La Banque mondiale s’inquiète de la qualité de l’enseignement au Kenya

La Banque mondiale a dit, mercredi, son inquiétude du fait qu’un grand nombre d’enfants kényans terminent l’école primaire sans avoir les compétences de base acceptables en lecture, écriture et calcul.Le chef de la délégation de la Banque mondiale, Ezequiel Molina a averti que les élèves kényans risquent de ne pas atteindre leur plein potentiel humain.

Il s’exprimait à Nairobi après avoir visité les programmes de lecture et de mathématiques pour les premières années d’études que le Kenya a mis en œuvre dans les écoles au cours des cinq dernières années. La délégation est en visite d’apprentissage de sept jours.

« Si les enfants ne savent pas lire, ils ne sont pas capables de développer leur potentiel en tant qu’êtres humains », a-t-il dit.

Il a cependant salué le Programme d’alphabétisation des jeunes enfants, connu localement sous le nom de Tusome, pour avoir amélioré les compétences de base dont les enfants ont besoin pour apprendre et maîtriser les compétences du XXIe siècle.

Le programme est financé par l’USAID à hauteur de 53,8 millions de dollars, tandis que les mathématiques dans les premières années d’études primaires, communément appelées développement de l’enseignement primaire au Kenya (PRIEDE), sont financées par le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE). Ils visent plus de 6 millions d’élèves dans les 23.000 écoles primaires publiques.

Présentation d’une nouvelle plateforme syndicale pour défendre les universitaires ivoiriens

La Plateforme des organisations et syndicats d’enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (POSEC-CI), une nouvelle organisation regroupant des syndicats et associations émanant des universités, instituts, grandes écoles et centres de recherche publics de Côte d’Ivoire et dont le but est de défendre les intérêts des universitaires, a été présentée mardi à Abidjan.« Le but de la POSEC-CI est d’œuvrer pour le bien-être des enseignants-chercheurs et chercheurs et pour le bon fonctionnement des universités, grandes écoles, instituts et centre de recherche publics », a dit, dans un point-presse Roger Konan Langui au nom du Conseil d’administration de cette nouvelle organisation.

Selon lui, la POSEC-CI a entre autres pour objectifs de permettre aux enseignants du supérieur de Côte d’Ivoire de s’exprimer d’une seule et même voix lors des rencontres avec les pouvoirs publics et de défendre les intérêts des enseignants-chercheurs et chercheurs afin de redorer l’image de la corporation.

 « Nos principales revendications sont de trois ordres. Les premières sont relatives à la gouvernance et au cadre managérial des universités et grandes écoles, les secondes sont relatives aux libertés qu’il faille nécessairement reconquérir pour veiller au respect des franchises universitaires afin de garantir la libre expression de la pensée. Les troisièmes sont relatives aux mauvaises conditions de vie et de travail des enseignants-chercheurs et chercheurs », a énuméré au nom de ses pairs, M. Langui.

L’enseignement supérieur est en crise en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années. Une crise marquée par des grèves à répétition d’enseignants ou d’étudiants.

En mai dernier, une grève d’enseignants a perturbé les cours pendant plusieurs semaines à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université publique du pays qui compte plus de 50 000 étudiants.

Les Etats-Unis mobilisent plus de 16 millions de dollars pour appuyer les secteurs de l’éducation et de l’agriculture en Egypte

Les États-Unis ont accordé dimanche deux subventions pour appuyer les secteurs de l’éducation de base et de l’agriculture en Egypte pour une valeur de 16,5 millions de dollars.Par Mohamed Fayed

Signé par la ministre égyptienne de l’Investissement et de la Coopération internationale, Mme Sahar Nasr et la directrice de l’USAID au Caire, Sherry Carlin, le premier accord de 13 millions dollars, qui porte sur la troisième phase de l’accord sur l’éducation de base, vise à soutenir la création d’une main-d’œuvre instruite qui réponde aux besoins du marché du travail, à améliorer les compétences de base des étudiants en éducation de base et à former de nouveaux enseignants et à renforcer les conseils d’administration.

L’accord couvre les secteurs les projets d’instituts des sciences, de technologies, des maths, de la formation des enseignants, de l’activité du village instruit, l’enseignement pré-scolaire et la lecture thérapeutique.

Le deuxième accord, d’une valeur de 3,5 millions de dollars, vise à accroître les revenus et les possibilités d’emploi dans les collectivités ciblées de la Haute-Égypte et du Delta en augmentant la productivité et en intégrant les agriculteurs aux marchés mondiaux de l’horticulture.

Selon la ministre égyptienne de l’Investissement et de la Coopération internationale, Mme Sahar Nasr, l’USAID est un partenaire économique du gouvernement égyptien depuis des décennies, rappelant que l’Agence a fourni à l’Égypte environ 30 milliards de dollars et le volume des investissements américains en Égypte est estimé à 22,2 milliards de dollars au premier trimestre de 2019.

Cinq étudiants ivoiriens diplômés en bachelor d’une université internationale primés à Abidjan

L’Université internationale « Avide Education», une institution internationale de l’enseignement supérieur, a primé samedi à Abidjan cinq de ses étudiants ivoiriens qui se sont brillamment illustrés pendant leur cursus scolaire en bachelor in business administration et en computing and information system.Selon une note d’information transmise dimanche à APA,  ces étudiants qui ont reçu leurs diplômes,  ont été célébrés lors d’une cérémonie festive présidée par Aimée Zebeyoux, la secrétaire d’État ivoirienne, chargée des droits de l’homme. 

« Je félicite  Avide Education pour son engagement à offrir aux jeunes ivoiriens et africains une éducation à moindre coût qui respecte les plus hauts standards internationaux en qualité. Ces étudiants sont les leaders de demain qui ont à leur disposition tous les outils pour affronter les écueils de la vie et les défis de développement », a estimé Mme Zebeyoux dans un discours.

« Pendant trois ans, ils étudient avec nous, mais toutes leurs copies sont corrigées par le NCC Éducation. C’est eux qui envoient les sujets et qui corrigent. Pendant leur dernière année, nos étudiants sont inscrits à l’Université de Worcester ou de Lancashire ( Angleterre). Ils reçoivent leurs devoirs ainsi que leurs cartes d’étudiant de là-bas », a expliqué pour sa part, Salimata Fall Epse Koné, la présidente de l’Université  Avide Education. 

Hanniel Ouattara, Salomon Dion, Roxanne Akossi, Keniley Kouadio et Axel Dapomon sont les cinq étudiants primés. Avide Education est une institution privée anglo-saxon d’enseignement supérieur accrédité par le gouvernement ivoirien et par le NCC Education créé en Angleterre. Le NCC Education est présent dans plus de 45 pays et permet aux étudiants d’interagir avec leurs pairs dans les quatre coins du monde.

Bénin : suspension de 87 directeurs de collège d’enseignement général

Au total, 87 directeurs de Collège d’enseignement général (Ceg) du Bénin sont relevés de leurs fonctions pour insuffisance de résultats aux examens du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) et du Baccalauréat au titre de l’année scolaire 2018-2019.La décision a été prise par arrêté du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Mahougnon Kakpo, portant décharge de responsables administratifs et pédagogiques des établissements d’enseignement secondaire général, technique et professionnel en date du 13 septembre 2019.

Les 87 directeurs suspendus ont été déchargés de leur poste et placés en position d’adjoint pendant deux années.  Déjà, un nouvel arrêté a été pris pour pouvoir à leur remplacement. Cette sanction intervient à la veille de la rentrée des classes prévue pour le 16 septembre 2019.

Sénégal : l’école Sainte Jeanne d’Arc réintègre ses élèves voilées

L’Institution Sainte Jeanne D’Arc (ISJA) qui avait renvoyé 22 de ses élèves pour port du voile, est revenue sur sa décision, suite à « un consensus » trouvé au terme d’une réunion, annonce le ministre de l’Éducation nationale dans un communiqué reçu jeudi à APA.« Les vingt-deux (22) élèves seront réintégrées dans l’établissement, pour l’année scolaire 2019/2020, à compter du 19 septembre 2019 », souligne le ministère de l’Education nationale, faisant état d’un « consensus » arraché lors d’une réunion, tenue « jusqu’à 1h du matin ce jeudi 12 septembre », dans le bureau du ministre.

Si « les filles voilées de Sainte Jeanne d’Arc reprendront le chemin des classes », cela est dû à certaines conditions posées par l’école et acceptées par le ministère de tutelle.

« Ces élèves porteront l’uniforme assorti d’un foulard, de dimensions convenables, fourni par l’établissement et qui n’obstrue pas la tenue » et « les familles seront reçues individuellement par la direction de l’établissement en présence de l’Inspecteur d’Académie qui veillera au respect, par les élèves, des conditions définies », précise le communiqué.

