Football malien, il faut mettre de l’ordre !

Au sein de la Fédération Malienne de Football, la situation est telle qu’une vache n’y retrouverait pas son veau. Plus de sept mois, une crise, deux camps. Et déjà  un médiateur, l’ancien président de Transition Dioncounda Traoré, a jeté l’éponge. C’’est à  croire qu’il s’agit bel et bien d’une patate chaude. Quatre clubs ont été rétrogradés à  la deuxième division pour avoir bravé l’article 38 du championnat national qui dit que tout club qui déclare trois forfaits consécutifs sera déclaré forfait général. Et comme ça, le Djoliba, COB, CSK, des équipes de grande classe du pays, et l’avenir club de Tombouctou sont relégués. Pendant sept mois, on en a vu de toutes les couleurs : d’un côté un président de fédération qui se dit plus droit que le droit dans l’application des textes, et de l’autre ceux qu’on appelle « les frondeurs » (les dirigeants de clubs sanctionnés), qui veulent faire sauter le président au cours d’une Assemblée générale extraordinaire qui se tiendra à  la saint-glinglin. Voilà  résumée la situation. Le but recherché ici n’est pas de trancher. Le fait est qu’avec cette crise, on a fait d’une mouche un éléphant, avec deux camps qui s’affrontent avec des arguments de comptoir car le vrai problème du football malien est ailleurs. Bien sûr, dans le pays, ça ne va nulle part et le football n’est pas épargné : structures défaillantes, manque de vision des dirigeants, championnat de niveau indigent, manque de formation des encadrements des équipes… Un océan de problèmes. En dépit de tout cela, ils ont encore l’énergie d’allumer la mèche d’une crise qui ne vaut même pas le coup d’œil. Disons les choses clairement. Dans tout pays sérieux au monde, une telle fédération aurait été cassée et ses responsables virés comme on vire un importun, quitte à  exposer le pays à  des sanctions de la FIFA qui, du haut de sa toute puissance, déteste que les gouvernements se mêlent des affaires des fédérations. Mais on s’en fout ! Aujourd’hui, il est vraiment temps de remettre de l’ordre dans cette maison en virant ces dirigeants dont le seul est le but la magouille.

Coupes Africaines des Clubs : Le Djoliba et Réal haut la main

Le week-end dernier a été marqué en football par les matches retour des compétions africaines. Les clubs maliens ont connu des fortunes diverses. Si le Djoliba et le Réal de Bamako franchissent l’étape suivante, le stade malien de Bamako et le Club Olympique de Bamako (COB) sont passés à  la trappe. Les deux clubs qui recevaient ont su tirer leur épingle du jeu en validant leur ticket pour le tour prochain des compétitions. La bonne note est à  attribuer au Réal qui a créé la sensation, en ligue des champions, en éliminant l’ogre nigérian, Eyimba. La victoire étriquée (1-0) du vainqueur de la ligue des champions d’Afrique en 2003 et 2004 n’aura pas suffi. Au finish les Rouges et Noirs se qualifient grâce à  leur victoire acquise de haute lutte et contre toute attente au Nigéria au match aller, sur le score de 2-1. Auréolés du statut de tombeurs des FAR du Maroc et d’Eyimba, les protégés de Nouhoum Diané sont désormais requinqués à  bloc pour la suite de la compétition. La probable prochaine victime de l’équipe de Djicoroni-Para s’appelle l’Espérance de Tunis, un autre grand nom du football africain. Le Djoliba haut la main Pari gagné également pour le Djoliba de Bamako. La marée rouge a emporté hier CS Don Bosco de la RDC, battu par la plus petite des marques, c’est-à -dire 1-0. Voilà  qui a suffi au bonheur des Rouges, battus à  l’aller 2-1, pour jouer les 8ème de finale de la coupe de la Confédération. Haro sur les voyageurs. Le Stade malien et le Club Olympique de Bamako COB respectivement en voyage au Soudan et en Côte d’Ivoire, ont été éliminés après leur contre-performance dans la capitale malienne. En ligue des champions, les Blancs de Bamako savaient que leurs chances étaient minces après le nul vierge face à  Al-Hilal la semaine dernière à  Bamako. Le miracle n’a pas eu lieu pour Pascal Janin et sa team. Ils se sont inclinés sur le score de 2-0. Le COB a connu la même fortune que le Stade malien. Déjà  fragilisé par une défaite à  domicile, 2-0, face à  l’Asec, les olympiens, effectuaient un voyage périlleux. Malgré nul (1-1), le parcours s’arrête pour eux pour cette coupe de la Confédération.

Coupe CAF : là où le Djoliba a pêché…

Pourtant, ce n’est pas la préparation qui a manqué à  Bamako. Physiquement le club malien était bien en jambe. Ses responsables n’ont pas lésiné sur leurs moyens et énergies pour prétendre à  la victoire finale : «Â Les responsables du Djoliba sont venus me voir deux jours avant le match pour me demander de prier pour eux », nous confiait l’archevêque de Bamako Monseigneur Jean Zerbo ce samedi. Une source nous a affirmé que les patrons du club bamakois avaient auparavant imploré les bénédictions du Haut conseil islamique (HCI) ainsi que les familles fondatrices de Bamako. Hélas ! Peine perdue !, le club bamakois devait se frotter, ce soir là , à  plus fort que lui. La victoire a basculé du côté des congolais. Comme quoi, les ressources physiques qu’on sait des Léopards étaient au rendez-vous. Les joueurs du Djoliba ont cédé le pas à  la furie du club congolais qui semblait plus déterminé. Il faut toutefois souligner que C’’est la première fois que les deux clubs arrivent à  ce niveau de la compétition. Raison pour laquelle tous avaient affiché la claire volonté d’enlever le trophée. La désillusion était plutôt du côté de Bamako. Là  o๠le Djoliba a pêché La défaite du club bamakois (1-2) dans la capitale congolaise ne surprend pas. D’autant que le nul (2-2) concédé à  domicile ne leur augurait pas une issue heureuse chez les Léopards. Selon bien des observateurs, les rouges de Bamako auraient dû tout simplement empêcher le nul à  domicile. En effet, le résultat du match allé (2-2) hissait les congolais en position de favoris. Il revenait donc aux maliens, de marquer au-delà  de 2 buts sans encaisser, pour prétendre au trophée. En ratant le trophée qui devait l’inscrire sur les annales de l’histoire du football africain, le Djoliba rate un grand coup. Celui de s’octroyer le majestueux trophée continental et de voir tout simplement son nom cité parmi les grands du continent. En définitive, le Djoliba s’en tire avec la somme de 212 millions de F CFA. Notons que depuis le sacre du «Â Stade Malien », en 2009, et même avant, aucun club malien n’avait remporté la coupe des confédérations.

Coupe CAF : l’AC Léopards Dolisie prend une sérieuse option sur le Djoliba

Un match nul avec deux buts inscrits à  l’extérieur qui donne un sérieux avantage aux Léopards avant la manche retour prévue sur leurs terres… Même si la finale retour de la Ligue des Champions disputée la veille montre qu’un titre peut se perdre devant son public. Le titre n’est plus très loin pour l’AC Léopards de Dolisie. Dimanche sur la pelouse du Djoliba, l’équipe congolaise a fait un pas vers la consécration en Coupe de la Confédération en décrochant un précieux match nul dans les derniers instants de la partie (2-2). Pourtant, les joueurs de Dolosie sont passés tout près de la défaite. Car après avoir ouvert le score dès la 27e minute, les Congolais ont bien cru repartir avec une défaite après l’égalisation de Bagayoko (1-1, 37e) et la tête surpuissante de Salif Coulibaly (2-1, 78e) pour les Maliens. Les buts du match

Coupe CAF : le Djoliba de Bamako gagne 2-0 face au Stade malien

Le match comptait pour la 1ère journée du Groupe B. Il a été arbitré au stade du 26 mars de Bamako par un trio guinéen conduit par Bangoura A. Mario. Les deux clubs phare de la capitale malienne se retrouvent les 5, 6 ou 7 octobre prochain en match retour pour le compte de la 5ème journée de la compétition. Pour rappel, ces deux équipes se sont affrontées plusieurs fois au niveau national lors des matches en championnat et en coupe du Mali. « En coupe du Mali de l’année 1961, c’est le Stade malien qui avait remporté la partie face au Djoliba AC. La rivalité entre ces deux équipes a commencé au début des années 1960 avec une domination des djolibistes (joueurs du Djoliba, Ndlr) jusqu’au début des années1980 », a rappelé un ancien dirigeant du Stade malien de Bamako. « De cette période jusqu’au début des années 1992, la tendance a changé au profit de nous (Stade malien de Bamako, Ndlr), a-t-il ajouté. Ces deux équipes qui ont remporté la totalité des titres du championnat national et de la Coupe du Mali ». Ces rappels ont été confirmés par un ancien dirigeant du Djoliba AC. Le match entre ces deux formations est toujours un moment d’intense tension et d’effervescence entre les supporters », que ça soit en matches de championnat ou en coupe du Mali. Classement dans le Groupe B après la 1ère journée : Djoliba AC (3 pts, 1er) ; Léopards AC et WAC (1 pt, 2èmes), Stade malien (0 pt, 4ème)

