Migrations : l’Association des jeunes docteurs ouvre le débat

Cette conférence, énième du genre, de l’AJDM a réuni de nombreuses personnes qui ont assisté à  une conférence portant sur trois thèmes. Animé par Brema Ely Dicko, doctorant à  Paris 7 Dénis Diderot sur l’Etat malien et les politiques de réinsertion de la France. Lors de sa communication, le conférencier a dressé l’état des lieux de la migration au Mali, en énumérant au passage, les structures crées par l’Etat malien pour gérer la question. Toute fois, a-t-il jugé, ces structures présentent des insuffisances qu’il faillent améliorer. Eu égard au fait que la diaspora malienne constitue de nos jours un segment qui contribue énormément au développement du pays. L’émergence de la question du retour dans l’agenda des pouvoirs publics français n’est pas demeuré en reste dans la présentation de M Dicko. Rappelons que les maliens de France sont estimés à  120 000 personnes. Les débats autour de ce thème ont été très houleux. Certaines personnes parmi l’assistance se sont préoccupées notamment du risque que l’on prend pour créer son entreprise au Mali. «Â Une chose est de créer son entreprise, une autre est de la réussir », ont elle signifié. «Â Il est important d’inciter la diaspora à  investir davantage dans le pays ». Les structures créés par le Mali pour encadrer les maliens de l’extérieur se doivent d’impliquer ces derniers dans le développement du Pays. L’AJDM La deuxième communication portait sur le thème «Â  Stratégies vaccinales anti-VIH/SIDA ». Elle était animée par le Dr Amadou Koné, Enseignant à  la Faculté des sciences et techniques (FAST). Le thème : «Â Migrations, transformations spatiales, socio-économiques dans les cercles de Kadiolo, Yanfolila et Bougouni », a été traité par Mme Sacko Kadiatou Coulibaly, Doctorante en géographie. Rappelons que l’AJDM a été crée suite à  un constat : celui du déficit de communication entre chercheurs seniors, junior et doctorants. «Â Ce déficit se traduit par la similarité de certains thèmes de recherche dont les auteurs ne se connaissent pas, alors que s’ils se rencontraient, ils pourraient échanger d’informations capitales ». Avec ses 70 membres, elle a donc pour objectifs de favoriser les contacts et relations entre étudiants de troisième cycle et docteurs du Mali, favoriser la formation doctorale, promouvoir la formation et l’information concernant les décisions et les choix professionnels pour les étudiants de troisième cycle et docteurs du MaliÂ