Investissement: le Mali à  Dubaï

La huitième édition du Annual Investment Meeting, qui s’est tenue du 09 au 11 Avril 2018, a été une nouvelle occasion de mettre les opportunités d’investissement du Mali en avant. Au World Trade Center de Dubaï, le stand du Mali a permis de mieux informer le public sur la destination Mali.

Le congrès annuel réunit la communauté internationale des investisseurs tous secteurs confondus et les acteurs étatiques dans le domaine de l’investissement. L’enjeu de cette 8ème édition était de créer des partenariats entre les marchés développés et les pays émergents à  travers l’Investissement Direct Etranger (IDE) pour une croissance inclusive et un développement durable.  Cette édition a enregistré la participation de délégations venant de 143 pays dont le Mali et a rassemblé plus de 20 000 participants.

Le Mali a pris part à ce rendez-vous avec une délégation conduite par le Ministre de la Promotion de l’Investissement et du Secteur Privé, Baber Gano, accompagné de Son Excellence M. Boukary Sidibé – Ambassadeur du Mali aux Emirats Arabes Unis, du Directeur Général de l’Agence Pour la Promotion des Investissements au Mali (API-Mali), du Responsable de l’équipe de conseil en investissements de CrossBoundary, et de la Présidente de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Mali (APBEF).

L’équipe de l’API Mali a animé tout au long des 3 jours du Forum, un stand aux couleurs du Mali, qui a permis d’exposer les 4 grands secteurs prioritaires d’opportunités du pays ainsi que le rôle de l’API Mali comme interlocuteurs privilégiés pour les investisseurs. La journée du 10 avril 2018 a été marquée par une présentation Pays pour mettre en exergue les ressources dont abonde le pays et attirer les investisseurs de la région sur des projets concrets. Au menu, le grand projet d’aménagement urbain des berges du Fleuve Niger à Bamako, présenté avec des opportunités de développement en matière d’infrastructure, d’immobilier, d’énergie, de transport urbain et de tous les services liés à  l’urbanisme. En parallèle, les opportunités d’investissement dans les secteurs agriculture, élevage, infrastructure et énergie, ont également fait l’objet de présentations à travers un document récapitulatif des projets. La délégation malienne a largement tiré parti de l’AIM 2018 en rencontrant de potentiels partenaires et investisseurs institutionnels. Le ministre de la Promotion de l’investissement et du secteur privé et le Directeur général de l’API Mali ont été reçus au sein du Ministère de l’Economie des Emirats Arabe Unis, par le sous-secrétaire pour le commerce extérieur M. Abdulla A. Al Saleh, qui représentait le Ministre de l’Economie.  A l’issue de cette rencontre, M. Abdulla A. Al Saleh, a réaffirmé l’intérêt des Emirats pour le Mali et notamment pour son secteur minier. Une délégation émiratie sera, à ce titre, dépêchera au Mali pour le Salon de l’Industrie qui se tiendra à Bamako du 19 au 21 avril 2018.

Dubaï : Global Business Forum s’interesse à l’Afrique

Le Forum économique s’est tenu le mercredi 1er et le jeudi 02 novembre 2017 à Dubaï. Quatre chefs d’Etats africains, des ministres et des centaines d’investisseurs et d’experts se rencontrent pour dynamiser les investissements en Afrique.
Le continent africain représente un cinquième de la population mondiale. Plusieurs secteurs restent en voie de développements, tel que l’énergie, les infrastructures et pleins d’autres. « L’Afrique a besoin d’une dizaines de milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures et l’énergie », ont estimé des experts lors du Global Business Forum Africa qu’accueillent les Emirats Arabes Unis cette semaine.
Le pays du Golfe souhaite canaliser les prochains investissements en faveurs de l’Afrique. « Nous sommes face a une région, qui a plus forte croissance du monde », a déclaré Hamad Buamim, directeur de la Chambre de commerce et d’industrie de Dubaï (DCCI).
Ce Forum est initié pour permettre de booster l’économie africaine et faire de l’Afrique un partenaire sûr de Dubaï dans l’avenir. Le volume des échanges commerciaux entre les Emirats arabes unis et l’Afrique s’élève à 35 milliards de dollars (environ 30 Mds EUR) et connaît chaque année une augmentation à 2 chiffres. « Nous voyons le potentiel d’une économie en croissance qui a beaucoup d’avenir. L’Afrique est un grand marché », a déclaré M. Buamim
Dans les cinq à dix ans à venir, les chefs d’Etats africains participants au forum espèrent voir de succès dans l’intégration entre les différents blocs économiques africains. « L’intégration est en train de se faire », a estimé Paul Kagame, le président du Rwanda, guest-speaker de cette rencontre internationale.

Destination Dubaï

Dubaï est la destination idéale pour tout commerçant et tout touriste qui souhaite visiter la ville ou y acheter ses marchandises. De nombreux Maliens y vont parce qu’on y trouve un nombre incalculable de magasins proposant toutes sortes d’articles.

