Système éducatif ivoirien: des acteurs appellent à une éducation inclusive

Des acteurs du système éducatif ivoirien ont appelé vendredi à Abidjan à la prise d’un décret permettant l’inclusion des enfants en situation d’handicap dans les écoles, à l’issue d’un forum.

Dans un rapport, ils ont sollicité « la prise d’un décret encadrant l’éducation inclusive en Côte d’Ivoire », ce qui devrait permettre aux enfants en situation de handicap de se frotter à leurs condisciples, dans les écoles.

Le rapport, lu par M. Célestin Doh, recommande en outre l’élaboration d’un plan national de l’éducation inclusive et la mise en place effective de la plateforme de l’éducation inclusive au profit des enfants en situation d’handicap.

Il intervient dans le cadre du « Projet éducation inclusive en Côte d’Ivoire ». Le projet bénéficie d’un appui financier à hauteur de 886 694 euros dont 650 000 euros de l’Union européenne.

Le représentant du chef de l’UE en Côte d’Ivoire, a indiqué que son institution a décidé de financer ce projet parce qu’ il faut soutenir l’égalité des chances de tous les citoyens, sans discrimination.

« On peut avoir des situations de handicap, mais cela ne veut pas dire qu’on a pas de potentiel », a -t-il ajouté, estimant qu’ il faut donner la chance à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice. 

M. Mamadou Binaté, le directeur de Cabinet du ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, a précisé que ce séminaire était axé sur les enfants vivant avec un handicap dans le système éducatif ivoirien. 

Il a relevé qu’il existe deux types de prise en charge, à savoir l’intégration qui consiste à prendre ces enfants dans le cadre de centres spécialisés où ils sont éduqués entre eux, et l’intégration de ces enfants. 

« La solution que nous avons trouvée pour la prise en charge de ces enfants, c’est la voie de l’inclusion et non pas celle seulement d’intégration », a -t – il dit, expliquant que l’inclusion vise à faire en sorte que les enfants qui vivent avec un handicap aillent à l’école avec les enfants dits normaux. 

Cela devrait leur permettre d’apprendre à vivre ensemble, a-t-il soutenu, prenant l’exemple du directeur de la promotion des personnes handicapées qui est non voyant, et qui a réussi à faire des études et devenir aujourd’hui un directeur central.

Le projet prend en compte 51 mois d’activités, allant du 1er juin 2017 au 31 août 2021. Il a permis d’observer 500 enfants en situation de handicap dans 15 écoles en Côte d’Ivoire et d’outiller 150 enseignants. 

La prise en compte des besoins spécifiques de ces enfants en situation de handicap dans les réponses éducatives est un processus qui implique d’importantes réformes dans le mécanisme du système éducatif en vigueur. 

De ce fait, depuis 2013, le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, en collaboration avec le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale ainsi que le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, avec l’appui technique de l’ONG Société Sans Barrières – Côte d’Ivoire (SWB-CI) soutenue par l’ONG internationale chrétienne de développement Christian Blind Mission (CBM), met en œuvre une expérience d’inclusion des enfants en situation de handicap dans les écoles primaires ordinaires. 

L’extension de cette action amorcée en 2017 qui bénéficie de l’appui financier de l’Union européenne, devrait permettre une expérience d’éducation inclusive en Côte d’Ivoire en faveur des enfants en situation de handicap.

Le projet vise en outre à développer un outil d’opérationnalisation de la volonté de l’Etat ivoirien à garantir à chaque citoyen, sans discrimination, un accès égal et équitable à l’éducation de qualité dans la localité où il vit.

Le 17 septembre 2015, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a signé un décret relatif à la scolarisation obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans sur toute l’étendue du territoire national. 

Cette disposition vient consolider le cadre juridique national en faveur de l’Education. Pour les acteurs du secteur éducatif ivoirien,il est notable que le décret sur la politique de scolarisation obligatoire précise que les enfants qui ont des besoins spécifiques ne devraient pas être exclus de la mise en œuvre de ladite politique. 

Enseignement supérieur ivoirien: homologation de diplômes de 19 établissements

Quelque 19 établissements supérieurs ont reçu, jeudi à Abidjan, des arrêtés d’homologation de diplômes, au cours d’une cérémonie présidée à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers (CREQ) présidée par le Prof Vafi Doumbia, également Directeur général de l’Enseignement supérieur, a reçu les dossiers de 23 établissements dont 22 établissements privés et un établissement public hors tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Sur les 23, il y avait 10 établissements pour l’attribution, 8 pour la régularisation et 5 pour le renouvellement », a déclaré Prof Doumbia, ajoutant qu’après les travaux de la Commission, « 19 établissements ont reçu l’avis favorable », tandis que « 4 ont été ajournés ».

Poursuivant, le directeur général de l’Enseignement supérieur « a invité tous les établissements à s’engager dans la voie de la reconnaissance nationale ».

Les bénéficiaires ont par la voix de Prof Séraphin Yao Prao, salué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, car selon eux, cette cérémonie de remise d’arrêtés d’homologation de diplômes « va rassurer les étudiants et leurs parents » sur « la crédibilité et la fiabilité des parcours que nous proposons ».

Le ministre Adama Diawara, a souligné l’importance des établissements privés  dans le système de l’enseignement supérieur ivoirien. Ces établissements privés absorbent plus de 45% des étudiants ivoiriens, selon l’annuaire 2019 qui compte 249 420 étudiants.

Poursuivant, il a expliqué que cette remise des arrêtés s’inscrit dans le cadre de la recherche d’un « enseignement supérieur de qualité sur toute la ligne, c’est-à-dire au niveau des infrastructures, des équipements, de l’offre des formations, de la qualité des enseignants, du personnel d’encadrement…».

Dans cette perspective, le ministre a annoncé la notation et le classement prochains des établissements supérieurs privés et publics. Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) grâce à un financement de la Banque mondiale pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme, est également prévue.

Cette réforme consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront « supprimées », a annoncé Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers  (CREQ) a été créée en 1997. C’est un organe habilité à se prononcer sur la reconnaissance et sur l’équivalence des diplômes nationaux et étrangers soumis à son appréciation par les établissements d’enseignement supérieur ou par des tiers. 

Elle donne également son avis sur l’habilitation des établissements à délivrer des diplômes nationaux post-bac. La CREQ est constituée de membres statutaires nommés et désignés par le ministre de l’Enseignement supérieur. Elle reçoit les dossiers d’établissements qui sont soumis à examen.

Côte d’Ivoire: 5 étudiants lauréats d’un Prix d’excellence d’une firme belge

Cinq étudiants en faculté de médecine d’Abidjan, lauréats du Prix d’excellence du concours éloquence et de la communication scientifique, de la firme pharmaceutique belge Dafra, ont été distingués vendredi, lors d’une cérémonie.

Trois étudiants, présélectionnés pour la finale du concours d’éloquence, ont fait montre de leur art oratoire au cours d’une soirée de récompense dans un hôtel au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, faisant un plaidoyer sur la prévention face à la pandémie de Covid-19.

Le jury, au terme des passages, a décerné la première place à Epiphane Kouadio Konan (Master 1), qui a remporté le premier Prix du concours d’éloquence doté d’un ordinateur, un saturomètre et un tensiomètre. 

La deuxième place a été arrachée par l’étudiante en médecine Ginette Désirée Niaba (Licence 3), qui a reçu un téléphone portable et un saturomètre. Le troisième prix est revenu à Linda Emmanuella Koffi (Licence 3). 

Pour la communication scientifique, un « exercice de génie », selon le président du jury, le professeur Emmanuel Konan, chef du département de chirurgie et spécialité chirurgicale à l’UFR  des sciences médicales d’Abidjan, le premier Prix est revenu à Pian Yann Yvan (Master 2).

M. Pian Yann Yvan a eu comme récompense un ordinateur, un chèque de 100.000 Fcfa, un stéthoscope bivalent et un tensiomètre, tandis que Isaac Kouamé Norman Klebair (Master 2), 2e du conccours de communication scientifique, il a réceptionné un ordinateur et un saturomètre. 

Le concours d’éloquence avait pour objectif de faire un plaidoyer sur la prévention de la pandémie de Covid-19, tandis que la communication scientifique, portait sur le thème « Santé maternelle: enjeux et perspectives en 2021 ».  

Le concours d’éloquence a ciblé les étudiants en médecine, de niveau licence 1 et Master. Cependant, le concours de la communication scientifique ciblait les étudiants les niveaux allant du Master au doctorat 1 et 2. 

A travers ce Prix d’excellence dans ces disciplines, la firme pharmaceutique belge veut promouvoir la culture d’excellence en Afrique, où le laboratoire est présent depuis bientôt 25 ans, dans une trentaine de pays. 

Ce Prix d’excellence est à sa première édition en Côte d’Ivoire. Le Togo est le premier pays a avoir accueilli ce projet, en 2020. La firme pharmaceutique envisage d’étendre ce prix, l’année prochaine, dans cinq pays dont le Burkina Faso. 

Il permet par ailleurs aux étudiants d’aller au-delà de ce qu’on apprend dans les amphis et de leur donner d’autres cordes à leurs arcs. Des mots à l’endroit d’un patient peut le guérir à moitié. Dans cette optique, le firme se veut une entreprise citoyenne. 

