États-Unis : le nouveau boss, c’est lui !

Ce vendredi 20 janvier, Donald J. Trump devient officiellement le 45è président des États-Unis d’Amérique. La cérémonie d’intronisation se déroulera, comme le veut la tradition, sur les marches du Capitole mais risque d’avoir un goût d’inachevé, aucune star mondiale de la musique n’ayant accepté d’entonner l’hymne américain.

C’est l’un des évènements les plus attendus de ce début d’année aux États-Unis : l’intronisation de Donald J. Trump, 45è président depuis le mercredi 9 novembre 2016. Il prêtera serment sur la Bible devant les marches du Capitole à Washington D.C, en déclarant : « Je jure solennellement que j’exécuterai loyalement la charge de président des États-Unis et que du mieux de mes capacités, je préserverai, protégerai et défendrai la Constitution des États-Unis ».

Pas de première catégorie Pour animer la cérémonie, la guest star est Jackie Evancho, finaliste malheureuse du concours télévisuel « America’s Got Talent ». Des chanteurs vétérans de la country, genre musical prisé aux USA, comme Toby Keith, 55 ans, ou le vétéran Lee Greenwood, 74 ans, s’y produiront également. Mais aucune grande star au programme. Le fait est que des célébrités comme Céline Dion, Elton John et Justin Timberlake ont décliné l’offre, ce qui a révulsé le nouveau président qui s’est fendu d’un tweet lapidaire : « Les prétendues célébrités de première catégorie veulent toutes des tickets pour l’investiture, mais regardez ce qu’elles ont fait pour Hillary, RIEN. Je veux le PEUPLE ».

En Afrique également cette investiture sera suivie de près, d’autant que la perspective d’une présidence Trump inquiète. Le continent a été le grand absent des débats entre candidats, et le Président Trump n’a pas encore nommé son « Monsieur Afrique ». Pas de grand changement à venir, rassurent cependant les observateurs, qui estiment que l’alternance n’aura aucune influence sur la politique américaine en Afrique. « Même si les démocrates sont plus fermes sur la promotion de la bonne gouvernance par principe, quand les républicains, plus axés sur les intérêts du secteur privé, estiment que la libéralisation économique est en soi un facteur de démocratisation », explique Laura Martel de RFI. Certaines déclarations du candidat Trump avaient attiré l’attention sur le continent, telle que sa volonté de non-ingérence dans les affaires d’autres pays, qui n’a pas manqué de séduire. Ce 20 janvier 2017, l’heure de l’action va sonner.

 

 

Davos : Xi Jinping adresse un avertissement à peine voilé à Donald Trump

Le président chinois – premier chef d’Etat du pays à participer à ce forum économique – s’est dressé en défenseur d’une mondialisation « rééquilibrée ».

Le président chinois Xi Jinping a délivré, mardi matin, le discours introductif de la session plénière d’ouverture du Forum économique mondial de Davos (WEF). Son allocution, au cours de laquelle le chef d’Etat a dénoncé les détracteurs de la mondialisation et alerté sur les dangers d’une guerre commerciale, marque la première fois qu’un leader chinois participe à cette réunion annuelle.

Il faut « rééquilibrer » la mondialisation, et la rendre « plus forte, plus inclusive, plus durable », a déclaré Xi Jinping, à l’heure où Pékin veut s’imposer en défenseur du libre-échange face à un Donald Trump isolationniste . « Personne n’émergera en vainqueur d’une guerre commerciale », a-t-il lancé, dans un avertissement à peine voilé au futur président américain, qui a promis d’ériger des barrières douanières visant les exportations chinoises.

Attachement au libre-échange

« Cela ne sert à rien de blâmer la mondialisation » pour les problèmes de la planète, a-t-il indiqué, citant le chômage, les migrations et la crise financière de 2008 . « Toute tentative de stopper les échanges de capitaux, technologies et produits entre pays (…) est impossible et à rebours de l’histoire », a-t-il martelé.

« Nous devons rester attachés au développement du libre-échange et des investissements (transnationaux), et dire non au protectionnisme », a insisté Xi Jinping.

Il a cependant fustigé, sans livrer de détail, des institutions internationales « inadéquates » et insuffisamment « représentatives » — une critique récurrente de la part de Pékin qui juge ne pas occuper dans les institutions de Washington (FMI, Banque mondiale) sur la scène mondiale un rôle diplomatique équivalant à la taille de son économie.

Défense de l’accord de Paris

L’accord de Paris sur le climat est « une victoire remportée avec difficulté », et tous les signataires « doivent s’y tenir », a-t-il par ailleurs déclaré, visant implicitement l’incertitude créée par l’élection du climatosceptique Donald Trump.

Adopté fin 2015 par 195 pays, ce texte qui vise à contenir le réchauffement sous le seuil de 2°C par rapport au niveau pré-industriel « est une responsabilité que nous devons assumer pour les générations futures », a assuré le chef d’Etat du principal pays émetteur de gaz à effet de serre.

La grande salle plenière du palais des Congrès de Davos était comble comme rarement, avec quelques 3.000 dirigeants économiques et politiques réunis, personne manifestement ne voulant rater le temps fort de ce forum qui durera jusqu’à vendredi dans la station de ski transformée en camp retranché.

Donald Trump : personnalité de l’année 2016 aux USA

Donald Trump le nouveau président récemment élu des États-unis, vient d’être nommé «  personnalité de l’année » 2016 par le célèbre magazine américain Time.

L’annonce a été faite aujourd’hui. Donald Trump succède ainsi à la chancelière allemande Angela Merkel. Sur la première page du magazine, on peut lire : « Donald Trump, président des États divisés d’Amérique.

Chaque année et depuis des décennies, le magazine américain décerne ce titre à un personnage marquant de l’actualité. « Depuis 90 ans, nous nommons la personne qui a eu la plus grande influence, pour le meilleur ou pour le pire. Alors, est-ce que ce sera le meilleur ou le pire ? Le défi pour Donald Trump est que le pays est en profond désaccord sur la réponse », a souligné la rédactrice en chef du Time, Nancy Gibbs. Elle a également indiqué que Mme Clinton était en deuxième place parmi les finalistes, et s’est exprimée sur ce choix du magazine : « Donald Trump a gagné plus de votes au collège électoral lors de la présidentielle, tandis que sa rivale a fini avec une majorité de deux millions de voix au chapitre du vote populaire . ».

L’homme d’affaire a réagi a cette annonce dans l’emission « Today » de NBC « C’est un grand honneur, cela signifie beaucoup », a-t-il déclaré.

Trump communique sur les réseaux sociaux, plus que dans les médias

Le président des États-Unis nouvellement élu, Donald Trump, a tiré les leçons sur la manière dont les médias américains l’ont traité pendant ces 18 derniers mois et il a décidé, après deux réunions récentes avec la presse, de ne pas faire appel à leurs eurs services et de communiquer directement avec le peuple américain via les réseaux sociaux. Outre son utilisation quotidienne de Twitter, Trump utilise une chaîne YouTube mise en place par son équipe officielle de transition pour communiquer des messages importants.