Ceux qui vont en touristes sont curieux d’aller découvrir le désert, les restaurants et autres lieux de distraction. Assétou Diarra jouit des deux nationalités. Elle peut donc faire la navette entre les deux pays sans problèmes. « J’organise des voyages pour les commerçants qui sont intéressés à faire venir leurs marchandises d’ici. Je connais un peu le terrain et je peux également proposer un transitaire malien sur place ».

Une autre admiratrice de Dubaï nous dira qu’elle a été là-bas en visite touristique pour la première fois par curiosité, grâce à une agence de voyage qui y organise des séjours pendant les vacances. « Je suis allée visiter les lieux à cause de mes copines. Elles y avaient été une fois et m’ont incitée à découvrir cette ville magique. Dans les boutiques on trouve toutes sortes de choses ».

Binta est une ancienne du trajet. Cela fait plus de 5 ans qu’elle va y acheter des marchandises pour les ramener au Mali. « Dubaï est l’endroit idéal pour tout commerçant désireux de faire fortune, les marchandises sont peu chères, contrairement au transport ».

Mamadou Niangadou y va par plaisir, pour les promenades à dos de chameaux dans le désert et pour les restaurants de la ville. Pour lui, Dubaï est l’endroit idéal pour des vacances en famille, avec ses plages sublimes et ses activités trépidantes.

 

 

Dubaï, plateforme internationale d’affaires

Une dizaine de pays africains dont le Burkina sont annoncés à  cette Réunion, placée sous le thème : « Vers un nouveau paysage économique international. Conséquences sur l’investissement étranger direct et sur les perspectives de croissance des économies émergentes et des marchés frontières ». Quelles sont les opportunités qu’offre cette réunion pour les pays africains ? Directrice de la Promotion France et pays francophones, membre du Comité d’Organisation, Karine Barclais explique les enjeux de l’AIM pour l’Afrique et donne des indications sur les conditions de participation. En 2012, douze (12) pays africains avaient participé à  l’AIM. Seront-ils aussi nombreux cette année ? A la date d’aujourd’hui, une dizaine de pays ont déjà  confirmé leur participation. Ils seront présents soit par des représentants officiels, soit par le biais des Chambres de commerce et d’industrie. Il y aura un rush avant la deadline du 28 février pour les rendez-vous B2B et ensuite, les inscriptions vont s’étaler jusqu’à  mars. Quelles sont les opportunités qu’offre cette réunion pour les pays africains? Il s’agit pour les pays africains de mettre en avant leurs atouts en tant que destinations d’investissements directs étrangers. Les financiers ont besoin d’être rassurés quant à  la pérennité de leurs investissements. Il faut donc leur expliquer quelles actions ont été mises en œuvre pour faciliter et rendre sûrs les investissements. D’une part, les gouvernements pourront présenter leurs projets d’infrastructures par exemple et nouer des PPP (Partenariats Public/Privé) par exemple, et d’autre part, les entreprises privées pourront présenter leurs projets à  des investisseurs. En quoi l’AIM pourrait-elle renforcer les relations économiques entre les pays du Golf Persique et les pays Africains? La Réunion Annuelle de l’Investissement est l’occasion rêvée pour rencontrer différentes institutions des pays du Golfe. Il y a par exemple des réunions triparties entre gouvernements mais aussi avec des entreprises. Nous organisons pour ceux qui le demandent des rendez-vous en tête à  tête avec les personnes adaptées à  leurs objectifs. Mais il faut comprendre qu’en l’occurrence, Duba௠est une plateforme et que cette réunion est l’occasion de nouer aussi des liens avec des pays comme la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Equateur, le Tatarstan. Il s’agit d’être ouvert et de savoir identifier et saisir les opportunités qui se présentent. Quelles sont les conditions de participation à  l’AIM pour une entreprise ou un pays africain ? Et quels sont les secteurs économiques les plus concernés par ce forum? Il y a différentes modalités, selon les objectifs et le budget de chacun. Un Ministère ou une institution comme une chambre de commerce ou une agence de promotion de l’investissement (API) peut organiser une délégation avec un stand, ce qui permet de mettre en valeur les entreprises. Un porteur de projet seul peut s’inscrire moyennant 1250 USD (environ 940 €) pour défendre son projet devant 5 investisseurs qualifiés. Un entrepreneur qui souhaite enrichir son carnet d’adresses en vue de partenariats peut s’inscrire pour assister à  tous les évènements de networking pendant les 4 jours et bénéficier de 5 rendez-vous avec des investisseurs pour 1950 USD (moins de 1500 €). En ce qui concerne les secteurs clés, ils sont très nombreux : les NTIC, les énergies renouvelables, le tourisme, l’hôtellerie, l’agro-alimentaire en font partie. Cependant, la liste n’est pas exhaustive car ce que recherchent les investisseurs, ce sont des dossiers bien ficelés et rentables. Je dois dire qu’on y fait de très belles rencontres informelles dans les couloirs ou lors des déjeuners offerts par la Ministre du Commerce Extérieur des Emirats. Les dignitaires sont très accessibles et ça peut être l’occasion pour un chef d’entreprise de débloquer un dossier.

