lors de ce point de presse animé par le Général Yamoussa Camara. Ce dernier a commencé par évoquer les critiques qui lui sont personnellement faites ces derniers temps. En l’occurrence, le fait qu’il soit toujours habillé en civil lors de ses apparitions publiques. « Certains organes me reprochent d’être en costume et cravate pendant que mon pays est en guerre. Je vais vous dire une fois de plus que nous ne sommes pas en guerre, nous traversons une crise majeure. La guerre est un conflit entre deux pays » affirme le ministre malien de la Défense. Mais le point essentiel évoqué lors de cette rencontre a été l’évènement du vendredi 08 février dernier. Des affrontements violents avaient opposé des militaires membres du corps des parachutistes logés au camp de Djicoroni, et ont causé mort d’hommes. Le ministre de la Défense a tenté de dédramatisé cet incident. « l’histoire des bérets rouges est une histoire dépassée. » a –t-il déclaré aux journalistes. Selon lui, le récit du film de ce vendredi est différent des rumeurs qui circulent à  Bamako à  ce propos. Pour rappel, le bilan officiel est de deux morts et treize blessés. «Nous interdisons au pouvoir politique de s’immiscer dans les affaires militaires ». Cette phrase a été prononcée par le ministre de la défense au cours de ce point de presse. En effet, après les évènements du vendredi, le président de la République avaient instruit au Premier ministre de rencontrer les différents corps afin d’arriver à  trouver une solution aux différends problèmes qui minent l’armée malienne, au moment même o๠elle a besoin de toutes ses énergies sur le front de la reconquête du territoire national. Les enfants du camp étaient armés, selon le ministre de la défense Pour le général Yamoussa Camara, il n’y a pas de cacophonie entre les bérets rouges et les bérets verts. Il n’y a que certains bérets qui refusent de rejoindre leur poste d’affection après l’évènement du 30 avril. « 8 d’entre eux ont été libérés récemment. Ce sont des indisciplinés, des insurgés et des déserteurs. Ils doivent être traités comme tels »martèle-t-il. Yamoussa Camara ajoute que pendant que plus de 400 bérets rouges sont en train de se battre au front, d’autres ont toujours à  l’esprit d’appartenir à  la garde présidentielle et ne veulent pas quitter la capitale. Selon la version du ministère de la Défense sur les affrontements du vendredi, les enfants et les femmes du camp du 33ème régiment ont tenu tête aux renforts qui sont venus s’opposer au rassemblement des bérets rouges. « Nous avons appris que les bérets rouges s’apprêtaient à  venir libérer leurs camarades au camp I de Bamako d’o๠l’envoi des renforts au camp para. Les enfants, les femmes et certains habitants de ce quartier manipulés par certains hommes politiques et des officiers ont saccagé un camion rempli des munitions. Des munitions qui ont finalement explosées et dont les crépitements ont des victimes. Les renforts sur le terrain ont alors répliqué en tirant des tirs de sommation. Le ministre affirme également que les enfants dans la foule détenaient des armes et tiraient sur les militaires venus en renfort. Une information aussitôt contredite par les journalistes dont plusieurs s’étaient rendus sur place au moment même o๠se déroulaient les affrontements. Ces derniers affirment avoir vu les hommes en tenue militaire tirer sur la foule composée majoritairement des enfants et des femmes sans armes. Le dernier point de cette conférence de presse a été les combats des derniers jours à  Gao entre les militaires maliens et les islamistes du MUJAO ainsi que les attentats-suicides revendiqués par ce mouvement. Les combats qui ont eu lieu ce dimanche en plein centre-ville de Gao ont fait trois du côté des terroristes et des prisonniers. Du côté de l’armée, il n’y a quelques blessés légers. La question concernant le retrait des troupes françaises au nord est revenue au cours des débats. Selon le ministre, la France va diminuer son effectif à  partir du mois de mars prochain et non de se retirer définitivement. Ce retrait attendra que les forces de la MISMA prennent la relève.

