Attaque à la hache en gare de Düsseldorf

Jeudi soir, une attaque à la hache en gare de Düsseldorf dans l’ouest de l’Allemagne, a fait au moins sept blessés, dont trois graves. Le suspect qui souffrirait de troubles mentaux, a été appréhendé mais n’était pas en état d’être interrogé, les raisons de son acte demeurent donc inconnues.

C’est aux environs de 20h50, qu’un homme est sorti d’un train de banlieue armé d’une hache et s’est attaqué aux voyageurs présents dans la gare centrale de Düsseldorf, faisant « sept blessés dont trois graves et quatre légers ».

« Nous étions sur le quai et on attendait un train. Le train est arrivé et soudain quelqu’un avec une hache est sorti et a frappé des gens avec une hache », a déclaré un témoin au quotiden allemend Bild.

Selon le communiqué de la police, le suspect a ensuite tenté de s’enfuir en sautant d’un pont et s’est grièvement blessé dans sa chute. Appréhendé par les forces de l’ordre, il n’était pas en état d’être interrogé et les raisons de son acte demeurent pour le moment inconnues.

Un autre suspect a aussi été appréhendé. Un porte-parole de la police n’exclut pas que d’autres suspects soient aussi en fuite. Il n’a fourni aucun détail sur l’identité des suspects arrêtés ni sur leurs motivations.

Un important dispositif policier ont été déployés aux environs du lieu de l’attaque et des hélicoptères survolaient la zone. Le trafic a été entièrement interrompu dans la gare de Düsseldorf.

Cet nouvel attaque intervient après celle de l’attentat au camion-bélier en décembre 2016 à Berlin revendiqué par le groupe Etat islamique et qui avait fait 12 morts. La menace d’attaque terroriste est prise très au sérieux en Allemagne, qui a connnu en 2016, outre l’attentat au camion bélier : un meurtre à Hambourg, un attentat à la bombe (15 blessés) et une attaque à la hache (5 blessés)

Les services de renseignement intérieur allemends estiment à environ 10.000 le nombre d’islamistes radicaux présent sur le territoire, 1.600 seraient potentiellement capable de pouvoir passer à l’acte.