Côte d’Ivoire : chute du taux de réussite au BEPC

Le score de cette année est le plus bas depuis 2012, après la crise postélectorale de 2010-2011.Les résultats de la session 2022 de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) en Côte d’Ivoire montrent un taux de réussite de 28,89% contre 41,27% en 2021, soit 150.081 admis sur les 519.449 candidats ayant composé.

L’annonce a été faite à la presse, ce mardi 5 juillet à Abidjan, par la directrice des examens et concours (DECO), Mme Mariam Nimaga Dosso.

Les statistiques désagrégées en genre, montrent que sur 252.194 filles présentes, 70.413 ont été déclarées admises, soit un taux relatif de 27,92 %. Sur 267.305 garçons présents dans les salles de composition, 79.668 sont admis faisant un taux de réussite de 29,80%.

Pour cette session, les garçons connaissent un meilleur taux de réussite que les filles. Selon la directrice des examens et concours, cette année l’examen du BEPC organisé parallèlement au test d’orientation en classe de seconde, a connu un « déroulement normal ».

« La pandémie de la Covid-19 sévissant toujours, il n’y aura pas de proclamation publique » des résultats, mais ils seront mis en ligne sur le site Internet de la DECO (www.men-deco.org), a précisé Mme Mariam Nimaga Dosso.

Les résultats des jurys spéciaux de réclamation seront publiés le lundi 11 juillet 2022 à 14 heures.

Côte d’Ivoire : plus de 300.000 candidats passent leur bac

Les épreuves écrites du baccalauréat 2022 ont démarré, ce lundi 4 juillet 2022, pour 330 567 candidats répartis dans 525 centres sur l’ensemble du territoire national ivoirien.Ces épreuves écrites ont démarré avec les épreuves du français à 07h55, heure locale au lycée des jeunes filles de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan en présence du ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, professeur Mariatou Koné.

A cette occasion, elle a exhorté les candidats à avoir confiance en eux-mêmes en s’éloignant de la tricherie. « Je voudrais vous demander de vous concentrer sur votre travail », a lancé la ministre aux candidats à qui elle a également demandé « de ne pas se laisser distraire ».

« On veut évaluer votre niveau réel. Nous avons eu une année normale (…) », a expliqué Mariatou Koné, invitant les candidats, les parents et les enseignants à « sortir de la tricherie ». Pour cette session, le dispositif contre la tricherie a été renforcé avec la multiplication des surveillants physiques, mais également des caméras pour la surveillance électronique.

Le baccalauréat 2022 dont les résultats sont attendus le 25 juillet prochain vient clore les examens à grand tirage du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui ont démarré le 07 juin 2022 avec le Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) et dont les résultats ont été proclamés le 21 juin dernier.

Côte d’Ivoire : Huawei offre du matériel à l’ISTC Polytechnique

Le don, estimé à 17 millions de FCfa, a été remis dans le cadre de la célébration des 30 ans de l’institut.Huawei Technologies Côte d’Ivoire, filiale du géant chinois des Télécoms, appuie la formation professionnelle. L’entreprise a offert, jeudi derniet à Abidjan, un écran interactif et 10 ordinateurs à l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique), une école publique des TIC. 

« Notre motivation, pour le groupe, c’est d’encadrer des talents et améliorer leurs conditions d’étude à travers la mise à disposition de matériels informatiques et des formations théoriques et pratiques », a dit le Directeur général de Huawei Technologies Côte d’Ivoire, Lionel Liu, à l’occasion de la célébration des 30 ans de l’ISTC Polytechnique. 

Cet équipement devrait permettre à ces jeunes d’être « plus compétitifs sur le marché de l’emploi » et ainsi contribuer au développement de la Côte d’Ivoire, a-t-il ajouté. Avec l’Etat ivoirien, le groupe a déjà signé un accord pour s’engager à former 5.000 étudiants d’ici à 2025.  

M. Liu s’est dit « très heureux » que l’entreprise accompagne l’ISTC dans la formation de ces jeunes à travers  les 5 filières que sont le journalisme, la production audiovisuelle, la publicité-marketing, les arts et images numériques, les Télécoms et technologies de l’audiovisuel.  

 Le directeur général de l’ISTC Polytechnique, Dr Alfred Dan Moussa, a fait savoir que ce rendez-vous de mémoire et d’hommage a été organisé pour interroger l’avenir et le faire avec tous les partenaires pour « réfléchir sur ce que nous sommes, d’où nous venons et où nous voulons aller ». 

Il n’a pas manqué de remercier les différents partenaires, dont Huawei qui est « un partenaire de longue date ». 

Créé en 1992, l’établissement est parti de 32 étudiants pour en atteindre aujourd’hui 1078. En 30 ans, l’école a pu se doter d’un campus de 80 chambres et d’un amphithéâtre de 560 places pour accueillir les conférences et les enseignements de grands groupes. 

L’ISTC Polytechnique, en outre, est passé des diplômes écoles à des diplômes du système LMD (Licence, Master, Doctorat). Il s’est doté d’un plan stratégique de développement 2021-2025 d’une valeur de 6,47 milliards FCfa impliquant un déploiement sur Bouaké et San-Pedro.

 Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, a salué les contributions de Huawei, un partenaire de l’ISTC, qui a formé en 30 ans environ 3.600 diplômés issus de 20 pays. Les diplômes sont, par ailleurs, reconnus par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). 

M. Coulibaly, par ailleurs porte-parole du gouvernement ivoirien, a promis l' »appui » de son département ministériel à la stratégie de développement de l’ISTC Polytechnique sur la période 2021-2025. 

Quant à elle, la ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto, marraine de la cérémonie, a souhaité qu’il soit envisagé « l’ouverture d’une filière dédiée à l’art de la communication politique et institutionnelle, un nouveau défi pour construire une communication du changement ». 

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Adjoumani Kouassi Kobenan, patron de cet événement, tenu au sein de l’école, il n’a pas manqué de remercier Huawei, à l’instar de son prédécesseur, pour son engagement constant, avant d’exhorter les dirigeants de l’établissement à maintenir le cap de l’excellence pour faire de l’ISTC un « label ».  

Au terme des festivités marquant le 30e anniversaire de l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique), une trentaine de membres du personnel ont été élevés dans l’Ordre du mérite respectivement de la Fonction publique et de la Communication.

Le Japon mobilise plus de 156 millions d’euros pour soutenir le secteur de l’éducation au Maroc

Le Japon a accordé, vendredi, un prêt de 22 milliards de yen (156,3 millions d’euros) pour le financement du Programme d’amélioration de l’environnement des apprentissages dans le secteur éducatif de base au Maroc.L’accord de prêt a signé à Rabat par le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Kuramitsu Hideaki en présence du Représentant Résident de l’Agence Japonaise de la Coopération Internationale (JICA) au Maroc, ITO Takashi, indique un communiqué du ministère des finances.

Le programme signé vise à appuyer le Maroc dans l’amélioration de l’environnement des apprentissages et la réduction des disparités en termes d’apprentissages dans les mathématiques au sein des établissements scolaires, entre les établissements scolaires et entre les ménages.

Le Programme d’amélioration de l’environnement des apprentissages dans le secteur éducatif de base est en parfaite adéquation avec les cadres de référence et les stratégies du secteur de l’éducation nationale, à savoir la vision stratégique 2015-2030, la loi-cadre 51-17, et les axes phares du Nouveau modèle de développement, en l’occurrence l’axe n° 2 « pour une école publique de qualité » et ses cibles à l’horizon 2035.

Depuis les années 2000, la JICA a appuyé les efforts du Royaume, entrepris dans le secteur éducatif de base à travers plusieurs instruments. La JICA, basée au Maroc depuis plus de 50 ans, contribue aux également différents programmes de coopération, en l’occurrence les projets de prêts en yen, les coopérations financières non remboursables et les coopérations techniques, dont l’envoi de volontaires Japonais.

Plus de 38 projets de prêt concessionnel ont été octroyés depuis 1976 dans divers secteurs (éducation, eau, santé, infrastructures, agriculture et pêche maritime), totalisant une enveloppe budgétaire d’environ 312 milliards de yen japonais (près de 24 milliards de dirhams) dans le but de soutenir le développement durable, promouvoir la compétitivité économique et contribuer à l’atténuation des disparités socio-spatiales.

Le Centre régional Africain des Sciences et Technologies de l’Espace tient son CA à Rabat

Le Conseil d’Administration du Centre Régional Africain des Sciences et Technologies de l’Espace en Langue Française (CRASTE-LF) affilié à l’ONU, a tenu, jeudi 30 juin, sa 10ème session ordinaire, le jeudi 30 juin 2022, sous la coprésidence du ministre marocain de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui et son homologue du Niger, Djibo Mamoudou.