Mercredi, la veille de Thanksgiving, Trump a posté une adresse au peuple américain à l’occasion des festivités. « Quand l’Amérique est unifiée, il n’y a rien d’autre qui ne soit à notre portée – et je ne dis absolument rien », « Je prie pour que nous commençions à guérir nos divisions », a-t-il ajouté. Citant Abraham Lincoln, le 16e président américain, a déclaré: «En déclarant cette fête nationale, le président Lincoln a appelé les Américains à parler d’une seule voix et d’un seul cœur. C’est exactement ce que nous avons à faire ». Quant aux fissures profondes dans le pays après l’élection, Trump a déclaré: « Les émotions sont crues et les tensions ne guérissent pas du jour au lendemain,… mais nous avons devant nous la chance de construire l’histoire, ensemble, pour apporter un véritable changement à Washington, une sécurité réel dans nos villes et une prospérité réelle pour nnos communautés  » .

Nikki Haley : première femme ambassadeur nommée par Trump

La gouverneure de Caroline du Sud à été nommé comme ambassadrice des États-Unis auprès des l’ONU. La nomination doit encore être confirmée par le Sénat, une simple formalité.

Avec ce choix, le nouveau président élu fait coup double. Après avoir tenu des propos misogynes et anti-migrants lors de sa campagne, Donald Trump vient de désigner Nikki Haley, issue de l’immigration à un poste clé. Agée de 44 ans et mère de deux enfants, Haley est la fille d’un couple d’origine indienne. Elle a grandi à Bamberg, une petite ville de Caroline du Sud dont elle est devenue depuis 2011 la gouverneure. Son histoire est celle d’un véritable rêve américain. Ses parents seraient arrivés en 1960 aux États-unis à la recherche d’une vie meilleure avec seulement huit dollars en poche. Des années plus tard, son père a obtenu un poste de professeur en biologie à l’Université d’État et sa mère tient une boutique de vêtements, dans laquelle la gouverneure à travailler avant de se lancer dans la politique. Membre du Tea party, en 2004 elle se fait élire à la chambre des représentants de Caroline du Sud devant Larry Koon qui occupait le poste depuis 1975.

S’étant faite une réputation à ce poste, et bénéficiant du soutien de Sarah Palin elle devient six ans plus tard la gouverneure de Caroline du Sud en devançant plusieurs cacique du paysage politique. « Elle est une négociatrice reconnue et nous avons l’intention de signer plein d’accord. Elle sera une grande leader pour nous représenter sur la scène mondiale » s’est félicité Trump.

Néanmoins, la route fut longue et semée d’embûches. En tant que femme et immigré, elle fut victime de remarques racistes et sexistes au sein même de son propre camp. «Nous avons déjà un enturbanné à la Maison Blanche. Nous n’avons pas besoin d’un autre dans la résidence du gouverneur», avait lâché un membre républicain du Sénat de Caroline du Sud, Jake Knotts en 2010. «Je suis fière d’être la fille d’immigrants indiens qui, chaque jour, rappelaient à mes frères, ma sœur et moi la chance que nous avions de vivre dans ce pays» lui avait-elle rétorqué. En 2015, après la tuerie de Charleston, qui avait fait neuf morts, elle avait milité pour que le drapeau confédéré, symbole de l’esclavagisme soit retiré de l’État.

Divergence avec Trump

Les rapports ont été houleux entre les deux. Lors d’un discours elle avait appelé les Républicains à ne pas céder aux voix les plus remplies de colère. « Chaque individu qui a la volonté de travailler, de se plier à nos lois, devrait se sentir bienvenu dans ce pays » soutient-elle. Lors de la primaire Républicaine elle a soutenu l’opposant de Trump, Ted Cruz avant de finalement se rallier au milliardaire qu’elle décrivait auparavant comme étant « tout ce qu’un gouverneur ne veut pas comme président ». Á la sortie d’un entretien avec Trump qui lui annonçait sa nomination, son discours envers lui est devenu plus policé. « Il était un ami et un partisan avant de se porter à la présidence, et a été gentil avec moi », a-t-elle reconnue.

 

Barack Obama : un adieu à l’Europe

Premier président noir des Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama a entamé une tournée d’adieu en Europe qui l’a conduit vendredi en Allemagne, alors que son remplaçant Donald Trump sera investi en décembre.

Ça y est, les dés sont jetés ! Barack Hussein Obama, président des Etats-Unis de 2004 à 2016 est à la fin de son mandat. Les élections sont faites et son successeur s’appelle Donald Trump, Obama peut donc partir tranquille, en sachant qu’il a fait ce qu’il fallait pour son pays et ainsi rentrer dans l’histoire des Etats-Unis, tels que Kennedy, Lincoln, Bush ou Roosevelt. En attendant l’investiture de Donald Trump en décembre à la maison blanche, le futur ex-chef d’Etat américain a rendu une dernière visite en Allemagne ce jeudi. Le but principal de cette visite était l’organisation, vendredi, d’un mini-sommet portant essentiellement sur l’orientation de la future politique américaine avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. En la présence des chefs d’Etat français, espagnol, britannique et italien, Barack Obama a affirmé : « Je ne m’attends pas à ce que le président élu suive la même approche que la nôtre. Mais ce que j’espère, c’est qu’il ne va pas adopter une approche de realpolitik, qu’il ne va pas conclure des accords avec la Russie, en faisant fi des dégâts pour les gens, en faisant fi des règles internationales, en faisant fi du risque que les petits pays deviennent encore plus vulnérables, ou que cela crée des problèmes sur le long terme dans des régions comme la Syrie, tout ça pour des choses qui l’arrangeait sur le moment ».

Barack Obama a par ailleurs félicité Angela Merkel et lui a rendu hommage en précisant que c’est une partenaire extraordinaire. Il ajouta même que s’il était allemand et qu’elle se lançait pour un nouveau mandat l’an prochain, il voterait pour elle. Ceci est le sixième et dernier voyage du 1er président noir des Etats-Unis en Allemagne en tant que chef de l’Etat, et sans aucun doute le tout dernier en Europe. Il a tout de même laissé entendre qu’il aimerait beaucoup participer à la ‘’fête de la bière’’ (Oktoberfest), organisée chaque année en octobre à Munich.

Relations commerciales entre l’Afrique Subsaharienne et les USA, quel avenir ?

L’élection du nouveau président américain a suscité chez les Africains au sud du Sahara beaucoup d’inquiétudes dont la source est la déclaration du candidat TRUMP qui, sans mentionner l’Afrique, a promis de revoir la coopération avec certains partenaires des États-Unis. Notons que la coopération entre l’Afrique Subsaharienne et les Etats-Unis d’Amérique est régie depuis l’administration CLINTON par l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), une Loi programme présentée sous forme d’arrangement bilatéral exprimant l’approche des seules autorités américaines. L’AGOA permet aux Africains d’exporter vers les États-Unis sans droits de douane et sans contingents 4900 produits couverts par le système de préférences généralisées auxquels s’ajoutent 1900 autres produits. Pour ce faire, les pays bénéficiaires doivent remplir certaines conditionnalités politiques et économiques comme l’établissement d’une économie de marché, d’un État de droit ; la levée d’obstacles aux échanges et investissements des États-Unis y compris le traitement national et la protection de la propriété intellectuelle ; la lutte contre la pauvreté, la corruption ; la protection des droits des travailleurs; le respect la sécurité nationale des États-Unis et leurs intérêts en matière de politique étrangère; le respect des droits de l’homme.

