Collection Djarabi : « Le Prix du Bonheur » en librairie

Ce roman de 114 pages relate l’histoire d’une jeune étudiante Doussou, dont le C’œur balance entre deux hommes. Dans ce roman, Doussou tombe amoureuse d’un jeune mécanicien avant de se voir courtisée par un riche industriel, avec en toile de fond la campagne électorale, les interminables causeries sur la politique. Le «grin» (un petit regroupement de jeunes autour du thé) sert également de décor pour donner le ton d’une jeunesse avide de réussite et rêvant d’une vie meilleure. Lancée il y a six mois, la collection Djarabi, éditée par la maison Princes du Sahel, une société d’édition installée depuis 2006 à  Bamako, fait la part belle à  des histoires dont le contexte et les personnages sont maliens, des histoires courtes au style littéraire accessible donc facile à  lire, un prix de vente abordable, un format poche facile à  emporter partout avec soi, un graphisme féminin et attrayant. Dans le « Prix du Bonheur », la notion de grande famille est largement abordée comme dans le premier roman  » La revanche du C’œur ». « Amour haram », le prochain roman de la collection, sortira dès le mois de décembre à  Bamako : « Tombouctou, août 2012. Malgré l’occupation de la ville par les islamistes d’AQMI, Norah décide de rentrer parmi les siens pour fêter la fin du ramadan. Elle découvre une ville en apnée désormais dirigée par les armes et la charia. Dans la cité mystérieuse, les règles ont changé et l’amour est devenu un péché ». Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page Facebook de la collection Djarabi.

Djarabi : la romance made in Mali

« La revanche du C’œur », C’’est le titre de cette toute première parution de la collection. D’une centaine de page environ, le roman raconte l’histoire de deux sœurs amoureuses d’un même homme. La première est prête à  tout pour le séduire tandis que l’autre garde ses valeurs, surtout qu’un antécédent douloureux pèse sur les relations entre les deux sœurs. On ne vous en dira pas plus. Le livre est dans les librairies depuis le mois de mai dernier. Des romans écrits par les femmes pour les femmes Les à‰ditions Princes du Sahel sont une maison d’édition créée en 2006 et installée à  Bamako au Mali. En lançant sa collection, la maison poursuit deux objectifs. Le premier est d’offrir de la lecture de qualité aux amateurs de belles lettres et particulièrement le public féminin et ainsi de faire la promotion de la lecture. Surtout chez les plus jeunes qui en ont perdu de vue les vertus. Le second est justement de permettre aux femmes de proposer à  leurs sœurs des histoires inédites qui reflètent les réalités de chez nous. Les romans Djarabi seront donc exclusivement écrits par des femmes. Djarabi a tout pour séduire. Le « Harlequin à  la malienne », ce sont des histoires dont le contexte et les personnages sont maliens, des histoires courtes au style littéraire accessible donc facile à  lire, un prix de vente abordable, un format poche facile à  emporter partout avec soi, un graphisme féminin et attrayant. Les prochains Djarabi Ils paraà®tront en août et novembre prochains « Le Prix du bonheur » Doussou, jeune étudiante bamakoise, aime Souleymane depuis toujours. Mais il n’est que mécanicien et le riche industriel Mory Sanda lui fait miroiter tous les attraits de la vie facile dont elle rêve. Entre argent et sentiments, Doussou devra apprendre qu’il n’y a qu’un prix que l’on ne négocie pas: celui du bonheur. « Amour haram » Tombouctou, août 2012. Malgré l’occupation de la ville par les islamistes d’AQMI, No-rah décide de rentrer parmi les siens pour fêter la fin du ramadan. Elle découvre une ville en apnée désormais dirigée par les armes et la charia. Dans la cité mystérieuse, les règles ont changé et l’amour est devenu un péché.