La doyenne de l’UFR des sciences médicales d’Abidjan, le professeur Béatrice Mansé Nandjui, s’est félicité de cette initiative qui permet aux étudiants de tester leurs compétences et d’affronter les défis dans le domaine médical.  

Un ministre ivoirien invite à «maîtriser la science et la technologie»

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Adama Diawara a invité, jeudi à Abidjan, les pays qui aspirent au développement à « maîtriser la science et la technologie».

M. Diawara s’exprimait à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody lors de la cérémonie de remise des Prix de la première édition du concours national de physique organisé par la Société ivoirienne de physique (SIPHYS).

« Un état qui aspire au développement doit maîtriser la science et la technologie », a-t-il soutenu, expliquant que « ce concours national vise à faire connaître la physique et son importance dans notre vie de tous les jours ».

Plusieurs actions sont envisagées par la Société ivoirienne de physique dont l’Université d’été pour notamment renforcer les capacités des enseignants.

Le concours national de physique vise à créer une émulation et susciter des vocations auprès des élèves et des étudiants dans les domaines de la physique, de la technologie et de l’innovation. Il s’articule autour de deux niveaux.

Le premier niveau est ouvert aux meilleurs élèves en physique régulièrement inscrits en 1ère des séries scientifiques, tandis que le deuxième niveau s’adresse aux meilleurs étudiants dans les unités d’enseignement de physique régulièrement inscrits en Licence 2 ou en classes préparatoires des filières scientifiques.

Pour cette première édition, au niveau I, quatre Prix ont été décernés au total. Au niveau II, c’est également quatre Prix qui ont été attribués. Chaque lauréat a eu droit à un trophée, un diplôme, un ordinateur portable et une enveloppe.

Les candidats du niveau I étaient issus du Lycée classique d’Abidjan, du Lycée Sainte Marie d’Abidjan-Cocody, du Lycée Technique d’Abidjan, du Lycée Jeune Fille d’Abidjan-Yopougon, du Lycée Mamie Fêtai de Bingerville et du Lycée Garçon de Bingerville.

Le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, le Lycée Scientifique de Yamoussoukro, le Lycée Classique de Bouaké, le Lycée Antoine Gauze de Daloa, le Lycée Moderne de Man et le Lycée Houphouët-Boigny de Korhogo ont également fourni des candidats au niveau I.

S’agissant du deuxième niveau, les candidats ont été sélectionnés à l’UFR SSMT de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’UFR SFA de l’Université Nangui  Abrogoua d’Abidjan, à l’ESATIC d’Abidjan, à l’UFR MI de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’INPHB de Yamoussoukro et à l’Université de Man.

Le Rwanda, pays hôte de la prochaine conférence eLearning Africa

Le Centre des congrès de Kigali va accueillir, du 11 au 13 mai 2022, la plus grande conférence et exposition d’Afrique consacrée à l’apprentissage assisté par les technologies.Durant trois jours, des responsables politiques, des investisseurs et des experts en matière d’éducation et de technologies participeront aux débats dans la capitale rwandaise.  Rebecca Stromeyer, fondatrice et PDG d’eLearning Africa, a déclaré, dans un communiqué reçu mercredi à APA, que son ambition est que la conférence contribue à « un nouvel objectif pour l’enseignement » en favorisant des discussions approfondies sur « le monde d’après-Covid ».

Puisque « la pandémie a entraîné de nombreux changements dont certains seront permanents », elle a affirmé que l’accent doit à présent être mis sur « l’adaptabilité, la résilience et la durabilité dans le secteur de l’éducation ».

De l’avis de Rebecca Stromeyer, « un agenda africain est nécessaire, pas seulement pour l’Afrique, mais parce que le monde a tant à apprendre (d’elle) ». À cet effet, a-t-elle ajouté, « l’expérience africaine et les traditions du continent, telles que la philosophie   » Ubuntu « , reviendront au goût du jour. De même, les conceptions africaines de communauté et de partenariat avec la nature porteront l’Afrique au firmament, et la feront de plus en plus reconnaître comme un haut lieu du savoir, de l’expérience et de l’éducation dans le monde ».

La conférence eLearning Africa 2022 sera organisée sur le thème « Un Nouvel Objectif pour l’Enseignement » décliné en plusieurs thématiques : les défis auxquels feront face les pays africains à l’issue de la pandémie, l’adéquation des modèles internationaux au contexte africain, la réorientation du secteur éducatif en vue de répondre aux besoins futurs des pays africains, l’usage des technologies par les pays africains pour répondre aux besoins spécifiques, la mise en place d’un marché unique africain, ainsi que des opportunités et des exigences des employeurs y afférentes et la contribution de l’Afrique à l’apprentissage et à la résolution de problèmes à l’échelle mondiale.

Outre les sessions plénières, les séminaires, les ateliers…, une exposition majeure mettra en valeur certaines des dernières technologies et solutions pour l’éducation.

Afrique : des acteurs de l’éducation initiés au digital

Les responsables et décideurs politiques en charge des programmes éducatifs ont été formés à l’élaboration, à la mise à jour et à la mise en œuvre de politiques et de stratégies de transformations digitales.Au total, 45 leaders anglophones et 59 francophones venus de sept pays ont suivi, au bout de deux mois, sept modules de cours portant essentiellement sur la promotion de l’Education et de la Formation Techniques et Professionnelles (EFTP) et des TIC.

Grâce à celle-ci, les responsables et décideurs politiques de l’EFTP sont mieux outillés pour coordonner les travaux d’élaboration des politiques et stratégies intégrant l’enseignement et l’apprentissage par les TIC et le digital dans le secteur de l’EFTP au niveau national et régional.

« Cette formation dont la mise en œuvre est planifiée sur une dizaine d’années avec l’actualisation permanente des contenus, vise à doter l’Afrique d’un nombre critique de responsables et décideurs politiques en EFTP capable de soutenir et mettre en œuvre la vision de l’initiative dans leurs pays respectifs » a déclaré, Mme. Mona Laroussi, directrice de l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF), représentant le directeur de l’Unesco à la cérémonie de graduation.

L’initiative s’est par ailleurs fixée comme objectif majeur l’atteinte de dix cibles, à travers la mise en œuvre d’un programme conjoint structuré en trois composantes, dont la première est relative à l’implémentation d’une série de formations panafricaines.

Ces cibles comprennent, entre autres, la formation d’un million de jeunes en dehors de l’école et dans le secteur informel à l’horizon 2030, la mise sur pied d’un regroupement de près de 1000 experts/maîtres formateurs capables de répondre aux besoins d’appui technique des pays africains dans le domaine…

Elle vise également à contribuer à la réalisation de l’atteinte de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) : « Une Afrique prospère basée sur une croissance inclusive et un développement durable ».

« La formation nous a permis de comprendre les enjeux du numérique dans l’EFTP. L’objectif a été atteint pour la formation en ligne et nous espérons que la séance pratique sera de meilleure qualité. Le contenu était adapté à nos activités professionnelles et nous sommes aujourd’hui bien outillés pour accompagner nos pays et créer un réseau de diplômés apte à porter le plaidoyer de la transformation digitale de l’EFTP et du développement des systèmes de compétences du continent », s’est réjoui M. Bazelel, participant du Ghana.

Cette initiative panafricaine est une partie intégrante du plan de travail du groupe CESA EFTP institutionnalisé par l’Union africaine avec l’Unesco en tant que co-chef de file et d’autres partenaires.

Côte d’Ivoire: une réforme du BTS pour identifier les filières porteuses d’emploi

Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) est annoncée en Côte d’Ivoire pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme.

L’information a été donnée, lundi, à Abidjan par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara à la faveur du lancement des épreuves écrites de la session 2021 du BTS.

Selon le ministre Adama Diawara, cette réforme du BTS sera possible grâce à un financement de la Banque mondiale.

Cette réforme, a-t-il expliqué, «consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS ».  « Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront supprimées », a annoncé professeur Diawara.

« Nous sommes dans un processus d’adéquation formation-emploi pour faire en sorte que les diplômés puissent s’insérer facilement au niveau du marché de l’emploi », a poursuivi Adama Diawara, concluant que « dans ce cas, dans les filières porteuses d’emploi, nous allons revoir les curricula de commun accord avec le secteur privé ».

Quelque 56 750 candidats inscrits pour la session 2021 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 125 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Selon les statistiques, cette session 2021 du BTS compte 41 239 candidats pour les dix filières tertiaires, soit 73% et 15 511 candidats pour les vingt-trois filières industrielles, soit 27%.

Ces épreuves écrites du BTS 2021 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 30 à l’intérieur du pays s’achèveront le jeudi 12 août prochain. Elles feront place aux épreuves pratiques prévues du lundi 16 au samedi 21 août prochain. Les premiers résultats d’admissibilité sont attendus le 23 septembre prochain.

En 2020, quelque 51 650 candidats inscrits ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 52,30% contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.

Côte d’Ivoire: 56 750 candidats affrontent les épreuves écrites du BTS

Quelque 56 750 candidats inscrits pour la session 2021 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 125 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays.Ces épreuves ont été lancées, tôt lundi, au Lycée classique d’Abidjan dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan) par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara.

« Evitez toute tentative de fraude », a lancé le ministre aux candidats dans les salles de composition qu’il a visitées, ajoutant, «ne soyez pas stressés car vous êtes évalués sur ce que vous avez vu pendant l’année scolaire».