L’État qui ne respecte pas ces conditionnalités perd les bénéfices de l’AGOA. La décision de retrait de ces bénéfices est prise par le Président américain sur recommandation du Comité de politique commerciale présidé par le représentant de commerce des États-Unis. Ainsi, chaque année, à compter du 1er janvier, un pays peut être radié ou ajouté à la liste des bénéficiaires.

Comme on peut le voir, c’est une loi, adoptée selon les procédures internes, qui définit les modalités du commerce avec les États-Unis. Rien ne s’oppose à ce que l’autorité qui l’a émise l’annule ou la modifie de manière unilatérale et sans discussion avec les pays africains. Ceci est d’autant plus vrai que cette loi reste influencée par de puissants lobbies. En effet, avant même son adoption en 2000, l’AGOA a fait l’objet de protestations de la part des différents secteurs économiques et socio – politiques américains. Ces protestations sont venues de la part d’entreprises qui craignaient la diminution de leurs profits par l’arrivée massive des marchandises à bas prix d’Afrique, des mouvements syndicalistes qui voyaient en la loi une menace pour le secteur du textile américain et plusieurs organisations et mouvements sociaux mobilisés lors des grandes manifestions de Seattle en  1999. Si ces lobbies y ont adhéré, c’est grâce à l’assurance que les produits africains ne seront pas aussi compétitifs que les leurs. De plus, en cas d’afflux d’importations menaçant l’industrie américaine, le département du commerce a la possibilité de modifier la liste des produits éligibles ou de réintroduire des droits de douane. Enfin, les clauses d’origine contiennent un certain nombre de conditions susceptibles aussi d’être réexaminées.

Pour les raisons ci-dessus évoquées, les inquiétudes des Africains paraissent justifiées. Le candidat TRUMP n’a pas caché son intention de se focaliser sur les problèmes domestiques. Il sera bien à l’écoute de ces lobbies. Toutefois, le Président sera différent du candidat. Malgré son imprévisibilité, il n’a aucune raison de remettre en cause une coopération qui porte ses fruits. À ce jour, l’impact économique de l’AGOA est positif. Certes, le partenaire américain reste le plus grand bénéficiaire grâce aux hydrocarbures représentant plus de 69 % de ses achats en 2014. Ceci semble normal dans la mesure où l’administration BUSH fils considérait l’approvisionnement des États-Unis en hydrocarbures comme un facteur de sécurité et diminue la dépendance vis-à-vis des pays du golfe. Les autres produits agricoles, industriels et artisanaux n’y comptent que de manière résiduelle.

Les partenaires africains ont aussi tiré leur épingle du libre jeu échangiste avec les États-Unis. Le nombre est limité aux producteurs de pétrole tels le Nigeria, le Gabon, l’Angola, la Guinée équatoriale, le Congo, le Tchad, le Cameroun. L’Afrique du Sud y tire quelque avantage à travers ses exportations de platine, de diamant, de produits ferreux, de véhicules et de pièces détachées, de convertisseurs catalytiques, d’agrumes, de vin, de textile, etc. Il en est également ainsi, mais dans une moindre mesure, pour l’Ouganda, le Lesotho, le Botswana, le Kenya (textile), Madagascar (habillement et vanille), le Ghana (artisanat) ou la Namibie (raisin) avec, à la clé, la génération d’assez nombreux emplois. Grâce à cet impact positif, l’AGOA a été prorogée par le Président OBAMA jusqu’en 2025.

Une autre raison pour ne pas remettre en cause la coopération est le rôle de contre-pouvoir des institutions. Bien que promulguée par un président démocrate CLINTON, la loi a été prorogée par un président républicain BUSH fils pour être de nouveau prorogée par un président démocrate OBAMA avec l’aval d’un congrès à dominance républicaine. Toutes ces initiatives de prorogation visent à consolider les acquis de la coopération. Le Président TRUMP aura des difficultés à rallier le congrès actuel à sa cause et ce d’autant plus que le secteur privé américain est de plus en plus impliqué en Afrique. Il y a des fortes chances qu’il soit bien encadré par le Congrès.

En revanche, sa tendance protectionniste pourra l’amener à réclamer plus de réciprocité des Africains comme le font les Européens dans le cadre des Accords de Partenariat économique. Il pourra être moins attentif à certaines doléances des Africains. Rappelons que l’accès au marché américain n’est pas facile pour les entreprises africaines obligées de se soumettre à un grand nombre de procédures de vérification de l’adéquation de leurs produits aux diverses normes américaines. Elles souhaitent donc la levée des obstacles non tarifaires aux échanges, comme les mesures sanitaires et phytosanitaires, les barrières techniques au commerce, les formalités administratives, la difficulté à s’insérer dans les réseaux de commercialisation, le manque de confiance des importateurs vis-à-vis d’un fournisseur donné, etc. Des programmes d’assistance pourront connaître un ralentissement dans leur exécution : l’appui des secteurs publics et privés américains à travers l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC) et l’Import Export Bank (Eximbank) aux projets des femmes entrepreneures et projets d’infrastructures, au Fonds de lutte contre le VIH/SIDA, le plan d’électrification de l’Afrique, etc.

Pour conclure, l’avenir des relations commerciales entre l’Afrique Subsaharienne et les États-Unis d’Amérique sous le régime de Donald TRUMP doit être vu sous un angle optimiste. L’Afrique est et sera au cœur de la politique américaine. En témoignent, les nombreux programmes d’échanges universitaires, la présence militaire, le plaidoyer en faveur de l’Afrique du secteur privé américain réuni au sein du Corporate Council of Africa. Enfin, le Président TRUMP n’ignore pas que l’Afrique est en train de diversifier son partenariat grâce à l’émergence sur son marché d’acteurs non traditionnels venus principalement d’Asie et d’Amérique. Les États-Unis voudront bien conserver leur place en Afrique.

 

 

États-Unis : l’inattendu triomphe de Trump

Si tout pouvait arriver, rien n’était encore joué. Depuis mercredi 9 novembre, on sait désormais que Donald J. Trump, le magnat de l’immobilier, s’installera le 20 janvier prochain à Pennsylvania Avenue, l’adresse de la Maison Blanche.

Et le gagnant est… Donald J. Trump ! Les sondages, qui donnaient son adversaire Hillary Clinton favorite, se sont donc « trumpés » car le candidat républicain, 70 ans, accusé d’être inexpérimenté pour la fonction de chef d’État, effrayant et ridicule, démagogue, impulsif, s’est finalement adjugé au moins 278 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour entrer à la Maison Blanche. Il devient ainsi le 45ème président des États-Unis. M. Trump a surtout séduit avec des promesses emblématiques comme « rendre sa grandeur à l’Amérique», «la loi et l’ordre», « construire un mur » ou « Gagner, gagner, gagner ». Des slogans chocs qui ont attiré les électeurs qui votent « avec le troisième doigt » pour crier leur dédain de l’establishment. Dans le camp démocrate, c’est l’incrédulité et la déception. À l’image du prix Nobel d’économie et éditorialiste au New York Times, Paul Krugman : « Ce que nous savons est que les gens comme moi ne comprennent vraiment pas le pays dans lequel nous vivons. On pensait que la nation, loin d’avoir transcendé la misogynie et les préjugés raciaux, était devenu ouverte et tolérante (…). L’Amérique est-elle un État et une société en faillite ? Ce fut la nuit de terribles révélations…» De fait, devenu un champion pour les suprématistes blancs, Donald Trump a fait une campagne qui a bipolarisé la société américaine. Ses provocations et ses insultes à l’encontre des musulmans ou des immigrés, a libéré la vanne des paroles racistes et xénophobes. C’est la preuve qu’aux États-Unis, pour beaucoup, rien ne sera plus comme avant. Et si la perspective de la présidence Trump en inquiète plus d’un, c’est l’affolement sur les marchés financiers où, le mercredi 9 novembre, le dollar a chuté de même que le peso mexicain.