L’ordre du de ce  Conseil a été consacré principalement à la présentation des activités et résultats du CRASTE-LF depuis la 9ème session ordinaire de son Conseil d’Administration tenue en visio-conférence le 8 juin 2020 pour les exercices 2020 et 2²021 et à l’examen de son plan d’actions et de son budget au titre de son programme biannuel des années 2022 et 2023.

Ouvrant la session, le ministre marocain a souligné l’importance des technologies spatiales, qui, selon lui, constituent des « outils incontournables pour résorber une pluralité de problématiques de développement qui interpellent nos pays, notamment sur le plan économique et environnemental, où les données recueillies par satellite, à titre d’exemple, peuvent favoriser des choix éclairés de politiques publiques dans des domaines cruciaux de développement humain durable ».

Le Maroc, a-t-il ajouté, pleinement conscient de l’importance de ces technologies et de l’opportunité de leur mobilisation à des fins de développement à entrepris de nombreuses initiatives notamment la création du Centre Royal de Télédétection Spatiale en 1989, le lancement de 2 satellites d’observation de la terre (Mohammed VI-A et Mohammed VI-B) qui garantissent l’accès autonome à l’information spatiale grâce à des images précises obtenues chaque 3 jours avec une résolution spatiale de 50 cm.

Le responsable gouvernemental a rappelé que le Royaume œuvre activement en faveur de la promotion de la coopération dans le domaine des sciences et technologies de l’espace, avec un intérêt particulier pour les pays africains, axée sur la coopération Sud-Sud, qui est sans conteste un levier d’accélération du développement du continent.

En effet, pendant plus de 23 ans d’existence, le Centre et a permis à ses Etats membres de collaborer et de former des compétences de haut niveau en sciences et technologies de l’espace. A ce titre, le CRASTE-LF a formé plus de 400 compétences au niveau master en 4 options : Télédétection et Systèmes d’Information Géographique, Météorologie par Satellites et Climat Mondial, Télécommunications par Satellite et Systèmes Mondiaux de Navigation par satellite.

Le CRASTE-LF a permis également à plus de 3.000 participants originaires de 61 pays de profiter de ses formations de courte durée, prenant la forme d’ateliers techniques restreints aux experts, et de conférences et séminaires ouverts à un public plus large.

Les représentants des Etats africains, membres du CRASTE-LF, ont attaché une attention particulière lors de cette réunion à la recherche de solutions adaptées pour renforcer le rôle du CRASTE-LF et étendre la portée de son action.

Cette 10ème session a été marquée également par la signature de convention de partenariat entre le CRASTE-LF et des institutions marocaines et africaines, il s’agit notamment de convention de partenariat avec l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, la Direction nationale de la Météorologie au Maroc, l’Office National des Œuvres Universitaire Sociales et Culturelles (ONOUSC), l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI)  et le Bureau du Programme de Soutien à la Navigation par Satellite en Afrique SatNav Africa Joint Programme Office (JPO), installé au Sénégal.

Basé à Rabat, le CRASTE-LF, dont le siège est à Rabat est l’un des six centres régionaux affiliés à l’ONU au niveau mondial. Il a pour mission le renforcement des capacités dans le domaine des technologies spatiales dans la région d’Afrique d’expression Française.

Il bénéficie de l’affiliation à l’ONU à travers son Bureau des Affaires Spatiales (UNOOSA) et est impliqué avec les acteurs majeurs au niveau mondial notamment l’International Committee on Global Navigation Satellite Systems (ICG) et le Committee on the Peaceful Uses of Outer Space (COPUOS).

Un Swazi lauréat du prix littéraire « Commonwealth Short Story Prize »

Ntsika Kota, d’Eswatini, a été désigné lauréat du Prix 2022 de la « nouvelle » du Commonwealth, ont annoncé les organisateurs dimanche.Le Swazi, né à Mbabane, a surmonté la rude concurrence de 6.728 autres concurrents du monde entier pour remporter le prix de 5.000 £ (environ 6.137 dollars US) pour son histoire intitulée « And the earth drank deep ».

Cet ouvrage basé sur la fiction raconte l’histoire d’un groupe de villageois dans une société de chasseurs-cueilleurs confrontés aux menaces des animaux sauvages, des maladies et de la mort inattendue.

« Le lauréat de cette année est un classique instantané : un récit linéaire dans la tradition de la nouvelle réaliste. Les événements se déroulent autour d’un concept éthique central avec une tension qui s’accumule, et une fin surprenante laisse le lecteur avec de nombreuses questions et dans un état de provocation », a indiqué l’écrivain guyanais Fred D’Aguiar, président du jury.

Kota, 29 ans, est un écrivain autodidacte qui dit avoir été inspiré à l’origine par un devoir d’écriture au lycée.

 « Commonwealth Short Story Prize » est une récompense mondiale décernée aux auteurs de nouvelles non publiés (2.000-5.000 mots) en anglais et qui est administré et financé par la Fondation du Commonwealth », selon les organisateurs. Le Commonwealth Short Story Prize, dont l’inscription est gratuite, récompense chaque année la meilleure nouvelle inédite du Commonwealth.

Il s’agit du seul prix littéraire au monde où les œuvres peuvent être soumises en plusieurs langues, dont le chinois, le créole, l’anglais, le français, le grec, le malais, le portugais, le samoan, le swahili, le tamoul et le turc.

JN/fss/cgd/APA

Il est maintenant possible de s’inscrire à L’édition 2022 du « Commonwealth Short Story Prize », qui est une récompense mondiale décernée aux auteurs de nouvelles non publiés (2.000-5.000 mots) en anglais et qui est administré et financé par la Fondation du Commonwealth.

Maroc: Le DG de l’AIEA s’entretient avec le ministre de l’Enseignement supérieur

Le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, des possibilités de partenariat et de coopération dans les aspects de la formation et de la recherche universitaires.Dans une déclaration à la presse, M. Grossi a souligné que ses entretiens avec M. Miraoui ont porté sur les alternatives de coopération entre le Maroc et l’AIEA dans des domaines liés notamment à la santé et la sécurité alimentaire, faisant part de son assurance quant aux efforts investis par le gouvernement marocain dans les technologies de l’avenir.

Pour sa part, M. Miraoui a fait savoir que ces entretiens ont été l’occasion d’échanger autour des thématiques de l’énergie, l’eau, la santé et de l’agroalimentaire.

Il a également mis en avant la formation de docteurs et d’ingénieurs dans des domaines que partage le ministère avec l’AIEA.

Actuellement en visite de travail au Maroc, le directeur général de l’AIEA s’est entretenu avec de hauts responsables dont le ministre de la Santé et de la Protection sociale et le directeur par intérim de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique (AMSSNuR).

Côte d’Ivoire: hausse du taux de réussite au CEPE

Le taux de réussite à l’examen du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE), session 2022 en Côte d’Ivoire, s’est établi à 64,76% contre 52,51% en 2021, soit une hausse de 12, 25%.La proclamation des résultats du CEPE session 2022 a été faite, mardi, par le directeur des examens et concours, Mme Mariam Nimaga Dosso, lors d’un point de presse. 

Pour cette session 2022, 442.558 candidats ont été déclarés admis sur 683.386 candidats qui se sont présentés dans les salles de composition, soit un taux de réussite de 64,76% contre 52,51% en 2021.

Elle a fait observer que le taux de réussite a connu une hausse de 12,25% par rapport au net recul de 42,8% enregistrés l’année précédente. Les résultats désagrégés indiquent 220.157 filles admises sur 336.160 présentées, soit un taux de succès de 65,49%.

Au niveau des garçons, l’on a 222.401 candidats déclarés admis sur 347.226 présents, soit un taux de réussite de 64,05%, a ajouté Mme Dosso, soulignant que les réclamations seront reçues par les IEPP du 21 au 26 juin 2022.

« Aucune requête ne doit être rejetée à la réception (et) ce recours est totalement gratuit », a mentionné le directeur des examens et concours, affirmant que des jurys spéciaux de réclamation siégeront le 27 juin 2022 et les résultats seront proclamés ce même jour à 14h.

Le Roi Mohammed VI appelle à la création de « l’Institut africain pour l’apprentissage tout au long de la vie »

Le Roi Mohammed VI, a adressé, ce mercredi, un message aux participants à la 7e Conférence internationale de l’UNESCO sur l’éducation des adultes (CONFINTEA VII), qui se tient à Marrakech sous le thème «l’apprentissage et l’éducation des adultes pour le développement durable : un agenda transformateur».Dans son message, dont lecture a été donnée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le Roi propose la création d’un «Institut africain pour l’apprentissage tout au long de la vie» afin de renforcer la coordination et la coopération Sud-Sud dans le domaine de l’apprentissage des adultes et de l’apprentissage tout au long de la vie. «Cet institut sera un centre régional qui aura pour vocation de renforcer les capacités des parties prenantes, des institutions et des organisations régionales dans le domaine», souligne le Souverain.