Bande dessinée : « Le Mali de Madi » est en librairie

Alors que s’achevaient les festivités du Cinquantenaire de l’Indépendance, les à‰ditions Princes du Sahel ont publié une bande dessinée originale qui retrace l’histoire du Mali du 22 septembre 1960 au 22 septembre 2010. « Le Mali de Madi » est désormais disponible en librairie. LE MALI DE MADI – 50 ans d’histoire, 50 ans d’indépendance Madi, jeune journaliste reporter en 1960, devenu vénérable historien, conservateur d’une mémoire cinquantenaire en 2010, nous entraine au fil des planches à  la découverte du Mali moderne : grandes périodes et acteurs politiques, développement économique et mise en place des principales infrastructures, avènement de la démocratie, grands hommes qui font ou ont fait le rayonnement du pays, mais aussi évènements culturels internationaux, exploits sportifs et évolutions sociales. Malgré un terrible drame personnel qui le poursuit et l’oppose à  son frère, ce véritable passeur de mémoire consacre sa vie à  transmettre l’histoire contemporaine de son pays, le Mali de Madi. Sont donc mélangées faits réels et fiction pour amener le lecteur à  travers cinquante années d’évènements nationaux. Avec cette bande dessinée, les à‰ditions Princes du Sahel tenaient à  participer au nécessaire devoir de mémoire à  l’occasion du Cinquantenaire. Si la fête est finie, il n’en reste pas moins ce livre qui permet de découvrir ou redécouvrir l’histoire récente du Mali, tout particulièrement pour les jeunes, même si « Le Mali de Madi » est destiné à  un public très large. « La bande dessinée est un support particulièrement adapté au Mali, confie Mahamadou Camara, directeur général des éditions, puisque grâce aux dessins, la narration est compréhensible par tous, alphabétisés ou non. Nous voulions faire un livre autour duquel tout le monde peut se rassembler pour revivre l’histoire commune ». On doit la qualité graphique de cet album au jeune dessinateur Massiré Tounkara, digne représentant de la nouvelle et dynamique génération de bédéistes maliens. Il est déjà  l’auteur de 3 bandes dessinées, 3 livres d’illustrations et a participé à  2 ouvrages collectifs. Il fait preuve, avec « Le Mali de Madi », d’un coup de crayon désormais assuré et précis, et confirme un talent en passe d’atteindre sa maturité. Massiré Tounkara a collaboré sur ce projet avec un scénariste français, Sébastien Lalande, qui a su mêler habilement l’histoire de Madi à  notre histoire nationale. l’année du Cinquantenaire s’est refermée. Mais 50 ans d’histoire, 50 ans d’indépendance restent écrits, dessinés et à  lire absolument !!

« Novembre à Bamako » : Images d’une capitale ancrée dans l’ »africanité »

Bamako, un gros village ouvert au monde l’œuvre, selon son auteur, se veut modeste. « Elle n’est pas un livre de spécialiste, ou d’enquête. Il émane d’une sensibilité personnelle. C’’est une promenade, une déambulation qui propose de voir l’Afrique autrement ». Coédité par « Cauris Editions » et « le bec en l’air », ce chef d’œuvre est purement culturel. En effet, le bouquin est l’une des meilleures réalisations de la journaliste littéraire qu’est Valérie Marin La Meslée. Son lancement a eu lieu à  « Cauris Editions » à  la faveur d’un point de presse. Aussi, selon son auteur, « Novembre à  Bamako » est un carnet de voyage personnel sur l’Afrique, 50 ans après les indépendances. Bamako ressemble à  un gros village qui n’a pour autant pas volé sa réputation de véritable ville africaine, qui voit la mondialisation arriver mais qui ne se précipite pas. Pourquoi « Novembre à  Bamako » ? Valérie Marin La Meslée explique que « C’’est parce que J’ai découvert Bamako en 2002. Sept ans plus tard, je crois pouvoir, en marge du journalisme, témoigner d’un moment à  Bamako, au prisme de ce qui m’est le plus essentiel, la culture… ». Et Valérie d’ajouter qu’elle a été surtout inspirée par les innombrables rendez-vous de novembre dans cette capitale africaine aux relents foncièrement culturels. Les rendez-vous comme « La rencontre de la photographie », « Le festival Etonnants voyageurs »Â… lesquels offrent un panorama inédit sur la vie artistique et culturelle au Mali. Cette œuvre invite tous les accrocs et même les néophytes de l’Afrique à  voyager dans le quotidien d’une qui, malgré le vent de la mondialisation, sauvegarde ses vieilles habitudes. « Novembre à  Bamako » nous fait partager des interviews de toute la crème de l’art au Mali. Au nombre des artistes chanteurs, il faut entre autres citer le célèbre couple aveugle Amadou et Mariam, Salif Keita, Rokia Traoré. Dans le rang des cinéastes et chorégraphes, il faut citer notamment, Souleymane Cissé, Kettly Noà«l. Le photographe Malick Sidibé et l’écrivain Moussa Konaté y trouvent également leur compte. Qui est l’auteure ? Valérie Marin La Meslée est journaliste littéraire à  la rubrique culture du Point et au Magazine littéraire. A partir de 2001, elle s’est tournée vers les cultures afro caribéennes, a voyagé à  sept reprises au Mali, mais aussi au Tchad, au Burkina, en Haà¯ti et au Sénégal. Elle est également membre des « Confidences de gargouille » avec Béatrix Beck et Stupeur dans la civilisation avec Jean Pierre Winter (Pauvert 2002). Elle est spécialisée dans l’univers de l’art de vivre et travaille régulièrement pour la presse féminine.

