L’OMEL et les acteurs du livre passent le secteur à la loupe

Du 13 au 14 décembre 2017, l’Organisation malienne des éditeurs du livre (OMEL) et ses partenaires se sont réunis au centre Aoua Keïta à Bamako pour valider les recommandations de l’étude sur le secteur. Une étude commandée par l’OMEL pour résoudre les difficultés rencontrées par le secteur.

Le colloque est la suite des recommandations d’une étude commanditée par l’OMEL avec l’appui du projet canadien PAGE. L’étude a fait le diagnostic des forces et des faiblesses des acteurs du livre. L’un des constats majeurs est l’absence d’un véritable état des lieux. Ce qui fait qu’il n’existe pas une identification claire des acteurs du livre et de la situation réelle du livre. Qui sont les éditeurs ? Comment les livres sont-ils produits ? Par qui sont-ils écrits et à qui sont -ils destinés ? Autant de questions essentielles dont les réponses permettront d’éclairer les acteurs pour sortir de l’impasse. Car, en effet, le secteur ne se porte pas bien, selon Monsieur Hamidou Konaté le président de l’OMEL. « Nous avons remarqué que souvent certains viennent à l’édition parce qu’ils ont entendu que cela marche. Concrètement, cela ne peut pas durer. Il faut que l’éditeur soit reconnu conformément aux textes en vigueur », déclare-t-il. Les questions relatives aux rôles des différents acteurs ont aussi été abordées par les acteurs dans l’étude dont les recommandations sont analysées et discutées au cours de ce colloque de deux jours.

Des défis importants

Si la production du livre est un défi, l’usage du livre en est un autre. Etant donné que la lecture ne doit pas être limitée au domaine scolaire, la question du lectorat se pose avec acuité. « Il faut lire pour le plaisir, pour apprendre et pour comprendre », explique M Konaté, pour qui cela est loin d’être un acquis dans notre société. « Le secteur se porte comme le pays, malheureusement. Notre premier client est l’État. Si nous faisons les manuels scolaires c’est l’État qui achète pour les mettre à la disposition des écoles. Depuis la crise de 2012, le secteur souffre d’une absence totale de commande de la part de l’État.  Il y a bien sûr des partenaires à travers le soutien desquels le ministère [de l’éducation : NDLR] acquiert des livres. Mais il faut que le livre soit mis au cœur des préoccupations des autorités », souhaite M. Konaté.

Productions de manuels scolaires

Il existe deux procédés. Soit l’éditeur choisit un domaine et s’adresse à ceux qui peuvent écrire. Lorsque l’auteur a terminé, le livre est envoyé au ministère pour validation. « Ce processus prend souvent trop de temps et soit l’éditeur se décourage ou l’idée est reprise par un autre qui joue de ses relations pour sortir le livre. C’est tout cela que l’on veut combattre », ajoute M. Konaté. Le deuxième procédé consiste pour l’éditeur à fabriquer le livre et à chercher des écoles qui vont l’acheter. Malgré ces difficultés, l’OMEL ne « veut pas se laisser abattre. Car nous croyons en notre pays, à ce que nous faisons », déclare le président de l’OMEL. La question de la fréquentation des bibliothèques est aussi à l’ordre du jour. C’est pourquoi, éditeurs, écrivains et autorités passent en revue ces questions pour trouver les solutions idoines. Il faut « donner la priorité au livre. Connaître notre histoire mais aussi ce qui se passe ailleurs. Parce que nous ne vivons pas en vase clos », souligne M. Konaté.

Politique à mener

Pour relever les défis, l’OMEL souhaite un effort accru des autorités. L’État du Mali a adopté l’accord de Florence qui prévoit la détaxe des livres et des intrants importés. Mais la loi n’a toujours pas été ratifiée devant l’Assemblée nationale. Cela dure depuis deux/trois ans. Le livre produit localement, aussi, doit bénéficier de cet avantage, car le faible pouvoir d’achat des populations et le non ancrage de la lecture font que le livre n’est pas beaucoup acheté.
« Il faut une politique d’encouragement à la lecture. Et les éditeurs trouveront des astuces pour faire des livres moins chers plus accessibles », promet M. Konaté. À l’issue du colloque une grande manifestation se tiendra en janvier où les autorités et les partenaires seront invités pour exposer les conclusions et les recommandations.

Festival Ciné A Dos : une cinquième édition réussie

Les berges du fleuve de Koulikoro ont accueilli pour la cinquième fois le festival Cine à  dos dont les événements se sont déroulés du 1er au 3 avril dans la région. La 5ème édition dont le thème : « le pouvoir du numérique » a vu la participation des amoureux des TICS venu des quatre coins du pays et des pays de la sous-région. C’’est environs une centaine de personnes, tous des professionnels du secteur qui ont occupés les stands construites pour l’occasion. Cette édition dite « spéciale » du festival avait pour objectif d’échanger sur les questions brûlantes de l’heure sur les sujets qui portent sur la programmation, design, montage de films en 2D ou 3D etc. En effet, le festival ciné à  dos est une rencontre autour des arts numériques et des technologies mobiles. Il s’agit de développer des rencontres, des évènements pour le grand public o๠seront mis en œuvre le cinéma, la photographie, le graphisme et la musique. Son objectif premier est de contribuer au développement de l’économie numérique et créative au Mali. Il faut rappeler que la 5ème édition a été présidée par Moustapha Diawara, représentant du ministre de l’économie numérique et de la communication, porte-parole du gouvernement empêché en présence de jeunes pétris de talents issus pour la majorité du conservatoire des arts et métiers Balla Fasseké. Selon Moustapha Diawara, le festival Ciné à  dos est particulier en termes de vulgarisation et de partage du savoir dans le domaine de l’économie numérique. Quant au thème de l’édition 2016, le représentant du ministre dira qu’il est significatif car le numérique contribue au développement socio-économique du pays. Le festival s’est articulé autour d’activités telles que des projections de films suivi d’échanges et animations, symposiums, expositions et des concerts à  la plage animés par le groupe Soul Train Band.

Festival International Soninké: la 4ème édition promet

La capitale malienne a vibré hier aux rythmes des sons et rites traditionnels du pays soninké. En effet, le coup d’envoi de la 4è édition du festival international Soninké (FISO) a été donné hier jeudi 25 février au stade omnisports Modibo Keà¯ta, en présence de quatre ministres notamment le ministre de la culture, de l’artisanat et du tourisme, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo. Le parrain de cette édition était également de la fête, Souleymane Niaré, le patriarche des Niaré a représenté la famille Niaré. « Bamako est le plus grand pays Soninké car il regroupe plus de Soninké que nul part ailleurs », nous avait affirmé, Mamadou Hamet Cissé, président du comité de pilotage du FISO lors d’une interview. Une affirmation qui a trouvé tout son sens, ce jeudi. En effet, ils étaient nombreux à  effectuer le déplacement, envions un millier venu de toutes les régions du Mali et de la diaspora. Objectif: renforcer les échanges entre soninkés et permettre à  la culture Soninké, une meilleure visibilité. Selon Mamadou Hamet Cissé, C’’est l’occasion de mettre l’accent sur les caractéristiques de la culture Soninké, de méditer sur l’immigration des soninkés et de trouver des enseignements dans la culture Soninké pour réconcilier les Maliens. «Nous assistons à  un festival qui refuse les barrières. Avec ce festival, le tourisme solidaire et familial prend du sens pour dire que le Mali reste debout. Le Soninké est un homme solidaire qui a compris le sens de la famille», a témoigné le ministre de la culture. Du 25 au 28 février prochain, le FISO tournera autour des activités telles que des conférences débats, des défilés de mode, des parades de chevaux, des expositions d’objets d’art soninké et des démonstrations culinaires. Les conférences porteront sur la culture soninké. Les organisateurs prévoient également des thématiques sur : l’histoire du Ouagadou, la place de l’indigo, du cheval dans la culture soninké, l’immigration et autres. Les activités se dérouleront pour la majorité au CICB.