C’est au début de ce mois de septembre que l’ISJA, un établissement privé catholique,  avait mis en application certaines dispositions de son règlement intérieur, portant notamment sur l’interdiction du port du voile. Cette décision avait été communiquée aux parents d’élèves depuis mai dernier, soit peu avant la fin de l’année scolaire écoulée,

A l’époque, le ministère sénégalais de l’Education avait rappelé à l’ordre l’école qui se définit comme un établissement scolaire « biculturel français et sénégalais ».

Mais à la suite du renvoi de ces filles au début de cette année scolaire, une grosse polémique a surgi au sein de l’opinion publique qui a apprécié diversement la mesure.

Présente au Sénégal depuis les années coloniales, en 1939, l’ISJA qui dépend de la Congrégation Saint Joseph de Cluny a un programme d’études dont une partie est calquée sur celui de la France. Cette congrégation opère dans 57 pays dont le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger et le Togo.

En dehors de l’ISJA, le lycée Jean Mermoz de Ouakam et les cours Sainte Marie de Hann font partie des établissements scolaires français présents au Sénégal.

Sénégal : une école catholique crée une polémique en interdisant le voile islamique

L’Institution Sainte Jeanne D’Arc (ISJA), un établissement de l’enseignement privé catholique basé à Dakar et dont le programme des études est calqué sur celui de la France, est au centre d’une vaste polémique au Sénégal, pour avoir maintenu sa décision d’interdire l’accès de ses locaux à toute élève portant le voileEn vérité cette décision du « règlement intérieur » de l’ISJA avait été communiquée aux parents d’élèves depuis mai dernier, soit peu avant la fin de l’année scolaire écoulée. Toutefois, le ministère sénégalais de l’Education avait réagi sous forme d’un rappel à l’ordre à ladite école qui se définit comme un établissement scolaire « bi-culturel français et sénégalais ».

Selon la tutelle, dans son communiqué, les établissements privés comme publics sont tenus de respecter la Constitution du Sénégal, qui est une république « laïque, démocratique et sociale » ; d’où toute discrimination d’ordre socioculturel est bannie.

Ce rappel semble n’avoir pas été entendu par l’ISJA qui, à l’ouverture de ses classes durant le mois courant, a maintenu son nouveau règlement intérieur, consistant notamment à renvoyer ses pensionnaires voilées.

Si le ministère de l’Education nationale sénégalais a tardé à se faire réentendre, il en est autrement  certains leaders d’opinion comme le khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy.

Dans une sortie faite hier, mardi, le guide religieux a demandé « la fermeture de l’école en cas de refus » de tout compromis, martelant que l’établissement « n’a ni respect ni considération pour le Sénégal ».

Moins radicales, d’autres personnes appellent à ne pas déplacer le débat dans le domaine religieux, histoire de couper l’herbe sous les pieds aux « forces étrangères » cherchant à saper la cohésion nationale du Sénégal, faite d’un vivre-ensemble parfait entre les 95% de musulmans et le reste de la population constitué surtout de chrétiens.

Pour ce faire, l’ancien député Moustapha Diakhaté propose de « placer l’école sous délégation spéciale ou retirer son agrément » si « la rencontre de la dernière chance » d’aujourd’hui, comme le souligne le journal L’AS, n’aboutit à rien.

Pour, l’Union nationale des parents d’élèves de l’enseignement catholique du Sénégal (Unapecs) soutient l’ISJA, en clamant que « l’inscription vaut l’adhésion au règlement intérieur ».

Présente au Sénégal depuis les années coloniales, en 1939,

L’ISJA qui dépend de la Congrégation Saint Joseph de Cluny, opérant dans 57 pays dont le Sénégal où elle est présente depuis 1939, le Burkina Faso, le Niger et le Togo.

Sur son site internet, elle souligne être sous la tutelle du ministère de l’Education nationale sénégalais et de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger.

En dehors de l’ISJA, le lycée Jean Mermoz de Ouakam et les cours Sainte Marie de Hann font partie des établissements scolaires français présents au Sénégal.

Cameroun : 3,157 milliards FCFA pour rebâtir l’école en régions anglophones (ministre)

L’État camerounais a décidé du déblocage d’une enveloppe spéciale de 3,157 milliards FCFA pour reconstruire les écoles dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, dévastées depuis 3 ans par un conflit sécessionniste, a appris APA lundi auprès des services compétents du ministère de l’Éducation de base (Minedub).Ce fonds sera dédié à la reconstruction des infrastructures scolaires publiques et privées détruites par le conflit armé, avec un reliquat sous forme de subvention au fonctionnement desdits établissements, dont le nombre n’a toutefois pas été précisé.

Reste que cet investissement d’urgence apparaît insuffisant, si l’on s’en tient aux estimations du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) qui évalue à «au moins» 11 milliards FCFA, pour l’année scolaire 2019-2020, la mise nécessaire à l’urgence scolaire dans les zones impactées.

Pendant les trois dernières années, l’organisme onusien précise que plus de 80% des écoles ont été fermées Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mettant plus de 600.000 enfants hors du circuit éducatif.

Sur le terrain même, les échos recueillis via l’électronique par APA font état d’une reprise toujours timide des classes, à l’entame de la 2ème semaine des classes pour le compte de l’année scolaire 2019-2020. Ici et là en effet, les populations demeurent d’autant plus prudentes que les messages des milices séparatistes sur le sujet apparaissent contradictoires, entre ceux ayant décrété un «blocus» intermittent et les forces favorables à la fin des années blanches.

En face, les pouvoirs publics ont déployé une opération baptisée «#OpenShoolsNow», à laquelle sont associées diverses forces vives du pays et qui semble faire modérément recette.

Rentrée scolaire pour plus de 5 millions d’élèves en Côte d’Ivoire

Plus de cinq millions d’élèves ont officiellement repris, lundi, le chemin de l’école sur l’ensemble du territoire national pour l’année scolaire 2019-2020, a constaté APA sur place.Dans la capitale économique ivoirienne, cette rentrée a timidement débuté avec la plupart des salles de classe restées fermées dans plusieurs établissements d’Abidjan.

A Abobo, un quartier populaire au Nord d’Abidjan, plusieurs écoles préscolaire, primaire et secondaire sont restées désertes là où les cours devraient débuter à 07h30 (heure locale et GMT) selon le calendrier scolaire établit par les autorités éducatives ivoiriennes.

 Au collège Saint Joseph, un établissement de renommée d’Abobo, jusqu’à 08h (heure locale et GMT), les salles de classe étaient presque toutes fermées. Quelques élèves ou des parents d’élèves y étaient plutôt pour effectuer les inscriptions au titre de cette année académique.

« Je suis là pour l’inscription de mon fils. Je devais l’inscrire plus tôt. Mais comprenez que la rentrée des classes est toujours éprouvante pour nous les parents qui avons surtout plusieurs enfants», a justifié à APA M. Boka, un parent d’élève.

Selon Mademoiselle Ouattara, une élève de cet établissement en classe de seconde, la reprise des classes « n’a jamais été effective » le premier de la rentrée scolaire.

Au Groupe scolaire Sainte-Jeanne, un autre établissement scolaire situé au Plateau-Dokui dans le Nord d’Abidjan, c’est le même décor. La plupart des élèves ou parents d’élèves présents dans l’enceinte de l’établissement y sont pour les inscriptions.

 Ici,  les élèves du collège débuteront effectivement les cours le 16 septembre prochain et ceux de la maternelle le 23 septembre prochain, a dit à APA, un encadreur de cette école.

Comme ces deux établissements,  plusieurs écoles de la capitale économique ivoirienne n’ont véritablement pas débuté les cours en ce premier jour de la rentrée scolaire 2019-2020.

Par contre, à Koumassi dans le sud de la capitale économique ivoirienne, dans des établissements primaires publics comme l’EPP BAD et l’EPP Municipalité 2, élèves et enseignants ont effectivement repris le chemin de l’école et sont présents dans les salles de classe.

Selon la Direction des stratégies, de la planification et des statistiques du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, en 2018, la Côte d’Ivoire comptait 180 176 élèves au préscolaire, 3 900 222 élèves au primaire et 1 923 763 élèves au secondaire général.

Maroc : Une rentrée scolaire sous le signe « pour une école citoyenne »

Les élèves marocains ont repris ce jeudi 5 septembre le chemin de l’école dans les différents établissements scolaires, que ce soit publics ou privés, une rentrée scolaire qui s’est déroulée sous le signe « pour une école citoyenne ».La rentrée scolaire actuelle intervient à un moment où les familles font face à une succession d’événements budgétivores. Après Ramadan, vacances d’été et la fête du sacrifice (Aïd Al Adha), les ménages marocains doivent une nouvelle fois casser leurs tirelires pour se procurer les fournitures scolaires, sachant que plusieurs programmes, notamment ceux de l’étranger, connaissent une hausse dramatique des prix.