«De même, il permettra, outre l’échange des expériences réussies, le transfert du savoir ainsi que le partage des expertises liées à l’apprentissage et à l’éducation des adultes, plus particulièrement aux niveaux des villes africaines apprenantes», précise le Souverain dans son allocution.

Par ailleurs, le Roi a également suggéré la création d’une commission interministérielle post-CONFINTEA VII, qui se réunira chaque année et veillera à l’application effective de toutes les recommandations formulées, notamment au niveau continental.

Côte d’Ivoire : démarrage des épreuves écrits du BEPC 2022

547. 831 candidats affrontent les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et du Test d’orientation en seconde officiellement lancées, lundi, à Bingerville (banlieue Est d’Abidjan), par la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné.Les 547.831 candidats sont constitués de 258 498 filles, soit 48,44% et de 275 110 garçons, soit 51,56% sont repartis dans 875 centres sur l’ensemble du territoire national. Les candidats au Test d’orientation sont estimés à 14 223 et composent en Mathématiques, Français, Anglais et Physique-chimie qui sont les quatre disciplines prises en compte pour l’orientation en classe de seconde.

Le test d’orientation en seconde concerne les élèves des classes de troisième déjà titulaires du BEPC de la session précédente, qui faute d’avoir obtenu la moyenne d’orientation, ont redoublé.

« Cette année, l’année scolaire a été normale. C’est ce que vous avez vu en classe qui vous sera donné », a déclaré la ministre Mariatou Koné, s’adressant aux candidats au Lycée Houphouët Mami Faitai de Bingerville en procédant au lancement officiel de ces épreuves écrites. « Ne stressez pas », a-t-elle conseillé aux candidats.

« Je compte sur le civisme des élèves et des parents, mais également sur la probité des enseignants », a poursuivi la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, soulignant que cette session a pour « particularité la vidéo surveillance sur toute l’étendue du territoire ».

Les candidats au BEPC ont démarré cette première journée par l’épreuve de la Composition française. Ils aborderont ensuite l’épreuve de Physique-Chimie. La journée de mardi sera consacrée aux épreuves de Mathématiques et d’Orthographe.

L’Anglais et les Sciences de la vie et de la terre sont au menu de la journée de mercredi, quand les candidats composeront le jeudi en Histoire-Géographie et en Allemand ou Espagnol.

La dernière journée, vendredi, sera consacrée aux épreuves de l’Education aux droits de l’homme et à la citoyenneté (EDHC) et de l’Education musicale ou des Arts plastiques.

Les résultats sont attendus le mardi 05 juillet 2022 dans l’après-midi.

Côte d’Ivoire : tests des équipements du projet e-Education

Le Projet e-Education du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation est piloté par le géant chinois de la technologie Huawei.Pour évaluer le fonctionnement des équipements installés dans certains établissements scolaires faisant partie du projet e-Education, des tests ont été effectués en situation réelle.

Selon une note d’information transmise ce vendredi à APA, ces tests ont été effectués les 23, 25 et 27 mai 2022. En effet, explique cette note, après la formation des enseignants et des points focaux à l’utilisation de ces outils, des tests d’utilisation en environnement réel de cours restaient nécessaires afin de renforcer la capacité des enseignants à leur usage.

Les tests effectués consistaient en une série de visioconférences entre différents établissements, d’abord d’Abidjan puis de l’intérieur du pays (Korhogo, Bouaké, Yamoussoukro). Ainsi, des élèves de certains établissements des villes précédemment mentionnées ont pu suivre des cours dispensés par des enseignants d’un établissement autre que le leur situé dans la même ville ou non.

Ces tests, qui se sont déroulés avec succès, ont mis en relief une grande partie des avantages que les élèves, notamment ceux en classe d’examen pourraient tirer de ce projet dans la préparation à leur examen.

De plus, le système de vidéosurveillance de pointe installé dans les établissements concernés a permis de constater que la sécurité de toutes les activités qui s’y déroulent est renforcée, notamment les examens à grand tirage qui seront organisés par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Burkina Faso: deux étudiantes primées pour leur abnégation au Forum de Bamako

L’histoire des deux jeunes femmes est tombée par hasard dans les oreilles d’Abdoullah Coulibaly, le président du Forum de Bamako qui les a primées lors de la dernière édition de cette rencontre annuelle, une des plus grands colloques en Afrique, dont la dernière édition s’est tenue la semaine dernière dans la capitale malienne.Elles étaient les petites stars du dernier Forum de Bamako,  l’un des plus importants colloques d’Afrique, où accourent chaque année hommes politiques, diplomates, financiers, économistes, intellectuels et acteurs civils venus du monde entier. Pourtant, rien ne prédestinait les deux jeunes filles à attirer autant d’attention et d’égard lors cet événement qui s’est tenu du 26 au 28 mai et où la moyenne d’âge est au moins celle de leurs parents.

Alice Ouedraogo 25 ans et Madeleine Delma 26 ans, sont étudiantes en troisième année en agroéconomie dans un institut polytechnique privé de Ouagadougou. Dans cet établissement, rien ne les distingue des autres condisciples, si ce n’est que chaque jour, avant d’entrer en classe et à la fin des cours, elles font un petit crochet d’une heure environ pour s’occuper d’un bout de terre de trois cents mètres carrés situé non loin de leur école où elles cultivent de l’amarante, cette plante très prisée des cuisinières du Burkina-Faso comme ingrédients pour les plats en sauces.

“Ces deux filles sont la preuve qu’en Afrique les jeunes peuvent s’en sortir par eux-mêmes. travailler, s’autofinancer et poursuivre des études sérieuses en même temps. Leur histoire est tellement exemplaire qu’elles méritent d’être félicitées et montrées en exemple pour les autres jeunes africains” argumente Coumba Traoré, secrétaire-général et cheville ouvrière de la Fondation du Forum de Bamako où Alice et Madeleine ont été primées du “Prix de l’Excellence de la 22ème édition du Forum de Bamako”. Une distinction parrainée par le patron d’Ecobank-Mali, Boubacar Sidiki Traoré, et remise par le représentant de la Mission des Nations-Unies au Mali (Minusma).

“Jamais nous n’avons pensé que notre histoire devait un jour nous valoir une telle distinction”, avoue Madeleine se souvenant du jour où avec son amie elles ont été informées du choix du Forum de Bamako de les distinguer. “Comme tous les matins, nous nous sommes réveillées à l’aube pour aller arroser et entretenir notre petite parcelle, puis nous sommes allées à l’école pour assister au cours qui débute à 7h30. La directrice de l’établissement nous a alors convoquées dans son bureau pour nous informer que nous avons été choisies pour recevoir un prix à Bamako, au Mali, raconte Alice. “C’est la première fois qu’on entend parler du  Forum de Bamako. C’est aussi la première fois qu’on apprend que nous allons prendre l’avion et sortir de notre pays”, sourit Madeleine, brusquement interrompue par un responsable du Forum venu annoncer aux jeunes femmes qu’elles sont réclamées dans le grand chapiteau où se tiennent les séances de travail du Forum.

« C’était pour recevoir l’enveloppe financières qui va avec le Prix” explique Madeleine quelques heures plus tard dans alors que les deux lauréates viennent d’assister à la soirée de clôture de l’évènement abrité, comme chaque année, par l’Hôtel Azalaï, propriété d’un des principaux sponsors de la rencontre: l’homme d’affaires malien Mossadeck Bally président de la chaîne hôtelière du même nom présente un peu partout en Afrique de l’Ouest.

Quel effet une telle distinction produit-elle sur les deux étudiantes, dont l’histoire est tombée par un heureux hasard dans les oreilles d’Abdoullah Coulibaly, le président du Forum de Bamako grâce à un reportage d’une télévision locale devenu viral en Afrique de l’Ouest ?

“On prend ce prix comme un encouragement à notre choix de ne pas rester les bras croisés ou tendre la main, comme c’est généralement le cas des jeunes africains de notre âge qui attendent tout de la famille ou du gouvernement, sans parler des filles, notamment les étudiants qui préfèrent  l’argent facile au travail”, dit pudiquement Alice, en allusion aux pratiques pas souvent « honorables » auxquelles s’adonnent certains filles de leur âge au Burkina et un peu partout en Afrique.

Que comptent-elles faire de la somme d’argent qui leur a été offerte lors de leur passage dans la capitale malienne?