La renaissance attendue du Festival International des Rails de Kayes

Du 23 au 25 mai s’est tenu le Festival International des Rails de Kayes, première région du Mali. Après deux années de suspension, la vile de Kayes a accueilli la renaissance du festival qui met en exergue ses cultures à  travers les rails. Cette 6è édition a noté la présence de plusieurs officiels dont N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat qui a présidé l’ouverture ce samedi 23 mai au Stade Aboudoulaye Makoro Sissoko. à‰taient également présents à  ce rendez vous annuel tant attendu par la population de Kayes, plusieurs artistes de la musique urbaine et traditionnelle ainsi que des artistes internationaux tels que Sekouba Bambino et Kamaldine. Le menu de la première journée a été principalement axé sur des conférences débats sur, entre autres, « jeunesse, paix et réconciliation nationale ». Aboudoulaye Sogue, chef du service marketing et communication du port autonome de Dakar échangera avec la population de Kayes sur le rôle important de son institution pour le rehaussement du trafic fluvial dans les deux pays: Senegal et Mali. Il est à  préciser que le port autonome de Dakar est l’un des grands partenaires de ce festival. Mieux il a financé plus de la moitié du budget prévisionnel de cette 6e édition estimé à  86 millions a confirmé Allou Coulibaly, délégué général du FIRKA. Soirée Rap Le dimanche 25 mai, deuxième journée du festival a été marqué par la soirée du concert Rap qui a réuni un grand nombre de jeunes. L’honneur a été donné par Toumisky et Djorgy, des jeunes rappeurs ressortissants de la ville de Kayes d’ouvrir le show. A tour de rôle, les artistes locaux ont fait vibré le stade qui entrera en ébullition avec la montée sur scène des rappeurs qui font la fierté du Mali au plan international. Master Soumi connu pour ses leçons de morale véhiculées dans un humour doublé de satyre et de critique fut le premier a monté sur scène, suivis de Gaspi et Iba One . Clôture avec la troupe Babemba Un point de presse organisé à  l’hôtel Medine avec les organisateurs du festival a mis fin à  cette 6è édition du festival international des rails. Alou Coulibaly a précisé que cette 6è édition a été une réussite car dira t-il les 4 points autours desquels a gravité le festival (conférence débat, colloque, concert live et l’exposition vente) ont tous eu lieu. La troupe Babemba à  travers une prestation folklorique servira d’au revoir à  l’édition 2015 tout en espérant se retrouver pour l’édition suivante dont le rappeur Iba One sera l’ambassadeur. La nomination officielle se fera à  Bamako dans les jours à  venir.

8ème édition « Oxyjeunes » : les jeunes donnent de la voix

Kita, la capitale de l’arachide, abrite depuis ce lundi, 14 juillet 2014, la 8ème édition d’Oxyjeunes. La cérémonie d’ouverture a réuni autour des ministres en charge de l’Education et de l’Enfant, les autorités administratives et les notabilités de la localité. Le thème retenu pour cette 8ème édition, qui intervient après une interruption de deux ans en raison de la crise, est : « La participation des enfants et des jeunes dans la construction citoyenne et la culture de la paix ». Pendant une semaine, une centaine de participants, en provenance de toutes les régions du Mali, du parlement des enfants, des pionniers du Mali et autres associations et mouvements d’enfants et de jeunes échangeront sur leur contribution à  l’émergence et à  la consolidation d’une conscience citoyenne au Mali. La finalité recherchée est de renforcer le partenariat et l’unité d’actions entre les différents acteurs engagés pour l’accélération du développement et de la protection des enfants et des jeunes au Mali en vue de la promotion de leurs droits tant au niveau national, régional et local dans un environnement protecteur de post crise. Selon la présidente du parlement des enfants, Lala Wangara, Oxyjeunes offre un cadre idéal aux enfants pour aborder des problèmes essentiels. « « Oxyjeunes » est un espace qui a permis d’outiller de nombreux enfants et jeunes dont moi-même sur leurs droits, les techniques et genres journalistiques, les conséquences des pratiques traditionnelles néfastes, le VIH et le SIDA ainsi que bien d’autres maux qui minent notre société. Cet espace nous a également permis de nous approprier les médias qui sont les outils les plus efficaces de sensibilisation, d’information et de plaidoyer » a-t-elle affirmé. Le thème, selon elle, est d’autant plus important qu’il contribue, d’une part, à  impliquer davantage les enfants et les jeunes dans les prises de décisions, d’autre part, de sensibiliser les enfants et les jeunes à  la restauration de la paix par le jeu pour contribuer à  l’amélioration d’un environnement protecteur et favorable au développement inclusif, social, émotionnel, cognitif et physique des enfants affectés ou non par la crise du Nord. Partage d’expériences La représentante adjointe de l’Unicef au Mali, Alessandra Dentice, est revenue sur le bien-fondé de cet atelier qui est une tribune pour les enfants de s’exprimer véritablement et de bénéficier de l’expérience des adultes en vue de la promotion des valeurs universelles de paix et de cohésion. Tout en affirmant le soutien de son département pour cette initiative citoyenne, le ministre de l’Education nationale, Mme Togola Jacqueline Marie Nana a indiqué qu’Oxyjeunes permet de renforcer les capacités des enfants par la formation et d’élaborer des stratégies concrètes en faveur de la paix et de la cohésion sociale en vue d’un développement harmonieux du pays. Pour sa part, le ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Sangaré Oumou Bah, a souligné que C’’est une rencontre interactive qui favorise l’amélioration des connaissances pour une participation citoyenne active. Elle a également invité les participants à  plus d’attention et d’assiduité avant d’indiquer que le président de la République compte beaucoup sur les enfants pour relever des défis comme la formation, la réussite, le respect et le rayonnement du Mali dans le concert des nations. En début de cérémonie, le maire du cercle de Kita a, dans son discours de bienvenue, dit toute la fierté de son cercle à  abriter l’événement avant de s’engager à  Âœuvrer dans le sens de son bon déroulement.