C’est ainsi que les parents d’élèves envahissent les librairies, pour se procurer les manuels et autres fournitures scolaires dont leurs enfants ont besoin, mais cet exercice, s’il est habituel, les met en permanence face au dilemme des dépenses exagérées et des listes de fournitures scolaires.

Certains livres scolaires ne seront pas disponibles à la rentrée. « Plusieurs manuels ont fait l’objet d’une refonte totale. Il s’agit des livres d’arabe, de français, des sciences naturelles et des mathématiques des 3e et 4e années de l’enseignement primaire. Les manuels des 1re et 2e années n’ont subi que des modifications partielles», explique Ahmed Filali Anssari, président de l’Association marocaine des éditeurs dans une déclaration au journal marocain +L’Economiste+.

Par conséquent, les livres ne seraient livrés aux librairies que vers la fin du mois de septembre. Un délai attribué au fait que ces livres seront imprimés à l’étranger en raison de la réactivité des imprimeurs européens. L’impression au Maroc de plusieurs centaines de milliers d’exemplaires aurait nécessité plusieurs mois et renverrait à des délais inconcevables.

Force est de constater que le problème de la disponibilité des livres scolaires est récurrent. Chaque rentrée est l’occasion de revoir les manuels mais pour les éditeurs, si les bons à tirer ne sont pas remis vers le mois de janvier, il est impossible d’imprimer les manuels dans les délais.

Le nombre d’ouvrages scolaires utilisés chaque année s’élève à une quinzaine de millions, dont  30% réédités chaque année sur un financement du budget général. Le montant s’élève à près de 350 millions de DH (1 euro = 10,7 DH) dédiés à l’opération 1 million de cartables, qui touche en réalité 4,36 millions d’élèves et qui est déployée par le ministère de l’Intérieur dans le cadre de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).

Les 70% restants sont financés par les ménages. Il s’agit des livres utilisés dans l’enseignement privé.

Une question  reste toujours sur les lèvres des parents d’élèves : Pourquoi à chaque année on a recours à de nouveaux manuels scolaires et à des programmes nouveaux ? Les anciens manuels sont-ils devenus caduques ou dépassés ?

Selon des responsables pédagogiques d’écoles privées, les fournitures demandées sont nécessaires au succès du processus éducatif, assurant que le choix des manuels et des fournitures « de qualité » malgré leur coût élevé revient à mettre en valeur les facultés des enfants.

Quoi qu’il en soit, chers ou pas chers, les manuels scolaires doivent apportés une formation scolaire de qualité à la hauteur des aspirations des élèves et de leurs tuteurs. Ces derniers ne lésinent pas sur les moyens pour l’éducation de leurs chers enfants, même si cela leur coûtent des dépenses supplémentaires.

La réintégration, une perche pour les étudiants non-inscrits à l’Université FHB d’Abidjan

La réintégration s’offre comme une perche pour les étudiants non-inscrits à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, une approche réfutée par la plupart des étudiants qui craignent de perdre l’année académique 2017-2018.« Nous lançons un appel à tous les non-inscrits de suivre la voie de la réintégration pour reprendre les études là où ils les ont abandonnées », a déclaré mercredi le vice-président de l’Université Houphouët-Boigny, chargé des enseignements, la pédagogie et la vie universitaire, Affian Kouadio, face à la presse.

Peu avant la conférence de presse, tenue à la salle du Conseil de la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, plus d’une centaine d’étudiants non-inscrits, regroupés sur l’esplanade de la présidence, ont scandé « on veut s’inscrire ».   

Un Collectif des non-inscrits, dirigé par Martin Zéba, dénonce un « horizon obscurci » pour « plus de 5 000 étudiants qui n’ont pas pu s’inscrire dans le délai prescrit par la scolarité centrale au titre de l’année académique 2017-2018 ».

« Pour nous (cette année universitaire) n’existe même pas » et est « nulle et de nul effet », a dit M. Affian Kouadio, indiquant que la période de réintégration a été communiquée et pour les étudiants de médecine, «ca partait jusqu’au 21 juin 2019 ».

Concernant les autres facultés, ajoutera-t-il, « je pense qu’on va pouvoir le faire au nom de la paix parce que tout compte fait un pays ne vaut que par la valeur de ses ressources humaines, de sorte que tous ceux qui aspirent à se former, nous n’allons pas les rejeter ». 

« On a ouvert toujours, on peut encore leur donner un temps pour venir se déclarer pour pouvoir les prendre en charge au niveau où ils ont abandonné leurs études, parce que pour nous, ce qu’ils ont fait n’est pas reconnu », a-t-il poursuivi.

« La réintégration consiste à dire comme vous avez la volonté de faire des études, on ne veut pas vous jeter dans la rue, on va venir vous accepter dans notre base de données » en faisant des enseignements à hauteur de l’année où l’étudiant n’a pas pu s’inscrire » , a-t-il précisé. 

Martin Zéba, le porte-parole du Collectif des étudiants non-inscrits, a soutenu lundi dernier que plusieurs étudiants en sont victimes à cause de « la lourdeur administrative ». En outre, les différentes facultés ne finissent pas à la même période mais la scolarité centrale lance les inscriptions. 

Interrogé sur le campus, parmi les étudiants manifestants, Bohoussou Kouakou, de la faculté d’histoire, en Master 2 de recherche, avoue n’avoir pas pu payer 60 000 Fcfa d’inscription par ce qu’il n’a pas eu d’argent à temps.

Il déplore que plusieurs aient été confrontés par la « lourdeur administrative avec les procès-verbaux qui n’arrivent pas à temps », pendant que les inscriptions s’y déroulent, ce qui a fait que la majorité des étudiants n’a pas pu s’inscrire.

« La réintégration ne nous arrange pas, c’est annuler l’année pour les non-inscrits, parce que la réintégration stipule que l’étudiant a une fois arrêté les cours durant son cursus universitaire et qu’ il accepte de revenir, ce qui n’est pas le cas chez nous qui avons été toujours présents », a-t-il dit.

L‘Université Félix Houphouët-Boigny a ouvert, au titre de l’année 2017-2018, les inscriptions du 30 novembre 2017 au 02 mars 2018. Et, suite à « trois prorogations accordées, 51 588 étudiants se sont inscrits ». 

Alors que le Collectif des étudiants non-inscrits évoque « plus de 5 000 » personnes concernées par cette situation, l’administration de l’Université estime que le recensement de ses services « ne révèle que 800 cas ».

Université FHB d’Abidjan: «plus de 5 000 étudiants» non-inscrits menacés d’exclusion

Un Collectif d’étudiants non-inscrits se disant menacés d’exclusion à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, craint l’expulsion de « plus de 5 000 étudiants » au titre de l’année académique 2017-2018.« Plus de 5 000 étudiants qui n’ont pas pu s’inscrire dans le délai prescrit par la scolarité centrale au titre de l’année académique 2017-2018 sont menacés d’exclusion par l’administration », a déclaré lundi Martin Zéba, le responsable du collectif, face à la presse à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan.

Chaque jour, dit-il, « nous vivons dans la détresse totale » et « l’horizon s’obscurcit» vu la menace qui pèse sur leur cursus universitaire. C’est pourquoi le Collectif invite le chef de l’Etat ivoirien à leur accorder sa « clémence ». 

« Nous venons plaider auprès du président de la République afin qu’il se saisisse du dossier pour que des mesures soient prises en vue de la réouverture des inscriptions de l’année académique 2017-2018 pour soulager ces milliers d’étudiants en détresse », a lancé Martin Zéba.

M. Zéba qui est le porte-parole de ce Collectif des étudiants non-inscrits, estime que plusieurs étudiants en sont victimes à cause de « la lourdeur administrative ».

Bien que le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) se soit engagé à négocier avec l’administration de l’Université, il n’y a pas eu de suite favorable, a fait savoir Martin Zéba, qui indique avoir saisi plusieurs institutions.

Citant l’un des vice-présidents de l’Université, Atta Koffi, le porte-parole du Collectif des non-inscrits, a indiqué que celui-ci « affirme que seuls 800 étudiants ne sont pas inscrits » à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

« Les chiffres avancés ressemblent plus à des affirmations fantaisistes », a martelé Martin Zéba, évoquant le cas du Département de géographie où les procès-verbaux révèlent « 2 931 non-inscrits pour cette faculté ».

Selon lui, les données de l’administration « battent en brèches la légèreté déconcertante avec laquelle l’administration banalise ce problème délicat », même s’il y a eu « une négligence » de la part de certains étudiants.

Plusieurs étudiants, poursuivra-t-il, sont « victimes de la lourdeur administrative ». En outre, les différentes facultés ne finissent pas à la même période,  mais la scolarité centrale lance les inscriptions en même temps, sans tenir compte du décalage entre son calendrier et celui des facultés.

