Classement Doing Business 2014: le Mali perd deux points

Ce rapport de la Banque Mondiale publié le 29 octobre classe le Mali directement après le Burkina Faso. « Doing Business 2014 » («Faire des affaires en 2014») est basé sur des indicateurs relatifs aux réglementations régissant la création et des entreprises dans 189 pays. Les spécialistes se sont penchés sur les réformes engagées par ces pays dans le but de faciliter l’implantation des entreprises locales ou étrangères sur leur sol. Au Mali, dans le domaine de la création d’entreprise, le pays connaà®t une chute beaucoup plus vertigineuse. Aucun changement n’a été constaté pour l’indicateur « protection des investisseurs » qui demeure à  147. La chute du commerce transfrontalier de 4 points est certainement dû à  la sitaution sécuritaire du pays. On se souvient qu’au début de l’année 2013, de nombreux dysfonctionnements ont pu être constaté au niveau des importations de produits, notamment, les denrées périssables. Dans le domaine du transfert des propriétés, 10 points en moins sont enregistrés. Le Mali se classe donc 99e sur 189 pays. Lancé en 2003, le rapport « Doing Business » en est à  sa onzième édition. Ainsi, 13 000 experts extérieurs ont participé à  sa préparation. Les cinq pays en tête sont les mêmes que pour l’année 2013: Singapour, Hong Kong, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis et Danemark. Quant aux trois pays africains en queue de liste, à  savoir la Libye, le Centrafrique et le Tchad, ils seraient selon la grille de lecture de la Banque mondiale, les économies les moins favorables aux affaires pour cette année 2014. La tendance de l’année prochaine pourrait aller à  la hausse pour le Mali dans ce classement international. Des investissements étrangers sont de plus en plus constatés sur le terrain, notamment dans le domaine de l’humanitaire, des PME du secteur immobilier entre autres.

Doing Business 2014 : la Banque mondiale optimiste

La Banque mondiale a publié mardi 29 octobre son rapport annuel sur l’environnement comparatif des affaires dans le monde. Ce rapport intitulé « Doing Business 2014 » («Faire des affaires en 2014») est basé sur des indicateurs relatifs aux réglementations régissant la création et la gestion des entreprises dans 189 pays. Les spécialistes ont passé au crible les réformes engagées par ces pays pour faciliter l’implantation des entreprises locales ou étrangères sur leur sol. Le classement auquel le rapport 2014 aboutit distingue le même quinté gagnant que l’année précédente : Singapour, suivi de Hong Kong, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis et le Danemark. l’Allemagne se classe 21e et la France qui était 34e dans l’édition précédente a reculé au 38e rang mondial. Les trois pays africains, à  savoir la Libye, le Centrafrique et le Tchad, qui ferment le classement, seraient, selon la grille de lecture de la Banque mondiale, les économies les moins favorables aux affaires. Un rapport phare «Doing Business» est un rapport phare du groupe de la Banque mondiale, avec des dizaines de milliers de citations dans les médias et les revues académiques. Lancé en 2003, il en est à  sa onzième édition. Sa préparation a exigé le concours de 13 000 experts extérieurs. Sans compter la trentaine de spécialistes maison qui ont travaillé sur ce rapport. Deux mots sur sa méthodologie. Elle se veut pragmatique et se fonde sur des critères extrêmement factuels : la création d’entreprises, l’obtention de permis de construire, le raccordement à  l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs, le paiement des taxes et d’impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats, le règlement de l’insolvabilité et l’embauche des travailleurs. Le classement global des pays selon la facilité de faire des affaires est basé sur ces indicateurs. Autre caractéristique de cette évaluation: elle concerne les réglementations en vigueur pour les PME de chaque pays et ne tient pas compte des conditions spécifiques aux multinationales. Le Rwanda, une économie réformatrice «Doing Business 2014» constate une convergence mondiale en faveur des bonnes pratiques dans les réglementations des affaires. Ses auteurs dénombrent 238 réformes mises en œuvre par les pays les plus performants, dont l’Ukraine et la Pologne. l’Afrique subsaharienne ne s’en sort pas mal, avec neuf pays issus de cette région parmi les 20 économies mondiales qui ont le plus amélioré la règlementation des affaires depuis 2009: le Burundi, la Sierra Leone, la Guinée-Bissau, le Rwanda, le Togo, le Bénin, la Guinée, le Libéria et la Côte d’Ivoire. Le Rwanda est souvent présenté dans le rapport comme une des premières économies réformatrices de l’Afrique. Selon les experts de la Banque mondiale, ce pays constitue un modèle tant en matière de réduction des réglementations contraignantes que pour la création d’institutions juridiques solides. Le pays est qualifié de «leader régional» pour ses efforts d’amélioration de la réglementation des affaires, au même titre que la Chine pour l’Asie de l’Est et le Pacifique, la Colombie pour l’Amérique latine et les Caraà¯bes et la Pologne pour les économies à  revenu élevé de l’OCDE. Enfin, le Rwanda est cité en exemple pour avoir apporté des modifications majeures dans le domaine de la gestion des ressources naturelles en mettant en place un programme d’enregistrement au cadastre systématique. La consignation de 90% des biens immobiliers rwandais dans ce registre a révolutionné les modalités de transfert de propriété et facilite les affaires. Le « pays des mille collines» a aussi été pionnier en matière d’informatisation des procédures d’importations et d’exportation. Controverses Sa méthodologie, pour le moins originale, avait valu aux précédentes éditions du «Doing Business» des critiques virulentes, notamment de la part de la Chine qui contestait sa grille d’analyse et surtout son 91e rang dans le classement des pays favorables aux affaires. Relégué encore plus bas (96e rang) cette année, Pékin laissera-t-il passer cet affront sans appeler de nouveau à  la suppression de ce classement?