Championnat national du Mali : le Djoliba AC garde le cap

Une simple victoire, hier, du Stade malien aurait pu compliquer les choses pour les Rouges de Hèrèmakônô qui demeurent leaders de la compétition. A l’issue d’un match âprement disputé, face à  des Djolibistes bien en jambe et très fort physiquement, les Blancs de Bamako n’ont pu débloquer le compteur pour relancer la compétition. Avec 54 points contre 47 pour leur rival, les poulains de Alou Badra Maccalou s’acheminent sûrement vers le titre de Champion du Mali pour la énième fois. Même si le Djoliba n’a pas eu de mal à  imposer ses qualités physiques dans le jeu, il reste entendu que les meilleures occasions devant le but reviennent aux Blancs de Bamako. Dès les premières minutes, le redoutable attaquant du Stade, Cissé Ousmane, rate son tir et met le ballon à  coté. A la 9ème minute, C’’est Boubacar Bangoura (9) du Djoliba qui drible superbement le portier Soumbaà¯la. Ainsi, pendant une vingtaine de minutes de jeu, le Stade s’est démontré sans pour autant marquer de but. La deuxième mi-temps est quelque peu dure pour les rouges de Hérémakônô qui ont subit les assauts des stadistes sans encaisser de but. Le score restera inchangé (0-0) jusqu’à  la fin du sifflet final. Les Rouges ont fait montre de plus de combativité et d’endurance devant des stadistes crispés et qui avaient énormément de mal à  développer leur jeu. Les deux équipes ont tous joué 10 contre 10 à  la fin du dernier quart d’heure. Pendant que le Djoliba assistait impuissant à  l’expulsion de Idrissa Traoré (12), le milieu de terrain des Blancs en la personne de Doumbia Cheick (8) a fait acte d’une énorme tacle sur le tibia de son coéquipier. Ce qui lui a valu l’expulsion à  la 78ème minute. De l’avis du coach stadiste, Ba Baye, le nul n’exclut pas la combativité des deux équipes. «Â Mon équipe n’a malheureusement pas marqué malgré les occasions franches ratées. Nous allons continuer à  travailler pour gagner les 8 matchs qui nous restent ». Pour Alou Badra Macalou, ses joueurs ont péché au niveau du milieu. «Â Cela nous a rendu la tache difficile et a permis au Stade malien de maà®triser le ballon en fin de première mi temps. Le nul ne nous porte pas préjudice ».

Badougou Djoliba : Revoilà le Centre de Formation professionnelle !

C’’est fait. La rentrée annuelle de la Formation professionnelle sera désormais symbolisée à  travers une journée. C’’est le village de Badougou Djoliba qui a abrité hier la première édition de la Rentrée professionnelle. C’’était en présence de nombreuses personnalités dont le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. Tout le village de Badougou Djoliba s’était donné rendez-vous, ce lundi 14 novembre à  la place de la Formation professionnelle. Si certains étaient là  pour assister à  l’institutionnalisation d’une journée dédiée à  la Formation professionnelle, d’autres par contre étaient là  pour savourer les temps forts de la réouverture du légendaire Centre de Formation professionnelle de la localité. Le Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle dans le cadre de ses missions de formation et d’offre d’emploi ayant été informé de l’existence du centre a dépêché le 11 janvier 2006 une mission de reconnaissance du site. A l’issue de cette mission, la Direction nationale de la formation professionnelle a recherché le financement de la reconstruction du centre auprès du budget spécial d’investissement. Ainsi à  la date d’aujourd’hui, trois blocs d’ateliers sont construits et équipés (mécanique, forge et BTP), le logement du gardien, le local groupe électrogène. Cette première partie a coûté 27 millions. Ainsi, les travaux réalisés ont rendu possible le démarrage des activités de formation au niveau du centre. Après une concertation avec les communautés, il a été retenu d’ouvrir les filières suivantes : la mécanique automobile et des engins à  deux roues, la construction métallique, la maçonnerie et le maraà®chage avec un effectif de 25 apprenants par filière. La cérémonie d’ouverture a été marquée par plusieurs interventions dont celle du chef de l’Etat qui dans son allocution a signifié combien le Centre de Formation professionnelle comptait dans le développement local. Rappelons que la fermeture de l’unique Centre de Formation professionnelle de la localité avait plongé la population dans un véritable chaos. En effet, ce Centre avait été crée pour développer les compétences des jeunes de la cité et des villages voisins du Mandé. Avec le concours de la Coopération Américaine, quatre corps y ont été développés : Maçonnerie, Forge, Menuiserie et Mécanique Auto. Créé en 1963, le Centre comptait 60 apprenants répartis entre trois filières (20 maçons, 20 menuisiers et 20 mécaniciens). Formés par seulement trois formateurs, les élèves venaient des villages comme Kamalé, Nafadji, Kirina, Boala, Samanyana et Djoliba. Toute chose qui a permis à  la population de bénéficier des bienfaits de ce Centre. Seulement voilà . En 1967, la structure ferma ses portes faute d’appui logistiques conséquents.

