Festival Ciné A Dos : une cinquième édition réussie

Les berges du fleuve de Koulikoro ont accueilli pour la cinquième fois le festival Cine à  dos dont les événements se sont déroulés du 1er au 3 avril dans la région. La 5ème édition dont le thème : « le pouvoir du numérique » a vu la participation des amoureux des TICS venu des quatre coins du pays et des pays de la sous-région. C’’est environs une centaine de personnes, tous des professionnels du secteur qui ont occupés les stands construites pour l’occasion. Cette édition dite « spéciale » du festival avait pour objectif d’échanger sur les questions brûlantes de l’heure sur les sujets qui portent sur la programmation, design, montage de films en 2D ou 3D etc. En effet, le festival ciné à  dos est une rencontre autour des arts numériques et des technologies mobiles. Il s’agit de développer des rencontres, des évènements pour le grand public o๠seront mis en œuvre le cinéma, la photographie, le graphisme et la musique. Son objectif premier est de contribuer au développement de l’économie numérique et créative au Mali. Il faut rappeler que la 5ème édition a été présidée par Moustapha Diawara, représentant du ministre de l’économie numérique et de la communication, porte-parole du gouvernement empêché en présence de jeunes pétris de talents issus pour la majorité du conservatoire des arts et métiers Balla Fasseké. Selon Moustapha Diawara, le festival Ciné à  dos est particulier en termes de vulgarisation et de partage du savoir dans le domaine de l’économie numérique. Quant au thème de l’édition 2016, le représentant du ministre dira qu’il est significatif car le numérique contribue au développement socio-économique du pays. Le festival s’est articulé autour d’activités telles que des projections de films suivi d’échanges et animations, symposiums, expositions et des concerts à  la plage animés par le groupe Soul Train Band.

Elections Angola : A 70 ans, Dos Santos rempile pour 5 ans

Agé de 70 ans, José Edouard Dos Santos au pouvoir depuis bientôt trente-trois ans, était le grand favori de ces élections. Les derniers résultats partiels de la Commission nationale électorale (CNE) portant sur 85% des bureaux de vote, déclare le MPLA (Mouvement populaire pour la libération de l’Angola) parti au pouvoir, vainqueur des élections présidentielles à  73% des suffrages, soit 8% de moins que lors des dernières élections présidentielles. Le MPLA est suivi par son principal opposant l’Unita (Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola), avec 18,2% selon le site internet de la CNE. Le tout récent parti Casa (large convergence pour le salut de l’Angola) créé en mars dernier brave la troisième place avec 5,6%. Cependant, le dépouillement devrait prendre plus de temps dans la province de la capitale Luanda o๠vit un tiers des électeurs et o๠l’opposition tient une place de choix. Selon des chiffres provisoires l’Unita y obtient 25% et la Casa 14%. l’Unita conteste d’ailleurs vivement ces résultats et se prépare à  présenter des documents montrant que les résultats diffusés par la Commission nationales électorale ne sont pas identiques à  ceux relevés par les scrutateurs dans les bureaux de vote, a t-elle déclaré sur son site internet. Avant d’ajouter sans donner plus de précisions que le parti la Casa s’apprête à  faire la même chose. Depuis janvier déjà , le mouvement dénonçait des irrégularités dans l’organisation de ce scrutin. Ils ont relevé des problèmes dans la constitution des listes électorales, dans l’accréditation des observateurs, ainsi que sur l’absence d’observateurs européens lors du vote. Pourtant, la mission de la Communauté des pays lusophones et celle de l’Union africaine (UA) ont trouvé que ces élections étaient libres et transparentes. Pedro Verona l’ancien président du Cap-Vert et dirigeant des observateurs de l’UA dans une déclaration commune aux missions, a souligné que des améliorations sont toutefois souhaitables dans l’accréditation des observateurs nationaux, internationaux et celle des scrutateurs des partis. Il continue en disant que l’attribution des fonds publics aux partis pour le financement de la campagne et leur accès aux médias publics devraient également être améliorés. Avec la modification de la constitution intervenue en 2010, José Edouard Dos Santos dirigera encore l’Angola durant les cinq prochaines années.