« Amour ou Amitié », en avant-première ce 8 juin

Le film « Amour ou Amitié » sortira bientôt sur les écrans. Pour le faire connaà®tre au public, l’équipe de la production organise une projection en avant-première, ce samedi 8 juin 2013 au cinéma Babemba. Il s’agit du premier film du jeune réalisateur Sékou Doukouré qui après avoir débuté sa carrière dans le showbiz au Ghana en 2008, a décidé d’apporter sa contribution à  l’industrie du cinéma malien. C’’est ainsi, qu’il créé Onyx Medias, une boà®te de production de film avec son associé Michel Paredes. Composé de jeunes dynamiques, Onyx Medias a pour but de réaliser des films classiques et d’action. Comme film d’action, cette structure à  son actif « Compte à  Rebours », « Live or Die In Africa ». Pour Onyx Medias, il s’agit de donner un autre visage à  l’Afrique à  travers le cinéma et inciter les jeunes à  rester dans leur pays et contribuer à  son développement. Onyx ne travaille pas forcément avec des acteurs professionnels mais ceux qui ont l’amour du métier. Développer une véritable industrie du cinéma au Mali Sékou Doucouré nourri l’ambition de voir une véritable industrie du cinéma au Mali. « Jusqu’à  présent nous avons de grands cinéastes mais pas de véritable industrie. J’aimerai que dans un futur très proche qu’une industrie se crée au Mali comme Nollywood du Nigéria ou Ghalywood du Ghana », affirme t-il. Pour que son rêve se réalise, le jeune réalisateur pense que les cinéastes Maliens doivent se donner la main et que le gouvernement et les sociétés privées accordent plus d’aides financières au 7ème art. Il invite aussi la population à  « consommer » le cinéma malien et à  encourager les acteurs et les cinéastes. Il ne cache pas son admiration pour les grands noms du cinéma malien tels que Souleymane Cissé, Cheick Oumar Sissoko. Il salue aussi le travail du Centre National de la Cinématographie du MALI (CNCM) pour les films réalisés comme ‘‘Toiles d’araignée » et ‘‘Da Monzon ». « Aujourd’hui, au Nigéria, un figurant dans un film peut nourrir une famille de vingt personnes. Nous pouvons aussi faire de l’industrie du cinéma au Mali un réel vecteur de développement de notre pays et J’ai confiance que nous saurons relever ce défi très bientôt.» conclut-il