Rentrée littéraire 2010 au Mali : «l’œuvre doit épouser son public !»

« l’œuvre doit épouser son public », dixit Kadiatou Konaré, Editions cauris Organisée par le Fond du prix littéraire, la rentrée littéraire est une opportunité pour découvrir l’immense talent des écrivains africains. Cette année, plus de 80 auteurs se sont inscrits auprès du Fond. Après la tenue d’une conférence sur le prix littéraire, il y a quelques semaines, les organisateurs de la Rentrée littéraire étaient à  nouveau face à  la presse ce jeudi au Musée national, pour dévoiler le riche programme de la Rentrée littéraire. Prévue du 9 au 12 février prochain, la capitale malienne vibrera au rythme de la littérature. l’événement qui est à  sa 2ème édition a toujours suscité un engouement. Le co-directeur du Fond de la rentrée littéraire, Ibrahim Aya a fait l’inventaire des activités. Il s’agira de la remise de prix littéraires à  des auteurs qui seront distingués pour la qualité de leurs écrits, mais aussi la mise à  dispositions de nombreux livres dans les librairies de Bamako. Deux grandes conférences se tiendront avec la participation d’auteurs africains qui viendront entre autres, de l’Algérie, de la Guinée Conakry, du Congo… Foire et cafés littéraires Au programme de cette rentrée, une foire pour promouvoir les manuscrits, et un café littéraire. Aussi, les jeunes scolaires participeront à  des concours d’écritures poétiques. En outre, poursuit, M Aya, tous les débats se tiendront au Palais de la Culture Amadou Ampaté Ba, haut lieu de la culture. Avant de clore son intervention, M Aya a vivement remercié les partenaires techniques de l’évènement, dont la coopération française, l’université de Bamako, l’Association des Professeurs de langues françaises, le Centre national de cinématographie du Mali (CNCM)…qui y ont toujours manifesté leur intérêt. Il y’a davantage de manuscrits dans ce pays qu’il n’y a de livres ! Dans la société, l’écrivain a généralement la réputation d’être un personnage aigri, tapis dans l’ombre dont les objectifs ne sont que « de tremper la plume dans la plaie ». Dans sa fonction, l’écrivain, n’évolue généralement qu’avec ses moyens. C’’est pourquoi, la rentrée littéraire est perçue comme une aubaine pouvant ouvrir les portes à  ces « bourreaux de la plume ». La particularité de cette 2ème édition est sans doute, la participation de 20 auteurs nouveaux. Selon le représentant du Ministère de la Culture, la Rentrée littéraire est un espace permettant aux écrivains d’entrer en contact avec un public large. Et d’ailleurs, le meilleur compte-rendu littéraire sera récompensé.