Les deux apprenties agroéconomistes que leurs condisciples surnomment affectueusement les “agro-commerçantes” ont commencé “sans rien”, comme elles aiment répéter. C’est lors d’exercices pratiques en première année d’études sur le champ d’expérimentation de leur école, qu’elles ont  l’idée d’acquérir une petite parcelle pour y cultiver quelques légumes pour les revendre sur le marché local. Pour financer leur projet, les jeunes filles travaillent pendant les vacances scolaires suivantes comme commerciales pour un fabricant de jus locaux. L’argent gagné durant ce job d’été est loin de leur permettre d’acheter leur propre terrain. Madeleine a alors l’idée de solliciter un « papy » propriétaire de grands champs voisins du terrain d’expérimentation de leur institut situés près d’un barrage hydro-agricole dont elles ont fait la connaissance lors de leurs exercices pratiques. Après une première tentative avec l’oignon et la tomate, sur les 300 mètres carrés prêtés par le vieil homme, qui ont bien marché mais qui demandent beaucoup d’eau, les deux étudiantes se convertissent à l’amarante.

« C’est une plante facile à cultiver, qui demande peu d’eau, ne nécessite pas beaucoup d’entretien et qui est très prisée consommée au Burkina et dans la région. En quatre mois, on peut faire quatre ou cinq récoltes. Nous n’avons plus besoin de personne. Nous finançons nos études nous-mêmes et participons aussi aux dépenses familiales.  Cette plante a complètement changé nos vies », insiste Madeleine qui comme Alice « rêve d’aller très loin » déjà.

Les deux jeunes femmes veulent devenir de « vraies entrepreneuses dans la domaine agricole » Elles envisage désormais d’acheter leur propre champ, de diversifier leur production et d’exporter à l’étranger. “L’argent reçu avec le Prix du Forum de Bamako tombe à pic pour nous. Il va nous permettre d’aller plus vite vers notre objectif de transformer notre projet vers quelque chose de plus grand et plus solide”, conclut Alice.

Côte d’Ivoire : recrudescence des cas de grossesses en milieu scolaire

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire annonce avoir documenté sur la période de septembre 2021 à mai 2022, 3 409 cas de grossesses en milieu scolaire.Le CNDH constate une « recrudescence des cas de grossesses en milieu scolaire » et mentionne que « ce phénomène est beaucoup plus observé dans les régions de la Nawa avec 374 cas, du Haut Sassandra 296 cas ».

Dans la région du Guémon, l’on dénombre 220 cas, dans celle de l’Agneby-Tiassa 200 cas et 166 cas dans la région du Sud Comoé. Le CNDH souligne que les grossesses constituent, en milieu scolaire, l’un des principaux obstacles à la poursuite de la scolarité des jeunes filles.

De ce fait, le CNDH invite les autorités compétentes à poursuivre les efforts pour la promotion et la protection des droits des jeunes filles scolarisées et interpelle les parents d’élèves à assurer leur responsabilité dans l’éducation de leurs enfants.

Enseignement au Sénégal : la Cosydep pour le respect des accords signés

La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) exprime sa profonde indignation à cause de la forte probabilité de nouvelles perturbations dans le système.Face au dialogue de sourds entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants sur l’application de l’accord conclu en février et mars dernier, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) en appelle à la raison et à la responsabilité.

Lors d’une conférence de presse, tenue jeudi dans ses locaux, l’ONG a invité le gouvernement à tenir les engagements pris lors des dernières négociations avec les syndicalistes.

« La Cosydep lance un appel pour le respect scrupuleux des accords au risque de perturber l’espace scolaire, d’entraver le déroulement normal des évaluations ou de mettre mal à l’aise les partenaires, facilitateurs et autres bonnes volontés », a déclaré son Directeur exécutif, Cheikh Mbow.

L’année scolaire tire à sa fin et les examens approchent. Dans ce contexte, la Cosydep estime que « les appréhensions sont justifiées ». Selon l’ONG, « il est à craindre un risque de conjonction entre les tensions politiques, la recrudescence des violences physiques et verbales, la déception exprimée par les syndicats dans la matérialisation de la première échéance des accords avec le gouvernement et les premières réactions des élèves qui annoncent des manifestations qui peuvent aller dans tous les sens ».

Le Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems) et le Syndicat autonome des enseignants du secondaire (Saemss) accusent le gouvernement de « non-respect des engagements financiers signés le 3 mars et devant être matérialisés à partir de la fin du mois de mai 2022 ».

Sur Facebook, ces deux structures syndicales dénoncent « la mauvaise volonté du gouvernement » qui ne concourt pas à instaurer « un climat social apaisé dans le secteur de l’éducation et de la formation ».

Par conséquent, elles promettent de dérouler leur « 11e plan d’actions » avec notamment des débrayages et des grèves totales. Hier mercredi, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a fait part de sa « surprise » et de son « regret » suite à « la rupture unilatérale de l’accord par les syndicats d’enseignants représentatifs ».

A l’en croire, tous les engagements financiers contenus dans l’accord du 26 février 2022, entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants représentatifs, ont été respectés : « Jusqu’ici, aucun dysfonctionnement d’ordre financier d’un quelconque point de l’accord n’a été porté à l’attention des services du ministère des Finances et du Budget ».

Le Maroc et Israël signent un mémorandum d’entente dans le domaine de la recherche scientifique et technologique

Le Maroc et Israël ont signé jeudi 26 mai 2022 à Rabat, un mémorandum d’entente afin de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l’innovation, de la recherche scientifique et des technologies.Ce mémorandum, signé lors  d’une cérémonie présidée par le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, et la ministre israélienne de l’Innovation, des Sciences et des Technologies, Orit Farkash-Hacohen, vise à renforcer les relations bilatérales et établir des liens de coopération entre les établissements universitaires marocains et leurs homologues israéliens dans les domaines scientifique et technologique, ainsi que de développer des programmes de recherche conjoints dans les secteurs prioritaires pour les deux pays, indique un communiqué du ministère marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

Dans une allocution à cette occasion, Abdellatif Miraoui a mis en avant l’importance de ce mémorandum pour donner un nouvel élan aux relations de coopération bilatérale dans les domaines de la recherche scientifique et de l’innovation, à travers le rapprochement entre les établissements universitaires des deux pays, l’échange d’expertises et d’expériences et l’encouragement à la mobilité des étudiants et des chercheurs.

Cette initiative, a-t-il ajouté, est une opportunité pour développer des programmes de recherche scientifique dans des domaines d’intérêt commun, tels que l’énergie verte, l’agriculture durable, la santé et les industries modernes.

La ministre israélienne a, quant à elle, fait savoir que cet accord , qui s’inscrit dans le cadre de la «Déclaration conjointe» du 22 décembre 2020, ouvre des perspectives prometteuses de coopération bilatérale.

«Nous œuvrerons ensemble à relever les défis communs dans plusieurs domaines, à travers la consolidation de la coopération dans les secteurs des énergies renouvelables, des sciences et des technologies de l’eau, outre les questions liées à la santé et au changement climatique», a-t-elle assuré.

Elle a ajouté que la nouvelle ère de coopération qui s’annonce permettra aux deux pays de mutualiser leurs efforts pour relever les défis communs qui les interpellent dans les domaines soulevant des enjeux de durabilité et de compétitivité (eau, environnement, énergies renouvelables, mobilité, santé, nouvelles technologies…).

Programme national d’éducation aux valeurs : l’avant-projet à la loupe 

La 2ème session du comité de pilotage du processus d’élaboration du programme national d’éducation aux valeurs, dédiée à la présentation de l’avant-projet dudit programme, s’est tenue vendredi 20 mai au CICB, sous la présidence du ministre de la Refondation de l’Etat, Ibrahim Ikassa Maiga.

L’avant-projet a été présenté par le comité d’experts à l’ensemble du comité  de pilotage et à celui d’orientation et de suivi, en présence d’autres personnalités telles que le ministre de la réconciliation, le Colonel-major Ismaël Wagué, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, le président du Conseil économique, social et culturel, Yacouba Katilé et du vice-président du Haut Conseil des collectivités.

« Reconstruction du citoyen malien, responsable, ressourcé, patriote et respectueux des constitutions, travailleur consciencieux, ouvert d’esprit, qui aime la nature et œuvre pour le bien-être de tous, fervent acteur du progrès ». C’est l’objectif général du Programme national d’éducation aux valeurs, dont l’élaboration est  issue d’une « volonté manifeste »  des plus hautes autorités de la transition, dans la  perspective du projet « Mali Koura ».

Le document comprend deux grandes parties : une première qui s’appesantit sur les éléments conceptuels, méthodologiques, éthiques, et  référentiels et une deuxième qui constitue le document cadre lui-même avec ses axes stratégiques qui sont au nombre de 11.

Il s’agit entre autres, de la promotion d’un enseignement civique, moral et patriotique calibré par cycle, dans une école malienne nouvelle, plus confiante,  de la formation du personnel de l’Etat et des collectivités aux exigences de l’Etat de droit et d’une gouvernance vertueuse, dans l’esprit du Mali nouveau, de la vertu du service du drapeau, ou encore de la mobilisation des femmes, gardiennes des valeurs, artisanes de paix, de solidarité, et forces de changement.