Coupes africaines: Week-end de vérité pour les clubs maliens

Trois des quatre clubs maliens seront à  l’épreuve des joutes continentales ce week-end. Le Stade malien, seul club de notre pays détenteur d’un trophée africain, est de par son statut, exempté de l’examen préparatoire au niveau de la Ligue des champions. Tel n’est pas le cas de son co-licier malien et non moindre rival, le Djoliba qui doit rendre visite aux Sierra Léonais du East-end Lions. l’équipe de Hèrèmakono affronte donc ce samedi à  Freetown, une vielle connaissance du public sportif malien. En effet l’adversaire de l’équipe de Hèrèmakono avait été éliminée par le Stade malien, en 1994 en coupe des vainqueurs de coupe. Défaits (0-2) à  l’aller, les hommes du technicien Modibo Diawara ont gagné par le même score au stade Modibo Keà¯ta lors de la manche retour, grâce aux buts de Souleymane Sow (43e s/p) et Mahamadou Cissé dit Tostao, (90e), avant de s’imposer à  l’épreuve des tirs au but, (3 tirs réussis contre 2). Du Mighty Blackpool battu par le Djoliba (0-2) en 1975 à  l’équipe du Central parade mise en déroute par le COB, l’année dernière, (0-0 et 4-0), en passant par Old Edwardians surclassé par les Blancs, (0-3) en 1992, les équipes de la Sierra Leone ont toujours démontré une certaine identité de jeu. C’’est à  dire une remarquable fidélité à  un football technique, léché, trahi parfois par ses naà¯vetés défensives, mais qui n’abdiquent jamais de ses vertus collectives. Pour gagner ce pari difficile, il faudrait bien que les joueurs de l’entraineur Abdelmaleck évacuent complètement leurs doutes et fassent preuve de discipline de jeu et de cohérence dans leurs options tactiques. Le problème essentiel du Djoliba réside beaucoup plus au manque d’ambitions offensives de certains de ses animateurs de jeu qui se reposent (trop ?) longtemps sur la qualité de leur défense pour tenter de contrôler leurs adversaires. Du coup les Rouges deviennent les architectes de leur autodestruction. Ce qui est sûr le déplacement s’annonce périlleux pour les pensionnaires de Hèrèmakono, qui doivent puiser impérativement au fond de leurs tripes les ressources mentales et physiques nécessaires pour contrarier leurs adversaires de Freetown, trop souvent intraitables au stadium Siaka Stevens. Les Scorpions eux, ont quitté hier Bamako à  destination de Nouakchott pour défier les Mauritaniens du Tevragh Zeina, avec la volonté de ne pas rater leur grand retour sur la scène continentale. La dernière sortie africaine du Réal au passé brillant, remonte aux éliminatoires de la coupe des vainqueurs de coupe en 1997. l’équipe avait été dominée, (1-4) à  Rabat par les Forces armées royales du Maroc, (FAR) et a sauvé l’honneur au retour, en gagnant (1-0) au stade Modibo Keà¯ta. Un score trop insignifiant pour que les « Noirs et Blancs » puissent poursuivre l’aventure. Depuis, les héritiers de Metiou, Nani, Domingo, Fantamady Keà¯ta, Gouatigui, Amadou Samaké, Jardin, Vieux Pathé Diallo, Sidi Békaye Touré et autres, n’ont plus entrevu l’horizon des compétitions africaines. Il va falloir au Réal d’attaquer ce tour préliminaire de la coupe de la Confédération comme un mort de faim. C’’est à  dire avec efficacité, engagement mais aussi humilité. Les Scorpions, seul club invaincu du championnat national après 11 journées, pensent depuis quelques temps, beaucoup plus individuellement que collectivement. Les joueurs et le staff ne semblent pas faire tous les efforts nécessaires pour être meilleurs dans le jeu. Les Réalistes devront recouvrir toutes les vertus d’équipe au sens strict du terme, avant de s’aligner au stade municipal de Nouakchott face aux locaux du Tevragh Zeina, pour cette manche aller. Il faudrait bien que les hommes du technicien Moussa Keita dit Dougoutigui prennent des risques et se rassurent physiquement et psychologiquement pour réaliser leurs intentions. Ce n’est pourtant un secret pour personne : les Scorpions, même s’ils se maintiennent dans le peloton de tête du classement, sont toujours en panne de rythme. C’’est une grande équipe mauritanienne très ambitieuse et joueuse qui s’alignera demain après-midi face au Réal. Dans tous les cas de figure, il appartient au Réal de s’offrir le maximum de chances de qualification au tour prochain dès demain en Mauritanie. Pour le CSK, le plan de route semble d’une simplicité effarante. Il s’agit pour les « Boys » de réaliser ce dimanche au stade Modibo Keita, face au Difaâ Hassani el Jadidi, (DHJ) du Maroc, leur match le plus parfait et le plus accompli, avec beaucoup de buts pour espérer survivre dans cette compétition lors de la manche retour. Car les équipes marocaines, par expérience, ne réussissent pas beaucoup aux clubs maliens. Le jeu du DHJ est assimilable à  celui de toutes les équipes marocaines. Il est fait d’abord de solidarité et d’engagement. Les visiteurs vont sans nul doute effectuer un pressing incessant et un combat de tous les instants. Il va avoir beaucoup de contacts mais peu d’illumination peut être, pour égayer le public du stade Modibo Keita. Le DHJ club foot (Difaâ Hassani el Jadidi) créé 1956, affiche un palmarès de 3 finales de la coupe du trône. Sur le reste du continent, ils seront quarante ce week-end sur la liste de départ de la coupe de la Confédération. Quarante qui rêveront d’épouser la même trajectoire que celle du FUS de Rabat vainqueur de la dernière édition. Lorsque le Fath Union Sport avait entamé la compétition à  la même époque par une défaite contre le Diaraf de Dakar (1-2) qui aurait pu imaginer que 17 matches plus tard, les Marocains recevraient le trophée le 4 décembre 2010 à  Sfax en Tunisie, avec à  la clé un chèque de 660.000 dollars ? La coupe de la Confédération a consacré les deux dernières années des outsiders, le FUS succédant au palmarès au Stade malien, premier club de notre pays à  inscrire son nom au palmarès d’une épreuve continentale. Les grands ou présumés tels ne sont plus assurés de dominer la compétition, se battant entre eux pour la victoire finale. De toutes les équipes présentes au coup d’envoi, l’Africa Sport d’Abidjan est la seule à  avoir remporté la défunte Coupe des vainqueurs de Coupe ainsi que la Super coupe et le Daring Club Motema Pembe, la Coupe des coupes. Les Aiglons ivoiriens partiront à  la recherche des temps glorieux avec, à  leur tête, l’Italien Gianni Bortoletto dont la mission est déjà  de passer le premier cap, le FC Séquence, un club guinéen parfaitement inconnu en Afrique. Les Congolais du DC Motema Pembe, eux, vont rendre visite à  Zanzibar pour y affronter le meilleur club de l’à®le, KMKM, club de la Marine. Parmi les autres rencontres du tour préliminaire, on suivra le match de Wits University avec le représentant réunionnais St.Marienne. Les Sud-Africains reviennent en coupe d’Afrique six ans après leur dernière apparition et avec beaucoup d’appréhension. Le club n’a pas signé une victoire en championnat au cours des huit dernières journées. On aura également un œil sur le duel fratricide entre les Highlanders de Bulawayo et les Nchanga Rangers de Kitwe. Les têtes de série, l’Etoile du Sahel de Sousse, Ismaà¯li, la JS Kabylie et le FUS ont été dispensées du tour préliminaire et rejoindront les quarante qualifiés directement en 1/16è de finale. Dimanche 30 janvier au stade Modibo Keà¯ta 16h : CSK-DHJ

Coupe CAF : Ittihad-Djoliba : 2-0 : Ittihad en demi-finale

Contraints de s’imposer, le Djoliba comptait sur un miracle pour réaliser son exploit, dépasser la phase de poules. Manqué … Dans un stade de Tripoli, avec un public acquis à  sa cause, Ittihad n’a pas mis du temps à  prendre ses marques. Après seulement 5 minutes, les Libyens se remettaient dans le sens du jeu avec l’ouverture du score par son milieu de terrain togolais Mani Sapol. Lancé en profondeur, il trompait le gardien Abdoulaye Diakité d’un tir croisé. Les Libyens ajouteront un deuxième but vingt minutes plus tard par Ahmed Alzawi. Un tir renvoyé par la barre avant la pause évitera aux Maliens d’encaisser un troisième but avant la pause. Après le retour des vestiaires, les Maliens lanceront bien quelques tentatives, sans succès, notamment par Alou Bagayoko dont la détermination aurait peut-être mérité une meilleur récompense, au terme d’une rencontre de qualité au cours de laquelle les joueurs libyens ont montré cependant une meilleure organisation collective. Au match aller, Ittihad était allé s’imposer à  Bamako (1-0) ce qui ne doit laisser aucun regret aux rouges maliens battus à  la régulière. Al Ittihad rejoint en demi-finales El Hilal, le FUS de Rabat et le CS Sfaxien.

Coupe de la Confédération Orange: Al-Ittihad de Lybie vs Djoliba AC

Le Dlojiba en bonne posture Le quatrième ticket pour les demi-finales sera attribué ce samedi à  l’issue de la confrontation à  Tripoli entre Al-Ittihad de Lybie et le Djoliba AC Bamako. On connaitra alors l’équipe qui, dans le groupe A, accompagnera les Soudanais d’Al Hilal déjà  qualifiée. A l’aller, le Djoliba avait été battu à  domicile (0-1) par Al-Ittihad. Cette dernière, 16 fois championne de Lybie n’a besoin que d’un nul pour atteindre les demi-finales. Après des débuts difficiles (3 défaites de rang), le club de la capitale malienne a redressé la barre et reste sur deux succès sans concéder un seul but. l’autre match du groupe A sera un choc des extrêmes, l’ASFAN, lanterne rouge, recevant à  Niamey le leader soudanais d’Al-Hilal. Dans le groupe B, la rencontre entre le CS Sfaxien et le FUS n’aura d’autre enjeu que l’attribution de la première place. Tunisiens et Marocains vont s’affronter dimanche à  Rabat pour se départager, tandis qu’à  Alexandrie, Haras El-Hodoud recevra les Zambiens de Zanaco. Programme de la 6-ème journée : Groupe A Al-Ittihad (Libye) – Djoliba (Mali) AS FAN (Niger) – Al-Hilal (Soudan) Classement : 1- Al-Hilal, 12 pts (+8). 2- Al-Ittihad, 9 pts (+4). 3- Djoliba, 7 pts (+1). 4- ASFAN, 1 pt (-9). Groupe B FUS Rabat (Maroc) – CS Sfaxien (Tunisie) Haras El-Hodoud (Egypte) – Zanaco (Zambie) Classement : 1- CSS, 10 pts (+7). 2- FUS Rabat, 10 pts (0). 3- Zanaco, 5 pts (-1). 4- Haras, 5 pts (-3).

Football : le Djoliba encore battu chez Al-Hilal

Les Soudanais comptent trois victoires en trois matchs alors que les Maliens sont toujours à  la recherche de leur première victoire dans le groupe A. Samedi, Zanaco reçoit le CS Sfaxien à  Lusaka dans le groupe B. Les chances du Djoliba de Bamako de participer aux demi-finales de la C2 se sont encore amoindries avec la défaite 2-1 vendredi 10 septembre chez le leader Al-Hilal. Dans leur fief d’Omdurman, les Soudanais ont pris l’avantage à  la 21e mn par Mudather Eltaà¯b et ils ont doublé la mise moins d’un quart d’heure plus tard grâce à  Mohamed Ahmed Bisha (35e). Menés 2-0 à  la mi-temps, C’’était pratiquement mission impossible pour les Maliens qui ont sauvé l’honneur dans le temps additionnel par Ousmane Cissé. C’’est la troisième victoire consécutive pour Al-Hilal, sûr de rester en tête du groupe A à  l’issue de cette 3e journée avec ses 9 pts. Le Djoliba est désormais dernier à  la différence de buts en attendant le match de dimanche entre d’Al-Ittihad et les Nigériens de l’AS FAN. L’agenda de la compétition ce week-end C2: la troisième journée Groupe A Vendredi 10 septembre Al Hilal (SOU) – Djoliba Bamako 2-1 Al-Hilal : Mudather Eltaà¯b (21e), Mohamed Ahmed Bisha (35e) Djoliba : Ousmane Cissé (91e) Dimanche 12 septembre Al Ittihad (LBY) – AS FAN Niamey (NIG) à  18h30 TU 1. Al Hilal 9 pts (+ 4) 2. Al Ittihad 3 (0) 3. AS FAN 1 (- 2) 4. Djoliba 1 (- 2) Groupe B Samedi 11 septembre Zanaco (ZAM) – CS Sfaxien (TUN) à  13h00TU Dimanche 12 septembre FUS Rabat (MAR) – Harras Al Hoddoud (EGY) à  19h00 TU 1. CS Sfaxien 4 pts (+ 3) 2. FUS Rabat 3 (- 2) 3. Harras Al Hoddoud 2 (0) 4. Zanaco 1 (- 1)