Bocar Cissé, inspecteur des sables, témoin du Mali du XXè siècle

Mais aussi la vie au front des tirailleurs sénégalais, les écoles de brousse, l’engagement des instituteurs dans le nationalisme africain. Il s’agit d’un témoignage capital pour comprendre le Mali contemporain. Une telle somme de témoignages est d’autant plus précieuse que les personnalités de la génération de Bocar Cissé ont eu une existence d’une profondeur historique unique : leur enfance a été bercée du souvenir encore présent de la vieille Afrique. Elles ont connu également la période coloniale, la période des indépendances et l’irruption du monde moderne. à‰ducateur né, Bocar Cissé a tenu une place dans la construction du Mali : comme instituteur, comme père d’enfants dont certains jouent aujourd’hui des rôles de premier plan, puis comme chercheur à  l’Institut des sciences humaines. Bocar Cissé (1919-2004) est un ancien élève de l’à‰cole William Ponty de Sébikhotane près de Dakar (Sénégal), instituteur au Soudan français puis au Mali, a transmis ses souvenirs lors d’entretiens qui eurent lieu à  Bamako en 2001 et 2002. Bernard Salvaing, aidé par l’écrivain malien Albakaye Ousmane Kounta, en a tiré l’ouvrage qui est présenté ici. Bernard Salvaing est professeur d’histoire contemporaine à  l’Université de Nantes (CRHIA).

Kayes: 6è édition du Festival des rails

Crée en 2007 par le collectif des Associations Culturelles de Kayes, le FIRKA, est une manifestation culturelle, artistique et sportive qui vise à  réunir les populations du Mali, vivant le long de l’axe ferroviaire Dakar Bamako. Kayes, la cité des Rails La ville de Kayes est intimement liée au Chemin de Fer, fruit de l’administration coloniale de l’époque, et destiné à  relier le port Maritime de Dakar, capitale de l’ex Afrique Occidentale Française à  toutes les principales villes de l’arrière pays, dont Kayes, à  la frontière entre le Mali et le Sénégal. Aussi, ce festival organisé autour des rails, entend rappeler l’histoire de la cité, mais aussi promouvoir la paix, l’entente entre deux pays Mali et Sénégal. « Nous allons donner cette année une marque exceptionnelle au FIRKA. Nous allons faire un train festival de Bamako à  Dakar en passant par Kayes et tous les autres villages sur le long des rails» a déclaré le président de la Commission d’organisation, Modibo Timbo, lors du lancement de cette édition le 14 mars dernier. La traversée des différentes localités par le train festivalier a pour but de susciter un engouement populaire autour du festival. Cette année, l’accent est mis sur la consolidation de la paix, l’entente et le renforcement de l’intégration sous-régionale. Pour cette 6è édition, il est prévu deux concerts géants au stade Abdoulaye Makoro Sissoko, des manifestations traditionnelles, des conférences-débats, des expositions de produits artisanaux, des visites touristiques, la parade des échassiers. Plusieurs artistes tels que Sékouba Bambino, Kamaldine, Mylmo, Master Soumi,… sont attendus. FIRKA 2014 prend fin le dimanche 23 mai.

SAJE-UEMOA: des innovations pour cette 2è édition

A la fin de la première édition tenue en avril 2013, le promoteur du SAJE-UEMOA, Drissa Coulibaly, dans une interview accordée à  Journaldumali.com, affirmait que le programme à  l’époque a été adapté au contexte du pays. « Initialement, il y avait beaucoup de choses qui étaient prévus. La crise a un peu réduit notre marge de manœuvre et nous pensons que la deuxième édition verra la réalisation de toutes les activités inscrites au programme du salon ». Comme nouveautés cette année: le « Prix CCIM du meilleur projet jeune » dédié aux personnes ayant entre 20 et 40 ans qui souhaitent entreprendre ou développer leurs activités. Ouvert à  tous les pays de l’UEMOA, ce prix est doté d’une valeur de 2 millions de Francs CFA financé par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) dont 1 million de francs pour le lauréat, 600 000 F pour le deuxième nominé et 400 000 F CFA pour le troisième. Ce prix, selon les initiateurs du salon, vise « à  promouvoir l’entrepreneuriat jeunes à  travers un appui aux jeunes à  développer leurs activités ou à  entreprendre dans les secteurs porteurs et innovants de l’économie notamment celui des PMI/PME» . Il est également prévu un espace B to B pour nouer des contacts avec des dirigeants d’entreprise et partenaires financiers et un espace conseil pratiques création d’entreprise. Cet espace est un programme spécial de rencontres d’affaires avec des experts et partenaires financiers pour aider les jeunes à  mieux construire leurs projets et les assister à  créer leur entreprise. Des conférences et ateliers sont également prévus. Plus de 100 exposants et 3 000 visiteurs sont attendus à  cette deuxième édition qui a pour thème « Problématique de financement de l’entrepreneuriat jeune dans l’espace UEMOA ».

Tournoi de la Paix: la Côte d’Ivoire triomphe en basket

En finale du basket féminin, la Côte d’Ivoire a battu le Mali par 64-37. C’’est dire que les Aiglonnes n’ont pas fait le poids face à  des Ivoiriennes très déterminées à  ramener le trophée à  Abidjan. Mais, il faut signaler que la Côte d’Ivoire avait aligné presque sa sélection senior qui avait disputé l’Afrobasket féminin à  Maputo (Mozambique) en septembre dernier. Le Mali a remporté les compétitions d’athlétisme et de football. Tandis que la République populaire de Chine a naturellement remporté le trophée du tennis de table. Au finish, l’esprit du tournoi, l’amitié et la fraternité entre les jeunes d’horizons divers, a été préservé tout au long de cette première édition ! Les compétitions se sont disputées dans la plus grande sportivité.

Marathon international de la BOA-Mali ce week-end

Près de 3.000 participants sont attendus à  cette course organisée par la fédération malienne d’athlétisme en collaboration avec le ministère de la jeunesse et des sports et la Bank of Africa. Cette 6è édition qui est placée sous le signe de la paix et de la réconciliation, comprend trois épreuves. La première épreuve qui concerne les cadets (filles et garçons de moins de 18 ans) sera courue sur une distance de 5 km, tandis que les plus âgés (hommes et femmes, 18 ans et plus) vont concourir sur une distance de 10 km. Quant au marathon proprement dit, il sera couru sur une distance de 42,195 km à  travers la ville de Bamako et mettra aux prises uniquement les hommes âgés de plus de 18 ans. Pour le directeur général adjoint de la BOA-Mali, Seydina O. Waà¯galo, les réflexions sont entrain d’être menées sur la participation de la BOA-Mali dans l’amélioration de la performance des participants maliens au marathon dans l’avenir. «Le groupe Bank of Africa met toujours un point d’honneur à  participer à  la vie de la cité en général et au développement socio-économique en particulier dans les pays o๠il exerce ses activités» a-t-il ajouté. Les 10 premiers de chaque catégorie seront primés. Le vainqueur du marathon aura la somme de 1 million de FCFA. Lors de la 5ème édition, c’est le Kényan Elyah Muturi Karanya qui l’avait remporté devant les Ghanéens Lagble et Kamel Daniel.