Par conséquent, certains procès-verbaux arrivent en retard à la scolarité, ce qui empêche  des étudiants de s’inscrire à temps, a déploré M. Zeba. Interrogé, Ouattara Navigué, qui a fait une équivalence, affirme avoir été « victime de la lourdeur administrative ».

« Vous pouvez faire le rang pendant trois jours » sans parvenir à vous faire inscrire, ensuite les procès-verbaux ne sortent pas à temps, a indiqué Ouattara Navigué.

Contactée pour intervenir sur cette question, l’administration de l’Université Félix Houphouët Boigny annonce une conférence de presse mercredi pour apporter des éclairages sur cette affaire.

Côte d’Ivoire : un taux d’admissibilité de 58,7% enregistré au BTS 2019

Quelque 32 535 candidats ont été déclarés admissibles à la session 2019 du Brevet de technicien supérieur ( BTS) en Côte d’Ivoire, soit un taux d’admissibilité de 58,7% contre 57% pour la session 2018, a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Sur 56 458 candidats inscrits, 55 437 étaient présents, soit un taux de présence de 98,2%. 32 535 candidats ont été déclarés admissibles, soit un taux d’admissibilité de 58,7% en 2019 contre 57% en 2018, soit une progression de 1,7% », a annoncé dans un point-presse, Ibrahim Lokpo, le directeur général de l’enseignement supérieur.

Poursuivant, il a précisé que 10 046 candidats ont été déclarés admissibles sur 16 549 présents, soit un taux de réussite de 60,7% pour les filières industriels et 22 489 admissibles sur 38 887 candidats présents, soit un taux de réussite de 57,8% pour les filières tertiaires.

Quant à la répartition des admis par genre, M. Lokpo a fait savoir que 59,6% sont des filles et 57,8% sont des garçons.

«Les étudiants pourront consulter dès aujourd’hui vendredi 30 août les résultats sur la plateforme www.examensbts.net. Les candidats disposent de trois jours à compter du lundi 02 septembre pour introduire leurs réclamations. Pour ce faire, ils devront éditer leur relevé de notes en ligne uniquement sur le site www.examensbts.net et déposer leur réclamation sur le même site», a souligné M. Lokpo.

Les épreuves écrites de la session 2019 du BTS se sont déroulées du  29 juillet au 03 août 2019 dans 115 centres répartis sur l’ensemble du territoire national.

DEF 2019 : Le taux de réussite sur le plan national est de 52, 48 %

Les résultats de l’examen du Diplôme d’étude fondamental (DEF) ont été proclamés jeudi dans les environs de 16 Heures dans les académies, les centres d’animation pédagogique (CAP) et des établissements d’enseignement sur l’ensemble du territoire national peut-on lire sur l’AMAP.

Sur le plan national, sur 229.208 candidats inscrits, 108.416 ont été admis soit un taux de réussite de 52,48%. Pour la rive droite de Bamako, les admis  sont au nombre de 13.401 sur 28 704 inscrits (48,47%). Le taux d’admission au niveau de la rive gauche de Bamako est de 55,40% pour 14.321 passants sur 26.852 candidats. Sur 10 273 candidats à Bougouni 3581 ont eu le DEF (soit 38,08%).

Côte d’Ivoire : des enquêtes annoncées après plus de 6000 cas de fraude au BAC 2019

L’inspecteur-coordonnateur général du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Ibrahima Kourouma a annoncé mercredi à Abidjan que des enquêtes seront menées dans le cadre la session 2019 du baccalauréat où 6250 cas de fraude ont été constatés en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.« Il y aura des enquêtes et lorsqu’elles seront menées, nous allons déceler les choses. Ces enquêtes vont nous permettre  de savoir si des enseignants sont impliqués »  a dit M. Kourouma dans une conférence de presse.

«En 2017, il y avait 208 cas de fraude au BAC pour 242 208 candidats, 1516 cas de fraude en 2018 pour 256 452 candidats et 6250 cas de fraude en 2019 pour 273 342 candidats», a ajouté l’inspecteur-coordonnateur général, brandissant plusieurs éléments de preuves de ces cas de fraude.

Il a souligné que sur les 6250 cas de fraude présumés cette année au baccalauréat, 60% des présumés fraudeurs sont des candidats officiels et 40% des candidats libres. La majorité des cas a  été recensée dans la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) d’Abidjan.

« Le pourcentage de la fraude est passée de 0,1% en 2017 à 2,3% en 2019. Cette évolution est préoccupante», a indiqué M. Kourouma déplorant des « stratégies bien élaborées» par les fraudeurs.

Cette année,  la fraude a pris une « ampleur singulière aux examens à grand tirage dans le pays avec les smartphones et les groupes constitués sur les réseaux sociaux », a-t-il, par ailleurs, dénoncé.

Réaffirmant la détermination de son département ministériel,  l’inspecteur général a estimé que « la lutte contre la fraude doit être de salubrité publique ». La session 2019 du baccalauréat en Côte d’Ivoire a enregistré un taux national de réussite de 41,23% contre 46,09% en 2018, soit une baisse de 4,86 points.

La mention « Fraude » a été inscrite sur les relevés de notes de plusieurs candidats à cet examen sur lesquels pèsent des soupçons de fraude. Début août, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI, le plus grand syndicat d’élèves et d’étudiants du pays) et des parents d’élèves avaient  invité les autorités éducatives à donner les motifs de chaque cas des milliers de fraude au BAC 2019.

Examens de fin d’année : Mieux sécuriser les sujets

Au terme d’une année exceptionnelle, marquée par plusieurs mois de grève, les élèves maliens ont commencé à plancher lors des différents examens de fin d’année. Alors que les candidats au Brevet de Technicien (BT) et au Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) s’apprêtent respectivement pour les 19 et 26 août 2019, les épreuves du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) et du Baccalauréat se sont déjà tenues. Elles ont été émaillées de plusieurs incidents. Téléphones portables en salle, fuites de sujets…Même s’il est tôt pour tirer un bilan, il reste un défi majeur à relever : celui de la sécurisation des sujets.

« Pratiquement  pour tous les sujets du DEF il y a eu des fuites. Pour le bac, même si c’est arrivé, les sujets ont été remplacés rapidement », déplore M. Ousmane Almoudou, Secrétaire général du Syndicat national des enseignants des collectivités territoriales (SYNEFCT) et superviseur d’examens. Les fuites au DEF s’expliqueraient par la multiplicité des acteurs, selon M. Almoudou. Les sujets sont envoyés aux préfectures, puis aux Cap (Centres d’animation pédagogiques) et « certains individus mal intentionnés peuvent donc les copier ». Le  phénomène est accentué, selon lui, dans les écoles privées. Contrairement au Bac, les candidats au DEF planchent généralement dans leurs écoles respectives, ce qui crée chez certains promoteurs « le désir de favoriser leur école, puisque c’est devenu commercial ».

S’il faut attendre le rapport général pour tirer un bilan, les autorités se veulent rassurantes. Sur les 1 836 centres du DEF et les 180 du Bac, les « examens se sont déroulés normalement », indique M. Mohamed Maïga, Directeur du Centre national des examens et concours. Il se réjouit de la tenue des examens dans tous les centres, y compris ceux des déplacés (pour insécurité ou inaccessibilité des sites d’origine). Selon lui, les cas signalés de fuites de sujets au DEF n’auront pas d’incidence sur la correction. « Si la surveillance se passe correctement, même ceux qui ont des sujets ne pourront pas les utiliser », ajoute-t-il.

Bien que formellement interdit, le téléphone portable a causé cette  année « des désagréments » à de nombreux élèves, qui se sont vus exclus des salles. Les résultats sont attendus, « de façon approximative », pour la fin du mois d’août.

Mais le principal défi à relever est la « sécurisation de sujets ». Une réflexion qui doit être menée par tous, « parce qu’il est inadmissible que certains travaillent toute l’année et redoublent pendant que ceux qui ne travaillent pas usent d’astuces frauduleuses pour être admis », conclut M. Almoudou.

Guinée : 24,38% de taux réussite au baccalauréat 2019

Le ministère guinéen de l’Education nationale Mort Sangaré a affirmé ce lundi que le taux de réussite du Bac 2019 était de 24,38%Le ministère guinéen de l’Education nationale  a rendu lundi soir les résultats du baccalauréat unique session 2019. Selon Mory Sangaré sur les 96 677 candidats qui ont été reçus, dont 35 895 filles, seuls 21 959 dont 6 849 filles, ont décroché leur examen cette année soit 24,38%.

Un taux de réussite un peu en deçà des résultats obtenus en 2018, où le taux de réussite au baccalauréat était de 26,04%.