Basketball : Le Djoliba dames s’impose face à l’As Police

Les troisièmes journées du play off 2010 se sont jouées hier au Pavillon des sports du Stade Modibo Kéita, tant du côté des dames que des hommes. Cette troisième journée était très attendue par le public du pavillon des sports et par les acteurs des différentes équipes. l’opposition Djoliba AC/AS Police s’est déroulée dans un climat de fair-play total. Elle s’est soldée par une victoire du Djoliba Dames sur leurs homologues de la Police. C’’est ainsi que les Rouges ont décroché le titre de champion du Mali au titre de la saison 2010. Il s’agissait pour l’AS Police, après deux défaites consécutives (première et deuxième journées), de s’imposer pour relancer les choses et maintenir le suspens lors de la dernière et quatrième journée. Les Djolibistes avaient obligation de gagner pour ne pas faire planer le doute lors de la quatrième journée. C’’était sans compter la forte détermination des rouges. Alors, les policières n’ont pas pu tenir tête à  l’armada des Rouges qui ont imposé encore leur domination sans partage dans tous les quart temps. Le Djoliba a remporté le premier quart temps par le score de 12 points à  6. Le deuxième quart temps a pris fin par le score de 21 points contre 18 pour le Djoliba. Le troisième quart temps a tourné à  l’avantage des dames du Djoliba (35/31). Le quatrième et dernier quart temps a pris fin avec la victoire des Rouges 56/41. Il faut noter qu’en première journée les dames du Djoliba ont gagné 84/81. Lors de la deuxième journée, elles ont remporté encore par le score de 80/41. Cette troisième victoire boucle la boucle et fait bénéficier les rouges du titre de champion du Mali 2010. La deuxième rencontre, celle des messieurs, a opposé l’AS Police à  l’AS Réal. Après deux sorties, les deux équipes avaient à  leur compteur une victoire. Le troisième match avait donc un enjeu capital pour les deux formations. Par ailleurs, la rencontre a été interrompue à  trois minutes de la fin du temps réglementaire pour cause d’incidents entre l’As Police et le Réal. En effet, les Réalistes étaient à  64 points contre 40. Mais la rencontre s’est terminée sur fonds de bagarre: un incident s’est déroulée entre les deux équipes, ce qui a obligé les référés à  mettre fin à  la rencontre.

Coupe CAF : le Djoliba contre CR Belouizda d’Algérie 0-0

Les pensionnaires de Hérémakono, pardon «Â les rouges » de Bamako devront véritablement montrer ce dont ils sont capables dès l’entame du tour de cadrage de la Coupe CAF dont les matches aller se joueront à  partir de ce week-end. Et pour la circonstance, les Rouges de Bamako devront rassurer le public sportif malien ce 17 juillet face au CR Belouizdad d’Algérie au Stade Omnisport de Bamako. Après leur élimination en huitièmes de finale de la Ligue des champions par le Tout-Puissant Mazembé de la République Démocratique du Congo (RDC), vainqueur à  l’aller à  Bamako (1-0) comme au retour (3-0) à  Kinshasa, les protégés de Kingoma Michel (entraà®neur du Djoliba) n’ont presque que cette compétition pour espérer sauver leur saison. En effet, en championnat national de Ligue 1 Orange, rien n’est encore sûr qu’ils finiront cette saison sportive en tant que champions du Mali. Le Djoliba AC favori Rappelons qu’en Coupe du Mali, trophée le plus prisé et le plus convoité au plan national, le Djoliba, de part sa mauvaise prestation, a surpris plus d’un observateur, alors même qu’il était donné favori. Il faut le dire, du côté de Hérémakono, la baisse de régime du club est imputée à  l’encadrement technique, notamment à  l’entraà®neur Michel Kigoma qui n’arrive pas à  trouver une ligne d’attaque digne de ce nom. Il faut dire que dans ces conditions, il est difficile d’être optimiste pour le tour de cadrage et les Rouges doivent impérativement hausser le niveau de leur jeu pour espérer décrocher le précieux sésame de la phase de poules. Surtout quant on sait que le tour de cadrage, met aux prises les équipes éliminées en huitièmes de finale de la Ligue des champions et celles qui se sont qualifiées en coupe CAF. Arracher la victoire l’année dernière déjà , le Djoliba faisait partie des équipes reversées en coupe CAF, mais cette équipe de Hérémakono avait été éliminée aux tirs au but ici à  Bamako par l’Entente Sétif d’Algérie, finaliste de la compétition lors de la dernière édition. Il faut donc tout mettre en oeuvre pour que l’histoire ne se répète pas pour les Rouges de Hérémakono à  partir de ce 17 juillet 2010. Selon l’entraà®neur du CR Belouizdad, M. Mohamed Henkouche, le club algérois sera une nouvelle fois devant un réel défi, mais il reste très confiant. Autant dire que les Algériens ne viendront pas ici à  Bamako en victimes résignées. Le Djoliba aura fort à  faire pour prétendre à  arracher les trois points de ce match aller. s’il y’a un conseil à  donner aux «Â rouges », il faut dire qu’ils doivent absolument se méfier de cette équipe d’Algérie qui, dit-on, s’appuie sur une attaque prolifique, ayant bien sûr une énorme expérience des compétitions africaines.    Le CR Bélouizdad, privé de plusieurs joueurs ayant disputé les tours précédents de la Coupe de la Confédération Africaine, a tout de même réussi un bon résultat en accrochant le Djoliba AC (0-0) à  Bamako, pour le compte du match aller des huitièmes de finale. Le club malien a été éliminé en huitièmes de finale de la Ligue des champions par le Tout-Puissant Mazembé (RD Congo). Un bon résultat pour le club algérien, qu’il faudra toutefois confirmer à  l’occasion de la manche retour à  Alger dans une quinzaine de jours

Finale de la 50ème Coupe du Mali : Sans le Stade ni le Djoliba !

Le CSK et l’As Réal de Bamako sont respectivement les tombeurs du Djoliba AC et du Stade malien de Bamako lors des demi-finales de la présente Coupe du Mali. Le CSK sort le Djoliba AC Le premier match, entre le CSK et les rouges, s’est joué Dimanche dernier au stade omnisport Modibo Keita. Il a tourné à  l’avantage du CSK qui a largement gagné par le score de 2-0. Complètement méconnaissables lors de ce match, les rouges ont livré un jeu timoré et inoffensif devant des « centristes » méthodiques et très engagés. L’AS Réal tombe le Stade Malien Hier, le Stade malien rencontrait l’As Réal au Stade omnisport Modibo Keita. En première mi-temps, le match aura été des plus palpitants. Donné favori lors de ce match, C’’est en vain que les blancs arriveront à  se frayer le chemin du but. Ils seront toutes les fois butés au bloc défensif mis en place par le Réal. En seconde mi-temps, les stadistes sont revenus enragés. Et nombreux sont-ils, ceux qui ont présagé que les blancs allaient abattre l’enfer sur leurs adversaires. Mais surprise ! En effet, le Réal était très déterminé à  prendre le match en main. Ce qui les fera ouvrir le score dès les premières minutes. l’entrée en matière du meneur de jeu du Réal, Oumar Sidibé (dossard 10) pèsera lourdement sur les blancs qui encaisseront un second but signé du nouvel rentrant. La possession de balle du Réal était nettement supérieure à  celle de l’adversaire.Pendant le reste du temps, le Stade est resté l’ombre de lui-même. l’attaquant stadiste Moussa Mariko aurait pu réduire le score sur une belle action qu’il a manqué à  concrétiser dans les toutes dernières secondes du match. Et le Stade restera sans aucune chance de revenir au score. Suprématie historique du Djoliba et du Stade Malien en Coupe du Mali Depuis plus d’une décennie, les deux clubs se succèdent autour du titre de champion au Mali. « Depuis l’édition Coupe du Mali de 1991 jusqu’à  nos jours, C’’est le Djoliba et le Stade qui s’étaient affrontés en finale » a rappelé Soriba Fané, supporteur du Stade malien de Bamako. Aujourd’hui l’heure a peut-être sonné pour eux de passer le relais à  des clubs émergent. Parmi ces clubs montants, il faut sans doute citer le CSK. En effet, de toute son histoire, le CSK n’a jamais gagné un titre de champion au Mali. Le moment est peut être venu pour lui de changer le cour de l’histoire. Mais pour ce faire, il croisera le fer avec l’As Réal de Bamako, un club qui a déjà  à  son arc 9 Coupe du Mali. La finale inédite qui attend le public sportif malien sera revêtue du sceau du cinquantenaire. Rappelons que la 1ère édition de la Coupe du Mali s’est jouée en 1961, en présence de feu le président Modibo Keita, père de l’indépendance du Mali.