Kadiatou Konaré :  » La littérature malienne ne me fait plus rêver « 

L’amour du livre Après la création de la maison d’édition : «Â Cauris » en 2001, celle qu’on appelle affectueusement «Â Atou », se bat sur tous les fronts pour rehausser l’image de la femme. C’’est ainsi qu’entourée de femmes convaincues et pleinement engagées pour la cause féminine, elle a réussi à  monter une association dénommée «Â Image au Féminin ». Très courtoise et affable, Atou est ouverte et reste très à  l’aise avec tous ceux qui l’approchent (même pour la toute première fois), et n’hésitent pas à  partager ses convictions avec eux. Elle reconnaà®t être née dans le livre, d’o๠son choix d’être éditrice. Né d’un père homme politique et d’une mère historienne, Kadiatou Konaré a choisi d’emboà®ter le pas aux siens en se positionnant autrement. Aujourd’hui, elle est l’une des grandes figures du monde des lettres Maliens. Du livre à  l’édition Son idée de créer une maison d’édition n‘était pas évidente au départ. La création de Cauris édition est le fruit d’un hasard, raconte t-elle. «Â Je suis tombéE dans l’édition, mais bien avant, je suis tombée dans le livre et j’ai grandi avec. Et tout mon parcours, qu’il soit familial ou scolaire, m’a orienté vers le livre ». Sa toute première œuvre éditée est intitulée : «Â le Mali de talents ». «Â Il y a une petite dizaine d’année, J’ai eu l’idée de faire un livre sur le Mali, mon pays. Au moment ou J’avais beaucoup avancé dans la concrétisation du projet, mon éditeur (un français) m’a opposé son incapacité de parachever le travail. Alors, l’idée m’est toute suite venue de créer moi-même une structure pour le faire. Voilà  comment est né Cauris édition ». Je ne pouvais pas abandonner le projet, vu que J’avais énormément avancé dans sa matérialisation, après avoir engagé une équipe sur le terrain… ». Ainsi, juste après la publication du «Â Mali de talents » en 2001, l’éditrice s’est convaincue de la nécessité de pérenniser la structure, en la mettant au service des œuvres littéraires tous azimut. «Â Editer signifiait pour moi de rendre hommage au livre ». Autant Kadiatou Konaré exerce dans le livre, autant elle fait une large ouverture sur tout ce qui a trait à  l’identité de l’Afrique et du monde. « Dans tout ce que Cauris Edition a eu à  publier, très peu de place était accordé à  la littérature ». l’édition est une chaà®ne de métiers, dans laquelle se côtoient écrivains (ou auteurs), dessinateurs, imprimeurs, photographes, ceux qui font les maquettes, les agents commerciaux… Tout cela reste, bien sur, coordonné par un chef d’orchestre, l’éditeur. Créer des liens entre l’Afrique et le monde, à  travers Cauris Editions l’une des missions que s’est assignée « Cauris édition », C’’est d’être un pont entre le Mali et l’extérieur, entre l’Afrique et le reste du monde. « Cauris édition se veut une passerelle ». En plus de la littérature, Cauris Edition s’investit dans la publication d’autres d’œuvres : les essais, les guides touristiques, bref, tout ce qui contribue à  parler du continent africain ». Par ailleurs, elle reconnaà®t que le Mali est un grand pays de lettres Pour avoir produit des sommités dans le domaine tels que Seydou Badian, Amadou Ampathé Bah, Massa Makan Diabaté… Pour Kadiatou Dramé Cauris Edition se veut un instrument au service de tous. l’éditrice pense qu’on ne peut pas parler d’œuvres littéraires sans prendre en compte les besoins du lectorat.  » Le lectorat malien est entrain de rompre avec les œuvres littéraires, pour des raisons dues certainement au manque de créativité en la matière  » Manque de créativité littéraire Se démarquant de toute forme de jugement, Kadiatou Konaré pose un constat amer sur la littérature de son pays : « La littérature de mon pays ne me fait pas tant rêver. J’en suis frustrée. Car, en réalité, je voudrais autre chose en terme de créativité, d’innovation ». Elle reconnait cependant qu’il est important pour les maliens de lire ce qui est produit à  l’échelle nationale, car C’’est en cela que s’affirme l’identité culturelle. Quant aux frustrations, Kadiatou Konaré dira qu’elles sont d’abord intellectuelles, ensuite matérielles et financières. « Faire des livres, demande énormément de moyens financiers, et malheureusement, C’’est un métier ou la rentabilité n’est pas aussi réelle et évidente. Cauris et le cinquantenaire La structure entend marquer le Cinquantenaire du Mali par des écrits. « Nous projetons de consigner dans des ouvrages les faits marquants du Mali indépendant. Cela me semble urgent. Car l’on ne saurait passer sous silence les 50 ans du Mali ». Des projets de livre sur les grands témoins du cinquantenaire, un dictionnaire du cinquantenaire, les hommes et les femmes qui ont fait le cinquantenaire, des bibliographies sur les pères de l’indépendance, à  savoir Modibo Keita, Mamadou Konaté…sont entre autre projets de « Cauris Editions ». Une maison à  soutenir.