« De par la volonté du Président de la transition, le document demandé doit servir à orienter, spécifier et planifier à tous les niveaux l’éducation aux valeurs des cibles d’ordre public, privé,  et communautaire », a indiqué le ministre Ibrahim Ikassa Maiga. 

« Ce sera un processus  laborieux certes mais un précieux outil pour les générations présentes et futures afin d’assurer le triomphe de nos valeurs, condition sine qua none du Mali Koura dont nous rêvons », a-til poursuivi.

Le Programme va concerner  les enfants, en famille et les parents, les élèves, les éducateurs et enseignants , les animateurs socio-culturels et de jeunesse, les travailleurs, les paysans et artisans, le secteur privé, les nouvelles recrues de la fonction publique, les fonctionnaires dans tous les domaines de l’administration, l’administrateur et les administrés, les mandataires, les représentants de l’Etat à tous les échelons, les forces de l’ordre, les professions libérales, les employés et employés.

« Nous avons reçu des documents que nous avons cherché à étoffé dans notre recherche documentaire. Un moment clé de l’ouvrage a été  l’organisation d’un mini forum d’écoute qui a enregistré une centaine de personnalités de diverses horizons et de toutes catégories venus partager  leurs réflexions de science et d’expériences », a expliqué Adama Samassekou, président du comité d’experts.

L’avant-projet du programme présenté lors de cette 2ème session se limite au programme-cadre, et n’est assortie du plan d’action. Il sera par la suite enrichi par d’autres contributions tout au long du processus. 

Les amendements des membres du comité d’orientation et de suivi devraient parvenir dans un délai d’une semaine au Secrétariat général du ministère de la Refondation.

Le programme-cadre ainsi amendé doit permettre au comité de pilotage de constituer des équipes mixtes composées des membres du comité d’expert et du comité d’orientation et de suivi qui fonctionneront en groupes de travail au sein des départements pour la proposition des plans sectoriels, avec l’ensemble des parties prenantes.

Mohamed Kenouvi

  

 

Concours en accréditation d’Afrique de l’Ouest : Mahamadi Sebogo primé

Le journaliste burkinabè, Mahamadi Sebogo a remporté vendredi à Abidjan la première édition du concours d’écriture pour la conformité en accréditation de l’Afrique de l’Ouest.Les résultats de ce concours ont été dévoilés au cours d’une cérémonie présidée par Jacques Esso, directeur de Cabinet du ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME de Côte d’Ivoire en présence du Commissaire chargé du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique de la commission de l’Uemoa, Paul Koffi Koffi, du président du Système ouest-africain d’accréditation (SOAC) Aboubacry Baro et du Représentant de l’ONUDI en Côte d’Ivoire et au Togo, Tidiane Boye.

Le jury présidé par Khady Evelyne Denise Ndiaye, et également directrice du secteur privé de la Commission de l’Uemoa a attribué dans la catégorie « journaliste », la première place à Mahamadi Sebogo spécialiste économie et finances du journal Sidwaya du Burkina Faso.

De son côté, Rosalie Dibor Diene de l’Ecole supérieure de journalisme, des métiers de l’internet et de la communication (EJICOM) du Sénégal a été primée dans la catégorie « étudiant ». Les lauréats ont reçu notamment des certificats, des ordinateurs, des abonnements à zoom d’une année et des bourses de formation en ligne.

Cette cérémonie a été en outre marquée par la présentation du certificat de reconnaissance mutuelle par la Coopération africaine d’accréditation (AFRAC). « Les accréditations que le SOAC vous attribue sont valables partout dans le monde (…) », s’est félicité le président du Conseil d’administration du SOAC, Aboubacry Baro.

« Le SOAC a été accrédité par les instances internationales », a renchéri à ce propos, le Commissaire de l’Uemoa, Paul Koffi Koffi.

La proclamation des résultats du concours a été précédée par la quatrième Assemblée générale qui a vu le renouvellement du mandat du bureau du SOAC de deux ans et l’adhésion de nouveaux membres. Un atelier sur le développement et le financement de l’accréditation en Afrique de l’Ouest a été également organisé dans la foulée.

Au cours de cet atelier, la Commission de l’Uemoa a présenté ses actions en matière de promotion de la qualité ainsi que les perspectives d’accompagnement du SOAC.

Le SOAC a été appuyé par la Commission de l’Uemoa à hauteur de 430 millions de FCFA sur trois ans à travers une Convention dont le renouvellement est en cours pour le même montant sur la période 2022-2024.

Congo : la direction technique de Bolloré accueille des étudiants

L’entreprise participe régulièrement aux ateliers d’orientation scolaire et soutient les initiatives de réinsertion sociale des jeunes en situation de rue.Bolloré Transport & Logistics Congo est engagé auprès de la jeunesse. Du 25 au 30 avril 2022, près de 40 étudiants en mécanique et soudure du Centre de formation professionnelle Don Bosco Pointe-Noire, ont visité la direction technique de Bolloré Transport & Logistics Congo en compagnie de leurs encadreurs.

A l’issue d’une induction HSE pour une visite des installations en trois vagues, les étudiants ont échangé avec le personnel des sections mécaniques, soudure et tôlerie. Ils ont également réalisé quelques travaux dirigés dans leur domaine, découvert certains outillages et leurs fonctionnements. Des moments bénéfiques pour parfaire leur savoir dans le métier.

« Cette expérience a été très importante et intéressante. Grace à elle, nos apprenants ont eu une vision réelle du métier qui est le leur. Ils ont pu renforcer leurs connaissances et en développer de nouvelles », a précisé Bertin Constant Louya, Responsable bureau orientation et emploi Don Bosco Pointe-Noire.

« Nous sommes engagés à accompagner l’autonomisation de la jeunesse par l’entreprenariat et la formation qualifiante. Ces visites montrent tout l’intérêt de notre engagement », a soutenu Christophe Pujalte, Directeur régional Bolloré Transport & Logistics Congo.

Conakry Terminal finance la construction d’un centre de formation professionnelle

L’infrastructure va coûter 1.900.000.000 francs guinéens, soit plus de 200.000 euros.Jeudi 05 mai 2022, Conakry Terminal, filiale de Bolloré Ports, et le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), ont procédé à la signature d’un accord de financement relatif à la construction du Centre de Formation Professionnelle (CFP) Chemin de fer, situé dans la commune de Matoto à Conakry.

Le financement de Conakry Terminal porte sur un montant total de 1.900.000.000 de francs guinéens, soit plus de 200.000 euros, qui permettra la construction notamment de huit salles de cours, deux ateliers pratiques, cinq bureaux administratifs, une salle des professeurs, un magasin et une salle polyvalente.

« L’éducation est un des axes majeurs de la politique mécénat du Groupe Bolloré et c’est dans ce cadre que nous nous sommes engagés auprès du METFP à soutenir ce projet qui consiste à délocaliser et moderniser dans le même temps le Centre de Formation Professionnelle (CFP) Chemin de Fer. Nous sommes heureux de procéder ce jour à la signature de la convention de financement et dans les jours à venir à la pose de la première pierre de cette infrastructure qui va accueillir dans quelques mois plusieurs jeunes guinéens », a déclaré Emmanuel Masson, Directeur général de Conakry Terminal lors de la cérémonie de signature de la convention.

« Nous sommes heureux que le Groupe Bolloré en Guinée à travers sa filiale Conakry Terminal ait financé une partie de ce projet de délocalisation et de modernisation du Centre de formation professionnelle (CFP) Chemin de Fer. La construction de cette école permettra à la Guinée de bénéficier d’un centre de formation moderne, répondant aux standards internationaux. Au nom du Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya et du Premier Ministre, Mohamed Beavogui, j’adresse mes sincères remerciements aux responsables du Groupe Bolloré en Guinée pour le respect de leur engagement vis-à-vis de l’État guinéen », a exprimé Alpha Bacar Barry, ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.

Conakry Terminal apporte son soutien à plusieurs projets d’éducation et de formation en Guinée, notamment à travers la construction du Centre de formation professionnelle des personnes à mobilité réduite (Centre Konkoure) à Mamou, l’octroi de bourses aux étudiantes de l’ENAM (École nationale des arts et métiers), la prise en charge des frais de scolarité des étudiants de la filière agroalimentaire de l’UCAO (Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest) et la remise de matériels didactiques aux lauréats de plusieurs lycées de la Capitale.