Campagne « Tous et Chacun »: le PNE joue sa partition

La caravane médiatique fait partie des activités de mobilisation sociale et de plaidoyer de la campagne « Tous et Chacun » qui a pour objectif principal d’accroà®tre la couverture des services et pratiques efficaces qui sauvent la vie des mères, nouveau-nés et enfants dans la perspective de l’atteinte des OMD 4, 5 et 6 par le Mali. Ismaà«l Ag Mohamed parle de la participation du parlement des enfants à  cette campagne. Journaldumali : Quel est votre objectif en participant à  cette campagne? Ismaà«l Ag Mohamed : Le parlement national des enfants du Mali est une tribune pour permettre à  tous les enfants du Mali de s’exprimer. Il est créé pour favoriser la pratique du dialogue et du débat démocratique notamment en ce qui concerne la promotion et la protection des droits de l’enfant. Notre rôle ici est de sensibiliser et d’interpeller. Nous sommes là  pour faire le plaidoyer et éveiller la conscience des enfants et des jeunes parce que C’’est aussi leur combat. C’’est pour dire que nous sommes acteurs et non spectateurs. Notre présence est d’apporter notre petite expérience à  la réussite de l’événement. Quelles sont les actions que mène le parlement des enfants dans la lutte contre la réduction de la mortalité maternelle? A la fin de chaque mandat nous présentons un bilan aux autorités. Par ailleurs, nous faisons beaucoup de plaidoyer auprès du ministère de la santé et des élus. Nous avons joué un rôle important dans l’allocation du budget. A travers la déclaration d’Abuja, notre pays s’est engagé à  accorder 15 % à  la santé. Ce n’est pas le cas malheureusement. Nous nous battons au quotidien pour que cela devienne une réalité, et pour ce faire, nous interpellons les élus, les décideurs pour qu’ils soutiennent notre cause. Quel message avez-vous à  l’endroit des enfants ? Je demande aux enfants d’aider les parents dans ce noble combat. Je demande également aux enfants d’être des bâtisseurs, des citoyens actifs pour qu’on puisse relever le défi et sauver des vies. Je m’adresse également aux parents et à  tout le monde de penser à  ces enfants qui meurent sans fêter leur cinquième anniversaire.

Investissements miniers et pétroliers au Mali: comment sécuriser?

Du 12 au 14 novembre au Centre international de conférence de Bamako, près de 500 participants nationaux et internationaux ont été invités à  réfléchir sur la Responsabilité sociale des entreprises (RSE), des organisations et du gouvernement dans le domaine de la production minière. Durant les trois jours, il y a eu des conférences et des ateliers ainsi qu’un salon du partenariat et un salon d’exposition. De la session 1 intitulée « La sécurisation des investissements miniers et pétroliers » à  la session 11 « Développement communautaire : une triple responsabilité (mines, communautés, gouvernement » plusieurs recommandations ont été faites. Il s’agit entre autres de mettre en place un mécanisme approprié pour booster d’autres sous-secteurs, d’améliorer et assainir les procédures d’attributions des titres miniers ; de mettre en place un fonds de garantie pour faciliter l’accès des opérateurs privés nationaux en phase d’étude de faisabilité au financement ; mettre en place un mécanisme efficace de contrôle des recettes versées par les sociétés minières aux collectivités territoriales, etc. Président la cérémonie de clôture, le ministre de l’industrie et des mines, Dr Boubou Cissé, a rassuré les participants de la bonne application des recommandations, qu’il trouve d’ailleurs très pertinentes. A l’en croire, la mise en œuvre de ces recommandations cadre parfaitement avec les 2 nouvelles visions du gouvernement à  savoir : faire du secteur minier l’un des piliers de la diversification de l’économie malienne et de promouvoir le développement durable et harmonieux du secteur. Selon les organisateurs, ces activités de promotion des mines au Mali vont se poursuivre avec l’organisation d’un « séminaire spécial », prochainement à  Londres. Des réactions de participants… Bakary Guindo, Directeur Assistance, promotion partenariat à  la Chambre des mines Cette journée vise essentiellement à  faire connaà®tre les potentialités minières du Mali aux acteurs miniers venant de tous les horizons, on a enregistré des participants venant du Canada, d’Australie, d’Asie, d’Afrique du Sud, Centrale et de l’Ouest. Tous viennent voir quel partenariat nouer dans leur domaine respectif à  savoir l’or, le phosphate, la bauxite, le fer, le manganèse. C’’est l’occasion pour ceux qui souhaiteraient investir de se décider. Aujourd’hui, il est à  noter aussi qu’on a un certain nombre de bloc pétrolier qui font l’objet de recherche. Dramera Oumar Boubacar : responsable du groupe Africa Developpement Solution Global Corporation Nous avons participé à  la 5è édition pour présenter nos produits et services. Nous sommes dans la vente d’engins lourds ou leur location, nous proposons des pièces de rechange, nous assurons le service après vente et le déploiement de personnel qualifié. Oumar Fofana, Coordinateur au service mine à  la Manutention Africaine Cette journée nous a permis de prendre contact avec nos clients miniers, de connaà®tre leurs besoins, de les conseiller, de les aider quant à  l’entretien des machines, à  leur maintenance et à  leur vente. A la Manutention Africaine, on ne se limite pas seulement au volet mines. Il y a le service énergie qui est chargé des groupes électrogènes, on a un centre de reconduction de recomposant, il y a aussi le service des BTP. Koné Bréhima, Vivo Energy On est présent parce que nous sommes acteurs principaux dans ce secteur. Qui parle de mine parle de pétrole, sans pétrole il n’y a pas de mine. Il s’agit du pétrole dans son ensemble, parce que pour faire tourner les engins il faut du carburant et du lubrifiant. Pour faire tourner la centrale pour qu’il y ait de l’électricité, il faut du carburant et du lubrifiant. Voilà  notre raison d’être à  cette Journée. C’’est un secteur que nous avons développé depuis des années, et nous sommes l’un des acteurs majeurs en termes d’organisation et de capacité.

Mali: 5è édition des Journées minières et pétrolières

Malgré un contexte socio-politique mouvementé, l’industrie minière du Mali se porte plutôt bien. Les mines d’or ont été largement épargnées par les turbulences récentes, avec 98 % des opérations situées dans le sud du pays. La production d’or a atteint 50 tonnes en 2012, contre 46 tonnes l’année précédente. Un plan pour soutenir les petites entreprises à  entrer en production devrait accroà®tre la production à  100 tonnes dans les cinq prochaines années. Récemment, un accord de 58 Million $ USD a été signé afin de créer la première raffinerie d’or du Mali. Le projet Kankou Moussa pourra potentiellement traiter 106 tonnes d’or par an. Par ailleurs, le Mali compte diversifier son industrie minière afin d’inclure la bauxite, l’uranium et les potentialités de minerai de fer. Pour cela, une ligne de chemin de fer en Guinée facilitant l’expédition des produits miniers est en cours de finalisation. Pour cette 5è édition, il est prévu des conférences, des expositions minières et pétrolières. Le dernier jour, des visites techniques seront organisées pour les participants sur les principales opérations minières du Mali. Organisé par le ministère de l’industrie et des mines en collaboration avec AME Trade Ltd

Médias: remise de prix aux lauréats du concours « Talents de presse »