« Cette année nous avons une augmentation du nombre de candidats par rapport à l’année dernière », a déclaré le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique,  s’adressant à la presse.

Selon les statistiques, cette session 2021 du BTS compte 41 239 candidats pour les dix filières tertiaires, soit 73% et 15 511 candidats pour les vingt-trois filières industrielles, soit 27%. 

Après la commune de Cocody, le ministre s’est rendu à l’école William Pointy de Yopougon dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne pour s’assurer également du bon déroulement de cet examen.

« Cette année, j’ose espérer que les choses iront mieux. Ca devrait être le cas pour la simple raison que l’année dernière, la chute (des résultats) était due notamment à l’impact négatif de la Covid-19 sur les apprentissages. Cette année l’impact de la Covid-19 sur les apprentissages a été beaucoup amoindri », a expliqué le ministre Adama Diawara.

« L’année dernière nous avons procédé à une lutte acharnée contre la fraude. Cette année ça sera encore le cas. Il faut faire en sorte que les résultats qui sont affichés soient en co-relation avec le niveau d’apprentissage de nos apprenants », a poursuivi le professeur Adama Diawara.

Ces épreuves écrites du BTS 2021 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 30 à l’intérieur du pays s’achèveront le jeudi 12 août prochain. Elles feront place aux épreuves pratiques prévues du lundi 16 au samedi 21 août prochain. Les premiers résultats d’admissibilité sont attendus le 23 septembre prochain.

Dans la foulée de cette visite dans des centres de composition, le ministre a annoncé une prochaine réforme du BTS grâce à un financement de la Banque mondiale. Des innovations sont attendues à l’issue de cette réforme.

« Cela consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront supprimées », a-t-il expliqué.

« Nous sommes dans un processus d’adéquation formation-emploi pour faire en sorte que les diplômés puissent s’insérer facilement au niveau du marché de l’emploi », a poursuivi Adama Diawara, concluant que « dans ce cas, dans les filières porteuses d’emploi, nous allons revoir les curricula de commun accord avec le secteur privé ». 

En 2020, quelque 51 650 candidats inscrits ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 52,30% contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.

Sortie officielle de 118 étudiants de l’école de statistiques d’Abidjan

Cent dix-huit étudiants de l’École nationale supérieure de statistiques et de l’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan ont reçu jeudi leurs parchemins dans l’élan des festivités des 60 ans de l’établissement.

Ces étudiants, issus de la promotion 2021, ont choisi comme parrain le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, qui à cette occasion, a procédé à l’inauguration d’un bâtiment dédié à la recherche.

Hugues Kouadio, le directeur de l’ENSEA, a fait savoir qu' »avec la mise en oeuvre de la rénovation pégadogique d’ici deux ans, avec la sortie des dernières promotions AD et ITS, les formations traditionnelles se résumeront en deux filières ».

Il s’agit des filières d’ingénieurs statisticiens économistes et une nouvelle filière de niveau BAC+3 appelée analyste statisticien, a précisé M. Kouadio, notant qu’à ces formations s’ajouteront quatre filières de niveau Master dont la statistique agricole.

Le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, a plaidé pour la construction d’une résidence universitaire sur le campus auprès du Premier ministre qui a marqué son accord. 

M. Patrick Achi a félicité les 118 diplômés, notamment 41 Ingénieurs Statisticiens Economistes (32e promotion), 39 Ingénieurs des Travaux Statistiques (43e promotion) et 38 Adjoints Techniques de la Statistique (60e promotion).

Pascal Adou, porte-parole des étudiants de la promotion 2021, a remercié le Premier ministre qui a offert sa personnalité comme boussole et leurs enseignants qui leur ont imposé une « dictature » dans leur formation. 

Depuis 2005, l’ENSEA fait partie des Centres d’Excellence Régionaux de l’UEMOA. Elle a également été distinguée Centre d’Excellence en Afrique par la Banque Mondiale depuis 2015.

L’école avec sa vocation régionale très affirmée a également obtenu le prix de l’administration la plus moderne décerné par le président de la République de Côte d’Ivoire en 2017.

Son champ de recrutement des élèves, autrefois limité aux pays francophones s’est étendu depuis 2008 à l’espace anglophone avec des élèves provenant de l’Afrique du Sud et du Libéria qui effectuent leur formation en langue française et aussi à l’espace lusophone avec des élèves de la Guinée Equatoriale.

 Pendant ces 60 ans d’existence, l’école a formé plus de 4 000 statisticiens africains, issus de 27 nationalités. L’effectif de cette année scolaire est de 317 élèves qui proviennent de 17 pays africains. 

Universités ivoiriennes: démarrage des préinscriptions des bacheliers le 10 août

Les préinscriptions pour l’année académique 2021-2022 des nouveaux bacheliers, dans les grandes écoles, universités publiques et privées ivoiriennes, débutent le 10 août 2021 sur la plateforme www.orientationsup.net, selon une note officielle.

Cette opération qui démarre à partir du 10 août 2021 sur la plate-forme www.orientationsup.net « prend fin le 31 août, à minuit, délai de rigueur », précise le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Passé ce délai, les bacheliers non-préinscrits ne pourront pas être orientés », insiste le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui exhorte les bacheliers à procéder « personnellement » à leur préinscription, car il y va de leur avenir.   

L’inscription, mentionne le texte, se fait en premier lieu par le paiement des frais d’inscriptions avec les différents opérateurs mobiles, avant de renseigner la plateforme orientationsup.net pour faire son inscription en ligne.

Sur la plateforme, il est inscrit « une fois vos choix soumis vous n’aurez plus la possibilité de les modifier ! Si vous n’êtes pas prêt merci de revenir plus tard quand vous aurez décidé vos choix ». Un appel au bachelier à choisir les options d’orientation avant de commencer son inscription en ligne.

Pour la session 2021, 87 097 candidats ont été déclarés admis au BAC, soit un taux de réussite national de 29,24% contre 40,08% en 2020. Les résultats montrent que sur 133 166 filles présentes, 38 341 sont admises, soit 28,79% et sur 164 674 garçons, 48 756 ont obtenu leur sésame, soit 29,61%.

Côte d’Ivoire: 52 418 candidats concernés par la 2e session du CAFOP 2021

Pour la deuxième phase « exceptionnelle » du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogiques (CAFOP) session 2021, en Côte d’Ivoire, 52 418 candidats non déclarés admissibles sont concernés par ce test qui s’ouvre jeudi. »Ce jeudi 05 août 2021, 52 418 candidats non déclarés admissibles à la suite des épreuves écrites du samedi 15 mai dernier au concours direct d’entrée dans les CAFOP-IA (Instituteur adjoint), session 2021, auront une nouvelle chance de reprendre la compétition », indique une note de la direction des examens et concours (DECO).   

La première session de ce concours a été ouverte le 1er mars 2021 avec pour objectif de sélectionner 5.000 candidats répondant aux critères définis selon des arrêtés interministériels. 

Le concours se déroule en deux étapes et chacune est sanctionnée par une délibération : les épreuves écrites d’admissibilité et le Test psychotechnique pour l’admission définitive.

Les compositions écrites, elles, ont eu lieu le samedi 15 mai dernier. Les résultats d’admissibilité ont été publiés, conformément au calendrier, le vendredi 16 juillet 2021.

Seulement 3 000 candidats qui remplissaient les conditions réglementaires d’admissibilité ont été retenus. Selon la DECO, l’admissibilité au concours d’entrée dans les CAFOP est prononcée sur la base de conditions.

La DECO révèle que la candidat doit avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à douze sur vingt (12/20) sur l’ensemble des notes des épreuves écrites et n’avoir obtenu aucune note inférieure à huit sur vingt (08/20).

Selon l’articles 4, le jury peut sélectionner les meilleurs si le nombre de candidats remplissant les conditions fixées à l’article 3 excède le nombre de places à pourvoir sélectionner par ordre de mérite les candidats ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à dix sur vingt  (10/20), 

Si le nombre de candidats remplissant les conditions fixées à l’article 3 est en deçà du nombre de places à pourvoir, « au moins 2000 postes couraient le risque de demeurer vacants au sortir de la session 2021 », prévient la DECO. 

Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a décidé d’offrir une seconde chance aux candidats non admissibles, afin de compléter le quota à sélectionner pour la phase 2 du concours et de s’inscrire dans la perspective de combler le besoin de recrutement de 5000 stagiaires pour les CAFOP.

Le calendrier de déroulement initialement publié et en cours d’exécution a donc été réaménagé. Le jeudi 5 août 2021, se tiennent les épreuves écrites : Mathématiques (coef 1, 8h10h), Français  (coef 3, 10h30 – 12h30) et culture générale  (coef 2, 14h30-15h30). 

Le mardi 31 août 2021, seront proclamés les résultats d’admissibilité du second tour exceptionnel des épreuves écrites. De ce fait, les admis rejoindront les premiers sélectionnés pour le test psychotechnique du mardi 7 septembre. 

Les résultats d’admission définitive au concours direct d’entrée dans les CAFOP au titre des instituteurs adjoints, session 2021, seront proclamés le samedi 09 octobre, clôturant ainsi définitivement la session 2021. 