 

 

Donald Trump élu 45 ème président des États-Unis

Donald Trump devient le 45ème président des États-Unis, en arrivant en tête dans la majorité des États, distançant ainsi la candidate démocrate Hillary Clinton, au terme d’une campagne à couteaux tirés. Le candidat républicain remporte une victoire choc et accède à la Maison Blanche alors que la majorité des sondages voyaient la candidate Hillary Clinton prendre place dans le bureau ovale. Des dizaines de millions d’américain se sont déplacés en masse pour aller voter. Le nouveau président est crédité de 278 grands électeurs sur les 270 nécéssaires pour remporter l’élection, contre 218 pour Hillary Clinton, Il s’impose donc comme le nouveau choix de l’Amérique qui en présidera la destinée pour les 4 ans à venir.

Présidentielles américaines

Donald Trump a été élu président des Etats-Unis selon des résultats publiés dans la nuit de mardi à mercredi. Hillary Clinton a reconnu sa défaite en appelant son adversaire.

Les républicains conservent la chambre des représentants

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Les républicains ont conservé mardi le contrôle de la Chambre des représentants aux Etats-Unis, selon des chaînes de télévision américaines, une victoire importante pour dessiner la majorité parlementaire avec laquelle le futur président américain devra composer. Le parti républicain garde ainsi la majorité des 435 sièges de la Chambre qu’elle avait conquise en 2010, contraignant alors le président Barack Obama à une difficile cohabitation deux ans seulement après son élection.

Clinton-Trump : Un parfum de déjà vu ?

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Alors que les premiers sondages de sortie d’urne sont en train de tomber et favorise pour le moment Donald Trump, la candidate démocrate donné largement vainqueur devrait attendre les résultats définitifs tant la situation est indécise. Cette élection n’est pas sans rappeler une autre qui s’est déroulée 16 ans plus tôt et qui avait porté George Bush à la tête de l’Etat.

Trump et Clinton, c’est deux candidats que tout oppose, ils sont aux antipodes l’un de l’autre.

En 2000, deux personnalités tout aussi différentes s’affrontaient pour occuper le fauteuil de l’homme le puis puissant du monde. Dans un coin côté Al Gore, candidat démocrate fervent défenseur de l’environnement, ancien vice-président et père de famille respecté (il refusa de se présenter aux primaires pour rester au chevet de son fils victime d’un grave accident). De l’autre Georges W Bush perçu à travers le prisme de son père qui porte le même nom et targué de niais notamment à cause de ses écarts de langages devenus les célèbres « bushismes ».

Au soir des élections, Gore devance Bush de près de 550.000 voix au niveau national. Mais les deux candidats au niveau des grands électeurs qui élisent le président. Les résultats sont si serrés que dans les Etats du Nouveau-Mexique et de Floride qu’un second décompte est mis en place. Plusieurs milliers de bulletins sont même déclarés invalides en Floride. S’ensuivit des procédures judiciaires introduites par les avocats des différents candidats. La cour suprême des Etats Unis tranchera l’affaire et déclara par la suite la victoire de Georges Bush grâce aux voix de la Floride alors que le comté de Miami-Dade n’avait pas fini d’être dépouillé. Bush obtiendra 271 grands électeurs contre 266 pour Gore. Néanmoins l’ancien vice-président avait remporté plus de voix sur le plan national que son rival. Echaudé par cette défaite, il se retira de la vie politique et restera dans l’histoire comme la tête de turc à la course à la maison blanche. un scénario à la Gore – Bush pourrait être possible, réponse dans quelques heures.

Trump-Clinton : des rapports compliqués avec l’Afrique.

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A quelques heures des résultats de l’élection américaine, des questions légitimes se posent sur les relations qu’entretiendra le futur locataire de la maison blanche vis-à-vis du continent africain. Durant toute la campagne, la question africaine n’a été que très peu évoquée mais certaines de leurs prises de position donnent des indications sur leur orientation.

En 2013, Donald Trump se félicitait d’entretenir d’excellentes relations avec l’ancien chef d’Etat sud-africain Nelson Mandela. Néanmoins, cela ne l’empêchait pas un an plus tard de qualifier la nation arc-en-ciel de « pays ravagé par le chaos et l’anarchie ». Lors de la crise sanitaire déclenchée par le virus Ebola en 2014, il déclarait que l’Afrique était un foyer d’épidémie avant d’ajouter que tout américain qui se rendrait sur le continent pour combattre le fléau se verrait refuser l’accès du territoire américain sous son mandat. Alors que le président Obama faisait une tournée en Afrique, le candidat républicain l’a fortement critiqué en déclarant que c’est « un gaspillage monstre de l’argent des contribuables ». « Chaque centime prélevé sur les 7 milliards de dollars destinés à l’Afrique sera détourné. La corruption y est endémique » rétorquait–il au président qui avait annoncé une aide de 7 milliards pour l’électrification de l’Afrique subsaharienne. Le milliardaire a également fait part de son aversion pour l’Afrique lors d’un meeting à Indianapolis « Regardez des pays comme le Kenya, ces gens sont en train de voler leur propre gouvernement et vont investir dans des pays étrangers. Ce sont des gens qui importent tout y compris des allumettes. Les pays africains devraient être colonisés à nouveau pendant au moins cent ans parce qu’ils ne savent rien de l’auto-gouvernance ».

Les prises de positions de la candidate démocrate ne sont pas meilleures.

Elle a défendu l’initiative de son mari de bombarder une usine pharmaceutique au Soudan en 1998 soupçonné à tort d’abriter des armes chimiques.

En 2013, elle s’était ouvertement réjoui de la chute du régime Kadhafi en déclarant « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort ». Beaucoup l’accusent aussi de fermer les yeux sur plusieurs irrégularités d’homme d’Etats africains et leurs proches. Ainsi en 2010 après un don de 20 millions de dollars de Meles Zenawi proche du régime éthiopien, la secrétaire d’Etat d’alors aurait éludé toute question concernant les violations de droit de l’Homme dans le pays. En 2011, alors que des élections contestées avaient été organisées en République Démocratique du Congo, Clinton avait qualifié la situation « d’affaire interne ». Pas étonnant, sauf qu’une année plus tôt elle avait intercédé en faveur de la compagnie minière de Lukas Lundin dans son litige contre la RDC. Des enquêtes ont ensuite révélé que le monsieur avait fait une donation de 500.000 dollars à la fondation Clinton et avait promis une contribution de 100 millions de billets verts. En outre elle a promis de bâtir sur les acquis du président Obama et de continuer sa politique de développement de l’Afrique.