Doing Business 2013 : Le Mali classé 151è, et en nette progression

2012 marque la 10è année de la série des rapports Doing Business. Pour cette année, le rapport révèle qu’entre juin 2011 et juin 2012, 28 des 46 gouvernements d’Afrique sub-saharienne ont entrepris au moins une réforme pour améliorer l’environnement des affaires, ce qui représente un total de 44 réformes. Avec 4 réformes l’année dernière, le Burundi se trouve dans le top 10 des économies ayant amélioré au moins trois des domaines mesurés par Doing Business et s’avère être la seule économie à  faibles revenus de la liste. De manière globale, le rapport note, qu’il est plus facile de faire des affaires aujourd’hui qu’au cours des 10 dernières années, soulignant les importantes améliorations de la réglementation des affaires à  travers le monde. Parmi les 50 économies qui ont le plus amélioré leur environnement des affaires pour les entreprises locales depuis 2005 se trouvent 17 économies d’Afrique subsaharienne. 151è sur 182 pays Quant au Mali, frappé par les conséquences de la crise politico-institutionnelle, qui a affecté son économie et réduit les aides au développement, le rapport classe notre pays en 151è position sur 182 économies passées en revue. En effet, les améliorations effectuées ces dernières années par le Mali dans le domaine du paiement des impôts et taxes et la réduction du coût du paiement des taxes et impôts et du taux d’imposition des entreprises – bien que le pays ait aussi introduit une nouvelle taxe foncière, ont joué dans le classement. A noter également que le pays a simplifié les procédures pour payer les taxes et impôts par l’introduction d’un formulaire unique pour la déclaration et le paiement de plusieurs taxes et impôts. De fait, le Mali se classe aussi par les pays africains qui ont le plus fait d’efforts depuis 2005 pour améliorer leur économie. Un rapport de référence Doing Business analyse les réglementations d’une économie qui ont un impact sur les entreprises au cours de leur cycle de vie, ce qui inclut leur création et leur gestion, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes et impôts et la protection des investisseurs. Doing Business ne mesure pas tous les aspects de l’environnement réglementaire qui sont importants pour les entreprises et les investisseurs. Par exemple, le rapport ne prend pas en compte la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de formation ou la robustesse des systèmes financiers. Les conclusions du rapport ont stimulé de nombreux débats et ont également permis le développement d’un nombre toujours plus grand d’études analysant l’impact de la réglementation des affaires sur les résultats économiques dans les différents pays.