MTN Côte d’Ivoire équipe des jeunes filles pour leur autonomisation

La Fondation MTN Côte d’Ivoire a procédé jeudi à la remise symbolique d’équipements à de jeunes pâtissières dans le cadre du projet « Yello Girlz » à SOS Village d’enfants d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan.Cette cérémonie de remise symbolique d’équipements concerne les « Y’ello Girlz pâtissières », formées dans le cadre du projet « Tantie bagages », a précisé Mme Naminsita Bakayoko, secrétaire exécutive adjointe de la Fondation MTN Côte d’Ivoire, filiale du Groupe MTN.

Sur une soixantaine de jeunes filles ayant bénéficié de formation dans divers domaines, dix ont été formées au métier de la pâtisserie. Avec ces outils, ces dix jeunes filles peuvent opérer dans le secteur de la pâtisserie.

« Aujourd’hui, votre vie a changé et vous avez abandonné les marchés d’Abobo et de Yamoussoukro pour vous consacrer à un métier digne de votre nouveau statut de jeune femme entrepreneure », a dit Mme Naminsita Bakayoko.

Leur prodiguant des conseils, elle a déclaré « avec la formation professionnelle que vous avez reçue, vous êtes désormais prêtes à faire valoir vos compétences ». Les difficultés ont poussé ces filles à quitter les bancs de l’école et à travailler comme porteuses de bagages dans les marchés.

« Si vous mettez votre cœur dans la réalisation de vos projets, si la passion vous dévore et que rien ne vous arrête, succès il y aura », a-t-elle lancé, citant Mathieu Thomas. Et, de poursuivre « soyez courageuses et mettez en application tout de ce que vous avez appris pendant les formations et les portes s’ouvriront pour vous ».

« Chères filles et petites sœurs (…). N’abandonnez pas et gardez constamment en esprit cette pensée d’Albert Einstein : Au milieu de toute difficulté se trouve cachée une opportunité », a-t-elle insisté.

L’objectif de ce projet est de permettre aux jeunes filles de bénéficier de formations adéquates, de contribuer à apporter des réponses concrètes aux questions liées à l’insertion des jeunes, à leur épanouissement et leur bien-être.

Dans son désir d’œuvrer pour l’autonomisation de la jeune fille, la Fondation, à travers son projet Y’ello Girlz, forme et équipe des jeunes filles antérieurement portefaix dans les marchés d’Abobo et de Yamoussoukro afin de favoriser leur insertion socioprofessionnelle.

La plus-value de ce projet est qu’en plus de réaliser leur insertion dans les métiers de la couture, la coiffure et la pâtisserie, elles ont déjà bénéficié d’une formation à l’utilisation des TIC afin de leur permettre de pouvoir commercialiser leurs productions à travers le digital.

La Fondation MTN CI est accompagnée dans cette aventure par SOS Villages d’Enfants de Côte d’Ivoire, promoteur du projet et les IFEF, institutions spécialisées dans la formation de la gent féminine.

Ce projet Y’ello Girlz a coûté 10 millions de FCFA. Il s’est déroulé sur une période de 12 mois avec au total 60 jeunes filles sélectionnées, formées et installées.

En ce qui concerne les dix bénéficiaires formées en pâtisserie, elles ont reçu des équipements composés de 10 cuisinières, 10 batteuses, 10 grands bols, 10 moules silicones, 10 moules bases cake, 10 ensembles de douilles de décoration et 10 fouets métalliques.

A travers ces activités, la Fondation et ses partenaires comptent lutter activement contre la déscolarisation de la jeune fille et permettre son insertion socioprofessionnelle pour la mettre à l’abri de toute forme de métier d’exploitation et favoriser son épanouissement personnel.

Ce projet vise par ailleurs à « enrayer le fléau du travail des enfants » et est exécuté avec l’implication du ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l’Enfant ainsi que d’autres partenaires.

Lancée en 2006, la Fondation MTN Côte d’Ivoire soutient les projets contribuant durablement à l’amélioration de la qualité de vie des populations de Côte d’Ivoire, principalement dans les domaines de l’éducation, la santé et de l’entreprenariat.

Côte d’Ivoire: MTN pousse les filles vers les TIC

MTN Côte d’Ivoire envisage d’investir un montant global de 15 000 000 de FCFA au titre de l’année 2022 pour son initiative STEM GIRLZ.L’opérateur de téléphonie, MTN Côte d’Ivoire, a lancé vendredi la 2e édition de son projet STEM GIRLZ, visant à motiver les jeunes filles à « embrasser » les TIC, un secteur en pleine croissance, où elles sont très souvent sous-représentées. 

Le projet STEM GIRLZ se veut un espace de sensibilisation avec pour objectif de susciter une nouvelle génération de jeunes filles motivées et déterminées à réussir, et à être des femmes leaders dans les sciences et technologies. 

Dans cet élan, l’entreprise de téléphonie a organisé un panel de développement personnel autour du thème « Les jeunes filles dans les TIC », à l’université Nangui Abrogoua (UNA, publique) en présence de 400 étudiantes issues des filières scientifiques.  

Le panel a réuni sur le même plateau trois ingénieurs Network de MTN, une consultante en digitalisation d’entreprise et une coach en leadership et développement personnel, qui ont échangé avec ces étudiantes afin de les inciter à s’intéresser aux TIC. 

Entreprise citoyenne, cette filiale du groupe MTN, a lancé depuis deux ans le projet STEM GIRLZ afin d’autonomiser les jeunes filles, via des modèles inspirant et des sensibilisations de sorte à les amener à s’engager dans les technologies de l’information et de la communication.  

A travers le projet STEM GIRLZ, l’opérateur de téléphonie, veut offrir l’opportunité aux filles et aux jeunes femmes d’acquérir les compétences et connaissances nécessaires pour développer du contenu dans le domaine de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

A la suite du panel, la deuxième édition du projet STEM GIRLZ va se dérouler avec plus de 1.000 élèves et étudiantes notamment au Lycée Moderne 1 & 2 de Grand Bassam, Lycée Moderne d’Anyama, Lycée Municipal 2 de Koumassi et l’Université Nangui Abrogoua. 

Le démarrage de la phase de sensibilisation des jeunes filles s’est tenue le mercredi 27 avril 2022 au Lycée moderne de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 kilomètres au Sud-Est d’Abidjan.   

MTN Côte d’Ivoire envisage d’investir un montant global de 15 000 000 de FCFA au titre de l’année 2022 pour son initiative STEM GIRLZ. En 2021, ce sont 20 millions de Fcfa qui ont été engagés pour la sensibilisation et la formation de 800 jeunes filles.

Opérateur global, ce fournisseur de solution fixe, mobile, Internet à très haut débit et de paiement, la filiale, présente en Côte d’Ivoire depuis juillet 2005, compte plus de 11 millions d’abonnés. Elle emploie aujourd’hui plus de 750 personnes, dont plus de 30% sont des femmes.

Côte d’Ivoire : des heurts entre des étudiants et policiers à Bouaké

Le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) est en grève pour dénoncer l’insuffisance d’infrastructures et d’enseignants dans la métropole du centre ivoirien.Alors que les étudiants, membres du CEECI, tentaient de déloger, aux environs de 8 heures heure locale, les élèves des autres lycées et collèges de la cité, des forces de l’ordre armés ont fait barrage pour tenter de les en empêcher.

Des scènes d’échauffourées éclatent devant plusieurs établissements à Bouaké. Les étudiants vont ainsi se rabattre sur le campus de l’Université Alassane Ouattara, où l’on observera de véritables affrontements.

Selon des témoins, le bilan des échauffourées, en début d’après-midi faisait état d’une « trentaine de motos saccagées, une dizaine de blessés côté étudiant, des vitres de bâtiments cassées et des étudiants battus en chambre ».

Pour disperser les étudiants manifestants, les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène. Sur le boulevard qui mène à cette université publique, l’on pouvait apercevoir des restes de gourdins, dont étaient munis des étudiants pour leur défense.

Ce théâtre a perturbé les cours au niveau de l’université Alassane Ouattara, où des dégâts matériels importants ont été enregistrés. Le calme est revenu en début de soirée dans la cité de Bouaké, la deuxième ville du pays.

Côte d’Ivoire : validation imminente des états généraux de l’éducation

La dernière étape du processus, entamé il y a dix mois, a été lancée ce lundi à Abidjan.Depuis le 19 juillet 2021, les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation se tiennent en Côte d’Ivoire. À l’occasion du démarrage des travaux de validation, Patrick Achi, le Premier ministre, a déclaré que « l’objectif premier et primordial consiste à co-construire un pacte social durable en faveur d’une école ivoirienne centrée sur la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République ».

Dans son discours, le chef du gouvernement ivoirien n’a pas manqué de saluer le travail du ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Professeure Mariatou Koné, pour « le pilotage attentif, constructif et inclusif de ce processus stratégique ».

Pour mener à bien cette mission, trois niveaux de réflexions ont marqué ces travaux. Il s’agit des concertations régionales dans les Districts avec l’implication des populations, des travaux des Commissions techniques qui ont mobilisé des experts autour de sept thématiques majeures et du réglage politique dans le cadre du Comité de pilotage.