Une campagne à couteaux tirés

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Hillary Clinton et Donald Trump vivent les derniers instants d’une campagne d’une violence sans précédent et dont l’issue demeure à quelques heures des résultats très incertaine.

Les deux candidats ce sont livrés une bataille sans merci sans jamais baisser leur garde. Virulence, agressivité et brutalité sont les mots qui résument parfaitement leurs différents échanges. Pour Donald Trump, Hillary Clinton est « corrompue » et devrait être en prison, elle représente pour lui le déclin d’une Amérique qui vivrait dans la nostalgie d’une grandeur perdue. Pour Hillary Clinton, son rival républicain est un batteleur d’estrade, un amuseur public, ancienne star d’une émission de télé-réalité dont le tempérament sanguin, la paresse et la personnalité misogyne, homophobe, raciste et populiste le disqualifient pour devenir le président des États unis.

L’affaire de la messagerie privée d’Hillary Clinton, dont elle s’est servie lorsqu’elle dirigeait la diplomatie américaine a été l’un des tournants de la campagne et l’a poursuivie jusqu’au dernier jour, le FBI venant confirmer dimanche dernier qu’il n’y avait pas matière à engager des poursuites judiciaires. Trump pour sa part à asséner que s’il était élu, il mettrait Hillary Clinton en prison

Les deux candidats qui se sont opposées ces derniers mois ont une vison diamétralement opposé de l’Amérique,  sans qu’aucun des deux ne l’emporte clairement ou ne fasse la démonstration de sa pertinence.

Donald Trump a renoué avec le vieux démon de l’isolationnisme et la tentation que les États-Unis nourrissaient dans les années 1930 de vivre repliés sur eux-mêmes avant d’assumer une position hégémonique à la faveur de la Seconde Guerre mondiale.

Hillary Clinton a développé un programme tourné vers l’ouverture extérieure sans répondre complètement aux craintes exprimées face à une géopolitique toujours plus mouvante et complexe, et à des menaces multiples.

A défaut d’une campagne basé sur un duel de programme c’est la personne qui a été visé sa personnalité, les moeurs de ses proches, autant de coups bas que l’Amérique devrait pouvoir commencer à oublier à partir de ce mercredi  8 octobre, quand apparaîtra sur les écrans le choix d’une majorité d’américain.

Hillary Clinton 1ère femme à la tête des 52 États ?

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Dans seulement quelques heures, les États-Unis d’Amérique pourraient avoir à leur tête la 1ère femme présidente de leur histoire.

Hillary Clinton, au coude à coude avec Donald Trump, n’en est pas moins forte de son expérience de plusieurs années dans la politique. L’ex-secrétaire d’État de Barack Obama a tout le potentiel pour gouverner les 52 Etats, c’est du moins ce qu’explique Mme Dramé Mariam Diallo, féministe assumée, ancienne présidente du Parlement National des Enfants du Mali, elle fut la coordinatrice régionale pour l’Afrique Subsaharienne du Réseau International de Connaissances sur les Femmes en politique (IKNOW Politics) et préside actuellement l’Association Femmes Leadership et Développement Durable. « Hillary Clinton constitue un modèle et une référence pour nous les jeunes femmes au-delà des USA. Elle a les compétences et l’expérience nécessaires pour diriger. Hillary apportera beaucoup de changements dans la politique économique, elle va assainir le système tout en renforçant l’image des femmes et fera en sorte que l’on arrête de nous sous-estimer. Elle est ferme et va contribuer à renforcer le positionnement des femmes dans les instances de décision », affirme Mme Diallo.

Déploiement policier massif pour assurer la sécurité des élections à New-York

cops

5000 c’est le nombre de policiers mobilisés et déployés à New York pour cette journée d’élection, c’est la première fois depuis plus de 70 ans que la ville de New-York accueille deux candidats à la présidentielle, qui y resteront pour suivre les résultats du scrutin.

 

Donald Trump a voté en début d’après-midi à Manhattan

Le candidat républicain, Donald Trump, est arrivé  sous les huées en allant voter ce matin à Manhattan, vers 11h00 (16h au Mali). Le milliardaire a été accueilli aux cris de « New York te déteste » dans ce bastion démocrate. Quelques personnes présentes, tout de même accueilli avec des applaudissements.

Hollande « fait confiance au peuple américain »

Holande

« Je fais confiance au peuple américain pour savoir quel est le choix qui correspond le mieux aux valeurs, aux principes, à la liberté, à cette relation avec la France et avec l’Europe », a déclaré le chef de l’Etat français lors d’un déplacement à La Rochelle. Le lien entre la France et les Etats-Unis « est un lien d’amitié forgé par l’Histoire, par le même engagement pour les Lumières, pour les libertés, pour les valeurs que nous avons en partage », a-t-il fait valoir. Ce lien, a-t-il encore souligné, « s’est renforcé par les épreuves, les guerres » mais aussi « dans des alliances, dans des partenariats, dans des amitiés qui nous rattachent fondamentalement à ce grand continent américain, à ce peuple américain ».

Hillary Clinton a votéce mardi matin à Chappaqua, New York

Près d’un tiers des Américains ont voté par anticipation

Dans certains Etats, les électeurs avaient la possibilité de voter depuis plusieurs semaines. Le vote par correspondance s’est ouvert le 9 septembre en Caroline du Nord. L’Alabama lui a emboîté le pas, suivie par le Minnesota. Fait peu connu à l’étranger, 37 États autorisent ce vote qui peut intervenir plusieurs semaines avant l’échéance, sans avoir à se justifier d’un quelconque empêchement. Les électeurs en font un usage massif : près de 30% d’entre eux auront déjà déposé leur bulletin avant l’échéance du 8 novembre, selon les estimations. Pour ce scrutin, il ressort que la mobilisation de la communauté hispanique est en hausse, notamment dans les Etats décisifs que sont le Nevada et la Floride. Une tendance susceptible de profiter grandement à la candidate démocrate Hillary Clinton.

Trump en président catastrophe

simpson

En mars 2000, un épisode prophétique de la mythique sitcom les Simpson de Matt Groening imaginait une Amérique en grande difficulté après le mandat de Donald Trump. L’épisode avait été vu par 9 millions d’américains.

Si il y’a 16 ans l’épisode aurai bien pu faire marrer, aujourd’hui elle pourrait renforcer le capital du candidat. Le principal intéressé s’en est ailleurs amusé « si même les Simpson votent pour moi, elle (Clinton) n’a aucune chance » déclarait-il au tout début de sa campagne. Sauf que dans les faits le synopsis de l’épisode est assez différent.

Le 17ème épisode de la série intitulé ‘’Les Simpson dans trente ans’’ montrait une Lisa (personnage plus lucide de la famille) en première présidente femme et hétérosexuelle des Etats-Unis, les supports d’Hilary Clinton y verront un clin d’œil. Dans un passage de l’épisode, le secrétaire d’Etat demande à la présidente Lisa « vous vous rappelez quand la précédente administration a décidé d’investir dans les enfants de notre nation ? » Grosse erreur lui rétorque elle. « Ils ont entrainé la création de super criminels ultra-forts qui peuvent fonctionner sans dormir ». Avant d’ajouter que durant son séjour dans le bureau ovale, Trump aurait laissé un pays en redressement budgétaire et se serait amuser à redéfinir la géographie mondiale à coup de missiles envoyés sur certains Etats. Autant dire une catastrophe.