 

 

Côte d’Ivoire: 41,23% d’admis au baccalauréat 2019

La session 2019 du baccalauréat en Côte d’Ivoire a enregistré un taux national de réussite de 41,23% contre 46,09% en 2018, soit une baisse de 4,86 points, a annoncé lundi à Abidjan, Mariam Nimaga-Dosso, la directrice des examens et concours.« La session 2019 du BAC a vu se présenter dans les 442 centres de composition du territoire national, 261 707 candidats dont 115 458 filles et 146 249 garçons. Sur cet effectif de candidats présents, 49 221 filles et 58 076 garçons qui font un total de 107 897 candidats,  ont été déclarés admis, soit un taux national de réussite de 41,23% au BAC 2019 contre 46,09% en 2018 et 44,97% en 2017», a indiqué Mme Dosso qui proclamait officiellement les résultats de cet examen lors d’un point-presse.

« Ce taux de réussite national est en baisse de 4,86 points», a-t-elle ajouté. Poursuivant, la directrice des examens et concours a souligné que le taux de réussite chez les filles qui est de 42,63% est meilleur que celui des garçons qui est de 40,12%.

« Je rappelle aux candidats qu’ils disposent de 72 heures à compter de la proclamation des résultats ce lundi 29 juillet jusqu’au 31 juillet 2019 pour introduire leurs réclamations dans leurs centres de composition respectifs », a poursuivi Mme Dosso précisant que les résultats de ce jury spécial de réclamations seront proclamés le jeudi 1er août prochain dans les mêmes centres.

La proclamation des résultats de cet examen du baccalauréat 2019 dans les différents centres d’examen du pays est, prévue ce lundi à 14h (heure locale et Gmt), a-t-elle conclu. En Côte d’Ivoire, ce sont au total 1 289 603 candidats qui étaient inscrits à la session 2019 des différents examens scolaires.

Côte d’Ivoire: plus de 56 000 candidats affrontent les épreuves écrites du BTS

Quelque 56 458 candidats inscrits pour la session 2019 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 115 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les statistiques, cette session 2019 du BTS compte 39 547 candidats  pour les filières tertiaires et 16 911 candidats pour les filières industrielles.  Ces épreuves écrites du BTS 2019 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 20 à l’intérieur du pays s’achèveront le 03 août prochain, quand les résultats sont attendus  le 31 août 2019.

En 2018, quelque 44 380 candidats ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 57% contre 70,51% en 2017.

La police ivoirienne prend le contrôle des locaux de la mutuelle des enseignants

La police ivoirienne a pris vendredi le contrôle des locaux de la Mutuelle générale des enseignants de Côte d’Ivoire (MGE-CI, ex-Mupemenet), investis par des mutualistes opposés à la passation de charges de Michael Sylvestre Boko comme Président du Conseil d’administration (PCA).Aux environs de 14h GMT (heure locale), des policiers en casques, ont fait irruption à l’immeuble du Mali, abritant les locaux de la MGE-CI. Au rez-de-chaussée de cet immeuble se trouve l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire, dans la cité du Plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan.

Très tôt le matin, ces mutualistes avaient pris d’assaut l’immeuble du Mali pour empêcher la passation de pouvoir au profit de Michael Boko. La police s’était abstenue de mener ses opérations afin de ne pas gêner les activités de la représentation diplomatique.  

M. Boko n’a pu être investi car les bureaux de la mutuelle étaient fermés. Pour lui, les locataires ont fui avec les clés,  ce qui dénote de « la victoire de la légalité sur la forfaiture », toutefois le camp adverse doit comprendre qu’ « on ne peut jamais demeurer dans la forfaiture ».  

« On est venu avec un huissier. Il faut que nous soyons responsables, à ce stade là ce n’est pas d’agir avec la force, mais c’est d’agir avec la manière et la manière, c’est d’attendre que notre huissier fasse le point et qu’une ordonnance soit faite pour pouvoir ouvrir les portes ».

Il a appelé les employés de la MGE-CI (ex-Mupemenet) à reprendre leurs postes. Car, après les constats d’huissiers et des magistrats, la passation va se faire. Si les clés ne sont pas remises, les serrures des bureaux fermés devraient être changées.

« A partir du moment où ils ont fui, ça veut dire que nous sommes installés, maintenant c’est de prendre possession des bureaux et cette procédure nous allons l’engager la semaine à venir », a-t-il laissé entendre.

Michael Boko a été élu Président du Conseil d’administration (PCA), le 15 avril 2019 à Yamoussoukro, en marge d’une Assemblée générale qui devrait consacrer, après cinq ans, le renouvellement des instances à savoir le Conseil d’administration et le Comité de contrôle.

Il était opposé à M. Cissé Vacaba, PCA sortant. M. Zadi Gnagna, le troisième candidat a désisté au profit de M. Cissé après l’échec d’un conciliabule dégagé pour une candidature unique. Un vote des administrateurs a donné neuf voix pour Boko contre six pour M. Cissé.  

Selon M. Boko, cette crise post-électorale s’est installée après des SMS de M. Zadi Gnagna à l’Assemblée, stipulant que l’élection de M. Boko est une prise des commandes par le ministère de l’Éducation nationale. Par conséquent ils perdront « tous leurs avantages ».  Ce qui a amené l’Assemblée à invalider ce vote.

« Quand on finit d’élire le PCA, on vient leur donner l’information. La souveraineté de l’Assemblée s’arrête là où elle finit d’élire les listes. Et alors, le pouvoir de l’Assemblée est donné au Conseil d’administration qui avec ce pouvoir se retire pour élire en son sein un PCA qui est crédible et qui peut porter la voix de ce Conseil »,  a fait observer M. Boko.  

Interrogé par APA, M. Zadi Gnagna, présent au milieu des mutualistes mécontents, a expliqué que M. Michael Boko « s’est caché sur la liste et a fait le couteau dans le dos » à M. Cissé dont la liste, comprenant M. Boko, a été approuvée par l’Assemblée générale.

« L’Assemblée générale a dissout donc conformément à l’article 42 le Conseil séance tenante et a  (dit) qu’on pensait que vous étiez unis, mais on vient de découvrir qu’ il n’y a pas d’union », alors il a été demandé que chacun fasse sa liste afin de reprendre les élections, a souligné M. Gnagna.

L’Assemblée a insinué à Michaël Boko qu’ « au lieu de se faire élire dans un groupe restreint de 15 personnes, alors que l’Assemblée générale c’est 188 personnes, alors nous on l’autorise à faire sa liste de 15 administrateurs et à Cissé de faire sa liste de 15 et vous reprenez les élections séance tenante», a-t-il détaillé.

Sur cette base, ajoutera M. Zadi Gnagna, « il y a eu reprise des élections et Boko n’a pas pu présenter une liste de 15 administrateurs à la reprise de ces élections,  et lui et ses parrains du ministère ont préféré sortir de la salle. L’AG a élu la liste de Cissé Vacaba ».

Depuis le 15 avril 2019, s’est tenue l’Assemblée générale de la Mutuelle générale des enseignants. Le ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a émis un courrier en vue de la passation des charges ce vendredi.

M. Boko étaient en compagnie, ce vendredi, de la direction des Affaires juridiques du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle qui a constaté la fermeture des bureaux. Une procédure devrait être engagée pour l’occupation légale des locaux.

Des anciens de l’école de statistiques et d’économie appliquée d’Abidjan célébrés

La promotion des diplômés Ingénieurs statisticiens économistes (ISE) année 1999 de l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan, a célébré jeudi ses 20 ans.Parmi ces « alumni » figure l’actuel secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre ivoirien chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo.   

Pour célébrer cet anniversaire, les alumni de la promotion 1999 des ISE ont organisé une manifestation à l’ENSEA, sous le parrainage de M. Moussa Sanogo et sous la présidence de Mme Nialé Kaba, ministre ivoirienne du Plan et du Développement. 

La cérémonie marquant les 20 ans de la promotion ISE 1999 a été couplée avec la fin des manifestations de la sortie de la 30è promotion des Ingénieurs Statisticiens Economistes (ISE). Tous les élèves de cette 30è promotion, au nombre de 46 dont 25% de jeunes filles, ont été par ailleurs déclarés diplômés.  

La promotion d’ingénieurs statisticiens économistes de 1999 est composée de 32 personnes, dont 30 hommes et deux femmes, venant de 10 pays africains. Elle comprend 12 Ivoiriens dont l’actuel Secrétaire d’Etat en charge du budget et du portefeuille de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Le diplôme ISE (Ingénieur statisticien économiste), l’une des formations de haut niveau à l’ENSEA, est délivré après une formation exigeante de trois ans, après une licence en mathématique ou en économie ou deux années de classes préparatoires.