Lutte anti-palu : la Fondation BNP-Paribas offre 4000 moustiquaires à Baco Djicoroni

l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide est reconnue comme étant le moyen le plus efficace pour lutter contre la maladie. Avec altruisme, la BICIM, dans le cadre du lancement de son Plan anti paludisme, vient de faire ce week-end un don de 4000 Moustiquaires à  la population de Baco Djikoroni. «Â Ce programme initié par la Fondation BNP Paribas vise à  lutter contre le paludisme en diminuant le taux de prévalence de la maladie notamment chez les populations les plus vulnérables : les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans », indique le Directeur de la BICIM qui signale au passage que le Mali est le premier pays à  lancer ce plan anti-paludisme avec 4.000 moustiquaires à  distribuer à  7.600 personnes dans 700 familles. Baco Djicoroni bénéficiaire C’’est donc, le quartier Baco Djicoroni (Commune V) qui sert de cadre au lancement de cette campagne. Selon les statistiques, Baco Djicoroni apparait comme l’un des quartiers o๠le paludisme sévit le plus. Pour preuve, entre 2004 et 2008, le taux de prévalence est allé 36 à  58%. D’o๠la satisfaction des autorités sanitaires qui ont tout simplement salué le choix dudit quartier. Appréciant hautement le geste de la BICIM, le chef de quartier de Baco Djikoroni indique que bon usage sera fait de cette donation «Â qui participe effectivement à  la promotion de la santé des ménages ». Au nom des autorités municipales de la Commune V, Moussa Timbiné reconnait que l’appui de la BICIM en moustiquaire est précieux. Pour la directrice régionale de la Santé, le geste de la BICIM s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le Paludisme. Le paludisme est une maladie grave qui tue en Afrique chaque année 2 à  3 millions de personnes. Créée en 1999, la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie au Mali (BICIM) est une société anonyme ayant son siège à  Bamako, quartier du fleuve. Elle compte 80 employés répartis sur l’ensemble de son réseau. Portée par les valeurs du Groupe BNP Paribas, la BICIM prend part au développement du Mali à  travers une activité de banquier participant pleinement au financement des secteurs productifs de l’économie, projets des salariés, investissements des artisans, activités des commerçants et développement du secteur industriel et agricole.

Fait divers : des jumelles jetées dans la rivière Woyowayanko

Ce mois béni ramadan est l’occasion pour les fidèles musulmans de multiplier les bonnes actions et absoudre leur péchés. Certains semblent oublier de cette réalité et commettent, comme par défi ou méprise, des actes répréhensibles et abominables. C’’est le cas de cette mère, actrice de notre fait divers du jour. Le quidam n’a trouvé d’autre formule que de se débarrasser de ses deux bébés. Macabre découverte En effet, les populations riveraines de la rivière Woyowayanko à  Djicoroni-Para, en commune IV du district de Bamako, ont fait une découverte macabre hier lundi 6 août 2012. Il s’agit des corps de deux bébés jetés par leur mère dans la rivière. Il était presque midi lorsque les agents de police de la compagnie de circulation routière en poste à  l’intersection de Woyowayanko, ont été alertés par des jeunes du coin qui venaient de découvrir le corps d’un bébé flottant sur la rivière et coincé entre des roches. Alertés à  leur tour, les agents de la protection civile ont récupéré le corps sans vie du bébé. Leur vigilance a permis de découvrir l’autre corps emporté par le courant d’eau sur une distance d’environ 500 mètres. Des éléments du commissariat de police du 14 arrondissement conduits par l’inspecteur de police Salia A Sanogo, l’adjoint au chef de la division VP( voie publique) sont venus, comme le veut la procédure, pour sécuriser les lieux. Le constat établi par le médecin légiste, le docteur Chiaka Fomba a fait état d’un infanticide de deux bébés de sexe féminin d’environ trois jours. Selon le toubib, les deux corps étaient déjà  en voie de putréfaction. Présent sur les lieux, Joseph Camara, l’Officier d’Etat civil de Djicoroni-Para 2 a ordonné à  la section funèbre de la mairie de commune IV de prendre les dispositions nécessaires pour l’enterrement des corps au cimetière de Lafiabougou. Une enquête contre X sera ouverte, a indiqué l’inspecteur Salia A Sanogo pour arrêter l’auteur du crime.