Doing Business 2012: Les bons points de l’Afrique

Publié ce 20 octobre, « Doing Business 2012: Entreprendre dans un monde plus transparent » évalue les réglementations impactant les entreprises locales dans 183 économies et classe les économies selon 10 domaines de la réglementation des affaires tels que la création d’entreprise, le solutionnement de l’insolvabilité ou le commerce transfrontalier. Les données de cette année couvrent les réglementations mises en place entre juin 2010 et mai 2011. Le rapport établit que les gouvernements de 125 économies parmi les 183 étudiées ont mis en œuvre un total de 245 réformes de la réglementation des affaires – soit 13% de plus que l’année précédente. En Afrique subsaharienne, un nombre record de 36 économies sur 46 ont amélioré leurs réglementations des affaires cette année. Au cours des six dernières années, 163 économies ont rendu leur réglementation plus favorable aux entreprises. La Chine, l’Inde et la Fédération de Russie sont parmi les 30 économies qui ont le plus amélioré leur réglementation des affaires ces dernières années. Un bon ryhtme en Afrique “L’entreprenariat est bridé quand les réglementations sont trop complexes ou onéreuses”, explique Augusto Lopez-Claros, Directeur de l’unité de recherche sur les indicateurs et analyses du Groupe de la Banque mondiale, Global Indicators and Analysis. “Avec les changements effectués cette année, les gouvernements d’Afrique subsaharienne améliorent les perspectives pour les entreprises locales”. Entre juin 2010 et mai 2011, 36 des 46 gouvernements de la région ont mené à  bien des réformes dans au moins un des 10 domaines étudiés par le rapport. Et pour la quatrième année consécutive, Maurice est le pays d’Afrique subsaharienne o๠la pratique des affaires est la plus aisée pour un entrepreneur, avec un 23ème rang au classement général. En mettant en œuvre des réformes dans des domaines comme le paiement des taxes et impôts, l’obtention des prêts, la création d’entreprise, l’obtention des permis de construire, le transfert de propriété et le solutionnement de l’insolvabilité, Sao Tomé-et-Prà­ncipe, le Cap-Vert, la Sierra Leone et le Burundi sont parmi les économies africaines à  avoir le plus amélioré leur réglementation des affaires pour les entrepreneurs. «Les économies sortant d’un conflit comme le Burundi, le Libéria et la Sierra Leone sont parmi celles qui ont mis en œuvre de vastes réformes réglementaires », commente Sylvia Solf, auteur principal du rapport. « Ces pays ont prouvé que malgré les difficultés, les économies peuvent aller de l’avant pour soutenir l’entreprenariat.» Le Mali, premier de la zone UEMOA Selon le rapport, , notre pays se classe premier des huit pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Le Mali se place à  la 146ème cette année après avoir été 166ème en 2009, 156ème, en 2010, et 153ème en 2011. Le pays réalise ainsi un bond de 20 places en quatre ans grâce aux réformes mise en oeuvre en vue de fluidifier l’environnement des affaires dans le domaine de la création d’entreprise et de l’obtention de prêts (droits légaux). La création du Guichet unique a par ailleurs grandement facilité la création d’entreprise en y offrant des services supplémentaires. En ce qui concerne l’accès au crédit, il a été renforcé par la transposition des amendements de l’Acte Uniforme organisant les suretés de l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique) qui ont élargi la gamme des actifs pouvant être utilisés comme bien nanti (y compris les biens futurs), prolongé la garantie aux fruits du bien original et introduit la possibilité d’une réalisation extrajudiciaire.