Pour qui votent les stars américaines ?

Plusieurs célébrités américaines se sont investies lors de cette campagne présidentielle que plusieurs observateurs jugent historiques.

Dans la nuit de dimanche à lundi, la candidate démocrate effectuait l’un de ses derniers meetings à Cleveland dans l’Ohio. A côté d’elle, sur l’estrade se trouvait le joueur de basket J.R. Smith mais aussi surtout Lebron James, star incontesté de la NBA qui la soutient. « Plus jeune je ne comprenais pas l’intérêt de voter mais elle (Clinton) représente le meilleur avenir pour notre monde » soutient-il.

Le couple phare de la musique américaine Jay-Z et Beyoncé soutiennent également celle qui pourrait devenir la première femme présidente de l’histoire du pays. Leurs amies, Kanye West et sa femme Kim Kardashian ont eux organisé une levée de fonds pour la campagne d’Hilary Clinton.

Les chanteuses Miley Cyrus et Katy Perry sont allées dans des universités pour inciter les étudiants à aller voter et à le faire pour Hilary. La sulfureuse chanteuse Madonna est allé jusqu’à proposer des faveurs sexuelles à ses fans qui voteront pour la candidate. L’animateur radio Howard Stern qui rassemble une moyenne de 17 millions de spectateurs pour ses émissions a aussi affiché son soutien à l’ex-première dame.

Le fougueux candidat Trump dispose de beaucoup moins de soutiens du côté des stars américaines. Il peut néanmoins compter sur ceux du footballeur Tom Brady, de l’acteur Bryan Cranston, mais aussi du rappeur 50 Cent. « Il devrait être président des Etats-Unis ; essayons de gouverner le pays comme une entreprise où la couleur de peau ne compte pas pour avoir un job » soutenait la légende de la boxe Mike Tyson. Le candidat républicain peut également compter sur les votes des « papys » d’Hollywood à savoir Jon Voigt, Chuck Norris ou encore Clint Eastwood.

Contre-Trump

Plusieurs stars n’ont pas officiellement appelé à voter Clinton mais incitent tout de même les électeurs à voter contre Trump. Dans une vidéo publié par le collectif Save the Day, des stars comme Scarlett Johanson, Neil Patrick Harris, Robert Downey Junior appellent à faire barrage à Trump.

Le chanteur du groupe U2 est lui aussi allé de sa pique « Trump est la pire chose qui pourrait arriver à ce si beau pays » lance-t-il.

 

Comment se déroule l’élection américaine ?

vote

Plus de 200 millions d’américains sont appelés aux urnes pour élire leur 45ème président. Se démarquant de plusieurs pays, le président(e) américain est choisi par un collège électoral de grands électeurs.

Le mode de scrutin est le suffrage universel indirect dans les 50 Etats et la ville de Washington qui ne fait partie d’aucun État. Les électeurs votent pour les candidats à la présidence et la vice-présidence. Dans chaque État en fonction des résultats, les candidats engrangent de grands électeurs.

Ces grands électeurs sont au nombre de 538 au total, et leur nombre varie selon les État. Pour gagner les candidats doivent obtenir la majorité absolue soit 270 voix. Plus l’État est peuplé, plus ils disposent de grands électeurs.

Ci-dessous la liste des grands électeurs par Etat :

Georgie : 16

Indiana : 11

Kentucky : 8

Caroline du Sud : 9

Vermont : 3

Virginia : 13

Caroline du Nord : 15

Ohio : 18

Virginie de l’Ouest : 5

Alabama : 9

Connecticut : 7

District of Columbia : 3

Delaware : 3

Floride : 29

Illinois : 20

Maine : 4

Maryland : 10

Mississippi : 6

Massachusetts : 11

Missouri : 10

New Hampshire : 4

New Jersey : 14

Oklahoma : 7

Pennsylvanie : 20

Rhode Island : 4

Tennessee : 11

Arkansas : 6

Arizona : 11

Colorado : 9

Kansas : 6

Louisiane : 8

Michigan : 16

Minnesota : 10

Nebraska : 5

Nouveau Mexique : 5

New York : 29

Dakota du Sud : 3

Dakota du Nord : 3

Texas : 38

Wyoming : 10

Wisconsin : 3

Iowa : 6

Montana : 3

Nevada : 6

Utah : 6

Californie : 55

Hawai : 4

Idaho : 4

Oregon : 7

Washington : 12

Alaska : 3

Boubacar Sidiki Haidara

 

 

Donald Trump : L’improbable président

Malgré ses nombreux dérapages et écarts de conduite lors de la campagne pour les présidentielles américaines, Trump n’en demeure pas moins au coude à coude avec sa rivale Hilary Clinton dans les sondages. À 24 h des résultats, qui est l’homme derrière le candidat qui pourrait devenir le prochain président des États-unis.

Né le 14 juin 1946 à Jamaica Estates situé dans le district du Queens d’une mère écossaise, Mary McCleod et d’un père, Fred Trump, d’ascendance allemande, le petit Donald grandit dans l’une des familles parmi plus nantis du quartier. Son dandy de père qui a bâti sa fortune dans l’immobilier, l’initie très tôt aux affaires. Il l’emmenait régulièrement dans ses tournées et lui a donné le goût de la compétition. Mais Trump est également proche de sa mère rompu aux jeux des mondanités et passionné de tout ce qui est grandiose. C’est d’elle que lui vient son attrait pour la mise en scène, qui fait le succès de ses interventions télévisées et meetings.

Adolescent, Trump commence à faire des virées secrètes à Manhattan, quand son père de nature très stricte l’apprend, il l’envoie en internat au lycée militaire Cornwall tout près de la prestigieuse académie militaire de West Point. Durant cinq années, il s’épanouira en décrochant ses premiers galons de chef et en excellent au Baseball. Il sortira en dernière année avec le rang de capitaine des cadets avec la distinction moins formelle de ‘’Don Juan’’ pour sa capacité à amener des jolies filles sur le campus.

Diplômé de la prestigieuse école de commerce de Wharton, il rejoint l’entreprise familiale où son père l’aide avec un prêt d’un million de dollar. En 1971, il prend le contrôle de l’entreprise paternelle, se démarquant de son père qui construisait des logements pour la classe moyenne. Lui préfère les hôtels, casinos et autres tours de luxe dont la plus célèbre la Trump Tower trône très haut dans le ciel new-yorkais. « Montrez-moi quelqu’un qui n’a pas d’égo et je vous montrerai un perdant. Avoir une haute opinion de soi c’est un vrai truc positif pour la vie » déclarait-il fort de son succès. Trump c’est une personnalité forte n’hésitant pas à écraser ceux qui le critiquent. Mais c’est aussi une fortune estimée à 4 milliards de dollars qui lui permet de se passer de sponsor pour financer sa campagne. Néanmoins, il est celui qui a le moins dépensé pour sa campagne « seulement » 86 millions de dollars pendant que sa rivale en est à 118 millions. Il déclarait à l’encontre de cette dernière : « si elle ne peut pas satisfaire son mari, qu’est-ce qui lui fait croire qu’elle peut satisfaire l’Amérique ? ».