18 journalistes ont participé à  ce concours qui avait pour thème «Rôle de la presse dans la participation des femmes et jeunes aux élections générales. » Les œuvres étaient réparties en quatre catégories. 6 candidats ont postulé dans la catégorie presse écrite, 9 pour la radio, 2 pour la télévision et un pour la presse en ligne. Pour le président du Club des Amis de l’Union Européenne au Mali (CAUEM), Ibrahim Soufountera, « en organisant cette activité entre journaliste de la presse écrite, audiovisuelle et de la presse en ligne à  quelques semaines de la tenue des élections au Mali, notre association entend donner l’occasion aux jeunes reporters d’exprimer leur vision sur cette thématique d’actualité. Nous avons pour ambition de contribuer à  améliorer la représentativité des femmes et des jeunes dans les instances de prise de décision afin d’assurer la bonne gouvernance démocratique, politique et économique du Mali. » Le jury composé de 5 membres, après délibération, a retenu deux lauréats par catégorie à  l’exception de la presse en ligne o๠il n’y avait qu’un seul postulant et la catégorie télévision o๠le 2è postulant a été disqualifié parce que ne travaillant dans aucun média. Les prix étaient composés de trophées, d’ordinateurs, d’appareils numériques… Ainsi au niveau de la presse écrite, le premier prix est revenu à  Abdoulaye Koné du journal « Le procès verbal »et le second prix a été décerné à  Habibatou Coulibaly du journal « Le Guido ». Dans la catégorie radio, le 1er prix est allé à  Ben Junior Kambiré de Radio Sagan de Mopti, et la seconde place est occupée par Mahamadou Kane de Radio Kledu. Pour la télévision et la presse en ligne, C’’est Tiémoko Konaté de la « TM2 » et Issa Fakaba Sissoko du « Journaldupeuple.com » qui ont été récompensés. Deux prix d’encouragement et un prix spécial de l’UE ont été également décernés. 5 critères d’appréciation Le président du jury, Amadou Haidara a indiqué que 5 critères ont permis au jury d’apprécier les épreuves. Il s’agit de la pertinence du sujet, le style rédactionnel, l’originalité, l’objectivité dans le traitement et la présentation de l’œuvre. « Dans l’ensemble le jury a noté une insuffisance de qualité des œuvres produites surtout dans la catégorie presse écrite. En revanche pour ce qui concerne la catégorie radio, les postulants ont fait preuve de travail de recherche assez remarquable. C’’est aussi le cas dans la catégorie presse en ligne o๠il n’y avait malheureusement qu’un seul postulant. Dans la catégorie télé, les attentes au regard des critères n’ont pas été totalement satisfaisantes en terme de nombre de participants mais aussi de qualité de production. » a-t-il poursuivi. Le concours talents de presse est une initiative du CAUEM en collaboration avec l’Organisation des Jeunes Reporters du Mali (OJRM) avec l’appui financier de la délégation de l’UE au Mali. Cette cérémonie a vu la participation de nombreux invités dont le Chargé d’affaires de la délégation de l’Union Européenne au Mali, Bertrand Soret, qui est en fin de mission. « Nous fondons l’espoir que C’’est dans un Mali plus apaisé et prospère que nous organiserons la troisième édition du concours talent de presse. » a affirmé Ibrahim Soufountera, président du CAUEM.

Le Prix « Découverte RFI » 2012 est lancé

Radio France International vient de lancer l’édition 2012 du traditionnel Prix Découverte RFI. Le concours est ouvert à  tous les artistes ou groupes musicaux professionnels domiciliés des pays d’Afrique, de l’Océan Indien (Comores, Madagascar, Maurice et Seychelles) et des Caraà¯bes (La Dominique, Haà¯ti et Sainte-Lucie). Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 juillet 2012 et tous les signataires à  cette compétition musicale, dont le but est de favoriser le développement de la carrière des artistes ou groupes musicaux professionnels, doivent être majeurs au moment du dépôt de la candidature et posséder une page personnelle en ligne (myspace, facebook, youtube…) sur laquelle doit être déposé un minimum de quatre morceaux de musique en écoute ainsi qu’éventuellement des photos et vidéos. D’autre part, cette année encore, les inscriptions se feront exclusivement en ligne sur le site: www.rfi.fr. Le Lauréat du concours “Découvertes RFI 2012” recevra un prix d’un montant global et forfaitaire de 10.000 € en plus d’une large promotion, un concert à  Paris et une tournée en Afrique. Le concours “Découvertes RFI 2012” est organisé en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la société française des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) et l’Institut Français, Signalons que l’artiste guinéenne Sia Tolno, vainqueur du prix en 2011 sera en concert à  l’institut français de Yaoundé le 17 mars prochain.

La solidarité a t-elle une fin?

Des remises de dons en nature et en espèces portant notamment sur des équipements scolaires et informatiques, des médicaments, des denrées alimentaires, des tricycles à  moteur et à  pédales, des fauteuils roulants, des machines à  coudre, des vivres et des moustiquaires ont marqué la fin mois dédié à  la solidarité. Pour ce dernier jour ( 31 Octobre) du mois de la solidarité en faveur des couches les plus démunies, nombreux étaient les invités de marque à  se retrouver sur le terrain de Gangal : les autorités politico administratives, les préfets, les chefs des services centraux, les responsables de projets et autres notabilités de la Venise malienne. Dans son adresse, le Maire de la ville Oumar Papa Bathily s’est dit satisfait du choix porté sur sa ville pour l’organisation de cette cérémonie. « Grand est de posséder des biens, mais plus grand est de partager », schématise l’élu municipal, arguant que « le partage est une des valeurs les plus importantes de notre société ». Pour sa part, la marraine régionale de Mopti, Mme Bintou Sanankoua s’est réjouie de la tenue de la cérémonie de clôture du Mois à  Mopti. Elle a invité les plus hautes autorités du pays veiller sur le secteur de l’Education, gage selon lui de tout développement. Bilan Le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Harouna Cissé a rendu un vibrant hommage aux généreux donateurs, dont la magnanimité, dit-il, a permis un tel rayonnement du mois, en forçant l’admiration et la sympathie des  maliens et au-delà  de des frontières. Pour lui, une première évaluation permet d’établir la valeur de l’ensemble des contributions, provenant de la société civile (fondations, ONG, sociétés privées, personnes anonymes) et de l’Etat à  environ 900 000 000 millions de F CFA dont 120 000 000 millions de F CFA au titre de l’Etat. Il a remercié tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à  la réussite de la présente édition, mais singulièrement les communautés des pays voisins, qui se sont jointes à  nous de cette célébration. Le Ministre Cissé a témoigné à  la Fondation pour l’Enfance sa gratitude pour son œuvre inlassable, dans la prise en charge des groupes démunis de notre population. Le premier responsable du Département a félicité les membres du Comité de Pilotage et les différentes Commissions nationales, régionales et locales pour la qualité exceptionnelle de leur travail, très souvent dans les conditions difficiles, afin de réussir la concrétisation de la solidarité, en lien avec nos valeurs séculaires. Et le Ministre Harouna Cissé de saluer l’exemplarité de l’engagement des populations de Mopti, pour avoir gagné le pari de la mobilisation sociale et consenti tant d’efforts, pour magnifier la solidarité.

Coupe du Mali : Une, deux et trois pour le COB!