Doing Business 2011 : le Mali à la 153è place grâce à trois réformes

Selon le document de référence de la Banque Mondiale, le Mali fait partie des 30 économies qui se sont le plus améliorées au cours de ces cinq dernières années. Le rapport annuel Doing Business vient d’être publié par l’IFC et la Banque Mondiale. Ledit rapport analyse les réglementations qui s’appliquent aux entreprises d’une économie au cours de leur cycle de vie, notamment dans leur phase de démarrage et d’exploitation, leurs échanges commerciaux transfrontaliers, le paiement de leurs impôts et taxes et leur fermeture. C’est donc à  travers la facilitation de l’obtention des permis de construire, le transfert de propriété et l’élimination des contrôles redondants des marchandises à  l’import, le Mali a réalisé des prouesses. Ainsi, au cours des douze derniers mois, le Mali a fait des réformes majeures tendant à  l’amélioration du climat des affaires. Suite aux réformes, il progresse de deux places dans le classement établi et se retrouve à  la 153ème place sur les 183 pays concernés. Le Rwanda, le Cap-Vert et la Zambie figurent parmi les 10 économies du monde qui ont le plus amélioré leur climat des affaires pour les entreprises locales l’année dernière. Grâce aux nouvelles mesures adoptées, le Rwanda a progressé de 12 places dans le classement global et le Cap Vert et la Zambie, de 10 et 8 places respectivement. Le Ghana est le pays qui a le plus facilité l’accès au crédit pour les entreprises, tandis que le Malawi s’est illustré à  l’échelle mondiale par les améliorations apportées à  sa réglementation sur l’exécution des contrats. De nombreuses économies d’Afrique ont amélioré leurs procédures relatives au commerce transfrontalier, une tendance en partie attribuable aux efforts d’intégration du commerce régional.  » Ces développements nous rappellent, une fois de plus, que la coopération réglementaire entre les économies porte ses fruits « , a expliqué Janamitra Devan, vice-président, Section développement des secteurs privé et financier de la Banque mondiale.  » Près de 30 % des réformes adoptées l’année dernière sur la facilitation du commerce transfrontalier à  l’échelle mondiale ont eu lieu en Afrique subsaharienne « , a-t-il ajouté. Au Maghreb, le bilan est mitigé. Le Maroc (114e) et l’Algérie (136e) stagnent. Par contre, la Tunisie est toujours en haut du classement (55e) et, en gagnant 3 places. Les pays anglophones de l’Afrique ont enregistré un progrès net. à€ la 58e place, ex-à¦quo avec la Zambie, le Rwanda fait le bond le plus spectaculaire du continent (+12 places). Les réformes dans la délivrance des permis de construire, l’accès au crédit ou encore le commerce international ont porté leurs fruits, selon le rapport. L’Afrique subsaharienne anglophone, vers laquelle le Rwanda se tourne de plus en plus, progresse à  grande vitesse. De belles avancées sont enregistrées notamment au Ghana (+10 places, 67e) et en Ouganda (+7 places, 122e). Mais c’est toujours l’Afrique du Sud qui est la mieux classée de cet ensemble (34e), bien qu’elle ait perdu deux places. L’Afrique francophone reste à  quai Parmi les pays francophones d’Afrique, certains progressent notablement, comme le Cameroun (+5 places, 168e) qui a réformé ses procédures de création d’entreprise. De même que la République démocratique du Congo (RDC, 175e), qui grâce notamment au permis de construire et aux facilitée des permis de construire, gagne 4 points. Après avoir mené à  bien des réformes dans 4 des 9 secteurs, le Burkina (151e) progresse de 3 places. Quant au Bénin (170e), le Gabon (156), le Mali (153e) et le Togo (160e) n’en gagnent que 2. La Côte d’Ivoire (-1, 169e) ainsi le Madagascar ont régressé quand bien même, ces deux pays ont mené à  bien des rénovations validées par le rapport. Les troubles politiques dans ces pays ont sont pour quelque chose. Notons que le Sénégal (152e) et la Guinée (179e), ont reculé chacun d’une place.