Les partenaires techniques et financiers de l’école ivoirienne se sont impliqués dans les discussions dont la substance a été rassemblée dans un document qui intègre l’analyse causale de la situation ainsi que les propositions d’actions. Durant trois jours, cette synthèse des travaux sera étudiée avant la validation du document final destiné au président Alassane Ouattara.

Professeure Mariatou Koné a rappelé que le Comité de pilotage a d’abord effectué, du 30 août au 10 septembre 2021, des campagnes d’information et de sensibilisation sur l’ensemble du territoire national.

Il a ensuite, a-t-elle ajouté, organisé des concertations régionales du 27 octobre au 5 novembre 2021 pour recueillir les contributions des populations à la base, mais aussi des échanges dans les Districts du 29 novembre au 15 décembre 2021 aux fins de consolider les contributions recueillies dans les régions.

Enfin, a expliqué le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, une plateforme digitale a vu le jour le 26 octobre 2021 pour permettre de recueillir des contributions. Les sept thématiques passées en revue par les acteurs de l’éducation sont : politique éducative ; inclusion, équité et genre ; qualité des enseignements et des apprentissages ; pertinence et efficacité interne et externe, gestion des flux et des classes passerelles, planification des situations d’urgence et des crises ; société apprenante ; gouvernance et gestion, dialogue social et mécanisme de financement, et digitalisation du système éducatif.

« Ces assises nationales sur l’école, dans leurs objectifs, épousent la vision du programme de société d’une Côte d’Ivoire solidaire centrée sur l’Homme, programme du président de la République », a déclaré Professeure Mariatou Koné.

Pour sa part, Anne Lemaistre, la représentante résidente de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) en Côte d’Ivoire, a indiqué que leurs attentes sont « les réformes sur la valorisation des filières scientifiques, l’enseignement professionnel, la formation technique, les filières écoles, la rétention des filles à l’école et la formation initiale et continue des enseignants ». Dans le passé, la Côte d’Ivoire a entrepris des concertations sur l’école en 1977, 1985, 1993 et 1994.

Côte d’Ivoire : vers la validation des états généraux de l’éducation

Ils constituent l’avant dernière étape du processus des concertationsUne validation nationale qui sera programmée dans les semaines à venir, par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, mettra fin au processus des concertations dont les résultats seront officiellement remis au président de la République.

 A ce titre, un atelier de validation du rapport de synthèse des consultations des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA) s’est tenu le 5 avril dernier.

Cette assise fait suite à la validation de la synthèse des différentes contributions par le Comité scientifique. Les états généraux ont connu plusieurs étapes de dialogues, à la fois social, technique et même politique.

Dans son message d’ouverture des travaux et intervenant, en sa qualité de présidente du Comité de pilotage, le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, le professeur Mariatou Koné a déclaré que ces différents niveaux d’intervention visent à produire « un document de référence indispensable de notre système éducatif ».

Intervenant au nom des membres du Comité de pilotage, le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Dr N’Guessan Koffi a insisté sur la nécessité de redonner la force au système éducatif en mettant l’accent sur la nécessité de « créer des passerelles entre l’éducation nationale et la formation professionnelle ».

Le ministre des Sports, M. Claude Paulin Danho, a soutenu que tout doit-être mis en œuvre pour avoir un esprit saint dans un corps saint, le sport devant-être une corrélation forte avec le ministère de l’Education nationale.

Pour M. Paulin Danho, également président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire, cela devrait permettra de tracer « les sillons clairs de la formation de l’ivoirien nouveau, tel que voulu par le président de la République ».

Le présent atelier constitue l’avant dernière étape des États Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation. La validation nationale mettra fin au processus des concertations dont les résultats seront officiellement remis au président de la République.

L’opérationnalisation des résultats de ces assises en laquelle tous les acteurs du système éducatif aspirent doit impérativement réconcilier l’école ivoirienne avec la culture de la qualité, a-t-il dit.

Côte d’Ivoire : Huawei équipe une école de Télécoms

Huawei Technologies Côte d’Ivoire, filiale du géant chinois des Télécoms, a offert un écran interactif à l’École supérieure africaine des Tic (Esatic) d’Abidjan.Lundi dernier, la semaine de l’innovation de cet établissement public a été close. Une occasion saisie par Huawei Technologies Côte d’Ivoire pour l’aider dans la transformation digitale.

Selon Arman Pierre Noudegbessi, Directeur Général adjoint de la filiale du groupe chinois, le nouveau coronavirus « impose une nouvelle norme de vie aux individus et aux organisations » puisque le monde est entré « de plain-pied (dans l’ère) de la dématérialisation accélérée ».

Dans ce contexte, Huawei Technologies Côte d’Ivoire, parallèlement aux solutions proposées au plus fort de la pandémie, à savoir les vidéoconférences, l’enseignement à distance…, a décidé de renforcer ses programmes de formation qui sont « une priorité pour le groupe ».

Ce jour-là, les résultats d’une compétition censée « valoriser les Tic en Côte d’Ivoire » ont été proclamés, a indiqué l’étudiant Régis N’Da, vice-président du Comité d’organisation. Il s’agit d’un hackathon auquel les étudiants de la Licence 1 au Master 2 ont participé. L’objectif est de proposer des solutions digitales et innovantes aux entreprises.

L’écran interactif, appelé Ideahub, est une belle acquisition pour l’École supérieure africaine des Tic (Esatic) d’Abidjan d’après son Directeur Général, Professeur Adama Konaté. C’est « un
écran, un tableau et un ordinateur », a-t-il ajouté, qui sera utilisé notamment dans les cours en ligne.

Au final, Huawei Technologies Côte d’Ivoire a été félicitée pour la mise en œuvre de ses différents projets de formation ciblant essentiellement les jeunes. En outre, « nous avons le programme Huawei ICT Academy pour la formation et le partage d’expériences en ligne et Graines de l’Avenir qui est une pépinière de talents », a souligné M. Noudegbessi.

Huawei initie des élèves d’Abidjan à l’informatique

Huawei initie 239 élèves à l’informatique dans des écoles secondaires à AbidjanDurant deux semaines, la filiale du géant chinois des Télécoms, Huawei Côte d’Ivoire a initié 113 filles des classes de la 6e à la 1ère de l’Ecole des familles Etimoé, sur l’outil informatique. Du lundi 28 mars au vendredi 1er avril 2022, 126 garçons de la 6e à la 2nde de l’Ecole des familles Makoré ont à leur tour bénéficié de cette formation. 

 L’École des familles Etimoé accueille uniquement des élèves filles, tandis que l’École des familles Makoré enregistre que des élèves garçons. M. Pacôme Diané, sous-directeur de la Formation humaine à l’École des familles Makoré s’est félicité de ce projet éducatif.

Il a indiqué que cette initiation des élèves de ces établissements s’inscrit dans le cadre de la politique RSE de Huawei qui se veut une entreprise citoyenne. Cela devrait permettre aux apprenants d’avoir « l’esprit d’entrepreneuriat » et une maîtrise de l’outil informatique.  

M. Niayé Koffi, sit ingenieur (ingénieur de site) à Huawei a indiqué que son intervention a été de présenter l’entreprise aux élèves. Il les a instruits sur les avantages de la 5 G, déjà utilisée dans certains pays, et qui va offrir demain un puissant flux de connectivité à l’humanité.

En Afrique, la 5 G reste encore un challenge pour les pays. M. Niayé a en outre montré, par exemple, que l’on peut faire la télé-médecine, et le patient, via des équipements interconnectés pourra être examiné à distance et en temps réel.

Surtout dira-t-il, avec la 5 G, l’image se rapproche de la réalité grâce à un flux de connectivité Internet smart, ce qui donnera aux utilisateurs de vivre une autre expérience digitale et de gagner du temps dans l’exécution des tâches sur les plateformes électroniques. 

Avec la 5 G, on peut aujourd’hui piloter des véhicules sans chauffeur, toute chose qui simplifiera les activités humaines. A l’endroit de ces élèves, l’entreprise, insinuera-t-il, veut semer en eux « la graine informatique » et cette envie de pouvoir innover pour leur nation.  

Congo : Bolloré offre des ordinateurs aux élèves

Le don a été remis le 23 mars dernier.Bolloré Transport & Logistics Congo a offert à Shakespeare Academy, une école primaire et maternelle située à Pointe-Noire, 24 ordinateurs recyclés et divers équipements informatiques incluant notamment 24 claviers, 24 souris et 4 serveurs.

Le matériel a été réceptionné par Christopher AYUCK, représentant le promoteur de la Shakespeare Academy, en présence de Pascal MAILLOT, Responsable informatique pays, Louis-Polin LIENOU, Directeur des Solutions Maritimes, représentant le Directeur Régional de Bolloré Transport & Logistics et de Patricia EKEY-MISSE, Responsable Communication.