Après la guerre des bérets, celle des femmes…

Les femmes de bérets verts postées à  Kati disent attendre de pied ferme leurs sœurs, femmes de bérets rouges. Ces dernières ont promis de marcher sur Kati en ce mois de ramadan en protestation à  l’ arrestation de leurs maris après la tentative de contre coup d‘état du 30 avril. Pour les femmes de militaires putschistes, la démarche de leurs sœurs relève de la provocation. La date du 30 avril 2012 restera historique dans les annales de l’armée malienne. Le contre coup d’état des bérets rouges contre les putschistes échoue avec la reprise de lieux stratégiques comme l’ORTM, l’aéroport et Kati par les hommes de Sanogo. Par la suite, de nombreux bérets rouges et leurs complices suspectés seront arrêtés et gardés à  Kati. Faut il rappeler que les époux de ces dames sont détenus dans des conditions inhumaines par les hommes de l‘ex junte. Conditions que dénoncent par ailleurs, le collectif des avocats comme des violations flagrantes de la loi et des droits de l’homme. Avis de protestation Transférés au camp de la gendarmerie à  Bamako, une vingtaine des militaires sont également portés disparus. Le 16 juillet dernier, les femmes du Camp Para de Djicoroni, avaient marché dans les rues de Bamako et prévoient de sortir à  nouveau pour faire entendre leur voix. Certaines auraient même clamé vouloir «Â marcher nues », signe d’un désespoir évident chez ces épouses de bérets rouges; Mais va-t’on les laisser faire ? Les femmes de bérets verts se disent prêtes à  les affronter si elles osent monter jusqu’à  Kati. « Nous nous préparons pour les recevoir et surtout, nous ne permettrons à  personne de venir nous manquer de respect », martèle une épouse de béret vert à  Kati. D’autres estiment que leurs sœurs ont la mémoire bien courte : « Avant le coup d’Etat, nos maris, nos enfants ont été égorgés comme des moutons à  Aguel’Hoc et personne n’a protesté. Nous aussi, nous avons marché pour dire nos vérités au Président de la République ! ». Dans le camp des femmes de bérets rouges, la détermination à  faire éclater la vérité sur les arrestations arbitraires et les actes de torture envers leurs maris est sans limite. Au camp de Djicoroni Para, des femmes des bérets rouges dont certaines sont ingénieurs et juristes ont publié un communiqué de presse, vu qu’elles ne sont pas autorisées à  rendre visite à  leurs époux . Elles donnent ainsi une semaine aux autorités pour faire toute la lumière sur ces disparitions et rendre justice !