Vie privée

Trump a été marié trois fois. Une première fois avec Ivana Zelnickova, athlète et mannequin tchécoslovaque qu’il rencontre en 1976 dans un bar. Ensemble ils ont trois enfants : Donal Trump Jr (né en 1977) ; Ivanka Trump (né en 1981) et Eric Trump (né en 1984). Ils divorcèrent en 1992. De sa vie avec le magnat de l’immobilier, Ivana garde un arrière-goût très amer : « En tant que femme, je me suis sentie violée ». Engagée dans une bataille judiciaire lors du divorce, elle obtiendra le paiement d’une pension de 25 millions de dollar et une villa estimée à 50 millions.

Un an plus tard, il épouse Marla Maples avec qui il a une fille Tiffany Trump née en 1993. Le couple se sépare en 1997 avant de divorcer deux ans plus tard.

Depuis le 22 janvier 2005, il est marié à Melania Knauss, mannequin d’origine slovène avec laquelle il a un fils Barron Williams Trump âgé de 10 ans.

Personnage polémique

Plusieurs casseroles ont émaillé la vie de Trump. Il refuse de publier ses feuilles d’impôts ; une tradition pour les candidats à la maison blanche, et reconnaît à demi-mot lors d’un meeting en Californie n’avoir pas payé d’impôts fédéraux pendant des années. Il se rend également coupable de nombreuses saillies machistes, islamophobes et anti-immigration. Il avait notamment déclaré vouloir construire un mur qui séparerait les Etats-Unis du Mexique pour dit-il éviter l’entrée sur le territoire américain des « violeurs ». Sur l’Islam il a envisagé d’interdire aux musulmans l’accès au territoire américain. Une position qui lui valut le retrait de son titre de docteur honoris causa de l’université Gordon. Quelques jours avant le deuxième débat pour la présidence, un enregistrement daté de 2005 dans lequel Trump tient des propos peu orthodoxes à l’encontre des femmes fait surface. Par la suite une dizaine de femmes l’ont accusé de gestes déplacés. Interpellé sur la question lors du débat, il tente une pirouette « Pour moi ce ne sont que des mots, Clinton lui passe à l’acte ».

Pour terminer sur une note plus inédite, une étude menée auprès de plusieurs personnes montre que Trump serait vu à travers le personnage d’Homer Simpson, une personnage de dessin animé bête et outrancier, autant dire pas très reluisant pour qui veut-être président.

 

USA: Clinton tient la distance

Le 8 novembre prochain, les Américains éliront, entre Hillary Clinton et Donald J. Trump, le successeur du président Obama. Dans les intentions de vote, la candidate démocrate a sérieusement conforté son avance sur son challenger, qui espère pourtant encore l’emporter.

À moins de deux semaines de la présidentielle, Hilary Clinton et Donald Trump poursuivent leur campagne, tandis que 6 millions d’électeurs ont déjà commencé à voter dans le cadre du vote anticipé, une exception de la démocratie américaine. Si leur choix ne sera connu que le 8 novembre, en même temps que les autres votes, les sondages continuent de donner Hilary Clinton, la candidate du parti de l’âne (Démocrate) en tête devant Trump, représentant de l’éléphant (Républicains). Les derniers chiffres la créditent de 45% des intentions de vote, contre 39% pour son rival. Mais l’élection américaine n’oppose pas que ces deux candidats. Gary Johnson, candidat du Parti libertarien, bien qu’inconnu du grand public, engrange 6% fort respectables.

L’enjeu du Sénat En dépit de son retard en Floride, véritable « swing state », état qui peut faire basculer l’élection, qui n’est acquis à aucun parti, Trump tente de rassurer ses électeurs : « Les chiffres sont fantastiques en Floride. Ne croyez pas les médias ». De leur côté, les démocrates se concentrent désormais sur le second enjeu de cette élection, la reconquête du Sénat, la chambre haute du Congrès, contrôlée depuis deux ans par les Républicains. Et l’atout majeur de cette campagne est désormais le président sortant, Barack Obama. « Cela ne sert à rien d’élire Hillary si on lui donne un Congrès incapable, qui n’essaie même pas de faire quoi que ce soit », a-t-il déclaré le 23 octobre, lors d’un meeting à Las Vegas. Ainsi, plusieurs scrutins se dérouleront le 8 novembre car les Américains éliront aussi les membres du Congrès, les gouverneurs ainsi que des élus locaux. À moins d’un scandale majeur, il semble donc qu’Hilary Clinton s’installera en janvier prochain sur la célèbre Pensylvania Avenue, siège de la Maison Blanche. Mais comme on le dit au pays de l’Oncle Sam, « anything can happen ».

Les Américains votent déjà !

Alors que les deux candidats se préparent pour leur troisième duel télévisé, les Américains qui le désirent se rendent dans les bureaux de vote pour voter. Exception mondiale : les électeurs ont la possibilité d’exprimer leur suffrage avant le jour J.

Le système électoral américain étant décentralisé, ce sont les Etats qui organisent les scrutins, chacun à sa manière. Les électeurs peuvent attendre le jour de l’élection ou voter par anticipation, Early voting en anglais.  Ce vote anticipé, qui est disponible dès le mois d’octobre, peut se faire de deux manières. Soit en allant dans un « polling place » (bureau de vote) ou en envoyant leur bulletin dûment rempli par la poste. Ces bulletins ne seront dépouillés que le 8 novembre, jour de la présidentielle.

A vingt jours de l’élection, la tendance s’accélère et on ne compte plus les images sur les réseaux sociaux de citoyens américains arborant fièrement le sticker « I voted » (j’ai voté) et appelant leurs compatriotes à en faire de même. Ils sont ainsi déjà des dizaines de milliers d’Américains ont avoir  déjà voté pour Hillary Clinton, Donald Trump ou d’autres candidats à la présidentielle de novembre.

Le vote anticipé n’est pas une invention récente, il a pour objectif de permettre au maximum de personnes de voter, car le jour de l’élection n’est pas férié aux Etats Unis et bien des électeurs n’arrivent pas à exercer ce droit à cause de leurs occupations professionnelles. On remarque qu’il est en plein développement. Ainsi, en 1996, selon le bureau du recensement, seuls 10,5% des électeurs avaient voté en avance alors qu’en n 2012, au total un tiers des bulletins de vote ont ainsi été transmis avant le jour J, selon le bureau du recensement.

Présidentielle américaine, J-26 : Donald Trump, la solitude du mal-aimé

Considéré depuis le début des primaires comme un « homme dangereux », un « sociopathe narcissique », Donald J. Trump, le candidat républicain à la maison blanche, est rattrapé par son passé : révélations sur ses propos sexistes, témoignages d’attouchements sexuels. Le magnat de l’immobilier est de plus en plus en mauvaise posture à moins d’un mois de la présidentielle.

