Gestion durable des terres au Mali : limiter le risque écologique

Cette rencontre qui se déroulera jusqu’à  demain à  Bamako a réuni les chefs de file des partenaires techniques et financiers GTZ. l’objectif général recherché de cette approche est la programmation des investissements dans le domaine de la gestion durable des terres. Urgence pour la gestion durable des terres En effet, au Mali, la gestion durable des terres est devenue une réelle préoccupation des populations. Aussi, est-il important de noter que la dégradation continue de l’environnement constitue aujourd’hui une préoccupation majeure d’autant plus qu’elle constitue sans conteste un véritable obstacle à  l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et à  la lutte contre la pauvreté. Le dernier rapport sur l’état de l’environnement publié en 2008 dresse un bilan sans complaisance de la situation de l’environnement au Mali. Ce rapport met en exergue la fragilité extrême des écosystèmes ainsi que les risques palpables de leur évolution vers des états de dégradation très poussés. Volonté politique La représentante de la GTZ a indiqué, dans son allocution, que le document sur le CSI est le fruit d’un engagement politique fort et de l’ensemble des partenaires membres de la coalition nationale à  promouvoir la gestion durable des terres au Mali. Il contient la note conceptuelle et la vision nationale GDT, le code de conduite, quatre matrices de diagnostic, des matrices institutionnelle, politique, éco systémique et technique. Selon le ministre de l’environnement, Tiémoko Sangaré, la dégradation de l’environnement a précipité certaines zones du Mali dans un état de précarité écologique dont l’extrême acuité doit interpeller la conscience humaine. Toute fois, dira-t-il, la crise environnementale ouvre la voie à  plusieurs maux, dont l’insécurité alimentaire, la multiplication et l’exacerbation des conflits liés à  la terre, à  l’eau et aux pâturages. Malgré la complexité du problème environnementale, le ministre Sangaré s’est dit rassuré qu’ « en investissant davantage dans la gestion durable des terres, le Mali contribuera à  l’atténuation de la crise environnementale et sociale ». Rappelons que l’élaboration d’un cadre stratégique d’investissement pour la gestion durable des terres (CSI-GDT) a été rendue possible grâce au concours de la Banque mondiale, la GTZ, le PNUDÂ