Cette deuxième phase exceptionnelle des épreuves écrites vise surtout à offrir à chacun des candidats concernés, dans l’équité et la transparence, une opportunité de rattrapage en satisfaisant pleinement les conditions d’admissibilité, conclut la DECO.

Sénégal : démarrage des épreuves du baccalauréat

Au Sénégal, 157.312 candidats entament ce jeudi 29 juillet l’examen du baccalauréat général.Après une année mouvementée, les élèves de Terminale planchent pour le reste de cette semaine sur les épreuves du baccalauréat dans l’espoir de décrocher leur premier diplôme universitaire. Ils composeront dans 470 jurys répartis entre 370 centres principaux et 80 centres secondaires.

Pour la session de cette année, le nombre des candidats a augmenté de 2203 élèves comparé à 2020. Les candidats issus du public représentent 52,2% contre 18,87% pour les candidats individuels, renseigne la presse locale. Par ailleurs, l’académie de Dakar concentre le plus grand effectif avec un total de 17.549 élèves en lice.

Les candidats des séries littéraires sont au nombre de 128.280 là où les séries scientifiques enregistrent 25.548 candidatures.

En outre, les autorités ont mobilisé 9500 enseignants pour la correction et 16.000 autres pour la surveillance.

Lors de la session 2020, le taux de réussite dans les résultats globaux était estimé à 48,40% par l’Office du Baccalauréat, soit 72.295 admis. Dans ces statistiques, la proportion de filles était de 50,92%. L’école publique affichait pour sa part un taux de réussite de 60,94%.

Côte d’Ivoire: le baccalauréat 2021 enregistre un taux de réussite national de 29,24%

Le baccalauréat 2021 enregistre enregistre un taux de réussite national de 29,24% contre 40,08% en 2020, soit un recul de 10,84 points.

L’annonce a été faite, mardi, par la directrice des examens et concours (DECO), Mariam Nimaga-Dosso.

« Au terme des délibérations effectuées dans les 52 centres de corrections et de délibérations (CCD), il a été constaté que 297 840 candidats ont effectivement pris part aux épreuves dans les 504 centres de composition de la session 2021 », a-t-elle déclaré.

Sur cet effectif de présents, a poursuivi Mme Dosso, « 87 097 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite national de 29,24% au Baccalauréat 2021 contre 40,08% en 2020. Ce taux connait donc un recul de 10,84 points ».

Au plan du genre, sur 136 166 filles présentes,  38 341 sont admises, soit 28,79% parmi elles. Sur 164 674 garçons, 48 756 sont également admis, soit 29,61 %. « Le taux de réussite chez les garçons est donc meilleur à celui des filles », a conclu la directrice de la DECO.

Lancement des festivités des 60 ans de l’école de statistiques d’Abidjan

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a procédé jeudi à Abidjan, au lancement officiel des festivités marquant les 60 ans de l’École nationale supérieure de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA).

Mme Kaba Nialé, ministre de tutelle, a invité les responsables de l’établissement à maintenir le cap d’excellence de cette école régionale. 

Les festivités se tiendront sous le parrainage du Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a annoncé Mme Kaba Nialé, lors d’une conférence de presse de lancement des activités.  

Des activités scientifiques meubleront les festivités avec l’organisation de conférences mensuelles sur les enjeux actuels de développement animées par des personnalités ou experts de haut niveau. 

Il est en outre prévu une cérémonie de diplomation des étudiants de la promotion 2021 qui se tiendra le 05 août 2021, suivie d’une distinction des directeurs, du personnel et des personnes ayant contribué au rayonnement de l’école, prévue en décembre.

Créée en 1961, cette école avait pour but de mettre à la disposition de l’administration ivoirienne, notamment de la direction de la statistique et des études économiques des cadres statisticiens de qualité.

D’école d’application à sa création, elle devient en 1963 un établissement d’enseignement placé sous l’autorité directe du ministère des finances, des affaires économiques et du plan, et prend le nom d’école de statistiques d’Abidjan.

En 1982, elle prend sa dénomination actuelle, ENSEA, et étend sa formation aux cadres statisticiens de haut niveau. Elle devient ensuite un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche. 

Dès sa création, elle ouvre ses filières à tous les pays de la sous-région. Pendant ces 60 ans d’existence, l’école à formé plus de 4000 statisticiens africains issus de 27 nationalités différentes (Haïti, Afrique du Sud). 

Aujourd’hui, l’ENSEA encadre plusieurs écoles de statistiques dans la sous-région, notamment le Niger, le Burkina Faso, la Guinée Conakry et Madagascar. Elle a aidé à la création de l’école de statistiques du Mali.

L’UEMOA a décerné en 2005 à cet établissement la qualité de Centre d’excellence régional. Dix ans plus tard, en 2015, la Banque mondiale lui a décerné le titre de Centre d’excellence africain de statistiques.

Le directeur de l’ENSEA, Hugues Kouassi Kouadio, a souligné que l’école a au fil des ans évolué dans la recherche. L’établissement a un partenariat avec l’Université de Laval au Canada et New -York university.

L’école a connu à ce jour quatre dirigeants : Mme Claude Coulibaly  (1961-1969), François Yathien  (1970-1994), M. Koffi Nguessan  (1995-2015) et l’actuel directeur en poste depuis octobre 2015.
L’actuel ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Nguessan Koffi par ailleurs ex-directeur de l’ENSEA  (1995-2015), était présent au lancement de ces festivités.

 

Côte d’Ivoire: Affi pour des « états généraux de la santé et de la République »

Le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, a appelé lundi à des « états généraux de la santé, du développement local et de la République », dans un communiqué.

Invité aux états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, lundi, M. Affi Nguessan était présent à ces assises. Il avait à ses côtés, l’ex-ministre de l’Education nationale, Michel Amani N’Guessan, et le Cardinal Jean Pierre Kutwa.

Suite au lancement de ces assises, le président du FPI, Affi Nguessan, a également soutenu « qu’il y ait aussi les états généraux de la santé, du développement local et de la République » de Côte d’Ivoire. 

Sa présence à la cérémonie de lancement des états généraux de l’l’école ivoirienne, expliquera-t-il, montre sa « volonté d’apporter son soutien moral à l’initiative de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné ». 

Pour M. Affi, « le système éducatif ivoirien est malade. Il était donc important, pour lui, qu’à un moment donné, tous les acteurs se retrouvent pour faire le diagnostic » de l’école ivoirienne afin d' »identifier les causes du mal ».

« Le concept des états généraux est un concept qui nous est cher. Notre ambition est qu’on ne se limite pas à l’école. Qu’il y ait aussi les états généraux de la santé, du développement local et de la République », a-t-il lancé.  

Selon lui, les états généraux de la République se justifient « parce que la politique est aussi malade. Donc c’est cette série d’initiatives qui permettra à la Côte d’Ivoire de renaître ». 

Comme propositions pour un nouveau souffle du système éducatif ivoirien, l’ancien Premier ministre ivoirien Affi N’Guessan dit « s’en tenir à celles que feront les experts ».

 Cependant, a-t-il souhaité que « ces propositions aillent dans le sens de la réforme des programmes. Car, il faut que les programmes soient adaptés au contexte actuel et aux défis du monde nouveau ».  

Outre la réforme des programmes, le président du FPI a suggéré aussi que les experts se penchent sur la réforme de la qualité des enseignements et la formation des formateurs.  

Le président du FPI estime que « l’environnement de l’école est délétère, parce qu’il y a beaucoup de violence, la lutte contre la drogue, les grossesses en milieu scolaire ». Et cela devrait faire l’objet du diagnostic. 

Lancement officiel des états généraux de l’éducation ivoirienne

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé lundi à Abidjan au lancement officiel des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, en présence de la Directrice générale adjointe de l’Unesco chargée de l’éducation, Stefania Giannini.

« Face aux réalités qui transforment notre humanité à un rythme vertigineux, il est impérieux que de temps en temps, on fasse une pause pour évaluer le chemin parcouru et apporter les ajustements nécessaires », a déclaré M. Patrick Achi dans un discours.

M. Patrick Achi a fait observer que « le système scolaire ivoirien a commencé à perdre ses lettres de noblesse avec l’avènement des crises à répétition que la nation a subi de plein fouet (…) depuis les années 1990 ».

« Il nous faut courageusement avec honnêteté et franchise questionner le système » de l’école qui offre la connaissance, mais également les parents qui sont au coeur de l’éducation des enfants, a-t-il ajouté.

L’Etat ivoirien consacre des arbitrages budgétaires favorables au secteur éducatif. « En 2019, 5% du PIB, 18% du budget de l’Etat et 44% du budget de fonctionnement ont été consacrés aux enseignements du préscolaire, du primaire et du secondaire général ».

Depuis 2011, le gouvernement ivoirien a construit 36.665 classes dans le primaire et le secondaire, recruté 76.430 enseignants et plus de 4.800 personnes dédiées à l’encadrement afin que chaque enfants ait droit à l’éducation.  

La directrice générale adjointe de l’Unesco, Stefania Giannini, s’est dite « vraiment très heureuse » de prendre part à ces assises, un « moment décisif » visant à mettre l’éducation au centre de l’agenda politique afin de « repenser » le système éducatif ivoirien. 

L’éducation, dira-t-elle, est « le socle du développement durable surtout en ce moment de crise sanitaire de Covid-19 » et également le moteur d’une relance inclusive et résiliente pour surmonter la pandémie.