Acquittement d’Amadou Djicoroni : les témoignages clés

Afin que la lumière soit faite sur tous les aspects du procès en diffamation intenté contre Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djicoroni par les héritiers de feu FARAN Samaké, la justice malienne à  travers le tribunal de la première instance de la commune III du district de Bamako, avait cité tous les témoins utiles au rayonnement de la vérité. A la surprise du public Bamakois venus nombreux pour soutenir Amadou Djicoroni , l’un des derniers combattants «Â debout sur les remparts »(hymne du Mali », les témoins Moussa Traoré et le colonel Youssouf Traoré n’ont pas répondu à  l’appel. A part ces deux hommes autre fois complices, tous les autres témoins ont comparu à  l’image du capitaine Soungalo Samaké, du colonel Sidy Mohamed Sall, du Dr Semounou Keita, de Mamadou Diarra Astan Traoré et M. Amadou Tandina, militaire à  la retraite, se sont portés témoins des faits. Retour sur les faits l’affaire, elle, a débuté en juin 2010, à  l’occasion de la conférence débat organisée dans la ville natale de feu Modibo Keita, à  Nara, dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance du Mali. cette conférence avait servi de cadre pour l’accusé Amadou Djicoroni de soutenir que la mort du premier président du Mali indépendant feu Modibo Keita, était due à  un empoisonnement que son seul médecin traitant, Dr Faran Samaké, aurait cautionné en prescrivant une ordonnances à  cet effet. Si les héritiers de feu Dr Faran Samaké, à  Savoir Mamadou Samaké et Fanta Samaké, étaient décidés à  faire payer à  Amadou Djicoroni ces propos considérés comme diffamatoire, celui-ci a cependant été acquitté des faits à  lui reprochés grâce aux différents témoignages et à  la plaidoirie éloquente du collectif des avocats constitué autour de lui. Des propos soutenus par les différents témoins à  la barre du tribunal de première instance de la commune III, hier matin, nous avons retenu quelques extraits. Les témoignages Capitaine Soungalo Samaké, officier au camps Para au moment des faits  : Un jour, l’un mes éléments du campa para, est venu m’informer que M. Modibo Keita était tombé à  coté de son lit. Le Dr Faran Samaké était passé vers 10 heures. C’’est vers 12 heures qu’on m’a informé de l’état critique du défunt Modibo Keita. Lorsque je me suis rendu sur les lieux, J’ai fait appel à  Faran Samaké. A son arrivée, il a signalé que les premiers soins n’étaient pas nécessaires. Apres son décès, il y avait des taches blanches sur la lèvre. Pour cela, J’ai demandé à  faire l’autopsie pour établir toute preuve sur la cause du décès. Malheureusement son grand Mallé Keita a refusé l’autopsie sur le corps de son frère défunt. Dr Sénounou Keita, fils du frère de Modibo Keita  : «Â  A notre arrivée à  l’hopital du point G tard dans la soirée. Il ya avait des taches de sang sur la lèvre et le nez de mon oncle Modibo Keita . Sur le champ mon père a fait sortir un mouchoir de sa poche pour nettoyer les taches de sang. Et lorsque mon père avait voulu empocher ce mouchoir Faran Samaké s’est précipité pour retirer ce mouchoir par la force afin de remettre à  un militaire qui a disparu avec. Tidiane Tandian  : dans le temps, J’ai beaucoup collaboré ave Tiékoro BAGAYAKO . Raison pour laquelle, je vais dire toute la vérité que les uns et les autres ne savent pas. Un jour lors d’une causerie Tiekoro m’a dit que C’’était de lui en personne qui avait donné l’instruction à  Faran Samaké de liquider Modibo Keita. Mme Diarra Astan Traoré  : Chaque jour, Faran Samaké venait chez nous. A quelque jours du jugement de Tiekoro Bagayogo et de Kissima Dounkara, lorsqu’il est venu chez nous à  la maison, il m’a demandé d’appeler ma maman. Il m’a remis 5000 f pour la maman. Et , il a demandé à  la veille de faire des bénédictions pour lui, car ils n’allaient plus se voir dans ce monde. Il nous a confie que le procès de Tiékoro Bagayaogo et kissima Dounkara risquerait de lui créer des problèmes. Parce qu’il avait participé à  l’assassinat de Modibo Keita. Et, C’’est la raison pour laquelle, il s’est suicidé. Amadou Seydou Traoré dit Djicoroni le principal accusé :  Je déplore l’absence du général Moussa Traoré. La vérité est nécessaire. Je n’ai pas menti sous la torture et ce n’est pas ici que je vais mentir.

La justice contre Amadou « Djicoroni » : le procès du cinquantenaire !