16ème journée du Championnat national de football : le Djoliba battu pour la première fois

2 buts à  0. Voilà  le score qui fait de état de suprématie de l’Asko sur les rouges de Bamako, qui se sont inclinés à  l’issue d’un match qui ne leur a pas offert de cadeau. Ils étaient face à  une équipe de l’Asko bien en jambe et déterminée à  se signaler dans la compétition. Après une première mi-temps vierge de 0 but partout, C’’est en deuxième mi-temps que l’Asko s’est énergiquement manifesté contre les rouges. A l’aide d’un système de jeu très technique et rapide, elle arriva à  déverrouiller la solide défense djolibiste. C’’est ainsi qu’à  la 54ème minute du jeu, elle trouvera le chemin des filets par le très redouté Moustaphe Tounkara. Quant au 2ème but, il fut l’œuvre de Cheik Tounkara nouvellement rentré. C’’est en vain que les rouges se ressaisiront au cours de ce palpitant match tenu à  fond par les petits magiciens de l’Asko. Ainsi donc le Djoliba enregistre sa première défaite dans ce championnat national Par ailleurs, la 16ème journée aura mis aux prises le Stade malien et la Jeanne d’Arc (JA). La confrontation s’est soldée par la victoire 1 but à  O des Blancs sur la JA. Le stade a ravi la vedette à  la JA en s’imposant 1 à  0, but marqué à  la 21ème minute par Mamadou Coulibaly. A noter que dans quelques jours, le Stade malien prépare dans quelques jours le match retour contre Fès de Rabat. Ces deux matchs devaient permettre au Djoliba et au Stade de se réconcilier avec leurs supporteurs. Car en effet, toutes deux venaient d’être battues dans les compétitions africaines. Le stade en déplacement au Maroc s’est fait battre 0-2 par Fès de Rabat, tandis que la Djoliba s’inclinait à  domicile contre le Tout puissant Mazembe de la RDC par le score de 1-0. C’’est pourquoi ils avaient forcement besoin de gagner les matchs de championnat, histoire de redorer leur blason.

Coupe CAF et Ligue des champions : le Stade Malien et le Djoliba AC battus ce week-end.

Le Stade en suspens l’épée de Damoclès est à  nouveau suspendue sur les clubs maliens du Stade malien et du Djoliba AC. Battus vendredi au Stade omnisport sur le score de 1 but à  0, les « Djolibistes » devront de gagner au Congo pour espérer poursuivre la compétition. Le Stade malien de Bamako, tenant du titre de champion d’Afrique, a chuté face au FUS de Rabat en s’inclinant par 2 buts à  0 le vendredi dernier (23 Avril). Des stadistes dominés Cueilli à  froid en encaissant très tôt un but, le Stade malien a produit l’un de ses plus mauvais matchs de saison : un jeu sans cohérence ni rigueur. Après une heure de jeu, le Stade malien encaisse un but dU FUS de Rabat dont l’auteur est un ancien joueur du Stade malien et du Djoliba de Bamako, en l’occurrence, Souleymane Dembélé, à  la 67è. FUS de Rabat a donc frappé un grand coup pour la qualification en phase de poule. Le Stade devrait faire mieux pour prétendre à  une qualification, s’il veut défendre son titre. On se souvient que le Stade malien a surmonté deux fois un score de 2 à  0 : à  l’acquisition de leur titre (contre les Algériens du Sétif) et au deuxième tour de ladite compétition (Sewé Sport d’Abidjan, Côte d’Ivoire). Ligue des champions En ligue des champions, le Djoliba a chuté à  domicile face au tout puissant Mazembe de RDC. Ainsi, le Tout Puissant Mazembé (Champion en titre) a réussi son entrée en matière en dominant le Djoliba de Bamako (1à  O). Dès la première minute, les Congolais, en donnant le coup d’envoi du match, se signalent devant les buts djolibistes. Le Djoliba laissant passer l’orage au fil du temps, prend le jeu à  son compte et commence à  attaquer le camp adverse. C’’est vers la 20è minute, que l’attaquant djolibiste, Koffi N’Guessan, rate une belle occasion d’ouvrir le score. Puis on assiste à  des occasions de but de Lassine Diawara, de Mintou Doucouré et Jean-Louis Gua. La mi-temps s’est donc soldée par un score nul et vierge. Pourtant, le Djoliba avait largement dominé la partie. Au début de la 2è mi-temps, vers la 55è mn, idéalement placé en position d’hors jeu, l’attaquant congolais pénètre dans la surface de réparation djolibiste. Mais il est fauché par le gardien du Djoliba. Alors, l’arbitre siffle le penalty qui sera transformé en but par Trésor Putu qui, après avoir observé un temps d’arrêt, bât ainsi le gardien de but adverse. Le Djoliba arrivera t-il à  renverser la tendance, lors du match retour, dans deux semaines ? .

Coupe du Mali de Football : la 50ème édition aux couleurs du cinquantenaire

Cette année, la Coupe du Mali sera habillée aux couleurs du cinquantenaire de l’indépendance. En effet, le comité exécutif de la Fédération malienne de football (Femafoot) a décidé d’apporter une innovation dans l’organisation et le déroulement de la coupe dame du Mali. Cette compétition est suivie par un impressionnant public. Contrairement aux éditions passées, la Fédération prendra en main les éliminatoires à  partir des seizièmes de finales. Il faut rappeler C’’est la Fédération n’intervenait qu’à  partir des huitièmes de finales. Bientôt les 16è de finale Les seizièmes de finale se joueront du 14 au 19 mai 2010. Les équipes qui seront qualifiées devront toutes être connues au plus tard le 30 avril 2010. Ainsi, la phase fédérale démarrera avec 32 équipes. La répartition des quotas par ligue est ainsi qu’il suit : Bamako (8 représentants), Kayes (4 représentants), Koulikoro (4 représentants), Sikasso (4 représentants), Ségou (3 représentants), Mopti (4 représentants), Tombouctou (2 représentants), Gao (2 représentants) et Kidal (1 représentant). La Femafoot n’entend pas lésiner sur les moyens pour donner à  la compétition une allure festive. D’ores et déjà  elle promet que la fête sera belle pour l’ensemble de la jeunesse.

Championnat national : le Djoliba AC prend de l’avance

La 15ème journée a débuté samedi au Stade du 26-Mars par les victoires respectives et scores identiques (2-0) du Stade malien de Bamako et de l’Asko devant l’AS Police et l’Usfas. Les buts de l’Asko portent la signature de Bah Keita qui a frappé aux 37ème (penalty) et 71ème minutes. Le Stade Amary Daou de Ségou qui a abrité la confrontation AS Bakaridjan-Stade malien de Sikasso était pris d’assaut par les supporteurs des deux équipes. A l’issue d’un match palpitant, l’AS Bakaridjan s’est incliné (0-1) devant la redoutable formation sikassoise. Le même jour, l’on assistait au Stade Diarrah de Koulikoro, à  bataille entre le CSD de la localité et le Sigui de Kayes. Ce dernier a été largement dominé grâce au doublé de Souleymane Diallo et de Mamoutou Danfaga. Le Dimanche, l’on a assisté à  un véritable match de revanche au Stade Modibo Keita. Le COB et l’AS Réal se sont neutralisés (3-3). Ce fut ensuite le tour au match certainement le plus attendu au compte de cette 15ème Journée. En effet, l’on a assisté à  la modeste victoire du Djoliba sur la Jeanne d’Arc. Le but des «Â rouges de Bamako » a été inscrit sur un coup franc tiré à  la 84ème minute par Lamine Diawara. Cette victoire vient conforter la position du Djoliba. Rappelons que les «Â rouges de Bamako » occupe toujours la tête du classement avec 39 points. Ils sont suivis du Stade malien de Bamako qui totalise 27 points. La 15ème journée du Championnat national de ligue 1 a été bouclé hier au Stade Modibo Keita par la rencontre CSK-Onze Créateurs. Elle a été une véritable occasion de relance du Stade malien qui jadis occupait la 3ème position après la Jeanne d’Arc. v

Coupe Africaine des Clubs : le Djoliba et le Club Olympique de Bamako au premier tour