Elle a suggéré un programme ciblé pour scolariser tous les enfants, promouvoir des enseignants qualifiés et outillés face aux défis actuels, ainsi que les compétences digitales dans l’apprentissage et la prise en compte de la petite enfance. 

« Je réitère l’engagement total de l’Unesco à accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire afin de relever les défis » liés à l’éducation et à l’alphabétisation, a assuré la directrice générale adjointe de l’Unesco, Stefania Giannini, souhaitant un « pacte social durable pour la réussite des élèves ». 

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a expliqué que les états généraux de l’éducation visent à « projeter l’école ivoirienne dans une nouvelle trajectoire adossée à la fois à la consolidation des acquis pour la rendre plus performante ».

L’objectif de ces états généraux, mentionnera-t-elle, est de « penser une politique éducative » à travers un dialogue ouvert sur l’école ivoirienne, la cinquième du genre depuis l’accession du pays à l’indépendance.

« Il s’agira pour tous les acteurs et les partenaires du système éducatif de s’accorder sur un diagnostic, de faire des recommandations en vue d’une école plus performante », a relevé Mme Mariatou Koné.

A l’issue de ces états généraux qui seront éclatés dans les différentes régions du pays et au niveau de la diaspora, « nous disposerons d’un plan d’actions et d’une feuille de route bien précise », a-t-elle poursuivi. 

L’école ivoirienne a hérité des séquelles des crises socio-politiques successives. De ce fait, des investissements importants ont été injectés depuis 2011 et l’école a été rendue obligatoire pour les enfants âgés de 6 à 16 ans. 

Nommée le 6 avril 2021, Mme Mariatou Koné, a annoncé à sa prise de fonction les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation afin de permettre aux acteurs du système éducatif de contribuer par leurs idées à relever les défis de sa mission.

Ces assises donneront l’opportunité aux acteurs du système éducatif et aux partenaires de l’école ivoirienne de faire des propositions conséquentes afin de pérenniser les acquis. Et ce, de manière participative et inclusive

Ce processus qui bénéficie de l’appui des partenaires durera sur six mois avec des consultations dans l’ensemble des Districts autonomes du pays et aussi sur une plateforme numérique. Des états généraux de l’éducation ont déjà eu lieu en Côte d’Ivoire en 1977;1985;1990 et 1994.

Etats généraux de l’éducation: Stefania Giannini à Abidjan

La Sous-directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) chargée de l’éducation, Stefania Giannini est arrivée dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan où elle participera lundi au lancement des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation.

Mme Stefania Giannini a été accueillie à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par la ministre ivoirienne de l’Education et de l’alphabétisation, Prof Mariatou Koné.

Ces états généraux qui s’étendront sur six mois sont destinés à passer en revue les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans un dialogue direct inclusif avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national en vue de faire des propositions pour une école ivoirienne de qualité et compétitive.  

Sur son agenda de dimanche, Mme Giannini doit rencontrer les femmes du marché de Cocody Anono en formation d’alphabétisation avant de visiter la ville historique de Grand-Bassam, à une quarantaine de km au Sud d’Abidjan.

Le quartier France de Grand-Bassam, considéré comme le cœur historique de la ville, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 03 juillet 2012.

Lundi, avant la cérémonie de lancement des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation, prévue de 10h00 à 12h45, heure locale et Gmt, en présence du premier ministre ivoirien Patrick Achi, elle rencontrera le Groupe local des partenaires de l’éducation. Une rencontre avec le premier ministre est également au menu.

Dans l’après-midi, la Sous-directrice générale de l’UNESCO pour l’éducation est attendue à l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel (IPNETP) d’Abidjan-Cocody où elle s’entretiendra avec le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage (METFPA), M. Koffi N’guessan.

Enfin, elle achèvera ses rencontres à l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) avec le Directeur général de cette université, Prof Koné Tiomoman.

Côte d’Ivoire: les états généraux de l’éducation nationale s’ouvrent lundi

Les états généraux de l’éducation nationale en Côte d’Ivoire, annoncés par la nouvelle ministre en charge de l’Education et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, s’ouvrent lundi à Abidjan.

Les travaux de ces états généraux dureront six mois. Mme Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, avait exprimé lors de sa prise de fonction, sa volonté d’organiser « les états généraux sur les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans l’optique d’un dialogue direct avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national « . 

« Je m’engage à consolider les acquis et à apporter les améliorations nécessaires à l’effet de rendre notre système éducatif toujours plus performant en matière d’offres, en matière d’accès, en matière de qualité », avait déclaré Mariatou Koné.

Cette ambition, la ministre de l’Éducation et de l’alphabétisation veut la réaliser avec l’ensemble des acteurs et des partenaires directs ou indirects de l’école, entre autres, les enseignants, les syndicats, les élèves, les partenaires techniques et financiers, et la société civile.

« Notre boussole doit être la recherche permanente de la performance, de l’excellence, de la qualité, du mérite, ainsi que la transparence et l’équité », a dit Mme Mariatou Koné, qui veut adapter l’école aux exigences à l’ère du numérique. 

Programme GPE-Abidjan: une opportunité de bourse au profit des candidats

La Banque mondiale, un partenaire du Programme de formation en Gestion de la politique économique «Programme GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny, offre une opportunité de bourse pour les auditeurs.

Lancé le 22 mai dernier, le recrutement des auditeurs de la 22e promotion s’achève le 19 juillet 2021. Les candidats peuvent toutefois, par le biais du GPE-Abidjan, postuler pour une bourse de l’Institut de la Banque mondiale « JJ/WBGSP ». 

Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest-africaine francophone, en matière de Management des politiques économiques.

Les candidatures des auditeurs sont reçues uniquement en ligne sur le site www.gpe-afrique.net/recrutement/. Le GPE-Abidjan, programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique.   

Les pays ciblés par le Programme GPE-Abidjan sont la Côte d’ivoire, le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Togo, la Guinée et la Mauritanie. La session est également ouverte au Tchad, au Burundi, au Congo et au Cameroun. 

Dans l’espace de l’Union économique ouest-africaine (Uemoa), les candidatures sont fortement encouragées au Bénin, au Burkina Faso et au Niger pour les personnes désireuses de décrocher un Master professionnel de haut niveau en gestion des politiques économiques. 

Selon le calendrier du recrutement, la clôture des candidatures est prévue le 19 juillet 2021, et la publication de la liste des candidats autorisés à concourir, le 27 juillet. L’épreuve écrite, elle, a lieu le 05 août 2021. 

La publication de la liste définitive des admis est fixée au 7 septembre 2021 et la clôture des inscriptions le 17 décembre 2021. Le GPE-Abidjan, fleuron de la formation en gestion de la politique économique, capitalise aujourd’hui plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités.

Le programme a permis de former de nombreux directeurs de départements dans les administrations des pays bénéficiaires ainsi que des cadres d’institutions internationales : BAD, PNUD, Banque mondiale, FMI, BIT, OMS, etc.

Côte d’Ivoire: 41,27% d’admis à l’examen du BEPC 2021

Les résultats de la session 2021 de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), en Côte d’Ivoire, ressort un taux national de réussite de 41,27%, en recul de 11,9 points, annonce la directrice des examens et concours (DECO), Mariam Nimaga Dosso.

L’examen du BEPC 2021 a vu se présenter effectivement dans les 816 centres de composition 468 668 candidats dont 222 017 filles et 246 651 garçons.

« Dans cet effectif de présents, 193.398 ont été déclarés admis, soit un taux national de réussite de 41,27 % en 2021 contre 53,17 % en 2020 », précise la directrice des examens et concours, Mariam Nimaga Dosso, ajoutant que les statistiques montrent que « le taux de réussite national connait « un recul de 11,9 points par rapport à 2020».

Au niveau des statistiques par genre,  101 820 garçons ont été déclarés admis, soit 41,28 % contre 91 578 filles, représentant 41,25 %. Les garçons ont enregistré un meilleur taux d’admission que les filles. Cette année, des incidents techniques ont concerné les épreuves de Physique Chimie. Ils ont été corrigés sur instruction du ministre et dans le respect des procédures en vigueur.

Les mesures adoptées ont permis de préserver l’équité et la validité de l’ensemble des sujets dans les trois zones de composition. L’examen du BEPC et le test d’orientation en classe de seconde, se sont toutefois déroulés selon les deux phases habituelles.

L’étape des compositions a commencé par l’épreuve orale d’anglais du BEPC du mercredi 09 au samedi 12 juin 2021. Les écrits qui concernaient cette fois les deux évaluations, ont suivi du lundi 14 au mercredi 16 juin 2021.

 Quant aux activités pédagogiques de corrections, de délibérations et les diverses opérations techniques, elles ont démarré le jeudi 17 juin pour s’achever le 05 juillet 2021, conformément au calendrier général des examens de la session.

En raison de la pandémie de Covid-19, l’accès aux centres de composition demeure strictement interdit aux non candidats. Les résultats sont prévus en ligne ce jour à partir de 14 heures, sur le site internet de la Direction des examens et concours : www.men-deco.org.

Le délai pour introduire d’éventuelles réclamations dans les centres de composition respectifs est de 72 heures à compter du mercredi 7 juillet 2021 à 7h30, a poursuit Mme Dosso. Les résultats des jurys spéciaux de réclamation, eux, seront publiés le 12 juillet 2021 à 14h (GMT, heure locale).