Ce samedi, ils étaient ainsi plus de 5000 à  garnir les tribunes du stade Modibo Keita, habituelle citadelle historique des joutes de la Coupe du Mali. 5000 spectateurs parmi lesquels le Président de la République, Amadou Toumani Touré. De fait, les Stadistes ont eu tout bon. En débutant la rencontre pied au plancher, les joueurs du technicien algérien Kamel Djabour ont mis en avant leurs qualités physiques pour étouffer le jeu des Olympiens. Ainsi, le COB a eu du mal à  entrer dans le jeu, tant les Blancs avaient affiché la volonté de prendre le match en main. Nullement inquiété par l’épreuve physique imposée par l’adversaire, le COB met progressivement son jeu en place. Livrant un jeu agréable à  base de transmissions adroites, les Verts parviennent à  trouver l’ouverture très vite. Et La situation n’a pas tardé à  changer à  leur bénéfice. Et pour cause, dès leur première offensive, les olympiens ont ouvert le score à  la 7ème minute par Fatogoma Sangaré. Ce fut sur une erreur défensive. Sekou Seck, a pu réussi le bel réglage de sa troupe, car pendant toute la première partie du jeu, le COB s’est arrogé le monopole du jeux à  travers une ascendance psychologique importante. Bassoma Sangaré, très alerte sur le front de l’attaque olympienne, profite d’une erreur défensive Moussa D. Coulibaly, récupère le cuir et repique vers l’axe avant de tenter un lob subtil sur Soumbeyla Diakité, logiquement battu (7e, 1-0). Les Blancs poussent pour revenir, dominent mais peinent dans les 30 derniers mètres à  forcer le verrou olympien. Fidèle à  ses malheureuses habitudes, l’attaquant stadiste Mamadou Coulibaly a lui manqué quatre occasions franches après cette ouverture du score, dont la première et la troisième sur des frappes magnifiquement sorties par un Adama Keà¯ta encore très solide. C’’est la première mi-temps. Au retour des vestiaires, les hommes du coach Sékou Seck sont resté solidaires. Cependant, au fil des minutes, ce sont les Blancs qui prennent la direction de la partie. C’’est ainsi que les Blancs sont clairement dans le coup et trouvent l’égalisation, à  la 82ème minute, par Souleymane Dembélé dans les 18 mètres.1-1. Les Blancs ont même failli corser l’addition sur un énième essai de l’avant-centre stadiste, Mamadou Coulibaly, qui voit son tir passé à  côté de la cage du portier Keita. A fallait partir pour les prolongations. Melvin O. Kicmett, bien servi par Bassoma Sangaré, réussira finalement a mettre le cuir au fond des filets. (115ème minute, 2-1). Les Olympiens remportaient ainsi leur 3ème trophée en Coupe du Mali (2000, 2002 et 2011), après avoir passé coup sur coup sur le corps du Djoliba en ½ finale. Le rêve se poursuivra en coupe de la Confédération cette saison pour le plus grand bonheur du président Moussa Konaté. Installé confortablement dans la loge officielle, le président de la République, Amadou Toumani Touré, a reconnu qu’une finale de Coupe du Mali, n’aura été aussi intense ces dernières années. « Les deux équipes ont pris du plaisir à  jouer pleinement leur partition. Sans être aussi talentueux que leurs ainés, les joueurs des deux équipes ont mis la rigueur, l’engagement et l’esprit fair-play nécessaires pour réussir cette fête du football malien ». Le quatuor arbitral espagnol composé de Fernando Teixeira Vitienes, Victoriano Dà­az Casado, Manuel àngel Torre Cimiano, et José Antonio Teixeira Vitienes ont déclaré à  l’issue de la rencontre avoir pris du plaisir à  officier cette confrontation entre le COB et le Stade malien.

Tamani d’Or : 8ème édition des trophées de la Musique au Mali

Tous les invités de ce grand rendez-vous culturel étaient là  pour cette cérémonie d’ouverture avec l’animation de « Le Bembeya Jazz national » de la Guinée Conakry. Le célèbre ivoirien Decauthey de la série télévisée « Ma Famille » était également là . C’est d’ailleurs lui qui doit animer la soirée gala de la remise des trophées dénommée « La Nuit des Tamani » prévue ce soir à  l’hôtel Laà¯co El Farouk(ex-Kimpinski). Au cours de cette soirée, une trentaine de Tamani seront décernés aux hommes et femmes qui se sont distingués au cours des 50 dernières années. Ainsi, une vingtaine de Tamani iront aux musiciens et instrumentalistes. Tandis qu’une dizaine de trophées seront décernés aux hommes de la culture et aux journalistes. Six Tamani d’hommage seront également distribués. Pour agrémenter cette soirée, les organisateurs ont fait appel à  plusieurs vedettes de la musique africaine : Bembeya Jazz national de la Guinée, le Super Biton de Ségou, le Kanaga de Mopti, le groupe Yelen du Burkina Faso. Le célèbre chanteur ivoirien, Meiway est aussi attendu pour faire le show ce soir. Au cours de la nuit du Tamani, prévue le vendredi 18 février, à  l’hôtel Laà¯co Amitié, les meilleurs artistes qui ont marqué les cinquante ans de la musique malienne et africaine seront récompensés à  travers leurs œuvres. Sans oublier le Tamani d’Or du cinquantenaire décerné au meilleur artiste de l’année 2010. On se rappelle que l’édition 2009 du Tamani d’Or a été remportée par Nahawa Doumbia. Aux dires du délégué général des Tamani, Fousseyni Traoré, cette présente édition est dédiée à  la musique malienne et africaine de 1960 à  2010. Il s’agit de rendre un vibrant hommage aux pionniers de cette musique pour l’ensemble de leurs œuvres et le travail bien fait. Ce festival international de la musique permettra de faire connaitre et promouvoir ces pionniers et récompenser les hommes de la culture tant au Mali qu’en Afrique. Une occasion pour sensibiliser les populations contre les MST et VIH-Sida.