Si le premier pouvait se contenter d’un simple match nul, le second, quant à  lui, devait impérativement gagner pour demeurer dans la course. Le week-end aura été très particulièrement chargé pour les deux clubs maliens. Dans le cadre des matchs retour du tour préliminaire des coupes africaines des clubs, le Djoliba et le COB ont respectivement affronté Al Ahly de Libye et le Central parade de Sierra Léone. Nette domination du Club Olympique de Bamako Pour le COB, une simple victoire d’un but suffisait au COB pour sortir de l’ornière. Ce qui fut réalisé dans la démesure totale, car les olympiens COB ont littéralement « semé » leur adversaire du jour, par le score sans appel de 4-0, dont 2 buts par mi-temps. Or, C’’est avec beaucoup de morosité que les olympiens (COB) ont abordé le match. Et ils avaient en face d’eux, une formation serra léonaise bien en jambe, mais quelque peu crispé sur ses offensives. Les buts olympiens ont été respectivement marqués par Kicmett Melvin (26ème et 75ème mn), Moussa Tigana (34ème mn) et par Boubacar Dembélé à  la 85ème mn. Au terme d’une partie serrée, les olympiens ont certainement remporté la qualification, mais force est de noter que les hommes de Moussa Konaté (président COB) n’ont pas convaincu le public sportif malien. D’autant plus que dans l’entre jeux, ils se sont illustrés à  travers beaucoup de déchets techniques, des tissus de mauvaises, un manque de fraà®cheur physique…. N’eut été leur grande dextérité devant les buts serra léonaise, ils auraient gravement trébuché à  domicile. Un nul pour le Djoliba AC Même si l’état du terrain était des plus dégradé, la faveur du domicile devait offrir aux olympiens un léger avantage. En tout cas, malgré leur qualification pour le deuxième tour de la compétition, si les olympiens envisagent d’aller loin, ils se doivent de retravailler sérieusement leurs talents et de rehausser le niveau technique de l’effectif. Un seul but contre le Central Parade de Sierra Léone, suffisait donc aux olympiens, après le nul, il y a deux semaines à  Freetown. Quant aux « Rouges de Bamako » (le Djoliba), ils se devaient impérativement de faire tout pour avoir leur ticket de la qualification, ce dimanche à  Benghazi, en concédant le nul. Ils l’ont fait, d’autant plus que le match s’est soldé par 0-0. Auparavant, le Djoliba avait battu en match allé Al Ahly à  Bamako (1 but à  0). C’’est donc, sans grandes difficultés que le COB et le Djoliba franchissent ainsi le premier tour de la Coupe africaine des clubs. Mais jusqu’o๠leur mènera cette aventure ? Rappelons que le trophée de la dernière édition est détenu par le Stade malien de Bamako.

Coupe Africaine des clubs : le Djoliba AC affronte Al Ahly de Lybie ce dimanche

En effet, le Djoliba AC et le Club Olympique de Bamako (COB) vont jouer ce week end les matchs retours de la Ligue des Champions et la Coupe de la Confédération Africaine (CAF). Les Rouges de Bamako doivent impérativement faire tout pour avoir leur ticket de la qualification, ce dimanche à  Benghazi, après avoir battu en aller Al Ahly à  Bamako (1 but à  0). Tandis que le COB tentera au moins de marquer un seul but contre le Central Parade de Sierra Léone, après le nul, il y a deux semaines à  Freetown. Challenge Continental Pour le Djoliba aussi bien que pour le COB qui joue sa 3è coupe d’Afrique des clubs, ce sera presque une grande aventure à  l’échelle continentale. Le COB semble galvaniser les Olympiens qui sont tout heureux de retrouver les chemins des coupes d’Afrique, 7 ans après leur dernière participation à  la compétition. En dépit de ses 4 titres de champion de Libye (1970, 1972, 1975 et 1992) et ses 5 coupes nationales en 1980 – 1981 – 1988 – 1991 et 1996, le club de Benghazi peine toujours à  atteindre les 2è tours des coupes continentales. Sa toute première participation à  une coupe d’Afrique des clubs remonte à  1971. C’’était en coupe d’Afrique des clubs champions, il fut éliminé en 16è de finale par l’Espérance de Tunis. En 1973, il est éliminé en 8è de finale par Ismaily d’Egypte. En 1976, sa course en C1 s’arrête en 16è de finale, éliminé par le Mouloudia club d’Algérie. En 1981, Al Ahly est éliminé à  nouveau en 16è de finale par Stationary Stores du Nigeria de l’excellent Peter Rufai. Pour rappel, l’an dernier en coupe de la CAF, si Al Ahly a franchi le premier tour en écartant Hay al Arab d’Egypte aux tirs au but (3-2 après que chacun ait remporté sa manche 1-0), son rêve sera encore brisé en 16è de finale par le CS Sfaxien (1-4 puis 2-1). Fondé en 1950, les Rouges et blancs de Benghazi ambitionnent de faire un bon résultat ici à  Bamako avant de confirmer dans un stade de 28 Mars fort de ses 40 000 places qui sera tout acquis à  sa cause. D’autant plus qu’à  domicile, les égyptiens miseront beaucoup sur l’attaquant Othman Ferjan et surtout les nouvelles recrues, le défenseur central Ateya El Belqase, transfuge du National Al Ahly d’Egypte et le milieu de terrain du Club Africain de Tunis Helmi Hmam, prêté pour 6 mois par le Club Africain de Tunisie. C’’est donc une équipe libyenne au potentiel physique et technique appréciable que les Rouges doivent réussir à  contrecarrer pour franchir les préliminaires. Les poulains du Congolais, Michel Kingoma sont conscients de l’enjeu de cette rencontre, après la victoire d’un but à  zéro à  Bamako. Pour le coach, le match ne sera pas facile pour qui connait l’équipe libyenne. Malgré tout, le Djoliba qui joue mieux à  l’extérieur qu’à  l’intérieur, doit obligatoirement essayer de négocier ce match afin d’obtenir son ticket pour la qualification. Malgré le match nul concédé face au Réal lors de la précédente journée du championnat, « le Djoliba est sur ses gardes », assure le sélectionneur du Djoliba, Michel Kingoma. « Le nul contre le Réal ne veut pas dire que nous ne nous préparons pas pour la circonstance. La phase des poules est notre objectif principal cette saison », ajoute le technicien. « Nous sommes confiants et cette année sera la bonne », Inch Allah, affirme l’attaquant Yahaya Coulibaly. En 2008 et 2009, les Rouges avaient été éliminés au dernier tour.

Championnat National de football : les premiers résultats

Une journée qui n’a tourné à  l’avantage d’aucune des deux formations. En effet, les deux formations se sont neutralisées (1-1) mercredi dernier, au Stade Omnisport Modibo Keita. Le suspens offrait l’opportunité aux rouges de Bamako, de redorer leur blason, après les fracassant défaites lors des compétitions antérieures. En outre, le Djoliba AC traverse une véritable crise. Après les échauffourées que la Direction du club a connu il y’a quelques mois, doublée du limogeage de l’entraà®neur, Aliou Badra. D’o๠le parcours du club qui devient de plus en plus difficile dans les compétitions, notamment ce championnat. Rappelons que l’entraà®neur Alou Badra Diallo a été limogé suite à  la défaite du Djoliba en Super Coupe contre le Stade malien. Djoliba VS USFAS La confrontation entre le Djoliba et l’USFAS a livré un spectacle de bas niveau. Les deux formations, du point de vue de la qualité de leurs jeux ont livré un match en deça des attentes. Revenant des vestiaires avec un peu plus d’ambition, le Djoliba AC n’a pu ouvrir la marque. Et C’’est finalement l’USFAS qui introduit le score par le pied magique de Amadou Diallo. La réaction djolibiste ne suivra qu’après de ratage d’une flopée d’occasion. Au finish, les deux formations se sont partagées les points. Ainsi, le Djoliba a échappé à  une défaite dès la première journée. Malgré tout, le sélectionneur de l’USFAS n’a pas rougi après ce match. Il dira que «Â le partage des points n’est pas mal puisse que nous sommes en championnat ». Pour sa part, l’entraà®neur du Djoliba s’est défendu en laissant entendre que «Â le moral des joueurs est sur les talons, vu les diverses crises que vit le club, par ces temps ». Toute fois, il a rassuré que l’équipe mettra le cap sur les prochains affrontements. Au même moment, le Stade Malien de Bamako, renforçait sa suprématie à  Koulikoro Affrontant le CS Dougouwolonfula, au compte de la 1ère journée, le Stade malien n’était visiblement pas dans ses grands jours. Mais malgré tout, il réussit à  s’octroyer la victoire par 1 but à  0. A la 45ème minutes du jeu, les Blancs ouvrent le score. En enregistrant cette victoire, le Stade malien ne s’est point départi son nouveau statut de champion d’Afrique. Au contraire il ne fait que le confirmer. Car en effet, les poulains de Djibril Dramé ont également remporté la super coupe devant son éternel rival, à  savoir, le Djoliba AC. En seconde période, les deux formations engagent le jeu dans une bataille de titans avec à  la clé des actions intermittentes qui arriveront vainement à  changer le score. En tout cas, le stade a su résister, malgré le fait que son adversaire ait choisi en première mi-temps de pourrir les jeux en détruisant le système offensif des stadistes. A voir les émulations entre les clubs Maliens en cette première journée, on s’aperçoit qu’il y’a fort à  faire dans l’amélioration du niveau technique. A noter que, ce week-end, l’USFAS rencontrera l’ASKO au compte de la deuxième journée, alors que le Djoliba AC jouera contre la Jeanne d’Arc.