Education aux médias: lancement à Abidjan de « EMI Tour »

Une campagne d’éducation aux médias et à l’information dénommée « EMI Tour » et visant un objectif de 1 000 jeunes dans le cadre de la lutte contre la désinformation et les fake news, a été lancée lundi à Abidjan.

Cette campagne a été officiellement lancée par le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré qui a exhorté à cette occasion la jeunesse ivoirienne à une «utilisation responsable» des réseaux sociaux dont la puissance destructrice n’est plus à démontrer à travers le monde.  Selon lui, si les jeunes parviennent à développer un esprit critique, cela réduirait considérablement les fake news.

Auparavant, son collègue Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du gouvernement, représenté par son directeur de cabinet, Jean Martial Adou a souligné l’objectif de cette campagne.

« L’objectif de l’EMI Tour sera atteint si après son lancement et à la fin de la tournée dans les universités publiques nous parvenons à sensibiliser les jeunes face aux dangers de la désinformation sur la cohésion sociale et l’avenir de la planète, à éduquer plus de 1000 jeunes aux médias, à l’information, la cyber-citoyenneté et fact checking (vérification de l’information) », a déclaré M. Adou au nom du ministre Amadou Coulibaly.    

« La lutte contre la désinformation par l’Education aux médias et à l’information est une belle initiative de l’UNESCO que je voudrais saluer », a dit M. Amadou Coulibaly, faisant savoir que son département a « en partage le vaste programme de sensibilisation » des jeunes à l’utilisation responsable d’Internet. 

Il a salué également tous les autres partenaires de la Côte d’Ivoire qui s’apprêtent à soutenir toutes les initiatives nationales sur cette problématique portée par le gouvernement, avant de soutenir que « l’éducation aux médias et à l’information ne peut se construire sans faire observer aux internautes et aux autres acteurs du cyberespace ivoirien que cette activité est encadrée par un dispositif juridique ».

Le ministre de la Communication,  des médias et de la Francophonie, a invité les jeunes, la frange de la population qui passe le plus de temps sur Internet, à respecter le dispositif légal sur l’usage des TIC, mais  cela passe par le « civisme ».

Les jeunes et les étudiants ont un rôle important dans le dispositif qui devrait être mis en place en tant que membres du Comité des bénévoles à l’éducation aux médias et à l’information.

Ce projet devrait être déroulé avec l’appui des bénévoles de l’EMI en vue de renforcer les capacités critiques des jeunes et des étudiants à l’effet de lutter contre les fake news.

« Vous êtes à la fois lecteurs, producteurs et diffuseurs de contenus. A ce titre, il convient de vous appuyer pour une meilleure compréhension et l’usage autonome des médias afin de réduire du mieux de nos possibilités, les effets néfastes des fake news », a-t-il lancé. 

Pour sa part, il a dit comparer « les fake news à des tisons qui peuvent détruire des relations, briser des amitiés, réduire les efforts en faveur de la paix et la cohésion sociale s’ils ne sont pas vite éteints ».

Le ministre Coulibaly a appelé les  bénévoles de l’éducation aux médias et à l’information, les jeunes leaders d’opinion, ou membres des associations de jeunesses et les jeunes du monde universitaire à s’engager dans cette lutte. 

« Soyez nos pompiers et non les mains qui attiserons ces tisons et ces braises. Soyez des artisans de la paix en vous inscrivant massivement dans les comités de bénévoles à l’Education aux médias et à l’information », a-t-il insisté.

« Tout ce qui se dit, se voit et s’entend sur Internet n’est pas forcement la vérité absolue », a-t-il conseillé, invitant les jeunes à privilégier les valeurs et principes de la cyber-citoyenneté afin qu’à travers les réseaux sociaux, ils puissent contrecarrer la désinformation et promouvoir la cohésion sociale.

L’EMI Tour est financé par le Fonds de consolidation de la paix des Nations-Unies dans le cadre du projet «Les jeunes comme moteurs de prévention des discours de haine et des conflits socio- politiques et communautaires ». 

« EMI Tour s’inscrit dans la vision de l’Unesco de soutenir les actions gouvernementales en faveur de la lutte contre la désinformation et la cybercriminalité en général », a précisé la représentante de l’institution à Abidjan, Mme Anne Lemaistre. 

Mme Lemaistre, également cheffe du Bureau de l’Unesco à Abidjan, a indiqué qu' »il s’agit plus particulièrement de permettre à la jeunesse ivoirienne de disposer d’un esprit critique et d’analyse face aux contenus médiatiques ».

L’EMI, renseignera-t-elle, « touchera plus de 1000 jeunes issus des Universités et de l’intérieur du pays et des associations de jeunesse.

« En Côte d’Ivoire, nous avons éduqué aux médias et à l’information près de 500 jeunes dont notamment les Bénévoles de l’EMI qui sont associés à cet EMI Tour », a-t-elle rappelé, faisant savoir qu’en 2018, l’Unesco a éduqué aux médias des centaines de jeunes.

Ces derniers, selon la représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire sont aujourd’hui « des avocats de la lutte contre les fausses informations. D’ailleurs des bénévoles de l’EMI sont  les co-organisateurs de ce lancement et c’est avec eux que le tour se fera.

« La montée fulgurante d’internet en Côte d’Ivoire s’accompagne d’une utilisation accrue des réseaux sociaux et a pour entre autre inconvénient la propagation de fausses informations appelées encore fake news », a rappelé, Anne Lemaistre.

Elle s’exprimait dans un panel qu’elle a co-animé à ce lancement avec le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), Lassina Sermé et  Nesmond Delore du National democratic institute (NDI).

Cette caravane est financée par le Fonds de Consolidation de la Paix des Nations Unies dans le cadre du projet « Les jeunes comme moteurs de prévention des discours de haine et des conflits socio-politiques et communautaires ».

Démarrage des épreuves écrites du Baccalauréat 2021 en Côte d’Ivoire

Plus de 312 700 candidats ont entamé, lundi, les épreuves écrites du Baccalauréat 2021 en Côte d’Ivoire.

Ces épreuves écrites ont été officiellement lancées au Lycée moderne Konan Camille d’Adiaké (Sud d’Abidjan) par la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation,  Mariatou Koné.

A l’issue de ce lancement, la ministre a visité quelques centres de composition. Il s’agit des collèges Sainte Marie d’Adiaké et Ehivet de Bonoua ainsi que le Lycée moderne de Bonoua.

Ils sont au total 312 771 candidat répartis dans 504 centres de composition sur l’ensemble du territoire national ivoirien. Cet effectif de la session 2021 comprend 139 520 filles, soit 44,60% et 173 251 garçons, soit 55,39%.

Les résultats de cet examen à grand tirage sont prévus pour le 27 juillet prochain.

Afrique : l’Unesco s’inquiète de la déperdition scolaire des filles

En Afrique, beaucoup de filles n’achèvent pas leur scolarité, alerte l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).Dans un rapport publié ce jeudi, la structure onusienne souligne que même plus de jeunes filles en Afrique subsaharienne terminent l’école primaire, certains pays du continent sont à la traîne, avec toujours des taux d’achèvement des études très bas. 

Selon le Rapport mondial de suivi de l’éducation de l’UNESCO, au cours des vingt-cinq dernières années, le taux d’achèvement des études pour les filles en Afrique est passé de 41% à 66%. Mais cela n’a pas changé le tableau général du nombre de filles qui terminent leur scolarité. 

Le rapport, intitulé : « Une promesse non tenue : 12 ans d’éducation pour chaque fille », étudie les progrès réalisés au cours des deux dernières décennies depuis les engagements historiques de la Déclaration et de la plateforme d’action de Pékin en matière d’égalité des sexes. 

De 1995 à 2019, constate le rapport, 68 millions de filles supplémentaires se sont inscrites dans l’enseignement primaire et secondaire en Afrique subsaharienne.  

L’Éthiopie a réalisé les progrès les plus rapides de la région, avec plus de filles que jamais qui terminent leurs études primaires et secondaires. En 1995, pour 100 garçons terminant leur scolarité dans le pays, seules 60 filles vont au bout ; vingt-cinq ans plus tard, le taux d’achèvement des filles a dépassé celui des garçons. 

Cependant, le rapport affirme qu’un désavantage extrême persiste, en particulier pour les filles. 

Dans de nombreux pays, moins de 50% des filles terminent l’école primaire et moins de 12% terminent le premier cycle de l’enseignement secondaire. 

 Pour le cas du Soudan du Sud, la pauvreté, les conflits et les déplacements ont fait que seulement 18% des filles terminent l’école primaire et 9% le secondaire. 

Le rapport indique qu’en Guinée-Bissau par exemple, où il y a maintenant une parité entre les sexes, le taux d’achèvement estimé pour les garçons et les filles est encore très faible, soit 23% pour l’école primaire et 12% pour le secondaire inférieur (contre 8% et 4% respectivement). 

Des taux d’achèvement de l’école primaire tout aussi faibles sont observés en République centrafricaine (30%), au Niger (30%), au Liberia (30%) et au Burkina Faso (35%). 

Le rapport constate qu’en République de Guinée, les taux d’achèvement ont augmenté pour les filles comme pour les garçons (de 14% en 1995 à environ 52% en 2017), mais les filles restent désavantagées par rapport aux garçons et la parité entre les sexes dans l’achèvement de l’enseignement primaire est encore loin d’être atteinte. 