Le procès contre Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djicoroni devrait édifier l’opinion sur les zones d’ombre sur la mort du très regretté père de la nation, le Président Modibo Kéita. Procès de toutes les révélations ? Ce sont les héritiers de Dr Faran Samaké, qui ont porté plainte contre Amadou Djicoroni pour avoir incriminé leur père dans la mort de Modibo Keita, premier président du Mali indépendant. Le procès est prévu pour le 2 novembre prochain. Comme le dit notre confrère du challenger, c’est la première fois que le dossier sur la mort du premier président de la République du Mali est porté devant les tribunaux. C’est inédit, car depuis sa mort le 16 mai 1977, aucun tribunal n’a eu à  étudier les circonstances de la mort du père de la nation. C’est par acte de citation directe pour diffamation en date du 05 octobre 2010, que les héritiers de Dr Faran Samaké citent Amadou Seydou Traoré, « Amadou Djicoroni » à  comparaà®tre le 2 novembre 2010, devant le tribunal correctionnel de la commune III du district de Bamako. En effet, ils estiment dans leur requête que les propos tenus par le doyen Amadou Traoré, lors d’une conférence -débats à  Nara le 8 juillet dernier, dont votre serviteur a fait un compte-rendu fidèle, faisant état de l’implication de Dr Faran Samaké dans la mort du Président Modibo Kéita, sont de nature à  jeter le discrédit sur la mémoire de leur défunt papa. Faire taire Amadou Traoré ! Voila ce que commente notre confrère sur l’action civile des plaignants, sous la plume de leur avocat, Me Mohamed Bakary Bouaré, demandent au tribunal de  »condamner M. Amadou Seydou Traoré à  cesser ses diffamations sur la mémoire de feu Faran Samaké sous peine de 500 000 F.CFA d’astreinte par contravention à  verser à  Mme Fanta et M. Ahmadou Samaké, héritiers de feu Faran Samaké ». Comment on est arrivé à  ce stade ? Selon les informations dont nous disposons, l’initiative d’un procès ne date pas d’aujourd’hui. Dans l’une des confidences qu’il nous a faites à  notre retour de Nara, Amadou Seydou Traoré a souligné que les parents de Feu Faran Samaké avaient brandi la menace d’un procès contre la première personne qui accuserait publiquement celui-ci d’être impliqué dans la mort du Président Modibo Kéita. Donc, la menace était dans l’air. Des sources bien informées nous confient même que l’opportunité d’une telle plainte aurait même fait l’objet d’un débat houleux au sein des ressortissants de Bougouni à  Bamako. Après moult hésitations, la famille de feu Dr Faran Samaké a décidé d’ouvrir les hostilités contrairement à  la famille Kéà¯ta qui, jusque – là , a opté pour le profil bas sur les circonstances qui entourent la mort de Modibo Kéà¯ta.  »Maintenant, on va voir. C’est un gros dossier qui s’annonce. Dieu seul sait o๠ça pourra s’arrêter », nous a confié une source proche du milieu judiciaire. Un procès qui pourrait faire comparaitre le Général Moussa Traoré à  la barre ? Qui a donné l’ordre d’exécution de Modibo Kéà¯ta ? De quoi est-il mort ? Qui sont les auteurs des assassinats directs ou indirects de 1968 à  1991 ? On annonce que l’audience sera aussi le procès des auteurs du coup d’Etat du 19 novembre 1968 dont l’un des rares survivants est l’ancien chef de l’Etat, Général Moussa Traoré. S’il a lieu, le procès de toutes les révélations va certainement permettre à  l’opinion d’en savoir plus les zones d’ombre entourant la mort du père de la nation, Modibo Kéà¯ta. Fera-t-on recours à  des témoignages comme ceux de Moussa Traoré ? Ou du Capitaine Soungalo Samaké, commandant de la Compagnie Para au moment des faits ? Une vingtaine d’avocats pour défendre Amadou Traoré dit Djicoroni Plus de 20 avocats se sont déjà  constitués pour assurer la défense d’Amadou Traoré qui garde toute sa sérénité et le verbe virulent. En principe, dimanche dernier, il devrait avoir une rencontre d’échanges avec ses avocats. En outre, des groupes de soutien se constituent spontanément autour de sa personne. Ainsi, le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’intégration, Sadi, de Cheick Oumar Cissoko et du Dr Oumar Mariko, a appelé tous ses militants à  se lever pour soutenir  » Amadou Djicoroni « . Et beaucoup agissent dans l’anonymat pour soutenir Amadou Djicoroni.