Dr Hugues Kouadio, directeur de l’ENSEA, s’est félicité du rayonnement international de l’école qui a permis d’intégrer plusieurs alumni dans les administrations publiques, parapubliques et privées en Afrique.

« Nous sommes aujourd’hui à la 30è promotion. Près de 1000 étudiants ont eu le mérite d’être diplômés dans cette filière, à l’instar des autres promotions, la 30è est riche de par sa diversité : 10 nationalités y sont représentées, les Ivoiriens n’en constituant que la moitié », a ajouté M. Hugues Kouadio.

 « Cette année, ils ont choisi trois voies de spécialisation : Statistiques et Big Data, Actuariat et Finances. Et pour les accompagner dans leur insertion professionnelle, cette promotion peut compter sur l’appui de la 10è promotion », a -t-il poursuivi.

Depuis quelques années, la direction de l’ENSEA a souhaité réaménager le système de parrainage des promotions. Selon M. Kouadio il ne s’agit plus de faire reposer sur un seul individu la responsabilité de guider les jeunes mais d’en faire une action collective afin de diversifier les expériences partagées et de multiplier les opportunités.

Il a félicité les membres de la 10è promotion pour avoir accepté de parrainer la 30è. Cette 10è promotion, sortie en 1999, il y a 20 ans, comportait un Algérien, un Burkinabé, un Centrafricain, un Congolais, un Guinéen, trois Camerounais, trois Nigériens, quatre Sénégalais, cinq Malgaches et 12 Ivoiriens.

Cette célébration a été marquée par trois événements, notamment une conférence-débat sur le rôle du statisticien économiste, la remise d’un don d’une valeur de 1,5 million FCFA, destiné à la bibliothèque de l’école et composé de livres et de matériels informatiques, puis la pose de la première pierre d’un nouvel amphithéâtre de l’établissement.

Ingénieurs de conception, les ISE suivent des cours théoriques qui les aident à s’adapter à l’évolution des méthodes statistiques et économétriques. Ils sont à même de réaliser des études quantitatives dans des domaines variés tels que la démographie, l’économie, la finance ou la gestion.

La filière des Ingénieurs Statisticiens Économistes (ISE) est ouverte à l’ENSEA depuis 1987. Elle a pour mission de doter les élèves de compétences de haut niveau dans les domaines de la conception d’études, de la collecte, de l’analyse et de l’interprétation des données socioéconomiques.

Les ISE sont en outre capables de participer à la définition des besoins de la connaissance économique et sociale, d’analyser les structures complexes, et de contribuer aux orientations fondamentales des politiques de développement.

En 2008, l’ENSEA adopte la réforme LMD (Licence Master Doctorat). Les maquettes pédagogiques sont revues en ce sens. Cette même année, elle a ouvert un restaurant universitaire. Un an avant, un accord de double diplôme avait été conclu avec l’ISFA de Lyon.

En outre, en 2018, des accords de double-diplômes ont été signés avec l’ENSAI  de Rennes, l’ENSAE de Paris. L’ouverture cette année de la formation doctorale, adossée à l’Ecole Doctorale Polytechnique, complète l’offre de formation de l’ENSEA et devrait contribuer à renforcer la recherche et accroître significativement le nombre de publications scientifiques.

Depuis sa création en 1961, l’ENSEA, établissement d’enseignement supérieur et de recherche, a formé plus de 4000 statisticiens pour les pays Africains. La qualité de sa formation lui a valu plusieurs distinctions honorifiques dont le label de Centre d’Excellence Régional de l’Union économique et monétaire (UEMOA) en 2005.

A 14 ans, Alfred A. Mango devient le plus jeune bachelier du Sénégal

né de parents enseignants, le jeune Alfred Amadou Mango vient de décrocher son baccalauréat scientifique à l’âge de 14 ans. L’élève habitant aux Parcelles assainies Thiès (Ouest, 70Km de Dakar) est passionné de lecture, de poésie et de football, un sport auquel il s’adonne trois fois par semaine à l’école de Foot de son quartier.Alfred est un enfant pas comme les autres. Alors que les jeunes de son âge sont captivés par les réseaux sociaux et les nouvelles technologies en général, Alfred, lui, est passionné de lecture et de poésie. Dès la maternelle, il s’intéressait aux livres pour enfants et à 9 ans, il a achevé son premier roman, L’Enfant noir de Camara Laye. « Il avait toujours le livre à la main, même quand je l’envoyais à la boutique », se souvient affectueusement sa mère, Ndéye Anta Diop. « Tout le monde était étonné! Cela faisait rire les gens ! », poursuit-elle.

Ndéye Anta Diop est professeur d’histoire-géographie au lycée de Ngoudiane, à quelques 30 kilomètres de Thiès. Son père est également professeur du lycée, où il enseigne le français. Une famille « simple et heureuse », selon les mots du jeune Alfred, qui a grandi entouré de livres et sans aucune autre distraction. « Longtemps, nous n’avons pas eu l’électricité, donc Alfred était plongé dans les livres », raconte Ibrahima De Louis Mango, le père du jeune bachelier.

Très tôt, Alfred a ressenti le besoin de se surpasser. Dès la classe de CP, il s’est donné pour ambition de décrocher le baccalauréat à 14 ans, en s’inspirant de l’un des personnages du film américain « The Great Debaters », James Leonard Farmer Junior, membre d’une prestigieuse équipe de débatteurs et étudiant à l’université à 14 ans. « En voyant ce personnage, je me suis dit que si lui avait réussi, moi aussi, je pouvais le faire », confie le jeune Alfred pour qui « les records sont faits pour être battus ».

L’élève a travaillé dur, mais sans pression cette année de terminale pour arriver à ses fins. « Je ne travaillais pas comme un robot », explique-t-il.

Pour sa mère, contrairement à ce que beaucoup pensent, « Alfred passe son temps à jouer. Il aime être avec ses amis dans le quartier. C’est un enfant très jovial ». Ndéye Anta Diop a donné des cours particuliers à son fils pendant toute sa scolarité, de manière encore plus assidue lors des quatre années où il a sauté des classes.

A la maternelle, Alfred a sauté la grande section, au cycle primaire, il n’a pas fait les classes de CE1 et de CM1, et au cycle moyen, il a sauté les classes de 6ème et de 4ème. Il a réussi la prouesse d’avoir son Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) à l’âge de 11 ans. « C’est seulement le cycle secondaire qu’il a eu à faire toutes les classes », renseigne son père.

« Je remercie les autorités étatiques qui ont pu permettre à mon enfant de réussir son baccalauréat, parce que dans un passé récent il n’était pas possible de passer le bac à l’âge de 14ans. C’est à partir de cette année que la mesure a été levée », poursuit le professeur de français pour qui « il y a des choses à revoir dans la forme actuelle de l’école ». « Si d’autres enfants avaient été autorisés à passer le baccalauréat plus tôt, mon fils ne serait pas une exception. Il y a beaucoup de formes d’intelligence à développer, le cerveau est un muscle qui a besoin d’être challengé », déclare le père d’Alfred, qui tient de lui son mental d’athlète.

A la rentrée universitaire, Grand Alfred Amadou Mango ne sait pas encore quel cursus il compte poursuivre. « J’aimerais beaucoup faire des études d’informatique, ou de pétrochimie. Mais depuis tout petit, je rêve aussi de devenir médecin ou pharmacien, comme mes oncles », ambitionne Alfred.

Pour sa mère, les études après le baccalauréat vont devenir plus compliquées, surtout pour un enfant plongé dans un monde d’adultes, mais elle reste optimiste et continue d’encourager son fils. « Je remets tout entre les mains du bon Dieu, nous ferons notre possible pour continuer à l’encadrer », dit-elle.

En plus de la lecture, Alfred a une autre passion, beaucoup plus commune celle-ci pour un adolescent de son âge: le football. Ses parents l’ont inscrit dans une école de foot située dans leur quartier, où il s’entraîne tous les mercredis, samedis, et dimanches.

Selon son coach Dame Junior Gaye, un ancien footballeur international, Alfred a permis de relever le niveau scolaire des autres enfants qui fréquentent l’école de foot. A son tour, Alfred a accepté de s’improviser professeur pour leur donner des cours particuliers. « On a remarqué que tous les enfants qui habitaient près de chez Alfred et qui le fréquentaient avaient de très bonnes notes en classe. Grâce à lui, le niveau d’étude de notre école de foot est vraiment bon, il apporte beaucoup », se réjouit son coach.

En attendant de prendre la lourde décision de son avenir universitaire, Alfred compte s’amuser comme un enfant de 14 ans cet été. Il veut voir ses amis et jouer au football. Mais sa passion pour la littérature n’est jamais loin. « J’avais écrit mes premiers poèmes à l’âge de 10 ans. J’aimerais écrire mon premier recueil durant ces grandes vacances », promet-t-il.