Les obstacles à l’éducation des adolescentes sont dus à la pauvreté, aux tâches domestiques, à la violence sexiste, aux mariages des enfants, aux grossesses précoces et à la gestion inadéquate de l’hygiène menstruelle, indique le rapport. 

Selon le document, beaucoup de ces obstacles se sont multipliés pendant la pandémie de Covid-19, alors que moins d’un pays sur cinq dans le monde revoit ses politiques en matière d’accès des filles à l’éducation. 

Le rapport a été publié pour coïncider avec le Forum de Paris sur l’égalité entre les générations qui s’est tenu le 30 juin, exhortant les parties prenantes à prendre des engagements financiers en faveur d’une éducation de qualité pour les filles et les garçons. Il recommande des efforts de planification, de budgétisation, de mise en œuvre et de suivi pour soutenir le processus de réalisation de l’égalité des sexes par l’éducation.

La Banque islamique de développement finance 20 projets en Côte d’Ivoire

La Banque islamique de développement (BID) finance vingt projets en Côte d’Ivoire dont deux en cofinancement pour un montant total de 789,70 milliards FCFA.

L’information a été donnée, lundi à Abidjan, par Yacouba Dagnogo, le Coordonnateur du projet de construction et d’équipement de six lycées de jeunes filles avec internat (PCELFI) en Côte d’Ivoire au cours d’une cérémonie de remise de véhicules et d’équipements à l’Inspection générale du ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation.

Au 31 mai 2021, les données sur les portefeuilles de la BID, indiquent qu’elle « finance vingt projets en Côte d’Ivoire dont deux  en cofinancement pour un montant total de 789,70 milliards de FCFA avec un taux de décaissement général de 32,71% », a déclaré M. Dagnogo.

Le Fonds OPEP pour le développement international (OFID) finance pour sa part quatre projets dans le pays pour un montant total de 27,86 milliards de FCFA avec un taux de décaissement général de 11,13%, a-t-il ajouté, se félicitant que « cela traduit l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et ces deux partenaires techniques et financiers (PTF) ».

Ces équipements qui ont été remis s’inscrivent dans le cadre du projet de Construction et d’équipement de six lycées de jeunes filles avec internat (PCELFI), et « permettront d’accroitre la mobilité et l’efficacité des agents de l’Inspection générale », a fait observer le coordonnateur du projet.

Il sera fait un « usage efficient et rationnel » de ces équipements, a promis l’Inspecteur général de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Ibrahima Kourouma, en  recevant ce don des mains de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof Mariatou Koné.

Ces équipements sont notamment composés de deux véhicules 4×4, de photocopieurs, d’ordinateurs portables et de bureau, d’imprimantes, de licences pour ordinateurs, d’antivirus et de mobiliers de bureau pour un coût total de 108 140 636 FCFA.

Les six établissements de jeunes filles avec internat seront construits à Daloa (Centre-Ouest), à San-Pedro (Sud-Ouest), à Bondoukou (Nord-Est), à Odienné (Nord-Ouest), Dimbokro (Centre) et à Abobo, commune située dans le Nord d’Abidjan.

Côte d’Ivoire : un taux national d’admission de 52,51% enregistré à la session 2021 du CEPE

Un taux national de réussite de 52,51% a été enregistré à la session 2021 du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) contre 95,31% en 2020, soit une régression de 42 points 80, a annoncé mardi à Abidjan, Mariam Nimaga-Dosso, la directrice des examens et concours.«545 689 candidats effectivement présents dans les 2367 centres de composition ouverts, 286 534 ont été admis, soit un taux national d’admission de 52,51% pour cette session 2021 contre 95,31% en 2020 »», a déclaré  Mme Dosso qui proclamait officiellement  les résultats de cet examen. En 2019, le taux national d’admission était de 84,48%. 

« Rappelons toutefois que l’année dernière, la pandémie de la maladie à Covid-19 n’a pas permis la tenue des épreuves écrites de l’évaluation finale », a-t-elle précisé, ajoutant que « l’admission au CEPE a donc été prononcée sur la base des notes de contrôle continu ».

Selon Mme Dosso, « le taux national d’admission a donc régressé de 42 points 80 par rapport à celui de 2020.

Pris sous l’angle du genre, a-t-elle poursuivi, « les résultats de 2021 révèlent que 141 740 filles sur 266 790 présentes sont admises, soit un taux de réussite de 53,13%, et 144 794 garçons sur 278 899 présents sont également admis, soit un taux de réussite de 51,92% ».

« Les filles ont donc connu cette session un meilleur taux de réussite que les garçons », a ajouté Mme Dosso, concluant que ces résultats du CEPE 2021 seront proclamés dès 14h00 (heure locale et GMT) par chacune des 295 inspections de l’enseignement préscolaire et primaire.

Hinneh, un référent des écoles confessionnelles islamiques en Côte d’Ivoire

Les autorités ivoiriennes de l’éducation nationale ont trouvé, «un référent » et « un modèle» pour l’intégration des structures islamiques d’éducation dans le système éducatif formel.

Ce «référent et modèle» est le Groupe scolaire confessionnel islamique Hinneh, situé à Abobo Biabou, dans le nord de la capitale économique ivoirienne, doté d’infrastructures modernes sur plusieurs hectares à la hauteur de ses ambitions.

Le Groupe scolaire Hinneh est « pour nous un référent, un modèle dans la mesure où le président de la République se soucie de l’intégration des structures islamiques dans l’éducation formelle », a déclaré la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof Mariatou Koné qui a présidé, samedi, la cérémonie de proclamation des résultats de fin d’année et de récompense des meilleurs élèves de cet établissement.

 « Le Groupe scolaire Hinneh via le COSIM (Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire) nous donne l’exemple. Nous encourageons l’ensemble des guides religieux sur l’ensemble du territoire à suivre cet exemple », a-t-elle ajouté à l’issue d’une visite guidée des locaux du Groupe scolaire.

« Je voudrais féliciter et encourager les initiateurs de ce groupe scolaire qui est dans la dynamique de ce que nous souhaitons pour les écoles confessionnelles islamiques.», a poursuivi Mariatou Koné, insistant que « l’école ivoirienne doit être une école inclusive, de qualité, d’excellence, de mérite et d’équité ».

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a par ailleurs  invité les élèves des écoles confessionnelles islamiques au travail pour être du nombre des meilleurs élèves et des meilleurs citoyens de ce pays, à l’instar de ceux des autres établissements du système éducatif.

Auparavant, le président du COSIM, Cheick Aïma Ousmane Diakité a invité les musulmans à investir dans le domaine de l’éducation. « Je voudrais demander à madame la ministre de continuer l’intégration des écoles medersa dans le système éducatif formel », a dit l’Imam Ousmane Diakité.

Ouvert en octobre 2018, le Groupe scolaire Hinneh compte à ce jour 833 élèves encadrés par 32 enseignants, selon son directeur Moussa Sangaré. Il s’agit de 88 à la maternelle, 247 au primaire et 500 au collège.

« Votre avènement à la tête de ce ministère suscite de l’espoir » a dit M. Sangaré, s’adressant à la ministre Mariatou Koné, promettant que le Groupe scolaire Hinneh est prêt à être un « centre d’incubateur » pour les réformes qu’elle initiera.

Une table ronde a été organisée, le vendredi 18 juin 2021 à Abidjan, en vue de mobiliser plus de 27 milliards FCFA pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques d’éducation dans le système éducatif formel en Côte d’Ivoire.

Organisée par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, en partenariat avec l’UNICEF et l’Union européenne, cette table ronde vise à mobiliser plus de 27 milliards de FCFA (55 millions de dollars) pour appuyer le gouvernement ivoirien dans la mise en oeuvre de cette stratégie nationale.

La Stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques dans le système éducatif formel est une réponse de l’Etat de Côte d’Ivoire à la problématique de 1,6 million d’enfants et d’adolescents hors du système scolaire.

Cette réponse cible d’ici 2025, 330 000 enfants issus d’environ 3000 structures islamiques d’éducation non reconnues par l’Etat, rapporte l’UNICEF selon qui la Côte d’Ivoire s’est fixée l’objectif ambitieux de compter parmi les pays ayant atteint l’émergence à l’horizon 2025 dans le cadre de son Plan national de développement 2021-2025.

L’intégration de ces enfants dans le système formel contribuera fortement à l’atteinte de l’objectif de scolarisation universel de la Côte d’Ivoire qui vise la scolarisation de tous les enfants de 6 à 16 ans, à l’horizon 2025.

La stratégie soumise dans le Programme d’investissement public (PIP) du Gouvernement sera mise en œuvre jusqu’en 2025 pour un coût estimé à environ 31 545 000 000 FCFA dont 16,2 milliards FCFA sur ressources propres de la Côte d’Ivoire.

Structures islamiques d’éducation en Côte d’Ivoire: 27 milliards FCFA à mobiliser

Une table ronde a été organisée, vendredi à Abidjan, en vue de mobiliser plus de 27 milliards FCFA pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques d’éducation dans le système éducatif formel en Côte d’Ivoire.