Engagée dans la réduction de son empreinte environnementale, Bolloré Transport & Logistics Congo met en œuvre une politique interne pour recycler son parc informatique et en faire bénéficier les communautés locales que l’entreprise soutient à travers Earthtalent by Bolloré, le programme international de solidarité du Groupe Bolloré.

« Nous remercions Bolloré Transport & Logistics Congo pour ce don en matériel informatique qui va permettre aux enfants d’être mieux équipés pour faire face aux défis actuels. Aujourd’hui, la maîtrise de l’outil informatique est devenue indispensable dans de nombreux secteurs et nous sommes heureux de l’aide apportée pour accompagner la scolarité des enfants de notre école », a déclaré Christopher AYUCK, représentant le promoteur de l’école Shakespeare Academy cité dans un communiqué parvenu à APA.

« Permettre à la jeunesse de développer son autonomie est un des objectifs du programme Earthtalent by Bolloré. Nous sommes heureux de faire ce don qui va améliorer les conditions d’apprentissage des jeunes élèves et aussi stimuler l’intelligence collective », a souligné Louis-Polin LIENOU, Directeur des Solutions Maritimes de Bolloré Transport & Logistics Congo.

Côte d’Ivoire: des véhicules pour l’enseignement supérieur

Trente véhicules ont été remis, lundi, au ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique afin « d’améliorer sensiblement l’efficacité du système de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique » du pays.Cette remise qui a fait l’objet d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan Cocody a permis au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Professeur Adama Diawara, de rappeler que ces véhicules constitués de trois cars, d’une ambulance et de 26 véhicules ordinaires de type 4×4 et berline s’inscrivent dans le cadre du Programme d’investissement 2017.

« Ces véhicules serviront à améliorer de façon sensible l’efficacité de l’administration centrale du ministère et également des structures sous tutelles, et partant, d’améliorer sensiblement l’efficacité de notre système de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a-t-il expliqué.

« Je compte sur vous pour faire en sorte que ces véhicules soient utilisés à bon escient », a lancé le ministre à l’endroit des bénéficiaires, saluant dans la foulée le président Alassane Ouattara, le Premier ministre d’alors Amadou Gon Coulibaly et l’actuel Premier ministre Patrick Achi, grâce à qui ce programme a été possible.

Auparavant, le porte-parole des bénéficiaires, le Professeur Tano Yao, également président de l’Université Nangui Abrogoua (Abobo-Adjamé), a souligné que « la mise à disposition de ces véhicules contribuera à l’atteinte des objectifs académiques ».

A l’en croire, un pas important vers une disponibilité suffisante de véhicules vient d’être franchi malgré la situation économique difficile du pays.

Saluant la « disponibilité » du ministre à améliorer les conditions de travail de ses collaborateurs, le professeur Tano Yao a          déclaré : « Nous prenons l’engagement de faire un bon usage de ces véhicules remis ce matin ».

Le Programme d’investissement 2017 consiste notamment pour le sous-secteur éducation à construire des amphithéâtres, des bâtiments de travaux dirigés (TD) et de travaux pratiques (TP), à acquérir des équipements, à achever la réhabilitation des cités universitaires et à construire de nouvelles cités.

Le Bénin s’imprègne du projet ivoirien d’éducation numérique

Une délégation ministérielle béninois a séjourné en Côte d’Ivoire.La ministre béninoise de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladekan, s’est imprégnée, vendredi dernier, du projet d’éducation numérique de la Côte d’Ivoire, en visitant le dispositif du Lycée classique d’Abidjan.

« Je suis venue à Abidjan dans le cadre du partenariat qui nous lie avec Huawei avec qui nous sommes en pourparlers pour trouver des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés au niveau de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a dit professeur Eleonore Yayi Ladekan en marge de la visite.

Ce sont ces échanges qui ont conduit ce géant chinois des Télécoms à « nous demander de venir voir la solution implémentée ici à Abidjan et c’est la raison pour laquelle nous sommes venus dans ce lycée classique d’Abidjan », a-t-elle indiqué.

La délégation béninoise a visité deux salles numériques pour voir comment cette question d’échanges entre enseignants et apprenants est adressée en Côte d’Ivoire « dans ce contexte pandémique de la Covid-19, où il devient de plus en plus urgent d’améliorer notre façon de communiquer avec nos apprenants ».

« Nous avons été impressionnés par les matériels déployés qui donnent une qualité d’images et de sons, et les différents modules auxquels nous pouvons avoir accès à travers ces matériels, notamment la préparation des cours, les échanges enseignants-apprenants, à distance », a-t-elle ajouté.

A son avis, cette plateforme de communication est reliée à de nombreux sites. Elle est l’une des 149 directions, écoles et institutions administratives, connectée, « ce qui est une avancée pérenne de pouvoir en un temps record parler avec beaucoup de collègues et d’acteurs ».

La délégation béninoise a eu la possibilité de visualiser quelques enregistrements qui sont en train d’être mis en place. Ce faisant, Mme Ladekan a rappelé que le gouvernement de son pays, « sous le leadership du président Patrice Talon, est dans la même vision veut faire de sorte que les difficultés ressenties par les apprenants puissent être mieux adressées par l’outil informatique ».

Démarrée en avril 2020, la phase 1 du Projet éducation numérique a permis l’aménagement de salles multimédias dans 64 établissements secondaires et 10 CAFOP dans 10 villes (Abidjan, Bonoua, Grand-Bassam, Dabou, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Odienné, Daloa et San-Pedro).

La phase pilote du projet a été réceptionnée en juin 2021 au Lycée classique d’Abidjan. Actuellement, le taux d’achèvement du projet est de 70% contre 90% pour la zone d’Abidjan. Au niveau national, le taux d’exécution est de plus de 85%.

L’objectif du projet éducation numérique, adopté par le gouvernement ivoirien, est la formation d’un capital humain, capable de relever tous les défis de développement dans la quête d’une école de qualité.

Côte d’Ivoire : LafargeHolcim sensibilise des élèves sur le changement climatique

Les femmes de l’entreprise de la cimenterie LafargeHolcim Côte d’Ivoire ont, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, sensibilisé des élèves d’un collège d’Abidjan sur le changement climatique et la gestion des déchets.Cette activité éco-responsable s’est tenue, le 8 mars 2022, au Collège moderne de la Cité du Port de Treichville, une commune située dans le Sud d’Abidjan, en présence des responsables de l’établissement et une importante délégation de femmes de la filiale de cimenterie.

La sensibilisation visait notamment les jeunes filles élèves du Collège moderne de la Cité du Port de Treichville. À travers un panel de 60 élèves de cet établissement secondaire, elles ont été invitées à devenir de véritables ambassadrices de la salubrité au sein de leur collège.

Cette année, l’Organisation des Nations Unies a choisi pour thème : « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». La cible choisie corrobore la déclaration de l’institution en vue d’une « contribution des femmes et des filles du monde entier (…) en réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes ».

La session a débuté par un échange avec les élèves pour leur permettre de comprendre les implications du changement climatique sur la vie des femmes. Il s’en est suivi un atelier-débat pour identifier les actions pour améliorer la gestion des déchets au sein du collège.

Les discussions et propositions ont été riches en enseignements pour tous les participants, et notamment ces élèves, visiblement enthousiastes et engagés. Une des représentantes des élèves a lancé à l’endroit de l’auditoire : « Chères camarades, chers éducateurs et enseignants, nous sommes tous garants de notre environnement, de notre santé et de notre bien-être. Faisons-en notre affaire ».

Au terme de cette séance de sensibilisation, les femmes de l’entreprise ont fait don de matériels de nettoyage à l’établissement et ont aménagé un espace vert au sein de ce collège moderne avec le concours des élèves.

« Nous sommes très heureux et remercions LafargeHolcim Côte d’Ivoire pour avoir porté son choix sur notre établissement scolaire pour cette activité menée par des femmes dynamiques », a déclaré Mme Nioule Lydia Marie Dominique, principale de Collège moderne de la Cité du Port de Treichville.

« Soyez rassurés quant à notre engagement à maintenir notre établissement scolaire dans les standards de propreté indiqués », a rassuré la principale de Collège moderne de la Cité du Port de Treichville.

L’activité qui s’est déroulée dans la matinée s’est achevée par un moment de partage dans la bonne humeur, avec le plaisir pour les participants d’avoir pu s’enrichir de belles rencontres, et la promesse de continuer à œuvrer pour un monde plus vert.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe Holcim, leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, permettant la création de villes plus vertes et l’amélioration du niveau de vie dans le monde entier, tout en plaçant son personnel et ses communautés au cœur de sa réussite.