1ère édition de la Journée des Banques au Mali

l’Association des professionnels des banques et établissement financiers (Apbef) a organisé le 5 mars 2011 au Centre International de conférences de Bamako, la première édition de la Journée des banques et établissements financiers. l’objectif était, entre autres, de démystifier les banques et de rendre l’information bancaire accessible à  tous. Par l’organisation de cette journée, l’Apbef entendait communiquer en profondeur sur l’environnement malien de l’activité bancaire. La journée a démarré par la visite des stands. Histoire, pour les banques, de s’exposer au public pour expliquer leur intervention (comment ouvrir un compte et comment bénéficier des crédits, entre autres.) Ces stands representaient toutes les banques et établissements financiers du Mali au nombre desquelles, la Bdm, la Bim, la Bnda, la Bicim, la Bcs, la Bhm, la Banque atlantique, la Bms, Ecobank, la Brs, la BOA… Si, par le passé, les banques et les établissements financiers étaient considérés comme un mythe, accessible aux seuls travailleurs du secteur, avec l’organisation de cette première journée dédiée aux banquiers, on peut dire qu’ils se sont ouverts au public. Le premier acte de cette pièce était le séminaire tenu en 2010 à  Ségou entre l’Apbef et la presse. La journée a donc permis aux banques et établissements de se retrouver et de rencontrer leurs clients, pour créer un cadre d’échanges entre banquiers et populations, encourager et promouvoir la bancarisation et démontrer l’importance des banques et établissements financiers dans le développement économique de notre pays. Financement des PME au Mali Après la visite des stands, place à  une série de communications sur des thèmes liés au financement des petites et moyennes entreprises et à  la bancarisation des populations, suivie d’une présentation du GIM Uemoa. En présentant la communication sur « La problématique du financement des entreprises par le secteur bancaire au Mali : cas des petites et moyennes entreprises», le Président de l’Apbef, Moussa Alassane Diallo a indiqué que les contraintes et les opportunités qui y sont associées, , d’une part en fonction de l’évolution de l’environnement institutionnel et juridique des dernières années, et, d’autre part, en fonction des mutations économiques, financières, commerciales et technologiques en cours, et auxquelles le monde des affaires se trouve de plus en plus confronté. Aux dires du Président Directeur Général de la Bnda, l’amélioration de l’accès au financement des entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises, constitue aujourd’hui une préoccupation, tant au Mali que dans les autres pays de l’Uemoa. Partenariat banques-Entreprises Pour lui, les établissements de crédit entretiennent des relations diverses et variées avec les entreprises. «A ce titre, les entreprises, en tant que structures de production de biens et de services, ne sauraient trouver meilleur partenaire que les banques et établissements financiers dans le déroulement de leur cycle de production». Selon lui, cette relation privilégiée entre le système bancaire et les entreprises est au C’œur de toutes les stratégies visant à  développer un tissu économique durable et compétitif. Malgré tout, des incompréhensions demeurent entre les deux acteurs majeurs de notre économie. D’un côté, les entreprises se plaignent du difficile accès aux ressources de financement bancaire, de la complexité des procédures bancaires, des longs délais de réponse, du volume important de documents à  fournir (états financiers, rapport d’activité prévisions financières), du taux d’intérêt élevé, des garanties difficiles à  fournir et des apports personnels hors de proportion. De l’autre côté, les banques se plaignent des mauvais montages financiers et techniques des projets, de l’incohérence des états lorsqu’ils sont disponibles, l’ insuffisance des études de marché et de leur crédibilité, la faible capacité de gestion et managériale et insuffisance de l’apport personnel, entre autres. Cependant, le Président de l’Apbef s’est déclaré convaincu que le financement des petites et moyennes entreprises constitue un véritable facteur de développement économique et social de nos pays. «Il est une condition nécessaire, mais pas suffisante». Cette première édition de la Journée des banques a enregistré la présence du ministre de l’Economie et des Finances, de son homologue de la Communication et des Nouvelles Technologies, des Présidents Directeurs Généraux des banques membres de l’Apbef, et de nombreux opérateurs économiques.

Rencontres de Bamako : 8è Biennale Africaine de la photographie

Le directeur de Culturesfrance Olivier Poivre D’Arvor explique «Â Une nouvelle page s’ouvre pour les rencontres de Bamako et avec elle, l’espoir que les frontières géopolitiques et celles du marché de l’art, ne soient plus sources de tensions ou d’inégalités, mais les traces d’un monde mieux conscient des richesses de notre diversité culturelle en partage.» En effet, depuis le début, ces rencontres de Bamako ont permis aux photographes africains de se faire connaitre à  travers le monde entier, permettant ainsi de placer l’évènement aux rencontres les plus en vues sur le plan international. Le Directeur du Musée national du Mali et délégué général de l’édition 2009, Mr Samuel Sidibé explique que « ces échanges visent à  promouvoir l’intégration régionale et favoriser les échanges culturelles Nord-Sud, en créant à  Bamako, un pôle culturel international qui témoigne à  la fois, de la richesse et de la vitalité de la photographie africaine, produite sur le continent. » Au programme de nombreuses expositions Des dizaines d’expositions sont prévues dans plusieurs lieux stratégiques de la capitale malienne. Elles seront présentées au Musée national, au Palais de la culture, à  l’Institut national des arts (INA) et au Centre culturel français. Signalons que ces photos ont minutieusement été choisies par les directrices artistiques de l’édition, Michket Krifa et Laura Serani et les commissaires associés, selon Mr Sidibé. Par ailleurs, il est prévue une semaine dite «Â professionnelle » du 7 au 13 novembre au cours de laquelle, des tables rondes, des projections et des lectures de portefolios auront lieu sur les différents sites. Les photographes invités sont : Myriam Abdelaziz, Rana el Nemr (Egypte) ; Arwa Abouon (Lybie) ; Kader Attia, Mohamed Bourouissa (Algérie-France) ; Abdoulaye Barry (Tchad) ; Lilia Benzid, Faten Gaddes, Mouna Jemal Siala (Tunisie) ; Jodi Bieber, Graeme Williams, Alastair Whitton, Lebohang Mashiloane, Zanele Muholi (Afrique du Sud) ; Mohamed Camara, Seydou Camara, Aboubacar Traoré, Salif Traoré (Mali) ; Nestor Da, Saà¯dou Dicko (Burkina Faso) ; François-Xavier Gbré, Dago Ananias Léki (Côte d’Ivoire) ; Yo-Yo Gonthier (La Réunion) ; Uche Okpa Iroha, Abraham Oghobase, George Osodi, Emeka Okereke (Nigeria) ; Ayana Jackson (Diaspora – US) ; Antony Kaminju Kimani (Kenya) ; Majida Khattari, Malik Nejmi (Maroc); Armel Louzala, Baudouin Mouanda, Alain Wandimoyi (RDC) ; Robert Mafuta (Centrafrique / RCA); Ali Mohamed Osman (Soudan); Zak Ové (Trinidad – GB); Fidisoa; A.J. Ramanahadray (Madagascar); Zineb Sedira (Algérie); Barthélémy Toguo (Cameroun) Projections Vidéos Egalement au menu, des projetions vidéos sont prévues avec : Ismaà¯l Bahri (Tunisie) ; Jack Beng-Thi (La Réunion) ; Berry Bickle (Zimbabwe) ; Andrew Esiebo, Isoje Iyi Eweka Chou (Nigeria) ; Mounir Fatmi, Bouchra Khalili (Maroc); Amadou Kane Sy (Sénégal) ; Mohamed Konaté (Mali), Tiécoura N’Daou (Mali) ; Riason Naidoo (Afrique du Sud) ; Dinkies Sithole (Afrique du Sud) ; Guy Wouete (Cameroun) Malick Sidibé à  l’honneur Les photos du célèbre photographe malien Malick Sidibé, seront exposées dans le hall du musée national tout au long des rencontres. Il faut savoir qu’à  la fin des rencontres, les prix jeunes talents, OIF, Elan, UE, Seydou Keita, et le prix du jury seront décernés. Les lauréats de l’édition 2007 sont : Calvin Dondo/prix Seydou Keà¯ta ; Aà¯da Muluneh/prix de l’Union Européenne ; Saà¯dou Dicko/prix de l’Organisation Internationale de la Francophonie ; Mohamed Camara/prix Elan ; Sammy Baloji/prix Afrique en Créations ; Nontsikelelo Lolo Veleko/ prix spécial du Jury