Décidément, rien ne s’arrange aux Etats-Unis pour Donald J. Trump, le candidat républicain à la 58ème élection présidentielle qui se tiendra le 8 novembre prochain Le magnat de l’immobilier continue de chuter après les séries de révélations sur son passé. Et cela, à seulement 26 jours de la date fatidique de la bataille de la présidentielle qui l’opposera à Hillary Clinton, sa rivale démocrate. Depuis la révélation d’une vidéo remontant à 2005 par le Washington Post, le 7 octobre, où il tient des propos obscènes à l’encontre des femmes, Donald Trump s’est attiré la foudre des apparatchiks du parti conservateur qui lui ont retiré leur soutien. C’est le cas de Paul Ryan, le président républicain de la Chambre des représentants, qui a décidé de ne plus faire campagne pour lui. Il en est de même pour John McCain, Mitt Romney, Condoleezza Rice (ancienne secrétaire d’Etat)  ainsi qu’Arnold Schwarzenegger. « Le comportement de Donald Trump et la révélation de ses propos avilissants concernant les femmes et ses vantardises d’agressions sexuelles, rendent impossible tout soutien, même conditionnel, à sa candidature », a déclaré le sénateur John McCain.

Hier mercredi 12 octobre, le ciel du parti républicain s’est encore une fois assombri. Deux femmes, Jessica Leeds et Rachel Crooks ont confié au quotidien New York Times, proche du camp démocrate, leurs témoignages sur des attouchements sexuels, qu’elles auraient subies de la part de Trump après que ce dernier eut nié, lors du débat du 9 octobre denier, les propos qu’il a tenu dans la vidéo. Les témoignages d’autres femmes ont été rapportés par d’autres médias tel que Palm Beach Post, en Floride. Il ne fait pas de doute que ces révélations et témoignages sont un coup dur pour Trump. Le candidat à la fameuse mèche blonde n’a pas hésité à s’attaquer au Grand Old Party (Parti républicain) : « C’est très agréable d’avoir été libéré des menottes, je peux maintenant me battre pour l’Amérique comme je veux », a-t-il écrit sur Twitter mardi. Il a renchéri en disant que les républicains qui renoncent à le soutenir sont « déloyaux et pires que cette tordue d’Hillary. Ils ne savent pas comment gagner, je vais le leur apprendre! »

Ainsi, hier, mercredi 12 octobre, en campagne en Floride, il a déclaré : « Si je ne gagne pas le 8 novembre, je considérerai cela comme la plus grande perte de temps, d’énergie et d’argent. » Il reste à voir si Trump peut encore gagner la présidentielle américaine. Il y a un an, c’était possible. Mais le problème est qu’il est de plus en plus en train de se départir de son apparence de candidat responsable et modéré. Comme l’a prouvé ses déclarations, lors du deuxième débat, selon lesquelles Bill Clinton, l’époux de Hillary Clinton, aurait abusé des filles lorsqu’il était président. « Si les ténors du Grand Old Party conservateur lâche aujourd’hui Donald Trump, c’est bien sûr parce qu’ils ne sont plus trop assurés de son succès pour l’élection de novembre et redoutent éventuellement la politique qu’il pourrait mener en cas de victoire, mais ils veulent surtout conserver leur influence décisive sur le Congrès américain. C’est à dire rester à tout prix majoritaire au Sénat et à la Chambre des représentants. », écrit Pierre Morville, chroniqueur au Quotidien d’Oran (Algérie).

 

 

Tuerie d’Orlando : au cœur du débat présidentiel

Le massacre qui s’est déroulé dimanche 12 juin dans une discothèque de Floride alimente la campagne présidentielle américaine. Les deux principaux candidats surfent depuis sur les questions soulevées par ce drame.

Il n’y aura pas eu de grande marche républicaine comme après l’attaque de Charlie Hebdo à Paris en janvier 2015. Cela dit, l’acte terroriste perpétré par Daesh dans le night club « Pulse » d’Orlando, le plus meurtrier de l’histoire des États-Unis après le 11 septembre, n’aura fait qu’enflammer un peu plus la guerre que se livrent les deux candidats à la Maison Blanche, la démocrate Hilary Clinton, et le milliardaire républicain Donald Trump. Ce dernier n’a pas manqué l’occasion de réitérer ses attaques contre les musulmans, qu’il veut priver du droit d’entrée sur le territoire américain. Il a de nouveau attaqué son adversaire, taxée de laxisme sur les questions telles que le terrorisme, ou encore la lutte contre Daesh.

L’ex-secrétaire d’État a rétorqué qu’il était « simplement dangereux » de déclarer la guerre à une religion toute entière. Elle n’en a pas moins durci son discours, essayant de rattraper du terrain sur son adversaire qui ne cesse de monter dans les sondages. Mais la lutte contre l’homophobie, ainsi que le contrôle des armes à feux sont les thèmes sur lesquels a préféré rebondir Hilary Clinton. Elle a rappelé son soutien à la communauté « homo », visée par la fusillade, et rappelé que l’un des combats les plus importants à mener était le contrôle des armes à feux, en particulier les armes d’assaut, qu’ont utilisées les assaillants dans toutes les tueries qui ont frappé le pays ces dernières années. Donald Trump estime quand à lui que si les personnes avaient été armées sur la piste du Pulse, « nous n’aurions pas eu cette tragédie-là ».  Démocrates et républicains sont donc plus que jamais en opposition frontale sur la question, et elle risque de nourrir encore le débat politique, qui, à cinq mois de l’élection présidentielle, promet d’être encore plus acharné. Reste à savoir lequel des deux candidats profitera le plus du tragique événement d’Orlando.

Etats-Unis, l’historique victoire de Clinton

L’ancienne chef de la diplomatie yankee, Hillary Clinton, est rentrée dans l’histoire, mardi soir, en remportant les primaires démocrates face à son adversaire, Bernie Sanders, qui refuse d’abandonner.

Hillary Clinton a affirmé, dans la nuit du mardi 07 juin, avoir gagné les primaires démocrates après sa victoire en Californie, New-Jersey et New-Mexico, le résultat d’une éprouvante mais historique campagne. Historique en ce sens que c’est la première fois qu’une femme est investie candidate du parti de l’âne (Parti démocrate), l’un des plus grands partis des États-Unis. Pour couronner le tout, elle a reçu les félicitations du président Barack Obama. C’est un fait, Mme Hillary Clinton n’a pas la verve d’un orateur rodé au discours politique comme Barack Obama, mais il est impossible de ne pas dire qu’elle a su, par sa force morale sans faille, s’attirer la sympathie des vieilles femmes, de l’électorat noir etc. Et sa persévérance, qualité dont elle a fait montre tout au long de la campagne, pèsera beaucoup dans la balance dans le duel qui l’opposera, le 08 novembre 2016, au candidat républicain Donald J. Trump.

A 68 ans, cette femme politique, ancienne première dame, ancienne sénateur, et secrétaire d’Etat sous l’administration Obama, a redéfini le rôle de la femme dans la politique américaine sans plier aux attaques partisanes dont elle a toujours été la cible.

Son adversaire, Bernie Sanders, Sénateur du Vermont, ne veut pas abandonner : « Nous allons continuer le combat ! », a-t-il dit à ses partisans, mardi soir, à Santa Monica, à l’ouest de Los Angeles. Il a refusé de reconnaître la victoire de Mme Hillary Clinton, même si les espoirs de le voir remporter les primaires ont volé en éclat. Avec le refus de Sanders de céder, la course pour l’investiture démocrate se poursuit et prendra fin à Washington (disctrict de Columbia), la capitale, le jeudi 09 juin, où le Sénateur du Vermont fera campagne et rencontrera Barack Obama.

Mme Clinton a obtenu, mardi 07 juin, 114 délégués de plus, ce qui est largement suffisant pour qu’elle soit désignée candidate.