Sport : Le Championnat National du Mali a débuté

Le coup d’envoi du championnat national 2009-2010 a été donné ce dimanche avec la rencontre Club Olympique de Bamako vs le Sigui au stade Modibo Keà¯ta Faut-il rappeler que les Rouges ont réalisé le doublé l’année dernière en battant les Blancs en finale de Dame coupe (1-0) après avoir remporté le Championnat National. Dans ce cas de figure, le règlement prévoit que la super coupe mette aux prises le vainqueur du championnat et le finaliste malheureux de la coupe du Mali. Pour revenir à  l’exercice 2009-2010, le Djoliba et le Stade malien semblent se détacher du lot. Le Stade Malien favori Certes, le Club Olympique de Bamako, le CSK et le Réal sont capables de donner du souci aux deux grands favoris, mais de là  à  penser que ces trois formations peuvent remporter le titre suprême, il y a un pas que nous ne saurions franchir. Pour sa part, le Stade malien focalisera l’attention du public cette année après son sacre historique en coupe CAF face à  l’Entente Sétif. Après cette victoire, le président du comité de gestion du Stade, Mahamadou Samaké dit San, n’a-t-il pas prévenu que l’équipe ne se contentera pas d’une nouvelle qualification à  la phase de poule de la coupe CAF et que l’objectif majeur sera le titre de champion du Mali. « Notre ambition est de remporter le championnat national 2009-2010 pour pouvoir participer à  la Ligue des champions d’Afrique en 2011 », a clairement indiqué le premier responsable des Blancs. Pour atteindre cet objectif, l’équipe de Sotuba a mis tous les atouts de son côté en mettant en place une commission technique chargée de recruter de nouveaux joueurs qui viendront s’ajouter à  la poignée de rescapés de la coupe CAF (Cheick Sadhibou Touré, Moussa Diallo, Mohamed Lamine Berthé, Abdoulaye Sissoko, Abdallaye Maà¯ga, Raphaà«l Bi Tah, Moussa Coulibaly). Jeunes espoirs du Football Au nombre des nouveaux joueurs qui ont déjà  signé en faveur de l’équipe de Sotuba, on peut citer Mahamadou Mariko (ex-Djoliba), Mamadou Coulibaly (ex-Stade malien de Sikasso), Cheà¯bane Traoré (ex-Nianan) et Cheick Oumar Ballo (ex-ASKO). Selon une source proche du club, la commission technique est également en contacts avancés avec quelques joueurs étrangers qui devraient débarquer à  Sotuba dans les prochains jours. Les deux promus, le Sigui de Kayes et l’AS Police seront également suivis de près au cours de cet exercice 2009-2010. Les Kayesiens retrouvent l’élite après deux ans de purgatoire, tandis que les Policiers participent à  la compétition pour la première fois de leur histoire. L’honneur reviendra d’ailleurs au Sigui d’ouvrir le bal contre le Club Olympique de Bamako, dimanche au Stade Modibo Keà¯ta, tandis que l’AS Police entre en lice lundi contre la J.A. conduite cette année par le duo Modibo Traoré « Faama » et Guéladio Nango.

L’association Djoliba prône l’éducation « civique et politique »

Le lancement de cette activité, a fait l’objet d’une cérémonie officielle au Centre Djoliba hier Cette session du cours modulaire, 2ème du genre, procède de la volonté de la Direction du Centre Djoliba à  donner une formation d’envergure aux citoyens maliens. Ledit évènement, qui réponds à  un souci de consolidation de la jeune démocratie du Mali, s’étendra du 4 novembre au 23 décembre prochain au Centre Djoliba. «Â Démocratie oui ! Mais la formation du citoyen d’abord » En effet, l’éducation politique et civique est une composante majeure dans le plan stratégique de 2008-2010 du Centre Djoliba. «Â Conçu pour le raffermissement de la démocratie au Mali, ce plan stratégique met au centre la formation et la préparation du citoyen malien, à  jouer pleinement son rôle d’acteur de développement », a signalé le directeur général du Centre Djoliba, Jean De Dieu Dackouo. Selon M. Dackouo, l’idée d’asseoir un programme modulaire est survenu à  la suite d’une étude de formulation d’un programme de formation civique et politique en 2007 à  Ségou, Sikasso et dans le District de Bamako. Cette étude a fait plusieurs constats dont : la méconnaissance pour la plupart des citoyens de leurs droits et devoirs créant une situation sociale ou règnent «Â le laisser-aller et le laisser-faire », la méconnaissance par les citoyens des institutions, symboles et insignes de l’Etat (le drapeau et ou l’hymne nationale ne disent rien à  de nombreux citoyens). l’étude a, par ailleurs signalé le faible taux de participation aux différentes élections. Eduquer le citoyen Face à  ces manques qui touchent à  l’identité sociale et institutionnelle du pays, le DG du Centre Djoliba, a laissé entendre qu’il urgent de créer un cadre politique nouveau ou les acteurs comprendront leurs droits et devoirs et agiront en conformité avec ceux-ci. l’objectif du Centre Djoliba est d’agir en sorte que les citoyens soient en mesure d’analyser, de décider, d’agir et d’opérer les choix qu’il faut au moment qu’il faut , en pleine phase avec leurs droits et devoirs. «Â Il n’y a pas de développement économique durable sans une démocratie forte et donc des citoyens conscients de leurs droits et devoirs » a-t-il conclu. l’initiative accompagnée par les plus hautes autorités Saluant l’initiative, le représentant du Ministère de l’Administration territoriale, a indiqué qu’il s’agit là  d’une action innovatrice, « car la formation civique et politique du citoyen contribuera positivement à  la consolidation de notre démocratie. Plus de telles initiatives se multiplieront, plus notre processus démocratique offrira de réelles chances d’un développement durable ». Pour le représentant du Ministre Kafougouna, l’efficacité d’une démocratie repose sur la maturité politique des acteurs en place, et cette maturité ne s’acquiert fondamentalement que la formation des citoyens. En tout état de cause, ce cours modulaire initié par ADHD vient à  point nommé. Et pour cause, la Démocratie malienne, malgré son jeune age, a véritablement besoin d’une cure de jouvence.

Le Djoliba AC remporte la 49è Coupe du Mali

Le Djoliba Ac a remporté ce samedi 22 aout la finale de la 49è édition de la coupe du Mali de football en battant son grand rival le Stade malien de Bamako 1-0; Le match s’est joué au stade Amary Daou de Ségou en présence du Premier ministre Modibo Sidibé, de plusieurs membres du gouvernement et du président de la Fédération malienne de football, Hammadoun Kolado Cissé. La ferveur des supporters du Djoliba AC était palpable tout au long du match. Ayant fait le déplacement depuis Bamako par dizaines de bus, il était normal que le Djoliba ne décoive pas leur espoir et il s’est concrétisé par un but de Lassana Diallo à  la 23è mn de jeu en 1ère mi-temps, plongeant le Stade dans l’incrédulité. Largement dominé en 1ère mi-temps, les joueurs du Stade ont laissé passer plusieurs occasions, et la possession du ballon était à  la faveur du Djoliba, équipe agressive sur le terrain et qui a ouvert le score en premier. En deuxième mi-temps, le Stade est décidé à  attaquer mais les occasions de but ne passent pas. Dans les tribunes, des joutes verbales féroces opposent les supporters des deux équipes. Le tam tam des Rouges ( le Djoliba) va crescendo comme pour encourager à  la victoire. Sur le terrain, les Rouges maintiennent leur défense et contrent les Blancs ( Stade Malien). Et puis à  la faveur d’une surprise, à  la 46è minute de la 2è mi-temps, le Stade égalise. Les supporters laissent exploser leur joie, mais quelques secondes plus tard, l’arbitre siffle Hors-jeu ! Déception. Le coup de sifflet final vient ensuite achever les Blancs, qui laissent échapper la Dame Coupe. Le Djoliba AC remporte ainsi son 19è trophée de Coupe du Mali sur 28 finales disputées depuis sa création et réalise ausi le doublé coupe championnat, le 5è de son histoire. Pour le Stade, la prochaine échéance, c’est la coupe de la confédération contre le club égyptien de Harass el Hodoud en match retour. A l’aller il ya une semaine, les stadistes avaient obtenu le point du nul (1-1). Le Stade malien occupe la 1ère place du groupe B de la coupe de la confédération. Pour le Djoliba AC, l’heure est à  la joie !