2è édition des Nuits Daoula à Bamako

Cette deuxième édition des Nuits Daoula s’est déroulée, le vendredi dernier dans la salle Union Africaine de l’hôtel Sofitel de l’Amitié. Le thème de cette année était la promotion du cuir. La soirée était présidée par le PDG de Creacom Afrique Hamidou Sampy, on notait la présence du président de la maison de la presse Makan Koné, Oumou Sangaré et les représentants des partenaires de l’événement. Faire la promotion du cuir D’entrée de jeu, C’’est la directrice du concept Daoula, Sampy Coumba N’Diaye qui a souhaité la bienvenue à  tous les invités. Pour elle, le rayonnement d’une nation ne se fait qu’à  travers des œuvres de grandeur. C’’est pour cela que les Nuits Daoula constituent un carrefour pour l’expression du Talent des jeunes acteurs du Mali. « Aujourd’hui force de reconnaà®tre que sur notre continent, le Mali est devenu une destination incontournable dans le domaine de l’artisanat et du tourisme. Le pays regorge d’énormes potentialités mal exploitées ou tout simplement inexploitées. C’’est pourquoi à  travers la marque Daoula, nous avons voulu donner un nouveau souffle à  beaucoup de secteurs notamment : la transformation local du cuir. Le Mali, producteur de cuir Le Mali, gros producteur du cuir, exporte la quasi-totalité de sa production faute d’unités de transformation de qualité, ce qui constitue un manque à  gagner pour notre économie ». C’’est pourquoi la société Daoula Concept a décidé de mettre son expertise au service de la valorisation du cuir malien en lançant sa marque Daoula. « Ligne de maroquinerie, avec la diversité et le savoir faire des artisans maliens, la Marque Daoula se veut un tremplin pour tout ceux qui recherchent : le beau, l’utile et l’agréable. Daoula C’’est : la maroquinerie, la petite maroquinerie, les cadeaux d’entreprises en cuir, la bagagerie ». Sur le plan artistique C’’est M’Baou Tounkara qui a donné le ton avec deux morceaux de son nouvel album. Le défilé de mode a été l’affaire de Mahoro Design un jeune styliste ivoiro-malien. Il a montré plus d’une trentaine de modèles, avec des coutures pour hommes et femmes. Les mannequins de Mahoro ont été suivis par le jeune chanteur Ali Spydi, d’origine Congolaise, il est à  Bamako pour la promotion de son album. Contrairement aux autres musiciens de cette partie du continent noir, il fait du zouk. Le deuxième défilé de la soirée a été celui de Vitry, tout comme Mahoro, il a étalé son savoir faire en matière de coupe et couture, avec des habits légers, robes de mariage, costumes et des pagnes bien cousus. Avant les collections de Daoula Concept, la diva de la musique malienne Oumou Sangaré a gratifié le public avec son morceau intitulé « I yo Djeli ». l’enfant du Wassoulou était à  l’aise et très décontractée. Cette prestation a émerveillé le public. Les produits de Daoula Concept sont confectionnés par Sampy Coumba N’Diaye, des sacs, des chaussures, porte-monnaie et bien d’autres objets de parures. Les mannequins ont par la suite défilé avec tous les produits pour permettre au public les voir. La boucle a été bouclée par Oumou Sangaré avec son titre phare « Seya » que toute la salle a fredonné et dansé. C’’est sur cette note musicale que la soirée s’est achevée. Vivement la troisième édition.

Semaine du Jeune Economiste au Mali : en avant pour la première édition !

[I Sous l’égide de l’Association nationale des jeunes économistes du Mali (ANJEM), s’est ouvert ce matin, la toute première édition de la semaine du jeune économiste. C’’était sous la présidence du ministre de l’enseignement supérieur, Mme Siby Ginette Belgarde, en présence du doyen de la Faculté des sciences économique et de gestion (FSEG), Pr Abdramane Sanogo, ainsi que de nombreuses autres personnalités du monde de l’économie. ] Il semblait que tous les économistes s’étaient invités, sur la colline du savoir (Badalabougou) à  ce rendez-vous du lancement de cette semaine. Ainsi, le principal amphithéâtre de la FSEG était pris d’assaut par des adeptes de l’économie, mais aussi, des étudiants et intellectuels. Certains étaient présents en raison de la richesse du programme de cette semaine, d’autres par contre, sont venu soutenir cette nouvelle initiative en faveur de la discipline économique. Créee en Mars 2009, l’ANJEM a pour vision : « la promotion du jeune économiste Toutefois, il faut signaler que l’ANJEM a pour parrain le président du Conseil Economique Social et Culturel, Moussa balla Coulibaly et président du Conseil National du patronat du Mali. Ce dernier s’est félicité de parrainer l’initiative. Il a témoigné son intérêt à  accompagner cette jeune association et a vivement souhaité que soit levée la connotation « jeune », qui au delà  de la restriction est très limitative. Afin que l’association soit érigée en véritable association des Economistes du Mali. Par ailleurs, il a incité les jeunes économistes à  se lancer dans l’entreprenariat privé. « Nous sommes au siècle de l’autoemploi, clé de la réussite. Tous les détenteurs de diplôme font la ruée vers l’administration, or celle-ci ne nourrit plus son homme…. C’’est en osant qu’on peut créer et réussir quelque chose ». Dans son mot de bienvenue, le président de l’ANJEM a annoncé la remise par son association, de plus d’un millier de livres en économie, à  la FSEG. Don d’un millier de livres à  la FSEG Confiant en l’avenir de la discipline économique, le président de l’ANJEM a laissé indiqué que le matériel didactique remis à  la FSEG permettra aux étudiants de mieux se former pour affronter le marché de l’emploi. La cérémonie a aussi été marquée par la remise symbolique, des mains du ministre, d’un échantillon de livre au doyen et au chef de DER de la FSEG. Ce don de plus d’un millier de livre contribuera à  renforcer les capacités humaines. C’’est pourquoi, le doyen de la FSEG a souligné que cette initiative de l’ANJEM est à  inscrire en lettres d’or dans l’histoire de la faculté. Le doyen de la FSEG reconnaà®t ainsi que le livre est un outil pertinent et indispensable dans le cadre de la formation. Trois économistes récompensés du prix Sidiki Traoré La présente édition de la semaine récompensera les trois meilleurs économistes en formation à  travers le prix feu Sidiki Traoré (un éminent économiste). Par ailleurs cette première édition de la semaine du jeune étudiant a rendu un vibrant hommage à  d’éminents économistes, « tombés sur le champ d’honneur, arme à  la main ». C’’est le cas des Professeur, Feu Karim Traoré, feu Adama Diallo, feu Mamadou Sarr… L’UEMOA présent Au programme de cette première édition, il faut noter une vaste opération de don de sang (vendredi) et la grande conférence débat qui se tiendra samedi à  la Bibliothèque Nationale du Mali. Ladite conférence aura pour thème : « Quel rôle pour l’UEMOA dans le processus d’intégration sous-régional et régional ? ». Elle sera animée par M. Soumaila Cissé, Président de la commission de l’UEMOA.