Initiative Dubaï Cares: 20 milliards pour les écoles du Mali

Les enfants du Mali, au coeur des préoccupations Duba௠Cares est un organisme international de développement créé il y a juste 3 ans. Aujourd’hui, il est présent dans une vingtaine de pays en voie de développement. Au Mali, Duba௠Cares compte développer à  large échelle un programme en faveur de l’éducation de base. La cérémonie de lancement de ce programme dénommé « Initiative Duba௠Cares pour les écoles du Mali », a été présidée hier par le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, Salikou Sanogo à  l’hôtel Laico Amitié. Etaient également de la fête, son homologue de l’Energie et de l’Eau, Mamadou Diarra, de responsables en charge des questions d’hygiène, d’eau, de santé et du premier directeur général de l’organisation internationale Duba௠Cares, Tariq Al Gurg, des Emirats arabes unis, et enfin le représentant résident de l’Unicef au Mali, Marcel Rudasingwa était aussi présent. En relation avec les institutions impliquées des secteurs de l’Education, de la Santé, de l’Eau et de l’Assainissement, et sous l’impulsion de Duba௠Cares, cinq organisations internationales (CARE International, OXFAM UK, Save the Children US, UNICEF et WaterAid) ont établi un partenariat développer l’Initiative Dubai Cares pour l’Eau Hygiène et Assainissement (EHA) dans les écoles au Mali. Eau Hygiène Assainissement (EHA), une formule gagnante Ce programme portera sur l’équipement d’écoles en infrastructures EHA adéquates, sur les mesures d’accompagnement pour la promotion de l’hygiène et le renforcement de la gouvernance locale et de la gestion de l’hygiène et de l’assainissement. Un des axes principaux sera également la mise en place d’un cadre de suivi-évaluation performant qui permettra de suivre avec les résultats atteints et les impacts du programme et de documenter les expériences les plus probantes en vue de leur réplication au Mali et dans d’autres pays en voie de développement. Au total, ce sont plus de 700 écoles ciblées d’ici à  fin 2013 par ces interventions pour un budget de seize millions de dollars US. Ce budget sera complété avec les fonds propres des différentes agences partenaires pour atteindre un total d’environ vingt millions de dollars US. Au-delà  des aspects opérationnels liés à  l’équipement des écoles et à  la promotion de l’hygiène, il est important de souligner que ce programme a aussi pour vocation de renforcer les systèmes de suivi-évaluation des programmes EHA dans les écoles au Mali et dans d’autres pays engagés sur des programmes similaires de façon à  rendre compte des résultats en impacts, à  identifier et répliquer les approches les plus probantes en enfin de façon à  engager d’autres partenaires sur des programmes. Parlant de l’impact de ce programme, Salikou Sanogo a souligné que les points d’eau qui seront créés vont permettre aux enfants et à  leurs familles de préserver leur santé et de changer de comportement. Il a relevé à  ce propos que les maladies liées à  l’eau comme la diarrhée, le paludisme et les infections parasitaires, sont très fréquentes chez les enfants et ont souvent une incidence directe sur leur assiduité et leurs performances scolaire. « Le risque des maladies liées à  l’eau peut être réduit par une hygiène appropriée et de bonnes pratiques de santé », a confirmé Tariq Al Gurg. Pour de meilleurs résultats scolaires et la santé au Mali Plusieurs études réalisées par les instituts de recherche tels que l’IRC, les agences des Nations Unies comme l’UNICEF, et les universités démontrent qu’un meilleur accès aux installations E.H.A dans les écoles conduit à  la création d’un environnement propice à  l’amélioration de l’éducation et de la santé. En outre, les maladies liées à  l’eau comme la diarrhée, le paludisme et les infections parasitaires sont très fréquentes chez les enfants et souvent ont une incidence directe sur leur assiduité et leurs performances scolaires. Le risque de ces maladies liées à  l’eau peut être réduit par une hygiène appropriée et de bonnes pratiques de santé. Par ailleurs, les écoles jouent un rôle important dans l’introduction de changements comportementaux et la promotion d’une meilleure santé. De meilleures pratiques d’hygiène sont essentielles pour réduire les taux de transmission de maladies d’origine hydrique. Lorsque ces conditions sont crées, les enfants apprennent mieux et peuvent apporter à  leurs familles des concepts et des pratiques en matière d’assainissement et d’hygiène. Pour ces raisons, l’initiative d’EHA dans les écoles constitue un investissement rentable et rationnel. Au Mali, selon les statistiques nationales, environ 45% des écoles ont un point d’eau et 56% disposent de latrines. Toutefois, même lorsque ces installations existent elles sont souvent en mauvais état manquent d’éléments complémentaires essentiels tels que les dispositifs de lavage des mains. Très peu d’écoles sont ainsi conformes aux normes minimum d’EHA préconisées dans les écoles et la majorité ne répond pas par exemple aux critères de blocs de latrines séparés pour garçons et filles, d’installations de lavage des mains, de points d’eau qui fonctionnent et d’un club hygiène/assainissement pour les enfants afin de promouvoir l’hygiène. Les enfants ont tendance à  avoir des habitudes d’hygiène très limitées, ils ne bénéficient et peu ou pas d’une éducation sanitaire et évoluent dans un environnement scolaire souvent peu hygiénique.