Election du doyen de la FSEG sous haute tension

Fixées pour le 21 juin 2011, l’élection d’un nouveau doyen à  la tête de la Faculté des économiques et de gestions s’annonce très préoccupant. Et pour cause, l’actuel vice recteur, en la personne de Moumouni Sanogo, officiellement investi pour assurer la supervision du scrutin, semble acquis pour la cause de l’un des 3 candidats en lice. Toute chose que la section syndicale Snesup de la Fsjp-Fseg a vigoureusement dénoncé ce matin à  la faveur d’une conférence de presse. Pour la circonstance, le secrétaire général Djibonding Dembélé était accompagné des membres de son bureau. Selon lui, le vice recteur a déjà  organisé plusieurs réunions pour mettre sur pieds sa stratégie consistant à  réduire les chances de réélection de l’actuel doyen. Dans la foulée, il est reproché au Vice recteur de se livrer à  l’interprétation erronée des textes relatives à  l’élection. De surcroit, M Traoré aurait promis d’invalider la liste du doyen sortant qui souhaite se présenter à  nouveau. Abdrahamane Sanogo apparait comme l’homme à  abattre, et ce, malgré le fait que ce dernier jouisse d’une intégrité morale avérée auprès de l’ensemble du corps professoral. Au total, 3 candidats sont en lice pour l’élection du doyen prévue pour le 21 juin prochain. Ce sont celles du Pr Abdrahamane Sanogo, le Pr Ousmane Papa Kanté, le Pr Moriba Traoré. En effet, Ousmane Papa Kanté est l’homme que le vice recteur de l’université entend porter à  la tête du décanat de la Fseg en remplacement du Pr. Abdrahamane Sanogo. Cette élection suscite de vives inquiétudes d’autant plus que les enseignant disent ne jamais accepter le candidat que le décanat tente de les imposer. Selon le Pr Djibonding Dembélé, le Rectorat se doit d’être neutre car il n’a aucune compétence pour s’immiscer dans l’élection… « Il veut un doyen docile, acquis à  sa cause, et prêt à  satisfaire son désidérata ». Et M Djibonding d’ajouter que le vice doyen projette de diriger la Fseg à  partir du Rectorat. Joint au téléphone, le vice Recteur Moumouni Sanogo a indiqué que les élections se dérouleront dans de très bonne conditions, et que rien saurait compromettre leur transparence contrairement à  ce que pense le syndicat. En tout cas le syndicat dit défendre jusqu’au bout l’intérêt général de ses militants.