Yaya Traoré présente « Barack Obama raconté aux enfants de 8 à 88 ans »

Journaldumali.com : De quoi parle le livre ? Yaya TRAORE : Ce livre parle évidemment du parcours de Barack Obama. Un parcours à  la fois nomade, à  cheval sur les continents, et fabuleux en raison de son originalité et de son côté candidat et président inattendu, il y a encore quelques mois. Un homme singulier ! Parcours d’un homme à  qui les journalistes demandaient de leur épeler son nom bizarre, au point qu’un stratège politique lui a proposé de le changer s’il veut un grand destin au pays de l’oncle Sam. Après le 11 septembre 2001, OBAMA ça sonne comme OSSAMA, s’agissant de Ben Laden. Et bien cet homme s’est assumé, n’a pas changé son nom, s’est battu pour décrocher le graal et entrer dans le saint des saints, la Maison blanche, le toit du monde, l’évérest de la puissance et du pouvoir. Ce livre parle donc de son enfance, ses voyages en Afrique avant d’être président, son parcours politique, ses succès et échec, son audace, son originalité, les secrets de sa victoire mais aussi et surtout sa première année de présidence. C’’est donc le Obama complet, celui d’avant les élections, celui du bouillon électoral mais aussi le Obama président. Journaldumali.com : Pourquoi avoir fait un livre sur Obama ? Yaya TRAORE : Faire un livre sur Barack Obama me semblait être une évidence tant son parcours électoral m’a séduit. Cet homme n’est pas seulement un homme d’actualité. Il est et demeure un grand homme pour l’avenir, l’Histoire. Il dirige la première puissance au monde. Ses décisions ont un impact en bien et en mal. Il a inspiré tellement de gens à  travers le monde, suscité tellement d’espoirs qu’il me semble utile de suivre son parcours. Obama est le premier président- monde. Il n’appartient pas seulement aux Etats-Unis même s’il n’y a pas de doute qu’il est élu par et pour les Américains. Il défendra d’abord les intérêts de l’Amérique mais tant mieux si avec lui, il y a plus de pédagogie, de dialogue, de multilatéralisme et surtout beaucoup plus d’humilité après l’arrogance et les boucheries de Georges Bush. Journaldumali.com : A qui s’adresse le livre exactement ? Yaya TRAORE : Ce livre s’adresse à  tout le monde, d’o๠le titre Barack Obama raconté aux enfants de 8 à  88 ans mais il est prioritairement destiné aux enfants et aux jeunes. J’ai choisi un style dépouillé, simple, pédagogique, le dialogue vivant non dénué d’une bonne dose d’humour. En tant que psychopédagogue et politologue de formation, J’ai essayé de concilier pédagogie et analyse politique. Ce livre ouvre des horizons pour tous les enfants, surtout noirs. On y trouve le parcours complexe des Noirs, l’esclavage, le racisme, comment combattre intelligemment cette bêtise humaine mais aussi donne beaucoup d’informations sur le monde de Barack Obama. Oui, Obama est à  lui seul un monde qui recoupe avec la grande histoire de tous les Noirs du monde. Enfin, ce livre est à  tous les curieux, toutes les générations !