Djoliba AC- Stade Malien : une affiche historique

Le match de samedi est un moment fort pour les aficionados du football malien. Djoliba AC- Stade Malien, c’est une affiche qui promet toujours, autant pour l’adversité sur le terrain que les instances dirigeantes des deux parties. A chaque match ses réalités ! En effet, pour cette 49e finale de la coupe du Mali, le stade tentera d’arracher une 7e victoire face aux rouges. Tandis que Cheick Oumar Bathily et ses coéquipiers joueront pour une cinquième finale de la coupe du Mali face au Stade. Un match historique Qui des deux équipes emportera la rencontre de samedi ? C’’est la question qu’on se pose un peu partout dans les rues de Bamako et de Hérèmakono o๠sont basées les deux équipes. Pour répondre à  cette question, chacun des staffs techniques devra sortir la grosse artillerie. Psychologiquement le Stade part favori puisqu’il a remporté plus de finales face à  son adversaire. En 1961, les Blancs de Bamako emportent la première finale face au Djoliba 2-2 au premier match qui n’a pu départager les deux équipes. Une semaine après, le match rejoué voit le premier sacre du stade 2- 1. La deuxième finale en coupe du Mali opposera les deux équipes 14 ans après c’est-à -dire en 1975 ou le Djoliba arrache sa première victoire sur le score de 1-0. En 1979, le Djoliba signe sa deuxième victoire face aux blancs. 1983, Hérèmakono l’emporte sur un score de 1-0. l’année qui a suivi, le stade commence sa démonstration de force. Le tableau est bon pour les stadistes (1984 (3-1), 1985 (4-2), 1986 (2-1), 1988 (3-1) puis 1990 (1-0). Le Stade part favori de cette rencontre Il a fallu attendre 1998 pour que le Djoliba augmente le nombre de ses victoires à  quatre face à  son rival de tous les temps. Malgré cet écart de deux victoires en finales entre les deux équipes. Le Djoliba vient en tête de finales gagnées en coupe du Mali, 18 contre 17 pour les blancs qui tenteront tout pour égaler son adversaire. En 49 éditions, le stade a joué 24 finales dont 10 contre le Djoliba. Avec ses six victoires face aux rouges, le stade se considère t-il le poids lourd de la balance ? Et aussi le Djoliba qui bat le record de cette compétition se considère t-il le grand favori de cette finale de Ségou ? Autant de questionnements pour les milliers de supporteurs qui seront au stade Amary Daou. Une rencontre de géants Depuis la première édition de la coupe du Mali présidée par le Président Modibo Kéà¯ta en 1961, cette compétition a toujours bénéficié de la présence des chefs d’Etat. Pendant quelques années elle fut présidée par le général Moussa Traoré, puis par ATT en passant par le président Alpha Oumar Konaré. Pour la 49e édition C’’est le premier ministre Modibo Sidibé qui se rendra dans la cité des Balanzans. A la dernière minute, le Président de la République a décliné pour des raisons de calendrier.

Championnat national de football : le Djoliba AC s’impose

Les hyppo rouges de Bamako se sont imposés jeudi face au COB en final du championnat national de football de D1. Match très capital pour le COB, les poulains de Ibrim Diallo devaient écraser le Djoliba 5 buts à  zéro pour devenir champion 2009 de la compétition. Un rêve qui paraissait irréalisable puisque le Djoliba est détenteur du trophée à  l’issue de la saison 2008. Dans tous les cas, les rouges partaient favoris pour la rencontre. A la 25e journée ils empochaient 52 points contre 49 pour le COB. Un match très tactique La rencontre a été très riche en buts. Chacune des deux équipes voulait prendre le devant. D’entrée de jeu, Boubacar Dembélé ouvre le score dès la 3′ pour le COB. Sous la pression des supporters des rouges, Cheick Oumar Bathily et ses coéquipiers foncent et obtiennent l’égalisation dès la 9′ sur un but de Karim Sogoba. A la 28′, Janvier Abouta redonne confiance au Djoliba en signant le deuxième but. Le COB baisse les bras. Le Djoliba domine le match. Et à  une minute de la pause, Ousmane Diarra enfonce le clou en marquant le but de la victoire. A trois buts à  un, les poulains de Alou B Diallo, prennent un grand avantage sur le COB. A la reprise, le COB, tente de reprendre le match en main. Mais son adversaire se montre agressif et veut conserver ses buts. Le COB pousse, mais reste indéterminé face aux multiples occasions qui s’offrent à  lui. C’’est seulement à  la 62′ que Ismaà«l Diarra réduit le score. 3- 2 ce sera le score au coup de sifflet final. Ainsi, le Djoliba devient pour la deuxième fois consécutive champion du Mali de D1 de football. Un sacre à  fêter à  Hérèmakono, le QG du club. Un championnat riche d’enseignements Malgré sa défaite face au Djoliba, l’entraà®neur du COB, se félicite de la deuxième place. « Dès le début de la saison je savais mon équipe faible. Mais en tant qu’entraà®neur je ne pouvais pas le dévoiler et nous devrions aller jusqu’au bout », nous a confié Ibrim Diallo, entraà®neur du Club Olympique de Bamako. « J’avais un problème d’effectif. Tous la majeure partie de mes bons joueurs sont partis à  l’extérieur », a-t-il ajouté. Si dans les rangs du vice-champion 2009, on célèbre une performance malgré la nécessité d’un perfectionnement, chez les rouges, on fait la fête avec l’esprit de peut mieux faire. «Le championnat n’a pas été facile pour nous, parce que on avait la tête à  la coupe d’Afrique », a expliqué le coach du Djoliba. Dans l’ensemble, le niveau du championnat a été jugé satisfaisant par rapport aux années précédentes. Le jeu tactique, le jeu collectif, et quelques actions individuelles encourageantes meublent le tableau 2009 du championnat national de D1. Contrairement aux précédentes éditions, le suspens a perduré jusqu’à  la dernière journée, voir la dernière minute. Si par miracle le Djoliba se faisait écraser 5 à  0, le COB se hisserait à  la place du champion en titre. Et si le contraire se produisait, le COB allait descendre jusqu’en troisième place au profit du stade malien de Bamako. On peut donc dire que le Djoliba a bien joué pour la énième fois. Un sacre qui risque de se répéter si l’on s’en tient à  la confiance que le Président du Club Karounga Kéà¯ta a éprouvé jeudi à  la fin de la rencontre. Ce n’est pas fini. La saison se poursuit avec la coupe du Mali.

Phase finale de la coupe CAF : Le Djoliba échoue encore à la porte de la qualification.

La tâche n’était pas facile puisque le club devait refaire un retard de deux buts pour se qualifier. Jouer à  15h dans une température caniculaire faisait partie des stratégies pour renverser la situation. Malheureusement, les tirs ont but ont scellé le destin des Rouges.Comme les Blancs la veille, les Rouges ont ouvert le score depuis la deuxième minute par Janvier Abouta. Le Djoliba avait ainsi fait la moitié du travail puisqu’il devait marquer deux buts sans en encaisser un. Mais, la joie fut de courte durée car l’Entente Sportif de Sétif (ESS) obtint l’égalisation à  la 13e minute.Comme lors de la première mi-temps, les Rouges doublent la mise dès l’entame de la seconde période par Ousmane Cissé. Quelques minutes après, Janvier Abouta (passeur sur le second but) offre le 3e but aux milliers de supporters du Djoliba à  63e minute. «Un but splendide, un but extraordinaire…un beau but», a commenté le doyen Djibril Traoré de l’ORTM. A 3-1, les deux équipes étaient en égalité parfaite puis que l’ESS avait gagné à  Sétif (Algérie) par le même score. Pour renforcer la pression offensive, Badra Aliou Diallo fait entrer le vieux briscard Bréhima Traoré dit Bouramablen à  la place d’Ousmane Cissé, l’auteur du deuxième but du DAC qui termine la partie à  dix contre onze suite à  l’expulsion de Lamine Diawara. Les 90 minutes ont pris fin sur ce score de 3-1 en faveur du Djoliba. Il fallait donc recourir aux tirs au but pour départager les deux formations. Les Algériens se montreront les plus adroits en réussissant 4 tirs contre 3 au Djoliba qui quitte ainsi les compétitions africaines pour cette saison. Certes le Mali n’a pas réussi à  qualifier ces deux représentants. Mais, il faut reconnaà®tre que les Djolibistes ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour se hisser dans la phase de poule de la Coupe de la Confédération (CAF). Ils se sont défoncés pour établir la parité sur l’ensemble des deux matches. Hélas, la chance a tourné en faveur de l’Entente Sportive de Sétif aux tirs aux buts. Les Rouges sont éliminés, mais ils n’ont pas démérité. Ils ont surtout régalé le public d’un spectacle de très bonne facture. COMPOSITION DU DJOLIBA : Cheick Oumar Bathily, Kalilou Doumbia (Mahamane Mariko), Sékou Bagayoko, Lamine Diawara, Ousmane Cissé (Bréhima Traoré), Amadou Diallo, Issa Traoré, Ibrahim Bangoura, Nouhoum Kobena (Guimballablen Tounkara), Souleymane Dembélé et Janvier Abouta.