Organisée par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, en partenariat avec l’UNICEF et l’Union européenne, cette table ronde vise à mobiliser plus de 27 milliards de FCFA (55 millions de dollars) pour appuyer le gouvernement ivoirien dans la mise en oeuvre de cette stratégie nationale.

La Stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques dans le système éducatif formel est une réponse de l’Etat de Côte d’Ivoire à la problématique de 1,6 million d’enfants et d’adolescents hors du système scolaire.

Cette réponse cible d’ici 2025, 330 000 enfants issus d’environ 3000 structures islamiques d’éducation non reconnues par l’Etat, rapporte l’UNICEF selon qui la Côte d’Ivoire s’est fixée l’objectif de compter parmi les pays ayant atteint l’émergence à l’horizon 2025 dans le cadre de son Plan national de développement 2021-2025.

« Parmi les instruments d’opérationnalisation de cette politique éducative figure la Stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques d’éducation dans le système éducatif formel initiée par le Gouvernement ivoirien et adoptée en 2019. », a rappelé Prof Mariatou Koné, ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

L’intégration de ces enfants dans le système formel contribuera fortement à l’atteinte de l’objectif de scolarisation universel de la Côte Ivoire qui vise la scolarisation de tous les enfants de 6 à 16 ans, à l’horizon 2025.

 « Nous devons nous assurer que tous les enfants, quelques soient leurs conditions, accèdent à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité afin qu’ils puissent développer leur plein potentiel.», a déclaré Marc Vincent, Représentant de l’UNICEF en Côte d’Ivoire.

« C’est un droit que nous voulons rendre possible pour tous les enfants de Côte d’Ivoire, y compris ceux qui sont dans les structures islamiques d’éducation non formelle afin qu’ils deviennent des acteurs, comme les autres, du développement de leur pays », a-t-il ajouté.

L’UNICEF et l’UE se sont engagés résolument en faveur de ce processus, mobilisant des fonds (respectivement 1,2 million de dollars et 3, 2 millions d’euros, soit plus de 2,6 milliards de FCFA au total) pour accompagner le gouvernement ivoirien dans la phase de démarrage de cette stratégie nationale.

« Il est essentiel que chaque enfant ait droit à une éducation de qualité pour lui assurer un meilleur avenir. En soutenant la mise en œuvre de la stratégie nationale d’intégration des enfants des structures islamiques d’éducation, l’Union européenne entend contribuer au renforcement de la cohésion nationale et à la réduction des inégalités, en ne laissant personne derrière.», a renchéri l’Ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst von Kirchmann.

La stratégie soumise dans le Programme d’investissement public (PIP) du Gouvernement sera mise en œuvre jusqu’en 2025 pour un coût estimé à environ 31 545 000 000 FCFA dont 16,2 milliards FCFA sur ressources propres de la Côte d’Ivoire.

TIC : ouverture à Abidjan d’un centre de formation et de certification Pearson Vue

Le centre de formation et de certification Peason Vue a été officiellement ouvert, jeudi à Abidjan, à l’Ecole supérieure africaine des techniques de l’Information et de la communication (ESATIC) par le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom.

« En ouvrant officiellement les centres de formation et de certification CISCO et Pearson Vue, vous donnez l’occasion à l’ESATIC de faire plus de formations continues pour renforcer ses ressources propres d’une part et de contribuer à renforcer l’employabilité de ses étudiants et des cadres de l’administration et du secteur privé », a déclaré dans une allocution, le directeur général de l’ESATIC, Prof Adama Konaté.

Ainsi, s’est-il félicité, à partir de 2022, plus de 90% des étudiants sortiront avec, en plus du diplôme ESATIC, une certification internationale. « Nous allons achever avant la rentrée prochaine la certification de l’ESATIC à la norme ISO 9001 version 2015 », a ajouté Prof Adama Konaté.

Pearson Vue est un organisme international qui propose aux fournisseurs de technologies des centres de tests leur permettant d’organiser le passage des certifications proposées dans leurs catalogues.  Présent dans plus de 160 pays, le groupe possède 230 centres de formation, et réunit un réseau de plus de 4 000 organismes certifiés.

Le ministre Roger Adom qui effectuait sa première visite à l’ESATIC depuis sa nomination début avril dernier, a salué la direction, le corps enseignant et les étudiants pour la dynamique insuffler à cette école à travers les excellents résultats obtenus.

La visite des locaux, des installations et des chantiers a permis à M. Adom de toucher du doigt les réalités de la communauté éducative de l’ESATIC de façon générale et celles de l’ensemble des travailleurs, et des étudiants.  

Prenant bonne note des doléances formulées par le directeur général de l’école, notamment l’extension de l’ESATIC au-delà de la ville d’Abidjan, le ministre Roger Adom a marqué sa disponible pour aider à la réalisation de ce vœux.

« L’avenir vous appartient, et je suis persuadé que vote avenir sera radieux», car « parmi vous, il y aura un jour, un ministre de l’économie numérique », a lancé M. Adom en s’adressant aux étudiants dont une vingtaine a été  récompensée au cours de cette cérémonie.

Créée en 2012, l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) est un établissement public d’enseignement supérieur qui forme des cadres dans le secteur des  technologies de l’information et de la communication (TIC). Elle est également chargée de faire de la recherche et du développement. A ce jour, l’ESATIC compte 650 étudiants dont 18,23% de filles.

 Cette école qui a formé 591 diplômés dont 159 en master depuis 2015, réalise chaque année un taux de réussite supérieur à 92%. Le taux d’insertion professionnelle des diplômés de master et de licence est de plus de 87% dans les six mois qui suivent la fin de leur formation.

 Enfin, l’ESATIC qui est un Centre d’excellence UIT (Union internationale des télécommunications) et un Centre d’excellence de la Banque africaine de développement (BAD) compte huit thèses de doctorat encadrées et soutenues, et 16 thèses en cours d’encadrement.

Maroc : L’Université Mohammed V de Rabat au classement CWTS Leiden

L’Université Mohammed V de Rabat figure dans l’édition de l’année 2021 du classement CWTS Leiden, sorti au mois de juin.Première université marocaine à figurer dans ce classement parmi 1.225 universités provenant de 69 pays, dont 27 universités africaines et 26 universités arabes, le classement CWTS Leiden Ranking « Centre for Science and Technology Studies » dépendant de l’université de Leiden aux Pays-Bas, édite annuellement et depuis 2007 un classement des meilleures universités dans le monde, en se basant uniquement sur des indicateurs liés à la recherche, explique un communiqué de l’Université Mohammed V.

Selon le communiqué, quatre pays ont pour la première fois pu intégrer ce classement, à savoir le Maroc, le Nigéria, l’Ethiopie et le Vietnam.

Ce classement international se base sur quatre types d’indicateurs liés à la recherche, à savoir des indicateurs sur l’impact scientifique des publications, sur la collaboration internationale, sur les publications en libre accès et sur l’approche genre dans les auteurs des publications, précise la même source.

Les données utilisées pour le classement proviennent de la base de données scientifique internationale « Web of Science » sur les 4 dernières années, fait-on savoir.

Les pays ayant classé le plus grand nombre d’universités sont la Chine, avec 221 universités, suivie par les Etats-Unis d’Amérique (200), par le Royaume-Uni (61), le Japon (55), l’Allemagne (54) et la Corée du Sud (46).

Examen BEPC: reprise de l’épreuve de physiques en Côte d’Ivoire mercredi

L’épreuve de sciences physiques, à l’examen du BEPC session 2021, en Côte d’Ivoire, sera reprise le mercredi 16 juin 2021 de 15h45 à 17h45 (GMT, heure locale), car des parties du sujet n’ayant pas été renseignées pas dans le programme scolaire.

L’annonce concernant la reprise de cette épreuve de sciences physiques, a été faite lundi par la directrice des examens et concours (DECO), Mme Mariam Nimaga-Dosso, au journal télévisé de 20h de la RTI 1, la télévision publique. 

« Il y a des parties (de l’épreuve) qui n’avaient pas été renseignées dans le programme de l’année scolaire  pour (apparaître) dans les évaluations », a expliqué Mme Dosso, indiquant que le mercredi, de 15h45 à 17h45, aura lieu la reprise de l’épreuve de sciences physiques.

Pour régler cela, « Mme le ministre qui tient à la qualité nous a instruit (la DECO) de venir rassurer d’abord les candidats, leurs parents et la communauté éducative pour une reprise de cette épreuve de sciences physiques », a-t-elle rapporté. 

« Mardi, après-midi, nous avons déplacé les épreuves d’art plastique et de musique qui sont des matières facultatives de 16h à 18h, (mais) mercredi 16 juin, de 7h45 à 9h45, l’histoire-géographie aura lieu normalement », a-t-elle souligné. 

Mme Dosso a ajouté que, ce mercredi, de 10h à 12h, les candidats composeront dans l’épreuve Langue vivante 2 « Allemand » ou « Espagnol » et l’après-midi, ils reprendront avec l’EDHCI de 13h30 à 15h30 et ensuite « de 15h45 à 17h45, ce sera la reprise de l’épreuve de sciences physiques ».  

« Je voudrais encore rassurer les candidats pour dire que les évaluations sont de qualité et équitables », a-t-elle conclu au terme de ses propos sur l’incident constaté lors de la composition à l’épreuve de sciences physiques, lundi. Les résultats de l’examen du BEPC  (Brevet d’étude de premier cycle) sont attendus pour le 6 juillet 2021.