Situation des enfants en temps de conflits: Virginia Gamba à Bamako

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Boubou Cissé a reçu, en audience, le jeudi 11 juillet 2019,  la  Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour les enfants et les conflits, Virginia Gamba.

Lors de cette audience, elle a déclaré que la situation du Mali est une des priorités de son mandat et qu’elle reste préoccupée par la montée de la violence dans les régions du Centre avec ses conséquences néfastes sur le bien être des enfants.

Le Premier ministre a récemment reçu en audience une délégation du Parlement des Enfants du Mali pour échanger autour du renforcement de la protection des enfants particulièrement dans les zones en crise.

Virginia Gamba rencontre la presse ce vendredi pour parler de la problématique des enfants pendant les conflits.

Évoquant les raisons d’insécurité,  près de 866 écoles ont été fermées au Mali dont 525 établissements pour la seule la région de Mopti, selon des données collectées fin mars  par l’Unicef et ses partenaires. L’on estimait à 157.000 le nombre d’enfants qui n’allait pas à l’école dans la région de Mopti, sur un total de 260.000 enfants touchés par la fermeture d’écoles au Mali à cette période.

Une insécurité qui fait que près de 70.000 personnes ont été déplacées dans la région de Mopti, principalement dans les zones proches de la frontière avec le Burkina Faso.

La présence de Virginia Gamba en collaboration avec l’Etat du Mali permettra sans doute de penser d’autres stratégie pour protéger les droits des enfants victimes de conflits.

Source: Unicef, Primature

 

Gossi : l’accès à l’éducation, le rêve d’une génération         

Pour contribuer à la structuration de leur développement, les parents veulent que leurs enfants bénéficient d’une bonne formation scolaire. Mais avec l’insécurité, les enseignants demandent à être affecter dans des partie du pays sécurisées. En attendant, ces derniers se font rares et les élèves tenaces se regroupent dans des classes pour bénéficier du savoir de quelques professeurs encore présents. C’est le quotidien des jeunes à Gossi.  

Ils ont entre 6 et 16 ans et rêvent un jour de servir leur pays comme administrateur, avocat, professeur ou médecin. Des rêves nombreux et grands qui ne sauraient être quantifiés. Mais avant l’étape de la concrétisation, il faut passer par la case départ : l’école. Le parcours incontournable pour d’abord apprendre à lire et à écrire. Pour les plus persévérants, réussir aux examens officiels, se professionnaliser. Des aspirations, les jeunes de Gossi en ont. Seulement, cette partie du territoire malien fait face à une insécurité galopante depuis quelques années. Difficile de se mouvoir ou mener des activités sans la peur au ventre. La vie ne s’est pas arrêtée pour autant dans la ville de Gossi et environs. Les hommes continuent l’élevage pour faire vivre leurs familles. Les femmes quant à elles sont orientées vers des activités champêtres et les petits commerces de subsistance. L’administration quasi-absente apparaît de façon circonstancielle. Pourtant, en dépit de ce que l’on pourrait considérer comme une désolation dans cette région, les enfants n’ont qu’un rêve : celui d’aller à l’école. Ils sont nombreux à le  vouloir Et à le dire, comme A. Ag Malick : « nous voulons des tables-bancs, nous voulons étudier chez nous ». 

 

Gossi-Education-Ecole Bocare Touré

 

A la recherche du savoir…

Si pour certains les établissements scolaires côtoient les habitations, pour d’autres, il faut parfois traverser plusieurs kilomètres pour bénéficier du savoir explique Mossa Ag Moulou, professeur de mathématiques. « Il y a des élèves qui sont toujours en retard à cause de la distance. Il y en a qui doivent traverser la marre pour venir ici, d’autres viennent de très loin. Mais nous les acceptons en classe malgré leur retard car ils sont emplis de volonté et notre devoir c’est de les accompagner ».

A l’établissement Bocare Touré, les élèves confient qu’ils doivent chaque jour braver des kilomètres ou défier des eaux pour se rendre à l’école. A cause de la situation sécuritaire déplorable, certains élèves abandonnent l’école. Ces derniers aident leurs parents dans les travaux domestiques, champêtres ainsi  que les promenades du bétail.  

Ceux qui optent pour la persévérance font aussi face à des difficultés comme « le manque d’enseignants » et le besoin en infrastructures notamment souligne Ag Malick, élève en huitième année.

Manque d’enseignants…

 

Depuis deux ans, l’école a perdu plus de la moitié de ses enseignants. Professeur de mathématiques à Gossi depuis 10 ans dans cette école, Mossa Ag Moulou explique qu’avant deux globes existaient, le A et B. Mais, à cause du manque d’enseignants dans l’école, le globe B a été supprimé. Aujourd’hui les élèves d’un même niveau se retrouvent tous dans la même classe pour bénéficier des enseignements parce qu’il y a beaucoup « d’enseignants qui sont partis à Bamako et ne sont toujours pas de retour » pourtant, «  pour dispenser les cours cette insuffisance pose beaucoup de problèmes parce qu’un enseignant se trouve avec cent élèves dans une salle de classe et ce n’est pas facile de tous les suivre » déplore-t-il. Avant d’ajouter, « cinquante élèves pour un enseignant, cela nous permettrait de mieux nous occuper des ces derniers».

Des effectifs pléthoriques que le directeur de l’école Alassane Maïga explique par « une insuffisance du personnel car la plupart des enseignants ont demandé une mutation et sont partis et ceux qui sont là ne couvrent pas tous les cours. » 

Sur le plan administratif depuis deux ans, l’école n’a pas connu d’affectation d’enseignants. Mais pour l’entrepreneur local Louis Berthoud, le problème majeur de cette situation qui préoccupe les parents d’élèves est l’insécurité. « En dehors de ce second cycle et de l’école ouverte derrière la marre, aucune autre école n’est ouverte dans toute la commune. C’est aussi pour des raisons d’insécurité que les élèves, les enseignants sont absents parce que quand il est su qu’une école est  ouverte, tout est détruit par la suite. C’est pourquoi personne ne veut y aller ». 

Tout pour expliquer la situation préoccupante du système éducatif pris en otage à Gossi. Les élèves inscrits en 9ème doivent composer avec ces difficultés pour l’examen du DEF.

 

Gossi-Ecole Bocare Touré – salle informatique
L’espoir est permis…

 

Pour accompagner les apprenants dans leur détermination, des actions sont menées pour soutenir l’éducation dans cette partie du pays. Située dans le cercle de Gourma-Rharous, dans la célèbre région historique de Tombouctou, à 160 kilomètres au sud-ouest de Gao, la commune de Gossi a une population estimée à plus de 24 521 habitants. Gossi se distingue par l’élevage. Mais pour garder l’esprit de la ville et améliorer les conditions de vie des populations, les personnes rencontrées dans le cadre de ce reportage estiment que l’éducation est la base de tout départ. Pour ce faire des actions menées pour contribuer au développement de cette partie du pays se concrétisent. En collaboration avec l’Etat du Mali, l’Opération Barkhane a inauguré au mois de juin 2019 le mur de clôture de l’école Bocare Touré Second Cycle. Le secteur privé à l’instar de Berthoud Louis a aussi contribué dans le cadre d’une collaboration à la mise en œuvre de ce projet: « ma collaboration avec Barkhane c’est dans le cadre du BTP, de l’appui que la Force apporte aux populations. Dans la commune de Gossi, nous avons collaboré pour la réalisation de la clôture de l’école, la réhabilitation d’un point d’eau ». A côté du projet de construction du mur pour la sécurité des enfants estimé à plus de 20 millions de FCFA, la Force Barkhane a également posé d’autres actions civilo-militaires Distribution de Kits scolaires, réfection du point d’eau et la donation d’une pirogue pour faciliter la traversée des élèves qui se rendent à l’école. Des doléances comme l’absence d’électricité pour rendre fonctionnelle la salle informatique, la modernisation de l’adduction d’eau, doté l’école de poubelles ainsi que l’affectation des professeurs ont été émises par le directeur de l’école.  Même si toutes ces demandes sont réalisées, Berthoud Louis, et quelques personnes rencontrées, s’accordent sur le fait que le retour de la sécurité est la priorité à Gossi «parce que sans sécurité, pas de développement. Les élèves vus en cette période ne sont pas représentatifs de l’effectif de l’école, plus de la moitié des élèves étaient absents. En temps normal, l’établissement compte au moins 300 élèves. L’insécurité pousse les parents à quitter la localité et les élèves les suivent.»

Gossi, 26 juin 2019, par Idelette BISSUU

  Visite de presse avec l’Opération Barkhane

 

 

Plus de 200 000 candidats à l’assaut du baccalauréat en Côte d’Ivoire

Quelque 273 348 candidats ont entamé, lundi, les épreuves écrites de la session 2019 du baccalauréat, refermant ainsi le programme des examens à grands tirages.La ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara qui a officiellement lancé les épreuves à Dabou (banlieue ouest d’Abidjan) a réitéré son invitation aux élèves et aux surveillants à éviter la fraude.