« Doing Business 2010 » : le Mali gagne 6 points dans le classement

A Bamako, la présentation du classement Doing Business 2010, s’est déroulée au siège de la Banque Mondiale, en présence de Monsieur Ahmadou Abdoulaye Diallo, Ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, des représentants de la Primature, du Conseil national du patronat, du Réseau des femmes opératrices du mali, de l’USAID, de la coopération des Pays bas. Bamako était en visioconférence avec Ouagadougou, Washington et Paris, et la cérémonie était animée par Sabine Hetveldt, coauteur du rapport Doing Business 2010. Le Mali gagne 6 points dans le nouveau classement ‘Doing Business’ Le Mali se hisse aujourd’hui à  la 156ème place en terme d’attractivité globale dans le domaine des affaires, alors qu’il figurait en 162ème position en 2009 et non en 166ème comme indiqué dans le rapport précédent. En 2010, le Mali, gagne donc six places et non dix dans le classement, rumeur qui circulait pourtant hier dans le milieu des affaires à  Bamako. La révision de la place occupée par le pays en 2009, s’expliquerait, selon la Banque Mondiale par la modification de la méthodologie d’une année sur l’autre, et par l’intégration de nouveaux pays et indicateurs. Il faut aussi prendre en compte les réformes menées par les pays sur leurs économies. Cette année, de nouveaux critères ont été utilisés tels que la législation en matière de protection des travailleurs, du travail des enfants, sur la base des recommandations du Bureau International du Travail (BIT). l’approche genre, préconisée par la Banque Mondiale, est désormais incluse dans la méthodologie du rapport. Compétitivité Africaine Le Burkina passe de la 155ème place à  la 147ème, devenant ainsi le pays le plus attractif pour faire des affaires en Afrique de l’Ouest. Mais l’écart sur l’ensemble du continent reste énorme. l’Ile Maurice, présent dans le top 20, est le pays le mieux classé à  la 17ème place, alors que la République Centrafricaine reste à  la traà®ne, figurant tout en bas du tableau (187ème). La création d’entreprise facilitée, critère de classement Pour les rédacteurs du rapport, celui-ci n’est pas destiné à  mesurer le climat des investissements (corruption, stabilité des marchés financiers, etc.), mais à  classer les pays selon leur attractivité en terme d’affaires. Parmi les outils méthodologiques permettant de les répertorier, figurent notamment l’efficience des mesures destinées à  faciliter la création d’une entreprise (coût, temps, procédures, durée), l’efficacité de la réglementation commerciale et douanière. Dans une logique de standard international et pour mieux comparer les pays, la structure de base utilisée est la SARL. Le ciblage se fait sur la ville la plus importante du pays. Le secteur informel n’est pas pris en compte. « On se met dans l’esprit des entrepreneurs », indique Sabine Hetveldt, coauteur du rapport et basée à  Washington aux Etats-Unis. l’intérêt de cette méthode repose selon elle, sur l’utilisation de données mesurables, qui correspondent au processus total de création d’entreprise à  la différence d’autres classements tels que le celui élaboré par le World Economic Forum. Ce dernier se base plus sur des questions de perception de l’entreprenariat, fait elle remarquer. l’utilité de la méthode « Doing Business » permettrait en outre aux Gouvernements de cerner d’o๠viennent les problèmes et de prendre des réformes en conséquences. Trop peu de réformes pour booster l’entreprenariat en Afrique Pour l’Afrique subsaharienne, le nombre et le rythme des réformes est toujours le plus faible. Au total, 67 réformes ont été réalisées cette année en Afrique subsaharienne contre 61 l’année passée. Pourtant 66 % des nouvelles législations adoptées pour stimuler la création d’entreprise, émanent de pays en développement. Le Rwanda, 67ème du classement et le Libéria à  la 149ème place, enregistrent les plus fortes progressions dans le classement, en ayant considérablement étoffé leur législation. Le Guichet Unique au Mali Au Mali, la création du guichet unique le 29 avril 2009, et 5 réformes adoptées en 4 mois, de février à  juillet, expliqueraient sa remontée dans le classement. Désormais, « on peut créer une entreprise en 72 heures, C’’est un acquis pour le reste de la vie» relève le Ministre malien de l’Industrie, des Investissements et du Commerce malien. Pour lui, il est important de « créer un climat propice aux affaires ». La création du guichet unique et la facilitation des démarches (délais, procédure, coûts réduits) le 29 avril 2009 aurait permis la création de 70 entreprises en juin et 100 entreprises en août et 273 en août. Ce dernier chiffre, encourageant pour l’entreprenariat malien, devrait être doublé au mois de septembre, annonce Mansour Haidara, Directeur Général de l’Agence pour la Promotion des Investissements au Mali (API Mali) Des progrès restent pourtant à  faire selon Sabine Hertveldt, coauteur du rapport, en matière d’efficacité des tribunaux et de commerce transfrontalier, pour que le Mali progresse encore plus rapidement dans le classement.