« Nous avons décidé de lutter dans l’intérêt de la jeunesse ivoirienne, nous voulons des diplômes crédibles », a insisté la ministre qui avait à ses côtés le Secrétaire d’Etat chargé de chargé de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis.

Selon Kandia Camara,  « ceux qui vont tenter  de faire quoi que ce soit seront sévèrement punis», invitant  à « ne pas prendre des risques inutiles » pour « hypothéquer leur avenir ».

Les épreuves se déroulement jusqu’au vendredi 12 juillet dans quelques 442 centres. Quant aux résultats, ils  seront publiés le lundi 29 juillet prochain. Auparavant, ceux du CEPE seront connus mardi.

Le Caire abrite une conférence sur les enjeux de l’éducation en Afrique

Une Conférence sur les enjeux de l’éducation sur le continent africain se tiendra du 8 au 11 juillet au Caire à l’initiative de l’Université Al-Azhar en partenariat avec l’Union des universités africaines.Par Mohamed Fayed

Organisée sous le thème « Connaissances et compétences de la qualité de l’enseignement supérieur au 21ème siècle », cette rencontre débattre du rôle des établissements d’enseignement supérieur dans la promotion de la stratégie de l’enseignement sur le continent africain, des nouvelles tendances en matière de gestion de l’éducation, de la promotion de la recherche scientifique, des bourses d’études et de la gouvernance efficace des établissements d’enseignement supérieur en Afrique.

Le développement de l’enseignement universitaire, de la recherche scientifique et de l’innovation pour relever les défis continentaux et renforcer la compétitivité mondiale, est parmi les thématiques qui seront également traités lors de ce conclave.

La conférence, qui verra la participation de 300 présidents d’université et des représentants d’organismes internationaux venant de 40 pays des différents coins du globe, abordera aussi  le renforcement des échanges universitaires et le développement de l’enseignement technique et professionnel.

Côte d’Ivoire: 1,6 million d’enfants de 6 à 16 ans en dehors du système scolaire (UNICEF)

Quelque 1,6 million d’enfants âgés de 6 à 16 ans sont en dehors du système scolaire en Côte d’Ivoire, a annoncé mercredi à Abidjan Dr Sophie Léonard, la représentante intérimaire du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) dans le pays.« D’importants progrès ont été accomplis en Côte d’Ivoire en ce qui  concerne l’éducation de base depuis la mise en œuvre de la politique de  scolarisation obligatoire. Cependant il y a d’importantes disparités  régionales laissant 1,6 million d’enfants de 6 à 16 ans en dehors du  système scolaire. La plupart d’entre eux sont inscrits dans des écoles  communautaires informelles ou dans des structures islamiques d’éducation  non formelles», a déploré Dr Léonard qui s’exprimait en qualité de chef  de file des partenaires techniques et financiers du secteur  éducation-formation de la Côte d’Ivoire à la faveur du lancement de la  revue conjointe  2019 de ce secteur. 

Cette revue est un cadre de  dialogue des acteurs éducatifs  en vue de faire le bilan des activités  du plan sectoriel éducation-formation 2018 en Côte d’Ivoire. Par  ailleurs, la rencontre s’articulera autour de l’analyse du rapport de  performance du plan stratégique 2016-2025. 

Poursuivant, Dr Sophie a  félicité le gouvernement ivoirien pour son engagement en faveur de  l’éducation et la formation, plaidant entre autres pour l’intégration des  enfants de l’enseignement confessionnel islamique dans le système  scolaire formel.

 Réaffirmant l’engagement des partenaires techniques et  financiers à accompagner le gouvernement ivoirien, elle a regretté que «  trop d’élèves dans le pays sont en dessous du seuil de compétence».  «  Depuis le père-fondateur de la Côte d’Ivoire moderne,  le gouvernement  ivoirien a toujours placé l’éducation et la formation au cœur des  priorités nationales », a dit à son tour, Albert Toikeusse Mabri, le  ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche  scientifique  qui présidait la rencontre. 

A cet effet, il a  rappelé que  le budget alloué au secteur éducation en 2018 en Côte d’Ivoire s’élève à  plus de 1285 milliards FCFA, soit 19% du budget global du pays. M.  Mabri qui avait à ses côtés, sa collègue Kandia Camara de l’éducation  nationale, de l’enseignement technique et de la formation  professionnelle,  a encouragé les uns et les autres à formuler des «  recommandations judicieuses», au terme de ces assises en vue d’élaborer  de façon consensuelle le plan d’actions 2019-2020. 

Cette revue conjointe  2019 du secteur éducation-formation qui devrait durer 72 heures, est  organisée autour du thème: «le dispositif de suivi-évaluation du plan  sectoriel éducation-formation 2016-2025: enjeux, contraintes et défis ».

Bac au Tchad : l’épreuve de français démarre avec un nouveau sujet

L’épreuve de français du baccalauréat de l’enseignement du second degré qui avait été suspendue ce lundi au Tchad à cause d’une fuite du sujet dans les réseaux sociaux a finalement démarré après quelques heures de retard, un temps mis pour trouver un autre sujet, a constaté le correspondant de APA à N’Djaména.C’est le ministre de l’Enseignement supérieur, David Houdeingar accompagné de son collègue de l’Education nationale qui a donné le coup d’envoi, soulignant notamment que l’incident « ne devrait pas affecter le bon déroulement du bac car nous avons la possibilité d’avoir des épreuves dans la base des données pour pallier à des éventuelles fraudes ».

Auparavant, l’Office national des examens et concours du supérieur (Onecs) s’était réuni en urgence pour sortir de nouveaux sujets et veiller avec beaucoup de vigilance sur leur acheminement aux centres d’examen.

Des sources proches de l’Onecs confient que la fuite est venue de la ville d’Ati, chef-lieu de la province du Batha, au centre du pays. Les enfants du gouverneur auraient favorisé la fuite des sujets de français et de mathématiques en déchirant la caisse où ils se trouvaient.

Aucune déclaration officielle n’a confirmé cette accusation ; de même une enquête n’a pas encore été ouverte. N’empêche, le ministre de l’Enseignement supérieur a dit qu’il attend d’avoir de plus amples informations sur ces fuites avant de se prononcer.

Au total, 83 141 candidats toutes séries confondues subissent les épreuves écrites du bac. Ils sont répartis dans 96 centres d’examen dont 26 à N’Djaména.

Plus de 500 000 candidats à l’assaut du CEPE en Côte d’Ivoire

Les épreuves écrites de la session 2019 du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) qui enregistrent 552 115 candidats en Côte d’Ivoire ont débuté lundi sur toute l’étendue du territoire national avec des «dispositions convenables » contre la fraude.A Lakota dans le Sud-Ouest ivoirien où ces épreuves ont été lancées par Abdoulaye Kouyaté, le chef de cabinet du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, les autorités ministérielles se sont félicitées des « dispositions convenables » contre la fraude.

« Les dispositions qui sont prises ici sont convenables », a dit à la presse Ibrahima Kourouma, coordonnateur général de l’inspection générale invitant candidats et parents d’élèves « à ne pas tomber dans la fraude».

 Selon les autorités ministérielles, les résultats de cet examen qui se déroule sur une journée seront proclamés le 15 juillet prochain. 

Ces épreuves écrites du CEPE feront place à celles du Baccalauréat du 08 au 12 juillet prochain. Auparavant, les candidats à cet exament qui ouvre les portes de l’enseignement supérieur,  affrontent les épreuves orales du 25 juin au 05 juillet 2019. Les épreuves écrites du BEPC ont pris fin le 21 juin dernier.

La lutte contre la fraude aux examens à grand tirage est une préoccupation majeure des autorités éducatives en Côte d’Ivoire.

 La semaine dernière, six enseignants ont été appréhendés pour fraude à la session 2019 de  l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC). Quatre d’entre eux ont été jugés et condamnés à 12 mois de prison avec une amende de 300 000 FCFA.

Les deux autres ont été relaxés pour délit non constitué. Au total 1 289 603 candidats sont en lice pour la session 2019 des différents examens à grand tirage en Côte d’Ivoire, soit 552 115 candidats pour le CEPE, 439 529 candidats pour le BEPC et 273 348 candidats pour le baccalauréat.

Baccalauréat au Tchad : l’épreuve de français suspendue à cause d’une fuite

L’épreuve de français du Baccalauréat au Tchad qui devait se tenir ce lundi a été suspendue, suite à une fuite notée sur les réseaux sociaux.La fuite concerne également l’épreuve de mathématiques. Pour le Baccalauréat de cette année 83.141 candidats sont concernés.